vendredi, 03 octobre 2008
MCCain est à côté de la plaque sur l'emploi, estime Obama
EAST LANSING, Michigan - Le candidat démocrate en campagne, Barack Obama, a estimé jeudi que son rival républicain John McCain est déconnecté des préoccupations économiques quotidiennes des Américains, et qu'il ne comprend pas que rien n'est plus essentiel qu'un emploi.
Obama a épinglé la vision de l'économie de McCain lors de deux étapes dans le Michigan, l'Etat qui affiche le plus fort taux de chômage du pays, alors que les statistiques nationales laissaient prévoir une dégradation pour le neuvième mois consécutif.
"Neuf mois successifs de pertes d'emplois" a souligné le démocrate. "Et l'autre semaine, John McCain nous disait que l'économie est solide. Je ne sais pas quelle unité de mesure utilise le sénateur, mais d'où je viens, il n'y a rien qui compte plus qu'un emploi" a martelé le candidat.
En réunion électorale à Denver, McCain a déclaré à un public de femmes que l'emploi faisait la différence entre les deux programmes. "Le ticket Obama-Biden va détruire les emplois en augmentant les impôts, et l'équipe McCain-Palin va tailler dans l'impôt sur les entreprises le 2e plus lourd au monde et créer plus de jobs" a affirmé le républicain. AP
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Débat musclé entre Palin et Biden
SAINT-LOUIS - La politique étrangère et l'économie étaient au coeur du débat télévisé - plutôt musclé - qui a opposé jeudi soir les deux candidats à la vice-présidence des Etats-Unis, la républicaine Sarah Palin et le démocrate Joe Biden. C'était l'un des affrontements les plus attendus dans cette campagne à la Maison Blanche: jusqu'alors maladroite lors de ses interviews, la novice Sarah Palin avait été bien préparée pour tenir tête au très expérimenté sénateur Biden.
Première femme à briguer la vice-présidence pour le parti de l'éléphant, la gouverneure de l'Alaska a tiré à boulets rouges sur le ticket démocrate. En voulant retirer les troupes américaines d'Irak, Barack Obama s'apprête à agiter le "drapeau blanc de la reddition", a accusé Sarah Palin.
Et Joe Biden de répliquer que dès le début, les républicains, dont John McCain, ont eu "entièrement tort sur les problèmes fondamentaux concernant la conduite de la guerre en Irak". Il a souligné que les Etats-Unis dépensaient 10 milliards de dollars par mois en Irak (7 milliards d'euros), en négligeant le véritable centre du terrorisme, l'Afghanistan et sa frontière pakistanaise.
Sarah Palin a ensuite taxé Barack Obama de "naïveté" pour se déclarer prêt à rencontrer sans conditions des "dictateurs" tels que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, le président nord-coréen Kim Jong Il ou encore Fidel et Raul Castro, les présidents ancien et actuel de Cuba. "C'est au-delà de la faute de jugement. C'est dangereux", a-t-elle estimé.
L'économie a tenu une place importante dans ce débat, qui se tenait entre le vote du Sénat (mercredi) et celui de la Chambre des Représentants (vendredi) sur le plan Paulson 2 et ses 700 milliards de dollars (500 milliards d'euros) destinés à sauver la finance américaine.
Pour Sarah Palin, la meilleure façon de savoir ce que les Américaine pensent de la déconfiture de leur système économique est d'aller assister à un match de football amateur et de parler aux parents des joueurs dans les gradins. "Je parie que vous entendrez parler de peur", a-t-elle dit, assurant que John McCain et elle-même pouvaient réformer le système financier qui avait conduit à la crise.
Se revendiquant de la classe moyenne, elle a proposé que "Joe pack-de-six et les mères de joueurs de hockey de tout le pays" se retrouvent pour dire ensemble "plus jamais ça".
Joe Biden a martelé que John McCain et Sarah Palin ne proposaient rien pour rompre effectivement avec les politiques économiques de l'administration Bush. A énième répétition de cet argument, la candidate républicaine lui a lancé: "There you go again" (Ca y est, c'est reparti), empruntant une célèbre réplique utilisée par Ronald Reagan face à Jimmy Carter lors du débat présidentiel de 1980. Elle a exhorté Joe Biden à se tourner vers l'avenir et non vers le passé.
Le candidat démocrate a insisté sur les conséquences économiques des huit années de présidence de George W. Bush. Il a défendu la proposition de Barack Obama d'augmenter les impôts pour les Américains gagnant plus de 250.000 dollars par an (180.000 euros), estimant que c'était une "simple question de justice". Il a accusé John McCain de vouloir octroyer pour 300.000 dollars (215.000 euros) supplémentaires de déductions fiscales aux grandes corporations. Il a également fustigé le plan républicain de réforme de l'assurance maladie, le qualifiant de "dernier pont vers nulle part".
Sur les questions environnementales, Sarah Palin a reconnu que la Terre se réchauffait mais elle a refusé d'imputer ce changement climatique aux activités humaines. Joe Biden a rappelé que les émissions de gaz à effet de serre étaient responsable de ce réchauffement. Il a relevé que, faute d'en reconnaître la véritable cause, les républicains ne pourraient pas combattre ce phénomène. AP
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jeudi, 02 octobre 2008
Equipe de France Sinama-Pongolle arrive
Le sélectionneur de l'équipe de France, Raymond Domenech, a convoqué l'attaquant de l'Atletico Madrid Florent Sinama-Pongolle et le défenseur du Stade Rennais Rod Fanni pour les matches en Roumanie et contre la Tunisie. Patrick Vieira et Franck Ribéry font leur retour.
La liste des sélectionnés :
Gardiens: Steve Mandanda (Marseille), Hugo Lloris (Lyon)
Défenseurs: William Gallas (Arsenal), Philippe Mexès (AS Rome), Eric Abidal (FC Barcelone), Patrice Evra (Manchester United), Bakary Sagna (Arsenal), Gaël Clichy (Arsenal), Sébastien Squillaci (FC Séville), Rod Fanni (Stade Rennais)
Milieux de terrain: Patrick Vieira (Inter Milan), Jérémy Toulalan (Lyon), Alou Diarra (Bordeaux), Lassana Diarra (Portsmouth)
Attaquants: Thierry Henry (FC Barcelone), Karim Benzema (Lyon), Franck Ribéry (Bayern Munich), Nicolas Anelka (Chelsea), Yoann Gourcuff (Bordeaux), Florent Malouda (Chelsea), Florent Sinama-Pongolle (Atletico Madrid), Hatem Ben Arfa (Marseille).
