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samedi, 25 octobre 2008

Plainte contre les 150.000 dollars de la garde-robe de Sarah Palin

Une organisation américaine de surveillance citoyenne a annoncé jeudi avoir déposé plainte devant la commission électorale (FEC) contre le parti républicain pour avoir dépensé de façon irrégulière 150.000 dollars de frais vestimentaires pour Sarah Palin et sa famille.

Selon l'organisation Citizens for Responsibility and Ethics in Washington (CREW), le parti républicain a violé la loi électorale américaine qui stipule que les candidats ne doivent pas utiliser le budget de campagne à des fins personnelles.

La plainte remise par la CREW vise donc le parti républicain et Mme Palin elle-même en se fondant sur des informations de presse selon lesquelles la candidate à la vice-présidence aurait dépensé 49.425 dollars chez Saks Fith Avenue, ainsi que 75.062 dollars chez Neiman Marcus.

"Il est ridicule de voir le parti républicain dépenser 150.000 dollars pour habiller la candidate à la vice-présidence et sa famille, et c'est même scandaleux étant donnés les difficultés économiques de tant d'Américains et l'état de l'économie", écrivait jeudi sur le site internet de la CREW Melanie Sloan, directrice de l'organisation.

Joe Biden ironise sur John McCain et Halloween

Le colistier de Barack Obama, Joe Biden, aime bien les déclarations enlevées. Et quand il raille la prétention de John McCain au changement par rapport à George W. Bush, c'est sur le thème d'Halloween, la fête des sorcières, qui tombera vendredi 31 octobre cette année.

"Je sais que c'est bientôt Halloween, mais John McCain en candidat du changement? Whaouh, allons donc!", a ironisé Joe Biden, en campagne en Virginie-Occidentale. "John McCain et le changement? Il a besoin d'un costume pour ça. Croyez-moi, le peuple américain ne marchera pas."

La Virginie-Occidentale a voté George W. Bush en 2000 et 2004, après avoir choisi le bulletin du démocrate Bill Clinton en 1992 et 1996. Les derniers sondages y donnent l'avantage à John McCain mais Barack Obama investit beaucoup dans la campagne dans cet Etat de l'Est. AP

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Obama milite dans et pour les jeux vidéo

Alors qu'il amorce la dernière ligne droite de sa course à la Maison Blanche, le candidat démocrate est loin de se reposer sur ses lauriers. Désireux de ne pas faire mentir les sondage récents annonçant sa victoire, Barack Obama ne néglige ainsi plus aucune piste pour rassembler les suffrages le jour J. Sa dernière trouvaille : envahir l'univers des jeunes mâles américains de 18 à 34 ans hermétique à la télévision et aux journaux (si si ça existe) mais jouant aux jeux vidéo.

Pour ce faire, son équipe a mis en place une large campagne publicitaire directement dans les jeux préférés des jeunes américains (Skate, Guitar Hero 3, Need For Speed, L'Incroyable Hulk et bien sûr presque toute la gamme sport US d'Electronic Arts NASCAR 09, NHL 09, NBA Live 08, NFL Tour...) faisant la promotion du site www.voteforchange.com
L'objectif avoué des démocrates avec cette plateforme reste honorable puisqu'il servira à renseigner les futurs électeurs sur les modalités d'inscription sur les listes électorales de leur Etat.

Se félicitant de cette opération novatrice, les éditeurs de jeux n'ont pas manqué toutefois de souligner qu'il n'affichait aucun favoritisme particulier à un parti. La directrice de la communication d'entreprise chez EA, Holly Rockwood, déclarait récemment à GigaOm :"Comme la plupart des télés, radios et afficheurs, nous acceptons la pub de la part des candidats politiques crédibles. Comme les spots politiques sur les chaînes de télé, ces pubs ne sont pas représentatives des règles politiques de EA ni des opinions des équipes de développement.". A noter en outre que le même dispositif aura été proposé au camp Mc Cain (qui a refusé l'offre commerciale).

Voilà en tout cas une action surprenante et audacieuse de la part du candidat démocrate qui souligne une fois de plus son intérêt pour la place des jeux vidéo dans notre société. Rappelons qu'en Mai dernier, il s'était distingué dans ce domaine notamment via une vidéo qui illustrait sa position sur ce média. En effet, lors d'une intervention dans une école, il avait mentionné le rôle des parents dans l'éducation des enfants vis-à-vis de leur perception des mondes virtuels (violents ou pas) comme celui par exemple de GTA. Un exemple de lucidité étonnant qu'on aimerait servir comme exemple à certains de nos politiciens en France...


vendredi, 24 octobre 2008

INDIANAPOLIS VOTE OUI POUR OBAMA

10:28 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

JOE BIDEN 23 OCTOBRE 2008

Coupe de l'UEFA - Les Verts du bon pied

Buts : Santin (60e sur penalty) pour Copenhague - Gomis (3e), Perrin (37e) et Payet (65e) pour Saint-Etienne
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Dans un Parken en rénovation, les Verts ont entamé leur mutation. Devant des tribunes en trompe l'oeil, bercés par l'air frais de la Baltique, les Stéphanois ont réussi leur meilleure prestation à l'extérieur de la saison. Du même coup, ils effacent cette triste tendance à perdre leur allant loin du Forez et une série d'échecs successifs à peine entrecoupée de leur seule éclaircie à Tel Aviv (1-2). Naïfs dans leur marquage et maladroits dans la finition face à Nantes (1-0), les hommes de Laurent Roussey ont été clairvoyants dans leurs ouvertures, soudés dans leur pressing et brillants jusqu'à la pointe de nonchalance face à la "bête danoise" ragaillardie par cinq victoires de rang dans son championnat.

