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jeudi, 22 janvier 2009

Mouscron : une usine chimique en flammes

Le plan d’urgence a été déclenché jeudi à Mouscron suite à une explosion suivie d’un incendie dans l’usine chimique Lanolines Stella. Deux ouvriers de l’entreprise ont été grièvement brûlés et hospitalisés. Craignant d’autres explosions, les autorités ont établi un très large périmètre de sécurité. Ce matin à 10h40, le bourgmestre de Mouscron, Alfred Gadenne (CDH) a décidé d’enclencher la phase 1 du plan communal d’urgence et en a avisé le Gouverneur de la province de Hainaut, Claude Durieux. Ceci dans le but de prendre les précautions nécessaires suite à l’explosion qui s’est produite au sein de l’entreprise « Lanolines Stella », rue des Garennes, 6 spécialisée dans la production d’huiles et de graisses brutes d’origine animale. De plus amples précisions seront données dans le courant de la journée mais les témoins aperçoivent d’importants dégagements de fumées noires en provenance du zoning industriel qui a été bouclé par la police.

D’importants moyens en hommes et en matériel ont été dépêchés sur les lieux. Les pompiers de Mouscron ont fait appel à leurs collègues de Tournai, Courtrai et Tourcoing en France pour maîtriser l’incendie.

Gravement brûlées, deux personnes occupées au sein de l’entreprise ont été admises à la clinique du Refuge à Mouscron, indique l’agence Belga.

Lanolines Stella occupe une quinzaine de personnes. Les autorités craignant d’autres explosions, un très large périmètre de sécurité a été mis en place par la police de Mouscron. Badauds et journalistes sont tenus à l’écart. Suite à cet incendie, une importante colonne de fumée surplombe la cité des Hurlus.

Barack dit Halte à Guantanamo

Barack Obama a tenu parole. Sa première décision suspend les procès en cours. Le Pentagone promet aussi de revoir les conditions de détention à Guantanamo. L’Europe s’interroge : doit-elle accueillir les détenus persona non grata chez eux ? pict_161063.jpg
La procédure judiciaire qui devait juger sur la base militaire de Guantanamo cinq hommes accusés dans les attentats du 11 septembre 2001 a été suspendue mercredi en pleine audience.

Tel est le premier résultat, très concret, de l’arrivée au pouvoir du nouveau président américain. Barack Obama a tenu parole. Il a dès le soir de son investiture demandé la suspension pendant 120 jours de toutes les procédures exceptionnelles en cours à Guantanamo.

Obama veut fermer

La décision n’entraîne par la fermeture de la prison maudite de l’administration Bush, fondée en janvier 2002 pour juger les "combattants ennemis" de la guerre contre le terrorisme, mais stoppe les procès dans l’attente d’une révision des procédures par la nouvelle administration démocrate.

"La confusion et l’incertitude que nous avons vues de façon répétée à Guantanamo symbolisent la nature de ces cours militaires", a réagi Joanne Mariner, observatrice de Human Rights Watch à Guantanamo. "Cela aurait été une terrible erreur de juger un cas aussi important que le 11 septembre dans un système aussi rudimentaire et approximatif".

Dans le même temps, le Pentagone annonce qu’il va revoir les conditions de détention des 245 prisonniers qui subsistent à Guantanamo, répartis en plusieurs camps.

Barack Obama avait promis le 16 novembre 2008 de fermer Guantanamo, mais ses services seront confrontés à plusieurs questions qui agitaient déjà la précédente administration.

La première question est de savoir par quoi remplacer les commissions militaires de Guantanamo. Les défenseurs des droits de l’Homme et les avocats militaires proposent de transférer les suspects devant des juridictions régulières aux Etats-Unis, par exemple des cours fédérales. Mais d’autres, y compris au sein de l’équipe d’Obama, prônent le maintien des commissions militaires pour autant que les droits des prévenus soient améliorés et que l’on retire des procès les pièces obtenues par des interrogatoires musclés.

L’Europe est sollicitée

La deuxième question concerne directement les alliés des Etats-Unis : que faire des détenus qui ne seront pas poursuivis mais qui ne peuvent pas rentrer dans leur pays d’origine sous risque d’y être torturés ?

Des dizaines de détenus ont déjà été renvoyés dans leur pays sans procès. C’est le cas de deux Belges qui furent libérés, sous conditions, dès leur arrivée sur le territoire belge en 2005 et qui n’ont jamais été inculpés. Mais des dizaines restent en attente d’une extradition.

Les ministres des Affaires étrangères de l’UE parleront de ce dossier lundi à Bruxelles, lors d’un déjeuner de travail. La Belgique, comme l’Allemagne, cherche une position européenne. Elle n’a pas reçu de demande explicite des Etats-Unis d’accueillir des détenus de Guantanamo, mais s’attend à une telle requête, relève l’un des porte-parole des Affaires étrangères, Bart Ouvry.