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DON - Wade dégaine 500 millions de FCFA pour le général Conté
La presse guinéenne ne cesse, depuis plusieurs semaines, de tresser des lauriers au Sénégal en général et à Wade en particulier. A «juste titre» ! C'est la rondelette somme de 500 millions de FCFA que le Sénégal a offerte à la Guinée en guise de contribution à la célébration, le 2 octobre prochain, des 50 ans de son indépendance. En effet, les caisses de l'Etat guinéen complètement vides, le gouvernement a dû faire appel à ses «amis» pour financer cet événement national. N'empêche, ces 500 millions de FCFA offerts par le Sénégal ont été au centre d'un long feuilleton judiciaire qui a secoué Conakry durant plusieurs semaines. En effet. Sam Soumah, secrétaire général à la présidence de la République impliqué dans une affaire de «faux décret» était durant la même période, accusé par la presse guinéenne d'avoir détourné une partie de ces fonds alloués à la Guinée par le Sénégal. Non seulement il a été limogé de son poste mais aussi traîné devant la Justice. Après une journée de garde-à-vue à la gendarmerie, il a été libéré et mis en résidence surveillée. En attendant la suite de cette affaire.
A côté de cette enveloppe financière offerte par le Sénégal, le Général Lansana Conté a dû «activer» un autre de ses amis cette fois-ci un privé guinéen, pour renflouer les caisses de l'Etat à quelques jours de la commémoration de cette fête. En effet, le gouvernement guinéen, a emprunté 20 milliards de francs guinéens au Pdg de Futurelec Mamadou Sylla, pourtant en contentieux judiciaire avec l'Etat ! Petit rappel, ce dernier avait été écroué avant d'être libéré par le président de la République qui avait personnellement ouvert les portes de la prison. L’apport du Sénégal, assorti d'une invitation officielle, était d'ailleurs au centre d'une audience que Wade a accordée, à New York, au Premier ministre guinéen Ahmed Tidiane Souaré qui a rencontré auparavant Mahmoud Abbas. Avant cette audience, une délégation conduite par le ministre de l'Economie et des Finances guinéen, Ousmane Doré, par ailleurs président du comité interministériel de l'organisation du cinquantenaire était à Dakar le 16 septembre dernier pour inviter officiellement le chef de l'Etat sénégalais en Guinée.
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Le Bouquet africain débarque en France
Six chaînes de télévision africaines sont proposées aux abonnés de Neuf Cegetel
Six chaînes africaines sont désormais disponibles via l’Adsl en France. Elles composent Le Bouquet africain qui est lancé ce mercredi dans l’Hexagone. Entretien avec François Thiellet, le fondateur et directeur général de la société Thema qui est à l’origine de ce bouquet.
François Thiellet a été le directeur de la première chaîne musicale française, MCM, puis de MCM International. En 2001, il fonde MCM Africa. Il dirige ensuite la chaîne Fashion TV. Depuis janvier 2005, François Thiellet est le président-fondateur de Thema. L’entreprise fournit des programmes multi-chaînes. Elle opère notamment dans les pays arabes, en Asie et en Afrique. En France, Thema s’est spécialisée notamment dans l’offre de chaînes ethniques (russes, turques, etc…). Son point fort, selon François Thiellet, son indépendance vis-à-vis des grands groupes de medias. La majorité de Thema est détenue par ses managers.
Afrik.com : Comment est née l’idée ce concocter ce Bouquet africain ?
François Thiellet : Deux éléments sont à l’origine de ce projet. Le premier tient au fait que j’ai pendant longtemps envoyé des programmes vers l’Afrique, notamment à travers MCM Africa, Fashion TV. J’ai estimé qu’il serait intéressant de faire l’inverse, de restaurer une sorte d’équilibre. La seconde raison est liée à l’opportunité de distribuer des chaînes ethniques. Depuis trois ou quatre ans, les offres IPTV ont ouvert ce marché : les opérateurs proposent des chaînes russes, turques, chinoises… Pourquoi n’y aurait-il pas de chaînes africaines alors que les communautés africaines sont importantes en France ? En somme, Le Bouquet africain est le produit de la rencontre d’une envie et d’une opportunité technique et financière.
Afrik.com : : La RTS, la 2sTV pour le Sénégal, la CRTV pour le Cameroun, l’ORTM pour le Mali, la RTI pour la Côte d’Ivoire et la RTB, pour le Burkina Faso. Six chaînes africaines représentant cinq pays. Quels sont les critères qui ont prévalu au choix des premières chaînes de ce bouquet ?
François Thiellet : Le choix s’est d’abord opéré en fonction de l’importance des communautés. Il a fallu déterminer les communautés africaines francophones les plus importantes. Ensuite, nous nous sommes interrogés sur la faisabilité technique du projet : sélectionner les chaînes de bonne qualité et penser à la façon de les ramener.
Afrik.com : Le Mali, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, on comprend bien la présence des chaînes de ces pays dans le bouquet compte tenu de l’importance de ces communautés en France. Mais la diffusion d’une chaîne burkinabé est moins évidente…
François Thiellet : La présence de la RTB dans ce bouquet est un peu plus inattendue mais nous avons une tendresse particulière pour le Burkina Faso, patrie de la fiction africaine. C’est le pays du cinéma africain : il accueille tous les deux ans le Fespaco. Par ailleurs, nous avons d’autres projets avec le Burkina…
Afrik.com : Quelles sont les principales contraintes pour diffuser des chaînes africaines en France ?
François Thiellet : Il y a une double contrainte. D’abord, comment arriver à acheminer le signal de base ? C’est simple pour certaines chaînes et plus difficile pour d’autres. Ensuite, il y a le problème des droits des programmes diffusés sur ces chaînes, notamment quand il s’agit s’événements sportifs. Les droits acquis sont généralement valables pour les territoires nationaux. On a donc l’obligation d’occulter les programmes concernés. Il est important que nous nous pliions à cet impératif majeur auquel sont soumises nos chaînes partenaires. Au début, les émissions seront donc occultées mais nous pensons par la suite à des programmes de substitution produits par les télévisions concernées.
