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samedi, 20 septembre 2008

Barack Obama soutient les efforts du Trésor et de la Fed

CORAL GABLES, Floride (Reuters) - Le candidat démocrate à la Maison blanche, Barack Obama, déclare soutenir les efforts du Trésor américain et de la Réserve fédérale pour rétablir la confiance sur les marchés financiers et indique qu'il s'abstiendra pour l'heure d'exposer son propre projet de redressement économique.
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"Les événements des derniers jours ont clairement montré que nous devons prendre de nouvelles mesures audacieuses et déterminantes pour rétablir la confiance sur nos marchés financiers et éviter une aggravation de la crise économique, qui pourrait mettre en péril l'épargne et le bien-être de millions d'Américains", a dit le sénateur de l'Illinois dans un communiqué.

Obama a apporté son appui aux efforts du secrétaire au Trésor, Henry Paulson, ainsi qu'au président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, pour trouver, de concert avec les dirigeants du Congrès, une solution aux vives turbulences financières.

Face à la crise financière, la pire qu'ait traversée Wall Street depuis la crise des années 1930, l'économie est revenue sur le devant de la scène dans la campagne électorale en vue des scrutins du 4 novembre.

Obama a indiqué qu'il évoquerait le projet que mettent au point la Fed et le Trésor américain, ce vendredi matin avec ses proches conseillers économiques. Parmi eux figurent l'ancien président de la Fed Paul Volcker et deux anciens secrétaires au Trésor, Lawrence Summers et Robert Rubin.

PAS D'ANNONCE DANS L'IMMÉDIAT

"Etant donné la gravité de la situation et, sur la base des conversations que j'ai eues à la fois avec le secrétaire (au Trésor) Paulson et le président (de la Fed) Bernanke, j'ai demandé à mon équipe de conseillers économiques de s'abstenir de présenter quelque plan un tant soit peu détaillé sur la façon dont pourrait être structuré un projet à court terme, cela tant que le Trésor et la Réserve fédérale n'auront pas, eux, présenté leur proposition."

"Tout ça ne se fait pas en une journée. Il faut agir de façon intelligente, méthodique et réfléchie", a déclaré Obama après une réunion avec ses conseillers près de Miami.

Le sénateur de l'Illinois s'est montré cinglant dans ses critiques envers les propositions de McCain à la crise financière.

Le candidat républicain a déclaré vendredi que s'il était élu, il imposerait au département du Trésor d'adopter une politique cohérente en matière de prêts aux entreprises en difficulté. Il n'a toutefois pas précisé sur quels critères se ferait le choix d'accorder un prêt ou non.

Obama a estimé que les propositions de McCain n'étaient guère détaillées, mais s'est dit heureux de constater leur convergence de vues sur le fait "qu'au bout du compte nous aurons besoin que des structures institutionnelles gèrent le problème des mauvais crédits et des mauvais actifs détenus par certains marchés".

"Nous aurons tout le temps de débattre de la manière dont ces instances à venir devront être structurées", a ajouté le candidat démocrate.

Lors d'un rassemblement en Floride, Etat qui s'annonce décisif le 4 novembre, Obama a estimé que McCain réagissait sous le coup de la "panique" en essayant de se confronter à la crise financière.

"A ce stade, il semble prêt à dire ou à faire n'importe quoi."

Deborah Charles et John Whitesides, version française Eric Faye et Gregory Schwartz

AMERICA NEED OBAMA

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vendredi, 19 septembre 2008

Soudan : Omar el-Béchir veut sauver sa tête

Le président soudanais se démène pour ne pas être traduit devant la Cour pénale internationale
Omar el-Béchir intensifie son offensive diplomatique pour obtenir l’invalidation du mandat d’arrêt lancé contre lui par la CPI (Cour pénale internationale), qui l’accuse de génocide, crime de guerre et crime contre l’humanité au Darfour. L’Algérie se dit prête à l’aider à saisir le Conseil de sécurité de l’ONU pour demander le gel de cette procédure, pendant qu’à Paris, des organisations de défenses des droits de l’homme s’inquiètent de la participation probable de la France à cette démarche. Par ailleurs, le Soudan s’active pour que le mandat du rapporteur spécial de l’Onu sur son sol, qui a fait état de la reprise massive des tueries et d’autres violations des droits de l’homme au Darfour, ne soit pas renouvelé.b8ef24e6e6153158ca09ba829794ab74.jpg

Cela s’appelle jouer sur tous les tableaux. Mis à mal par la Cour pénale internationale, dont le procureur Moreno Campo a demandé en juillet dernier de lancer un mandat d’arrêt international contre lui, Omar El Bachir fait feu de tout bois pour sauver sa peau. Il a déployé une double stratégie : d’un côté, poursuivre l’offensive diplomatique lancée peu après la sortie fracassante du procureur de la CPI contre lui ; de l’autre, décrédibiliser l’action de l’Onu sur le terrain, dont les rapports pointant l’aggravation de la situation au Darfour contribuent de l’enfoncer.

On savait le soutien de l’Union Africaine et de la ligue arabe acquis au chef de la junte au pouvoir à Khartoum. Lors d’un déplacement au Soudan Lundi, le président sud-africain Thabo Mbeki très acquis à une résolution africaine du problème soudanais avait cosigné un communiqué avec son homologue el-Béchir, dans lequel il mettait en garde la communauté internationale contre « des conséquences à la portée considérable », si la procédure contre le président soudanais n’était pas différée. Une allusion à peine voilée à une intensification de la campagne militaire au Darfour et son cortège de morts civils.

Le soutien appuyé de Thabo Mbeki n’avait alors suscité que de timides réactions. Seules de rares personnalités comme Mahgoub Hussein, un porte parole de l’Armée de libération du Soudan (SLA) basé à Londres avait élevé la voix contre l’attitude du président sud-africain. « La position du président sud-africain est incompatible avec la justice et le droit international. On ne peut justifier la protection d’un criminel et d’un dictateur », avait-il déclaré.

