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vendredi, 18 juillet 2008

MONDIAL BEACH SOCCER 2008 : FRANCE - SÉNÉGAL ; Les " Lions " terrassent d’entrée les Français

Sports.fr - Jeudi après-midi, lors de son premier match de la Coupe du Monde 2008, organisée à Marseille,
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l’équipe de France de Beach Soccer a été battue par le Sénégal, à l’issue de la séance de tirs au but, après une partie achevée sur le score de 5-5. Menés au score pendant toute la rencontre et très peu en réussite devant la cage adverse, les Bleus avaient pourtant arraché l’égalisation, par Didier Samoun, à la toute dernière seconde du 3e tiers-temps, entraînant la colère des Lions de la Teranga. Dans l’autre rencontre du groupe, l’Uruguay a explosé l’Iran (6-1), plus tôt dans l’après-midi. Les sud-Américains sont seuls leaders, avec trois unités, puisqu’une victoire aux tirs au but n’offre que deux points.

Feuille de match

Beach Soccer / Groupe A FRANCE - SÉNÉGAL : 5-5 (1 tab à 2)

Marseille le Prado 6 000 spectateurs Temps beau

Arbitre M.Meszaros (HON)

Buts : Samoun (15eme et 36eme), Basquaise (21eme), François (28eme), Perez (32eme) pour la France - Koukpaki (2eme et 31eme), G.M’Bengué (12eme), Dieng (13eme), Sylla (17eme) pour le Sénégal

Les Français Aubry (g) Perez Basquaise (cap) François Martinon Lambourde Ottavy Octavia Samoun Castro Tossem Maté (g)

Sélectionneur : E.Cantona

Les Sénégalais N’Diaye(g) Koukpaki Ba B.M’Bengué Dieng (cap) Diagne N’Dour Sarr Bou Sylla G.M’Bengué N’Doye (cap)

Sélectionneur : A.Diop

Dans les coulisses de France-Sénégal
- Pas de surprise dans la journée avant ce remake du France-Sénégal de la Coupe du Monde 2002 à 11 et sur herbe. Face aux champions d’Afrique de la catégorie, les hommes de Cantona devaient faire attention. Raté !

- Le gardien remplaçant français, Maté, a quitté l’OM à l’intersaison. Il était avec Hamel l’une des doublures de Carrasso et Mandanda. Il devrait continuer le football à onze en amateurs du côté d’Aix-en-Provence.

- L’équipe de France a tiré plus de vingt-deux fois hors du cadre sénégalais sur une quarantaine d’essais : une statistique effrayante qui explique les difficultés des hommes d’Eric Cantona.

- Le dernier but français de Samoun a été marqué après la fin du temps réglementaire mais l’arbitre l’a accordé permettant aux Bleus de souffler. Par la suite, l’horloge a eu du mal à redémarrer et le live de la FIFA est resté bloqué un moment à 4-5 !

- A la fin du temps réglementaire, on joue une prolongation de trois minutes. Si aucun but n’est marqué comme ce jeudi, on départage les deux équipes aux tirs au but selon la règle du but en or.

Les faits du match 2eme minute (0-1) Frappe du numéro 3, Koukpaki, oublié à droite, du gauche pour l’ouverture du score.

10eme minute Tir de Samoun sur le Poteau sénégalais.

12eme minute (0-2) Sur coup franc Gomis M’Bengué trompe Aubry.

13eme minute (0-3) Sur l’engagement du deuxième tiers-temps, Dieng tente le tir et trompe Aubry du milieu de terrain.

15eme minute (1-3) Réduction du score de Samoun qui reprend de la tête dans l’axe une touche.

17eme minute (1-4) Sylla dans l’axe redonne trois buts d’avance aux Africains.

21eme minute (2-4) Après un ciseau d’Ottavy sur la barre, Basquaise frappe sous la barre : l’arbitre de touche signale le but que l’arbitre de champ n’avait pas vu.

28eme minute (3-4) Coup-franc victorieux de Stéphane François : N’Diaye ne peut que freiner le ballon.

28eme minute (3-5) Koukpaki, en pivot, se retourne bien et trompe Aubry du gauche.

28eme minute (4-5) Superbe vole croisée de Sébastien Perez qui trompe N’Diaye.

36eme minute (5-5) Tête victorieuse de Didier Samoun après la sirène mais l’arbitre hongrois accorde le but !

37eme minute Penalty pour le Sénégal sur une faute de François dans un Prado surchauffé. Diagne le tire au-dessus !

Tirs au but Jérémy Basquaise marque en force, malgré le bon choix de N’Diaye (1-0)

Gomis M’Bengué marque au centre (1-1)

Stéphane François tire sur le poteau droit de N’Diaye (1-1)

N’Dour donne la victoire du gauche dans la lucarne (1-2).

Le Sénégal, moins maladroit que l’équipe de France remporte ce match 2-1 aux tirs au but.

Leterme reste mais avec des compétences limitées

Yves Leterme de retour au 16 pour un gouvernement socio-économique : le scénario se précise. Trois sages seraient mis en piste par le Palais sur le thème communautaire. Pour prouver la "bonne volonté" francophone...
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Le scénario de sortie (temporaire) de la crise dans laquelle est plongé le pays depuis la démission du Premier ministre Yves Leterme lundi soir s'est précisé, jeudi dans la soirée. Le Palais a refusé la démission du Premier ministre et de son gouvernement. Et a décidé de maintenir Yves Leterme à son poste pour qu'il se concentre essentiellement sur le domaine socio-économique.