Afrik.com : Le Bouquet africain sera commercialisé à partir de ce mercredi ?
François Thiellet : Nous proposons Le Bouquet africain depuis une semaine chez Neuf Cegetel via la Neuf Box. C’est ce nous appelons dans notre jargon la période de "Soft Launch". C’est une période pendant laquelle le bouquet est proposé gratuitement. A compter de mercredi, Le Bouquet africain sera commercialisé à 6,90 euros TTC.
Afrik.com : Neuf Cegetel vous permettra-t-il de toucher l’audience qu’aurait peut-être pu offrir Orange (France Télécom), l’opérateur historique, ou encore l’opérateur IPTV Free ?
François Thiellet : J’ai commencé avec celui qui a été le plus réactif et qui s’est engagé à investir dans une campagne de promotion. Neuf Cegetel, c’est tout de même plus de 800 000 abonnés, ce qui n’est pas loin de ceux qui le sont à Free. L’idée, c’est évidemment qu’un large public ait accès à ce Bouquet africain. Nous sommes en discussion avec l’ensemble des opérateurs câble et ADSL afin que ce bouquet soit disponible dans leur offre.
Afrik.com : Sur quelles bases fonctionnent votre partenariat avec ces chaînes africaines qui participent au Bouquet africain ?
François Thiellet : Nous avons un accord qui stipule que nous prenons en charge les coûts techniques et les coûts marketing. Les chaînes sont rémunérées par rapport au nombre d’abonnés.
Afrik.com : Y-a-t-il une chaîne que vous auriez aimé avoir dans ce bouquet que vous n’avez pas ?
François Thiellet : Une chaîne congolaise (RDC, ndlr).
Afrik.com : Le Bénin et le Togo ne vous intéressent pas ?
François Thiellet : Il y a plus de Congolais que de Togolais et de Béninois en France… Le critère numérique reste important. Mais dans tous les cas, le bouquet va s’étoffer progressivement et sera complétée par une offre VOD pour devenir une offre de l’audiovisuel africain. On a très peu accès aux productions africaines, que ce soient des téléfilms, séries ou tout simplement qu’il s’agisse de cinéma. Nous souhaitons remédier à cela et c’est dans ce sens que nous allons évoluer.
Afrik.com : Pourquoi avez-vous jusqu’ici si peu communiqué sur le lancement de ce bouquet africain ?
François Thiellet : Nous voulions d’abord nous assurer que la période d’essai gratuite serait concluante avant de communiquer plus largement. Nous allons lancer dans les prochains jours une vaste campagne de promotion dans les médias concernés.
Afrik.com : Vous vous êtes associé dans ce projet à Canal Overseas Africa, qui distribue Canalsat Horizons en Afrique. Pourquoi ?
François Thiellet : Canal Overseas Africa est un partenaire technique et éditorial. Le groupe constitue un atout pour nous d’un point de vue technique et relationnel. Ils ont une expérience considérable dans l’audiovisuel africain. Ils avaient déjà des partenariats avec certaines des chaînes avec lesquelles nous travaillons dans le cadre du bouquet. Ils sont un véritable atout, et ils ont accepté et souhaité nous accompagner dans ce projet.
Afrik.com : Peut-on imaginer un bouquet qui reprendrait la production nigériane de téléfilms et de séries qui ont beaucoup de succès en Afrique ?
François Thiellet : Nous envisageons de faire quelque chose, mais je ne sais pas encore quelle forme cela prendra. Nollywood dispose d’une production foisonnante qui mérite d’être mise en valeur. Nous avons déjà noué des contacts dans ce sens.
Afrik.com : Combien d’abonnés au Bouquet africain espérez-vous ?
François Thiellet : Beaucoup. Plus, ce serait encore mieux !
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Ghlin:Ils tabassent le Professeur; Les auteurs sont identifiés, mais toujours en fuite
Le jeune élève qui avait commandité l'expédition punitive a, quant à lui, pu retourner dans sa famille car plus aucune place n'est actuellement disponible dans les centres en milieu ouvert ou fermé.
Les deux individus qui ont violemment agressé un professeur mardi après-midi, en plein cours, sur le site de Ghlin du Centre scolaire Don Bosco de Quiévrain, sont toujours en fuite mais ont été identifiés par les enquêteurs, a annoncé La Première (RTBF) sur ses ondes jeudi matin.
Le jeune élève qui avait commandité l'expédition punitive a, quant à lui, pu retourner dans sa famille car plus aucune place n'est actuellement disponible dans les centres en milieu ouvert ou fermé.
La police n'a toujours pas localisé les deux auteurs de la violente agression. Le professeur, Mohammed N., 36 ans, était intervenu dans une classe pour éjecter un élève chahuteur. Ce dernier avait alors appelé deux personnes étrangères à l'établissement à sa rescousse. Les deux individus ont asséné plusieurs coups au professeur. L'un d'eux a frappé la victime à l'aide d'une arme blanche au dos et au visage.
Les enquêteurs ont identifié un de ces agresseurs comme étant le frère de l'élève commanditaire. Ce mineur de 15 ans, malgré une ordonnance de placement prise par le juge de la jeunesse, n'a pu être placé dans un centre, faute de place, et a donc regagné le domicile familial.
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Projecteurs braqués sur Sarah Palin lors du débat des colistiers
WASHINGTON (Reuters) - Tous les projecteurs vont être braqués ce jeudi sur Sarah Palin lors du débat télévisé des colistiers républicain et démocrate pour l'élection présidentielle du 4 novembre aux Etats-Unis.
La gouverneur de l'Alaska, choix surprise du vétéran John McCain pour la vice-présidence, souffre de son inexpérience, de sa jeunesse et de ses premières gaffes.
Les débats entre les vice-présidents putatifs ont rarement un grand impact dans la course à la Maison blanche mais celui- ci risque d'être différent et de peser sur la suite des événements.