La diplomatie soudanaise, déterminée à sauver le soldat el-Béchir, vient de marquer un nouveau point. Le ministre algérien des affaires étrangères Mourad Medelci a annoncé l’intention de son pays de se joindre au Soudan pour réclamer du Conseil de sécurité de l’Onu le gel du mandat d’arrêt lancé par la CPI contre Omar el-Béchir. C’est le résultat d’un intense lobbying mené auprès d’Alger par Omar el-Béchir depuis deux mois. Cette semaine, l’homme fort de Khartoum avait dépêché à Alger son ministre de l’industrie Djallel Youssef El Dakkir à la tête d’une importante délégation. Résultat, un soutien plus actif de l’Algérie.

En pratique, la démarche ne manque pas de chances d’aboutir. Les 15 membres du Conseil de sécurité pourraient bien voter une résolution qui aura pour effet de différer de douze mois toute enquête ou poursuite initiée par la CPI. Un délai qui peut même être prolongé dans les mêmes conditions par le Conseil.

Inquiétude des ONG en Europe

Même en Europe, l’offensive diplomatique de Khartoum semble porter des fruits, bien qu’elle suscite de fortes inquiétudes. Selon le quotidien en ligne l’Express.fr, une cohorte d’associations et d’ONG de défense des droits de l’homme dont la FIDH, Amnesty International, Human Wright Watch, l’ACAT et la LDH devraient adresser ce jeudi ou demain vendredi une lettre à Nicolas Sarkozy sur le sujet du Darfour. Objectif : exprimer leur crainte quant à voir la France voler au secours du président soudanais.

Ces organismes redoutent en effet que Paris ne se soit engagée dans des négociations qui aboutiraient à un compromis avec Khartoum. Compromis au terme duquel, la France soutiendrait les efforts du Soudan pour invalider la procédure en cours à la CPI contre Omar el-Béchir. En échange de quoi, le Soudan ferait deux légères concessions : premièrement, accepter de traduire devant des tribunaux locaux (et non devant la justice internationale comme jusque-là exigé) Ahmed Haroun et Ali Kushaïb, deux acteurs majeurs de la campagne meurtrière menée depuis 2003 dans la région du Darfour. Et en deuxième lieu, consolider le système judiciaire soudanais, par le biais notamment de la mise en place de juridictions spécialisées.

Une attitude qui, si elle aboutissait, engendrerait selon ces organisations, « le plus grand recul enregistré dans l’histoire récente de la justice pénale internationale », et constituerait un dangereux précédent. « Céder au chantage des autorités soudanaises porterait un coup majeur à la crédibilité et aux capacités dissuasives de la justice pénale internationale, à un stade où elle a au contraire besoin d’être soutenue et consolidée », appuie le texte cité par lexpress.fr.

On se souvient qu’en juillet dernier, Omar el-Béchir avait dépêché à Paris et Londres son ministre des affaires étrangères Deng Alor pour tenter d’obtenir des deux capitales leur soutien à une résolution diplomatique de ses ennuis avec la CPI.

Décrédibiliser la CPI

Mais Khartoum ne se contente pas d’agir sur le terrain diplomatique. La capitale soudanaise s’active aussi à décrédibiliser l’action de l’Onu sur le terrain au Darfour. Hier, Khartoum a ainsi officiellement accusé le rapporteur spécial de l’Onu sur la situation des droits de l’homme au Darfour Sima Samar, d’être un agent de l’Union européenne, qui chercherait de concert avec Bruxelles, à ternir l’image du Soudan. Son crime ? Avoir déclaré que la situation empirait au Soudan et particulièrement dans la région de Darfour, ou la guerre civile a repris de plus belle.

Le rapporteur spécial de l’Onu se fonde pourtant sur des informations recueillies sur le terrain concernant des meurtres, tortures, arrestations et détentions arbitraires. Une vérité pas bonne à révéler pour Khartoum, qui demande désormais sa tête. Mercredi, près de 40 organisations non gouvernementales soudanaises ont débarqué en force à Genève en Suisse. Objectifs, faire pression sur le Conseil des droits de l’homme pour qu’il ne renouvèle pas le mandat de son rapporteur spécial au Soudan, et discréditer au passage la CPI.

Un débarquement jamais vu avant, à en croire Sébastien Gilloz, le représentant de Human Rights Watch (HRW) qui doute du caractère « non gouvernemental » de ces associations presque toutes basées au Darfour, et qui se présentent sous le label de Groupe national pour les droits de l’homme . Difficile en tout cas de leur échapper : chaque jour, selon la Tribune de Genève, elles organisent un événement parallèle, font des conférences de presse et se livrent à un lobbying intensif, notamment à l’endroit des pays comme le Ghana, la Zambie ou l’Ouganda qui pourraient voter à contre-courant du groupe africain au Conseil. On est bien sûr loin du théâtre du Darfour province de l’ouest du Soudan, où près de 300.000 personnes ont perdu la vie depuis 2003, pendant que 2,5 millions de civils ont été contraints de se déplacer.

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Rwanda : les femmes au cœur de la vie politique

Le parlement rwandais possède la plus forte représentation féminine du monde

Avec 44 députées au Parlement, le Rwanda peut se targuer d’avoir la plus forte représentation féminine au monde. Des collèges électoraux de femmes ont élu mardi à l’occasion des élections législatives leurs représentantes. Au Rwanda, les femmes occupent une place de choix en politique et l’Etat met un point d’honneur à instaurer la parité dans son Assemblée nationale. Mais, en dépit de cette pratique progressiste, le président Paul Kagame demeure hostile à toutes formes d’opposition dans son pays.
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Quarante-quatre, c’est le nombre de députées élues mardi au Parlement. Un record qui fait du Rwanda l’un des pays avec la représentation féminine est la plus forte. Une particularité qui, de l’avis de Kareen Jabre, responsable du programme « femmes en politiques » à l’union interparlementaire (UIP), serait due « aux rôles des femmes pendant le génocide ». « En 1994, après ces événements tragiques, il fallait reconstruire le pays sur des meilleures bases et c’est tout naturellement qu’on a fait appel aux femmes en politique », explique-t-elle à Afrik. Un avis partagé par la députée du Front patriotique rwandais (FPR), Bernadette Kanzayire. « Pendant la guerre, les femmes ont combattu auprès de leurs frères combattants du FPR (actuel parti au pouvoir) ». Mardi, les collèges électoraux de femmes ont élu leurs députées au Parlement à l’occasion des deuxièmes législatives organisées après le génocide. Ces collèges électoraux comptent 6000 femmes au total, élues au niveau des secteurs, des districts, des provinces et des conseils consultatifs.