Après avoir permuté avec Machado, Payet offre une passe lumineuse à Gomis qui marque de la tête sur son premier ballon (0-1, 3e). Le ton est donné. Même sans Ilan et Landrin, les Verts trouvent leur buteur, qui, par ses inspirations, tire les siens d'un mauvais pas. Sur un débordement côté droit, il offre à Perrin le soin de mettre Saint-Etienne à l'abri d'une mauvaise surprise (0-2, 37e). Ils en ont bien besoin.

Le coup de génie de Payet

Une faute de Varrault sur Santin avait offert aux Danois un premier penalty. Manqué par Nordstrand (3e). Un retard de Tavlaridis sur l'attaquant brésilien en donnera un second, transformé celui-ci par Santin (1-2, 60e). Payet commence à regretter son tête à tête manqué avec Christiansen (55e) ou sa frappe à peine trop enlevée (40e). Mais une passe de Dernis lui fait oublier ses doutes. L'ex-nantais, après avoir effacé Hutchinson d'un double passement de jambe, place un piqué victorieux (1-3, 65e). Comme aux plus beaux jours.

Inexpérimentés sur la scène européenne, les Verts ont eu le bon ton de ne pas reculer, ni se relâcher. Leurs nombreux mouvements fluides et rapides, délibérément portés vers l'avant, sont tout près d'offrir à Gomis (78e) et Matuidi (83e) matière à plus large sanction. Qu'importe. Là où les Sang et Or avaient chuté l'an passé, les Verts se sont découverts une nouvelle dimension. Taille patron.

Julien BIGORNE / Eurosport

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Présidentielle américaine: Obama reçoit le soutien du New York Times

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama est crédité de 13 points d'avance au niveau national, selon un sondage à paraître vendredi dans le New York Times. Ce journal, l'un des plus respectés des Etats-Unis, lui a apporté jeudi son soutien. Lire la suite l'article
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Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama est arrivé à Hawaï tôt vendredi où il doit visiter sa grand-mère de 85 ans qui est souffrante, selon un journaliste de l'AFP qui l'accompagne.

M. Obama avait annoncé jeudi sa décision de mettre sa campagne présidentielle entre parenthèses pour se rendre au chevet de sa grand-mère maternelle, Madelyn Dunham, qui doit fêter ses 86 ans dimanche.

Barack Obama a également reçu le soutien de l''ancien porte-parole du président américain George W. Bush, Scott McClellan, a rapporté jeudi la chaîne américaine CNN.

"Depuis le tout début, j'ai dit que je soutiendrai le candidat qui a le plus de chances de changer la manière dont Washington fonctionne", a déclaré M. McClellan, selon le texte, communiqué jeudi, de son interview, qui devait être diffusée vendredi sur CNN.

M. Obama compte 52% d'intentions de vote contre 39% pour le républicain John McCain, selon ce sondage réalisé conjointement pour la chaîne CBS. Le candidat démocrate perd un point par rapport à un sondage publié la semaine dernière par le même institut tandis que M. McCain est stable.

Seulement 5% des électeurs se déclarent encore indécis.

Signe préoccupant pour M. Obama, le candidat démocrate enregistre une chute de 12 points parmi les électeurs indépendants qui ne se revendiquent d'aucun parti. Son avantage demeure cependant de 6 points (45% contre 39%) dans cette catégorie d'électeurs.

Il restait vendredi 12 jours avant l'élection présidentielle du 4 novembre. Ce sondage a été réalisé du 19 au 22 octobre auprès de 1.152 personnes et sa marge d'erreur est de plus ou moins 3%.

Le New York Times, un des journaux les plus respectés des Etats-Unis, a apporté jeudi son soutien au candidat démocrate à la Maison Blanche, Barack Obama. "Les Etats-Unis sont délabrés et à la dérive après huit années mal dirigées par le président George W. Bush", estime le quotidien dans un éditorial à paraître dans l'édition de vendredi et intitulé "Barack Obama pour président".

"Les hyperboles sont fréquentes à chaque élection mais, cette année, c'est vraiment l'avenir de notre nation qui est en jeu", poursuit le quotidien new-yorkais.

"La sélection d'un nouveau président est facile. Après environ deux ans d'une campagne épuisante et méchante, le sénateur de l'Illinois Barack Obama a démontré qu'il était le bon choix pour devenir le 44e président des Etats-Unis", affirme le quotidien qui lui avait préféré Hillary Clinton au lancement du processus de sélection du candidat démocrate.

"Défi après défi, le sénateur Obama est devenu un leader de plus en plus crédible et à mis de la substance sur ses promesses d'espoir et de changement. Il a montré avoir la tête froide et un bon jugement. Nous croyons qu'il aura la volonté et la capacité de mettre en oeuvre un large consensus politique, ce qui est essentiel pour trouver des solutions aux problèmes de notre nation", ajoute le New York Times.

Le quotidien qui avait soutenu le républicain John McCain pour les primaires républicaines ne cache pas sa déception sur la façon dont le candidat républicain a mené sa campagne. "Il a conduit une campagne de division partisane, de lutte des classes qui a été parfois teinté de racisme", déplore le journal. Le New York Times dénonce notamment le choix du sénateur McCain de prendre comme colistière Sarah Palin, "pas apte à occuper les fonctions" de vice-président, selon le Times.

"C'est un choix opportuniste et mal fondé qui efface son bilan accompli au congrès durant 26 ans", juge le quotidien.

M. Obama a reçu ces derniers jours le soutien des plus prestigieux quotidiens américains dont le Washington Post, le Los Angeles Times, le Boston Globe et le Chicago Tribune. En 2004, le New York Times avait apporté son soutien au démocrate John Kerry, battu par George W. Bush.

jeudi, 23 octobre 2008

Al-Qaïda apporte son soutien à John McCain

Voilà un soutien dont John McCain se serait volontiers passé. Dans un message publié sur le Net lundi, Al-Qaïda estime que le meilleur moyen de ruiner militairement et économiquement les Etats-Unis est d'envoyer John McCain à la Maison Blanche et en saluant son élection par un attentat sur le sol américain.
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Dans ce message diffusé sur le site al-Hesbah, un site accessible uniquement avec un mot de passe, le réseau terroriste d'Oussama ben Laden souligne que "l'impétueux" candidat républicain est plus susceptible de poursuivre les conflits d'Irak et d'Afghanistan que son adversaire démocrate, Barack Obama.