Une certitude - ce premier face-à-face entre le très prolixe Joe Biden, qui sera le vice-président de Barack Obama en cas de victoire du 'ticket' démocrate, et celle qui aime à se présenter comme une simple "hockey mum" devrait faire plus d'audience que le débat de la semaine dernière entre Obama et McCain.
Les premiers pas de l'ancienne reine de beauté de l'Alaska de 44 ans dans l'arène politique nationale font s'interroger, y compris dans son propre camp, sur sa capacité à accéder éventuellement un jour - John McCain est âgé de 72 ans - à la magistrature suprême.
Depuis sa désignation, Sarah Palin n'a accordé que trois entretiens à la presse et tenu aucune conférence de presse. Cette stratégie visant à la "protéger" n'a fait qu'accroître les inquiétudes à son sujet ainsi que l'enjeu du débat de jeudi.
"Normalement, les vice-présidents ne représentent aucun véritable enjeu mais il existe un seuil de crédibilité qu'il faut franchir s'ils veulent prétendre un jour entrer à la Maison blanche", explique Mitchell McKinney, un spécialiste en communication de l'université du Missouri. "La barre est placée assez bas mais si Palin ne la passe pas, cet échec risque de nuire à la candidature de McCain", prévient-il.
Sur le papier, le duel de jeudi rassemble deux adversaires que tout oppose. Joe Biden, de 21 ans l'aîné de Sarah Palin, est un grand bavard mais le président de l'influente commission des Affaires étrangères du Sénat est l'un des meilleurs experts du Parti démocrate en matière diplomatique.
Cet homme imprévisible cherchera à rassurer les électeurs-téléspectateurs qui continuent à douter de la relative inexpérience de Barack Obama, le jeune sénateur métis de l'Illinois qui mène d'une courte tête dans les sondages.
NI TAPISSERIE, NI LYNCHAGE
Dans ses interviews, Sarah Palin a paru hésitante et très "cornaquée" par ses "spin doctors" (experts en relations publiques). Son défi sera de rassurer les Américains qui s'inquiètent de la voir succéder un jour à John McCain à la Maison blanche.
Face à ces doutes, l'équipe de campagne du sénateur de l'Arizona a contre-attaqué, accusant les détracteurs de la gouverneur de l'Alaska de sexisme ou de condescendance.
Son adversaire devra marcher sur des oeufs pour ne pas donner l'impression d'être trop péremptoire à son égard.
"Je ne voudrais pas être à la place de Biden. Il ne devra ni faire tapisserie, ni lyncher Palin", explique le sondeur John Zogby. "Pas question pour le second d'Obama de paraître trop savant ou trop passif. Cela équivaudrait à une discussion entre un père et sa fille : et c'est le premier qui perd toujours."
Joe Biden a été un excellent "débateur" tout au long des primaires démocrates et de l'avis de David Steinberg, de l'université de Miami, il tentera de court-circuiter son adversaire républicain en s'adressant directement aux électeurs.
"Il devra fixer la caméra bien en face, un peu comme McCain l'a fait la semaine dernière, en s'abstenant de débattre directement avec Palin. Son véritable interlocuteur sera McCain, pas elle".
Malgré son expérience, Joe Biden n'est pas lui aussi à l'abri d'un dérapage. "Le danger pour les démocrates est qu'il dise une bêtise et fasse preuve de condescendance à l'égard de Palin", estime Steinberg.
Conscients des enjeux, les deux protagonistes ont suspendu leur campagne pour s'entraîner. Sarah Palin s'est ainsi isolée pendant deux jours dans une propriété de McCain en Arizona.
Dans le camp démocrate, on ne sous-estime pas la candidate républicaine à la vice-présidence. "C'est une excellente oratrice, qui s'est très bien débrouillée", assure David Plouffe, directeur de campagne d'Obama. "Nous nous attendons à ce qu'elle donne le meilleur d'elle-même."
Version française Jean-Loup Fiévet
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Le plan Paulson franchit une première étape au Sénat américain
(Reuters) - Par Daniel Trotta et Richard Cowan
Le Sénat américain a adopté à une large majorité une version amendée du plan de sauvetage du système financier, renvoyant la balle dans le camp de la Chambre des représentants qui pourrait, à nouveau, se prononcer sur le texte vendredi.
Les sénateurs ont voulu adresser un message sans ambigüité aux marchés financiers, approuvant par 74 voix contre 25 la nouvelle mouture du plan élaboré par le secrétaire du Trésor, Henry Paulson.
Cette première étape franchie, les représentants vont devoir se pencher une seconde fois sur le texte -sans doute vendredi à 12h00 (16h00 GMT)- dont ils avaient rejeté la première version lundi.
Outre le déblocage de 700 millions de dollars destinés à purger les marchés des actifs douteux, le plan contient des dispositions de réduction d'impôts et un relèvement du plafond de garantie des dépôts bancaires qui passe de 100.000 à 250.000 dollars.
Le plan doit permettre de stabiliser les marchés du crédit et du crédit interbancaire, afin d'éviter que la crise financière ne plonge l'économie américaine dans une dépression.
Alors que les représentants républicains avaient été montrés du doigt lors du rejet intervenu lundi, le président américain George Bush a salué le travail bipartisan qui a conduit à l'adoption par les sénateurs.
Dans un communiqué, Bush a de nouveau insisté sur la nécessité que la chambre basse américaine suive l'exemple donné par la chambre haute.
"Avec les améliorations que le Sénat a apportées, je crois que les membres des deux partis à la Chambre des représentants peuvent soutenir cette loi", a estimé Bush.
"Le peuple américain attend - et notre économie le requiert - de la Chambre qu'elle adopte ce texte cette semaine et l'envoie sur mon bureau" pour promulgation, a-t-il ajouté, expliquant que le plan était "essentiel pour la sécurité financière de chaque Américain".
Le secrétaire au Trésor Henry Paulson s'est joint à la Maison blanche pour exhorter les représentants à adopter un plan qui "envoie un signal positif" sur la volonté fédérale de "protéger l'économie américaine".
"CATASTROPHE SI NOUS NE FAISONS RIEN"
Le chef de file de la majorité démocrate au Sénat, Harry Reid, a dit s'attendre à ce que les représentants apportent leur soutien à ce plan sans précédent.
