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mercredi, 10 décembre 2008

Des Africains qui se sacrifient pour d’autres Africains

La Déclaration universelle des droits de l’Homme a 60 ans

Le monde célèbre le 10 décembre l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme par l’Assemblée des Nations unies. Sur un continent, l’Afrique, où ces droits ne sont pas toujours garantis, notamment à cause des conflits et de régimes politiques autoritaires, beaucoup d’hommes et de femmes se battent pour qu’il en soit autrement. Petit tour d’horizon non exhaustif.

« Le système de défense des droits de la personne en Afrique s’est étoffé grâce à la mise en place au niveau régional d’institutions de protection des droits fondamentaux et à l’adoption de différents traités dans ce domaine. Pourtant, le respect des droits fondamentaux de la personne contenus dans la Déclaration universelle des droits de l’homme demeure loin d’être une réalité pour tous les Africains », note le rapport 2008 de l’ONG Amnesty International sur le respect des droits de l’homme. Les progrès sont le fait d’hommes et de femmes remarquables pour leur courage et leur abnégation.

En Afrique, personne d’autre n’incarne mieux le combat pour les droits de l’homme que lui. Nelson Mandela aura passé 27 ans dans les geôles du régime ségrégationniste de Prétoria pour réclamer que les Noirs et autres minorités ethniques soient considérées comme des citoyens à part entière au sein d’une nation, désormais reconnue comme Arc-en-ciel. Les Sud-Africains ont gagné le combat de l’égalité grâce aussi à des hommes comme Steve Biko, assassiné en 1977 et son ami, l’avocat blanc Daniel Woods ou encore Monseigneur Desmond Tutu, prix Nobel de la paix 1984. Plus tard, en 1993, il sera décerné à Nelson Mandela et au président Frederick de Klerk pour avoir mis fin à l’Apartheid. Les Noirs sud-africains avaient dès lors le droit d’être des hommes comme les autres et de jouir des droits inhérents tels que stipulés par la Déclaration universelle des droits de l’Homme, dont on célèbre le soixantième anniversaire de l’adoption le 10 décembre.


Préserver et garantir ces droits, c’est le leitmotiv de certains. Comme L’avocat sénégalais Sidiki Kaba, élu à la tête de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) en 2001. Il se distingue notamment dans la défense des victimes tchadiennes de torture contre le dictateur Hissène Habré. Sidiki Kaba défendra également les opposants burkinabé dans l’affaire Norbert Zongo, le journaliste burkinabé assassiné en 1998 dans son pays. Alors président de l’Organisation nationale de défense des droits de l’Homme (ONDH) au Sénégal, l’avocat devient le premier président non français de l’ONG de défense des droits de l’homme. Son mandat de trois ans sera renouvelé en 2004, et en 2007, c’est la Tunisienne Souhayr Belhassen qui lui succède. Elle est aussi une pionnière puisqu’elle est la première femme à accéder à la présidence de la FIDH. Elle était jusque-là vice-présidente de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH), la plus vieille organisation de défense des droits de l’homme dans le monde arabe et en Afrique. Mais surtout l’une de ses structures attelées à défendre des droits de l’homme souvent bafoués en Tunisie. Tout comme le cyberdissident tunisien Zouhair Yahyaoui, créateur du site Tunezine, l’avocate Radhia Nasraoui, présidente de l’Association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT), qui a fait en 2003 une grève de la faim pour que les autorités tunisiennes reconnaissent son agression par la police politique, ou encore l’avocat Mohamed Abbou, libéré en 2007 après deux ans d’incarcération.

En Afrique, ils militent aussi pour mettre fin à des pratiques séculaires, comme l’esclavage en Mauritanie. C’est l’objectif de l’association SOS Esclaves. Garantir la liberté d’expression des citoyens est aussi un autre cheval de bataille. En Guinée, lors de la grève générale lancée le 27 février 2006, la plus importante qu’ait connue le pays et qui l’a paralysé pendant 5 jours, une femme s’est particulièrement distinguée, la syndicaliste Rabiatou Sera Diallo, Secrétaire générale de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG).

Les militants des droits de l’homme œuvrent aussi pour l’abolition de la peine de mort au Congo ou au Malawi. Vera Chirwa, militante de la première heure pour l’indépendance de son pays, se bat pour mettre fin à la peine capitale. Nelson Mandela et Desmond Tutu ont joint leurs efforts et obtenu en 1995 l’abolition de la peine de mort en Afrique du Sud.

Garantir les droits de l’Homme est une tâche ardue partout dans le monde. L’Afrique n’a donc pas à rougir de ses manquements, les progrès sont là si infimes soient-ils.

La France accueille un ancien guérillero des FARC

L'ancien guérillero des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) Wilson Bueno Largo, qui s'était échappé fin octobre en compagnie d'un otage, est arrivé mercredi matin en France avec sa compagne et Ingrid Betancourt. Lire la suite l'article

Le ministère français des Affaires étrangères a seulement confirmé son arrivée et celle de sa compagne, sans autres précisions. "Pour des raisons de respect de sa vie privée, nous ne fournirons pas de détails sur les conditions d'accueil et de séjour de M. Wilson Bueno Largo, qui est arrivé ce matin de Colombie, porteur d'un visa lui permettant de séjourner sur notre territoire", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Frédéric Desagneaux lors d'un point de presse électronique.

Wilson Bueno Largo, alias Isaza, est arrivé par un vol régulier à l'aéroport Charles-de-Gaulle. Des passagers de ce vol ont confirmé aux journalistes sur place qu'il était accompagné de l'ancienne otage franco-colombienne Ingrid Betancourt.

Cet accueil en France a été proposé par Ingrid Betancourt à son arrivée en Colombie fin novembre, où elle se rendait pour la première fois depuis sa libération début juillet et avant une tournée en Amérique du Sud. Elle souhaite que cela puisse convaincre les rebelles qu'une autre vie est possible.

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mardi, 09 décembre 2008

Note D'histoire : Battling Siki, le premier champion du monde africain de boxe

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Né à Saint-Louis du Sénégal le 16 septembre 1897, Battling Siki ou Louis Mbarick Fall de son vrai nom est le premier Africain à devenir champion du monde à 25 ans. Malgré ses difficultés à s’insérer dans le monde occidental au début du XXe siècle, il réussissait à s’imposer en Europe et aux États-Unis en décrochant le titre de champion du monde le 22 septembre 1922 face à Georges Carpentier. Du 26 au 28 décembre 2008, le Sénégal honorera sa mémoire dans sa ville natale.