"Al-Qaïda doit soutenir McCain dans la prochaine élection afin qu'il poursuive la marche d'échec de son prédécesseur, Bush", peut-on lire dans ce message traduit par le SITE Intelligence Group, une association basée à Bethesda (Maryland).

"Si Al-Qaïda lance une grande opération contre les intérêts américains, cet acte sera un soutien apporté à McCain parce que cela incitera les Américains à voter pour McCain afin qu'il se venge d'Al-Qaïda; Al-Qaïda pourra alors clamer sa victoire dans sa quête pour ruiner l'Amérique".

En 2004, Oussama ben Laden avait diffusé une vidéo quatre jours seulement avant le scrutin présidentiel pour s'adresser aux Américains. AP

Sarah Palin est devenue un fardeau pour les républicains

De révélations embarrassantes sur la facture de sa garde-robe en déclarations maladroites sur la fonction de vice-président, Sarah Palin, la colistière de John McCain, est devenue un fardeau pour le camp républicain.
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Discussion: USA 2008 : la présidentielle américaine

Après sept semaines de campagne auprès du candidat républicain, la gouverneure de l'Alaska convainc de moins en moins.

Selon un sondage de la chaîne NBC et du Wall Street Journal mercredi, qui par ailleurs conclut à une avance de 10 points de Barack Obama sur John McCain chez les électeurs potentiels, 55% des personnes interrogées pensent que la gouverneure de l'Alaska, 44 ans, n'est pas qualifiée pour être vice-présidente.

De plus, nombre d'électeurs républicains mécontents du choix de Sarah Palin sont confortés dans leur idée par les révélations sur la candidate, empêtrée notamment dans une affaire d'abus de pouvoir en Alaska, en faisant pression sur des agents de l'Etat pour licencier un agent de police ("state trooper").

Mercredi, la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice a évité de faire des commentaires sur Mme Palin, lors d'un débat sur les femmes de pouvoir à Long Beach (Californie, ouest), en se raidissant quelque peu après avoir été invitée à parler de la gouverneure de l'Alaska.

Mardi soir, le site internet Politico a affirmé que le parti républicain avait dépensé la bagatelle de 150.000 dollars (environ 116.000 euros) pour habiller et maquiller Sarah Palin depuis qu'elle a été choisie comme candidate à la vice-présidence.

Tracy Schmitt, une porte-parole du ticket McCain-Palin, a assuré qu'il avait "toujours été prévu que les vêtements ainsi investis soient cédés à une organisation caritative après la campagne".

Par ailleurs, certaines réponses de Mme Palin lors de ses interviews font les délices des humoristes et imitateurs tels que Tina Fey dans l'émission "Saturday Night Live". Grimée en Sarah Palin, cette dernière a ridiculisé le langage populaire souvent utilisé par Mme Palin lors de ses apparitions publiques.

Sarah Palin n'a pourtant pas hésité à se rendre à cette émission samedi pour y affronter son double.

Lors d'une interview à une chaîne de télévision locale, lundi dans le Colorado, la gouverneure de l'Alaska s'est par ailleurs trompée en répondant à une question basique sur le rôle du vice-président.

"Les vice-présidents ont vraiment un super travail, non seulement ils sont en soutien du président, ils sont comme des co-équipiers du président", a-t-elle dit. "Mais aussi, ils sont chargés du Sénat des Etats-Unis, donc s'ils veulent, ils peuvent vraiment s'impliquer avec les sénateurs et mettre en place beaucoup de bonnes réformes", a-t-elle dit.

Or, selon le principe de séparation des pouvoirs, la branche législative aux Etats-Unis (Sénat et Chambre des représentants) est totalement distincte de la branche exécutive (présidence, vice-présidence et gouvernement).

Pourtant, lors de chacun de ses meetings, John McCain continue inlassablement à présenter Sarah Palin comme une bonne vice-présidente potentielle, avant de déclarer en substance avoir hâte de la présenter à Washington, où le "ticket" républicain va faire le ménage et éradiquer en particulier la corruption qui, selon lui, mine la politique américaine.

mardi, 21 octobre 2008

Mauritanie : la junte au pouvoir échoue devant l’UE à Paris

Les putschistes ont un mois pour ramener l’ordre constitutionnel dans le pays, sous peine de sanctions
La junte au pouvoir à Nouakchott a envoyé, lundi à Paris, une délégation rencontrer l’Union européenne et veut mettre sur pied un cadre de concertation pour la démocratie en Mauritanie. Elle a aussi autorisé le président déchu et maintenu en détention à recevoir de la visite. Mais toutes ses manœuvres pour légitimer son pouvoir connaissent un cinglant échec.

Des représentants du pouvoir mauritanien ont ainsi rencontré des délégués européens ce lundi à Paris, dans les locaux de la Banque mondiale. Pour les membres de la junte conduits par Moulaye Ould Mohamed Laghdaf leur Premier ministre, il s’agit avant tout d’obtenir un assouplissement de la position de la communauté internationale, qui avait unanimement condamné le coup d’Etat. Mais ils veulent aussi convaincre leurs partenaires, de leur volonté d’ouvrir des négociations avec l’opposition pour ramener le calme en Mauritanie.