L'amendement ajouté par le Sénat a permis un vote largement favorable mercredi et le démocrate Barney Frank, président de la commission des Services financiers à la Chambre, semblait croire qu'il changera la donne pour les représentants, au même titre que leur prise de conscience sur la gravité de la situation.
"C'est encore incertain. Je crois que son adoption est désormais plus probable", a-t-il dit sur CNN. "Le principal changement, c'est la réalité. Je crois qu'il n'est maintenant plus possible de négliger la possibilité d'une catastrophe si nous ne faisons rien."
Ce vote, qui ne constitue qu'une étape intermédiaire, n'a pas réussi à rassurer les marchés. A Tokyo, le Nikkei a cédé 1,88% pour clôturer à son plus bas niveau depuis trois ans.
"Même si le plan est adopté, l'inquiétude continuera de persister sur les perspectives globales de l'économie. Il y a donc peu de chances de voir les marchés financiers se stabiliser", a indiqué un économiste à Tokyo.
"Nous sommes dans une situation totalement différente désormais. Toutes les mesures que les autorités américaines peuvent prendre ne visent qu'à éviter un effondrement général", a-t-il dit.
FISCALITÉ ÉCOLOGIQUE
Rejeté lundi dans sa forme initiale par la Chambre des représentants, le texte, voté dans l'urgence, exigeait une majorité qualifiée de 60 voix sur 100.
L'amendement adopté avant le vote introduit plusieurs réductions ou crédits d'impôts pour les investissements dans les énergies propres ou l'utilisation de carburants alternatifs.
Il prévoit en outre d'autres mesures fiscales en faveur des entreprises ainsi que la prorogation d'un an d'un dispositif permettant à plusieurs millions d'Américains de ne pas payer d'impôts supplémentaires.
"Ce serait malheureux si ce Congrès n'adoptait pas ces (mesures) fiscales", a souligné le sénateur démocrate Harry Reid. "Elles ne visent pas les plus aisés, mais les gens qui travaillent pour vivre."
Des industries des énergies renouvelables, des organisations écologistes et des défenseurs de la santé publique avaient écrit mercredi aux parlementaires américains pour soutenir ces mesures.
Version française Grégory Blachier et Pierre Sérisier
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mercredi, 01 octobre 2008
Football - Coupe de l'UEFA Standard Everton
Les "Standardmen" jouent leur avenir européen ce jeudi face à Everton. Le mentor des "Rouches" ne tente en rien de minimiser l'importance de ce duel. Se hisser dans les poules pourrait constituer le point de départ d'une folle aventure.
Laszlo Bölöni n'en fait aucun mystère : le match contre Everton, c'est le match de la saison pour le Standard. Et cette expression ne se veut pas galvaudée dans la bouche de l'entraîneur roumain qui aime utiliser des images pour illustrer ses propos : "Si le dieu du football s'était assis à côté de moi la semaine dernière pour savoir quel match je voulais gagner, c'était déjà clair dans ma tête. Je lui aurais demandé d'exaucer un seul vœu : qu'on gagne contre Everton et non contre Anderlecht. Mais attention, j'ai joué le jeu de la compétition, puisque je n'ai pas aligné une équipe B face aux Bruxellois."
Pour ne pas trop solliciter ce dieu du football, il suffira au successeur de Michel Preud'homme d'entériner cette victoire face à Anderlecht et réaliser un match nul (style 0-0 ou 1-1) face aux "Toffees" pour mettre tout le monde d'accord.
Mais si un tel match nul reçoit bien entendu son adhésion, il est difficile pour un coach d'assurer un tel partage : "On ne peut pas commencer le match en visant un 0-0. Nous devons nous mettre en position pour être capable d'inscrire ce fameux but. Je sais quel accent il faut mettre sur l'aspect défensif et sur l'aspect offensif. C'est du 50-50. Mais comme la reconversion dans les deux sens paraît essentielle, je parlerai de 100-100. Je sais que je joue avec les mots et les chiffres ici. Nous acceptons évidemment l'erreur dans leurs seize mètres mais pas une dans nos seize mètres. Donc, ce n'est pas tout à fait 100-100."
Comprenez par là que l'accent sera tout de même un peu mis sur l'aspect défensif de la tâche. D'autant que l'entraîneur craint particulièrement un joueur d'Everton dont il ne veut pas révéler le nom (Arteta, ou Saha qui revient bien) ? "Le Français est un élément neuf au sein d'une formation dont les joueurs peuvent se réveiller à n'importe quel moment. Ils sont tous capables d'exploits. Saha est un bon élément au sein d'un effectif riche. Mais nous ne changerons pas toute notre logique pour un seul joueur."
Everton, pour l'instant, traverse une mauvaise passe avec un entraîneur qui est même sur la sellette. Au Standard, par contre, le ciel semble dégagé : "C'est évidemment bien de se trouver dans un environnement positif, de s'entraîner dans une bonne atmosphère et de s'inscrire dans une dynamique positive mais on a pas mal de difficultés dont on ne parle pas. On ne parle pas du diable. On pense à beaucoup de détails pour mieux gérer nos valeurs."
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Région wallonne - La politique territoriale, sac de nœuds
L'aménagement du territoire en Wallonie agite beaucoup. Est-ce la politique menée ? Est-ce le sujet ? Exemples, thèses et antithèses.
Des professionnels et universitaires interpellent le Parlement wallon, la semaine dernière; en substance : avant toute nouvelle réforme du Code de l'Urbanisme (Cwatupe), du calme, faisons le point. Lundi, en commission, on s'étripe avec une rare virulence sur le dossier Paradisio : le MR traite le ministre André Antoine (CDH) de "menteur", tandis que celui-ci charge tant et plus son prédécesseur MR Michel Foret (qui, dans sa posture de gouverneur, ne peut se défendre). Ce mercredi, en plénière, on débattra des éoliennes; bruyamment sans doute : on entend d'ici ceux qui se féliciteront de leur développement et ceux qui croiront devoir dénoncer l'anarchie dudit développement. Dans les jours à venir, il faudra faire un sort à la demande de l'opposition MR-Ecolo de quelque session spéciale de travaux ciblée sur les infractions urbanistiques, à laquelle, dans la majorité, le PS ne paraît pas fermé. Viendra un débat sur le décret "Resa ter". Ou encore, on serait étonné si les controverses sur l'aménagement des zones d'activités économiques ne remontaient pas un jour ou l'autre.
