Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 15 janvier 2009

La junte met en place un nouveau gouvernement en Guinée

La junte militaire guinéenne a désigné mercredi un gouvernement comprenant des civils, trois semaines après avoir opéré un coup de force à la suite du décès du président Lansana Conté, a rapporté la télévision nationale
arton15991.jpg
Moussa Dadis Camara, le jeune capitaine qui a pris le pouvoir le mois dernier, a mis en place un gouvernement d'une trentaine de membres dans lequel se côtoient des militaires et des civils, a précisé la télévision dans ses informations du soir.

Saliou Samb, version française Philippe Bas-Rabérin

08:04 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guinée |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 14 janvier 2009

Oussama ben Laden sort du silence pour appeler au djihad à Gaza

Oussama ben Laden est sorti d'un long silence pour appeler à la guerre sainte à Gaza, où le nombre de Palestiniens tués en près de trois semaines d'offensive israélienne contre le Hamas frôle le millier. oussa.jpg

Plusieurs sites islamistes sur internet ont diffusé un enregistrement audio du chef d'Al Qaïda intitulé: "Appel au djihad pour stopper l'agression contre Gaza".

"Dieu nous a accordé la patience pour poursuivre la voie du djihad pendant sept ans, puis sept ans et encore sept ans", y déclare le chef islamiste d'origine saoudienne que l'on croit caché à la frontière pakistano-afghane.

"La question qui se pose, c'est l'Amérique pourra-t-elle poursuivre sa guerre contre nous pendant encore plusieurs décennies ? Les faits suggèrent l'inverse", ajoute Ben Laden.

Ben Laden évoque la crise financière mondiale qui, en entamant l'influence des Etats-Unis, aboutira, selon lui, à affaiblir son allié israélien.

L'authenticité de cet enregistrement, daté du mois courant de l'Hégire, ne pouvait être vérifié dans l'immédiat.

A Washington, la Maison blanche a estimé que ce nouvel enregistrement témoignait de l'"isolement" du chef d'Al Qaïda sur la scène internationale et de sa volonté de "lever des fonds dans le cadre de sa campagne de propagande".

La dernière intervention de Ben Laden remonte au mois de mai 2008 et portait déjà sur Gaza, dont il dénonçait le blocus par l'Etat juif.

Il y affirmait que "les frères égyptiens avaient le devoir de briser ce blocus", étant les seuls Arabes à partager une frontière avec le territoire palestinien.

"Chacun d'entre nous est responsable des morts de notre peuple opprimé à Gaza, et des dizaines et des dizaines ont péri à cause de ce bouclage tyrannique."

Ce message avait été diffusé à l'occasion de la visite de George Bush dans la région à l'occasion du 60e anniversaire de la création d'Israël.

16:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ben laden |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 13 janvier 2009

Israel tue

Retour de l’enfant « égaré » : Ce que Idrissa Seck n’a pas dit

wade_idy_seck.jpg
Suite aux audiences de midi, l’histoire s’est répétée hier ; près de deux ans après. Me Wade a ouvert les portes de son palais à celui qui lui avait rappelé qu’il était «ancien spermatozoïde et futur cadavre» : Idrissa Seck est depuis ce début de semaine, à nouveau, une star au Parti démocratique sénégalais. Un acteur qui sait, comme son maître et «père», cacher ses cartes.


Le premier non-dit de l’ex-Premier ministre est que son face-à-face, hier, avec le président de la République, pour ne parler que de « questions politiques», est en fait l’officialisation d’une retrouvaille qui a été scellée dans le domaine privé de Me Wade en France : à Versailles. Là-bas, il n’y avait pas Iba Der Thiam; encore moins un autre membre de la Cap 21. Il n’y avait, probablement, que Pape Samba Mboup. Idy a reconnu que ce ministre chef de cabinet du président Wade s’est beaucoup investi pour l’avènement de «l’événement» du lundi. C’est après Versailles que la Cap 21, informée, a joué la carte de la mise en forme du retour de celui qu’elle avait voué aux gémonies; tout comme le firent Babacar Gaye et Abdoulaye Faye, entre autres responsables. Ironie de l’histoire, après la conférence de presse, ceux-là se sont empressés de prendre une « photo de famille » avec lui. Pour les satisfaire, M. Seck dut rebrousser chemin sous forte escroc.

Ils se sont rencontrés trois fois en France

Il s’y ajoute, selon des indiscrétions, qu’en vérité, Me Wade a fait face, par trois fois, à Idy en France : ils se sont rencontrés une fois à Paris, et deux fois à Versailles. C’est le sieur Jacques Attali qui aurait, de fait, joué le sapeur-pompier. Me Wade aurait satisfait les démarches de son ami Attali, pour deux raisons essentielles. Premièrement, c’est un secret de Polichinelle, à l’origine de leur conflit, il y eut les fonds politiques; dans lesquels M. Seck avait reconnu s’être servi. Me Wade avait déclaré, bien avant, que ce sont des «questions d’argent» qui les opposaient; des milliards, précisément. Or, pour « partager le butin», il faut forcément oublier les insultes d’hier et les rigueurs carcérales. On ne laisse pas filer des milliards; surtout, quand on est d’obédience libérale ou «grands bandits». L’argent est le nerf de la guerre, dit-on. Ainsi Idrissa Seck devait revenir avec le «trésor bien caché». Son non lieu-total est à cette condition : rembourser d’abord, revenir après; en paix.

En politique, le contexte reste déterminant

Le marabout Serigne Abdou Aziz Sy Al Amine fut à l’origine de leurs rencontres de 2007. Mais, en dépit, les hostilités reprendront entre le «père» et le «fils». Pis : «Je prends les Sénégalais comme témoins, et que c’en est fini entre nous. Je lui donne rendez-vous devant le Bon Dieu», tonnera Me Wade. Il oubliait qu’en politique «on ne dit jamais : jamais». Il oubliait, aussi, que ce sont les contextes qui sont les déterminants des alliances ou des séparations politiques. Et, le contexte a changé : la cote de popularité de Macky Sall va crescendo depuis sa démission de tout poste obtenu au nom du Parti démocratique sénégalais (Pds). Mieux, il s’affirme, de plus en plus, comme la locomotive de l’opposition; même les «vieux routiers», Moustapha Niasse et Robert Sagna, se détachent de Ousmane Tanor Dieng, qui leur a tout coûté, pour élever «au sommet» le président de l’Alliance pour la République (Apr/Yaakaar).

Macky Sall est donc à « briser ». Qui mieux que le tandem Wade-Idy pour lui réserver le sort que connut Sisyphe ?