Aussi se disent-ils ouverts à toutes discussions, à condition que les européens acceptent de considérer Sidi Ould Cheikh Abdallali renversé le 6 août dernier, comme un ancien président. Des propos qui n’ont pas convaincu la partie européenne. A l’issue de la consultation de Paris, l’Union européenne s’est dite déçue par les propositions de la junte. « L’Union européenne n’a pas pu noter de propositions satisfaisantes de la partie mauritanienne (…) », lit-on dans un communiqué de l’organisation européenne à la fin de la réunion. Pour l’UE, les propositions de la junte « n’incluent pas une libération immédiate et sans conditions du président légitime. Elles restent dans un cadre fondamentalement non-constitutionnel et illégitime sans perspectives de retour à l’ordre constitutionnel dans le court terme ». D’où la menace de déclencher des sanctions. « En l’absence de nouveaux éléments dans un espace d’un mois, les consultations seront fermées et des mesures appropriées seront proposées aux instances décisionnelles de l’Union européenne ».

Le président déchu Sidi Ould Cheikh Abdallali autorisé à recevoir de la visite

A Nouakchott, la junte marquait pourtant des signes d’apaisement. En prélude à la rencontre de Paris avec l’Union européenne, elle avait ainsi autorisé dimanche, quatre représentants d’Ong de défense des droits de l’homme à rencontrer pendant deux heures, le président Sidi Ould Cheikh Abdallali, tenu au secret depuis son éviction le 6 août dernier. Une visite au sortir de laquelle les responsables d’Ong avaient laissé entendre que l’ancien président avait le moral et était autorisé à suivre l’actualité à la radio et à la télévision. Samedi, la junte avait également mis sur pied un comité chargé d’organiser des journées nationales de concertation sur la démocratie.

Le général Ould Abdel Aziz et ses hommes avaient même cru pouvoir compter sur le soutien de la France. La semaine dernière, Alain Joyandet le ministre français de la coopération avait laissé entendre sur RFI que plus personne en Mauritanie ne souhaitait le retour du président Abdallali jusqu’à la fin de son mandat. Une déclaration que la junte avait vue comme une évolution de la position française en sa faveur.

L’opposition exige le rétablissement de l’ancien président dans ses fonctions

En Mauritanie, partis politiques et organisations de la société civile restent fermes sur leurs exigences. Pour les responsables d’Ong qui ont rencontré le président déchu, pas question de négocier quoi que ce soit sans son retour au pouvoir. Pour eux, outre ce rétablissement de l’ordre constitutionnel, le retour à la sérénité passera par l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle après une période de transition, élection à laquelle les responsables de la transition ne seront pas autorisés à participer.

Même son de cloche à l’Union des forces de progrès (Ufp), une coalition de quatorze partis politiques et de syndicats, créée au lendemain du coup d’Etat. « M. Joyandet a sans doute été mal informé ; tous les grands partis, la grande majorité des mauritaniens réclament le rétablissement du président Abdallali », a déclaré Oumar Ould Yali ancien ministre des nouvelles technologies et dirigeant de l’Ufp, joint au téléphone par Afrik.com. « C’est la démocratie qui a été défendue à Paris. C’est le choix des mauritaniens qui doit triompher. En faisant échec à ce coup d’Etat, la communauté internationale découragera d’autres initiatives allant dans le même sens », a-t-il ajouté. L’opposition mauritanienne se dit ainsi déterminée à continuer à manifester, jusqu’au départ de la junte. De son côté, Alain Joyandet à fait savoir qu’il pourrait se rendre bientôt en Mauritanie, à condition qu’il puisse rencontrer le président déchu.

Strauss-Kahn fait ses excuses au personnel du FMI et à sa femme

Dans un courriel adressé au personnel, le directeur général du FMI, sous le coup d'une enquête interne, s'excuse auprès des employés du Fonds, de Piroska Nagy, la femme avec laquelle il a eu une brève relation en 2008, et de son épouse, Anne Sinclair.

L'enquête porte sur un éventuel abus de pouvoir dont "DSK" se serait rendu coupable, en accordant des indemnités de départ trop importantes à Nagy, une économiste d'origine hongroise qui occupait un poste important au FMI, ou en manoeuvrant pour l'envoyer à Londres.

"Je me suis excusé et j'ai déclaré que je regrettais énormément cet incident", écrit Strauss-Khan.

"Deuxièmement, si cet incident a constitué une erreur de jugement de ma part, dont je prends toute la responsabilité, je crois fermement que je n'ai pas abusé de ma position.

"Troisièmement, je soutiens totalement le processus en cours et je suivrai, bien sûr, les conseils du Conseil d'administration sur la meilleure manière de résoudre cette affaire.

"Je veux m'excuser auprès du membre du personnel concerné par mon erreur, pour avoir initié cette relation. C'est une économiste talentueuse et une professionnelle accomplie. Je reconnais et regrette la situation difficile que cela lui a créé", déclare l'ancien ministre socialiste des Finances.

"Je m'excuse aussi auprès de ma femme et de ma famille", écrit-il.

"AVENTURE D'UN SOIR"

Dominique Strauss-Kahn demande au personnel du FMI de se concentrer sur son travail dans une période financière difficile et de ne se pas se laisser distraire par les rumeurs.

"Je m'engage à faire ce qui est juste pour l'institution et mon souhait fervent est que cette affaire soit résolue le plus vite possible", conclut "DSK".

Dimanche, son épouse Anne Sinclair a assuré sur son blog que "cette aventure d'un soir (était) désormais derrière nous".

Lundi, plusieurs membres du gouvernement français sont montés au créneau pour vanter les mérites de l'ancien ministre socialiste de l'Economie.

"Moi, je considère que la vie privée on en prive les autres et ce que j'espère, c'est que dans cette affaire, il conservera tout son talent, toute son aura, toute sa réputation parce qu'il est tout simplement indispensable qu'à la tête du FMI on ait quelqu'un de fort et de solide, et de reconnu comme il est", a déclaré Christine Lagarde, ministre de l'Economie.

Bernard Kouchner s'est quant à lui interrogé sur le moment auquel cette affaire est portée sur la place publique.