Il commence sa carrière entre 1912 et 1914 et livre 16 combats (8 victoires, 6 nuls, 2 défaites). La première Guerre mondiale va interrompre sa carrière, puis il reprendra les gants de boxe en 1919. Il remportera 43 victoires, 2 nuls et 1 défaite. Adolescent, il plongeait du haut d’une falaise pour aller chercher dans la mer les pièces de monnaies jetées par les Français. Il est remarqué par une danseuse hollandaise qui lui propose de l’emmener en Europe. C’est en France qu’il fait escale et devient indépendant. Puis à 15 ans, il commence sa carrière dans la boxe.

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François Deschamps, qui est le manager de Georges Carpentier, boxeur préféré des Français et dernier champion du monde, propose une rencontre au stade Buffalo de Montrouge devant 40 000 personnes. Le combat se termine au 6e round par un uppercut du droit du boxeur franco-sénégalais. L’arbitre disqualifie Battling Siki, puis, sous la pression de la foule, accepte de donner la victoire près de 20 minutes plus tard.
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Deschamps fera appel le 26 septembre, mais sera débouté. Battling Siki remet en jeu son titre face à Mike Mc Tigues en Irlande. Il sera déclaré vaincu après 20 rounds âprement disputés. Certains diront qu’il a perdu à cause d’un arbitrage « à domicile ». Par la suite, il perdra ses titres de champion d’Europe et de France par disqualification contre Émile Morelle. Il gagne encore deux combats par Ko, puis part aux États-Unis où il perdra deux combats en novembre et décembre 1923. Il perdra son dernier combat en 1925 contre Paul Berlenbach.
Le 15 décembre 1925, il est retrouvé mort dans la rue, abattu par deux balles dans le dos au pied d’un immeuble de la 41e rue, dans le quartier de "Hell’s Kitchen", près de chez lui. Une fin tragique pour le champion du monde africain. Voici l’histoire de celui qui fait la fierté de toute la nation sénégalaise.

La police française frappe à nouveau l'ETA en arrêtant son chef militaire présumé

Avec l'arrestation de "Gurbitz", le nouveau chef présumé de l'ETA militaire, lundi soir à Gerde (sud-ouest de la France), la police française frappe à nouveau à la tête l'appareil armé de l'organisation séparatiste basque à laquelle elle inflige un second revers en moins d'un mois. Lire la suite l'article

Selon le ministre espagnol de l'Intérieur, "Gurbitz", identifié comme Aitzol Iriondo Yarza, "pourrait être lié" aux meurtres de deux gardes civils espagnols à Capbreton (Landes, sud-ouest) en décembre 2007.

Il était "vraisemblablement le successeur comme chef militaire de l'ETA et numéro un" de l'organisation indépendantiste, a déclaré Alfredo Perez Rubalcaba lors d'une conférence de presse au siège de son ministère. "Il pourrait être lié aux assassinats de Capbreton", a ajouté M. Rubalcaba.

Deux gardes civils espagnols en mission de renseignement en France avaient été tués par balles à la sortie d'une cafétéria de cette localité des Landes en décembre 2007 par un commando de trois membres de l'ETA, dont deux avaient été interpellés peu après les faits.

Un membre présumé du "Commando Biscaye" (groupe considéré comme très actif) et un autre membre de l'appareil militaire d'ETA ont été arrêtés en même temps que "Gurbitz", lundi.

De son côté, la police espagnole a arrêté lundi trois personnes, une intervention liée à l'interpellation de "Gurbitz", ont rapporté des médias espagnols.

Les trois personnes ont été arrêtées à un poste de péage d'autoroute près de la ville d'Irun, dans le nord-ouest de l'Espagne, a précisé la chaîne de télévision TVE, en ajoutant qu'une opération de la police espagnole déclenchée dans cette zone tout près de la frontière française se poursuivait.

Après les interpellations en France, la ministre française de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a exprimé sa "très vive satisfaction, et celle d'Alfredo Perez Rubalcaba avec lequel elle vient de s'entretenir", selon un communiqué du ministère français.

Elle précisait que parmi les trois hommes arrêtés lundi par la sous-direction antiterroriste (SDAT, de la direction centrale de la police judiciaire, PJ) et la BRI de la PJ de Bayonne, après un renseignement de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), figurait "le successeur présumé de +Txeroki+ en tant que chef de l'ETA militaire".

"Txeroki" avait été arrêté le 17 novembre à Cauterets (Hautes-Pyrénées, sud-ouest) en compagnie de Leire Lopez Zurrutuza, 31 ans, membre présumée de l'ETA, en fuite depuis 2005.

"Txeroki" a été mis en examen par la juge antiterroriste Laurence Le Vert dans le cadre de l'information judiciaire sur l'assassinat des deux gardes civils à Capbreton tandis que sa compagne l'a été pour "association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste".

Grèce: 3e nuit de violences, la tension persiste à 'Athènes

La tension persistait mardi à Athènes, où contestataires et forces de l'ordre se faisaient face dans le quartier étudiant après une nuit de violences urbaines, la troisième depuis la mort samedi soir dans la capitale grecque d'un adolescent tué par un policier. Lire la suite l'article
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Retranchés dans l'Ecole polytechnique, près du musée archéologique national, une centaine de jeunes continuaient de harceler les forces de l'ordre, qui ripostaient par des tirs de lacrymogènes, selon une source policière.
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Le calme était par contre revenu dans le reste du centre d'Athènes, théâtre depuis lundi soir et jusque vers 02H30 locales (00H30 GMT) d'affrontements, d'actes de vandalisme et de pillages de dizaines de magasins, banques et équipements publics, dans une atmosphère rendue irrespirable par les gaz lacrymogènes.

La tension était aussi retombée à Salonique et dans les autres villes gagnées lundi soir par la vague de violences et de destructions: Patras, dans le Péloponnèse, Larissa, dans le centre, la Canée, en Crète et Ioannina (nord-ouest).

Les incidents avaient démarré en soirée, en marge de manifestations de protestation contre la bavure policière qui avaient réuni plusieurs milliers de personnes à Athènes et Salonique, à l'appel de la gauche parlementaire.

Le policier qui a tiré sur Alexis Grigoropoulos, 15 ans, après une altercation entre forces de l'ordre et groupes de jeunes dans le quartier athénien d'Exarchia, a été arrêté et inculpé d'"homicide volontaire", tandis que le collègue qui l'accompagnait était appréhendé pour "complicité".

Dans tout le pays, les collèges et lycées resteront fermés mardi en signe de deuil, sur décision du ministère de l'Education, et de nouvelles manifestations sont attendues. A Athènes, les élèves doivent participer à un grand défilé dans le centre-ville à la mi-journée, suivis des enseignants.