Des règlements de compte dans l’air

D’ailleurs, en dépit d’avoir soutenu qu’il n aura aucune rancune, contre qui que ce soit, force est de reconnaître que Idrissa Seck n’a pas été tendre avec son successeur à la Primature. Il a rappelé que Macky est venu « assez tardivement au Pds » ; or, le compagnonnage Wade-Idy dépasse trois décennies. Enfonçant le clou dans la permanence libérale, où son exclusion du Pds fut prononcée par Abdoulaye Faye, avec la bénédiction de Macky Sall, il raillera éloquemment : le bon fils est celui qui est prêt à mourir avec son père ; mais, non celui qui s’allie avec les ennemis de son «géniteur».

Devant des adversaires ou ennemis, qui tendra la joue ?

Hélas, les hostilités ne font que commencer ; et Idy ne cherche pas ses mots en français et en wolof. Il s’y ajoute qu’il aime bien puiser dans le Saint Coran, au grand bonheur du peuple. On le surnomme, également « Mara » ; mais, Macky Sall risque de connaitre ce que connut son prédécesseur à la Primature. Les dossiers judiciaires, on en fabrique…

Last but not least, en osant se démarquer de la Génération du Concret de Karim Wade, qui doit rentrer dans les rangs, Idrissa Seck indique également qu’avec le président Wade, il a abordé des «questions gouvernementales». D’ailleurs, le Pr Iba Der Thiam l’a d’emblée appelé «Monsieur le Premier ministre» ! Un lapsus, dirait le père de la psychanalyse. Tremblez donc détracteurs d’hier, Idy is back ! Seulement, pourvu que la direction du vent ne change pas, après les élections locales et le « grand parti» !



Auteur: Alioune Badara DIALLO


19:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wade |  del.icio.us |  Facebook | | |

ENTRETIEN AVEC…Moustapha DIAKHATE, membre du Comité directeur du Pds

«Le retour de Idrissa Seck au Pds est une farce grossière» taph_diakhate.jpg

Moustapha Diakhaté, qui a récemment démissionné de son poste d’inspecteur général du Parti démocratique sénégalais (Pds), a un langage crû. Sans détour, il se prononce sur les questions brûlantes de l’actualité politique dont les retrouvailles, hier, entre le Président Wade et Idrissa Seck. Il estime que ce sont des «familles de prédateurs» qui se sont retrouvées à travers «une farce grossière».