Le rôle politique des femmes

Au terme de ces élections, les femmes ont remporté vingt sièges de plus à l’Assemblée nationale. Pour Kareen Fabre, cette nouvelle n’a rien d’étonnant. « Le parlement d’avant avait bien fonctionné, les députées avaient vraiment fait du bon travail surtout en ce qui concerne le droit des femmes », affirme-t-elle. Un bilan auquel souscrit la députée du FPR. « Pendant la période de transition qui a suivi le génocide, les femmes ont pris l’engagement, dans les instances de décision, de promouvoir la femme et d’éduquer l’homme sur la parité. Elles ont fait un travail remarquable », déclare Mme Kanzayire. « Par exemple, une loi a été promulguée sur le droit de succession permettant aux femmes d’hériter », ajoute-t-elle. Pour la députée, « les femmes ont leur place dans la politique », précisant que « leur sensibilité dans les domaines comme la santé et l’éducation leur permettait de convaincre leurs collègues ». Des domaines prioritaires sur lesquels Bernadette Kanzayire travaillera durant son prochain mandat.

Malgré des avancées probantes concernant la parité, l’entrée des femmes dans le parlement fait figure de vernis car, en dehors de ce consensus, la démocratie au Rwanda reste menacée. L’opposition, en exil depuis 1994, est absente de ces élections législatives. Le Font patriotique rwandais du président Paul Kagame peut donc règner en maître absolu.

Barack Obama plus crédible que Mc Cain remonte dans les sondages

WASHINGTON (AFP) - Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama, distancé par son adversaire John McCain depuis la fin de la convention républicaine, a repris l'avantage, selon plusieurs sondages publiés jeudi alors que les Etats-Unis sont secoués par une grave crise financière.

Le sénateur de l'Illinois est crédité de cinq points d'avance (48% contre 43%) selon un sondage New York Times/CBS News et de quatre points d'avance (49% contre 45%) selon un sondage de l'université Quinnipiac.

Dans les deux cas, l'écart, qui demeure mince entre les deux candidats, est cependant supérieur à la marge d'erreur de ces sondages.

M. Obama a également repris l'avantage dans le sondage quotidien de l'institut Gallup (48% contre 44%).

Un autre sondage publié jeudi par l'Indianapolis Star, place M. Obama en tête (47% contre 44%) dans l'Etat clef de l'Indiana (nord).

Les partisans de M. Obama ont mis en place un vaste réseau pour pousser les gens à s'inscrire sur les listes électorales dans plusieurs Etats jugés cruciaux. Selon Todd Rokita, secrétaire d'Etat de l'Indiana, plus de 500.000 nouveaux électeurs se sont enregistrés sur les listes électorales de cet Etat depuis le début de l'année. Dans le Nevada (ouest), un autre Etat clef, il y a 400.000 nouveaux électeurs par rapport à 2004.

Il ne restait jeudi plus que 47 jours avant l'élection du 4 novembre.

"Quand on examine les chiffres des sondages, nous restons dans une course très serrée", a estimé Steve Schmidt, le principal stratège de M. McCain. "Depuis la convention (républicaine) nous avons gagné du terrain alors que M. Obama en a perdu", a-t-il dit.

Cependant, les sondages publiés jeudi ne remettent pas seulement en question l'avantage dont jouissait le sénateur de l'Arizona depuis la convention de son parti. Ils soulèvent également des questions sur "l'effet Palin".

Selon l'étude NYT/CBS News, l'effet du choix de Sarah Palin comme colistière par John McCain ne se fait pas sentir à l'extérieur de la base républicaine. John McCain aurait même perdu des appuis chez les femmes blanches.

Avant les conventions, M. McCain récoltait 44% des intentions de vote auprès des femmes blanches contre 37% pour son adversaire. Désormais, Obama compte deux points d'avance parmi les femmes blanches (47% contre 45%).

Globalement, M. Obama bénéficie d'une confortable majorité dans l'électorat féminin toutes origines confondues (54% contre 38%).

Seulement 17% des personnes interrogées par le sondage NYT/CBS News estiment que la gouverneure de l'Alaska est qualifiée pour le poste de vice-président tandis que 75% estiment que M. McCain l'a choisie à des fins uniquement électorales pour "l'aider à gagner".

La crise financière semble également avoir poussé les électeurs américains vers le candidat démocrate.

Selon le sondage Quinnipiac, 51% des électeurs estiment que les baisses d'impôts proposées par le sénateur de l'Arizona ne profiteront qu'aux riches tandis que 9% estiment qu'elles bénéficieront aux classes moyennes touchées de plein fouet par la crise et 1% aux pauvres.

A l'inverse, 9% des Américains interrogés estiment que le programme fiscal de M. Obama profitera aux riches tandis que 33% affirment qu'il soulagera les classes moyennes et 22% qu'il aidera les pauvres.

Le sondage Quinnipiac a été réalisé du 11 au 16 septembre et le NYT/CBS News du 12 au 16 septembre, au début de la crise bancaire.

Etats-Unis: l'ouragan Ike a fait au moins 52 morts dans 11 Etats

WASHINGTON (AFP) - Au moins 52 personnes sont mortes aux Etats-Unis dans le sillage de l'ouragan Ike, qui a traversé onze Etats du 12 au 15 septembre, selon un bilan établi jeudi par l'AFP auprès des autorités locales.

Le Texas a été le plus touché avec 18 morts, dont 10 dans le comté de Harris qui couvre la ville de Houston, la 4e plus peuplée aux Etats-Unis, et sept dans les environs de Galveston, ville côtière de 60.000 habitants qui a subi les plus gros dégâts.

