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lundi, 18 août 2008

Obama repasse à l'offensive contre McCain

WASHINGTON - Après la poignée de main et la brève accolade de samedi avec John McCain dans une église évangélique de Californie, Barack Obama a rapidement enlevé les gants et a de nouveau tancé son rival républicain dimanche, l'accusant d'utiliser les mêmes tactiques populaires que George W. Bush contre les démocrates Al Gore en 2000 et John Kerry en 2004.


Devant un parterre de plusieurs centaines de supporters, à Reno (Nevada), le candidat démocrate est à son tour passé à l'offensive après les attaques de son adversaire sur sa faible personnalité, son inexpérience et son immaturité à gouverner, bien décidé à rendre coup pour coup.

"Ils disent que le gars en face n'est pas patriote ou qu'il aime les Français. C'est ce qu'ils ont dit de John Kerry", battu par Bush en 2004, a-t-il lancé. "Ils essaient de faire croire que les démocrates ne sont pas suffisamment durs, pas suffisamment machos. C'est la même stratégie."

Qualifiant par ailleurs de catastrophique la situation de l'économie américaine, il a imputé cet échec au "président de John McCain, George W. Bush".

Barack Obama a ajouté que les récentes propositions du candidat républicain en faveur d'une autorisation de recherches de pétrole et de gaz offshore le long des côtes américaines n'auraient qu'un impact réduit, voire nul sur les prix à la pompe ou sur celui du chauffage, sans parler du temps nécessaire avant d'éventuelles découvertes de gisement.

Soucieux de transformer la présidentielle 2008 en un référendum pour ou contre son concurrent, John McCain s'emploie à esquiver toute association avec George W. Bush, devenu très impopulaire auprès d'électeurs désenchantés par cinq ans et demi de guerre en Irak et une économie hésitante.

John McCain n'était pas en campagne dimanche. Il se trouvait en Floride pour collecter des fonds, mais son meeting a été annulé à cause de l'alerte à la tempête tropicale Fay. Le candidat républicain s'est rendu au Centre de gestion des opérations de secours du comté d'Orange, près d'Orlando, exprimant l'espoir que cette dépression ne porte pas atteinte au tourisme local.

"La bonne nouvelle est, de toute évidence, qu'aucun Etat est mieux préparé ou organisé pour faire face à ce qui arrivera", a-t-il affirmé. "On espère que cette tempête ne deviendra pas un ouragan, mais si tel était le cas, on espère que les dommages seront minimes."

Le sénateur de l'Arizona était attendu lundi à Orlando, où il devait prendre la parole à la Convention nationale des anciens combattants des guerres à l'étranger. Il devait recevoir un accueil chaleureux en tant qu'ancien pilote de chasse au Vietnam, où il a été emprisonné cinq ans et demi. Barack Obama devrait quant à lui s'y rendre mardi, suivi par George W. Bush mercredi.

Ce lundi, Barack Obama devait de son côté se rendre au Nouveau-Mexique, Etat du gouverneur démocrate Bill Richardson. Il a aussi prévu de se déplacer mercredi et jeudi en Virginie, pour y rencontrer le gouverneur Tim Kaine. Les deux gouverneurs sont passés à la télévision dimanche, sur la chaîne Fox, mais n'ont pas révélé s'ils pensaient qu'Obama les choisiraient pour la vice-présidence. AP

L1 2008-2009 Marseille-Auxerre 4-0 (1-0)

Au terme d'un match particulièrement bien maîtrisé, l'OM a survolé les débats et étrillé Auxerre à domicile (4-0) lors de la 2e journée de Ligue 1. Les Olympiens, concentrés et appliqués sur leur sujet, n'ont pas commis d'impairs défensifs et ont livré une prestation de tout premier ordre.
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Buts : Niang (16e), Grichting (63e, c.s.c.), Grandin (75e), Zenden (85e)

On le savait déjà. Avec Eric Gerets aux commandes du navire olympien, les Marseillais ont appris... à apprendre vite, très vite, à satisfaire aux desideratas de leur entraîneur. Alors, lorsque ce dernier a réclamé aux siens plus de cohésion défensive, plus de solidarité, plus d'attention et plus d'esprit de groupe, il a fini par être entendu. Et quoi de mieux que de démontrer à son technicien favori toutes ses bonnes intentions sur son pré fétiche du Vélodrome, devant un public acquis à sa cause et face à des Auxerrois en plein rodage de début de saison... Au vu du résultat (4-0), on serait en droit de se dire que cet OM version 2008-2009 pourrait bien être un cru rempli de promesses, telles que le recrutement réalisé durant l'intersaison par les dirigeants phocéens l'avaient laissé espérer.

On serait en droit de se dire tout ça... sans forcément fermer les yeux sur les récents déboires défensifs, le talon d'Achille récurrent du côté de la Canebière, recensés dernièrement dans les rangs marseillais. Pointée du doigt face à Rennes lors de la 1ère journée, jugée encore trop tendre en Ligue des Champions (tour préliminaire aller) face à Brann Bergen, l'arrière-garde olympienne a affiché le visage que ses supporters réclamaient depuis plusieurs mois déjà : rassurant et autoritaire. Certes, les travées du Vélodrome ont bien eu droit à quelques frissons. Quercia, dès l'entame de match, fait bondir les coeurs phocéens... à tort. Sa tentative de lob n'est pas cadrée et n'inquiète pas outre-mesure Mandanda, vigilant sur ce coup-là, décisif sur une inspiration de Jelen (37e), rassurant également sur un essai cadré de Chafni (42e).