"L'affaire tombe mal, je me demande d'ailleurs pourquoi elle tombe (...) au moment où on a tant besoin de DSK", a noté le chef de la diplomatie. "Il s'agit d'une affaire privée sans victime, sans préjudice et sans plainte apparemment", a-t-il ajouté.

Piroska Nagy était depuis longtemps séparée de son époux, Mario Blejer, ancien gouverneur de la Banque centrale d'Argentine et conseiller de la Banque d'Angleterre, a fait savoir ce dernier.

"Je tiens à dire explicitement que nous étions séparés depuis plusieurs années. Lorsqu'elle était à Washington, j'étais à la Banque d'Angleterre", a-t-il déclaré au micro d'une radio argentine, rapporte une agence de presse locale.

En juin 2007, Paul Wolfowitz, le président de la Banque mondiale, a été contraint à la démission après être intervenu dans le processus de promotion de sa compagne, également salariée de l'organisation.

Lesley Wroughton, version française Pascal Liétout, Yves Clarisse et Jean-Philippe Lefief

Obama s'en prend à la "politique du n'importe quoi" de McCain

Le candidat démocrate Barack Obama, en campagne lundi dans l'Etat-clé de Floride, a attaqué "la politique du n'importe quoi, en paroles et en actes", de son rival républicain John McCain.papapa.jpg

Obama a été rejoint lors d'un meeting devant 50.000 personnes à Orlando par son ex-rivale des primaires démocrates, la sénatrice de New York Hillary Clinton, qui a estimé que "Le moment est venu maintenant de conclure un accord avec Barack Obama et d'en finir avec huit années d'échec républicain".

Un collaborateur d'Obama a annoncé en marge des meetings que le sénateur de l'Illinois allait suspendre brièvement sa campagne, en seconde partie de semaine, pour se rendre à Hawaii au chevet d'une grand-mère qui lui est très chère et qui avait aidé sa mère à l'élever, tout jeune. Cette grand-mère, très malade, est âgée de 85 ans.

Cette interruption aura des répercussions sur le calendrier de la campagne : Obama annule des meetings à Madison, dans le Wisconsin, et à Des Moines, dans l'Iowa, prévus pour jeudi. Au lieu de cela, il sera jeudi à Indianapolis, dans l'Indiana, puis partira pour Hawaii. Il reprendra le cours de sa campagne samedi.

Le sénateur de l'Illinois a par ailleurs fustigé les méthodes de McCain pour tenter d'inverser une tendance qui ne lui est pas favorable, même si, d'après certains sondages, l'écart s'est resserré.

"Dans les derniers jours de campagne, la politique du n'importe quoi en paroles et en actes prend trop souvent le dessus", a déploré Obama. "Nous l'avons vu par le passé et on le voit encore aujourd'hui avec les appels téléphoniques répugnants, les spots de télévision et les courriels mensongers, les propos inconséquents et scandaleux", a poursuivi Obama, soulignant que Sarah Palin, colistière de McCain, s'était elle-même interrogée sur le bien-fondé d'appels automatiques rappelant les liens entre le candidat démocrate et l'ancien extrémiste Bill Ayers.

UNE PLACE POUR COLIN POWELL

"Comme vous le savez, il faut vraiment s'employer pour dépasser les limites du gouverneur Palin en matière de campagne négative", a-t-il ironisé.

Dans une interview devant être diffusée ce mardi matin, McCain défend ces appels automatiques. "Eh bien, Sarah n'est pas quelqu'un de conformiste", dit-il sur CBS. "Ces appels automatiques sont absolument une bonne chose et d'ailleurs, l'équipe de campagne du sénateur Obama, au moment où nous parlons, y recourt elle aussi".

Obama doit passer deux jours en Floride, dont les électeurs sont parmi les premiers autorisés à voter avant la date officielle du scrutin du 4 novembre. Vingt-sept des 270 grands électeurs seront issus de cet Etat essentiel pour les deux candidats, où les opérations de vote ont débuté lundi.

Plus de la moitié des Etats de l'Union sont autorisés à entamer la consultation avant le 4 novembre.

Rien n'est inévitable", a pour sa part affirmé le sénateur de l'Arizona, en campagne dans le Missouri, reprochant par ailleurs à Obama de brûler les étapes en entamant dès maintenant la sélection des membres de son administration.

Obama a déclaré lundi que Colin Powell, ancien secrétaire d'Etat de George Bush, aurait "un rôle parmi mes conseillers".

L'ex-chef de la diplomatie américaine, membre du camp républicain, avait exprimé la veille son soutien au candidat démocrate à la Maison blanche.

Version française Eric Faye

Etats-Unis: Obama suspend sa campagne pour se rendre au chevet de sa grand-mère

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama a annoncé lundi soir la suspension de sa campagne pour se rendre au chevet de sa grand-mère âgée de 85 ans et gravement malade.

M. Obama devrait partir jeudi pour Hawaii où vit sa grand-mère après un meeting prévu à Indianapolis (Indiana, nord), a précisé son directeur de communication Robert Gibbs. Le sénateur de l'Illinois devrait reprendre sa campagne samedi.

"Au cours de ces dernières semaines, la santé de la grand-mère de M. Obama s'est considérablement détériorée", a dit M. Gibbs. Madelyn Dunham, la grand-mère maternelle de M. Obama, "a été toujours l'une des personnes les plus importantes de sa vie", a affirmé M. Gibbs.

Après le départ de son père quand il était encore un jeune enfant, M. Obama a été élevée par sa mère et ses grands-parents maternels.

Cet événement dramatique survient alors que la campagne présidentielle est entrée dans sa dernière ligne droite. Il restait lundi 15 jours avant l'élection présidentielle. M. Obama a annulé les meetings qui étaient prévus dans les prochains jours dans l'Iowa (centre) et dans le Wisconsin (nord). Avant l'annonce de la suspension de sa campagne, M. Obama avait prévu d'organiser des réunions dans des Etats qui avaient voté républicain lors de la dernière présidentielle, notamment en Floride (sud-est).