Jusque dans le quartier chic de Kolonaki, les carcasses carbonisées de voitures, les alignements de vitrines brisées et les tas de poubelles fumants attestaient mardi matin de la rage des contestataires, que des forces anti-émeutes dispersées et sur la défensive ont échoué à contenir pendant des heures.

A l'issue d'un conseil ministériel de crise peu avant minuit, le ministre de l'Intérieur, Prokopis Pavlopoulos, a défendu le travail des forces de l'ordre, dont les médias dénonçaient l'inefficacité. "La police est présente et fait tout le nécessaire pour protéger la vie humaine et la propriété", a affirmé le ministre.

Le Premier ministre conservateur, Costas Caramanlis, doit dans la matinée informer de la situation le chef de l'Etat et les dirigeants de l'opposition parlementaire de gauche et d'extrême-droite. Pour couper court aux rumeurs, le porte-parole du gouvernement a tenu à démentir lundi soir que ces rencontres visaient à la proclamation de la loi martiale.

Dans un message télévisé à la Nation lundi, M. Caramanlis s'était engagé à ce que l'Etat mette fin aux violences urbaines, condamnant des "événements inacceptables et dangereux" qui "ne peuvent pas être et ne seront pas tolérés".

L'explosion de colère de la jeunesse vient affaiblir son gouvernement, déjà déstabilisé par une série de scandales et les retombées de la crise économique, et désormais devancé dans les sondages, pour la première fois depuis cinq ans, par le grand parti d'opposition socialiste Pasok.

lundi, 08 décembre 2008

Orchestre Baoba

dimanche, 07 décembre 2008

"Dialogues Migration & Développement : Initiatives et Partenariats" :

Après sa participation au 1er Forum Mondial Migration et Développement (FMMD) organisé à Bruxelles en juillet 2007 et à la seconde édition de ce même évènement, tenu à Manille aux Philippines les 27 et 28 octobre 2008, la Coordination Générale des Migrants pour le développement CGMD a également été présente au rendez-vous des Assises Européennes de la Coopération au Développement, récemment tenues à Strasbourg du 15 au 17 novembre 2008.

En Belgique, la CGMD entreprend depuis sa création en 2005 un dialogue fructueux avec les acteurs de la société civile, les administrations publiques en charge de la solidarité internationale ou des matières liées à la culture, à l'intégration, à la citoyenneté, etc. Plusieurs rencontres se sont déroulées dans ce cadre, mettant au sein d'un même espace les acteurs publics, ceux de la société civile et les acteurs migrants pour une concertation et des échanges d'informations de savoirs et savoir-faire sur la Migration et le Développement ici et dans les pays d'origine.

Toujours dans ce contexte de la thématique Migration et Développement, la CGMD qui est devenue membre du CNDC 11. 11. 11. et du groupe de travail M&D du CNCD 11. 11. 11., y trouve l'occasion de partager la réflexion avec les autres acteurs présents. Un des points culminant du « Dialogue » avec les autres acteurs de la solidarité internationale, reste le projet liant la CGMD et le Groupe de travail Migration et Développement du CNCD 11. 11. 11., portant sur le partenariat entre les OSIM et les autres acteurs de la solidarité internationale et du développement. Ce projet qui tire à sa fin a été et reste encore une occasion d'approfondir la réflexion sur le partenariat entre les acteurs migrants et les autres acteurs, publics, institutionnels et de la société civile en général.

Dans le même ordre d'idées, la CGMD a étroitement collaboré avec les services du PNUD à Bruxelles, en charge de l'initiative UE/NU de financement de projets sur Migration et développement. Les thématiques prises en compte dans cette initiative sont les suivant:

·Migrant Remittances: leveraging for development, etc.;
·Migrant Communities: links with countries of origin/destination to facilitate development initiatives, etc.;
·Migrants' Capacities: use of migrant skills for development, circular migration, mitigation of 'brain drain', etc.;
·Migrants' Rights: information for prospective migrants and returnees, etc.

Une foire d'échanges de pratiques et d'expérience se tiendra à Bruxelles du 1er au 04 décembre 2008. A cette occasion l'appel à projet sera ouvert pour les acteurs de la société civile ainsi que les collectivités locales qui interviennent dans un des secteurs d'intervention ci-dessus décrites.

Dans le but de poursuivre le dialogue au niveau de la Belgique, la CGMD invite les acteurs de la coopération impliquées dans la thématique Migration et Développement (administrations publiques et multilatérales), les acteurs politiques en charges de questions ayant une liaison avec la migration et le développement, les acteurs de la société civile issus ou non de l'immigration, à une concertation sous forme de Table Ronde, qu'elle organise le 11 décembre 2008 à Bruxelles, au NEKKERSDAL situé Boulevard Emile Bockstael 107, 1020 Bruxelles.

Le thème de la rencontre est le suivant:

"Dialogues Migration & Développement Initiatives et Partenariats" :



Programme de la rencontre :

horaire
Activités
Intervenants

9h30
Accueil des participants
Comité d'accueil CGMD

10h00
Mot de bienvenue
Emmanuel Ndindiye animateur CGMD Wallonie

10h05
Exposé introductif :

« Dialogues Migration et Développement : les initiatives et les partenariats en Belgique. Pape SENE CGMD, Coordonnateur Général

10h20
Première Communication :

Le dialogue sur la migration et le développement dans l'Espace Wallonie-Bruxelles, état des lieux et perspectives Docteur Jean Pierre LAHAYE Coordonnateur de la Cellule d'Appui à la Solidarité Internationale Wallonne (CASIW)

10h50
Initiatives et actions en Flandre et à Bruxelles en faveur de la thématique Migration et Développement et des acteurs de solidarité internationale issus de la Migration
Mr Walter Vandenbossche, Député bruxellois et Echevin à la Commune d'Anderlecht

11H05
Initiatives, actions et perspectives de la Région de Bruxelles-Capitale en faveur des acteurs bruxellois de la solidarité internationale, issus de la Migration
Mme Brigitte Grouwels, Secrétaire d'Etat chargée de l'Egalite des Chances du Gouvernement de la Région de Bruxelles Capitale (à confirmer)

11h 20
Le dialogue et le partenariat entre OSIM et acteurs de la société civile : Initiatives, actions et perspectives au CNCD 11.11.11

. Mr Jacque Debatty , Président du CNCD 11.11.11.

