mercredi, 24 septembre 2008
La mauvaise gestion des républicains américains hante l'assemblée générale de l'ONU
Par Hervé COUTURIER AFP - il y a 1 heure 25 minutesNEW YORK (Nations unies) (AFP) - La crise financière américaine a dominé les discours mardi à l'ONU, le président français Nicolas Sarkozy proposant un sommet en novembre et son homologue brésilien, Luiz Inacio "Lula" da Silva, exigeant un profonde réforme des institutions mondiales.
Premier orateur, "Lula" a appelé à "rebâtir" les institutions financières internationales "sur des bases entièrement nouvelles" afin qu'elles puissent prévenir à l'avenir des crises financières.
"Les institutions économiques internationales n'ont aujourd'hui ni l'autorité, ni les instruments dont elles ont besoin pour empêcher l'anarchie de la spéculation", a-t-il dit aux délégués des 192 Etats membres participant au débat annuel de l'Assemblée générale de l'ONU. "Le caractère mondial de cette crise implique que les solutions adoptées soient également mondiales et prises dans un cadre multilatéral légitime et reconnu, sans impositions", a-t-il estimé.
Son homologue français, Nicolas Sarkozy, a proposé à ses pairs un sommet en novembre pour "réfléchir ensemble aux leçons à tirer" de la crise financière internationale. "Ma conviction, c'est que le devoir des chefs d'Etat et de gouvernement des pays les plus directement concernés est de se réunir" (...) "pour réfléchir ensemble aux leçons à tirer de la crise financière la plus grave qu'ait connue le monde depuis celle des années 30", a déclaré M. Sarkozy.
Il a appelé de ses voeux "un capitalisme régulé où des pans entiers de l'activité financière ne sont pas laissés à la seule appréciation des opérateurs de marché" et a répété son souhait que des sanctions soient prononcées contre "ceux qui mettent en danger l'argent des épargnants". M. Sarkozy a ensuite précisé qu'il envisageait que ce sommet se déroule en novembre sur la base du G8 et avec une "possibilité d'ouverture sur les pays émergents".
"Ma proposition, c'est au mois de novembre parce qu'on peut espérer y voir plus clair. Ca n'est pas une réunion à chaud en plein dans la crise, mais en même temps c'est avant la fin de l'année, donc on peut tirer les conséquences", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
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mardi, 23 septembre 2008
MODIFICATION DE L’ARTICLE 62 DE LA CONSTITUTION DU SENEGAL : La descente aux enfers pour Macky Sall
La mise à mort politique de Macky Sall a commencé. La proposition de loi du député libéral Sada Ndiaye, modifiant l’article 62 de la Constitution, va ramener le mandat du Président de l’Assemblée nationale de cinq à un an. Avec rétroactivité. Donc, dès le 15 octobre prochain, avec la session ordinaire, le changement du règlement intérieur devait être entériné par la majorité bleue. Ce serait l’épilogue d’un combat à mort déclenché depuis plus d’un an.
Tout est parti de la convocation de l’Anoci, à l’Assemblée nationale, pour audition sur la gestion des milliards de cette agence. Le Président Abdoulaye Wade avait demandé à Macky Sall de rendre le tablier. Niet du président de l’Assemblée. En tueur froid, le chef de l’Etat a laissé passer le tollé et la tempête, pour mieux revenir à la charge. Macky Sall semble avoir oublié les schèmes de fonctionnement du Président Wade qui a pris, comme un affront, son refus de démissionner.
Cruxification politique
De temps à autre, le patron du pays lâche la meute. Aujourd’hui, il semble que même Serigne Bara, le Khalife général des Mourides, ne pourrait sauver Macky Sall de la guillotine politique. La récente visite du président de l’Assemblée nationale au Sénat français est restée au travers de la gorge de certains cercles libéraux. Pour eux, la médaille de Macky Sall serait sa croix. La cruxification politique. D’ailleurs, Macky Sall doit passer, demain mercredi, devant le conseil de discipline du Parti démocratique sénégalais (Pds). Dans cette bataille, le chef du Pds est appuyé par Pape Diop, le président du Sénat. Selon nos informations, ce dernier serait disposé à financer toute l’opération de liquidation de son successeur à l’hémicycle. Des responsables libéraux à Fatick ont été approchés avec des espèces sonnantes et trébuchantes. Ce qui explique la récente sortie de responsables libéraux de cette localité excluant, l’actuel président de l’assemblée nationale du Pds.
Pape Diop, ce sniper !
Pape Diop est aidé dans cette tâche par Abdoulaye Faye, Babacar Gaye et Karim Wade. En toile de fond, le président du Sénat semble tirer les ficelles. Et, selon nos sources, les bailleurs de fonds réclament un gouvernement de 17 membres et la suppression du Sénat qui englouti 9 milliards de Fcfa en ces temps de disette financière. L’élimination de la Chambre haute du Parlement risque de mettre son président dans l’embarras. Selon nombre d’observateurs, la deuxième personnalité de l’Etat est peu connue de ses compatriotes. Personne ne connaît exactement son cursus. Il parle peu et agit, souvent, dans l’ombre. Dans la bataille pour la succession de Wade, il est loin d’être désintéressé. Il a l’atout d’avoir l’oreille du Président, celle de son fils et des cercles influents dans le pays. Il a une capacité financière redoutable. Ce qui lui permet de préfinancer les opérations de liquidation là où, souvent, les ténors libéraux hésitent à passer à la caisse. En tout cas, l’opération déclenchée par Sada Ndiaye rappelle curieusement les démissions forcées des anciens présidents socialistes de l’Assemblée nationale, Habib Thiam et Daouda Sow. Mais, avec l’alternance de 2000, beaucoup d’observateurs pensaient que la «démocratie» sénégalaise avait pris du galon. Mais, à l’épreuve du pouvoir, Abdoulaye Wade poursuit le projet senghorien.
Auteur: ALASSANE SAMBA DIOP (RFM)
17:14 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Les achats anti-patriotiques de Mc Cain
Il ne s'agit pas d'un écart dans les sondages ou du score des publicités négatives de campagne (encore que), mais du nombre de voitures que possède chaque candidat. Après les polémiques sur les multiples maisons de John McCain, le magazine Newsweek a enquêté sur son patrimoine automobile.
L'industrie automobile américaine est en crise. Le magazine Newsweek a donc enquêté pour connaitre le mode de consommation des candidats à la présidence en la matière. Les journalistes ont tout simplement consulté les registres publics d'enregistrement des véhicules.
Résultat : Barack et Michelle Obama possèdent une voiture, une Ford Escape Hybrid de 2008. John et Cindy McCain, eux, totalisent 13 automobiles au compteur. Certes, si le nombre de voiture est proportionnel au nombre de maisons des McCain (entre 7 et 8 selon les comptes), on arrive vite à des chiffres astronomiques.
Seulement voilà, John McCain, qui a déclaré devant les ouvriers de General Motors et la main sur le coeur avoir acheté "américain" toute sa vie, possède certes une Cadillac CTS de 2004, mais aussi une Volkswagen et une Honda. Les achats anti-patriotiques que voilà !
Quant à Meghan McCain, une des filles du candidat républicain, elle s'est porté acquéreur d'une Toyota Prius à moteur hybride. Bien pour l'environnement, mais moins pour les ventes de voitures made in America. C'est sur ce thème épineux qu'une journaliste du Michigan a questionné John McCain lundi soir:
14:53 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Présidentielle américaine: Barack Obama veut faire de John McCain l'homme du passé
GREEN BAY (AFP) - Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama s'est montré particulièrement mordant lundi à l'encontre de son adversaire républicain, l'accusant d'être sous l'emprise des lobbyistes et d'avoir encouragé la dérégulation des marchés.
"Après 26 ans passés à faire partie de la +culture en vigueur+ à Washington, tout ce que (John McCain) a changé est son slogan de campagne en vue de l'élection présidentielle. Et les gens qui dirigent sa campagne prouvent que si nous élisions John McCain comme président, ce n'est pas une équipe de francs-tireurs que nous enverrions à la Maison Blanche, mais une équipe de lobbyistes", a lancé M. Obama au cours d'une réunion électorale à Green Bay (Wisconsin, nord).
Le sénateur de l'Illinois n'a pas ménagé son rival, le faisant sans cesse apparaître comme un homme du passé.
"Quand il parle des intérêts particuliers, mon adversaire ressemble à Bob Lafollette le teigneux", a dit M. Obama, en référence à un sénateur républicain du Wisconsin du début du XXe siècle, connu pour son obstination et ses combats en solitaire contre les caciques de son propre parti.
"Mais quand M. McCain agit, c'est comme quelqu'un qui a passé trois décennies de sa vie à Washington", a-t-il dit, niant les qualités de réformateur du sénateur de l'Arizona.
M. McCain "a placé des représentants des sept plus importantes sociétés de lobbying pour les compagnies d'assurance, du pétrole, de gouvernements étrangers au sein de sa campagne. Freddie Mac et Fannie Mae (deux organismes de refinancement hypothécaire impliqués dans la crise financière, ndlr) ont payé environ 2 millions de dollars à son directeur de campagne pour les défendre contre des règles plus strictes", a fait remarquer M. Obama.
"Je suppose que (ces sociétés) en ont eu pour leur argent", a-t-il ajouté sous les applaudissements de quelque 6.000 personnes.
"Après 26 années à Washington au cours desquelles il a voté en faveur des politiques qui nous ont plongé dans ce gâchis, il prétend désormais être celui qui nettoiera cela", s'est faussement étonné le sénateur de l'Illinois, ironisant sur la "conversion électorale" du sénateur de l'Arizona.
"Laissez-moi être clair. Quand il était question de réformes de bon sens pour réguler (les marchés financiers) et qui nous auraient permis d'éviter cette crise, M. McCain les a combattu encore et encore", a affirmé le candidat démocrate.
"Son plan économique a été écrit par Phil Gramm, l'architecte au Sénat des lois de déréglementation", a-t-il dit.
Principal conseiller économique de M. McCain, le nom de M. Gramm est associé à une loi dite "loi Gramm-Leach-Bliley", datant de la fin des années 1990, qui visait à améliorer la compétitivité des institutions financières du pays en faisant tomber les murs dressés pendant la Grande Dépression entre les banques, les sociétés d'investissement et les compagnies d'assurance.
C'est ce texte, ardemment défendu à l'époque par M. McCain, qui a permis à la société d'assurance AIG de participer à la ruée vers l'or sur le marché mondial de la banque et de l'investissement.
"Même avec ce que nous savons maintenant, le sénateur McCain dit que les déréglementations ont aidé la croissance de notre économie. C'est peut-être vrai en ce qui concerne les profits de quelques PDG, mais ça ne l'est certainement pas en ce qui concerne la prospérité de l'Amérique", a dit M. Obama.
Le sénateur de l'Illinois devrait avoir l'occasion d'expliquer directement son point de vue à son adversaire vendredi, à l'occasion du premier débat télévisé entre les deux candidats à la Maison Blanche.
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Dakar Réduction du mandat du président de l’Assemblée nationale de 5 à 1 an : Vers un amendement Sada Ndiaye « pour en finir avec Macky Sall
Malgré les conseils de l’un des plus fidèles des collaborateurs du président de la République, Pape Samba Mboup, pour ne pas le nommer, demandant à ses frères « d’aider Wade à résorber la situation économique et sociale qui frappe de plein fouet notre pays, au lieu de comploter et de faire la politique politicienne, les libéraux sont décidés à renverser Macky Sall. Et pour ce faire, après que Fatick a plaidé son exclusion du Pds, ce sont des députés qui vont faire le reste. D’ailleurs, nous apprend-t-on, « un amendement (qui pourrait s’appeler Sada Ndiaye) pour la réduction de son mandat de 5 à 1 an, pend sur sa tête, depuis ce soir.
Alors que c’est la confusion qui règne depuis hier au sein de la Fédération départementale de Fatick où le président réclame l’exclusion du Pds de Macky Sall, au moment où les partisans de l’enfant de la ville de Mame Mbindiss balaient d’un revers de main cette requête, la qualifiant de « non évènement », à l’Assemblée nationale, les députés semblent plus « concrets » dans leurs décisions. De sources dignes de foi, « un projet de loi (pour certains), un amendement (pour d’autres) devrait être introduit le plus tôt possible par Sada Ndiaye pour la réduction du mandat du président de l’Assemblée nationale de 5 à 1 an ». Au même moment, d’autres voix autorisées nous disent que « pour masquer leur volonté d’envoyer Macky Sall à la retraite politique anticipée, ils introduiront le même texte, à travers le Parlement (Assemblée et sénat réunis) pour ramener le mandat des deux présidents de ces augustes assemblées à, seulement, 1 an ». Plus précises, d’autres sources indiquent que « c’est déjà fait, il ne reste qu’à l’entériner demain vers 15 heures ». Joint par nos soins, l’honorable député Sada Ndiaye fera dans le clair-obscur. Selon lui : « Ce n’est pas exactement ça. Et nous y reviendrons plus amplement demain à 15 heures à travers un point de presse. Comme ça les Sénégalais comprendront mieux ». Malgré notre insistance, M. Ndiaye ne sera pas prolixe, préférant nous renvoyer à la conférence de presse de demain.
09:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
l’Afrique gagnée par la psychose du lait chinois
Le Gabon, le Burundi et la Tanzanie suspendent les importations de produits laitiers chinois
La peur du lait chinois contaminé à la mélanine s’étend à l’étranger, alors qu’en Chine le nombre d’enfants victimes de cette fraude ne cesse de s’accroître. Quelque 53 000 enfants au total ont dû être soignés dans le pays tandis que 13 000 restent hospitalisés. Ce scandale a mis en évidence une pratique fréquente depuis quelques mois : l’ajout de mélanine à des produits alimentaires pour tricher sur leur taux en protéines et le faire paraître artificiellement plus élevé.
Le Gabon, le Burundi et la Tanzanie sont sur le qui-vive. Depuis le scandale du lait frelaté chinois, les pays africains bloquent tour à tour les importations de produits laitiers en provenance de Chine. Depuis une dizaine de jours, l’Empire du milieu fait face à un scandale alimentaire sans précédent. Quelque 53 000 enfants ont dû être soignés et 13 000 restent hospitalisés après avoir consommé du lait frelaté à la mélanine.
Les pays africains tirent la sonnette d’alarme
Alertée par ce scandale, la ministre burundaise du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme Euphasie Bigirimana a demandé dimanche, lors d’un communiqué de presse, « aux importateurs et au commerçants de lait en provenance de la Chine de suspendre toute vente jusqu’à la fin des investigations techniques en cours » ajoutant que « cette mesure concerne les vendeurs de lait reconditionné quel que soit son origine ». Le Burundi devient le troisième pays à prendre des mesures sanitaires après le Gabon et la Tanzanie, qui ont suspendu samedi les importations de produits laitiers de « toutes marques confondues » en provenance de Chine. Dans un communiqué publié à Dar es-Salam, l’autorité sanitaire tanzanienne de l’alimentation et des médicaments (TFDA) a également demandé aux « agents du gouvernement à tous les postes-frontières d’être particulièrement vigilants sur tous les produits laitiers chinois, y compris les yaourts, les glaces et les chocolats ».
La Chine montrée du doigt
Cet incident a mis en lumière une pratique fréquente en Chine : l’ajout de mélanine à des produits alimentaires pour tricher sur leur taux en protéines et le faire paraître artificiellement plus élevé. Cette substance chimique utilisée dans l’industrie du plastique et la fabrication de colles ou de résines, toxique pour les reins des enfants, a été découverte dans du lait liquide commercialisé par trois des plus grandes sociétés laitières chinoises. En 2007, des chiens et des chats du continent nord-africain avaient été victimes de l’ajout de mélanine. Du gluten importé de Chine, entrant dans la composition de leurs pâtées industrielles, avait été trafiqué à la mélanine, qui conjugué à un acide, forme des cristaux dans les reins.
Ce pays est coutumier de ce genre de scandales. Régulièrement, la Chine est sur la sellette pour ses produits alimentaires ou pharmaceutiques de mauvaise qualité, et quelquefois toxiques…
09:06 Publié dans Science et Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Le livre de Karim Achoui sera-t-il interdit?
L'avocat accuse un commissaire de police d'avoir commandité son assassinat. Le commissaire demande l'interdiction du livre
C'est quoi cette histoire?
Karim Achoui est un avocat communément désigné comme celui du "milieu" parisien. Il a ainsi assisté des malfrats célèbres, dont Antonio Ferrara, qui s'est évadé depuis de la prison de Fresnes. L'an dernier, au mois de juin, il avait été victime d'une agression à l'arme à feu. Son agresseur: un ancien "indic" de la police. Il n'en faut pas plus pour que l'avocat se considère comme "un avocat à abattre". C'est le titre de son livre, qui fait débat.
Pourquoi?
Dans ce livre, il accuse nommément un commissaire de police d'avoir voulu sa mort. Inacceptable pour ce commissaire, qui a demandé à ce que le livre soit interdit, et pour Michèle Alliot-Marie, qui a porté plainte au nom de la police nationale, comme le révèle France Info. "Dans les heures qui ont précédé son acte, et dans celles qui l'ont suivi, Rudy Terranova a rendu compte, au long d'échanges téléphoniques répétés, au commissaire" peut-on lire dans le bouquin de l'avocat. L'affaire est entre les mains du tribunal de grande instance de Paris.
Parole à l'accusation
"Il est tout à fait clair que ses affirmations insinuent que le commissaire a directement participé à la tentative d’assassinat contre Karim Achoui, ou l’a couverte" explique Me Lienard, l'avocat du commissaire, dans les colonnes de France Soir.
... et à la défense.
"Ce serait une mesure liberticide, complètement disproportionnée" s'exclament Me Szpiner et Pudlowski, dans les colonnes du Figaro.
Verdict?
Demain dans la matinée.
(Sources: Le Figaro, Le Point, France Info, France Soir)
A lire aussi:
- Tentative d'assassinat de Me Achoui: le tireur était un "indic"
- Me Karim Achoui: "Je l'ai reconnu quasi formellement"
09:03 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Le nom de Nicolas Sarkozy dans une affaire de corruption?
C'est quoi cette histoire?
Ca remonte à longtemps, la période 1993-95, où Nicolas Sarkozy est ministre du budget du gouvernement d'Edouard Balladur. D'après Bakchich.info, il aurait donné son accord pour la création d'une entreprise au Luxembourg, baptisée Heine, qui servait à faire transiter des commissions dans les affaires de ventes d'armes. Un peu comme l'affaire des frégates de Taïwan (pour vous rafraîchir la mémoire, cliquez ici). La DCN (direction des constructions navales) aurait vendu pour 60 milliards de francs d'armes entre 1991 et 2002, dont 6 milliards de commissions.
Là où le bât blesse
"La création de la société Heine au second semestre 1994 s'est faite après accord de Nicolas Bazire, directeur de cabinet du premier ministre Edouard Balladur, et du ministre du budget Nicolas Sarkozy, et fait un lien entre le financement de la campagne électorale de M. Balladur pour l'élection présidentielle de 1995" peut-on lire dans le rapport de police que s'est procuré Bakchich. Deux précisions. Les commissions étaient autorisées jusqu'à l'an 2000 (et la mise en place de la charte de lutte contre la corruption). En revanche, le financement de la campagne électorale, s'il était avéré, ne l'était pas.
A l'origine d'un attentat?
Mediapart.fr évoque le rôle trouble d'un agent français né au Liban Ziad Tiakkedine qui aurait facilité la vente de sous-marins au Pakistan en 1994. Mais une fois que Jacques Chirac a été élu, il a coupé court aux versements des commissions. Ce qui aurait entraîné en représailles l'attentat de Karachi, au Pakistan, en 2002, où 12 Français travaillant pour la... DCN avaient trouvé la mort.
No comment
20minutes.fr a joint l'Elysée, qui n'a pas souhaité faire de commentaires.
Lepost
08:57 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Zuma soutient Motlanthe pour assurer l'intérim en Afrique du Sud
LE CAP (Reuters) - Le leader de l'ANC, Jacob Zuma, s'est attaché lundi à soutenir la candidature de son bras droit, Kgalema Motlanthe, pour assumer l'intérim du pouvoir en Afrique du Sud après la démission du président Thabo Mbeki.
Dans une conférence de presse tenue à Johannesburg, Zuma a expliqué que Motlanthe ferait un excellent président pour une transition en douceur, en attendant la tenue des élections prévues en avril 2009.
La nomination de Motlanthe pourrait intervenir jeudi, a rapporté l'opposition sud-africaine alors que le parlement est réuni pendant trois jours, lundi, mardi et jeudi, pour désigner le successeur de Mbeki.
"L'élection aura lieu (...) jeudi", a dit Ian Davidson, chef de l'Alliance démocratique, après une réunion avec les dirigeants de l'ANC et d'autres partis politiques.
"Les parlementaires vont examiner le problème et à partir de là il y aura une nomination et un vote, entre aujourd'hui (lundi) et jeudi", a commenté Khotso Khumalo, porte-parole de l'ANC.
Interrogé sur le sujet un parlementaire de l'ANC a confirmé que Motlanthe était le candidat pour succéder à Mbeki.
Dans la rivalité qui l'oppose à Mbeki, le patron du Congrès national africain a marqué des points dimanche, obtenant la démission du président sud-africain qui avait succédé à Nelson Mandela en 1999.
Mais s'il n'a jamais caché son ambition d'accéder à la magistrature suprême, Zuma qui ne possède aucune fonction officielle, doit observer une période de transition.
Celle-ci pourrait être assumée par le fidèle Motlanthe.
RÉPUBLIQUE BANANIÈRE
Intellectuel de gauche, ancien syndicaliste et ancien soldat de la branche armée de l'ANC, Motlanthe, 58 ans (on ne connaît pas sa date de naissance), est un personnage discret, ne cherchant pas les honneurs.
Vice-président de l'ANC depuis décembre 2007, Motlanthe avait pris position en faveur de Zuma, poursuivi dans une affaire de corruption avant l'abandon des charges par la justice la semaine passée.
Si Zuma accède à la tête de l'Etat, Motlanthe pourrait servir comme vice-président.
Mbeki avait annoncé, dimanche soir dans un discours télévisé à la nation, qu'il avait remis sa démission, ouvrant une période d'incertitude politique en Afrique du Sud.
Avec le départ de Mbeki, un exode politique massif de ministres est envisageable et cette situation pourrait paralyser le gouvernement de transition et contraindre le parlement du Cap, dominé par l'ANC, à provoquer des élections législatives anticipées.
L'archevêque Desmond Tutu s'est déclaré "profondément troublé" par la manière dont Thabo Mbeki a été contraint de quitter le pouvoir.
"J'éprouve un trouble profond à voir comment la nation, l'Etat, l'Afrique du Sud sont subordonnés à un parti politique. Pourquoi humilier le président d'une nation de cette manière ?" s'est interrogé le Prix Nobel de la Paix. "Ce système de rétribution conduit à une république bananière."
Version française Pierre Sérisier
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les ressources de la Terre s'épuisent
A partir du 23 septembre, toutes les ressources naturelles que la Terre aura produites entre le 1er janvier et le 31 décembre 2008 seront entièrement consommées, indique le WWF Belgium. Ce jour, appelé l'Overshoot Day, arrive de plus en plus tôt chaque année.
La Terre ne peut plus suivre la vitesse à laquelle nous consommons ses ressources. Notre demande actuelle dépasse de 40 % la capacité de la planète. Autrement dit, la Terre a besoin d’un an et quatre mois pour produire ce que nous consommons en un an, indique le WWF sur base des chiffres fournis par le Global Footprint Network, un organisme de recherche qui mesure la quantité de ressources naturelles disponible et la part qui en est utilisée.
« A partir d’aujourd’hui jusqu’à la fin de l’année, nous puisons dans les réserves écologiques de la Terre aux dépens des générations futures », explique le Dr Mathis Wackernaegel, directeur du Global Footprint Network.
« Cela peut fonctionner pendant un temps, mais les déchets s’accumulent inexorablement et nous épuisons les ressources naturelles sur lesquelles l’économie mondiale est fondée », poursuit-il.
L’Overshoot Day tombe de plus en plus tôt chaque année étant donné que la consommation ne cesse d’augmenter, constate le WWF. Le premier Overshoot Day de l’histoire a en effet eu lieu le 31 décembre 1986. Dix ans plus tard, nous utilisions déjà 15 % de plus que ce que la Terre pouvait produire. L’Overshoot Day tombait alors en novembre et l’an dernier, le 28 septembre. Cette année, l’Overshoot Day tombe beaucoup plus tôt, le 23 septembre.
Le WWF rappelle que la surconsommation actuelle a déjà de lourdes conséquences pour l’environnement : les réserves de matières premières, comme les forêts et les stocks de poissons continuent à diminuer tandis que les déchets et particulièrement les émissions de CO2 ne cessent de croître. La surface de planète nécessaire pour absorber tout le CO2 rejeté par les activités humaines a ainsi augmenté de 700 % depuis 1961.
Aujourd’hui, les rejets de CO2 dans l’air sont tellement importants que la planète ne peut tout absorber et que le gaz s’accumule dans l’atmosphère et influence le climat.
« Mais le réchauffement climatique n’est pas la seule conséquence. Notre surconsommation provoque également la disparition de plantes et d’espèces animales. Plus d’un tiers des 41.000 espèces reprises sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) sont menacées d’extinction », souligne le WWF. La déforestation va également en grandissant : chaque minute, ce sont 36 terrains de football (13 millions d’hectares par an) qui disparaissent. Et des millions de personnes souffrent de famines partout dans le monde.
Le WWF a mis sur son site internet (www.wwf.be) un outil à disposition permettant à tout un chacun de calculer sa propre consommation de ressources naturelles.
(belga)
08:49 Publié dans Science et Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Leterme a dynamité le cartel et la Flandre se libéra
Le Premier ministre a refusé de démissionner et a privilégié le maintien du CD&V dans les exécutifs fédéral et flamand. La N-VA voguera en solo vers les élections de 2009. Le cartel est cliniquement mort. Réanimation improbable.
La montre de Bart De Wever indique dans les 16h45, lundi, lorsque le président des nationalistes flamands produit le certificat de décès du cartel qui unit le CD&V à la N-VA. "Nous sommes à présent dans l'opposition au Fédéral et on nous a jetés dehors à la Région flamande, grince De Wever. Le cartel n'est pas encore officiellement mort, mais ce n'est qu'une question de temps. Cette situation n'est pas tenable à moyen terme".
Bart De Wever poursuit, devant la meute de journalistes qui s'est déplacée à la "Barricade" - le siège de la N-VA à Bruxelles : "Nous sommes des gens loyaux, le CD&V nous a demandé encore une concertation (qui doit avoir lieu ce mardi, NDLR) avant de tirer les conclusions définitives et de dynamiter tous les ponts entre les deux partis. À chaque jour suffit sa peine". Mais les carottes sont cuites, une pierre tombale pour le cartel, aub. À noter : dans les communes et les provinces, où CD&V et N-VA marchent ensemble depuis 2006, les alliances seront maintenues jusqu'en 2012.
Retour sur les 48 heures agitées qui ont précédé le divorce entre nationalistes flamands et chrétiens-démocrates.
- Dimanche, le "G4", les quatre plus hauts responsables du CD&V, sont éberlués par la tournure que prennent les événements. C'est que, à Gand, les militants de la N-VA ont envoyé balader le dialogue communautaire tel que proposé par les trois médiateurs le vendredi. Et ce "nee" catégorique ne laisse aucune marge de manoeuvre au CD&V.
- Jo Vandeurzen, Kris Peeters et Marianne Thyssen sont donc réunis, dans l'après-midi, avec Yves Leterme, afin de trouver une issue à cette bombe à retardement qui menace d'exploser et de mettre en pièces le cartel entre le CD&V et la N-VA. Ils savent, eux aussi, que leur propre congrès se profile à vitesse grand V - c'est pour ce samedi. Et que l'addition à présenter à leurs membres sur le plan communautaire est un zéro pointé.
- Le vice-Premier, le ministre-Président flamand et la présidente du CD&V ne voient donc qu'une solution à la crise : que le Premier ministre remette sa démission au Roi. Tous trois pressent Yves Leterme en ce sens. Un sacrifice sur l'autel de la cause flamande, "c'est la seule issue", lui font-ils valoir. Mais ils se heurtent à un Premier ministre résolu et déterminé. "Ce scénario, leur répond-il froidement, ce sera sans moi ! Si je dois à nouveau démissionner, je suis politiquement mort. Et je préfère alors quitter le parti"... Le chapitre est clos.
- Le "G4" du CD&V tente alors d'échafauder des solutions alternatives pour éviter une échappée en solo de la N-VA à quelques encablures des élections. Les cadres de la N-VA les repoussent les unes après les autres. Les responsables du CD&V ont une peur panique que la N-VA s'allie avec le populiste Jean-Marie Dedecker avant les élections de 2009. Ce ne sera pas le cas, la N-VA préfère se rendre seule aux urnes, Bart de Wever l'a fait savoir au CD&V dès dimanche soir.
- Lundi matin, milieu de matinée, au Lambermont. Kris Peeters quitte une réunion en
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lundi, 22 septembre 2008
Le Sénégal engage des poursuites contre un juge français
Le Sénégal a décidé ce vendredi d’engager des poursuites pour "forfaiture", contre le juge français du tribunal d’Evry, Jean-Wilfried Noël, qui a émis vendredi dernier, des mandats d’arrêt contre neuf personnalités sénégalaises dont l’ancienne Première ministre, Mame Madior Boye, dans l’affaire du naufrage du bateau "Le Joola".
Un pool d’avocats commis par l’Etat sénégalais a annoncé ce vendredi en conférence de presse que le procureur de la République sénégalaise va initier des poursuites à l’encontre du juge français pour "forfaiture et discrédit portés à nos institutions".
Selon Me Papa Moussa Félix Sow, membre de ce pool d’avocats, les actes posés par le juge d’Evry portent "atteinte à la dignité de notre pays et au droit international". "Cette affaire est suffisamment grave pour nos clients et notre pays et appelle une réaction à la mesure d’un affront, d’un Etat à un autre Etat, du juge d’un pays à celui d’un autre Etat", a soutenu Me Sow, en compagnie d’autres avocats sénégalais parmi lesquels, Mes Massokhna Kane, Elhadji Moustpaha Diouf et Aïssata Tall Sall.
"C’est la décision du juge français qui explique la réaction du Sénégal et le président Abdoulaye Wade a décidé de réagir fermement en constituant des avocats pour assurer la défense de nos ressortissants", a-t-il martelé.
Pour les avocats sénégalais, la démarche du juge français "viole le droit international, car l’ancienne Première ministre Mame Madior Boye, l’ancien ministre des Forces armées, Youba Sambou et celui du Transport maritime, Youssouph Sakho, ainsi que le général Babacar Gaye, ancien chef d’Etat major de l’armée, bénéficient d’un privilège de juridiction lié à leurs fonctions actuelles dans des organisations internationales, mais aussi à l’époque des faits".
Ils ont indiqué que les personnes qui font l’objet de poursuite par le juge français, vont se constituer partie civile, car "Jean-Wielfried Noël ne pouvait ignorer leur statut au moment de lancer des mandats d’arrêt internationaux" contre elles.
M. Jean-Wielfried Noël, juge au tribunal d’Evry, avait lancé le 12 septembre dernier des mandats d’arrêt internationaux à l’encontre de neuf personnalités sénégalaises, dans l’affaire du naufrage du navire "Le Joola" survenu le 26 septembre 2002 au large des côtes gambiennes. La catastrophe maritime avait fait 1.863 morts dont 22 ressortissants français et seulement 64 rescapés, selon un bilan officiel.
L’affaire a été classée sans suite par la justice sénégalaise après la mort du commandant du navire, estimé "seul responsable" de la surcharge du bateau à l’origine de l’accident. "Le Joola" avait à son bord, le jour du drame, près de 2000 personnes pour seulement 500 places autorisées.
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Belgique - CHAOS au Nord, crise au fédéral : le gouvernement flamand sans majorité, le fédéral dans l'impasse. Leterme s'accroche
On confirme le cartel. On reste, en cartel, au gouvernement flamand. Pour le gouvernement fédéral, on verra plus tard »… Tout est là, dans cette déclaration de Marianne Thyssen, présidente du CD&V, dimanche, vers 19 heures, à Zellik, devant le quartier général de son parti. Le choix des sociaux-chrétiens flamands : le parti d'abord, le gouvernement flamand ensuite, quant au gouvernement fédéral… Qui y croit encore ?
La crise ouverte vendredi, et confirmée dimanche par la N-VA (lire ci-contre), est ravageuse. Ça brûle désormais sur tous les fronts.
1 Le gouvernement flamand dans le chaos. La N-VA, dimanche, a retiré sa confiance en le gouvernement fédéral et, au passage, signifié son refus de participer au dialogue institutionnel. Or, côté flamand, c'est le gouvernement flamand qui participe aux négociations… Difficile, pour la N-VA, de siéger au gouvernement flamand mais de ne pas en cautionner certaines décisions – toutes celles qui concerneront la réforme de l'Etat. Inimaginable pour les partenaires du CD&V dans l'exécutif flamand, le SP.A et l'Open VLD. Les nationalistes flamands doivent quitter l'exécutif de Kris Peeters réclament, en chœur, leurs partenaires libéraux et socialistes ! Pour les président(e)s du VLD et du SP.A, Bart Somers et Caroline Gennez, la N-VA, et son ministre régional, Geert Bourgeois, doivent être conséquents, s'effacer.
La présidente du SP.A expliquait hier soir sans fioritures : « Le ministre-président Kris Peeters doit faire un choix entre le gouvernement flamand et le tas d'enquiquineurs de la N-VA ».
Martelé dimanche sur les plateaux de la VRT, le message des libéraux et des socialistes flamands s'oppose à une fin de non-recevoir du CD&V. Pour Kris Peeters et Marianne Thyssen, « le cartel reste uni au gouvernement flamand »…
Oui, mais : « Alors le gouvernement flamand n'a plus de majorité », assurent, en retour, les présidents des socialistes et libéraux flamands… Un chassé-croisé infini. Sans issue.
Et ce, alors que, ce lundi, à 15 heures, Kris Peeters, est attendu au Parlement flamand pour y lire sa déclaration de politique générale !… « Et alors que le problème doit être résolu avant », insiste Bart Somers. Dimanche soir, le gouvernement flamand ne tenait plus qu'à un fil. Le fédéral n'est pas mieux loti…
2 Le gouvernement fédéral en danger. Sans la N-VA, les partis flamands du gouvernement (CD&V et VLD) n'ont plus la majorité, à la Chambre, dans le groupe linguistique flamand. Ce n'est pas nécessaire, constitutionnellement ; mais c'est préférable, politiquement.
Ajoutez que la famille « libérale » est dominante désormais au parlement fédéral (41 sièges, contre 34 pour les sociaux-chrétiens). L'autorité d'Yves Leterme, relative déjà, est sujette à caution. Cela sans compter avec l'état de son « cartel », en charpie désormais, au nom duquel il avait remporté les élections de juin 2007 et attiré 800.000 voix sur son nom.
Quid dans ces conditions ? De deux choses l'une. Ou bien le cartel CD&V/N-VA éclate, les chrétiens-démocrates font leur deuil de leur alliance électorale avec les nationalistes de Bart De Wever, et les affaires continuent vaille que vaille, au gouvernement régional flamand, comme au fédéral.
Ou bien l'état-major de l'ex-CVP décide de faire bloc, et alors, le pays roule de crise politique en élections anticipées.
Ce second scénario est tenu pour « vraisemblable », même s'il générerait un chaos incroyable dans le paysage politique. L'hypothétique calendrier électoral : soit aller aux urnes en octobre ou novembre (à quelques mois des élections régionales, une aventure…) ; soit poursuivre au fédéral, via un exécutif technique, de transition, jusqu'à Pâques 2009, et accoler les élections législatives anticipées aux scrutins régionaux et européen, prévu le 7 juin. Une aventure là encore : comment « durer » six à sept mois dans ce climat ?, sans la « confiance » minimale ?
Contre vents et marées, toutefois, Yves Leterme prétend pouvoir continuer. Dimanche matin, il devait d'ailleurs délivrer un message en ce sens. Il espérait pouvoir infléchir le cours des choses au congrès de la N-VA… Se rendant finalement à l'évidence que quelques mots d'apaisement ne suffiraient pas, le Premier ministre a reporté sa communication à la soirée . La confinant au dossier BHV (lire ci-dessous).
Un retour sur la scène belge très attendu : le gouvernement flamand n'a-t-il pas réclamé, dès vendredi soir, des éclaircissements de la part du Premier ministre ? Mais voilà, Yves Leterme était à Moscou. De retour samedi matin, le Premier ministre s'est refusé à tout commentaire… « Il n'a pas pour habitude de commenter l'actualité politique belge depuis l'étranger où il ne maîtrise pas toutes les finesses des dossiers en cours », a précisé son porte-parole… Dommage car, dès ce lundi, Yves Leterme doit (normalement) s'envoler pour New York, où il est attendu au Conseil de sécurité.
3 Le dialogue institutionnel en péril. Officiellement, Kris Peeters va « dans les prochains jours tenter de rendre le dialogue institutionnel crédible ». Pour cela, il entend lever les « incertitudes » nées des déclarations de Didier Reynders qui, vendredi, réclamait une négociation parallèle sur BHV, englobant l'élargissement de Bruxelles et la nomination des bourgmestres – imbuvable pour la Flandre en général, pour la N-VA tout particulièrement. Raison pour laquelle le ministre-président flamand a rencontré, dimanche en fin de soirée Yves Leterme. « Je veux savoir quelle est la position des francophones », a précisé, à son arrivée au Lambermont, Kris Peeters.
A sa sortie, le ministre-président s'est montré confiant. « Le gouvernement fédéral ne prendra pas d'initiative en ce qui concerne BHV », a-t-il indiqué. Reprenant les termes d'un communiqué diffusé quelques minutes auparavant par les services du Premier ministres. « Le gouvernement fédéral ne prendra pas d'initiatives concernant le dossier BHV et les procédures (parlementaires) pendantes sont indépendantes du gouvernement. » Ce communiqué laisse libre cours à toutes les interprétations. Il n'exclut en effet pas la possibilité, pour les francophones, de retarder la procédure en usant du conflit d'intérêt. Par ailleurs, le communiqué n'interdit pas non plus la création d'un groupe de travail sur BHV dont l'initiative ne relèverait pas du gouvernement. « Tout le monde peut négocier », a admis dimanche Kris Peeters. Le communiqué du Premier ministre énonce encore qu'il « doit être possible de surmonter les difficultés restantes afin que le dialogue de communauté à communauté puisse démarrer ».
S'estimant satisfait des garanties reçues, Kris Peeters a annoncé qu'il rencontrerait ce lundi, à 9 h 30, les présidents de parti francophones. Espère-t-il puiser dans cette rencontre des éléments susceptibles de faire revenir la N-VA sur sa décision de ne pas participer au dialogue ? Cela semble hautement improbable, quasi inimaginable. Pourtant, ce n'est qu'à ce prix que Kris Peeters pourra lire sa déclaration gouvernementale.
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Barack Obama réclame un encadrement du plan du Trésor
WASHINGTON (Reuters) - Le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine, Barack Obama, a estimé dimanche que le plan d'assainissement des marchés financiers présenté par l'administration Bush devait être encadré.
"Je ne pense pas qu'il puisse s'agir d'un chèque en blanc", a dit le sénateur de l'Illinois, interrogé par la chaîne de télévision américaine CNBC.
Le plan de sauvetage prévoit la reprise par le Trésor des créances douteuses liées de près ou de loin au marché du crédit immobilier, dans le but d'empêcher une propagation à l'ensemble de l'économie de la crise financière la plus grave subie par les Etats-Unis depuis la "grande dépression" des années 1930.
"Il est possible de mettre sur pied un système avec une autorité de régulation", a expliqué Obama, proposant par ailleurs que le directeur de la Réserve fédérale (Fed), les démocrates et les républicains nomment chacun un représentant afin de "contrôler" la bonne marche des opérations.
Outre ces recommandations, le sénateur métis a dit qu'il n'excluait pas en cas d'accession à la Maison blanche de conserver le secrétaire américain au Trésor à son poste un certain temps afin d'assurer une transition avec la précédente administration.
"Je pense qu'il est important de s'assurer que les personnes qui sont aujourd'hui en première ligne face à la crise financière (...) soient étroitement associés à une éventuelle transition", a-t-il expliqué, ajoutant que cette remarque prévalait également pour le secrétariat à la Défense et pour les services de renseignement.
Joanne Allen, version française Olivier Guillemain
09:10 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Obama remonte dans les intentions de vote des Américains
WASHINGTON - A cinq jours du premier débat entre les deux candidats à la présidentielle américaine, le démocrate Barack Obama est remonté dans les sondages depuis que son concurrent républicain John McCain a pataugé sur la réponse à donner à la crise financière, la pire aux Etats-Unis depuis les années 1930.
Pendant que le gouvernement Bush et le Congrès s'opposent sur un plan de sauvetage de 700 milliards de dollars (500 milliards d'euros), les électeurs ont des angoisses concernant l'économie, qui est revenue au centre de leurs préoccupations.
Les sondages nationaux indiquent que l'avance de McCain dans la course à la Maison Blanche a disparu depuis les secousses sur les marchés. Le dernier sondage Gallup a donné Obama en tête des intentions de vote, avec 50% contre 44% pour McCain. Il y a huit jours, à la veille de la crise financière, les deux candidats étaient à peu près à égalité, avec 47% pour le républicain contre 45% pour le démocrate. Le débat télévisé de vendredi prochain sera l'occasion de tenter de renverser à nouveau la tendance pour McCain. AP
09:08 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : SARAH PALIN | del.icio.us | Facebook | | |
Nicolas Sarkozy chéri Bruni à New York, sur fond de crise économique
AP - il y a 8 minutesPARIS - Le président français Nicolas Sarkozy, qui attend jeudi pour livrer ses commentaires sur la crise financière, réservera à la situation économique une partie de son déplacement à la 63e assemblée générale des Nations Unies à New York.
En marge de ce rassemblement annuel des chefs d'Etat du monde entier, Nicolas Sarkozy s'entretiendra lundi avec Timothy Geithner, le président de la Réserve fédérale de New York, a annoncé l'Elysée. Ce dernier pourra livrer au président français un témoignage éclairé sur les difficultés rencontrées par le système bancaire américain, puisqu'il s'est trouvé en première ligne pour gérer la déroute de la banque d'affaires Lehman Brothers et du géant de l'assurance AIG.
Le président de la République entend affiner aux Etats-Unis son analyse de la crise actuelle, sur laquelle il ne s'est pas exprimé, affirme son entourage depuis plusieurs jours.
De même source, on assure que le chef de l'Etat a choisi de limiter les traditionnelles rencontres bilatérales avec les grands dirigeants de la planète afin de se consacrer plutôt au discours sur sa politique économique qu'il se prépare à prononcer jeudi à Toulon. Le secrétaire général adjoint de l'Elysée serait spécialement arrivé de Paris dimanche soir pour plancher sur le sujet avec Nicolas Sarkozy, à New York depuis samedi en compagnie de son épouse.
L'agenda officiel communiqué par les services de presse de l'Elysée est peu chargé: outre un discours sur les besoins de développement de l'Afrique lundi matin, un autre devant l'Assemblée générale mardi et deux réceptions lundi et mardi soir, Nicolas Sarkozy n'a fait annoncer que cinq rencontres bilatérales. La semaine passée, de hauts diplomates évoquaient pourtant les difficultés d'organisation entraînées par de nombreuses sollicitations.
Après Tim Geithner, Nicolas Sarkozy devrait s'entretenir avec le chanteur Bono de U2, très engagé sur l'aide à l'Afrique, et avec le président colombien Alvaro Uribe, avec qui il a eu des relations difficiles autour de la question des otages des FARC. Il déjeunera lundi midi avec le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. Mardi, Nicolas Sarkozy doit rencontrer son nouvel homologue pakistanais Asif Ali Zardari, confronté à un attentat très meurtrier à Islamabad.
Dans la soirée, Nicolas Sarkozy se verra remettre le prix humanitaire de la fondation Elie Wiesel pour l'humanité au cours d'une cérémonie de gala organisée dans un grand hôtel new-yorkais. AP
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dimanche, 21 septembre 2008
Afrique du Sud : Thabo Mbeki contraint de démissionner
Le président sud-africain accepte d’obéir à l’injonction de l’ANC
Thabo Mbeki « va démissionner », a déclaré ce samedi le porte-parole du président sud-africain. Cette décision met un terme à plusieurs mois de conflit entre le chef de l’Etat et le nouveau président du Congrès national africain (ANC), Jacob Zuma.
Jacob Zuma a fini par avoir la tête de Thabo Mbeki. Le secrétaire général de l’ANC, M. Gwede Mantashe, a affirmé aujourd’hui que la décision prise par le comité directeur du parti d’exiger la démission du président n’avait « rien d’une punition » et qu’elle visait « à unir de nouveau le parti ». Mais il est évident que le populaire Jacob Zuma, dont la conquête de l’ANC sur Thabo Mbeki en 2007 avait été triomphale, a tout mis en œuvre pour écarter son rival dont le deuxième mandat devait normalement s’achever au deuxième trimestre 2009. La raison invoquée pour éjecter le président sud-africain ? L’influence qu’il aurait exercée sur la justice pour nuire à son rival. Jacob Zuma était poursuivi, jusqu’à la semaine dernière où le tribunal de Pietermaritzburg a prononcé un non-lieu, pour corruption, fraude, racket et blanchiment d’argent.
Thabo Mbeki, qui s’attendait sans doute à voir tomber le couperet, n’a pas commenté la décision de son parti. « Il devrait faire une déclaration demain après le conseil des ministres extraordinaire qu’il a convoqué » a indiqué Mukoni Ratshitanga, le porte-parole de la présidence. Dans une brève intervention sur la radio privée 702 Talk Radio, M. Ratshitanga a déclaré que « le président se plie à la décision et va démissionner » et que « cette décision inclut le processus parlementaire ». L’ANC devrait demander au gouvernement de rester en fonction afin de garantir la stabilité du pays, jusqu’à l’élection de Jacob Zuma à la fonction suprême.
Depuis que Thabo Mbeki a succédé à Nelson Mandela en 1999, l’Afrique du Sud est devenue la première puissance économique du continent et la 11ème économie de la planète. Le président sud-africain a aussi acquis, en intervenant dans plusieurs pourparlers de paix en Afrique, une dimension de grand négociateur. Cependant, sa cote n’a cessé de s’affaiblir dans son pays. Aujourd’hui usé, critiqué, accusé de vouloir s’accrocher au pouvoir par les moyens les plus vils, il devra se retirer. Reste à savoir si le fantasque Jacob Zuma sera à la hauteur des nombreux défis auxquels doit faire face l’Afrique du Sud.
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Le Premier ministre israélien Ehud Olmert annonce sa démission
JERUSALEM (Reuters) - Le Premier ministre israélien Ehud Olmert, qui risque d'être inculpé pour corruption, a annoncé comme prévu sa démission en conseil des ministres, mais il pourrait rester au pouvoir encore des semaines, voire plusieurs mois, pour gérer les affaires courantes le temps qu'un nouveau gouvernement soit formé.
On ignore pour l'instant quand Olmert remettra officiellement sa démission au président Shimon Peres. Lorsqu'il l'aura fait, il deviendra Premier ministre par intérim jusqu'à ce qu'Israël soit doté d'un nouveau gouvernement, soit grâce à un nouvel accord de coalition, soit au terme d'élections anticipées.
Olmert a dit annoncer sa décision "de démissionner de mon poste de Premier ministre d'Israël" et estimé qu'il agissait "correctement et en accord avec des règles de bonne gouvernance" en quittant ses fonctions.
Olmert a été remplacé par la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni à la tête du parti centriste Kadima, au pouvoir, lors des primaires organisées mercredi.
Il s'était engagé à démissionner une fois que Kadima se serait doté d'un nouveau dirigeant. En conseil des ministres, dimanche matin, il a souhaité bonne chance à Tzipi Livni, lui a serré la main et appelé le pays à la soutenir.
Si Livni, négociatrice en chef israélienne aux pourparlers de paix avec les Palestiniens, obtient le feu vert du président Peres pour tenter de former un nouveau gouvernement, elle disposera d'un délai de 42 jours pour conclure un nouvel accord de coalition, après quoi, si elle échoue, le pays devra revenir
Jeffrey Heller, version française Eric Faye
11:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
samedi, 20 septembre 2008
Kabila et Kagamé à couteaux tirés
Les présidents congolais et rwandais s’affrontent par médias interposés
Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, accuse son homologue rwandais de soutenir la rébellion qui ensanglante l’est de son pays. Paul Kagamé s’en défend et taxe les accusations du président congolais de « fausses allégations ».
Depuis fin août dernier, les combats ont repris à l’est de la RDC, où l’armée gouvernementale affronte des groupes rebelles, dont le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du chef rebelle Tutsi congolais Laurent Nkunda constitue la faction la plus active. Jeudi, en déplacement dans la région, Joseph Kabila a accusé le Rwanda d’être impliqué dans la reprise des hostilités. Le Rwanda a tout de suite démenti cette accusation qu’il juge faux et regrettable. La reprise des combats porte un coup dur au processus de paix en cours, et provoque des déplacements massifs de populations. L’Onu de son côté déplore le pillage des centres de santé par les belligérants.
Passe d’armes diplomatique entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Jeudi, Joseph Kabila a accusé le Rwanda d’être impliqué dans la reprise de la guerre à l’est de la RDC. « Le Rwanda n’est pas loin des événements qui se passent actuellement au Nord Kivu, il n’est pas innocent non plus », a déclaré, jeudi, Joseph Kabila au cours d’un point de presse à Goma la capitale de cette province dans laquelle il effectuait un séjour de travail de six jours. « Les autres pays limitrophes, l’Ouganda, le Burundi, la Tanzanie sont bien avec nous. Nous avons déjà suivi plusieurs mécanismes pour rétablir la coopération avec le Rwanda, mais ça n’a pas encore bien marché », avait ajouté le président de la RDC.
Des accusations immédiatement démenti par le Rwanda. « Le Rwanda n’a jamais apporté son soutien au mouvement rebelle du général Nkunda », a soutenu jeudi dans la soirée Rosemary Museminali, la ministre rwandaise des affaires étrangères, qualifiant au passage les accusations de M. Kabila de « fausses allégations ».
De fait, les combats entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), l’armée régulière, et les rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) du chef rebelle Tutsi congolais Laurent Nkunda ont repris le 28 août dernier dans les collines de la province du Nord-Kivu, frontalière du Rwanda. Une transgression du cessez-le feu consécutif à l’accord de paix signé le 28 janvier à Goma (RDC), entre le gouvernement congolais, le CNDP et une vingtaine de groupes armés locaux.
Les combats ont repris au Nord-Kivu
Pour les détracteurs de Laurent Nkunda, celui-ci est instrumentalisé par Kigali. M. Kunda n’a pas commenté cette accusation contestée par le Rwanda. Son mouvement, le CNDP, s’est retiré depuis plusieurs mois du programme baptisé Amani mis en place pour faire appliquer l’accord de paix de Goma. Cet accord prévoyait l’éloignement réciproque des belligérants de leurs positions respectives pour permettre l’interposition des casques bleus de l’Onu et de la police congolaise.
Fidèle à ce processus, Joseph Kabila demande depuis au CNDP de rentrer sans condition dans les négociations de paix. Mais Laurent Nkunda ne l’entend pas de cette oreille. S’appuyant visiblement sur la combativité de son mouvement sur le terrain militaire – le CNDP a notamment repris aux FARDC les localités de Ngungu, dans le Nord-Kivu, et celle de Nundi dans le Sud-Kivu- le chef rebelle a déclaré avoir définitivement quitté le processus de paix. Il exige désormais d’avoir des négociations directes avec Kinshasa, dans un pays neutre. Elles pourraient, selon lui, se tenir à Addis Abeba la capitale éthiopienne, siège de l’Union africaine.
La reprise des combats à l’est du Congo a entraîné un vaste mouvement des populations civiles. Selon l’ONU, près de 100 000 personnes auraient ainsi été contraintes de se déplacer. L’ONU accuse également les différents belligérants de dévaster les centres de santé. « Nous devons déplorer des pillages systématiques de toutes les structures de santé dans les zones de combat. Ces pillages sont commis par toutes les forces en présence, sans exception », a déploré Nestor Yombo Djema, un porte-parole du bureau de coordination des Affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU. Selon lui, l’absence de soins médicaux et l’indisponibilité des médicaments compliqueraient d’avantage la situation humanitaire.
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