Bref, la politique de l'aménagement du territoire est en ébullition, dont on pressent qu'elle ira croissant. Y a-t-il un problème particulier dans le registre ? Voire un problème autour de son ministre responsable ?
Trois éléments de réponse, qui sont autant d'éléments de polarisation manifeste voire abusive.
Un ministre très exposé
Autour de M. Antoine d'abord. Parce qu'il est le ministre régional et communautaire le plus en vue du CDH, il est clair que le MR, en particulier, ne laissera plus rien passer à André Antoine d'ici aux élections régionales de juin prochain. Et puis, ne lui arrive-t-il pas de le chercher ? Disons que son énergie et son bagout que personne ne lui conteste peuvent se retourner contre lui lorsqu'ils débouchent sur des promesses téméraires ou s'apparentent à une agitation contagieuse. Le dénouement controversé de la mauvaise saga Sagawé reste ici emblématique, même si on perçoit mal l'intérêt pour le MR de ressasser un dossier sur lequel - il est ardu de le nier - la législature arc-en-ciel se tut cinq ans durant.
Autour de l'administration ensuite, dont les divisions s'étalent crûment. Notamment dans ses relations avec son ministre de tutelle. Notamment aussi, et ce peut être lié, à l'égard de son ancienne directrice générale sinon grande prêtresse, Danielle Sarlet, encensée par les uns pour sa rigueur ou démolie par les autres pour son intégrisme, en tout cas dégommée fin juillet (pour la place de laquelle concourt le chef de cab' d'André Antoine, Jean-Pol Van Reybroeck). Rivalités de personnes et/ou de conceptions, toujours est-il qu'elles déteignent sur les acteurs de terrain comme dans les milieux académiques.
Tertio, le sujet s'y prête. Qu'est-ce que la politique territoriale, sinon un arbitrage permanent et de plus en plus difficile entre des intérêts particuliers et l'intérêt collectif ou présumé tel ? Parce qu'il est octroyé ou refusé, tout permis fait des mécontents. "Et d'office, ce sont les mécon tents qui se manifestent" , soupire André Antoine... De sorte que, quel qu'il soit d'ailleurs, le ministre en charge est toujours plus exposé. Ce n'est pas par hasard ou distraction que l'actuel, par son décret dit Dar, a relâché la pression sur lui en la transférant en partie sur les élus, en habilitant le Parlement à confirmer ou refuser certains permis. Tels ceux potentiellement à venir dans les dossiers "impossibles" voire pourris que sont les deux tronçons autoroutiers de Liège-Est (CHB) et Charleroi-Sud (E420).
Municipalistes mécontents
De quoi revenir sur le courrier du 23 septembre. On a dit (nos éditions de samedi) la démarche "inhabituelle". Ce n'était pas un jugement de valeur mais un constat, du reste amplement conforté depuis par deux données.
La première, c'est la diffusion d'un document pourtant antérieur, à savoir un courrier au ministre, le 24 juin, de l'Union des villes et communes de Wallonie. Elle y dénonce une "succession de modifications" au Code qui constitue "une source grandissante de difficultés pour les praticiens". Ce sont là "insécurité juridique croissante" et "frein évident dans la mise en œuvre de certaines démarches de développement territorial". Certes, il sera tentant de mettre la démarche des municipalistes sur le compte d'une aigreur à se voir dépossédés de compétences au profit des autorités régionales. N'empêche, on retrouvait déjà là les grandes lignes de la missive qui a mis en émoi.
La seconde donnée va en sens inverse. Ce sont - plus ou moins spontanées - les réactions à l'annonce de cette missive. On en lira ci-contre des illustrations.
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Chat avec Jean-Philippe Ducart dès 12h
Jean-Philippe Ducart est une figure connue de l'association de promotion et de défense des intérêts des consommateurs Test-Achats. Il est connu pour prêcher la bonne parole économique aux citoyens. Ce juriste, actif depuis une quinzaine d'années dans le domaine de la protection des consommateurs, sera votre interlocuteur sur lalibre.be ce mercredi de 12h à 13h. Il répondra à vos questions, que vous soyez épargnants ou détenteurs de produits financiers, dans ce contexte de crise.
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Barack Obama fait chanter Bruce Springsteen
PLeMonde.fr - Bruce Springsteen et Billy Joel partageront le mois prochain une scène new-yorkaise à l'occasion d'un concert organisé pour lever des fonds en faveur du candidat démocrate à la Maison Blanche, Barack Obama. Le spectacle aura lieu le 16 octobre, au lendemain de son troisième et dernier débattélévisé l'opposant à son adversaire républicain, John McCain, a préciséun membre de l'équipe de campagne de M. Obama. Les billets serontvendus entre 500 et 10 000 dollars, a précisé la même source,confirmant une information du site Internet The Huffington Post. Le candidat démocrate assistera au concert.
Légende du rock, le "Boss" Springsteen a annoncé son soutien à Obama en avril par l'intermédiaire d'un mot publié sur son site Web. Selon l'interprète de "Born in the USA", le sénateur de l'Illinois possède "la profondeur, la capacité de réflexion et la résistance" pour être le prochain président des Etats-Unis.
Bruce Springsteen au Giants Stadium, le 28 juillet 2008
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L'avance de Barack Obama demeure, selon un sondage
WASHINGTON (Reuters) - Le candidat démocrate à la Maison blanche Barack Obama ne dispose plus que d'une avance de quatre points sur son adversaire républicain John McCain, selon un sondage publié par ABC et le Washington Post, contre neuf points une semaine plus tôt.
Le sénateur de l'Illinois récolte 50% des intentions de vote contre 46% à son homologue de l'Arizona selon cette étude réalisée entre samedi et lundi, après le premier des trois débats télévisés entre les deux principaux candidats à la présidence américaine.
Dans un sondage rendu public le mardi précédent par ces deux médias, Obama devançait McCain de neuf points, avec 52% des intentions de vote contre 43%.