11h35
Débats : Questions/Réponses

12h05
Pause Sandwich-café

Les initiatives Migration & Développement en cours d'exécution par les institutions de coopération au développement

12h45
Initiative conjointe UE-ONU, présentation et perspectives
Intervenant :

Mme Cécile Riallant, Conseillère au PNUD sur la Migration et le Développement, Initiative conjointe UE-ONU
Invité :

Mr Pape SENE, Coordonnateur Général CGMD
13h05
Le financement des programmes de développement des OSIM par la DGCD : réalisations et perspectives
Intervenant :

Mr. Edgard D'Adesky, Conseiller D3.3 - Autres partenaires à la Direction Générale de la Coopération au Développement -DGCD-
Invité :

Docteur Ndundi Phasi, Président de BAC ASBL
13h20
L'initiative wallonne de financement des projets de développement des OSIM. Exposé sur l'expérience de Wallonie-Bruxelles Internationale : réalisations et perspectives
Intervenant :

Mme Danielle Moreau, Chef du Pupitre, Coopération au Développement : Cofinancement des ONG - Education au Développement, Wallonie-Bruxelles International (WBI)
13h 40
Débats : Questions/Réponses

14h05
Partager le verre du Dialogue Migration et Développement en Belgique

14h30
Fin de la rencontre




Première partie : Dialogue partenariats

:
Modérateur :

Emmanuel Ndindiyé Animateur CGMD Wallonie, Président de CEPROTA ASBL
Rapporteurs :

- Marie Ndumba CGMD Wallonie, Présidente Yambi Africa ASBL - Monsieur Alioune Diop, responsable communication et NTIC CGMD, Président SENEBEL ASBL,
Deuxième partie : Initiatives "Migration & développement"


Modérateur

: Billy Kalondji Animateur CGMD Flandre, Responsable Plate forme Africaine d'Anvers VZW
Rapporteurs :

- Nabila Belkasem CGMD Bruxelles, Coordonnatrice du projet Centre Culturel Magrébin de Bruxelles - MUAMBA MULUMBA Placide CGMD - Wallonie, Coordinateur secteur PME de l'ASBL CEF-PME / Cdf,

Cameroun:Monsieur Carl MUAZEYAP secrataire du RDPC Belgique

PICT0192.JPG un homme de terrain au milieu de ses compatriotes au village.Un homme de proximité en lutte continue pour le bien du pays.PICT0521.JPG

samedi, 06 décembre 2008

APRÈS LES VÉHICULES IRANIENS MADE IN SENEGAL, les gros porteurs soudanais arrivent

Après l’unité d’assemblage de véhicules Seniran dont les produits sont déjà dans la circulation, le Sénégal abrite désormais une nouvelle société d’assemblage de gros porteurs, entre autres, créée en partenariat avec Giad, un complexe industriel soudanais.
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La Sénégalaise de gros porteurs Industries (Sgpi). C’est le nom que porte la nouvelle société d’assemblage de véhicules gros porteurs déjà créée au mois de septembre dernier au Sénégal. Avec un investissement prévu de 50 millions de dollars (20 milliards de FCfa) et un capital social de 500 millions de FCfa libéré par les trois actionnaires que sont le GIAD (51%), le groupe TSE (34%) dont le patron Cheikh Amar a présidé le premier conseil d’administration au mois de novembre dernier à Khartoum, et le Sénégal (15%), l’unité de la SGPI sera implantée dans la zone de Toglou et envisage de produire des lignes polyvalentes de camions bennes, pick up, 4x4 sous licence Nissan, mais aussi des tracteurs sous licence Massey Ferguson.

Le projet qui devrait être opérationnel en 2010 prévoit quelque 500 emplois en moyenne.

C’est suite à une visite officielle de 72 heures effectuée au Soudan en septembre 2006, que le Président Abdoulaye avait, à l’occasion d’un tour au complexe industriel de Giad et après avoir souhaité que le marché s’ouvre à l’Afrique, lancé l’idée de s’associer avec les soudanais pour implanter le projet au Sénégal.

Le complexe industriel GIAD, au sud de Khartoum, né dans les années 1990 à la suite de l’embargo et des sanctions internationales imposées au Soudan par la communauté internationale, est constitué de 8 entreprises spécialisées dans : l’Aciérie (400 000 tonnes/an), Cablages en cuivres, alumium..., l’assemblage de voiture (hyndai, nissan), de moto (chinoise), l’assemblage de camions(Renault, MAN), la production de machines et outils agricoles (joint venture avec une entreprise turc pour tracteur).

Après un timide démarrage en 1996 avec une unité d’assemblage des appareils électroménagers, le complexe industriel de Giad a atteint sa vitesse de croisière en 2001 en élargissant sa gamme de productions industrielle.

Douze ans après la mise en place de la première unité industrielle, le complexe en compte une bonne demi-douzaine spécialisée dans différents secteurs de la vie économique et sociale. En plus de l’électroménager et de l’électronique, le centre industriel GIAD s’est lancé dans la construction des véhicules de luxe « Made in Soudan » et des engins agricoles comme les tracteurs et les semoirs ainsi que des appareils et matériels médicaux.

Ce complexe industriel, qui emploie 1.500 cadres et ouvriers, est le plus grand du Soudan et traduit une conception soudanaise du développement des ressources humaines en valorisant l’expertise locale, avec un personnel constitué à 100 pour cent de Soudanais.

Par ailleurs, ce serait le même montage financier qui a prévalu pour Seniran, inaugurée hier vendredi 05 décembre par le Président Wade en compagnie du ministre sénégalais de l’Industrie et des mines, qui sera réédité pour la SGPI.

Belles perspectives.



Auteur: SOMBEL FAYE


A L'INAUGURATION DE SENIRAN AUTO A THIES : Wade réitère sa promesse de chemin de fer d’écartement standard

Le président Wade, se réjouissant d’avoir installé l’industrie automobile à Thiès, réitère sa promesse de chemin de fer d’écartement standard et annonce un projet de fabrication d’avion au Sénégal.

La deuxième usine de montage de véhicule installée à Thiès après Sen-bus a été inaugurée par le président de la République, Me Abdoulaye Wade, en compagnie du ministre Iranien de l’industrie, hier vendredi 05 décembre sur le site de Séniran dans la zone d’aménagement concertée de Thiès. La cérémonie a été pour le président Wade une occasion pour se réjouir d’avoir installé à Thiès et au Sénégal l’industrie automobile. « Je suis tenté de dire que Senghor a installé le chemin de fer à Thiès et moi l’industrie automobile, d’ailleurs le chemin de fer a été installé par les colons en 1886 » a lancé avec fierté le président de la république.