Le sénateur de l'Illinois a tenu un meeting lundi soir à Orlando (Floride) au côté de son ex-rivale Hillary Clinton. C'est la première fois depuis juin que les deux anciens candidats à l'investiture démocrate se retrouvaient côte à côte pour une réunion commune. Les électeurs de Floride dont plus d'un demi-million de nouveaux inscrits, avaient la possibilité de voter par anticipation dès ce lundi.

La Floride, remportée par M. Bush en 2000 et 2004, est dans la ligne de mire du candidat démocrate. Avec 27 grands électeurs, cet Etat fait partie de la poignée d'Etats où se jouera l'élection présidentielle du 4 novembre. Il faut rassembler au moins 270 grands électeurs sur les 538 que compte le Collège électoral pour être élu président des Etats-Unis. En 2004, il avait manqué 18 grands électeurs au démocrate John Kerry pour devenir président à la place de M. Bush.

M. Obama a mis en garde ses partisans contre des attaques "malveillantes" de la part des républicains dans les derniers jours de campagne. "La course est appelée à se resserrer", a-t-il également dit en priant ses partisans de rester mobilisés.

En campagne dans le Missouri (centre), John McCain a de son côté profité de remarques du candidat démocrate à la vice-présidence, Joe Biden, affirmant que M. Obama serait sans doute contraint de faire face à une crise internationale dans les premiers six mois de sa présidence pour mettre en doute la crédibilité de son adversaire démocrate.

M. Biden avait déclaré dimanche qu'il ne faudrait "pas six mois" pour que "le monde teste Barack Obama comme il avait testé John Kennedy". M. McCain a pris la balle au bond pour estimer que M. Obama n'avait pas l'expérience nécessaire pour affronter une crise et que cela représentait un risque que les Etats-Unis ne pouvaient pas se permettre. "Nous ne voulons pas un président qui invite le monde à le tester alors que notre économie est en crise et que nous sommes déjà engagés dans deux guerres", a dit M. McCain.

De son côté Sarah Palin, en campagne dans le Colorado (ouest), a estimé que M. Obama était favorable au "socialisme".

Pendant ce temps, deux anciens candidats à l'investiture républicaine, Mike Huckabee et Rudy Giuliani affirmaient sur des chaînes de télévision que M. Obama avait fait usage de drogue durant sa jeunesse.

Selon le baromètre quotidien de Gallup, l'écart était vendredi de 11 points au bénéfice du sénateur de l'Illinois (52% contre 41%). Le même institut qui offre deux autres sondages quotidiens avec des méthodologies différentes, donne 5 ou 9 points d'avance à M. Obama dans ces deux autres études.

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lundi, 20 octobre 2008

Jill Biden en pleine campagne

Ecouter David Plouffe

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Soeur Emmanuelle est décédée lundi à l'aube de ses 100 ans

Soeur Emmanuelle, religieuse franco-belge ayant dédié sa vie aux plus pauvres, est décédée dans la nuit de dimanche à lundi moins d'un mois avant de devenir centenaire, a annoncé dans un communiqué Trao Nguyen, président d'Asmae-Association Soeur Emmanuelle.

Soeur Emmanuelle, de son vrai nom Madeleine Cinquin, s'est éteinte "dans son sommeil" dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 99 ans dans la maison de retraite de Callian (Var) où elle vivait depuis 1993, a indiqué à l'AFP une responsable de l'association.

"Fatiguée", mais ne souffrant "d'aucune maladie particulière" selon la même source, Soeur Emmanuelle, connue pour son franc-parler, sa silhouette humble et son visage malicieux qui hantaient les plateaux de télévision et les bureaux des puissants, allait célébrer son centième anniversaire le 16 novembre.

"Conformément à sa volonté, ses obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité. Une messe à sa mémoire sera célébrée prochainement à Paris", selon le communiqué d'Asmae-Association Soeur Emmanuelle.

Soeur Emmanuelle, qui avait partagé pendant plus de 20 ans la vie des chiffonniers du Caire, a mené une lutte acharnée contre la pauvreté avec une vitalité qui lui a valu une popularité durable.

Née le 16 novembre 1908 à Bruxelles dans un foyer aisé franco-belge, rien ne prédestinait Madeleine Cinquin à devenir selon ses propres termes "une rebelle", un alter ego féminin de l'Abbé Pierre, "ami" et "maître à penser".

Mais à 23 ans, le 10 mai 1931, la jeune bourgeoise, de mère chrétienne et de père juif, avait renoncé à une vie confortable et prononcé ses voeux de religieuse dans la congrégation Notre-Dame de Sion, privilégiant les liens avec l'enseignement et le judaïsme.

Sous le nom d'Emmanuelle (Dieu est avec nous), elle avait enseigné en Turquie, puis en Tunisie avant de partir pour l'Egypte. Dans ce dernier pays pour lequel elle a un véritable coup de foudre, à 62 ans, elle obtient enfin le feu vert de sa congrégation pour vivre parmi les plus pauvres, les chiffonniers du Caire.

Rappelée par sa congrégation en 1993, à l'âge de 85 ans, alors qu'elle souhaitait finir sa vie en Egypte, Soeur Emmanuelle a passé ses dernières années dans le Var.

Elle se déplaçait désormais en fauteuil roulant mais avait continué à donner de la voix pour défendre l'aide aux pays pauvres, les SDF et les jeunes générations.

"Durant toute sa vie, elle a puisé son inlassable énergie dans sa foi en Dieu et comme elle l'affirmait aussi, dans sa foi en l'Homme", commente son association.

"Jusqu'au bout et malgré son âge, Soeur Emmanuelle est demeurée un souffle vivant pour tous ceux qui poursuivent et développent ses actions", poursuit-elle.