JoAnne Allen, version française Grégory Blachier
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Interdit en Espagne, le parti Batasuna est menacé en France
PARIS (Reuters) - Le parti nationaliste basque Batasuna, interdit en Espagne pour ses liens avec l'ETA mais toujours légal en France, est mis en danger par une enquête judiciaire portant sur des attentats à l'explosif.
Sept personnes sur les 12 interpellées mardi au pays basque français étaient toujours en garde à vue vendredi dans le cadre de deux procédures, explique-t-on au parquet de Paris.
Jean-Claude Aguerre, porte-parole de Batasuna, et cinq autres suspects sont interrogés sur un attentat à l'explosif visant le complexe hôtelier du cuisinier Alain Ducasse en juin 2006 à Bidarray, et d'autres actions imputées à la mouvance basque.
De son côté, Xabi Larralde, autre porte-parole de Batasuna, est entendu dans le cadre d'une enquête préliminaire du parquet antiterroriste sur le rôle financier de l'organisation.
Les autres personnes arrêtées dans cette affaire ont été libérées sans que des charges soient retenues.
Parallèlement, les enquêteurs ont poursuivi les perquisitions engagées mercredi au siège de Batasuna, à Bayonne.
Policiers et gendarmes examinent l'hypothèse d'un financement des attentats commis par l'ETA par l'intermédiaire du parti Batasuna en France, a déclaré une source judiciaire.
Si ces soupçons étaient confirmés, la dissolution de Batasuna sur le territoire français deviendrait administrativement possible.
La justice espagnole, qui a dissous Batasuna en 2003 au motif qu'il était une officine de l'ETA, a demandé dans le passé l'arrestation de ses membres français. Mais la cour d'appel de Pau a refusé leur remise à Madrid en soulignant le caractère légal de ce parti en France.
DEUX AUTRES SUSPECTS TRANSFÉRÉS À PARIS
Batasuna, qui a toujours pignon sur rue en France, s'estime visé par une procédure politique, au moment où les gouvernements français et espagnol affichent leur volonté de coopérer dans le lutte contre l'ETA.
"C'est bien la structure politique même de Batasuna et le projet porté et animé par Batasuna que l'Etat français veut anéantir. L'Etat français a voulu et veut porter un coup fatal à Batasuna, mais Batasuna est ici, devant vous, et sera présent dans les jours à venir pour continuer son travail politique de terrain", a dit un porte-parole à Bayonne jeudi.
L'affaire survient alors que l'ETA a repris les attentats en Espagne avec trois actions en quelques jours qui ont fait un mort. L'organisation utilise des voitures volées en France et piégées à l'explosif, ce qui, aux yeux de la police, confirme l'utilisation de la France comme base arrière.
Deux autres suspects arrêtés séparément mardi dernier dans la Loire en possession d'armes et d'une voiture volée, Unai Fano et Maria Lizarraga Merino, ont été par ailleurs transférés à Paris vendredi.
La justice française est devant deux options, engager elle-même des poursuites, ou remettre les deux militants à Madrid. Les deux suspects font l'objet d'un mandat d'arrêt européen émis par les autorités espagnoles, pour lesquelles Unai Fano assurait le lien entre Batasuna et l'ETA.
Thierry Lévêque, édité par Gérard Bon
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L'Espagne intercepte des migrants entassés sur une embarcation de fortune près des Canaries
MADRID - La Marine espagnole a intercepté mardi matin 229 migrants, dont 25 enfants, qui, entassés sur un bateau de pêcheurs, tentaient de rejoindre les îles Canaries.
Le responsable de l'opération de sauvetage, Anibal Carrillo, a affirmé que c'était la première fois qu'un bateau transportant autant de candidats à l'immigration était intercepté dans cette zone.
Il a ajouté que ces migrants d'Afrique subsaharienne, qui seraient partis de Mauritanie quatre jours plus tôt, avaient été retrouvés à environ 80 kilomètres au large de l'île de la Grande Canarie.
Six des migrants étaient soignés pour des problèmes d'hypothermie.
Des milliers d'Africains, espérant trouver une vie meilleure en Europe, s'embarquent régulièrement sur des embarcations de fortune, notamment pour tenter de rejoindre les Canaries. La plupart sont interceptés et plusieurs centaines meurent en cours de route. AP
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Pornographie infantile: 121 arrestations en Espagne
AP - il y a 1 heure 1 minuteMADRID - La police espagnole annonce mercredi avoir arrêté 121 personnes dans ce qu'elle décrit comme le plus gros coup de filet jamais réalisé dans le pays contre la pornographie infantile.
Dans un communiqué, la police espagnole explique avoir mis au jour un réseau qui distribuait des fichiers de pédo-pornographie à travers environ 75 pays.
La police brésilienne a apporté son aide à cette opération.
Deux des personnes arrêtées sont soupçonnées d'avoir réalisé des images pornographiques et d'avoir dans ce but utilisé des membres de leur propre famille. AP
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mardi, 30 septembre 2008
Belgique - Bart De Wever compare le gouvernement belge à celui de Vichy
Quelques jours après la fin du cartel CD&V/N-VA, le président des nationalistes flamands, Bart De Wever, revient samedi, dans une interview accordée à La Libre Belgique, sur les récents événements. Il dénonce notamment le manque de vision stratégique de son ancien partenaire de cartel et estime que le Premier ministre "a perdu toute crédibilité".
Tout en se disant déçu du divorce intervenu au sein du cartel, Bart De Wever affirme se sentir "très optimiste pour l'avenir de notre cause". "Certains disent aujourd'hui que j'ai fait le mauvais choix, que j'aurais dû rester en cartel avec le CD&V pour pouvoir continuer à influencer les choses: c'est faux. Cette position de suiveur du CD&V nous aurait fait perdre toute influence sur le cours des choses! ", insiste le président de la N-VA.
C'est un gouvernement de Vichy
. De Wever critique vertement la décision du CD&V de rester au pouvoir: "Le CD&V participe aujourd'hui à un gouvernement qui n'a plus la majorité en Flandre. C'est un gouvernement de Vichy".