Vous avez démissionné de votre poste d’inspecteur général du Pds. Pouvez-vous revenir sur les raisons de votre démission ?
Effectivement, j’ai rendu ma démission depuis le 5 janvier 2009 pour trois raisons. Premièrement, j’ai été nommé le 9 juin 2008 et le 13 (juin), j’ai écrit au frère secrétaire général national pour lui proposer un schéma organisationnel, méthodologique et une équipe pour prendre en charge l’inspection générale du parti. Alors, du 13 juin au 2 janvier 2009, je n’ai pas eu de réponse de sa part ; même pas un accusé de réception. Entre temps, je lui ai écrit à nouveau pour lui demander de me recevoir en audience pour qu’on échange sur la question. De mon point de vue, pour que l’inspection soit efficace, ça ne saurait être l’affaire d’une seule personne. Deuxièmement, il faut avoir des bases juridiques pour faire ce travail, une décision du secrétaire national qui puisse nous conférer un statut dans le parti à l’égard des responsables et des militants du parti. Cela va nous permettre d’interroger chaque responsable et chaque militant sur le fonctionnement du parti. J’ai constaté que je n’avais pas les moyens juridiques et humains, encore moins les moyens matériels pour m’acquitter correctement de cette tâche. J’avais même pensé que cette affaire n’intéressait plus le secrétaire général national. Curieusement, le 2 janvier, il m’a interpellé sur les renouvellements et les investitures. Je lui ai fais savoir que, par rapport à l’inspection, je lui ai envoyé un courrier qui est resté sans suite et qu’en réalité, je n’avais pas fait grand chose. Il m’a répondu qu’on est en train d’enquêter sur les personnes que je lui ai proposées. Ça paraît curieux parce que, 7 mois pour enquêter sur une vingtaine de personnes qui sont connues, ça me laisse dubitatif. Ce qui a fait déborder le vase, c’est le placement des cartes et les investitures. Sur le placement des cartes, j’ai constaté un désaccord sur le fond avec le secrétaire général national. J’ai constaté des anomalies graves : la Direction des structures a eu à vendre des dizaines de milliers de cartes uniquement à des responsables. Un responsable donne 1 million contre 10 000 cartes, un autre, 2 millions, etc. Cela ne correspond pas aux dispositions statutaires, encore moins aux pratiques politiques du Pds. Ce qui se fait de tout temps, c’est qu’à chaque fois qu’on engage le processus de placement des cartes, on met en place une équipe avec des superviseurs et un commissaire qui se rendent sur la localité, convoquent l’Assemblée générale du parti de la section et de la fédération. On met une commission de placement des cartes qui est dirigée par le commissaire. C’est ce commissaire qui met à la disposition de tout militant qui souhaite monter un secteur, 100 cartes. Le militant, lui, va sur le terrain, vend les cartes et revient avec la liste des membres de son secteur mentionnant nom, prénom, numéro carte d’identité, etc. On vérifie que les personnes existent effectivement, c’est à ce moment que c’est validé, et on le programme pour monter son secteur. C’est ça la procédure statutaire du Pds. Mais, malheureusement, des responsables sont allés à la Permanence du Pds pour acheter directement les cartes. Non seulement, il y a eu violation des dispositions statutaires et réglementaires, mais, ça risque de faire émerger des tendances dans le parti. Celui qui a 1 million pour acheter 10 000 cartes, les militants à qui il va les remettre ne sont pas du Pds, mais ses militants à lui. Ça pose un problème d’éthique face à celui qui est dépourvu de moyens pour acheter 10 000 cartes. C’est une manière d’encourager la corruption. Je lui ai fait des observations en ce sens, je lui ai expliqué les dangers que cela représente. Mais, lui (Me Wade), manifestement, a pris fait et cause pour la Direction des structures. Donc, il est d’accord pour le schéma. Un autre désaccord est lié aux investitures. Qu’est-ce qui s’est passé ? On a mis en place des Commissions d’investitures qui sont essentiellement composées et dirigées par des responsables intéressés par leurs propres investitures. Je ne vois pas comment quelqu’un peut superviser sa propre investiture. Les superviseurs doivent être des gens qui n’ont pas d’intérêts directs par rapport à la localité où ils officient. Par rapport à cette question, il a également pris fait et cause pour la Direction des structures des élections. Constatant que la Direction du parti avait validé des pratiques qui sont aux antipodes de nos dispositions statutaires, j’en ai déduit que je n’étais pas un inspecteur utile. En plus, je ne peux pas être responsable d’une situation que je n’ai pas créée. Pour la postérité, je ne veux pas que les gens, constatant des anomalies graves dans le Parti démocratique sénégalais, puissent dire que c’est Moustapha Diakhaté qui était inspecteur du Parti. Je me suis suffisamment sacrifié pour être un peu crédible aux yeux des Sénégalais et des militants de ce parti. Pour rien au monde, je n’accepterai de vendanger cette crédibilité que j’ai eu à obtenir au bout de beaucoup de sacrifices et de renoncements. Voilà les raisons qui ont fait que je ne sentais plus le titre, j’ai préféré y renoncer et me consacrer à Taxawu Sopi (un courant idéologique) dont je suis animateur, et ensuite aux élections locales.
Pensez-vous pouvoir faire grand chose dans le parti avec votre courant
Absolument. Je ne cherche pas à tirer la gloire sur moi, mais depuis 2001, j’ai réussi à occuper un certain espace, si minime soit-il, dans l’arène politique sénégalaise. Avec Wacco ak alternance, hier, avec Taxawu Sopi, aujourd’hui, nous avons eu un comportement qui, bon an mal an, a fait bouger les lignes. Notre légitimité, nous n’avons pas à la chercher en étant dans les structures du parti. Nous devons la chercher par rapport à notre propre valeur ajoutée, par rapport au débat politique sur le Pds, le système démocratique, en général. Malheureusement au Sénégal, on apprécie les gains politiques aux nominations, aux fonctions et aux prébendes. L’histoire retiendra, tant soit peu, que nous avons été pour quelque chose dans les débats politiques.
Connaissant votre secrétaire général national, êtes-vous surpris par son attitude ?
Je ne suis pas du tout surpris par cette situation, mais je suis un homme assez optimiste. Il ne faut jamais désespérer d’un homme, il est toujours possible que la personne se ressaisisse et se rende compte que la voie qu’elle a emprunté peut la mener à l’abattoir. Quand il (Wade) m’a appelé, il m’a dit une chose importante : «Je veux que vous soyez à mes côtés, parce que vous êtes un homme de vérité.» Quand on m’invite pour dire la vérité où que ce soit, je réponds présent pour la simple raison que, depuis 1974, le Pds a toujours été le parti de et pour Abdoulaye Wade. Il est arrivé, à la limite même, à se substituer, aussi bien au statut, au règlement intérieur, au programme fondamental pour faire du Pds un parti-homme. Devant une telle situation, il est très difficile de faire bouger les lignes. Abdoulaye Wade a le souci de laisser, quand même, à la postérité une formation politique qui puisse perpétuer son héritage et il veut éviter que le Pds ne connaisse le même sort que le Rda de feu Houphouët Boigny.
A un moment donné, ne vous êtes-vous pas senti piégé pour vous faire taire ?
Honnêtement, je sentais qu’il y a un piège. Je ne pense pas que Abdoulaye Wade cherche à me piéger, mais il y avait ce risque, en ce sens qu’il m’était difficile, en même temps, étant responsable du parti, membre du Comité directeur de débattre sur la place publique des problèmes internes du parti. Et vous constaterez, comme l’opinion de manière générale, que sur les questions du parti, depuis pratiquement six mois, je ne me suis pas prononcé publiquement. Je suis suffisamment armé et, par la grâce de Dieu, je sais déjouer des pièges. Ce que je dis peut gêner certains responsables du Pds qui, eux, sont arrivés au sommet du fait de la situation informelle du parti, de la gestion personnelle du secrétaire général national. Mais, les milliers de militants, qui se sont toujours sacrifiés pour faire du Pds ce qu’il est aujourd’hui, sont sur la même longueur d’onde que moi. Ils sont conscients que le parti traverse un moment difficile, qu’il ne joue pas pleinement son rôle dans la situation actuelle du pays. Ils veulent certainement qu’on change de trajectoire et qu’on offre un nouvel horizon, beaucoup plus reluisant. Ce qui m’intéresse, ce sont les militants du Pds et non pas les responsables plus préoccupés par la gestion et la conservation des prébendes qu’ils détiennent.
C’est la seconde fois que vous démissionnez de votre poste. La première fois, c’était en tant que chargé de mission à la Présidence. A la longue, cela ne risque-t-il pas de ternir votre image ?
Absolument. C’est la deuxième fois et la dernière. Désormais, je n’accepterai plus n’importe quelle proposition. Pour autant, que cela ne nuit pas à mon image, je ne démissionne pas parce qu’on ne m’a pas donné de l’argent, mais, parce que, sur certaines questions, je constate des désaccords avec ceux qui m’ont confié des fonctions. Le Sénégal se porterait mieux, si les hommes politiques apprenaient à démissionner s’ils sentent qu’ils ne servent plus à rien. Malheureusement, les gens, même s’ils ne servent plus à rien, préfèrent passer la journée dans leur bureau à lire des journaux. Les fonctions, on doit les accomplir ; il faut les réaliser. Si ce n’est pas le cas, mieux vaut partir et faire autre chose.
Quelle analyse faites-vous du retour de Idrissa Seck au Pds ?
Ce retour de Idrissa Seck au Pds est une farce grossière. C’est une véritable insulte à l’intelligence des Sénégalais. Je me pose encore des questions : comment Abdoulaye Wade et Idrissa Seck peuvent-ils se regarder les yeux dans les yeux, en dépit de tout ce qu’ils nous ont dit, tout ce qu’ils se sont dit ? Je me rappelle, après l’élection présidentielle de 2007, Abdoulaye Wade a dit à la télévision nationale que Idrissa Seck avait subtilisé une quarantaine de milliards qu’il avait gardé dans des banques étrangères. Je voudrais lui demander : quelle est l’origine de cet argent ? Idrissa l’a-t-il rapatrié ? Si c’est le cas, qu’est-ce que Abdoulaye Wade compte en faire ? Ce sont des questions que tous les Sénégalais doivent poser au président de la République et à Idrissa Seck. Ces deux hommes ont fini de décrédibiliser la politique. C’est devenu un jeu, alors que la politique est une affaire sérieuse. C’est à la politique que se construit un pays. Tout le combat que nous avons mené, tous les credo pour lesquels nous nous sommes battus sont aujourd’hui piétinés par Abdoulaye Wade et Idrissa Seck. C’est une insulte au peuple sénégalais, au premier rang duquel les militants du Pds qui les ont suivis. Ils pensaient que ces gens menaient un combat pour des causes justes. Or, ce qui les intéresse, c’est d’accéder au pouvoir et partager les prébendes.
Est-ce que ces retrouvailles ne posent pas, quelque part, un problème dans la mesure où la Justice n’a pas totalement blanchi Idrissa Seck concernant les Chantiers de Thiès ?
Mais ça n’étonne personne ! Comme je l’ai souvent dit, au Sénégal, nous assistons à un hyper absolutisme de Abdoulaye Wade. Les institutions parlementaires et judiciaires sont des vassales du président de la République. Pour lui, l’essentiel est que ces institutions lui donnent les moyens de mettre en œuvre ses actions. Vous pouvez vous attendre, ces prochains jours, à un projet de loi ou une proposition de loi qui amnistie totalement Idrissa Seck. Mais, il peut être blanchi du point de vue politique, juridique, mais moralement, lorsque les Sénégalais les regarderont (Wade et Idy), ils sauront que ces gens ont porté beaucoup de tort à ce pays.
Selon la presse, Idrissa Seck serait demandeur pour ces retrouvailles. Si cela est vrai, qu’est-ce qui expliquerait le retour de Idy au Pds à quelques semaines des prochaines joutes locales ?
Idrissa Seck a toujours voulu retourner au Pds. Il a l’obsession du Pds. Tout ce qu’il souhaite, c’est, avant de mourir, de porter le titre de secrétaire général national du Pds. Par rapport à cet objectif, Idrissa Seck est prêt à toutes les contorsions, à toutes les compromissions. Maintenant, qu’est-ce qui doit l’expliquer ? Il y a plusieurs facteurs. Quand on regarde aujourd’hui la configuration de l’espace politique sénégalais, il est évident que Idrissa Seck ne peut pas trouver d’allié qu’auprès de Abdoulaye Wade. Une bonne partie de l’espace politique est occupée par la coalition Bennoo Siggil Senegaal. J’ai l’impression que la démission de Macky Sall a brouillé le schéma de Idrissa Seck. Aujourd’hui, à la surprise de beaucoup d’observateurs, Macky Sall et son parti Apr/Yaakaar se sont bien comportés. Qu’on le veuille ou non, il y a une forte saignée du Pds vers Apr/Yaakaar. L’autre facteur explicatif, c’est que le personnel politique que Wade a choisi pour diriger le parti s’est montré incompétent, incapable d’arrêter cette hémorragie. Par contre, le discours du genre : «C’est à sa demande», ça franchement c’est encore une supercherie qu’on nous a envoyée pour nous faire croire que Wade n’est pas demandeur. En fait, ils ont mutuellement besoin de se retrouver. D’ailleurs, ce n’est pas des retrouvailles de la famille libérale, mais celles de familles de prédateurs. Ce qu’ils (Wade et Idy) se sont dit en matière d’argent, tant qu’ils ne me donneront pas des réponses claires et précises, je considère qu’ils ont trouvé un compromis par rapport à l’argent du Sénégal.
Après tout ce qui s’est passé, quant sera-t-il de l’intégration de Idrissa Seck au Pds ?
Le Pds, c’est Abdoulaye Wade. Sa volonté est celle des autres. Ça ne posera pas de problème, en ce qui concerne les responsables. Par contre, les militants qui sont encore sains, eux, doivent avoir beaucoup de chagrin. Le secrétaire général de leur parti est en train d’offrir à ce peuple, un spectacle honteux, de mauvais goût, qui constitue une dévaluation des valeurs pour lesquelles nous nous sommes battus à ses côtés pendant 26 ans pour l’amener au pouvoir.