"Sa disparition laisse un vide immense dans nos coeurs", assure Asmae, "mais la force de son message continuera de nous aider à être fidèle à sa devise: +Vivre c'est agir, Yalla!+".

Dans un dernier livre d'entretiens intitulé "J'ai cent ans et je voudrais vous dire" (avec Jacques Duquesne et Annabelle Cayrol, éditions Plon) et publié en août 2008, la religieuse parlait de la mort sans tabou. A la fin de l'ouvrage, dans un petit texte de sa main elle affirmait : "j'ai eu une vie heureuse, celle que je voulais".

"Je suis en paix, j'attends paisiblement la mort, sans m'ennuyer", ajoutait-elle, exprimant pourtant "un regret, une souffrance: tous les drames du monde".

"Sans partage, sans solidarité, on ne peut faire progresser l'humanité", insistait Soeur Emmanuelle. "Il faut donc s'acharner".

Les proches de Strauss-Khan évoquent une volonté de déstabiliser

L'épouse et les proches de Dominique Strauss-Kahn ont volé au secours du directeur général du Fonds monétaire international (FMI), qui est sous le coup d'une enquête interne sur un éventuel abus de pouvoir. 3716161063-proches-et-politiques-francais-parlent-de-destatibilisation-au-sujet-de.jpg

Le dirigeant de l'organisation de Washington a confirmé l'existence d'une enquête dans le cadre d'une liaison avec une de ses subordonnées après la révélation de l'affaire par le Wall Street Journal, en pleine crise financière internationale.

Dans un communiqué, Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre socialiste de l'Economie et des Finances, a reconnu samedi avoir eu cette liaison, précisant que l'"incident qui s'est produit dans ma vie privée" avait eu lieu en janvier 2008.

"A aucun moment, je n'ai abusé de ma position de directeur général du Fonds", a-t-il souligné.

Anne Sinclair, l'épouse Dominique Strauss-Kahn, a fait corps avec son mari dimanche sur son blog (www.annesinclair.fr); où elle affirme que "cette aventure d'un soir est désormais derrière nous ; nous avons tourné la page. Puis-je ajouter pour conclure que nous nous aimons comme au premier jour?"

Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, s'est déclaré dimanche convaincu qu'il serait blanchi: "Je suis persuadé que l'enquête démontrera que Dominique Strauss-Kahn n'a pas abusé de son pouvoir", a-t-il dit lors du Grand Jury" RTL/LCI/Le Figaro.

Les proches de Dominique Strauss-Kahn sont montés au front dimanche pour défendre "DSK", qui est soupçonné soit d'avoir favorisé sa collaboratrice, soit au contraire d'avoir cherché à se venger en la faisant quitter Washington pour Londres.

"ANGUILLE SOUS ROCHE"?

Jean-Christophe Cambadélis, député socialiste de Paris, a estimé que la montée de Strauss-Kahn dans les sondages avant le Congrès socialiste de Reims et la crise financière pourraient ne pas être étrangères à la révélation de l'affaire.

"Il n'y a ni victime, ni plaignant, ni coupable, l'affaire se terminait et d'un seul coup un feu de cheminée comme cela ça me paraît assez étonnant dans cette phase de crise financière où Dominique Strauss-Kahn s'envole dans les sondages. Je pense que là, on veut lui faire mauvaise querelle", a-t-il dit sur LCI.

"C'est un incident de vie d'une banalité confondante et on veut en faire une grande affaire politique, je crois qu'il y a anguille sous roche", a-t-il ajouté.

Autre proche de "DSK", le député socialiste Jean-Marie Le Guen a lui aussi estimé que la coïncidence était troublante et que ses idées "sur la régulation du monde financier peut justifier le fait qu'il n'a pas que des amis et donc il y a peut-être aussi, c'est vrai, chez certains, une certaine volonté de déstabilisation", a-t-il dit sur RTL.

Le porte-parole du gouvernement français, Luc Chatel, a lui aussi tressé les louanges de cet économiste renommé.

DSK "À LA HAUTEUR" POUR LA FRANCE

"Ce que je considère, c'est que Dominique Strauss-Kahn a démontré dans toute la traversée de cette crise qu'il était à la hauteur des événements", a-t-il souligné sur Radio J. "C'est vrai qu'il a montré qu'il était l'homme de la situation."

L'ancien ministre français a été élu en septembre 2007 à la tête de l'organisation internationale qui fournit une expertise et dans certains cas, des prêts, à ses 185 pays membres.

Sa candidature, soutenue par l'Union européenne et les Etats-Unis, avait été avancée par le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, puis reprise par Nicolas Sarkozy, dans le cadre de sa politique d'ouverture.

Il avait été battu par Ségolène Royal dans la course à l'investiture socialiste pour l'élection présidentielle de 2007.

En juin 2007, le président de l'époque de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, avait été contraint à la démission après être intervenu dans le processus de promotion de sa compagne, également salariée de l'organisation.

Selon le Wall Street Journal, l'enquête porte sur la liaison qu'a eue "DSK" avec Piroska Nagy, d'origine hongroise, qui occupait à l'époque un poste important d'économiste au FMI.

Les enquêteurs souhaitent déterminer si les indemnités perçues par Piroska Nagy à son départ de l'organisation étaient supérieures à la normale.

Elle a démissionné en août dans le cadre de la politique de réduction de ses effectifs menée par le FMI et elle a depuis rejoint - de son plein gré selon elle - la Banque européenne pour la reconstruction et le développement à Londres.

Jean-Loup Fievet et Yves Clarisse, édité par Yves Clarisse

Des escrocs ont piraté le compte bancaire de Nicolas Sarkozy

Des escrocs ont effectué des prélèvements sur le compte personnel de Nicolas Sarkozy après avoir réussi à se procurer les coordonnées bancaires du président français, a révélé le Journal du Dimanche.
L'Elysée a confirmé à l'hebdomadaire que Nicolas Sarkozy avait porté plainte courant septembre et que, "dans la plus grande discrétion", le procureur de la République de Nanterre (région parisienne), Philippe Courroye, avait aussitôt saisi la brigade criminelle de Paris ainsi que la brigade financière.