Certains sont morts noyés, comme cet homme retrouvé prisonnier des eaux dans son camion à Galveston, a indiqué le médecin légiste du comté.

Beaucoup de décès sont dus à des chutes d'arbres, comme dans le Tennessee (sud) où deux golfeurs ont été écrasés, ou dans le Kentucky (sud) où un garçon de 10 ans est mort heurté par une branche.

De nombreux décès sont intervenus après le passage de l'ouragan, par intoxication au monoxyde de carbone provoquée par des générateurs mal réglés, ou par électrocution.

Selon les bureaux locaux de la FEMA, l'agence fédérale de la gestion des situations de crise, et selon des médecins légistes des comtés, le bilan par Etat s'établit comme suit: Texas (18 morts), Louisiane (5), Tennessee (2), Arkansas (1), Ohio (7), Indiana (7), Illinois (2), Missouri (4), Kentucky (2), Pennsylvanie (2), Michigan (2). Le bilan des morts au Texas pourrait s'alourdir, les autorités n'ayant pas fourni de chiffre global.

Le médecin légiste de Galveston, Stephen Pustilnik, a indiqué que 16 corps avaient été retrouvés dans son comté mais seuls sept décès ont été attribués à l'ouragan, les autres étant morts de causes naturelles.

"Ils ont terminé les recherches de survivants mais ils n'ont pas fouillé partout pour retrouver des morts. Nous nous attendons à ce que ce bilan évolue", a-t-il indiqué à l'AFP.

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jeudi, 18 septembre 2008

Des homosexuels mènent le jihad au nom de l’amour

Le documentaire de Parvez Sharma dévoile comment des gays et des lesbiennes vivent leur islam
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Aimer une personne de son sexe et adorer Allah. Ces deux amours paraissent incompatibles pour nombre de gays et lesbiennes musulmans en raison des interprétations du coran rejetant l’homosexualité. Dans Jihad au nom de l’amour, le réalisateur Parvez Sharma a filmé la souffrance de ces hommes et de ses femmes mais aussi la joie de ceux qui parviennent à concilier leur foi et leur amour. Le documentaire est diffusé jeudi soir sur Arte.

WASHINGTON (AFP) - Les candidats démocrate et républicain à la Maison Blanche, Barack Obama et John McCain, sont donnés à égalité dans l'Etat clef de Floride, tandis que le sénateur de l'Illinois est crédité d'une avance au niveau national, selon deux

WASHINGTON (AFP) - Les candidats démocrate et républicain à la Maison Blanche, Barack Obama et John McCain, sont donnés à égalité dans l'Etat clef de Floride, tandis que le sénateur de l'Illinois est crédité d'une avance au niveau national, selon deux sondages publiés mercredi.
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MM. Obama et McCain sont tous deux crédités de 48% d'intentions de vote en Floride et le candidat démocrate compte deux points d'avance (49% contre 47%) dans l'Ohio, deux Etats jugés cruciaux pour remporter la présidentielle du 4 novembre, selon un sondage CNN-Time.

En 2000 et 2004, c'est dans ces deux Etats que George W. Bush avait fait la différence.

La Floride compte 27 grands électeurs et l'Ohio en compte 20. Au total, il y a 538 grands électeurs et il faut en obtenir au moins 270 pour être élu président des Etats-Unis, selon le scrutin indirect en vigueur aux Etats-Unis. Le candidat arrivé en tête dans un Etat rafle tous les grands électeurs.

Le même sondage donne un avantage de six points au candidat républicain dans l'Indiana (11 grands électeurs) et d'un point en Caroline du Nord (15 grands électeurs). En 2000 et 2004, ces deux Etats avaient été facilement remportés par M. Bush et le faible écart constaté en Caroline du Nord constitue une surprise.

M. Obama est crédité d'une avance de trois points (50% contre 47%) dans le Wisconsin (10 grands électeurs). Les démocrates Al Gore et John Kerry avaient remporté cet Etat de justesse en 2000 et 2004.

Mais au niveau national, Barack Obama est crédité d'une avance de cinq points (48% contre 43%), selon un nouveau sondage CBS-New York Times.

Après la convention du parti républicain, début septembre, John McCain menait Barack Obama de deux points, mais le candidat démocrate a gagné des voix parmi les indépendants et les femmes.

Selon ce sondage, les indépendants se déclarent désormais en faveur de Barack Obama à 46% (contre 41% pour M. McCain).

Les femmes également, après s'être déclarées plutôt favorables au candidat républicain il y a deux semaines quand Sarah Palin a été désignée comme colistière de John McCain, disent désormais avoir l'intention de voter pour le sénateur de l'Illinois à 54% contre 38% pour M. McCain, selon le sondage.

Barack Obama mène notamment son rival de deux points parmi les femmes blanches, dont 21% ont changé d'opinion en une semaine en faveur du candidat démocrate.

Le sondage CNN a été réalisé du 14 au 16 septembre auprès de 907 personnes en Floride, 890 dans l'Indiana, 910 en Caroline du Nord, 913 dans l'Ohio et 950 au Wisconsin. La marge d'erreur est de plus ou moins 3% pour l'Ohio et le Wisconsin et de 3,5% pour les trois autres Etats.

Celui de CBS a été réalisé du 12 au 16 septembre auprès de 1.133 personnes au niveau national, dont 1.004 électeurs inscrits. La marge d'erreur est de plus ou moins 3%.

14:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Obamq |  del.icio.us |  Facebook | | |

les pro-Obama lancent un faux wiki anti-McCain

Le lundi 15 septembre, aux Etats-Unis, le Parti démocrate a mis en ligne un site recensant les mensonges du candidat républicain, John McCain. Selon eux, c'est 51 mensonges au total qu'ils ont déjà répertoriés. Sur la page Internet, qui rappelle celles de l'encyclopédie Wikipédia, on trouve également de nombreuses vidéos d'extraits de discours du sénateur McCain.

Dans ses déclarations comptabilisées comme mensongères figure celle où il prétend que Sarah Palin, sa colistière, n'a jamais accepté de subventions fédérales en tant que gouverneure de l'Alaska.

On peut aussi lire, mais également entendre, grâce à des vidéos, les propos de John McCain admettant qu'il a « encore besoin d'être “formé” en économie ». Ou encore, qu'il pense que « les Américains sont mieux lotis qu'ils ne l'étaient au début de la période Bush ». Il aurait même déclaré que beaucoup d'entre eux ont « des problèmes économiques qui sont d'ordre psychologique ».

Pour riposter à cette attaque sur la Toile, l'équipe de John McCain accuse les démocrates de recourir à des « mensonges dégoûtants » dans cette campagne présidentielle. Les républicains prétendent que le camp de Barack Obama est « en pleine panique ».

14:28 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mc cain |  del.icio.us |  Facebook | | |

Ligue des champions: Lyon sauvée grâce à Karim Benzema

Par Bertrand Boucey Reuters - Jeudi 18 septembre, 10h54LYON (Reuters) - Le talent de Karim Benzema a compensé les lacunes défensives de Lyon et évité à son équipe une entame aussi mauvaise que l'an passé en Ligue des champions.

Sur leur pelouse de Gerland, les Lyonnais ont tout de même concédé mercredi soir un résultat nul 2-2 à la Fiorentina, considérée comme leur principal adversaire pour la deuxième place du groupe F derrière le favori, le Bayern Munich, leur adversaire de la prochaine journée.

Lyon compte un point quand il n'en possédait aucun après deux matches la saison passée, soldés par deux revers 3-0 à Barcelone et contre les Glasgow Rangers.

L'histoire a pourtant failli se répéter quand la tête d'Alberto Gilardino a offert à la Fiorentina un avantage de deux buts à la pause.

Il a fallu que dans le dernier quart d'heure Karim Benzema serve Frédéric Piquionne pour un premier but tout fait puis se charge lui-même s'inscrire le second pour ramener Lyon à la surface.

"C'est une victoire morale", a commenté l'attaquant. "C'est bien pour nous de commencer ce premier match par un nul et pas par une défaite.

"L'année dernière, on avait pris 3-0. On a réussi à ne pas baisser les bras et à revenir dans le match, c'est la force de ce nouveau groupe à Lyon", a-t-il ajouté.

"ÉVITER DE SE FAIRE PEUR"

Benzema, par lequel quasiment tous les ballons d'attaque sont passés, ne s'est pas attardé sur son apport personnel à cette révolte lyonnaise.

"Il nous a fallu un peu de chance, il en faut toujours dans des compétitions comme ça", a-t-il dit. "J'espère que la prochaine fois, on ne prendra pas deux buts avant la mi-temps."

Comme contre Nice samedi en championnat, Lyon a été mené de deux buts avant de se reprendre. Imperméable lors des quatre premiers matches de Ligue 1, la défense lyonnaise a affiché pour la deuxième fois consécutive des lacunes flagrantes.

Claude Puel a cependant refusé de pointer du doigt des fautifs, notamment au sein de la charnière centrale composée de l'ancien milieu de terrain Mathieu Bodmer et de Jean-Alain Boumsong, rarement titulaire et particulièrement fébrile.

"On a des joueurs de qualité. Quels que soient les joueurs alignés, on a du répondant, même défensivement. Quand on prend un but, c'est une responsabilité collective", a rétorqué l'entraîneur de l'OL.

Comme Benzema, Claude Puel a préféré souligner la force mentale de son équipe.

"On va retenir le positif: c'est très costaud en Ligue des Champions de revenir à égalité et même d'être en situation de gagner. Ça montre le caractère de cette équipe mais aussi la progression qu'elle doit avoir", a-t-il jugé.

"A l'avenir, il faudra éviter de se faire peur. C'est un moindre mal d'avoir obtenu un match nul", a-t-il poursuivi.

"On verra à la fin du groupe si c'est un bon point ou un mauvais point. C'est aussi important que la Fiorentina ne prenne pas trois points."

Avec André Assier, édité par Patrick Vignal

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KADIMA Tzipi Livni crie victoire

Par euronews euronews - Jeudi 18 septembre, 07h18L'actuelle chef de la diplomatie israélienne a officiellement remporté les élections primaires du parti centriste au pouvoir, Kadima

La ministre des Affaires étrangères récolte 43% des suffrages, c'est plus que le seuil minimum des 40% requis pour être élu dès le premier tour.

Tzipi Livni a donc toutes les chances de devenir la première femme chef du gouvernement israélien depuis Golda Meir, dans les années 70.

Le duel avec son principal rival s'est avéré beaucoup plus serré que prévu puisqu'elle n'a remporté que 431 voix de plus que l'actuel ministre des Transports, Shaul Mofaz.

Tzipi Livni succède à Ehoud Olmert à la tête du parti au pouvoir, ce qui devrait logiquement lui permettre d'être désignée Premier ministre. Mais pour cela elle doit former un nouveau gouvernement. Ce qui pourrait prendre du temps car Kadima n'a pas de majorité absolue à la Knesset.

Ehoud Olmert, empêtré dans plusieurs affaires de corruption, devra alors démissionner comme il s'est engagé à le faire

mercredi, 17 septembre 2008

Le Parti Socialiste sénégalais toujours sous tutelle des Toubabs....ces militants qui restent moralement colonisés

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MAME MALICK BA, REPRESENTANT DU PS EN ITALIE : « Nous allons saisir le Parlement-européen pour ouvrir un débat sur la situation du Sénégal
:en portrait le Gourou

Football: des émeutes dans un stade font 13 morts au Congo-Kinshasa

KINSHASA - Treize personnes ont été tuées et une trentaine d'autres blessées au Congo-Kinshasa lors d'émeutes dans un stade, rapporte lundi une radio locale financée par les Nations unies.

Selon Radio Okapi, qui cite des "sources officielles", les émeutes ont éclaté à la suite d'accusation de sorcellerie portées à l'encontre d'un joueur participant à la rencontre amicale qui opposait deux équipes locales.

La radio affirme que la plupart des victimes étaient âgées de 11 à 16 ans, asphyxiées pendant la bousculade qui a éclaté à Butembo, dans la province du Nord-Kivu (est).

Une centaine d'enfants a manifesté lundi dans les rues de la ville située à 220 kilomètres au nord de Goma pour exiger l'ouverture d'une enquête.

"Les jeunes gens voulaient que les responsabilités soient établies et que les coupables de cet incident malheureux de la veille soient punis" a déclaré un témoin, Ruben Lukumbuka.

Les autorités de la province ont indiqué que les corps des victimes tuées dimanche avaient été enterrés lundi et que les blessés étaient toujours pris en charge.

"Il y a eu 13 morts et 36 blessés", a déclaré à des journalistes le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Mpaluku, qui a assisté aux funérailles. "La police avait tiré en l'air pour calmer les actes de violence qui commençaient en plein stade et les personnes décédées sont mortes non par balles mais parce qu'elles ont été piétinées dans la bousculade de la foule qui essayait de sortir en même temps", a affirmé M. Mpaluku.

M. Lukumbuka, qui était présent au stade, a affirmé que la violence avait débuté quand l'un des joueurs de l'équipe qui était menée 1-0 s'est livré a des pratiques fétichistes près du poteau adverse.

"Nous avons laissé sur place une équipe d'enquête de 11 personnes qui devra nous donner les conclusions dans deux jours", a ajouté M. Mpaluku. AP

Chelsea écrase Bordeaux

LONDRES - Il n'y a pas eu de miracle pour les Girondins de Bordeaux battus très sévèrement 4-0, mardi soir sur la pelouse londonienne de Chelsea, pour son entrée en lice dans la phase de poules de la Ligue des champions.

Le finaliste malheureux de la précédente édition n'a pas eu trop à forcer son talent pour dominer une formation bordelaise timide et qui n'a jamais été véritablement dangereuse.

Les Anglais ont fait la différence en première période sur deux buts de la tête de Frank Lampard (14e) et Joe Cole (30e). Ils ont géré durant toute la seconde mi-temps, se contentant de corser l'addition grâce à un but de chacun de leurs deux attaquants tricolores Florent Malouda (82e) et Nicolas Anelka (92e).

Les Bordelais espéraient ne pas prendre de but durant le premier quart d'heure pour s'installer dans le match et faire redescendre la pression. Ils n'y parvenaient pas et encaissaient un but de la tête de Frank Lampard dès la 14e minute. L'international anglais se trouvait à la réception d'un centre précis du Portugais José Bosingwa bien décalé sur son côté à la suite d'un mouvement auquel avaient pris part Joe Cole et Deco, une des recrues portugaises du nouvel entraîneur londonien Luiz Felipe Scolari.

Dans la très chaude ambiance de Stamford Bridge, la formation de Laurent Blanc semblait tétanisée même si Yoann Gourcuff tentait bien d'organiser le jeu offensif. Chelsea continuait donc de dominer tranquillement les débats jusqu'à son deuxième but un quart plus tard (30e). Lampard, buteur quelques minutes auparavant, se muait cette fois en passeur. Sur un corner il servait Joe Cole dont la reprise de la tête - malgré Fernando - ne laissait aucune chance au portier girondin Ulrich Ramé.

Lampard, toujours lui, gâchait ensuite une occasion en or. Tout seul, tout près de la cage bordelaise suite à une déviation de Malouda, Lampard ne cadrait pas sa frappe (33e).

Les répliques bordelaises ne venaient que sur des frappes lointaines. Mais tant Gourcuff sur coup-franc (36e) que Fernando (52e) qui tentait sa chance des 25 mètres et Wendell (64e), ne cadraient pas.

Laurent Blanc attendait l'heure de jeu pour doper son attaque et lancer Gabriel Obertan et Fernando Cavenaghi. Mais ces changements ne produisaient pas d'effets.

C'est au contraire Chelsea qui enfonçait le clou par Malouda. Bien servi par une talonnade de Lampard, le Guyannais seul dans l'angle gauche trompait Ramé d'un très beau tir croisé (82e). Pour Bordeaux, le match prenait finalement un coup de piquette quand Anelka ajoutait le but de l'humiliation dans le temps additionnel en reprenant un ballon renvoyé par la barre transversale (92e)

Les Bordelais tenteront de se reprendre dans deux semaines avec la réception des Italiens de l'AS Rome. Ces derniers seront eux aussi au pied du mur après leur improbable défaite à domicile (1-2) face au modeste champion de Roumanie le CFR Cluj. AP

Ligue des champions: Marseille tombe avec les honneurs

MARSEILLE (Reuters) - Marseille s'est fait surprendre à domicile par Liverpool (2-1) mardi lors de la première journée du groupe D de la Ligue des champions.
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Face à l'un des principaux postulants à la victoire finale, Marseille n'a pas démérité mais s'est incliné au final, sur un score certes moins lourd que l'an passé et le revers 4-0 à ce même stade de la compétition au Vélodrome.

L'OM a pourtant ouvert la marque sur un but de Lorik Cana. Un doublé de Steven Gerrard a permis à Liverpool d'atteindre la pause avec le plus minime des avantages (1-2), puis de le conserver jusqu'au coup de sifflet final.

"Perdre un premier match, c'est une petite catastrophe. Je suis extrêmement déçu et un peu révolté par le résultat. Quand on perd un match de cette manière, c'est rageant", a commenté l'entraîneur marseillais Eric Gerets.

"On a prouvé qu'on n'était certainement pas inférieur à l'adversaire. Je ne crois pas qu'on mérite de gagner mais on mérite le match nul", a-t-il ajouté.

Les Marseillais se rendront lors de la prochaine journée sur la pelouse de l'Atletico Madrid, qui a balayé le PSV Eindhoven 3-0 aux Pays-Bas.

Au coup d'envoi, l'entraîneur des Reds, Rafael Benitez, a finalement choisi de titulariser Fernando Torres et Gerrard, tout juste remis de leurs blessures.

Les deux hommes lui ont donné raison en se mettant rapidement en valeur.

C'est Torres qui a posé la première banderille d'une tête détournée d'une claquette par Steve Mandanda (7e), avant que le gardien marseillais ne s'interpose sur une tentative de Gerrard (15e).

Parti dans le dos de la défense anglaise, Mamadou Niang a répliqué d'une frappe trop enlevée dans un angle de toute façon bouché par Pepe Reina (14e). Mais le gardien de Liverpool a perdu son duel devant Cana quand celui-ci s'est trouvé à la réception d'une lumineuse passe lobée de Benoît Cheyrou (23e).

VALBUENA ENTRE

Trois minutes plus tard, une frappe pleine lucarne de Gerrard a remis les deux équipes à égalité.

"Le but de Gerrard est d'une grand beauté, c'est la grande classe. Ce joueur, c'est la classe mondiale, il l'a encore prouvé ce soir", a admiré Gerets.

A la demi-heure de jeu, une grossière faute de Ronald Zubar sur Ryan Babel dans la surface a ensuite permis au capitaine anglais d'inscrire, en deux temps, son second but sur penalty.

"Dans un début de compétition, le premier match est toujours important. On a pris les trois points et on se retrouve dans une bonne position. Je pense que le PSV et l'Atletico auront du mal à venir gagner ici", a réagi Benitez après le match.

"Je suis très satisfait de la défense et de mon équipe en général."

Pour contrer la masse athlétique des joueurs de Liverpool, Marseille a misé sur la vivacité de ses petits gabarits.

Peu avant la pause, ce choix tactique a été renforcé avec l'entrée en jeu de Mathieu Valbuena à la place de Modeste M'Bami. L'auteur du but de la victoire à Anfield l'an dernier s'est vite mis en exergue sur une frappe repoussée par la défense anglaise (43e).

Au retour des vestiaires, l'OM a bousculé son adversaire et s'est montré dangereux sur une reprise acrobatique de Bakari Koné (58e), une tête de Cheyrou (62e) et des frappes mal cadrées de Karim Ziani (66, 71e).

Vainqueur de l'épreuve en 2005, finaliste en 2007, Liverpool a puisé dans son expérience pour contenir les assauts adverses et a démontré sa faculté à exploiter pleinement les espaces libérés.

D'un arrêt réflexe, Mandanda a repoussé une tentative de Babel, totalement oublié aux six mètres par la défense marseillaise (76e). Le gardien de l'OM a récidivé deux minutes plus tard sur une nouvelle frappe de l'attaquant des Reds.

En dépit des efforts consentis, Marseille n'est plus parvenu à ouvrir une brèche dans la défense anglaise même si Reina s'est encore interposé avec autorité dans les arrêts de jeu sur des tentatives de Cana et de Niang.

Edité par Bertrand Boucey

Le ticket républicain ne connaît pas l'entreprise

AP - Mercredi 17 septembre, 06h07NEW YORK - Un conseiller économique du candidat républicain à la présidentielle américaine a estimé que ni John McCain ni Sarah Palin ne serait capable de diriger une grande entreprise.

Carly Fiorina, ancien PDG de Hewlett-Packard, était interrogée sur une station de radio de Saint-Louis (Missouri), KTRS, sur les capacités de mener une grande société de la gouverneure de l'Alaska. Elle a jugé que Sarah Palin serait inapte à ce poste. "Mais ce n'est pas à ce poste qu'elle postule, a tempéré la femme d'affaires. Mener une grande société, c'est une toute autre affaire".

Elle a considéré plus tard sur une autre antenne, MSNBC que John McCain ne valait pas mieux en la matière. Mais elle n'a pas donné plus de crédit au duo démocrate. Ni Barack Obama ni Joe Biden n'ont l'expérience de la grande entreprise.

L'équipe Obama n'a pas manqué l'occasion. "Si le principal conseiller économique de John McCain ne croit pas qu'il puisse diriger une grande société, comment pourrait-il conduire la première économie du monde au milieu d'un crise financière", s'est interrogé le porte-parole de la campagne des démocrates, Tommy Vietor. AP

Des groupes féministes américains ont décidé d'apporter leur soutien au candidat démocrate à la présidence Barack Obama, estimant que le choix d'une colistière par le candidat républicain John McCain ne comp

AP - Mercredi 17 septembre, 05h16WASHINGTON - Des groupes féministes américains ont décidé d'apporter leur soutien au candidat démocrate à la présidence Barack Obama, estimant que le choix d'une colistière par le candidat républicain John McCain ne compense pas le manque de conviction du sénateur de l'Arizona sur ces questions.

"Nous ne pensons pas que cela soit grand chose de briser le plafond de verre (la limite invisible à la progression des femmes NDLR) pour une femme en laissant des millions de femmes à la remorque" a estimé Eleanor Smeal, présidente de la fondation Feminist Majority.

Obama a aussi remporté le soutien de l'Organisation nationale des femmes, NOW, qui n'avait plus soutenu de candidat depuis le ticket démocrate Walter Mondale et Geraldine Ferraro en 1984.

L'équipe de campagne McCain a exprimé son déplaisir de voir NOW derrière Obama. "C'est extrêmement décevant qu'une organisation qui se présente comme l'avocate de toutes les femmes non seulement s'oppose, mais aille jusqu'à critiquer et faire des commentaires négatifs sur la seule équipe de la campagne qui présente une femme" a déclaré la porte-parole de Sarah Palin, Maria Comella. AP

Delanoë et Hollande s'affichent ensemble pour tenter de gagner le congrès de novembre

AFP - il y a 1 heure 13 minutesCERGY-PONTOISE ((AFP) (AFP) - Le maire de Paris Bertrand Delanoë et le premier secrétaire du PS François Hollande ont célébré leur entente pour gagner ensemble, et avec d'autres, le congrès de Reims en novembre, lors d'un meeting commun mardi à Cergy-Pontoise.

Politiquement proches - Bertrand Delanoë a été un fidèle de toujours de Lionel Jospin, François Hollande est devenu patron du PS adoubé par l'ex-Premier ministre en 2002-, les deux hommes ont affiché leur "accord de fond", selon la formule de M. Delanoë, qui s'est dit "solidaire" du bilan de la décennie Hollande.

"Ce congrès, nous allons le faire ensemble avec Bertrand Delanoë, il était légitime, naturel, évident de le faire ensemble (...) Nous avons fait le PS d'aujourd'hui et il va falloir le faire ensemble aujourd'hui et demain", a renchéri M. Hollande.

Les deux dirigeants sont arrivés dans la même voiture devant la salle de réunion où avaient pris place quelque six cents militants, apparaissant comme un tandem sans hiérarchie préétablie. "On a fait un choix, on accepte que Bertrand Delanoë soit le premier signataire de la motion", avait toutefois confié la veille Stéphane Le Foll, "bras droit" du premier secrétaire.

M. Delanoë s'est abstenu d'apparaître comme le chef de file incontesté de la motion Delanoë-Hollande, tandis que M. Hollande ne s'est pas présenté comme le numéro deux.

Au premier rang de cette réunion organisée par des soutiens locaux des deux hommes avaient pris place des proches de M. Delanoë comme Michel Destod, Harlem Désir, Daniel Vaillant, Kader Arif, et des proches de M. Hollande comme M. Le Foll et Faouzi Lamdaoui.

Exprimant "un mélange de joie et de gravité" pour cette première estrade commune, M. Delanoë a affirmé que cette alliance - le mot n'a jamais été prononcé -, ce ne sont "pas des arrière-pensées tactiques, des discussions sur le partage du pouvoir, c'est d'abord un accord de fond".

"Nous sommes d'abord des réformistes qui s'assument comme tels au service d'une efficacité de gauche et nous sommes résolument des soldats de l'idéal européen", a-t-il dit.

Le maire de Paris a estimé que la contribution pour le congrès de M. Hollande et la sienne "font la même analyse: il faut mettre le paquet sur l'économie de la connaissance, investir sur la performance, les PME innovantes".

Selon le premier secrétaire, "ce que nous assumons, Bertrand et moi, c'est le réformisme de gauche qui prend en compte l'exigence de régulation et en même temps la réalité telle qu'elle est" car pour distribuer, "il faut produire de la richesse".

Accord aussi sur les alliances.

M. Delanoë veut "bâtir un projet politique de gauche avec des forces politiques de gauche", récusant, comme M. Hollande, une alliance avec le MoDem.

M. Hollande s'est une énième fois déclaré favorable à "la seule stratégie qui permet la victoire, le rassemblement de la gauche pour l'élargir ensuite à tous ceux qui veulent nous rejoindre".

Le premier secrétaire a pris nettement position pour une désignation du candidat à l'élection présidentielle "par les adhérents" et non par les sympathisants socialistes. Selon Kader Arif, proche de M. Delanoë, le maire de Paris est désormais sur la même position.

Les deux hommes ont toutefois fait entendre une musique un peu différente sur le rassemblement à opérer autour de leur motion commune.

Le maire de Paris a insisté sur "la nécessaire clarté" autour de sa motion. M. Hollande, lui, a lancé "l'appel de Cergy". "Ceux qui pensent comme nous, avec nous (...) sur la stratégie du parti, la conception du parti, la nature de l'opposition à la droite, il faut qu'ils viennent, qu'ils n'attendent pas, il faut qu'ils viennent maintenant!", a-t-il plaidé

JERUSALEM (AFP) - Quelque 74.000 membres du parti centriste israélien Kadima se rendent mercredi aux urnes pour élire le successeur d'Ehud Olmert, le Premier ministre empêtré dans des affaires de corruption.

JERUSALEM (AFP) - Quelque 74.000 membres du parti centriste israélien Kadima se rendent mercredi aux urnes pour élire le successeur d'Ehud Olmert, le Premier ministre empêtré dans des affaires de corruption.

Le scrutin s'est ouvert à 07h00 GMT dans 114 bureaux de vote disséminées dans le pays. Les urnes fermeront à 19h00 GMT et le résultat final sera publié probablement dans la nuit de mercredi à jeudi.

La favorite dans la course à la direction du parti au pouvoir est la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, 50 ans, jugée pragmatique sur des dossiers comme le processus de paix et le nucléaire iranien.

Mme Livni affronte l'ancien ministre de la Défense et actuel ministre des Transports, Shaul Mofaz, 59 ans, un "faucon" qui prône l'option militaire contre l'Iran, rejette tout compromis avec la Syrie et préconise les liquidations ciblées contre les chefs du mouvement palestinien Hamas.

Pour être élu au premier tour, le futur chef du Kadima devra dépasser la barre des 40% des suffrages exprimés, faute de quoi un deuxième tour sera organisé le 24 septembre.

Pour ces primaires, les premières depuis la création du Kadima en novembre 2005 par l'ancien Premier ministre Ariel Sharon, deux autres candidats sont en lice mais ont peu de chances de faire un bon score: Meïr Shetreet, ministre de l'Intérieur, et Avi Dichter, ministre de la Sécurité intérieure.

Le vainqueur sera celui qui, en cas d'élections anticipées, affrontera par la suite le chef de l'opposition de droite Benjamin Netanyahu, chef du parti Likoud, donné en tête dans l'ensemble des récents sondages d'opinion.

M. Olmert a d'ores et déjà promis de démissionner dès l'élection d'un nouveau chef du Kadima. Il restera cependant à la tête d'un cabinet de transition tant qu'un autre gouvernement n'aura pas été formé.

Après sa démission, le président Shimon Peres devrait accorder un délai d'un total de 42 jours à son successeur à la tête du Kadima pour constituer une majorité parlementaire de 61 députés sur les 120. En cas d'échec, le président pourra confier cette tâche à un autre député pour 28 jours.

Si cette nouvelle tentative échouait, des élections anticipées auraient lieu début 2009, alors que la législature actuelle s'achève normalement fin 2010.