Propos recueillis par El H. Daouda L. GBAYA

un professeur poignardé

Un professeur du lycée professionnel Pierre-et-Marie-Curie de Château-Gontier (Mayenne) a été grièvement blessé lundi après-midi à coups de couteau en plein cours par un de ses élèves qui a rapidement été interpellé, a-t-on appris de sources judiciaires. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Le lycée professionnel Pierre et Marie Curie de Château-Gontier, le 12 janvier 2009 L'agression s'est produite à 15h45 dans des circonstances encore inconnues, alors que le professeur d'électrotechnique, âgé de 30 ans se trouvait à son bureau devant un ordinateur et que sa classe travaillait en petit groupe, a raconté à la presse le proviseur de l'établissement Michel Peneau.

lundi, 12 janvier 2009

Israel 2009 une machine à TUER . LE Carnage continue

dimanche, 11 janvier 2009

FREDERICK KANOUTE sanctionné de 3000 Euros par l'Espagne pour avoir soutenu la palestine

STARAFRIC.COM - Le Comité de Compétition de la Fédération espagnole de Football a imposé une sanction de 3000 euros au joueur de Séville
kanoute.jpg
Frederick Kanouté, qui a exhibé un sous vetement avec l’inscription PALESTINE durant la rencontre en coupe du roi à Seville. Kanouté a annocé aux journalistes qu’il fera appel de cette décision pour n’avoir pas considéré Palestine comme un message mais une localité ou comme Espagne ou Mali.

13:36 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : palestine |  del.icio.us |  Facebook | | |

samedi, 10 janvier 2009

Emeutes à Oakland après le meurtre d’un jeune noir

Oscar Grant, âgé de 22 ans, était père d’une fillette de quatre ans.

Une bavure policière a provoqué de violentes émeutes à Oakland, en Californie, mercredi 7 janvier, au cours de laquelle plus de 100 personnes ont été arrêtées. Oscar Grant, un jeune afro-américain, avait été tué d’une balle dans le dos, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, lors d’une banale intervention de la police sur un quai de métro.
De violentes émeutes ont éclaté mercredi 7 janvier aux Etats-Unis, dans la ville d’Oakland, suite au meurtre dans la nuit de la Saint-Sylvestre d’un jeune afro-américain par un policier. La nouvelle du drame s’est propagée comme une traînée de poudre, après la diffusion sur Youtube de vidéos montrant la scène où le jeune homme est abattu sur le quai d’une rame de métro.

La scène se déroule à la station de métro Fruivale, le premier janvier 2009 vers 2h du matin, sous l’œil perplexe de dizaines de témoins. Des agents de la BART (la police des transports de la région), appelés à intervenir après une bagarre, font sortir plusieurs hommes sur le quai, parmi eux Oscar Grant. La rame est alors immobilisée, permettant à plusieurs passagers de filmer l’arrestation à l’aide de leur téléphone portable.

Mort en direct

Les vidéos montrent trois hommes alignés sur le quai, les mains en l’air. Oscar Grant, entouré de trois policiers, se retrouve subitement plaqué au sol, face contre terre. Quelques secondes de flottement, puis un des policiers dégaine son arme et tire dans le dos de Grant, pourtant toujours plaqué au sol et apparemment désarmé. La balle passe à travers le dos, perfore les poumons puis va ricocher sur le sol, indique l’avocat de la victime à la chaîne de télévision locale KTVU. Oscar Grant, 22 ans, succombera à ses blessures quelques heures plus tard.
GrantOscar-992ca.jpg
Oakland Burning

Pour dénoncer la bavure policière, une manifestation a été organisée à la mémoire du jeune homme dans la journée de mercredi. Une partie des manifestants s’est ainsi rendue à la station de métro Fruivale, l’endroit où Oscar Grant a été tué, tandis que d’autres se sont allongés sur le sol, les mains dans le dos, évoquant la position dans laquelle se trouvait la victime au moment du drame.

La manifestation devait bien entendu être pacifique mais les choses ont dégénéré lorsque de jeunes personnes se sont mises à insulter les policiers, puis à leur lancer des projectiles, à mettre le feu aux poubelles et à briser des vitrines de magasins.

Les affrontements se sont poursuivis une bonne partie de la nuit, et se sont soldés par l’arrestation de 105 personnes, rapporte encore KTVU. Dans leur histoire récente, les Etat-Unis ont connu bon nombre d’émeutes ayant pour cause des bavures policières ou des crimes racistes. Celles, particulièrement violentes d’avril 1992 à Los Angeles, avaient fait, en six jours, une quarantaine de morts, conduit à 4000 arrestations et coûté presque un milliard de dollars en dégâts matériels. Ces violences avaient éclaté après qu’un jury composé essentiellement de Blancs eut acquitté quatre officiers de police accusés d’avoir passé à tabac un conducteur noir, Rodney King

Droits civiques bafoués

En ce qui concerne le meurtre d’Oscar Grant, une hypothèse selon laquelle le policier se serait trompé en voulant sortir son Tazer, a été évoquée par des experts de la police. Idée qui laisse sceptique l’avocat de la famille de la victime, John Burris, qui a qualifié de « honteux » le tir du policier, d’origine latino-américaine, et indiqué que la famille avait porté plainte pour violations des droits civiques et usage excessif de la force ayant entrainé la mort. La famille a par ailleurs réclamé réclamant 25 millions de dollars de dommages et intérêts. L’agent de police auteur du coup de feu, et qui fait l’objet d’un enquête, avait de son côté été suspendu, avant de démissionner le mercredi 7 janvier. Employé dans un supermarché, était père d’une petite fille de quatre ans.


RDC : Laurent Nkunda est-il toujours le chef du CNDP ?

Laurent Nkunda est confronté à une guerre de chefs au sein du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP). Le mouvement rebelle semble s’orienter vers une scission alors même qu’il tente de trouver un accord avec le gouvernement congolais sur le conflit qui les oppose dans le Nord Kivu. Le général Bosco Ntaganda, principal commandant militaire du CNDP conteste désormais son autorité sous prétexte que le chef rebelle empêche la paix en République démocratique du Congo. Surnommé « Terminator », il a, une nouvelle fois, affirmé ce jeudi qu’il avait déposé Laurent Nkunda. arton16052.jpg

Stewart Andrew Scott est l’auteur d’une biographie du chef rebelle, Laurent Nkunda et la rébellion du Kivu : au coeur de la guerre congolaise parue en décembre aux éditions Karthala. Chercheur en science politique, M. Scott a rencontré à plusieurs reprise le chef rebelle. Il a eu la possibilité de passer plusieurs mois sur les lignes de front du Nord-Kivu. Il travaille depuis une dizaine d’années le Congo depuis des années et son activité lui a permis d’enquêter dans les territoires des différents belligérants et d’être en contact étroit avec les populations. Il raconte sa rencontre avec Laurent Nkunda et revient sur la crise interne du CNPD.
Afrik.com : Laurent Nkunda vous a reçu récemment dans son fief de Jomba. Avez-vous perçu, lors de cette rencontre, des signes d’une tension au sein du groupe ?
Stewart Andrew Scott : J’ai rencontré Laurent Nkunda samedi dernier, dans son fief et à ce moment il n’y avait apparemment aucune tension. L’atmosphère était plutôt détendue. Je pense que les déclarations du général Bosco Ntaganda ont été une surprise pour tous.

Afrik.com : On semble aller vers une scission au sein du groupe, comment expliquez-vous cela ?
Stewart Andrew Scott : Je crois qu’il y a une volonté du général Bosco Ntaganda de s’émanciper. Ce n’est pas la première fois que cela se produit. L’année dernière, il y a déjà eu deux rumeurs faisant état d’une scission au sein du CNDP. La première, début 2008, annonçait la formation de deux nouveaux mouvements rebelles dissidents du CNDP dont l’un serait dirigé par Ntaganda et l’autre par Matienga. La deuxième date de fin septembre début décembre, et faisait état de la mort de Nkunda. Mais là, ce n’est plus une rumeur, c’est la première crise majeure que connait le mouvement. Ntaganda affiche clairement ses intentions. On s’oriente clairement vers une scission mais la situation est encore confuse pour le moment. On ne sait pas qui est avec qui. Il est tout à fait évident que les autres belligérants du conflit dans le Nord Kivu pourraient profiter de ce clash au sein du CNDP.

Afrik.com : Avez-vous le sentiment que Laurent Nkunda tient toujours les commandes sur CNDP ?
Stewart Andrew Scott : Personne n’a la situation en main. La situation est encore confuse. Laurent Nkunda a tenté de jouer la carte d’apaisement mais cela n’a pas marché. Comme je le disais tantôt, on ne sait pas, pour l’heure, qui est avec qui. C’est sûr qu’il va se passer des choses dans les jours à venir, il y a réellement un problème. Mais je crois que le mouvement politique est encore en grande majorité acquis à Laurent Nkunda.

Afrik.com : Est-ce que Laurent Nkunda a la capacité de faire arrêter le général Bosco Ntaganda ?
Stewart Andrew Scott : On verra. Tout déprendra de l’évolution de la situation. La question inverse peut bien être aussi posée : est ce que Ntaganda peut arrêter Nkunda ? C’est peu probable, mais on verra.

Afrik.com : Le général Ntaganda affirme que Nkunda empêche la paix en RDC. Partagez-vous ce point de vue ?
Stewart Andrew Scott : A partir du moment où il mène un conflit armé, Laurent Nkunda empêche la paix. Mais le général Bosco Ntaganda invoque aussi d’autres raisons parmi lesquelles des présumés détournements de fonds de Laurent Nkunda. Il sait que c’est un sujet sensible au sein du groupe. Son discours est une stratégie de communication qui a pour objectif de décrédibiliser Laurent Nkunda et de rallier le plus grand nombre possible de gens à sa cause.

Afrik.com : Pensez-vous qu’il y a une volonté de Laurent Nkunda d’aller vers une paix durable ?
Stewart Andrew Scott : Je pense que dans les deux camps il y une rupture de confiance. La convention qui a été conclue et qui prévoit la chasse aux FDLR ne sera certainement pas respectée. Cela était déjà contenu dans le programme amani, mais personne ne l’a jamais respecté. Parce que le gouvernement s’appuie sur le FDLR qui est une armée bien organisée pour combattre le CNDP. Et de l’autre côté, les revendications du CNDP ne pourront pas être satisfaites.

Afrik.com : Les médiateurs du conflit reprochent justement au CNDP sa position ambigüe dans les négociations. Ses revendications qui portaient sur le conflit dans le Nord Kivu, ont été portées au plan national. On a finalement l’impression que le CNDP ne veut pas aboutir à un accord de paix…
Stewart Andrew Scott : Sans porter un jugement de valeur, cela ne me surprend pas que le CNDP porte les négociations à un niveau national. Sur le terrain, cela est évident depuis un an bientôt que le discours de la rébellion a changé. Depuis début 2008, le mouvement se veut national. Sur le site internet du CNDP, les revendications portaient déjà sur la gestion du pays et pas seulement sur les problèmes dans le Nord Kivu. C’est à tort que les médias parlent encore de mouvement tutsi.

Afrik.com : Dans le livre que vous venez de publier, vous décrivez Laurent Nkunda comme un chef de guerre atypique. Pourquoi ?
Stewart Andrew Scott : Déjà au contact, c’est quelqu’un d’atypique. C’est un chef de guerre cultivé qui n’est pas, contrairement à ce qu’on peut imaginer, dans la démarche de prédation. Il a une palette impressionnante de connaissances, il parle plusieurs langues (Kinyarwanda, le swahili, le français, l’anglais….). C’est quelqu’un qui est à l’écoute, mais qui n’est pas influençable. Il cherche à détecter des gens qui peuvent lui apporter quelque chose. Il s’est ainsi entouré d’ingénieurs, de médecins, de psychologues… qui ne sont pas forcément de son ethnie. J’ai connu des chefs de guerre au Liberia, Laurent Nkunda tranche avec eux.

Afrik.com : Qu’est ce qui vous a poussé à l’écriture de ce livre ?
Stewart Andrew Scott :Quand on voit ce qui se passe aujourd’hui en RDC, on se dit que c’est un énorme gâchis vu toutes les ressources dont dispose ce pays. On a envie de comprendre les raisons du conflit qui dure de plusieurs années et qui a fait des millions de morts. A un moment donné, mes lectures sur le sujet ne suffisaient plus. J’ai commencé à les critiquer. Je suis allé sur le terrain, j’ai rencontré des gens, j’ai fait mes propres enquêtes. Cela a débouché sur un livre. Et j’ai décidé de mettre un personnage au centre de l’histoire, et de raconter l’histoire de ce pays et du conflit à travers lui. Laurent Nkunda m’a paru le plus intéressant.

Afrik.com : comment avez-vous rencontré Laurent Nkunda ?
Stewart Andrew Scott : J’ai rencontré les gens de son mouvement, je leur ai parlé de mon projet, ils l’ont rapporté. Il m’a reçu un jour dans son maquis, je lui ai expliqué ce que je voulais faire et l’indépendance que je voulais garder. Il m’a juste demandé de respecter l’anonymat de ceux qui le souhaiteraient. Pour le reste, il m’a donné carte blanche.


18:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rdc |  del.icio.us |  Facebook | | |

Gaza : les Arabes doivent « se battre » aux côtés des Palestiniens

Mouammar Kadhafi lance un appel aux pays arabes
arton16050.jpg
Le chef de l’Etat libyen Mouammar Kadhafi a jeté un pavé dans la mare en avançant l’éventualité pour les pays arabes de s’engager, avec les Palestiniens, contre Israël. C’est la première fois depuis le début de l’offensive israélienne sur Gaza qu’un pays arabe évoque cette possibilité. La solution diplomatique a été jusque-là privilégiée en dépit de l’echec des tentatives de la communauté internationale pour obtenir la paix. Elle devient urgente pour les Palestiniens de Gaza où sévit une grave crise humanitaire alors que des atteintes aux droits de l’homme sont dénoncées.

Les pays arabes ont semblé jusqu’ici préférer une issue diplomatique au conflit entre Palestiniens et Israéliens, considéré aujourd’hui comme un massacre des premiers par les seconds dans la Bande de Gaza. La Libye de Mouammar Kadhafi, elle, propose une option plus radicale : la lutte armée. Une première dans le monde arabe depuis le début de la riposte israélienne, le 27 décembre, aux tirs de roquettes du Jihad islamique et du Hamas de la Bande de Gaza. « J’appelle les arabes à ouvrir les portes pour que les volontaires se battent avec les Palestiniens », a affirmé dans la nuit de jeudi à vendredi le dirigeant libyen.

La lutte ou le dialogue ?

La résolution 1860 adoptée jeudi par le Conseil des Nations unies constituait pourtant un motif de satisfaction pour les Etats arabes qui étaient massivement représentés au siège des Nations unies. A l’exception des Etats-Unis qui se sont abstenus lors du vote, le Conseil a appelé à « un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza ». Même si les pays arabes auraient souhaité qu’elle stipule un retrait « immédiat », ils considèrent que c’est un premier pas. Selon le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riad Malki, « Israël doit maintenant mettre un terme à son agression contre le peuple palestinien, et pleinement retirer ses troupes de la bande de Gaza ». De leur côté, la France par la voix de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, tout comme les Etats-Unis qui ont justifié leur abstention par le fait qu’ils attendaient les suites de la proposition de paix franco-égyptienne, regrette que ces derniers n’aient pas accordé « plus de temps » au « seul chemin viable de sortie de crise ».

Pour l’heure, les combats se poursuivent sur le terrain alors que la crise humanitaire s’aggrave dans la Bande de Gaza, notamment depuis la suspension jeudi des activités de la l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Pendant la trêve quotidienne de 3h accordée par Israël pour l’acheminement de l’aide humanitaire, des tirs israéliens ont touché ses convois humanitaires faisant deux morts. « Cette situation qui met l’ONU dans l’incapacité de fournir une assistance dans cette crise humanitaire qui empire est inacceptable », a déclaré Michèle Montas, la porte-parole du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon qui a comdamné ces attaques.

De nombreuses atteintes aux droits de l’Homme

La situation humanitaire empire dans la Bande de Gaza où les Nations unies soupçonnent des crimes de guerre. Navi Pillay, le Haut commissaire des Nations-Unies pour les droits de l’Homme, a réclamé ce vendredi, à Genève, que des enquêtes « crédibles et indépendantes » soient effectuées. « Les violations du droit humanitaire international pourraient constituer des crimes de guerre pour lesquels la responsabilité pénale individuelle pourrait être invoquée ». Navi Pillay souhaite aussi la présence d’observateurs des droits d’Homme en Israël et en Cisjordanie. Toujours ce vendredi, l’Office de l’Onu pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que trente Palestiniens, sur une centaine, avaient été tués cette semaine dans le bombardement d’une maison où les forces israéliennes les avaient rassemblées. « Selon plusieurs témoignages, le 4 janvier, des soldats ont évacué environ 110 Palestiniens vers une seule maison à Zeitoun (dont la moitié était des enfants) en leur ordonnant de rester à l’intérieur », a indiqué un communiqué de l’Ocha. « Vingt-quatre heures plus tard, les forces israéliennes ont bombardé à plusieurs reprises cette maison ».

L’incident fait écho à la sortie, mercredi, du cardinal Renato Martino, ministre de la Justice et de la Paix du Vatican. Ce dernier avait affirmé que les conditions de vie dans la bande de Gaza « ressemblaient de plus en plus à (celles) d’un camp de concentration ». Ce à quoi, Mordechai Lewy, l’ambassadeur d’Israël avait rétorqué :« Gaza un "lager" ? Cela signifie qu’il n’a jamais vu (de camp de concentration) dans sa vie ».

Les offensives israéliennes sur Gaza, qui en sont à leur 14e jour ce vendredi, ont fait environ 800 morts, pour la plupart des civils. Les Gazaouis manquent à l’heure actuelle de tout, surtout de denrées alimentaires et de médicaments. Une situation qui indigne une communauté internationale incapable d’obtenir le silence des armes.

18:15 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : israel |  del.icio.us |  Facebook | | |

A Gaza, l'armée israélienne promet une 'escalade des opérations'

L'armée israélienne poursuit ses attaques dans la bande de Gaza, où son aviation a pris pour cible une quarantaine d'objectifs du Hamas aux premières heures de samedi 10 décembre. L'opération 'Plomb durci' est entrée dans sa troisième semaine, en dépit des appels internationaux au cessez-le-feu. De son côté, l'armée israélienne a prévenu les habitants de Gaza que ses opérations militaires pourraient encore se renforcer.

Les médecins palestiniens avancent un bilan avoisinant les 815 morts, dont 235 enfants. Côté israélien, dix soldats ont été tués, ainsi que trois civils victimes de tirs de roquettes. L'armée israélienne indique que 15 militants du Hamas ont péri dans la quarantaine de frappes aériennes aux premières heures de samedi, qui ont visé des bases de tir de roquettes, des tunnels servant à l'acheminement d'armes et des caches d'armes. L'attaque la plus meurtrière a eu lieu dans le nord de la bande de Gaza, à Jabaliya, où huit membres d'une même famille, dont un enfant de 12 ans, ont péri sous les bombes, selon des sources médicales palestiniennes.

Vendredi, les islamistes du Hamas avaient tiré au moins 30 roquettes en direction du territoire israélien. Samedi, on signalait le tir de plusieurs projectiles, dont l'un a fait deux blessés dans la ville israélienne d'Ashkelon. Par ailleurs, au moins deux obus israéliens se sont abattus dans le nord du territoire, immédiatement après le début de la trêve quotidienne de trois heures, rapportent des habitants citées par l'agence Reuters.

AU CAIRE, DIFFICILES NÉGOCIATIONS

Bien que la résolution de l'ONU soit restée lettre morte, la diplomatie poursuivait ses efforts pour mettre fin à la guerre. Le premier ministre israélien, Ehoud Olmert, a jugé, vendredi, 'impossible de mettre en oeuvre' la résolution adoptée jeudi soir par le Conseil de sécurité, qui appelle à un cessez-le-feu 'immédiat et durable'. Au Caire, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, s'est entretenu avec son homologue égyptien Hosni Moubarak pour tenter de raviver l'offre égyptienne de cessez-le-feu.


Neuf Palestiniens d'une même famille tués: Israël dément toute implication

L'armée israélienne a assuré samedi, sur la base des éléments d'une enquête préliminaire, que ses forces n'étaient pas impliquées dans les tirs d'obus qui ont tué neuf membres d'une même famille palestinienne à Jebaliya, dans le nord de la Bande de Gaza. Lire la suite l'article
Tsahal a indiqué que l'enquête diligentée sur cet incident dramatique se poursuivait.

Selon des personnels médicaux palestiniens, les neuf victimes, parmi lesquelles figuraient deux enfants et deux femmes, étaient assises dans le jardin de leur habitation de Jebaliya quand des obus de chars se sont abattus sur elles.
Les appels à l'arrêt de l'offensive israélienne se multiplient dans le monde en raison du nombre croissant des victimes civiles. Israël accuse le Hamas de lancer ses roquettes depuis des zones d'habitations et d'utiliser des civils comme boucliers humains. AP

vendredi, 09 janvier 2009

L'acteur Samy Naceri en Prison

L'acteur Samy Naceri, 47 ans, le héros de Taxi, a été arrêté aujourd'hui en fin de soirée et est actuellement en garde à vue dans le cadre d'une agression avec un couteau.
samyn.jpg
D'après nos informations, il aurait agressé un jeune homme avenue Kleber en fin d'après-midi. Il lui aurait porté un coup de couteau à la gorge, avant de s'enfuir. Le jeune homme a été transporté à l'hôpital où il a été admis aux urgences puis en réanimation. Il y a subi une intervention chirurgicale nécessitant de nombreux points de suture. Ses jours ne sont pas en danger. Le comédien ayant été reconnu par des témoins, il a été arrêté aux environs de 20H. Sorti de prison en juin 2008, l'acteur avait beaucoup de mal à remonter la pente. Il avait accidentellement renversé une policière le 14 octobre dernier, en quittant un parking, au volant d'un 4X4 qu'il conduisait sans permis. Il avait été condamné à six mois de prison ferme aménageables, le 5 novembre 2008.
Le 14 décembre, il s'était rendu au Festival du film de Dubaï avec Rachid Bouchareb

09:07 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 07 janvier 2009

Bruxelles;Ils quittent le chômage pour le CPAS

Le chômage en baisse à Bruxelles

large_727229.jpg

La météo freine le trafic ferroviaire

Les conditions météorologiques hivernales provoquent des retards de trains dans l'ensemble du pays, a-t-on appris mercredi matin auprès du gestionnaire du réseau ferroviaire belge Infrabel. Les lignes passant par Louvain et la ligne Charleroi-Bruxelles-Anvers/Essen sont tout particulièrement touchées.
train.jpg
Le problème de caténaire survenu mardi après-midi à la gare de Louvain a provoqué d'importants retards durant toute l'après-midi et la soirée sur les lignes ferroviaires passant par Louvain. Les ouvriers ont travaillé toute la nuit afin de réparer la caténaire, mais ces travaux ont été rendus difficiles par les températures glaciales, indique Frédéric Petit, un porte-parole d'Infrabel. "Mais pour l'instant sept des douze voies sont libres. C'est pourquoi on enregistre encore de et vers Louvain des retards de minimum un quart d'heure".

La ligne Charleroi-Bruxelles-Anvers/Essen connaît également de nombreux retards de train, avec plusieurs trains supprimés. "Ces retards sont indéterminés mais on enregistre notamment 40 minutes de retards entre Chatelet et Schaerbeek", a indiqué M. Alexis, un autre porte-parole d'Infrabel.

Les conditions hivernales devraient provoquer des retards sur d'autres lignes du pays en raison de problèmes techniques, notamment des problèmes de traction obligeant dès lors la suppression de plusieurs trains, explique M. Petit. "Les voyageurs des trains touchés par ces problèmes doivent alors descendre et monter dans d'autres trains".

Frédéric Petit espère que les problèmes à Louvain seront résolus pour l'heure de pointe de la soirée. "Nous ne pouvons pas non plus remettre en service toutes les voies car nous risquons alors que plus rien ne fonctionne à nouveau". (belga)

12:46 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : belgique |  del.icio.us |  Facebook | | |

Des policiers revendaient des armes récoltées

Plusieurs agents de police qui étaient responsables de la collecte des armes à feu sont soupçonnés d'avoir gardé les armes les plus coûteuses et de les avoir vendues. Des enquêtes judiciaires sont en cours à l'encontre des policiers dans différents parquets de l'ensemble du pays, a confirmé le Comité P, chargé du contrôle des services de police, au quotidien Het Laatste Nieuws.
police.jpg
Lorsque la nouvelle loi sur les armes est entrée en application en juin 2006, les dix provinces ont organisé de grandes actions de collecte des armes interdites et illégales. Mais au lieu d'enregistrer les armes remises sur une liste des armes à feu à détruire, certains inspecteurs ont gardé les plus beaux exemplaires.

Ils ont ensuite vendu ces armes à des commerçants d'armes, des collectionneurs ou même dans le circuit illégal. Les exemplaires qui avaient le plus de succès étaient les armes de chasse faites main par la FN, qui pouvaient monter jusqu'à 12.500 euros pièce. (belga)

12:42 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : police |  del.icio.us |  Facebook | | |

Le motard français Pascal Terry meurt dans le Rally argentin

Le motard français Pascal Terry, 49 ans, participant au rallye-raid Dakar-2009, a été retrouvé mort dans la nuit de mardi à mercredi, a-t-on appris mercredi auprès de l'organisation. Pascal Terry était recherché par l'organisation depuis dimanche et la 2e étape entre Santa Rosa et Puerto Madryn (Argentine).
DAKAR.jpg
Selon les organisateurs, "Le pilote se trouvait dans un endroit très
difficile d'accès au milieu d'une végétation très dense à une quinzaine de mètres de sa moto. Il avait retiré son casque, et s'était abrité à
l'ombre, disposant de nourriture et d'eau retrouvées près de lui."

La police et la justice de la province de Las Pampas vont procéder aux investigations légales afin de déterminer les causes du décès, ont indiqué les organisateurs dans le communiqué transmis. Il s'agit du premier accident mortel de cette 30e édition du Dakar

12:36 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dakar |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 06 janvier 2009

Un vrai espoir pour les aveugles

Un article sur le site Physorg.com fait le point sur létat davancement du Artificial Retina Project, piloté par le Department of Energy (DOE), l'équivalent du CEA aux Etats-Unis.

Cest le programme le plus avancé en matière dil bionique, dont j'ai déjà parlé. On trouvera ici une courte vidéo présentant la chose.

Le papier rappelle que leur premier prototype de rétine artificielle, Argus One, a été testé à partir de 2002 sur six volontaires. Dont Terry Byland.

Elle comportait seulement 16 pixels, mais a néanmoins permis de tester les grandes lignes du concept tout en apportant un petit peu de lumière à des personnes plongées dans le noir, du fait dune dégénérescence rétinienne. Elles ont pu à nouveau repérer portes et fenêtres, éviter des obstacles majeurs, et même lire des caractères de 30 cm de haut.

Le troisième prototype devrait produire une image de plus de 200 pixels

Le second prototype, Argus II, comporte 60 pixels, mais est plus compact. Il a été testé depuis 2007 sur 17 volontaires, dont au moins un en France à ma connaissance, implanté au début 2008 par le Pr José-Alain Sahel, directeur scientifique de lInstitut de la Vision (Hôpital des Quinze-Vingt, Paris), entre autres. Les progrès obtenus seraient très encourageants. Les patients pourraient suivre un trait sur le sol, voir une porte à six mètres de distance.

Quelques détails sont donnés sur le troisième prototype, qui est bien avancé et dont les premiers essais cliniques sont prévus pour 2011. Encore plus discret, il offre une définition de "plus de 200 pixels". Et lon annonce déjà un objectif à plus long terme de 1 000 pixels.

On le voit, la high-tech nest pas loin de pouvoir rendre un peu de vue à certains aveugles. Dautant que lon explore actuellement une demi-douzaine dapproches différentes pour obtenir ce résultat. Outre lil bionique, on travaille sur des hypothèses dites cellulaires (injection de cellules souches), génétiques (injection dun gène corrigeant la déficience à lorigine de la cécité), protéiniques

50 millions d'aveugles dans le monde, victimes d'une banale cataracte

Un chercheur suisse a même présenté il y a peu une solution tout à fait surprenante. Botond Roska, du Friedrich Miescher Institute for Biomedical Research de Bâle, a introduit dans la rétine dune souris aveugle, à laide dun virus, une protéine (dite "channelrhodopsin") qui a transformé en photorécepteurs des neurones dits "bipolaires", dont le rôle habituel est tout autre, puisquils jouent plutôt les intermédiaires. Ce bricolage a permis à la souris de revoir un chouïa. Une raison de plus dêtre optimiste.

Je prends des paris, Jésus peut aller se rhabiller, la science est en passe de rendre la vue aux aveugles. Enfin, à ceux qui auront les moyens, ou une bonne sécu. Car il y a déjà 50 millions dêtre humains aveugles dans le monde, victimes dune banale cataracte (opacification du cristallin), qui pourraient recouvrer la vue sils pouvaient soffrir une opération à deux balles, banale par chez nous.