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mercredi, 28 octobre 2009

FW: Le président sénégalais Abdoulaye Wade a assuré mardi qu'on ne pouvait "pas parler de corruption" au sujet des 133.000 euros offerts à un agent du Fonds monétaire international (FMI)

Le président sénégalais Abdoulaye Wade a assuré mardi qu'on ne pouvait "pas parler de corruption" au sujet des 133.000 euros offerts à un agent du Fonds monétaire international (FMI) et a fait valoir que son aide de camp s'était "trompé sur la somme" à donner en guise de "cadeau".
Le président avait refusé, mardi midi au cours d'une conférence de presse, de commenter l'affaire de la valise. Mais il a donné sa version des faits dans un communiqué officiel, publié par l'agence de presse sénégalaise (APS).
Le chef de l’Etat y déclare que le montant du "cadeau financier" remis le 25 septembre à l’ex-représentant-résident du FMI à Dakar, Alex Segura, résulte d'une "erreur" de son aide de camp.
"L’aide de camp a demandé au président de la République s’il fallait lui donner quelque chose comme de coutume. Le président de la République a répondu +oui+ sans préciser la somme car il y avait une pratique. L’aide de camp s’est trompé sur la somme et s’est aperçu par la suite de son erreur", affirme M. Wade.
Le FMI avait précisé lundi soir que "100.000 euros et 50.000 dollars américains" (33.000 euros) avaient été remis à M. Segura, au dernier jour de son séjour de trois ans au Sénégal, à l'issue d'un dîner avec le président.
"Selon nos traditions, lorsque quelqu’un, qui est resté longtemps chez nous, nous quitte, on lui offre un cadeau, soit en nature soit une modeste somme d’argent pour lui permettre d’acheter lui-même ses souvenirs pour sa famille", assure encore M. Wade.
Le communiqué confirme par ailleurs que "la somme a été restituée aux autorités sénégalaises par le FMI".
Le Parti socialiste (opposition) avait dénoncé, à la mi-octobre, une "tentative de corruption" en réclamant des "sanctions exemplaires" à l'encontre des "auteurs, intermédiaires et commanditaires".

mercredi, 08 octobre 2008

John Mc Cain dans la haute corruption

le dernier mois de la campagne allait voir ressurgir en force les coups bas de toutes sortes et les attaques personnelles. Les républicains ont dégainé les premiers en tentant de lier Barack Obama aux Weathermen, via ses liens (plutôt ténus) avec William Ayers, un ancien membre de l’organisation terroriste.

C’est au tour des démocrates de contre-attaquer, et, actualité financière aidant, ils ont choisi d’appuyer là où ça fait mal : le scandale des Keating five. Dans les années 1980, plusieurs centaines d’organismes de prêt font faillite : le plus emblématique, la Lincoln savings and loans, a largement outrepassé les règles d’investissement fixées par les autorités américaines. Et son président, Charles Keating, est accusé d’avoir corrompu cinq sénateurs américains, dont John Mc Cain, pour qu’ils demandent aux autorités de régulation de fermer les yeux.



Les faillites en série avaient provoqué des pertes abyssales, dont plus de 120 milliards de dollars épongés par le contribuable américain, et une récession. Sounds familiar ?

Bien sûr, John McCain a finalement été partiellement blanchi par le comité d’éthique du Sénat, qui a estimé qu’il n’avait pas agi de façon malhonnête mais qu’il avait fait preuve de mauvais jugement. Mais son implication dans ce scandale reste peu glorieuse, surtout de la part d’un candidat qui se fait aujourd’hui le chantre de la régulation des marchés.

L’équipe de Barack Obama n’a pas eu grand mal à exhumer les archives de l’audition de John McCain. Mais au lieu d’en faire un classique clip de deux minutes à partir des images les plus saillantes, les démocrates ont décidé de frapper un grand coup, et on créé un véritable mini-documentaire, en s’inspirant des grandes recettes de Hollywood.

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