La Suède, le Danemark et les Pays-Bas refusent catégoriquement. D’autres pays sont prêts à étudier cette possibilité, avec un certain enthousiasme au Portugal, "au cas par cas" promet la France. La Suisse, terre du fondateur de la Croix-Rouge internationale et déjà sollicitée par Washington, a indiqué mercredi qu’elle est prête "à étudier si - et dans quelle mesure - elle peut prendre en charge des réfugiés qui seraient libérés de Guantanamo". Ce qui suppose que les détenus soient innocentés par la justice américaine avant d’être accueillis en Europe.


KBC: le gouvernement flamand injecte 2 milliards d'euros

Le bancassureur KBC a conclu jeudi un accord avec le gouvernement flamand sur une injection non dilutive de capital de base pour un montant de 2 milliards d'euros, indique le bancassureur dans un communiqué de presse.
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L'opération est soumise cependant à la qualification de ce montant comme capital de base par la CBFA, l'organe régulateur du secteur, précise KBC. Cette injection de capital permettra à KBC de préserver pour le pôle banque un ratio Tier 1 de 10,5% environ (dont 8% core Tier 1).

Les conditions de cette transaction sont similaires à celles de l'émission de capital de base conclue avec l'État belge en décembre 2008. De plus, un autre accord a été conclu sur la possibilité de mise à disposition d'un montant de capital de base supplémentaire de 1,5 milliard d'euros. Au besoin, KBC pourra faire appel à cette facilité pour maintenir son capital à un niveau adéquat dans le futur.

Simultanément, KBC a décidé de mettre à zéro tous les investissements en CDO (mezzanine) sans statut super-senior (les mieux protégés). La réduction de valeur sur le portefeuille de crédits structurés a subi une réduction de valeur de 1,9 milliard d'euros au quatrième trimestre portant le total des réductions de valeurs pour 2008 à 4 milliards d'euros.

D'autres mesures ont été prises également en vue de recentrer davantage les activités sur les marchés domestiques, de comprimer les coûts et de réduire le risque marché indique KBC. En conséquence, la perte nette enregistrée au quatrième trimestre suite à cette opération portera le résultat de KBC pour l'ensemble de l'exercice à 2,5 milliards d'euros.

mercredi, 21 janvier 2009

LES USA TROP EN AVANCE SUR LES AUTRES

En robes du soir époustouflantes et smokings, les milliers d'Américains qui se pressaient mardi au bal d'Hawaï et de l'Illinois, les Etats du président Obama, ont attendu sagement pendant des heures. Mais quand leur héros est arrivé, la foule a hurlé son enthousiasme

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"Aloha" ("bienvenue", dans la langue traditionnelle hawaïenne), a lancé Barack Obama à ses admirateurs, venus de tous les coins des Etats-Unis mais aussi, bien sûr, de cet Etat américain du Pacifique où est né voici 47 ans le 44e président des Etats-Unis.

"Oui, nous le pouvons et oui nous l'avons fait!", a-t-il poursuivi déclenchant un délire de cris et d'applaudissements de la foule qui brandissait appareils photos et téléphones portables pour immortaliser l'instant.

Noeud papillon blanc et smoking noir pour lui, longue robe de guipure ivoire du créateur new-yorkais Jason Wu, laissant une épaule dénudée, pour elle, le couple présidentiel, souriant et détendu, a entamé quelques pas de danse, tendrement enlacé. Et même esquissé une figure de rock, sous les hourras des spectateurs.

Barack et Michelle Obama avaient ouvert un peu plus tôt leur long périple de bal en bal, au "bal de quartier", une réception à tarif réduit pour les habitants de la capitale qui n'avaient pas les moyens de se rendre aux fêtes plus sélects.

Et puis, dans un splendide tourbillon, le couple a quitté la scène, laissant place à la musique et, éventuellement, aux autres danseurs.

Jusqu'à leur arrivée, personne n'avait dansé. Les invités avaient patiemment attendu dans l'immense hall E du Centre des Congrès de Washington, échangeant dans une ambiance feutrée leurs impressions du jour.

"Un jour historique, tellement intense et émouvant", dit à l'AFP Akon, un chanteur de R'n'B américano-sénégalais qui a participé activement à la campagne de Barack Obama.

Lourd diamant à l'oreille, Akon est accompagné de plusieurs ravissantes jeunes femmes hawaïennes. "J'ai fait toute ma scolarité avec Maya (Soetoro-Ng) la soeur d'Obama, à Hawaï, confie l'une d'elles, Patricia. "Nous avons beaucoup d'amis en commun. C'est un grand jour, un jour magnifique!", s'exclame-t-elle, ajoutant avec fierté avoir été aux premières loges pour l'investiture du président, grâce à cette amitié.

Larry Schiffer et son amie, qui préfère garder l'anonymat, sont venus de Saint Louis (Missouri, centre) pour assister à l'investiture. Pourtant, explique Larry en souriant à l'AFP... "Nous sommes républicains". Mais, ajoute aussitôt ce banquier du Midwest, "Obama est vraiment quelqu'un d'exceptionnel, un gars très intelligent". "Et quel beau couple!", s'exclame sa blonde amie.

"Moi aussi, je suis républicaine", renchérit Helen, une jeune New-Yorkaise qui tente quelques pas de danse dans la foule compacte.

Plus près encore de la scène, trois contrôleurs aériens, et syndicalistes, sont venus de Chicago pour vivre ce jour historique. "Nous étions sur le Mall à 05h00 du matin, et nous voici au bal. Après, il faudra rentrer à notre hôtel dans la banlieue de la capitale. Mais quelle joie!", relève Jeffrey D. Richards.

Dans ce bal des "Etats du président", les Blancs sont majoritaires. Mais les invitées noires sont les plus spectaculaires, arborant robes "de princesse", fourreaux chatoyants et traînes à "frous-frous".

Yasmina, elle, est une charmante petite fille de huit ans en robe dorée, venue au bal depuis Chicago avec sa maman. "On lui dit souvent qu'elle ressemble à Sasha", 7 ans, la plus jeune des fillettes du couple présidentiel, remarque sa mère. "Mais, moi, je veux ressembler à Malia", l'aînée, qui a 10 ans, rétorque Yasmina d'un air décidé.

En plus des 10 bals officiels, où le président a dit quelques mots et dansé quelques minutes, des centaines d'autres réceptions avaient lieu dans la capitale, selon la tradition bien ancrée des festives investitures présidentielles américaines.

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mardi, 20 janvier 2009

Barack Hussein OBAMA officiellement président des américains


SAKANAM
envoyé par LepointTV

A CHANGE IS GONA COME


A CHANGE IS GONA COME - SEAL

10:33 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : seal;obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

Investiture d'Obama: à "homme exceptionnel", "tâches exceptionnelles", selon Bernard Kouchner

Barack Obama "est un homme exceptionnel", il aura donc "des tâches exceptionnelles", même si le nouveau président américain "n'a pas de baguette magique", a estimé mardi Bernard Kouchner, toutefois optimiste sur les futures relations transatlantiques. arton16017.jpg

Ce nouveau président, "il faut surtout, c'est ça l'espérance, (...) qu'il travaille avec l'Europe, que l'Europe travaille avec les Etats-Unis", a souhaité sur France-Info le ministre français des Affaires étrangères.

"Je partage l'admiration et l'émotion de tout le monde. (...) Mais Barack Obama, le futur président dans quelques heures, n'a pas de baguette magique", a toutefois averti Bernard Kouchner. "Il ne faut pas attendre de lui tout de suite qu'il résolve tous les problèmes, ni tous les problèmes de l'Amérique, ni accessoirement les nôtres."

Selon lui, même si le nouveau chef d'Etat américain, actuellement en "état de grâce mondial", est "un homme exceptionnel, il aura des tâches exceptionnelles", a résumé le chef de la diplomatie française.

A propos des futures relations transatlantiques, M. Kouchner a rappelé que "le président Obama s'est entouré de gens que nous connaissons bien, soit qu'ils aient travaillé dans l'équipe de M. Clinton ou que nous les ayons rencontrés à divers postes", citant Joe Biden ou Hillary Clinton.

Selon M. Kouchner, la future secrétaire du Département d'Etat a déclaré lors d'un discours: "nous n'allons sans doute pas être d'accord sur tout, mais nous allons travailler ensemble". "Ça, c'est formidable", s'est-il enthousiasmé.

Même si "la France et l'Europe vont continuer de jouer leur rôle" dans la crise de Gaza, M. Kouchner a souhaité travailler bientôt avec son homologue américaine. "Mme Hillary Clinton va devoir s'atteler avec nous, au problème du Moyen-Orient, je l'espère très vite", a-t-il souhaité. AP

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Barack Obama prête serment ce mardi en tant que 44e président des Etats-Unis d'Amérique

Des centaines de milliers de personnes ont déjà convergé à Washington pour cette cérémonie d'investiture historique qui marquera l'arrivée à la Maison blanche du premier président noir américain et tournera la page des huit années de George Bush à la tête du pays.