Il met aussi durement en cause le Premier ministre, qui a selon lui "signé son certificat de décès politique". "J'avoue que la stratégie du CD&V m'échappe totalement: après avoir laissé Yves Leterme mettre sa crédibilité en pièces, voilà que le CD&V laisse Kris Peeters se détruire dans un dialogue dont tout le monde se moque", dit-il. Bart De Wever confirme enfin que la N-VA se présentera seule aux élections. "Nous sommes vraiment très confiants. On se présentera devant les électeurs seuls et on va voir".
LeVif.be, avec Belga
08:36 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gouvernement belge | del.icio.us | Facebook | | |
Bruxelles - Entre 6 et 7 milliards pour sauver Dexia
Entre 6 et 7 milliards d’euros, ce sont les chiffres qui circulent au 16 rue de la Loi où une nouvelle réunion est en cours depuis lundi 22 heures entre les Régions, le Fédéral, des actionnaires de Dexia et un représentant du gouvernement français. Plus tôt, les gouvernements régionaux avaient donné leur feu vert pour renforcer Dexia. Les négociateurs se sont fixé comme objectifs d’aboutir à un accord avant la réouverture des marchés ce mardi à 9 heures.
Les trois Régions et le gouvernement fédéral sont réunis ce lundi soir, depuis 22 heures, au 16 rue de la Loi pour analyser la situation du groupe bancaire Dexia et se pencher sur les modalités, notamment financières, d'une augmentation de capital du groupe franco-belge.
Outre le gouvernement fédéral, les ministres wallons du Budget, Michel Daerden, et de l'Economie, Jean-Claude Marcourt, participent notamment à la réunion, de même que le ministre-président Charles Picqué et le ministre de l'Economie Benoît Cerexhe, côté bruxellois, et le ministre des Finances Dirk Van Mechelen, du côté flamand.
Les actionnaires belges de Dexia sont également autour de la table.
Le chiffre d'une augmentation de capital de 7 milliards d'euros est évoqué mais doit encore faire l'objet de discussions entre fédéral, Régions et actionnaires de Dexia, y compris français.
"Tout message susceptible de rassurer est le bienvenu" avant l'ouverture de la Bourse, a indiqué le ministre-président bruxellois, Charles Picqué, à son arrivée au 16 rue de la Loi.
Lundi dans la journée, alors que Dexia dévissait en Bourse, la ministre française de l’Économie Christine Lagarde a indiqué que La Caisse des dépôts (CDC) « prendra ses responsabilités en tant qu’actionnaire » de Dexia. « Je suis en contact étroit avec mes collègues belges », a encore ajouté la ministre.
On retrouve notamment dans l’actionnariat de Dexia la holding Arcofin, les communes belges, la CDC (France) ou encore Étayas.
Le titre Dexia a littéralement bu la tasse, lundi à la Bourse de Bruxelles, perdant 29,65 % pour s’établir à 7,07 euros.
Après Fortis, Dexia
Pour rappel, après Fortis, c’est au tour de Dexia de nécessiter l’intervention des pouvoirs publics.
La banque franco belge souffre, comme sa consœur, d’un gel de liquidité qui risque de l’asphyxier.
Ce lundi soir, le premier ministre Yves Leterme et le ministre des Finances Didier Reynders ont annoncé que pour répondre « à la demande formulée par le groupe », les pouvoirs publics belges étaient déterminés à intervenir.
« Les actionnaires devront participer (à cette augmentation de capital, NDLR) tant en France qu’en Belgique, ajoute Didier Reynders. Nous ferons tout pour préserver les intérêts de l’épargnant.
Les grands actionnaires belges de Dexia sont le holding communal (qui détient 17 % du capital), le groupe Arco (18,1 %), Ethias (6,4 %) et, du côté français, la caisse des dépôts et consignations (11,9 %) et CNP assurances (2 %).
L’État belge s’est dit prêt à prendre ses responsabilités, avec les Régions qui devraient elles aussi intervenir pour sauver la banque.
07:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
McCain s'est enfermé dans une impasse politique : analyse
WASHINGTON - Le candidat républicain à la Maison Blanche John McCain s'est placé lui même dans une impasse, et il lui reste cinq semaines pour en sortir.
Mercredi dernier, le sénateur de l'Arizona annonçait qu'il suspendait sa campagne pour s'investir dans la recherche d'une solution à 700 milliards de dollars à la crise financière du pays. Par ce geste, il s'est lié plus que son adversaire à ce plan des parlementaires.
Lundi, comme le plan paraissait sur le point d'être adopté, il a plastronné qu'il ne restait pas en dehors de l'action en période de crise, sous-entendant qu'il avait joué un rôle essentiel dans la définition de ce compromis.
"Je suis allé à Washington la semaine dernière pour être sûr que les contribuables de l'Ohio et de ce grand pays ne ramassent pas la note des erreurs commises à Wall Street et à Washington", à déclaré le candidat lundi devant des électeurs de l'Ohio.
Quelques heures plus tard, pourtant, le plan a capoté principalement du fait de son propre camps, les républicains. McCain a préféré garder le silence, laissant son principal conseiller économique attribuer l'échec au sénateur de l'Illinois, Barack Obama, accusé de placer son propre avenir avant le bien du pays.
Puis le sénateur de l'Arizona est revenu à la charge, estimant devant des journalistes dans l'Iowa : "il est temps de trouver des solutions au problème, pas de savoir qui l'on va blâmer".
En définitive, il aurait sans doute mieux fait de rester en dehors de ce débat. Si l'impasse parlementaire aboutit à une crise économique, "Cela ne sera pas bon pour McCain", prévoit John Feehery, un consultant républicain qui n'en est pas à sa première campagne.
Apprenant la défaite du plan de sauvetage, Wall Street a perdu presque 780 points en une séance, une dégringolade pire que celle subie au lendemain du 11-Septembre.
Percevant l'avantage pris par son candidat, le porte-parole d'Obama Bill Burton a estimé : "C'est un moment de crise nationale, et l'inaction aujourd'hui au Congrès ainsi que les déclarations colériques et hyper-partisanes du camps McCain sont exactement ce qui dégoûte les Américains à Washington".
"La législation a peut-être échoué, mais la crise est toujours avec nous" a souligné Nancy Pelosi, la démocrate de Californie à la tête de la Chambre des représentants. AP
07:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |