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mardi, 04 novembre 2008

Jour de scrutin aux États-Unis, Obama favori face à McCain

Depuis la fin septembre, Obama est en tête dans tous les sondages nationaux et n'a cessé de consolider son avance dans un contexte marqué par la crise financière, à laquelle il semble le mieux armé pour répondre selon les électeurs. Les huit études diffusées lundi à la mi-journée lui accordaient un avantage compris en cinq et onze points.

Le sénateur de l'Illinois, qui pourrait devenir à 47 ans le premier président métis des Etats-Unis, obtiendrait selon les sondages quelque 300 voix au collège électoral, alors que 270 grands électeurs suffisent pour l'emporter.

Le camp républicain affirme que les jeux ne sont pas faits et que la course est de plus en plus disputée dans les Etats clés.

Pour être élu, McCain doit s'imposer dans une dizaine d'Etats remportés par George Bush en 2004. Or Obama est soit en tête, soit à la lutte avec son adversaire dans au moins huit d'entre eux, dont l'Ohio et la Floride, qui comptent un nombre important de grands électeurs.

OBAMA CHERCHE 11 VOIX

McCain est ainsi en difficulté en Virginie et dans l'Indiana, où aucun candidat démocrate à la présidence n'a gagné depuis 1964, ainsi que dans trois Etats de l'Ouest où vit une importante communauté hispanique: Colorado, Nevada, Nouveau-Mexique.

Obama est même parvenu à contester l'avantage de McCain dans des Etats historiquement républicains tels que le Montana, le Dakota du Nord ou l'Arizona, fief de l'ancien héros de la guerre du Viêtnam.

Dans le même temps, le démocrate semble avoir consolidé sa position dans les Etats remportés par John Kerry en 2004, qui valent 252 voix au collège électoral.

Il est également le grand favori dans l'Iowa, qui compte sept grands électeurs. Au total, il paraît bien parti pour s'assurer assez facilement 259 voix au collège électoral, alors qu'il en faut seulement 11 de plus pour être élu.

"McCain doit tous les gagner. Il doit réussir chaque test et gagner tous les Etats indécis dans la nuit. Il n'a aucune marge d'erreur", estime Peter Brown, directeur adjoint des études à l'université de Quinnipac.

L'avance d'Obama est telle dans les sondages que seuls l'impact du facteur racial et sa capacité à mobiliser les jeunes et les noirs semblent faire planer un doute sur sa victoire.

Mais à en croire les sondages, ni un soutien plus faible qu'attendu, ni le vote communautaire ne sont en mesure de compter suffisamment pour faire basculer le vote en faveur de McCain.

McCAIN MISE SUR LA PENNSYLVANIE

"McCain doit s'adjuger toutes les voix des électeurs indécis, tous les Etats clés et même certaines voix démocrates - ce qui n'arrive jamais, à moins que personne n'ait vu juste sur quoi que ce soit", affirme le stratège démocrate Doug Schoen.

Lundi, le sénateur de l'Arizona a sillonné sept Etats indécis pour tenter de convaincre les derniers électeurs hésitants. Son équipe a assuré qu'il réduisait l'écart à l'approche du scrutin, mais ses meetings n'en ont pas vraiment apporté la preuve.

"Il peut gagner tous les Etats rouges", assure son conseiller Charlie Black, en référence à la couleur traditionnellement associée au Parti républicain. "De plus, il va probablement gagner en Pennsylvanie et dans l'Iowa."

McCain a misé gros sur la Pennsylvanie, Etat qui dispose de 21 voix au collège électoral et que les démocrates ont gagné lors des quatre précédents scrutins présidentiels.

Malgré le retard qu'il y accuse - huit à 14 points selon les derniers sondages - il perçoit là un Etat susceptible de compenser la perte de bastions républicains.

D'autant que le camp Obama est conforté par les estimations de vote par anticipation dans des Etats indécis comme la Caroline du Nord, le Colorado ou la Floride: la participation des démocrates est plus importante que celle des républicains, et meilleure qu'en 2004.

"Je ne pense pas que McCain ait un espace pour gagner à moins qu'il remporte la Virginie, la Caroline du Nord, la Floride, l'Ohio, le Nevada, le Colorado et l'Indiana - et c'est vraiment problématique", souligne Schoen.

Avec Andy Sullivan, version française Grégory Blachier


Depuis la fin septembre, Obama est en tête dans tous les sondages nationaux et n'a cessé de consolider son avance dans un contexte marqué par la crise financière, à laquelle il semble le mieux armé pour répondre selon les électeurs. Les huit études diffusées lundi à la mi-journée lui accordaient un avantage compris en cinq et onze points.

Le sénateur de l'Illinois, qui pourrait devenir à 47 ans le premier président métis des Etats-Unis, obtiendrait selon les sondages quelque 300 voix au collège électoral, alors que 270 grands électeurs suffisent pour l'emporter.

Le camp républicain affirme que les jeux ne sont pas faits et que la course est de plus en plus disputée dans les Etats clés.

Pour être élu, McCain doit s'imposer dans une dizaine d'Etats remportés par George Bush en 2004. Or Obama est soit en tête, soit à la lutte avec son adversaire dans au moins huit d'entre eux, dont l'Ohio et la Floride, qui comptent un nombre important de grands électeurs.

OBAMA CHERCHE 11 VOIX

McCain est ainsi en difficulté en Virginie et dans l'Indiana, où aucun candidat démocrate à la présidence n'a gagné depuis 1964, ainsi que dans trois Etats de l'Ouest où vit une importante communauté hispanique: Colorado, Nevada, Nouveau-Mexique.

Obama est même parvenu à contester l'avantage de McCain dans des Etats historiquement républicains tels que le Montana, le Dakota du Nord ou l'Arizona, fief de l'ancien héros de la guerre du Viêtnam.

Dans le même temps, le démocrate semble avoir consolidé sa position dans les Etats remportés par John Kerry en 2004, qui valent 252 voix au collège électoral.

Il est également le grand favori dans l'Iowa, qui compte sept grands électeurs. Au total, il paraît bien parti pour s'assurer assez facilement 259 voix au collège électoral, alors qu'il en faut seulement 11 de plus pour être élu.

"McCain doit tous les gagner. Il doit réussir chaque test et gagner tous les Etats indécis dans la nuit. Il n'a aucune marge d'erreur", estime Peter Brown, directeur adjoint des études à l'université de Quinnipac.

L'avance d'Obama est telle dans les sondages que seuls l'impact du facteur racial et sa capacité à mobiliser les jeunes et les noirs semblent faire planer un doute sur sa victoire.

Mais à en croire les sondages, ni un soutien plus faible qu'attendu, ni le vote communautaire ne sont en mesure de compter suffisamment pour faire basculer le vote en faveur de McCain.

McCAIN MISE SUR LA PENNSYLVANIE

"McCain doit s'adjuger toutes les voix des électeurs indécis, tous les Etats clés et même certaines voix démocrates - ce qui n'arrive jamais, à moins que personne n'ait vu juste sur quoi que ce soit", affirme le stratège démocrate Doug Schoen.

Lundi, le sénateur de l'Arizona a sillonné sept Etats indécis pour tenter de convaincre les derniers électeurs hésitants. Son équipe a assuré qu'il réduisait l'écart à l'approche du scrutin, mais ses meetings n'en ont pas vraiment apporté la preuve.

"Il peut gagner tous les Etats rouges", assure son conseiller Charlie Black, en référence à la couleur traditionnellement associée au Parti républicain. "De plus, il va probablement gagner en Pennsylvanie et dans l'Iowa."

McCain a misé gros sur la Pennsylvanie, Etat qui dispose de 21 voix au collège électoral et que les démocrates ont gagné lors des quatre précédents scrutins présidentiels.

Malgré le retard qu'il y accuse - huit à 14 points selon les derniers sondages - il perçoit là un Etat susceptible de compenser la perte de bastions républicains.

D'autant que le camp Obama est conforté par les estimations de vote par anticipation dans des Etats indécis comme la Caroline du Nord, le Colorado ou la Floride: la participation des démocrates est plus importante que celle des républicains, et meilleure qu'en 2004.

"Je ne pense pas que McCain ait un espace pour gagner à moins qu'il remporte la Virginie, la Caroline du Nord, la Floride, l'Ohio, le Nevada, le Colorado et l'Indiana - et c'est vraiment problématique", souligne Schoen.

Avec Andy Sullivan, version française Grégory Blachier

mercredi, 15 octobre 2008

Brigitte Bardot "souhaite" la défaite de Mme Palin, "catastrophe écologique"

Brigitte Bardot a adressé mardi une lettre ouverte à Sarah Palin, candidate républicaine à la vice-présidence américaine, pour dénoncer sa "totale irresponsabilité" envers l'environnement et souhaiter "qu'elle perde" l'élection du 4 novembre.

"Au nom du respect et de la préservation de la nature, je souhaite que vous perdiez ces élections, car le monde y gagnera!", écrit l'ancienne star du cinéma français, présidente de la fondation de défense des animaux qui porte son nom.

"Madame, en niant la responsabilité des hommes sur le réchauffement climatique, en militant pour le port des armes et le droit de flinguer à tout va, en multipliant des déclarations d'une stupidité déconcertante, vous faites honte aux femmes et représentez, à vous seule, une terrible menace, une véritable catastrophe écologique", accuse encore Brigitte Bardot.

Elle rappelle que Sarah Palin milite pour le forage pétrolier dans le sanctuaire arctique et qu'elle s'oppose à la protection des ours polaires, menacés par le réchauffement climatique: "ce qui témoigne de votre totale irresponsabilité, de votre incapacité à protéger ou simplement respecter la vie animale", estime-t-elle.

Enfin, reprenant une blague de la gouverneure de l'Alaska devant la convention républicaine, où elle se présentait comme "un pitbull avec du rouge à lèvres", Mme Bardot la "supplie" de ne plus se comparer à ces chiens: "car, pour bien les connaître, je peux vous assurer qu'aucun pitbull, aucun chien ni aucun autre animal n'est aussi dangereux que vous l'êtes".

mercredi, 08 octobre 2008

John Mc Cain dans la haute corruption

le dernier mois de la campagne allait voir ressurgir en force les coups bas de toutes sortes et les attaques personnelles. Les républicains ont dégainé les premiers en tentant de lier Barack Obama aux Weathermen, via ses liens (plutôt ténus) avec William Ayers, un ancien membre de l’organisation terroriste.

C’est au tour des démocrates de contre-attaquer, et, actualité financière aidant, ils ont choisi d’appuyer là où ça fait mal : le scandale des Keating five. Dans les années 1980, plusieurs centaines d’organismes de prêt font faillite : le plus emblématique, la Lincoln savings and loans, a largement outrepassé les règles d’investissement fixées par les autorités américaines. Et son président, Charles Keating, est accusé d’avoir corrompu cinq sénateurs américains, dont John Mc Cain, pour qu’ils demandent aux autorités de régulation de fermer les yeux.



Les faillites en série avaient provoqué des pertes abyssales, dont plus de 120 milliards de dollars épongés par le contribuable américain, et une récession. Sounds familiar ?

Bien sûr, John McCain a finalement été partiellement blanchi par le comité d’éthique du Sénat, qui a estimé qu’il n’avait pas agi de façon malhonnête mais qu’il avait fait preuve de mauvais jugement. Mais son implication dans ce scandale reste peu glorieuse, surtout de la part d’un candidat qui se fait aujourd’hui le chantre de la régulation des marchés.

L’équipe de Barack Obama n’a pas eu grand mal à exhumer les archives de l’audition de John McCain. Mais au lieu d’en faire un classique clip de deux minutes à partir des images les plus saillantes, les démocrates ont décidé de frapper un grand coup, et on créé un véritable mini-documentaire, en s’inspirant des grandes recettes de Hollywood.

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jeudi, 25 septembre 2008

McCain en FUITE, Obama remonte dans les sondages

CLEARWATER (AFP) - Porté par les sondages qui le place en tête de l'élection présidentielle américaine, le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama est décidé à aller de l'avant pendant que son adversaire républicain John McCain a annoncé mercredi qu'il suspendait sa campagne en raison de la crise financière.
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"Demain matin (jeudi), je vais suspendre ma campagne et rentrer à Washington", a déclaré M. McCain.

Le sénateur de l'Arizona a également réclamé un report du débat de vendredi entre les candidats présidentiels, voulant, a-t-il dit, accorder tout son temps et son énergie à la crise financière actuelle.

Un peu plus tard, au cours d'une conférence de presse improvisée dans un hôtel de Clearwater (Floride, sud-est), M. Obama a indiqué qu'il avait lui-même pris l'initiative d'appeler M. McCain pour s'entretenir avec lui de la crise financière mais, a-t-il affirmé, le débat doit se dérouler comme prévu. "Ce que je prévois de faire est de débattre vendredi et c'est ce que je me prépare à faire", a dit M. Obama.

"C'est exactement le moment où le peuple américain a besoin d'entendre la personne qui, dans une quarantaine de jours, devra affronter cette crise", a dit M. Obama. Je crois que cela fait partie du travail d'un président de s'occuper de plusieurs affaires à la fois", a-t-il dit, mouchant au passage M. McCain qui a proposé de repousser le débat télévisé pour s'occuper de la crise financière. Interrogé par des journalistes pour savoir si le débat pourrait se dérouler sans la présence de M. McCain, un porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs a répondu: "à mon avis, il y aura une tribune, un modérateur, un public et au moins un candidat".

M. Obama a assuré qu'il ne prenait pas la crise financière à la légère. "J'ai dit aux dirigeants du Congrès que si nous (les candidats à la Maison Blanche) pouvions être utiles, j'étais prêt à me rendre n'importe où, n'importe quand. Mais je pense qu'il est important de ne pas mêler le débat présidentiel aux travaux du Congrès", a affirmé le sénateur de l'Illinois.

Le Congrès doit examiner le plan de sauvetage du secteur financier proposé par l'administration Bush. Le plan du gouvernement américain prévoit de mettre quelque 700 milliards d'argent public dans le secteur. L'élection présidentielle est prévue dans 41 jours.

Plusieurs sondages publiés mercredi accorde une nette avance à M. Obama.

Selon une enquête publiée par le Washington Post et la chaîne ABC News, le sénateur de l'Illinois compte neuf points d'avance sur son adversaire républicain John McCain.

M. Obama est crédité de 52% d'intentions de vote contre 43% pour M. McCain parmi les personnes ayant manifesté le souhait d'aller voter. L'avance de M. Obama est encore plus nette chez les personnes inscrites sur les listes électorales mais qui ne sont pas encore sûres d'aller voter (52% contre 42%).

Un autre sondage diffusé par Fox News donne six points d'avance à M. Obama (45% contre 39%). La chaîne NBC et le Wall Street Journal donnent quant à eux un résultat plus serré avec seulement deux points d'avance à M. Obama (48% contre 46%).

Ces sondages, réalisés au niveau national, doivent être maniés avec prudence en raison du mode de scrutin indirect en vigueur aux Etats-Unis. L'élection se joue Etat par Etat et la décision pourrait se faire au niveau de quelques Etats clefs où les candidats sont dans un mouchoir de poche.

Selon un sondage de CNN portant sur plusieurs Etats clefs, M. Obama arrive en tête dans le Colorado (51% contre 47%), le Michigan (51% contre 46%) et la Pennsylvanie (53% contre 44%). M. McCain est en tête dans le Montana (54% contre 43%) et la Virginie-Occidentale (50% contre 45%).

mercredi, 24 septembre 2008

Barack Obama fait la course en tête

WASHINGTON (Reuters) - Barack Obama, candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine, dispose d'une avance de neuf points sur son rival républicain John McCain, selon un sondage Washington Post/ABC publié mercredi.
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Le sénateur métis de l'Illinois est crédité de 52% des intentions de vote contre 43% à son adversaire.

Obama semble avoir bénéficié de la crise des marchés financiers américains, une majorité d'électeurs semblant plus enclins à lui faire confiance pour gérer la situation.

Dans un sondage rendu public il y a deux semaines par le Washington Post, McCain devançait Obama de deux points, réunissant 49% des intentions de vote.

Joanne Allen, version française Olivier Guillemain

lundi, 22 septembre 2008

Obama remonte dans les intentions de vote des Américains

WASHINGTON - A cinq jours du premier débat entre les deux candidats à la présidentielle américaine, le démocrate Barack Obama est remonté dans les sondages depuis que son concurrent républicain John McCain a pataugé sur la réponse à donner à la crise financière, la pire aux Etats-Unis depuis les années 1930.
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Pendant que le gouvernement Bush et le Congrès s'opposent sur un plan de sauvetage de 700 milliards de dollars (500 milliards d'euros), les électeurs ont des angoisses concernant l'économie, qui est revenue au centre de leurs préoccupations.

Les sondages nationaux indiquent que l'avance de McCain dans la course à la Maison Blanche a disparu depuis les secousses sur les marchés. Le dernier sondage Gallup a donné Obama en tête des intentions de vote, avec 50% contre 44% pour McCain. Il y a huit jours, à la veille de la crise financière, les deux candidats étaient à peu près à égalité, avec 47% pour le républicain contre 45% pour le démocrate. Le débat télévisé de vendredi prochain sera l'occasion de tenter de renverser à nouveau la tendance pour McCain. AP