Après s’être félicité de la bravoure des cheminots qui étaient les premiers à travailler dans des installations de montage mécanique, le président a réitère l’engagement qu’il avait fait aux cheminots c'est-à-dire transformer complètement la ligne en chemin de fer d’écartement standard qui va relier Dakar à Djibouti conformément au programme du Nepad. « Les termes de référence, aussi bien de la route que du chemin de fer, sont déjà rédigés », a ajouté Me Wade qui rassure en ajoutant que la Bad (Banque Africaine de développement) et l’Ua (Union africaine) vont bientôt lancer un appel aux constructeurs pour sélectionner ceux qui doivent réaliser ce projet panafricain. Revenant sur son sujet du jour, le président à fait part de son désire de faire de l’axe Diamniadio-Thiès, la route de l’innovation et de compétitivité de l’industrie automobile.

Un rôle que pourra même joué l’autoroute qui sera prolongée jusqu'à Thiès avec un axe spécial qui va lier le carrefour de Diamniadio à l’aéroport Blaise Diagne de Dias. Le président wade de préciser que le Sénégal va continuer son chemin dans la modernisation. En effet, le chef de l’état a annoncé aussi qu’il a lancé un projet de fabrication d’avion au Sénégal, un projet qui est à l’étude. Par ailleurs le président a annoncé l’installation d’usine de montage de gros porteurs, de tracteurs, et de construction de Bus qui se fera avec le Soudan à Toglou dans le département de Thiès.
Tout cela précise Me wade rentre dans le cadre de la délocalisation de la technologie de construction de l’automobile qui, jusqu’ici était l’apanage des pays occidentaux et quelque pays africains avec notamment le Soudan. A l’endroit des Iraniens le président s’est félicité de la coopération qui a permis au Sénégal d’avoir la plus belle usine de montage de véhicule dans toute la sous région. Ce qui lui a poussé a dire qu’avec l’Iran le transfère de technologie ne se théorise pas seulement mais se concrétise. Pour finir son discours le président wade a demandé aux travailleurs qui auront à travailler dans ces usines de conserver ces outils vu leur importance dans l’économie sénégalais.

Ibrahima NDIAYE (Thiès)

TENTATIVE D'ANNULATION DE SA VISITE À TOUBA : Macky Sall résiste à la pression des lobbies

Malgré les nombreuses tentatives visant à annuler sa rencontre avec le Khalife général des Mourides, le leader du parti Alliance pour la République-Yaakaar (A.p.r.-Yaakaar) sera bel et bien à Touba avant la Tabaski. Mais, le jour et l'heure restent un secret que seul lui et Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké connaissent. Cependant, l’ancien président de l’Assemblée nationale aurait demandé à ses partisans un accueil fait dans la sobriété.
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Selon des sources proches du président de l'A.p.r.-Yaakaar, Macky Sall sera bel et bien à Touba avant la Tabaski. "Il sera à Touba avant la Tabaski malgré les tentations pour annuler sa rencontre avec le khalife, il nous a aussi demandé de surseoir aux grandes manifestations que nous comptions organiser entre Mbacké et Touba pour l'accueillir", soutiennent les partisans de l’ancien Premier ministre. Toutefois, le désormais ex-président de l’Assemblée nationale reconnaît que quelqu'un a tenté d'annuler sa visite.

Mais toujours, selon notre interlocuteur, les priorités et les ambitions de Macky ont été de servir le Sénégal, en faisant preuve de loyauté dans le respect des symboles de la République.
Pour l'avenir de l'A.p.r. à Touba, notre interlocuteur annonce la mise sur pied d’une fédération à Touba dont le rôle sera de rassembler toutes les idées et opinions avant de conclure que ça sera le prolongement des principes de paix, de dignité et de travail. Par ailleurs, il affirme qu'ils vont « consacrer tous leurs efforts et énergie, en conjonction avec toutes les forces vives, particulièrement les jeunes et femmes, pour que, le développement du Sénégal demeure le seul horizon qui vaille ».

Depuis lancement de ce parti, des militants convaincus du Pds ont fait des déclarations publiques, affirmant leur adhésion et la dernière en date a été celle d’hier au quartier Touba Alom gua.
Les habitants réunis lors de cette rencontre ont tous émis le souhait de suivre Macky dans sa nouvelle formation. D’ailleurs, les membres de la fédération Pds de Touba en sont conscients et demandent aux instances du parti de prendre en toute urgence des mesures en commençant par faire une refonte totale de la fédé. Car, soutiennent-ils, les principaux dirigeants de l’actuelle fédé étaient tous connus pour leurs relations avec Macky Sall à l'image de Moustapha Cissé Lo et Serigne Fallou Mbacké.





Auteur: Aly LOM (Mbacké)




La création du parti de Macky Sall à la une des journaux sénégalais

La controverse qui a éclaté autour de la paternité de la dénomination du parti Alliance pour la République/Yaakaar (APR/Yaakaar), créé cette semaine par l’ancien président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Macky Sall, après avoir été démis de ses fonctions, a fait cette semaine la une des quotidiens sénégalais.

Sous le titre "Bataille autour de l’appellation du parti l’APR/Yaakaar, attaqué devant le ministère de l’Intérieur, Macky Sall rattrapé par son passé", Sud Quotidien affiche à la une le sujet dans son édition du mercredi.

La question de l’appellation du parti qui oppose Mor Dieng, secrétaire général d’une autre formation politique, l’Espoir/Yaakaar" et Macky Sall, "rappelle curieusement la bataille que l’ancien président de l’Assemblée nationale et ex-Premier ministre de Wade avait livrée contre Idrissa Seck", son prédécesseur à la primature, observe le journal.

Macky Sall, rappelle Sud Quotidien, alors Premier ministre, avait tenu une conférence de presse le 04 octobre 2006 pour déclarer "anticonstitutionnelle" l’appellation "Rewmi" (pays, en langue nationale wolof) qu’avait choisie Idrissa Seck pour son parti.

Le journal ajoute que l’ancien président de l’Assemblée nationale "avait donné des instructions au ministre de l’Intérieur de l’époque Me Ousmane Ngom de ne pas délivrer de récépissé à un parti politique qui s’appellerait Rewmi".

"Macky Sall apprend ainsi à ses dépends que le passé se donne à nous comme ordre qui s’impose et que nous ne saurions effacer", tranche Sud Quotidien.

De son côté, abordant le même sujet à sa une, Walfadjiri Quotidien écrit avec ironie : "l’espoir" (est) entre les mains de Cheikh Tidiane Sy", ministre de l’Intérieur, faisant un jeu de mots avec le nom Yaakaar (espoir, en langue nationale wolof) du parti de Macky Sall.

Le journal souligne que l’APR/Yaakaar "suscite déjà la polémique" depuis l’annonce de sa création. Une polémique qui d’après le journal, "n’a rien de nouveau, c’est même devenu un disque rayé dans la valse des hommes politiques au Sénégal".

Selon Walfadjri, avec 150 partis politiques au Sénégal pour 11 millions d’habitants, "ce phénomène où l’on retrouve des appellations similaires est inévitable". "Les plaignants, poursuit le journal, ont toujours tort et la justice est là pour le prouver".

Toujours est-il, renchérit le journal Le Quotidien, "Yaakaar polarise les attentions".

La création de ce parti politique explique ce journal, "ne laisse pas indifférente la classe politique car la nouvelle formation commence à faire des ravages dans les rangs des libéraux du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir)".

"Quatorze membres sur vingt-et-un que compte la fédération PDS de France ont démissionné", révèle le journal, qui précise que "c’est pour rejoindre l’APR/Yaakaar de Macky Sall.

Alcotests pendant les fêtes : la polémique

La CGSP prévient que la police de la route envisage de n’effectuer aucun contrôle sur les autoroutes en cette fin d’année. Par manque d’argent. Faux, rétorque le porte-parole du ministre de l’Intérieur.
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La police de la route envisage de ne mener aucun contrôle d’alcoolémie sur les autoroutes lors de la Noël et de la nuit de la saint Sylvestre. « Parce ce qu’il n’y a plus d’argent pour cela, déclare le syndicat CGSP samedi dans le journal Het Laatste Nieuws. C’est la fin de l’année et chacun est à son nombre maximum d’heures supplémentaires autorisées. Seuls ceux qui sont de service les 24, 25 et 31 décembre travailleront, mais ces agents auront seulement la possibilité de mener des interventions et de patrouiller. Ils n’auront pas le temps d’effectuer des contrôles d’alcoolémie et du personnel supplémentaire ne peut être payé », explique le syndicat.

Seule la province d’Anvers verra des contrôles d’alcoolémie avoir lieu sur les autoroutes durant les réveillons, annonce encore la CGSP, car la province intervient financièrement. Et des contrôles auront bien évidemment lieu sur les routes régionales.

Faux, rétorque le porte-parole du ministre de l’Intérieur Patrick Dewael (Open VLD). « Ce n’est pas correct. Durant la période de fin d’année, il y aura au moins un contrôle d’alcoolémie chaque jour sur les autoroutes de notre pays », affirme Jurgen Ritzen.

Lors de la présentation de la campagne BOB, la police avait annoncé de nombreux contrôles, dont une grande partie de ceux-ci sur les autoroutes. « Et la police s’y attellera bien », ajoute le porte-parole, tout en contestant l’argument syndical selon lequel il n’y aurait plus d’argent pour du personnel supplémentaire en vue d’effectuer les contrôles.

(belga)

Yves Leterme tance le patron du Selor

Le Premier ministre Yves Leterme a tancé le patron du bureau de sélection fédéral pour la manière dont il a organisé l'épreuve pour désigner un patron de la Chancelleriepict_154243.jpg

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Direction du PS : le casse-tête de Martine Aubry

Le congrès de Reims, qui a eu lieu du 14 au 16 novembre, connaîtra son épilogue samedi 6 décembre, devant le conseil national du PS. Après quatre semaines de dialogue de sourds et de guerre des nerfs, ponctuées d'accusations de fraude, les socialistes qui ont porté Martine Aubry à leur tête doivent désigner une équipe de direction et adopter un texte d'orientation. Lire la suite l'article

La nouvelle première secrétaire, élue par les militants avec seulement 102 voix d'avance, entend sceller un accord entre les motions Aubry-Delanoë-Hamon avant d'envisager un élargissement aux partisans de Ségolène Royal, qui lui a fait des offres de service.

Les discussions autour d'une "feuille de route" auront été laborieuses. Arithmétiquement, la maire de Lille doit impérativement faire alliance avec le courant de Bertrand Delanoë et avec celui de Benoît Hamon. Les pourparlers avec ce dernier, qui représente l'aile gauche du parti, auront été les plus difficiles. Soutenu par Henri Emmanuelli, M. Hamon s'est efforcé d'obtenir un durcissement du texte d'orientation sur le refus des alliances avec le MoDem et la politique salariale mais aussi sur l'Europe, alors que Mme Aubry soutient le programme du Parti socialiste européen (PSE), favorable au traité de Lisbonne. Mercredi soir, la maire de Lille a longuement reçu MM. Hamon et Emmanuelli qui avaient exigé que le texte de la "feuille de route" soit largement réécrit.

"COMPROMIS"

Pour Mme Aubry, l'équation est ardue. Tout compromis négocié avec M. Hamon doit aussi convenir aux diverses composantes de son propre camp (fabiusiens et strauss-khaniens, qui se sont longtemps combattus) mais aussi aux amis de M. Delanoë, attachés à un "réformisme assumé".

La Starac sans Star

La Starac est décidément très malade. Si malade que même Britney Spears ne peut la sauver. Le prime de vendredi dernier, durant lequel Britney a fait une brève apparition, n'a réuni que 5,6 millions de téléspectateurs. C'est certes la meilleure audience de la saison, c'est aussi 700 000 téléspectateurs de plus que la semaine précédente, mais c'est insuffisant pour l'emporter sur NCIS. La série de M6 a triomphé pour la onzième fois consécutive, avec presque 7 millions de fidèles. joann4.jpg
Alors, me direz-vous, peut-être Britney n'est-elle plus ce qu'elle était. Peut-être le public s'est-il lassé de ses frasques et de ses charmes juvéniles. Pas du tout ! Le lendemain, l'aimable Brit Brit passait dans The X Factor, l'équivalent britannique de la Nouvelle Star, et elle y a fait un énorme carton : 12 millions de téléspectateurs, avec des pointes d'audience à 50 %. Il s'agit du record historique de l'émission, pourtant dans sa cinquième année d'existence.

Et pourtant figurez-vous que les Anglais - on les sait perfides - n'étaient pas satisfaits de ce triomphe fantasmagorique. Tout ça parce que Britney a refusé de recevoir les membres du jury dans sa loge. Venus présenter leurs hommages à la star, ceux-ci se sont heurtés au barrage infranchissable de ses gardes du corps. Il est quand même assez étonnant que des gens qui prétendent détecter, voir même fabriquer, des stars ne sachent pas en reconnaître une. Être star, c'est justement avoir le pouvoir de dire non. Et donc, quand vous êtes une star, si vous n'avez pas envie de saluer une petite créature de télé-réalité, toute boursouflée de suffisance, vous ne le faites pas, tout simplement. Ces juges impertinents devraient être reconnaissants à Britney de ne pas les avoir fait bastonner pour avoir osé troubler la sérénité de son boudoir en tentant de forcer sa porte.

Pour en revenir à la Starac après cette petite digression, les résultats décevants du prime ne viennent naturellement pas des 6 brèves minutes durant lesquelles Britney était sur le plateau de Nikos mais plutôt du reste de l'émission : les 160 longues minutes où elle n'y était pas !

Et aujourd'hui, Britney n'est pas là, pas là du tout. Cette première demi-finale, entre Joanna et Mickels, est donc marquée par un profond ennui. À 21 heures à peine, alors que, paraît-il, "la compétition atteint son point culminant", je baille déjà.

Marine Méchin, la coach émotionnelle de la promotion, qui se fait copieusement huer par le public à chacune de ses interventions, annonce d'emblée la couleur : "Vous aurez l'occasion de faire 'Ouh' pendant la soirée, je vous le promets !" Elle ne croit pas si bien dire. Il y a en effet de quoi huer, mais surtout de quoi hurler !

Il est déjà fort pénible de voir toujours les même artistes, parmi lesquels l'inévitable Florent Pagny, pourtant déjà venu en octobre, et d'entendre toujours les mêmes chansons, dont les sempiternels "Requiem pour un fou", "Vesoul" ou "L'Hymne à l'amour". Mais, pour que le pénible devienne intolérable, la production de l'émission transforme ces figures imposées déjà assommantes en de ridicules épreuves scolaires. Les professeurs ne notent plus les élèves : ils tranchent en faveur de l'un ou l'autre des demi-finalistes à l'occasion de cinq "défis" : chanter avec un artiste, performance vocale, tableau de Kamel, interprétation et émotion.

Par exemple, pour le défi Performance vocale, les deux adversaires doivent interpréter "Requiem pour un fou" de Johnny Hallyday durant 1mn30 chacun. Pour que le ridicule soit complet, ils sont juchés sur des plate-formes qui s'élèvent quand c'est leur tour de chanter. En tout cas, ça crie bien fort, ce qui est sans doute le but recherché. Joanna chante comme une sirène (d'alarme) et Mickels manque se casser la voix. Pour le défi Interprétation, les infortunés sont debouts sur des petites estrades devant un rideau rouge, comme des écoliers récitant un compliment à la distribution des prix. Ils interprètent beaucoup, beaucoup, c'est-à-dire qu'ils font beaucoup de gestes : comme chacun sait, l'interprétation, ça ne sert à rien si ça ne se voit pas de loin. Je suis persuadé que Jacques Brel serait ravi de savoir que "Vesoul" est désormais devenu l'étalon pour mesurer la capacité à chanter vite en agitant les bras.

Le plus spectaculaire des défis, c'est bien sûr le tableau de Kamel Ouali, le plus grand chorégraphe de France. Joanna interprète "What You're Waiting For" de Gwen Stefani sur une passerelle métallique, qu'elle partage avec des danseurs à têtes de cheval. À la fin du numéro, Nikos pose la question qui tue à Kamel : "Pourquoi des têtes de chevaux ?" Et l'illustre chorégraphe de répondre : "Parce qu'elle rêve, elle rêve beaucoup, elle rêve de s'évader." Merci, Kamel : c'est beaucoup plus clair maintenant. Mickels, quant à lui, chante "Un autre monde" de Téléphone enfermé dans une grande sphère transparente avec toute une troupe de danseurs qui s'agite (mais pas trop pour ne pas faire tomber tout le monde).

Vous remarquerez que je ne vous indique pas qui, de l'avis des professeurs, a remporté chacun de ces défis : c'est tout simplement parce que je m'en moque dans des proportions qui vous donneraient une idée de l'infini.

Naturellement, Joanna et Mickels ne sont pas les seuls à donner de leur personne pour vous distraire. Il y aussi Gautier, qui fait ce qu'il fait de mieux - l'idiot - lors d'un duo avec Salvatore Adamo, qu'on a sorti de son sarcophage pour l'occasion. Il y aussi Alice, qui sourit et qui sourit. Elle sourit avec James Blunt, dont les titres prêtent à la rigolade, c'est bien connu. Elle sourit aussi avec Amy McDonald, dont la dernière chanson, éminemment comique, traite de la jeunesse britannique désabusée qui s'enivre pour oublier la vacuité de son existence. C'est vraiment à se tordre. James Blunt n'est d'ailleurs pas avare de compliments pour Alice : "Elle a un beau sourire".

Il n'y a pas que les demi-finalistes qui poussent la chansonnette ce soir. Pour un de ces moments d'émotion dont la Starac a le secret, on a fait revenir Quentin (rappelez-vous, c'était le jeune qui chantait comme un vieux). Il est venu faire à Joanna une déclaration d'amour en musique (entre eux, c'est du sérieux). La veille, il a composé une petite ode à sa dulcinée : "L'écran s'est fermééé, tes larmes ont coulééé, viens dans mes braaaas, je pense à toiiii". C'est tellement joli que j'ai fini par couper le son. Joanna est si bouleversée qu'elle embrasse Quentin, à moins que ce ne soit simplement pour le faire taire.

Évidemment, Mickels aussi a droit à son moment d'émotion. Sa mamie est au téléphone : elle n'a pas pu venir. Ohhh, quelle déception ! Mais si, elle a pu venir : elle arrive justement derrière lui. Aaah, quel soulagement ! Mamie est très fière de Mickels ; elle est aussi très fière de Nikos. Et elle se met à chanter en italien sur un plateau soudain silencieux. Nikos en est tout ému : "Madame, venez que je vous embrasse et que je vous serre dans mes bras. Vous savez que c'est important pour nous, les mamies." Je pense bien que c'est important : il n'y à voir l'audience du JT depuis que TF1 a voulu rajeunir son audience en chassant PPDA. Les mamies ont découvert "Plus belle la vie" et ont réalisé qu'elles préféraient savoir ce qui arrive dans le quartier du Mistral plutôt qu'en Irak ou en Afghanistan.

Puisqu'on parle de personnes âgées, voilà qu'à 23h11, Johnny Hallyday arrive sur le plateau pour interpréter un nouvel extrait de son dernier albumm "Ça ne finira jamais". Certes, le timing est parfait parce qu'à cette heure-là, c'est ce que tout le monde pense : ça n'en finira jamais ! On peut cependant se demander pourquoi la production de l'émission nous impose cet ultime numéro, comme une cerise pourrie sur un gateau déjà bien moisi. La prestation n'est évidemment pas en direct (Nikos fait d'ailleurs peu d'effort pour nous convaincre du contraire) : il s'agit d'une des séquences enregistrées le 16 octobre dernier et qui sont égrénées depuis au fil des primes. Ce n'est même plus un subterfuge sournois, juste une mauvaise plaisanterie.