Barack Obama prêtera serment à midi heure de la côte Est (17h00 GMT) sur les marches du Capitole avant de prononcer un discours attendu, axé sur la crise économique et les objectifs de son administration, puis de parcourir les trois kilomètres qui séparent le Capitole de la Maison blanche en tête de la traditionnelle parade présidentielle sur Pennsylvania Avenue. C'est ensuite qu'il pénètrera à la Maison blanche pour entamer son mandat.
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Un million de personnes sont attendues sur le National Mall, le grand parc entouré de musées et de monuments, et des milliers d'autres pour regarder le cortège sur Pennsylvania Avenue.

Au moment où le chômage frappe des millions d'Américains, où l'économie du pays est en berne et où des guerres mobilisent des troupes en Irak et en Afghanistan, Barack Obama ne manque pas d'aspirations à combler par la grâce de son discours d'investiture qu'il prépare depuis des semaines.

Selon d'anciens rédacteurs de discours présidentiels, Barack Obama devrait éviter de se lancer dans un fastidieux catalogue de propositions et mettre à profit son talent oratoire pour se concentrer sur les défis à relever et les moyens d'y parvenir.

MANCHES RETROUSSÉES

A la veille de son investiture, le futur président a honoré la mémoire de Martin Luther King, rappelant en cela les barrières raciales qu'il a dû surmonter pour se faire élire.

Il s'est également rendu dans un foyer pour sans-abri où il a repeint un mur, dans la tradition du jour férié en l'honneur du pasteur noir, consacré au bénévolat.

Dans la soirée, il a rendu hommage à son ancien rival républicain John McCain lors d'un dîner, le qualifiant de "héros américain", ainsi qu'à l'ancien secrétaire d'Etat de George Bush Colin Powell, qui l'avait soutenu pendant sa campagne, et au vice-président élu Joseph Biden.


lundi, 19 janvier 2009

LES USA CHANTE POUR L'ESPOIR

11:10 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

Barack Hussein OBAMA

Barack Obama a invoqué l'union des Américains dimanche entouré d'une pléiade de stars, venues célébrer son investiture devant des centaines de milliers de personnes dans un lieu symbolique de Washington: le Lincoln Memorial

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Récession, fermeture de Guantanamo, retrait des troupes d'Irak, renforts en Afghanistan et bien sûr crise au Proche-Orient. Celui qui sera investi mardi 44e président américain, a savouré le début des festivités menant à son investiture, avant d'entamer son mandat au milieu de l'une des pires crises économiques de l'histoire des Etats-Unis.

Vêtu d'un manteau noir, Barack Obama est apparu souriant en haut des marches du Lincoln Memorial, transformé en scène de concert de rock, accompagné de son épouse Michelle, revêtue d'un élégant manteau crème. Face à eux, une foule immense et compacte occupait le Mall, la vaste pelouse qui s'étend jusqu'au pied du Capitole, le siège du Parlement où Barack Obama prêtera serment mardi.

"Ce qui me donne l'espoir par dessus tout, ce ne sont pas les pierres et le marbre qui nous entourent, mais ce qui remplit les interstices. C'est vous, Américains de toutes les races, venus de partout, de toutes conditions, vous qui êtes venus ici parce que vous croyez en ce que ce pays peut être", a souligné le futur président en prenant la parole à la fin du concert gratuit.

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Gabon: prise d'otages à la prison centrale de Libreville

Des détenus de la prison de Libreville ont pris en otage des gardiens et des prisonnières lundi matin et négociaient avec les autorités, a affirmé à l'AFP le ministre gabonais de l'Intérieur, André Mba Obame

"Un nombre encore inconnu de détenus a pris en otage ce matin, vers 06h00 (05h00 GMT), des +matons+ et des femmes détenues. Nous ne connaissons pas encore le nombre d'otages, les détenus veulent négocier avec nous", a déclaré le ministre M. Mba Obame, sans donner de détails sur les revendications des mutins.

"La situation peut durer", a-t-il estimé, en reconnaissant, sans donner de chiffres, la situation de "surpopulation carcérale" dans cet établissement.

Un important dispositif policier et militaire était déployé autour de la prison, où ont pénétré plusieurs dizaines de gendarmes, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le lanceur de chaussures sur Bush veut l'asile politique en Suisse

Le journaliste irakien Mountazer al-Zaïdi qui a lancé ses chaussures sur le président américain George W. Bush le 14 décembre dernier à Bagdad va demander l'asile politique en Suisse, a annoncé un avocat genevois au quotidien La Tribune de Genève publié lundi.
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Au début du mois, sa famille est entrée en contact avec moi via le CICR (Comité international de la Croix-Rouge), et je vais écrire cette semaine au Département fédéral (ministère) des affaires étrangères pour encourager la Suisse à lui accorder l'asile politique", a indiqué l'avocat Me Mauro Poggia au quotidien genevois.

La Suisse peut lui accorder l'asile "sans pour autant prendre position pour ou contre l'intervention américaine en Irak", a-t-il estimé.

"Même si de nombreux Irakiens soutiennent son acte, (le journaliste irakien) est à la merci d'extrémistes de tout poil. Et d'autres fous qui voudraient faire de lui un martyr de la souffrance de tout un peuple", a fait valoir l'avocat qui pense que son client "devrait être jugé assez rapidement et écoper d'une peine avec sursis".

"Il ne pourra plus travailler comme journaliste sans subir désormais de terribles pressions. Profilé à gauche, il se montre très critique vis-à-vis du gouvernement actuel en Irak qu'il juge trop soumis aux Américains. Sa vie peut devenir un enfer dans son pays", a-t-il ajouté.

"Une fois installé à Genève, cet homme, célibataire et sans enfants, pourra très bien travailler comme journaliste aux Nations Unies" qui ont leur siège européen dans la ville suisse, selon Me Poggia.

Mountazer al-Zaïdi devait être jugé le 31 décembre par la Cour centrale criminelle d'Irak, compétente pour les affaires de terrorisme, mais le procès a été reporté sine die en l'attente d'une décision sur la demande d'annulation de la procédure déposée par son avocat, Me Dhiya al-Saadi.

Agé de 29 ans, le journaliste de la chaîne de télévision al-Bagdadia risque 15 ans de prison pour "agression contre un chef d'Etat étranger

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dimanche, 18 janvier 2009

Après la rencontre avec succès de la diaspora de Belgique, Macky Sall rencontre celle de France

samedi, Macky Sall était à Mantes-la-Jolie, dans le département des Yvelines en région lle-de-France pour rencontrer la diaspora. Des délégations venues des quatre coins de la France et d’Europe (Italie, Royaume Uni, Allemagne, Espagne) lui ont fait un accueil chaleureux qu’il a manifestement apprécié. Le chef de file de l’Alliance pour la République (APR) s’est dit prêt « à tracer une voie pour une conquête démocratique du pouvoir ».
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« J’ai mesuré les risques et je suis prêt à mourir pour le Sénégal », a lâché Macky Sall dans une salle trop petite pour contenir les personnes venues acclamer le numéro de l’APR. C’est que les représentants de la quinzième étoile, symbole de la diaspora, sur les couleurs du parti de l’ex-maire de Fatick, lui ont fait un accueil triomphal. Et les immigrés ont promis de se mobiliser ici et au Sénégal pour faire gagner l’APR. Le recul démocratique, la mal-gouvernance, l’impunité, ce n’est plus acceptable, a dénoncé Birame Camara, un responsable du Parti socialiste à Mantes-la-jolie.

Faisant référence sans le nommer au come-back de Idrissa Seck au PDS, Macky Sall promet qu’un « retour dans la famille libérale est exclu ». Son objectif immédiat est de « tracer une voie pour une conquête démocratique du pouvoir ». En attendant, Macky Sall se dit prêt à croiser le fer avec le PDS. « Ces élections locales, sont aussi des élections entre le PDS et moi », explique-t-il. Il y a des endroits dans le Sénégal où l’APR et ses amis ne peuvent pas perdre : c’est dans le Fouta et dans la région de Fatick. « J’ai confiance au gens du Sine et le Fouta ne se laissera pas faire », harangue Macky Sall devant un public qui lui est complètement acquis.

Polyglotte, Macky Sall s’est exprimé en français, wolof, pulaar et quelques bribes de sérères pour expliquer que son credo, c’est la République. « Il faut que l’enfant de Fongolimbi et celui de Dakar aient les mêmes chances d’accès à l’éducation, à la justice et à la santé ». Il promet de se battre pour un Sénégal meilleur et compte beaucoup sur « la quinzième région » que constitue la diaspora sénégalaise « indépendante et pourvoyeuse de fonds » de l’économie sénégalaise. Le boss de l’APR promet une lutte sans merci au PDS pour le déposséder du pouvoir. Et il l’a dit autrement : désormais, il est en pleine « woldé » (bataille âpre, en pulaar).

Abdoulaye NDIAYE (Paris)

LE REVE EST Là



"Je fais un rêve"

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samedi, 17 janvier 2009

L'investiture d'Obama, tentation et risque pour le marketing

L'espoir incarné par Barack Obama lui vaut une cote de popularité sans précédent, sur laquelle des entreprises comme Pepsi ou Ikea n'hésitent pas à surfer dans leurs messages publicitaires à la veille de l'investiture du nouveau président américain
Toutefois, ce type d'association comporte un risque et n'en vaut pas toujours la chandelle.

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"En vous associant à l'investiture, vous approuvez implicitement le président élu, qui est un démocrate", note Paul Argenti, professeur à la Tuck School of Business de l'université de Dartmouth (New Hampshire). "Le risque de mécontenter le reste de la population est très élevé."

Pepsi a couvert Washington (D.C.) de panneaux d'affichage, de décorations murales et de publicités pour autobus voués à la cause de l'ESPOIR en prévision de la cérémonie d'investiture de mardi. La compagnie a aussi engagé l'actrice Eva Longoria et le musicien will.i.am pour une campagne médiatique nationale dont la phrase clé est "Dear Mr. President".

"Cet investissement est sensiblement inférieur à ce que nous dépenserions pour le Super Bowl. Nous pensons néanmoins que son impact égalera ou dépassera peut-être même celui du Super Bowl", indique Frank Cooper, vice-président des services de marketing de Pepsi.

Selon Cooper, Pepsi voit dans l'investiture une occasion de tirer parti du climat d'optimisme qui s'y attache en dépit de la crise économique, et de conférer une visibilité plus grande au nouveau style et au nouveau logo de la compagnie.

"Nous sommes toujours attentifs à toute perte susceptible d'affecter notre clientèle de base", dit Cooper. "Mais tant que nous restons fidèles à ce qu'est réellement la marque, je ne pense pas qu'on bascule dans le champ politique."

L'entrée en fonctions du premier président afro-américain - qui est en outre jeune et familier d'internet - est un événement alléchant pour les fabricants de produits de consommation.

Les spécialistes du marketing estiment que jamais un tel nombre d'entreprises n'ont cherché à s'aligner sur un message politique ayant le vent en poupe.

DE LA BIÈRE AUX ÉTAGÈRES

John Sweeney, professeur de publicité à l'université de Caroline du Nord, n'y voit pour elles qu'un risque relatif: "Cela irritera la base du Parti républicain, mais il me semble que ce sera oublié en mars."

Par ailleurs, les républicains qu'irriterait le matraquage publicitaire de Pepsi n'iront pas nécessairement voir du côté de chez Coca-Cola en grand nombre. "De toute façon, les conservateurs sont submergés par l'Obama-mania", note Michael Franc, vice-président du département des relations politiques à la Heritage Foundation, groupe de réflexion de Washington.

Les entreprises commerciales et la politique n'ont pas toujours fait bon ménage.

Les brasseries Coors, qui font partie du groupe Molson Coors Brewing Co, sont associées de longue date aux milieux politiques conservateurs. L'ex-président républicain Gerald Ford faisait embarquer plusieurs caisses de bières Coors à bord d'Air Force One et certaines pratiques sociales de la marque ont suscité des boycotts à l'échelle nationale.

"Ils ont subi d'énormes contrecoups en raison de leur politique conservatrice", note le Pr Argenti.

D'autres marques ont eu des liaisons plus brèves avec le monde politique.

La démocrate Geraldine Ferraro, première femme désignée par un grand parti américain pour la vice-présidence, était apparue dans une publicité de Pepsi light dans les années 1980. L'ancien sénateur républicain Bob Dole s'était quant à lui mis au service du Viagra, médicament contre les troubles de l'érection.

A l'approche de l'investiture de mardi, un large éventail de marques se sont accrochées aux basques d'Obama - d'Uno Chicago Grill avec ses "Obama Pizzanality Pizzas" aux bières Budweiser dont les affiches évoquent une "InaugurALE". Mais les experts n'y voient un intérêt commercial que s'il existe un lien sensé entre telle firme et l'investiture.

Le suédois Ikea, groupe de mobilier et décoration de maison, a créé une réplique du Bureau ovale de la Maison blanche avec meubles Ikea et personnel habillé en agents du Secret Service. Ce décor a été planté à Union Station, gare ferroviaire historique du Capitole de Washington.

"A mes yeux, c'est un pas dans la bonne direction parce qu'ils fabriquent de facto des éléments destinés à un bureau", commente Stephen Greyser, professeur à Harvard et spécialiste des stratégies commerciales.

Version française Philippe Bas-Rabérin

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jeudi, 15 janvier 2009

Anne-Marie Lizin dans la tourmente

Elio Di Rupo lui demande de venir s'expliquer devant le comité d'audit du PS. Mais cela ne pourra se faire qu'en fonction de l'évolution de son état de santé. pict_159992.jpg
Les nouvelles révélations concernant la généreuse utilisation d'une carte Visa du Centre hospitalier hutois par Anne-Marie Lizin, la bourgmestre socialiste de Huy, au temps où elle présidait le Conseil d'administration de cet hôpital, ont laissé plus d'un socialiste pantois.