Le secrétaire d'Etat à la Consommation Luc Chatel a de son côté déclaré dimanche qu'une enquête était en cours et n'a pas exclu des "sanctions" au sein de la banque s'il y avait eu "mauvaise utilisation des données personnelles".

"Nous verrons en fonction des résultats de l'enquête s'il y a eu dysfonctionnement ou non dans l'utilisation de ces données personnelles". Il "n'est pas exclu" qu'il y ait des sanctions, si une "mauvaise utilisation" de ces données était avérée, a-t-il ajouté.

"Objectif, écrit le JDD, retrouver les auteurs pour le moins audacieux de ce piratage présidentiel". "En vain pour l'instant, preuve que les escrocs ne sont pas des amateurs", poursuit le journal dominical.

Selon une source proche de l'enquête, citée par le JDD, seules "de petites sommes" ont ainsi été dérobées.

Les escrocs qui ont piraté le compte "ne savaient sans doute pas qu'il s'agissait du compte du président", a, quant à elle, déclaré dimanche soir à l'AFP une source également proche de l'enquête.

Selon cette source, qui a demandé à ne pas être identifiée, le ou les auteurs se sont servi des coordonnées bancaires du chef de l'Etat notamment pour souscrire à un ou à plusieurs abonnements de téléphones portables.

Il s'agit "d'un classique piratage informatique, sans doute dû à un ou des escrocs de faible envergure", a-t-on précisé de même source, en ajoutant que les investigations allaient se poursuivre.

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dimanche, 19 octobre 2008

Obama: soutien de Colin Powell et somme record récoltée pour sa campagne

A 16 jours de l'élection présidentielle américaine, le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama a reçu dimanche le soutien de poids de l'ancien secrétaire d'Etat du républicain George W. Bush, Colin Powell au moment où sa campagne annonçait avoir récolté la somme record de 150 millions de dollars en septembre.obq.jpg

Ces deux événements semblaient de nature à stimuler les démocrates dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle alors que les sondages accordent en moyenne 5 points d'avance à M. Obama au niveau national.

L'ancien chef d'état-major des armées américaines et héros de la première guerre du Golfe, a loué sur la chaîne NBC le "caractère réformateur" du candidat démocrate et sa campagne "fédératrice".

Une présidence Obama "provoquerait l'enthousiasme du pays et du monde", a assuré le général à la retraite. "Obama a démontré de la fermeté. Il a démontré de la vigueur intellectuelle. Il a une façon de gérer ses affaires qui nous sera profitable", a-t-il estimé.

Son soutien tombe à pic pour M. Obama alors que l'équipe de campagne du candidat républicain l'accuse de se situer à l'extrême gauche de l'échiquier politique américain et met en doute sa capacité à rassembler les Américains au-delà de son camp.

"J'ai toujours admiré et respecté le général Powell. Nous sommes amis de longue date. Ce n'est pas une surprise", a réagi avec dépit M. McCain.

Au cours du même entretien, M. McCain a publiquement évoqué la possibilité d'une défaite.

"Je ne m'apesantis pas la-dessus. Mais, j'ai eu une vie merveilleuse. Je peux retourner vivre en Arizona, et représenter (mes administrés) au Sénat", a-t-il dit.

M. Powell est le premier poids lourd de l'administration Bush à apporter son soutien officiel au candidat démocrate.

L'équipe de campagne de M. Obama a fait savoir que le sénateur de l'Illinois avait appelé M. Powell pour le remercier de son appui. "M. Obama est impatient de recevoir ses conseils au cours des deux prochaines semaines et, si possible, au cours des quatre prochaines années", a dit Robert Gibbs, directeur de la communication du candidat démocrate.

Secrétaire d'Etat durant le premier mandat de George W. Bush (2001-2005), avocat de la guerre en Irak à l'ONU avant de dénoncer les "mensonges" qui ont entraîné les Etats-Unis dans cette guerre, M. Powell n'a cessé de prendre ses distances avec l'administration républicaine tout en refusant de rompre les ponts avec sa famille politique.

M. Powell était républicain et demeure républicain. Il est ami avec John McCain et garde des liens avec de nombreuses personnalités de l'époque où George Bush père était président, notamment le ministre de la Défense d'alors et actuel vice-président Dick Cheney.

Au cours de sa longue carrière, M. Powell, 71 ans, a été conseiller pour la sécurité nationale de Ronald Reagan. Ancien combattant de la guerre du Vietnam, il a été chef d'état-major interarmée de 1989 à 1993 et s'est illustré notamment durant l'opération "Tempête du désert" après l'invasion du Koweït par l'Irak de Saddam Hussein en 1991. En 1996, il avait brièvement envisagé d'être candidat à la Maison Blanche contre le démocrate Bill Clinton.

Juste avant l'intervention de M. Powell, l'équipe de campagne de M. Obama a annoncé que le sénateur avait engrangé 150 millions de dollars en septembre. Jamais M. Obama n'avait récolté autant d'argent en un seul mois.

Depuis le lancement de sa campagne, M. Obama a récolté 605 millions de dollars.

Cet afflux d'argent devrait permettre à M. Obama de mener une campagne agressive dans plusieurs Etats clefs notamment dans plusieurs Etats considérés comme des fiefs républicains comme la Virginie et la Caroline du Nord.

M. McCain a accepté de recevoir de l'argent public et est soumis à un plafond de dépense de 84 millions de dollars d'ici le 4 novembre. Il peut néanmoins compter sur l'aide du parti républicain qui a engrangé 66 millions de dollars en septembre.

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