Les plus mauvais spectacles ayant aussi une fin, voici que s'avance l'huissier avec l'enveloppe fatidique contenant les résultats du vote. Et là - surprise ébouriffante ! - Mickels l'emporte sur Joanna avec 53 % des suffrages. La meilleure élève de la promotion, première au classement des élèves quasiment sans interruption, est donc éliminée avant la finale. Ce n'est pas complètement une surprise cependant. Joanna fait suite à beaucoup d'autres bonnes élèves (Sofia de la Starac 3, Hoda de la Starac 4, Émilie de la Starac 5, Cynthia de la Starac 6), qui ont fait figure de favorites avant de trébucher en demi-finale. Le public n'aime pas les premières de la classe.

Est-ce une injustice. Peut-être, peut-être pas, mais surtout : on s'en fout ! La seconde demi-finale opposera la semaine prochaine Alice à Gautier. Un grand moment de musique en perspective. Comme le dit Nikos en conclusion, "nous arrivons presque au bout du marathon". Ouf !

Kevin Moulback

vendredi, 05 décembre 2008

RD Congo : David Nott, le chirugien qui opérait par SMS

Le chirurgien britannique a réussi à sauver la vie d’un adolescent congolais dans le Nord-Kivu
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La performance restera dans les annales de la médecine moderne. En République Démocratique du Congo, le chirurgien britannique David Nott a réussi une amputation du bras, opération très délicate, en se faisant guider par les SMS de son collègue resté à Londres

Le Nord-Kivu, province de la République Démocratique du Congo, tristement célèbre pour la guerre civile qui l’ensanglante, pourra désormais s’enorgueillir d’être devenue le berceau de la chirurgie par SMS. David Nott, chirurgien britannique, y a effectué une amputation du bras en recevant les instructions de son collègue, le professeur Meirion Thomas… par SMS de Londres. Le médecin de 52 ans, volontaire de Médecins sans frontières (MSF) à Rutschuru, a réussi à sauver la vie d’un adolescent congolais de 16 ans en suivant la procédure en 10 étapes transmise par son confrère. Selon les versions, le jeune homme aurait été mordu par un hippopotame ou blessé par balles. « Je me suis posé la question de savoir s’il était judicieux de laisser un jeune homme dans cette guerre avec un seul bras, a déclaré le médecin. Mais si je ne l’avais pas fait, il serait mort. J’ai donc respiré un bon coup et j’ai suivi les instructions », a rapporté mercredi la BBC.

Les sms qui sauvent la vie

Contrairement à son confrère du Royal Marsden Hospital à Londres, qui avait déjà eu l’occasion de pratiquer cette délicate opération, David Nott a pris le risque de s’aventurer en terre inconnue. Autrement, son patient qui n’avait alors que « deux ou trois jours à vivre », selon le chirugien, aurait succombé à une gangrène. Cependant, la chirurgie vasculaire, spécialité de David Nott, lui aura permis de réaliser cette prouesse dans une partie du corps très vascularisée. Le chirurgien a attribué sa performance à « la chance » : « J’étais là au bon moment et j’étais en mesure de le faire ».

David Nott consacre, depuis 16 ans, un mois, chaque année, à l’ONG française Médecins sans frontières. La performance du chirurgien britannique confirme que la télémédecine est une sérieuse option de santé publique pour l’Afrique. Altruisme, technologie et médecine, un trio salvateur pour les populations du Nord-Kivu qui en ont bien besoin.



Obama l'appelle, elle lui raccroche au nez

La représentante républicaine de Floride a dû s'en mordre les doigts après avoir raccroché le téléphone au nez de Barack Obama, pensant être victime d'une mauvais blague. Pas de chance pour Ileana Ros-Lehtinen. C'était vraiment Obama, rapporte le Miami-Herald.
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"J'ai tout de suite pensé à une de ces stations de radio du sud de la Floride qui s'amusait à mes dépens et qui cherchait à me piéger comme ils ont réussi à le faire avec Fidel Castro ou encore Hugo Chavez. Je me suis dit 'ils ne m'auront certainement pas'", a expliqué Ros-Lehtinen au quotidien.

L'objet de l'appel de Barack Obama était de féliciter la représentante républicaine pour sa réélection et lui dire qu'il attendait avec impatience de travailler avec elle, a précisé Ros-Lehtinen, un membre très influent de la puissante Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants. La conversation a duré moins d'une minute puisque la parlementaire a interrompu Obama en lui disant qu'elle n'allait pas se faire avoir.

Puis ce fut au tour de Rahm Emanuel, le futur secrétaire général de la Maison Blanche, d'appeler la représentante pour lui dire que ce n'était pas une blague. Mais elle lui a aussi raccroché au nez! Il a fallu un appel pressant de Howard Berman, le président de la Commission des Affaires étrangères, pour persuader Ros-Lehtinen qu'Obama l'avait vraiment appelée.

Quand Obama et Ros-Lehtinen ont pu enfin discuter, Ros-Lehtinen, qui fut l'un des plus fidèles et dévoués partisans du sénateur John McCain, a tout de même félicité Obama pour sa victoire. De son côté, le futur président a déclaré ne pas en vouloir à la représentante. "Il a beaucoup ri, m'expliquant qu'à Chicago, les radios le faisaient tout le temps", souligne Ileana Ros-Lehtinen. "Il m'a dit, 'je ne vous en veux pas d'être sceptique'". (vt)

La future administration Obama

Voici la liste des membres de la future administration américaine de Barack Obama désignés par le président élu. Certaines de ces nominations devront être ratifiées par le Sénat après l'entrée en fonctions de la nouvelle administration le 20 janvier 2009.

- Vice-président: Joe Biden
- Secrétaire d'Etat: Hillary Clinton
- Secrétaire à la Défense: Robert Gates
- Secrétaire à la Sécurité intérieure: Janet Napolitano
- Ministre de la Justice: Eric Holder
- Secrétaire au Trésor: Timothy Geithner
- Secrétaire au Commerce: Bill Richardson
- Directeur du Budget à la Maison Blanche: Peter Orszag
- Conseiller à la sécurité nationale: le général James Jones
- Ambassadeur aux Nations unies: Susan Rice
- Directeur du Conseil économique national: Lawrence Summers
- Conseiller pour la reconstruction économique: Paul Volcker
- Conseillère économique: Christina Romer
- Directrice du Conseil de politique intérieure: Melody Barnes
- Secrétaire général de la Maison Blanche: Rahm Emanuel
- Principal conseiller: David Axelrod
- Porte-parole de la Maison Blanche: Robert Gibbs

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