L'OM avait du coeur, même sur le banc

Certes... mais toute cette débauche d'énergie, concentrée sur un tout petit quart d'heure, n'a pas pesé bien lourd face à l'armada offensive déployée encore une fois sur le rectangle vert par Eric Gerets. Une vingtaine de minutes plus tôt, Niang profitait d'un tour de passe-passe de Baky Koné aux dépens de Grichting pour donner le ton de la rencontre (16e, 1-0). Vitesse. Percussion. Puissance. Soutenus par Ben Arfa et Koné sur les flancs, alimenté par le vif et repenti Ziani dans le champ axial, Niang a pu faire parler ses qualités de pivot, de dribbleur, d'électron libre aussi, des qualités suffisamment complémentaires pour donner le tournis à Mignot. Ou Grichting, symbole malheureux de l'impuissance icaunaise dimanche soir.

Trop juste sur Koné lors du premier but marseillais, c'est lui qui catapulte le cuir au fond de ses propres filets en voulant repousser un centre-tir de Ben Arfa (63e). C'est encore lui, impuissant, qui est aux premières loges pour voir une balle piquée de Grandin, tout juste entré en jeu, finir sa course victorieusement derrière la ligne de but bourguignonne (75e, 3-0). C'est toujours lui, tête basse, qui appréciera la courbe du coup franc de Zenden en fin de partie, frappé d'une patte gauche juste et habile (85e, 4-0). Toujours aux premières loges. Toujours en position de défenseur dépassé par les événements, maladroit, "décisif" mais pas forcément dans le bon sens du terme. Jean Fernandez l'aura bien compris également de son banc de touche. Tout aura été trop vite pour son équipe, notamment dès le retour des vestiaires.

Pis, si le technicien auxerrois avait renforcé son milieu et planché sur la cassette de la prestation phocéenne face à Rennes, il devra désormais actualiser sa banque de données. L'OM a affiché un visage solidaire. De Niang à Bonnart, en passant par Ben Arfa, pourtant taxé de grand individualiste devant l'éternel, les Olympiens sont restés soudés, ont fait corps et fait rare pour être mentionnés, ont quasiment réussi à appliquer à la lettre le dogme rêvé des entraîneurs de Ligue 1 : défendre et attaquer tous ensemble. Mieux, Gerets, qui va devoir gérer cette saison des ego frustrés ou en quête de revanche, a eu un élément de réponse à cette délicate équation : les remplaçants (Grandin, Zenden, Cissé) ou ceux appelés à jouer des rôles d'intermittents (Ziani, Zubar) ont marqué des points, prouvé leur valeur et leur implication dans le groupe. Qui sait d'ailleurs si les deux derniers cités n'ont pas, avec ce match, tout simplement gagné leurs places de titulaires... Dans un début de saison où généralement les éléments de référence se font rares, l'OM pourrait très bien avoir trouvé certains gages d'avenir pour la saison en cours. Mais tout cela n'est que la vérité d'un match. Il va désormais falloir passer à l'étape suivante. Confirmer. Déjà.

LA DECLA : Eric Gerets (Entraîneur de Marseille)

"Marquer quatre buts, dont trois d'une grande beauté, c'est bien, sauf que l'adversaire ne mérite pas de perdre 4-0, ça il ne faut pas l'oublier. Connaissant Marseille, à partir de demain tout va être rose, mais tout n'a pas été aussi rose que ça car en première mi-temps on a souffert, et en deuxième mi-temps on a pris les choses en main. Ce qui m'a donné un bon moral, c'est qu'en fin de match la fraîcheur était de nouveau là. J'ai vu des joueurs faire des sprints, qui un quart d'heure avant étaient fatigués. Aujourd'hui, dans ma défense, il n'y a eu aucune faute individuelle sur 90 minutes. Du moment que tout le monde fait son job, tactiquement et techniquement, là, tu peux être content."
Alix DULAC / Eurosport

ATHLETICS 2008 JO Pekin 3000m steeple Mahiedine Mekhissi l'a fait

Mahiédine Mekhissi-Benabbad a décroché une médaille d'argent inattendue sur le 3000 m steeple à l'issue d'une course maîtrisée. Le Français décroche la première médaille de l'athlétisme français et s'affirme comme le nouvel homme à suivre du demi-fond tricolore.
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On attendait "Bob" Tahri. Ce fut Mahiédine Mekhissi-Benabbad à l'issue d'une course incroyable. On espérait une finale pour le champion d'Europe Espoirs avant d'arriver à Pékin, il repartira de Chine avec une breloque. L'argent. Et termine à quelques longueurs du titre olympique. Une issue incroyable pour le Français de 23 ans qui a maîtrisé son 3000 mètres steeple avec l'assurance d'un taulier. Le Tricolore avait choisi de suivre les Kenyans. Un pari audacieux, trop ambitieux ? Mahiédine se sentait fort ce lundi, très fort. Toujours dans le quatuor de tête, il a résisté jusqu'à l'ultime ligne droite avant même de placer une attaque incisive dans les derniers 200 mètres.

Le premier depuis Joseph Mahmoud

Il s'en est fallu de peu, 15 centièmes, pour accrocher le titre olympique. "J'ai été gêné par le troisième (le Kenyan Richard Mateelong, ndlr). J'y ai cru jusqu'au bout." Mais cet argent vaut de l'or pour le champion d'Europe : "C'est un rêve, mais je ne réalise pas encore, je vais me réveiller sur le podium", a-t-il déclaré. Depuis 1984, les deux plus hautes marches du podium étaient réservées aux Kenyans. Depuis l'argent de...Joseph Mahmoud, un autre Tricolore. C'est dire la portée de l'exploit réalisé par Mahiédine Mekhissi-Benabbad qui en a profité pour améliorer son record personnel de près de 4 secondes (8:10.49).

Une confiance aveugle, un caractère bien trempé

Si pour le grand public, l'argent de Mahiédine était inattendu, le pensionnaire de l'EFS Reims n'avait cessé de clamer haut et fort ses ambitions de médailles avant de s'envoler pour Pékin. Après sa victoire en Coupe d'Europe, le 21 juin à Annecy, il avait déjà affiché ses ambitions et il les avait réaffirmées après son succès à la réunion de Monaco le 29 juillet. "J'avais dit depuis le début que je ferais une médaille à Pékin mais personne ne croyait en moi mis à part ma famille, mes amis, mon entraîneur et les gens de mon club. Et, je l'ai eue", a commenté le vice-champion olympique. Il faut dire que le Rémois n'a pas la langue dans sa poche. Il n'a pas hésité à déclarer que ses relations avec Bouabdellah Tahri, 5e de la finale en 8'14"79, se résumaient à "bonjour, au revoir" depuis qu'il faisait des résultats. Une confiance en soi, un caractère affirmé qui pourraient booster l'athlétisme tricolore que l'on annonçait moribond. C'était avant le coup de canon de Mahiédine Mekhissi-Benabbad.
Martin MOSNIER / Eurosport

Les Etats-Unis dans l'attente des "vice-présidentiables"

WASHINGTON (Reuters) - A une semaine de l'ouverture de la convention démocrate de Denver, le temps commence à être compté pour Barack Obama comme pour son adversaire républicain John McCain, qui n'ont pas encore divulgué l'identité de leurs candidats à la vice-présidence des Etats-Unis.

Les deux candidats à la Maison blanche n'ont donné aucun indice tangible sur celui ou celle qui pourrait les accompagner sur leur "ticket" lors du scrutin du 4 novembre.

Dimanche, plusieurs personnalités pressenties ont été interrogées sur leurs chances. Toutes sont restées muettes, à l'exception du gouverneur républicain de Louisiane, Bobby Jindal, qui a annoncé que la fonction ne l'intéressait pas.

"J'ai le travail que je voulais. Je ne veux pas être vice-président. Je ne serai pas la personne désignée", a-t-il dit sans équivoque sur l'antenne de NBC.

Mais les échéances se rapprochent, et Obama comme McCain vont devoir bouger. La convention démocrate débute le 25 août à Denver, la prise de parole du colistier d'Obama devant les délégués est programmée pour le 27. La convention républicaine s'ouvrira elle le 1er septembre à Minneapolis-Saint-Paul.

Le candidat républicain a provoqué des remous la semaine dernière au sein de son parti, majoritairement hostile à l'avortement, en déclarant que l'ancien gouverneur de Pennsylvanie Tom Ridge, partisan du droit à l'IVG, ne pouvait être a priori exclu des "vice-présidentiables".

L'aile la plus conservatrice du parti n'a guère apprécié. Ridge lui a tenté de calmer les esprits en soulignant dimanche qu'"à (sa) connaissance, le vice-président n'est pas une voix indépendante mais se fait l'écho des positions du président des Etats-Unis".

D'autres candidats possibles, dont Mitt Romney, ancien gouverneur du Massachusetts battu par McCain lors des primaires républicaines, se sont succédé dimanche sur les plateaux de télévision. "Je n'ai rien à vous donner sur le front vice-présidentiel", a dit Romney sur ABC.

Même ronde dans le camp démocrate, où des vice-présidentiables comme le sénateur Tom Daschle et le gouverneur Bill Richardson étaient eux aussi invités des émissions politiques dominicales.

"Je ne veux pas vous décevoir, mais je n'ai rien à signaler aujourd'hui", a ironisé sur CBS Evan Bayh, sénateur démocrate de l'Indiana.

"Même réponse pour moi", a enchaîné le républicain Tim Pawlenty, qui pourrait figurer lui sur le "ticket" républicain.

Bayh comme Pawlenty représentent deux Etats (l'Indiana et le Minnesota) susceptibles de jouer un rôle majeur le 4 novembre.

Tim Kaine, gouverneur démocrate de Virginie, présente un profil similaire: son Etat n'a plus voté démocrate à une élection présidentielle depuis 1964. Mais lui aussi a refusé de s'étendre sur la question, déclarant seulement que voir son nom sur la liste des vice-présidentiables avait un avantage: "Ma mère adore ça."

Version française Henri-Pierre André

La Russie aurait déployé plusieurs lance-missiles au nord de Tskhinvali, selon le "New York Times"

GORI, Géorgie - La Russie a déployé vendredi plusieurs lance-missiles au nord de Tskhinvali, la capitale d'Ossétie du Sud, ce qui mettrait la capitale géorgienne, Tbilissi, à portée des lance-missiles russes, a rapporté dimanche le "New York Times" sur son site Internet, citant des sources américaines anonymes proches des services de renseignement.

Dans la ville stratégique de Gori, il y avait des signes de retrait des forces russes et des scènes de désespoir pour les Géorgiens entassés autour des véhicules d'aide pour attraper quelques miches de pain.

Le président russe a promis de commencer à retirer ses troupes de Géorgie ce lundi, mais a laissé entendre que des hommes pourraient rester dans les régions séparatistes, suscitant des tensions internationales qui rappellent l'époque de la Guerre froide.

Dans la ville de Zougdidi, à l'ouest, des habitants sont descendus dans la rue tôt dimanche pour protester contre la présence russe en Géorgie. Les manifestants, dont des hommes politiques et des prêtres orthodoxes, portaient des icônes religieuses et ont arrosé leur marche d'eau bénite. Certains brandissaient des drapeaux géorgiens rouge et blancs et des portraits du président géorgien Mikhaïl Saakachvili.

"Nous attendons plus de soutien des autres pays, car il ne s'agit pas d'une guerre entre la Russie et la Géorgie, c'est une guerre entre la civilisation et la barbarie", a déclaré Eldar Kbernadze, membre du Parlement géorgien et présent parmi les manifestants.

A Tbilissi, une immense bannière a été accrochée dimanche sur le Parlement, avec l'inscription suivante: "Pas de guerre, la Russie doit rentrer chez elle".

Le ministre géorgien en charge des réfugiés, Koba Subeliani, a parlé de quelque 14.0000 personnes déplacées à Tbilissi et dans les environs.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, envisage d'envoyer plusieurs hauts fonctionnaires de l'ONU, pour évaluer la situation sur place, a précisé un responsable américain sous couvert d'anonymat. AP

Le président sud-ossète refuse toute mission internationale

MOSCOU (Reuters) - Le président de la province séparatiste d'Ossétie du Sud, Edouard Kokoity, a déclaré qu'il refuserait la présence dans ce territoire d'une mission d'observateurs internationaux

"Il n'y aura plus d'observateurs internationaux sur le territoire de l'Ossétie du Sud", a déclaré Kokoity lors d'une interview à Reuters. "Nous ne faisons pas confiance à ces observateurs internationaux, à ces gens qui déforment la vérité."

L'organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) disposait d'observateurs dans la région jusqu'à leur retrait lors de l'offensive lancée le 8 août par la Géorgie pour reprendre le contrôle de sa province.

Kokoity a ajouté avoir l'intention de demander à la Russie d'établir une base permanente en Ossétie du Sud.

Guy Faulconbridge, version française Gregory Schwartz

Le président du Pakistan Pervez Musharraf démissionne

ISLAMABAD, 18 août 2008 (AFP) - Le président du Pakistan Pervez Musharraf a annoncé lundi qu'il démissionnait, à la veille du lancement par le gouvernement d'une procédure de destitution à son égard.
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"Après avoir considéré la situation et consulté divers conseillers en droit et alliés politiques, sur leurs conseils, j'ai décidé de démissionner", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours télévisé à la Nation.

Pervez Musharraf avait pris le pouvoir le 12 octobre 1999 à l'issue d'un coup d'Etat militaire sans effusion de sang.

"Je laisse mon avenir dans les mains du peuple", a-t-il ensuite lâché, la mine très sombre, au terme d'un discours dans lequel il a âprement défendu son bilan et accusé la coalition gouvernementale, l'ancienne opposition sortie vainqueur des législatives de février, de saper les fondements du Pakistan, seule puissance nucléaire militaire avérée du monde musulman.

Le gouvernement avait annoncé dimanche qu'il déposerait en début de semaine devant le parlement une motion visant à engager une procédure de destitution contre l'ancien général, qui avait démissionné du poste de chef d'état-major des armées avant les élections.

Ces dernières avaient été largement remportées d'abord par le parti de l'ex-Premier ministre Benazir Bhutto, assassinée fin décembre dans un attentat-suicide, puis par celui de l'ancien chef du gouvernement Nawaz Sharif, évincé du pouvoir en 1999 lors du putsch du général Musharraf.

Depuis la formation du gouvernement de coalition en mars, M. Musharraf était contraint à une cohabitation houleuse et privé de quasiment tous ses pouvoirs effectifs.

dimanche, 17 août 2008

Ndiss Kaba Badji en finale du saut en longueur

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Pékin, 16 août (APS) – Ndiss Kaba Badji s’est qualifié samedi à Pékin pour la finale de l’épreuve du saut en longueur des 29-èmes Olympiades, après avoir réalisé un bond de 8,07 m, a constaté sur place l’envoyé spécial de l’APS.

Le Sénégalais réalise ainsi la 7-ème meilleure performance du concours du saut en longueur dont la finale se disputera lundi.

Usain Bolt l'homme le plus rapide sur la terre se présente

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Le Jamaïcain s'est couvert d'or au 100 m samedi, dans le nid d'oiseau de Pékin, en inscrivant un chrono de 9,69 s.

Décontracté comme jamais, Bolt a même ralenti dans les 15 derniers mètres. Il a regardé à sa gauche et à sa droite, il s'est frappé le torse et il a finalement croisé la ligne d'arrivée. Du jamais vu...

« J'aime mieux battre le record par peu que par beaucoup, a ironisé le vainqueur, sur les ondes de CBC. Comme ça, j'aurai une autre chance de l'abaisser. »

« Il faut être concentré et détendu, a-t-il ajouté. J'ai vu tellement de gars se présenter en finale et craquer. »

Détenteur du record olympique (9,84) jusqu'à ce jour, le Canadien Donovan Bailey l'avait prédit avant la course. « S'il y a un jour où il peut le faire, c'est aujourd'hui. », avait affirmé le médaillé d'or à Atlanta en 1996.

Spécialiste du 200 m, Bolt hésitait à courir le 100 m en Chine. Même avec un record du monde en poche de 9,72 s, le grand Jamaïcain de 21 ans a longtemps attendu avant de confirmer sa présence à l'épreuve mythique.

La fusée jamaïcaine aura maintenant l'occasion de réussir un doublé en or sur 100 et 200 m.

Revoyez la finale du 100 m en photos.

Powell et compagnie

Le Trinidadien Richard Thompson a obtenu l'argent en 9,89 s, alors que l'Américain Walter Dix a gagné le bronze en 9,91 s. Malgré d'excellents temps, ils étaient dans le brouillard tellement Bolt était loin devant.

Encore une fois, le Jamaïcain Asafa Powell a déçu dans un grand rendez-vous. L'ancien maître de la distance a conclu l'épreuve au 5e rang en 9,95 s.

« Il était définitivement intouchable ce soir, a déclaré Powell, bon prince. Il est spectaculaire. C'est le plus grand sprinteur de tous les temps ».

Une finale sans Gay

Sérieux prétendant pour l'or, l'Américain Tyson Gay n'était pas aux côtés des Jamaïcains sur la ligne de départ finale.

Visiblement pas complètement rétabli de sa blessure à un ischiojambier, le médaillé d'or des mondiaux d'Osaka en 2007 a croisé le fil d'arrivée au 5e rang de la deuxième vague des demi-finales en 10,05 s. Seuls les quatre premiers passaient au tour suivant.

Quelques jours avant le début de l'épreuve reine des Jeux, Gay avait affirmé que la pression se retrouverait sur les épaules de Bolt et de Powell et non sur les siennes.

La guerre de mots de Gay n'a absolument pas intimidé ses rivaux.

Médaillé d'argent à Athènes, le Portugais Francis Obikwelu a connu un sort identique à celui de Gay. Il a échoué à se qualifier pour la finale avec un chrono de 10,10 s, bon pour le 11e rang au total.

À noter que les huit coureurs en finale proviennent tous du même continent, l'Amérique. Il s'agit d'une première depuis les JO de 1904 à
St. Louis. À cette époque, six Américains avaient pris le départ de la finale.

Résultat final:

* 1- Usain Bolt (JAM) - 9,69
* 2- Richard Thompson (TRI) - 9,89
* 3- Walter Dix (USA) - 9,91
* 4- Churandy Martina (AHO) - 9,93
* 5- Asafa Powell (JAM) - 9,95
* 6- Michael Frater (JAM) - 9,97
* 7- Marc Burns (TRI) - 10,01
* 8- Darvis Patton (USA) - 10,03

JO: triplé jamaïcain sur le 100 mètres féminin

PEKIN (Reuters) - La Jamaïcaine Shelly-Ann Frazer a remporté la médaille d'or du 100 mètres aux Jeux olympiques de Pékin en 10 secondes et 78 centièmes.
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Ses compatriotes Sherone Simpson et Kerron Stewart sont classées dans le même temps en 10"98 et se partagent la médaille d'argent. La Jamaïque réalise ainsi le premier triplé de l'histoire du 100 mètres féminin.

Frazer a égalé la meilleure performance mondiale de l'année établie par l'Américaine Torri Edwards, qui termine à la huitième et dernière place.

Diane Falconer

Merkel estime que la "crédibilité" russe est engagée en Géorgie

TBILISSI (Reuters) - La chancelière allemande Angela Merkel a pressé Moscou de retirer au plus vite ses troupes de Géorgie et a estimé que la "crédibilité" de la Russie était en jeu dans cette affaire.

Le président Nicolas Sarkozy a annoncé quelques heures plus tôt, après avoir eu son homologue russe Dmitri Medvedev au téléphone, que les troupes russes entameraient leur retrait lundi à la mi-journée, une promesse confirmée par le Kremlin.

Merkel, qui prenait la parole lors d'une conférence de presse commune avec le président Mikhaïl Saakchvili après un entretien à Tbilissi avec le président géorgien, a par ailleurs confirmé que la Géorgie avait vocation un jour à rejoindre l'Otan.

Mais elle a réaffirmé la position qu'elle a adoptée sur ce sujet au sommet de l'Otan à Bucarest en décembre dernier, à savoir qu'il était prématuré d'accorder à Tbilissi un "plan d'action pour l'adhésion" (Map).

Pour sa part, Saakachvili a réclamé que le retrait russe commence immédiatement et qu'il soit supervisé, de même que le cessez-le-feu, par des organisations internationales, "de préférence par des observateurs de l'Union européenne et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe".

Noah Barkin, version française Marc Delteil

samedi, 16 août 2008

JO 2008 : l’Afrique peut compter sur ses dieux du stade

En 2004, ils avaient ramené 35 médailles d’Athènes. Les représentants africains à ces 29e Olympiades (8 au 24 août) seront-ils aussi performants ? En athlétisme, cela ne fait aucun doute. Le football, la natation et les sports de combats sont autant de disciplines où le continent pourrait s’illustrer.

Elles et ils s’appellent Bekele, Dibaba, Modibo, Mbango-Etone, Schoeman, Coventry, Ilès, Mellouli ou encore Karam. Eux, ce sont les quelques unes des chances de médailles du continent. Les 900 athlètes africains, représentant 53 pays, ont défilé ce soir à Pekin lors d’une cérémonie d’ouverture somptueusement orchestrée par les Chinois. Moins nombreux qu’à Athènes en 2004, où ils sont repartis avec 35 médailles (9 en or, 13 en argent et en bronze), les sportifs africains souhaitent rester dans la moyenne des 10 à 20 médailles qui sont la leur à chaque Olympiade. L’athlétisme compte pour beaucoup dans cette moisson où chaque région apporte sa contribution.

Une certitude donc pour le continent, celle de ne pas être déçue par ses dieux du stade kenyans et éthiopiens. Kenenisa Bekele, 26 ans, déjà médaillé olympique et digne sucesseur de son compatriote éthiopien Haile Gebreselassie, accomplira certainement des exploits dans sa spécialité : la course de fond. Inscrit sur 5000 et 10 000 m, l’or dans cette dernière épreuve est à sa portée. Autre chasse gardée pour l’Afrique : le 3000 m steeple. Les Kenyans sont indétrônables depuis les Jeux de Mexico en 1968. Ezekiel Kemboi, champion olympique 2004, et ses compatriotes ont bien l’intention de s’accaparer du podium. Le 800 m est aussi une propriété kenyane : Alfred Kirwa Yego est le champion du monde dans cette discipline. Le marathon est également dominé par les Kenyans Martin Lel, Robert Cheruiyot et Sammy Wanjiru. En matière de course de vitesse, le Nigerian Olusoji Fasuba, champion du monde en salle 2008 et médaillé à Athènes, est capable de faire la différence sur 100 m.

Reines et rois d’un monde qui s’évalue en mètres

L’athlétisme est une discipline où les athlètes africaines ne sont pas des petites choses fragiles. Le 5000m pourrait connaître un duel au sommet entre Ethiopiennes. La championne du monde Meseret Defar et les sœurs Dibaba convoitent l’or. Tirunesh Dibaba, nouvelle détentrice du record mondial de la spécialité et championne du monde sur 10 000 m, pourra s’appuyer sur sa sœur aînée Eyegayehu Dibaba en cas de défaillance sur le 5000. De même, l’Ethiopienne Dire Tune et la championne du monde kenyane Catherine Ndereba devraient s’affronter dans l’épreuve du marathon. Autre duel attendu : celui entre la jeune Kenyane Pamelo Jelimo et sa compatriote Janeth Jepkosgei, championne du monde en titre du 800m. Toujours une femme, mais au triple saut. La Camerounaise Françoise Mbango-Etone peut prétendre à une nouvelle récompense aux JO de Pekin. Elle en avait remportée l’or à Athènes. Sa récente victoire aux championnats d’Afrique d’Addis Abeba atteste de sa forme olympique.

Ses consoeurs courent, elle nage : la sirène Kirsty Coventry (200m dos) cristallise le potentiel africain en natation. Désignée par le Swimming World Magazine, nageuse africaine de l’année en 2004, 2005 et 2007, la Zimbabwéenne détient 3 médailles raflées aux JO d’Athènes. Dans l’eau, l’Afrique du Sud peut se prévaloir de son côté de deux atouts maîtres : Roland Schoeman (50/100m nage libre et papillon) et de Gerhard Zandberg (50m dos). De même, l’Algérien Salim Iles (50 m nage libre), le Tunisien Oussama Mellouli (sur 200 m, 400 m et 1500 m nage libre) sont sources de grandes espérances.

Le football peut faire encore rêver

En football, en dépit de la prestation quelque peu décevante des Ivoiriens face à champions olympiques argentins pour leur première rencontre, et des matchs nuls du Cameroun et du Nigeria, tous les espoirs sont permis. Le potentiel des Super Eagles du Nigeria, médaillés olympiques en 1996, semble des plus prometteurs. A Atlanta, les Nigérians, premiers Africains à réaliser cet exploit, ont mis fin à 60 ans de suprématie européenne dans cette compétion. Les footballeurs nigérians ont ainsi ouvert la voie aux Lions indomptables du Cameroun, médaillés olympique en 2000. L’Afrique compte fermement sur ses dieux du foot pour l’enchanter encore.

Les Africains peuvent également placer un espoir légitime dans les sports de combats. En taekwondo, le champion du monde 2007, le Malien Daba Modibo, a des chances de relever le défi olympien avec panache. L’Egyptien Ibrahim Karam, en lutte greco-romaine dans la catégorie des +96 kg, a assurément l’intention d’offrir une autre médaille d’or à son pays. Le lutteur lui avait offert la première de son histoire en 2004. Ses compatriotes excellent également en boxe, ils sont repartis avec trois médailles d’Athènes. Le Zambien Hastings Bwalya, nouvelle révélation du Noble art africain, devrait renforcer les opportunités de médaille du continent. Allez les Africains !

- Pour plus d’informations sur les Africains aux JO :
les sites de l’Acnoa et des Olympiades des Africains à Beijing

Ces pirates africains qui sèment la terreur dans la Grande Bleue

Quelques chiffres sur la piraterie en Afrique en 2007

Des actes de piraterie ont été encore rapportés ce mercredi en Somalie. L’instabilité politique est à l’origine d’un fléau qui se développe en Afrique, et par conséquent dans le monde. Le Nigeria et la Somalie détiennent un triste record, ils sont deuxième et troisième dans le classement mondial des actes de piraterie en mer. Quarante-deux et trente-et-un incidents y ont été répertoriés par le Bureau maritime international en 2007.

La piraterie est devenu un fléau africain. En 2007, les actes de piraterie en mer ont augmenté de 10% par rapport à 2006 dans le monde, indique le rapport annuel du Bureau maritime international. Cette hausse est directement liée à l’accroissement du phénomène sur les côtes africaines, principalement dans les régions de l’Ouest, le Nigeria, et de l’Est du continent, la Somalie. L’Afrique est la région du monde où se sont déroulés le plus grand nombre d’attaques, 120 au total. Les eaux somaliennes et nigérianes sont les plus dangereuses dans cette partie du globe. L’Indonésie, avec 43 attaques est arrivée en tête du classement des pays où sont perpétrés le plus d’attaques, suivi du Nigeria, avec 42 (12 en 2006) attaques et de la Somalie qui en a enregistré 31 (10 en 2006). Deux navires ont été encore arraisonnés ce mercredi dans les eaux somaliennes. Ce qui porte à huit, le nombre d’incidents enregistrés par le BMI, depuis le début de l’année 2008.

La multiplication des actes de piraterie sur les côtes de ce pays tient au fait qu’il ne soit pas gouverné. Les pirates ne se sentent pas inquiétés, ils se sentent libres d’opérer parce qu’ils savent qu’ils ne seront pas punis », explique Cyrus Mody du BMI. Son organisation, qui a mis en place un système de suivi et d’alerte pour informer les navires, leur conseille de rester au moins à 200 milles nautiques des côtes somaliennes.

Des pirates aux revendications politiques

Au Nigeria, la question de la piraterie revêt une dimension plus politique. « Contrairement à la Somalie, il y a un gouvernement au Nigeria. Les actes de piraterie sont motivés par des raisons politiques, les gens souhaitent que la manière dont ils sont gouvernés change. La piraterie est un acte de revendication politique, un moyen de faire pression sur les autorités. De nombreux actes sont perpétrés par le Mouvement pour l’émancipation du Delta du Niger (MEND), mais il y a aussi beaucoup de pirates qui opèrent sous le couvert de l’organisation. Dans les deux cas, ces attaques n’en restent pas moins des actes criminels. » Les pétroliers des grandes multinationales sont les principales cibles des pirates nigérians alors que leurs homologues somaliens sont beaucoup moins sélectifs. L’objectif étant pour la majorité d’entre eux d’obtenir le paiement d’une rançon.

Pour le BMI, la seule façon de juguler le phénomène reste dans une forte mobilisation de la communauté internationale afin de « tempérer l’enthousiasme de pirates ». L’exemple du Programme alimentaire mondial dont les navires, qui transportent l’aide alimentaire, ont été souvent arraisonnés par les pirates le prouve. Leurs livraisons sont désormais protégées par des forces multinationales qui ont dissuadé plus d’un pirate téméraire. Tout comme la démonstration de force de l’armée française dans la libération des otages du Ponant et l’arrestation de six des 11 pirates, qui seront jugés en France, relativise le mythe de l’impunité.

Une série d'attaques en Somalie fait une quarantaine de morts

MOGADISCIO (Reuters) - Une quarantaine de personnes ont été tuées en Somalie dans une série d'attaques visant des soldats somaliens ou éthiopiens, alliés de Mogadiscio, qui ont riposté, rapportent des témoins.

Près de la capitale, sur la route d'Afgooye, une bombe a explosé au passage d'un convoi éthiopien dont les soldats ont ouvert le feu en retour.

"Les militaires du convoi ont commencé à tirer au hasard. Je me suis enfui et quand je suis revenu une demi-heure plus tard, j'ai vu que 38 personnes étaient mortes et seize blessées", a raconté Abdirahman Adan, qui vit le long de la route.

Selon lui, certaines des victimes sont des passagers des bus faisant la liaison entre Mogadiscio et Afgooye.

Une autre habitante, Hawa Abdi, a fait état de cinq morts et 20 blessés.

Cinq personnes ont été tuées dans une autre explosion au moment où des soldats de l'armée régulière inspectaient une rue avant le passage d'un convoi présidentiel.

Le président somalien Abdullahi Yusuf et le Premier ministre Nur Hassan Hussein sont attendus dans la capitale de l'Ethiopie voisine pour des discussions destinées à mettre fin au conflit opposant les deux hommes.

Helen Nyambura-Mwaura, version française Laure Bretton

jeudi, 14 août 2008

Trois humanitaires tuées dans une embuscade en Afghanistan

KABOUL (Reuters) - Trois femmes travaillant pour une organisation humanitaire internationale ont été tuées mercredi dans une embuscade tendue par des insurgés dans le sud de l'Afghanistan, annonce le gouverneur de la province de Logar.

"Trois employées du Comité de secours international (CIR) et leur chauffeur ont été tués par des forces d'opposition dans cette embuscade", a dit le gouverneur, Abdoullah Ouardak. "Je ne connais pas l'identité des victimes."

"Elles se dirigeaient en voiture vers Kaboul" lorsqu'elles ont été attaquées par des activistes se trouvant également dans un véhicule, a-t-il précisé.

Ouardak a ajouté que les corps des quatre tués avaient été retrouvés.

Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière contre des travailleurs humanitaires en Afghanistan depuis plusieurs années, alors que les violences imputées aux taliban ont atteint leur plus haut niveau depuis 2006.

Ce contexte a poussé les organisations humanitaires à limiter leurs interventions, malgré des besoins de plus en plus importants en raison de la sécheresse et de la flambée des prix, a souligné en août un groupe de cent organisations non-gouvernementales (ONG).

Plusieurs écoles et cliniques ont été fermées et de nombreuses personnes déplacées dans le pays. Des bureaux d'ONG ont été attaqués et 19 Afghans travaillant pour des ONG tués depuis le début de l'année.

Sayed Salahuddin, version française Grégory Blachier

Attaque contre un véhicule d'une ONG américaine au sud de Kaboul: quatre morts

Afghanistan - Des militants armés de fusils d'assaut ont ouvert le feu mercredi au sud de Kaboul sur le véhicule d'une organisation humanitaire américaine, tuant trois femmes membres de l'ONG et leur chauffeur afghan.

Les trois femmes tuées lors de cette embuscade dans la province du Logar (est) travaillaient pour le Comité international de secours (IRC), a précisé Melissa Winkler, une porte-parole de cette ONG dont le siège se trouve à New York. Il s'agit d'une Américaine, d'une Canadienne et d'une Britannique possèdant également la nationalité canadienne.

D'après un responsable des services de sécurité dans la province de Logar, qui cite un employé afghan d'IRC blessé dans l'embuscade, cinq hommes armés ont ouvert le feu sur deux véhicules de l'ONG circulant en convoi. Le 4x4 transportant les trois femmes a été criblés de plusieurs centaines de balles, a-t-il ajouté. AP

mercredi, 13 août 2008

JO – Foot : la Belgique en quarts !Rédaction en ligne

La Belgique remporte son match 1 – 0 contre la Nouvelle-Zélande. Elle se qualifie pour les quarts de finale des JO de Pékin, où elle affrontera l’Italie, samedi. L’équipe de Belgique olympique de football s’est qualifiée pour les quarts de finale du tournoi des Jeux de Pékin, grâce à sa victoire 1 à 0 sur la Nouvelle-Zélande, mercredi à Shanghai.
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Faris Haroun a été l’auteur du but à la 34e minute. Les Belges terminent deuxièmes du groupe C, derrière le Brésil qui a dominé de son côté la Chine 3-0. Ils seront opposés en quarts de finale à l’Italie qui a terminé première dans le groupe D. La rencontre se jouera ce samedi 16 août à 10h00 (heure belge) au stade des ouvriers de Pékin.

Sans surprise, Jean-François de Sart, le coach national, a reconduit les vainqueurs de la Chine, vue l’absence contrainte et forcée de Vincent Kompany reparti en Allemagne.

La rencontre débuta sur un petit rythme, les deux équipes ayant beaucoup de mal dans ces conditions à créer de véritables actions dangereuses, Logan Bailly n’ayant même absolument rien à faire.

Il fallut attendre le dernier quart d’heure de la première mi-temps pour voir enfin les Belges prendre l’ascendant au marquoir après l’avoir pris dans le jeu. Un tir tendu de Thomas Vermaelen au-dessus de la transversale des Océaniens donna le signal (29). Dans la minute suivante, Spoonley, le portier néo-zélandais arrêtait un tir détourné par un défenseur.

Le même Spoonley se montrait plus maladroit à la 34e. Sur le 4e coup de coin forcé par les Belges, et délivré parfaitement côté droit par De Mul, il loupait sa sortie et Faris Haroun surgissait propulser le ballon de la tête au fond des filets (1-0).

La Belgique accéléra encore avant la pause et un envoi trop enlevé de De Mul (43) fut à mettre en exergue.

A la reprise, les Belges reçurent un petit coup de pouce du destin lorsque Daniel Ellensohn fut directement renvoyé au vestiaire après 15 secondes de jeu pour une intervention trop rugueuse sur Vermaelen. A onze contre dix, la Belgique n’avait plus grand-chose à craindre.

La rencontre se joua quasi exclusivement dans le camp de l’équipe à la fougère d’argent.

Face à des Néo-Zélandais trop limités, les Diablotins tentèrent de se rassurer définitivement, sans jamais y parvenir. Les occasions pourtant ne manquèrent pas mais De Mul (50), Mirallas (59 et 62) ou encore Maarten Martens, dont l’envoi s’écrasa la transversale (65), ne purent les concrétiser alors qu’ils étaient bien placés. Kevin Mirallas (74, 87 et 90) échoua encore tout comme Dembele (90+2). Spoonley, lui, sortit le grand jeu pour empêcher De Mul de lui inscrire un 2e but (81).

Au terme d’une rencontre à sens unique, surtout après la pause, les Diablotins atteignaient sans trembler le premier objectif qu’ils s’étaient fixés en Chine : atteindre les quarts de finale.

(d’après Belga)

Les troupes géorgiennes se retirent d'Abkhazie

AP - il y a 46 minutesTBILISSI - Les troupes géorgiennes se sont totalement retirées d'Abkhazie, a confirmé mercredi le ministre géorgien à la Réintégration Temour Yakobachvili en ajoutant que l'armée russe avait poussé les dernières unités à quitter la partie du territoire séparatiste qu'elles tenaient encore.

Mardi, un général russe avait, lui, affirmé que les forces géorgiennes avaient été repoussées par les séparatistes et non pas par l'armée russe. AP

Le virus H9N2 de la grippe aviaire inquiète des chercheurs

Reuters - il y a 2 heures 34 minutesWASHINGTON (Reuters) - Les pays du monde entier se préparent à un risque d'épidémie provoquée par le virus H5N1 de la grippe aviaire mais une autre souche de la maladie, appelée H9N2, pourrait également représenter une menace pour la population, rapportent des chercheurs.

Des analyses pratiquées sur cette souche du virus ont montré qu'il était capable de se transmettre et de se propager avec un nombre limité de mutations, a révélé une équipe de chercheurs du Saint Judes's Children Research Hospital de Memphis et de l'université du Maryland.

"Nos résultats suggèrent que l'existence et la prévalence des virus H9N2 chez des volailles constituent une menace conséquente pour les humains", écrivent les chercheurs dans le Public Library of Science journal.

La plupart des spécialistes du virus de la grippe estiment qu'une pandémie à l'échelle mondiale est inévitable. En revanche, personne ne peut prédire quelle souche du virus en particulier en sera responsable bien que le H5N1 fasse actuellement figure de principal suspect.

Le virus H5N1 de la grippe aviaire a contaminé 358 personnes et fait 243 victimes humaines depuis 2003. Il a également entraîné l'abattage de 300 millions de volailles.

Avec un nombre limité de mutations, il pourrait se transformer en un virus se transmettant facilement à l'homme et se propageant rapidement de personne à personne. Mais certains experts soulignent que le H5N1 n'est pas le seul virus à disposer de ces caractéristiques.

Le H9N2, qui existe principalement chez les volatiles, a contaminé au moins quatre enfants à Hong Kong, provoquant des symptômes sans gravité. Il a été retrouvé chez des oiseaux, des cochons et d'autres animaux en Europe et en Asie.

Une seule mutation rend le H9N2 plus virulent et plus pathogène et facilite également sa transmission d'un furet à un autre, constatent les chercheurs dans leur étude.

Toutefois, il ne semble pas se transmettre dans l'air, ce qui pourrait limiter sa propagation.

Il existe des centaines de souches des virus de la grippe aviaire mais seulement quatre - le H5N1, le H7N3, le H7N7 et le H9N2 - ont contaminé des humains.

Maggie Fox, version française Gwénaelle Barzic