Et le souvenir d'une campagne électorale, celle de 2007, au cours de laquelle le PS avait été traîné dans la boue, montré du doigt pour cause d'"affaires" à Charleroi est revenu, comme un cauchemar, une nausée. Tout cela alors que les socialistes avaient juré qu'on ne les y reprendrait plus. D'ailleurs, même s'ils s'en défendent, on voyait bien que certains socialistes rêvaient de réserver le même sort aux libéraux, et au président du MR, en particulier, Didier Reynders, qui sera bientôt convoqué dans la commission d'enquête sur l'affaire Fortis.

Donc, les dépenses passées d'Anne-Marie Lizin, importantes et peu justifiées - c'est le moins que l'on puisse écrire - tombent mal, très mal, pour un parti qui croyait avoir tourné définitivement la page des "parvenus".

Au PS, d'ailleurs, on se garde bien de comparer le cas de Mme Lizin avec tout ce qui a pu se passer ailleurs. Mais on a bien senti que, cette fois, Elio Di Rupo ne pouvait se cantonner dans son discours prudent et se contenter de dire qu'il allait attendre que la Justice fasse toute la clarté; et qu'en l'absence de preuve, il fallait encore faire confiance à Mme Lizin.

Le président du PS a donc précisé, mercredi soir, que "le détail de l'inventaire des dépenses qui auraient été effectuées par Anne - Marie Lizin avec la carte Visa de l'hôpital de Huy, apparemment sans l'aval de son conseil d'administration, révèle des dépenses incompréhensibles". Le PS veut y voir clair car, dit le communiqué de la présidence, "chacun de ses membres se doit d'avoir un comportement conforme à la fois aux valeurs et aux statuts qui constituent le fondement du Parti socialiste".

Elio Di Rupo aurait souhaité pouvoir l'entendre, sans délai, mais son entourage lui a fait savoir que, pour des raisons de santé (elle vient de subir un triple pontage), elle devait poursuivre sa convalescence en France et s'abstenir de tout stress...

La bourgmestre de Huy a quand même été priée de venir s'expliquer devant le comité d'audit du parti, "selon des modalités à convenir en fonction de son état de santé, afin de faire toute la clarté sur ses dépenses".





V. d.W.

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ELECTIONS LOCALES DE MARS 2009 : Pas d’alliance entre le Pds et Rewmi

NETTALI.NET - Le Parti démocratique sénégalais (Pds) et Rewmi de Idrissa Seck n’iront pas ensemble aux élections locales prochaines. Idrissa Seck avait annoncé au cours de sa conférence de presse tenue aussitôt après son audience avec le président de la République que dans le cadre des retrouvailles de la grande famille libérale, les deux partis allaient cheminer ensemble aux prochaines élections locales de mars 2009. Seulement, les deux partis qui se sont rencontrés ce mercredi 14 janvier, viennent de constater la difficulté matérielle pour eux de faire des listes communes dans un délai aussi court.
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Idrissa Seck déclarait, sûr de lui-même, que sa formation Rewmi et le Pds allaient nouer une alliance en direction des élections locales. Idrissa Seck faisait cette déclaration au cours d’un point de presse tenu à la permanence nationale du Pds, en présence du Pr. Iba Der Thiam membre de la formation libérale et coordonnateur de la Cap 21, d’Abdoulaye Faye, administrateur du Pds et de Babacar Gaye, porte-parole de ce parti, directeur de cabinet politique du chef de l’Etat. C’était quelques heures, après avoir été reçu en audience par le chef de l’Etat, secrétaire général national du Pds. Ses propos seront même confirmés par le Pr. Iba Der Thiam qui avait assisté à l’audience entre les deux hommes.

Seulement, des voix à l’intérieur du Pds n’ont pas manqué de se faire entendre après cette annonce de Idrissa Seck. Il s’agit de celles de Mamadou Lamine Keïta, de Habib Sy, d’Abdoulaye Baldé, d’Alioune Sow et d’Awa Ndiaye. Tous ces responsables libéraux ont manifesté leur opposition d’aller ensemble avec Rewmi d’Idrissa Seck aux élections locales.

Les délégations des deux partis qui se sont rencontrées ce mercredi 14 janvier viennent de faire le constat de l’impossibilité pour elles d’aller ensemble à ces élections locales. Dans un communiqué de presse signé à l’issue de leur rencontre, par Oumar Sarr pour le compte du Pds et Pape Diouf pour celui de Rewmi, les deux délégations se sont penchées sur l’unique point inscrit à l’ordre du jour, à savoir la possibilité pour les deux partis de faire liste commune aux élections locales. Selon le communiqué, elles ont constaté après de longs débats empreints de sincérité qu’il était matériellement impossible pour les deux partis de confectionner des listes communes dans un délai aussi court. En effet, la date limite fixée pour le dépôt des listes des candidats est le 20 janvier. Les deux partis ont convenu de se retrouver ultérieurement, certainement après les élections.



Auteur: Nettali


Le président iranien exhorte les dirigeants arabes à cesser tout contact avec Israël

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a exhorté mercredi les dirigeants arabes à couper tout contact avec Israël et user de leur influence politique et économique pour obtenir que l'Etat hébreu mette fin à son offensive sur la Bande de Gaza. Lire la suite l'article
Dans un entretien à "Al-Manar", la chaîne du Hezbollah, mouvement libanais pro-iranien, a déclaré que les pays arabes devaient aussi faire pression sur les soutiens occidentaux d'Israël.

"Les Arabes peuvent faire beaucoup de choses au niveau politique. Ils peuvent rompre tous les contacts officiels et secrets" avec Israël, "ils peuvent utiliser leurs capacités politiques pour faire pression sur les soutiens de l'entité sioniste en coupant leurs relations avec eux. Et ils peuvent faire usage de leur richesse économique", a-t-il dit.

Mahmoud Ahmadinejad a démenti les allégations selon lesquelles l'Iran, principal soutien du Hamas, qui contrôle la Bande de Gaza depuis 2007, l'exhortait à rejeter la médiation égyptienne en faveur d'un cessez-le-feu. Il a estimé que les gouvernements arabes devraient exercer une pression sur les "protecteurs" de l'Etat hébreu plutôt que "faire pression sur le Hamas. AP

Pilonnages israéliens sur Gaza s'intensifie

Des chars et pièces d'artillerie israéliens ont pilonné jeudi la bande de Gaza plusieurs heures durant, malgré quelques signes de progrès dans les efforts diplomatiques visant à conclure un cessez-le-feu au conflit entamé il y a vingt jours.

Des images tournées par une caméra de Reuters dans le centre-ville de Gaza montrent plusieurs heures de tirs d'artillerie venant de la périphérie. Des obus ont explosé dans le centre, tandis que de longues rafales de mitrailleuses retentissaient dans les quartiers résidentiels.

L'armée israélienne encercle depuis plusieurs jours cette ville de 500.000 habitants. Des chars se sont avancés en direction du centre afin d'évaluer la résistance du Hamas, sans aller jusqu'à lancer un assaut d'envergure dans les zones les plus densément peuplées.

Le bilan côté palestinien s'élève au moins à 1.024 tués, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans le territoire. Une organisation palestinienne de défense des droits de l'homme a estimé que 670 des victimes étaient des civils.

Israël a de son côté recensé 13 morts, dont trois civils tués par des roquettes palestiniennes.

"TOUT PRÈS D'UN CESSEZ-LE-FEU"

Les pourparlers en vue d'un cessez-le-feu se sont intensifiés ces derniers jours. Un émissaire israélien s'est rendu jeudi au Caire pour y rencontrer des médiateurs égyptiens, après qu'une délégation du Hamas a réitéré ses exigences auprès d'eux.

Le parti islamiste exige le retrait des soldats de Tsahal ainsi que la levée du blocus qui pèse sur l'enclave côtière.

Le ministre espagnol des Affaires étrangères et ancien émissaire de l'Union européenne au Proche-Orient, Miguel Angel Moratinos, se trouvait mercredi en Cisjordanie.

"Mon sentiment est que nous sommes tout prêts d'un cessez-le-feu. Ils sont très proches, mais il y a encore du travail", a-t-il déclaré.

Au Caire, le représentant du Hamas Salah al Bardaouil a indiqué que son mouvement avait présenté "un point de vue détaillé aux dirigeants égyptiens afin que (l'Egypte) puisse continuer à oeuvrer pour la fin de l'agression et l'arrêt de l'injustice qui est faite à notre peuple dans la bande de Gaza."

L'Etat juif est résolu à obtenir l'arrêt des tirs de roquettes sur son territoire et exige un système de contrôle empêchant le Hamas de faire entrer des armes à Gaza par les tunnels qui vont vers l'Egypte. Israël refuse notamment un cessez-le-feu qui permettrait au parti islamiste de reconstituer ses forces et de se réarmer.

"Israël veut une accalmie durable assortie d'une absence totale de tirs hostiles en provenance de la bande de Gaza et un mécanisme efficace pour empêcher le Hamas de réarmer", a déclaré Mark Regev, porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert.

La France et l'Allemagne ont répété mercredi leur demande d'un cessez-le-feu immédiat, tandis que la Bolivie et le Venezuela ont rompu leurs relations diplomatiques avec Israël en protestation contre l'offensive lancée le 27 décembre.

Version française Gregory Schwartz