En parallèle de ce gouvernement socio-économique "Leterme I bis", un collège de médiateurs royaux sera installé avec pour charge exclusive de préparer le terrain à la réforme de l'Etat. Ce collège tricéphale sera composé du Bruxellois François-Xavier de Donnea, du Wallon Raymond Langendries (CDH) et du germanophone socialiste Karl-Heinz Lambert. Ces trois "médiateurs" royaux auront pour mission de dégager le terrain institutionnel. Mais aussi, et surtout, de convaincre les partis flamands, en particulier le cartel CD&V/N-VA, de la réelle volonté des formations politiques francophones de s'engager dans une discussion communautaire sans tabou. En quelque sorte, de donner les fameuses "garanties" qu'exige le cartel.

La mission des trois médiateurs communautaires devra comprendre un rapport intermédiaire [?] le 31 juillet prochain. Leur mission pourrait toutefois s'étendre jusqu'à l'automne. Elle s'attachera à délimiter les frontières du dialogue institutionnel - notamment en précisant les transferts de compétences à venir vers les entités fédérées. Le volet BHV sera également abordé. Reste que ces trois "sages" travailleront en collaboration étroite avec le Palais, puisqu'ils sont attendus dès mardi prochain auprès du Roi Albert II.

Fête nationale

Plusieurs observateurs notent le volontarisme qu'a affiché le Palais dans la recherche d'une solution à la crise déclenchée ces derniers jours. C'est qu'à la veille de la Fête nationale, cette "respiration" dans la crise communautaire apparaît pour le moins bienvenue...

Reste que la piste sur laquelle planchait Yves Leterme lorsqu'il a été remettre sa démission au Roi est donc, provisoirement du moins, écartée. Le "dialogue de Communauté à Communauté" ne passait la rampe d'aucun côté de la frontière linguistique. Le cartel exigeait que le dialogue soit mené par Kris Peeters et Rudy Demotte. Les francophones insistaient, eux, pour que la Région bruxelloise ait sa place à la table des négociations. En outre, les partis flamands exigent "des garanties solides" en terme de calendrier.

Pyramidal

La crainte du parti d'Yves Leterme demeure de devoir se présenter devant l'électeur en 2009 sans acquis communautaire digne des promesses effectuées lors de la campagne de 2007. On en revient toujours à ce parti ingérable qu'est le CD&V en temps de crise. Dans les autres formations, le système de décision est pyramidal : au PS, au CDH, il suffit que trois ou quatre personnes soient d'accord pour qu'une décision soit acceptée par tous. Au MR, il suffit d'une seule personne... Au CD&V, ce n'est pas comme cela que ça fonctionne. Même lorsque la présidente, Mariane Thyssen, le Premier ministre, Yves Leterme, et le vice-Premier ministre, Jo Vandeurzen, soutiennent une proposition, il n'est pas certain que le parti l'acceptera. Car le vrai pouvoir du parti, c'est son "ventre", cet ensemble des députés, flamands et fédéraux, qui se passionnent pour la réforme de l'Etat et qui paniquent à l'idée qu'aucun progrès n'ait été réalisé avant les élections de 2009.

Mc Cain impopulaire aux Etas Unis et en dehors des Etats Unis

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Hugo Chavez juge improbable un réchauffement des relations avec Washington en cas de victoire de Barack Obama

CARACAS - Le président du Venezuela Hugo Chavez juge improbable un réchauffement des relations avec Washington en cas de victoire du démocrate Barack Obama à la présidentielle américaine du 3 novembre prochain.

S'exprimant mercredi devant un rassemblement de ses partisans, Chavez a estimé qu'Obama aussi bien que son rival républicain John McCain représentent tous deux les intérêts de "l'empire" américain.

Pour le président vénézuélien, Obama ne doit pas s'attendre à ce que la diplomatie "du carotte et du bâton" ne permettra pas aux Etats-Unis d'exercer leur influence en Amérique latine.

S'adressant directement au sénateur de l'Illinois, Hugo Chavez a déclaré: "Une révolution a été lancée sur cette terre". AP

Barack Obama a récolté 52 millions de dollars en juin, presque son record mensuel....Le Choix américain s'est fait

WASHINGTON - Le futur candidat démocrate à la présidentielle Barack Obama a récolté 52 millions de dollars de dons (32,7 millions d'euros) en juin, pas loin de son record mensuel, a fait savoir jeudi son équipe de campagne. C'est plus du double de la somme récolté par son rival républicain John McCain, dont c'était le meilleur mois de l'année.5c8e9d1d4d80e2ed4c6b09da3254819a.jpg

Les finances de campagne vitales pour les candidats sont d'autant plus suivies cette année que Barack Obama est devenu le premier candidat à décider de se passer du financement public pour la campagne officielle.

Il renonce donc aux 84 millions de dollars (environ 53 millions d'euros) d'aide fédérale disponibles pour chacun des candidats pour la campagne électorale, après les investitures de l'été lors des conventions des partis. Mais il pourra en revanche récolter autant de fonds privés que possible.

La convention démocrate aura lieu à la fin août à Denver au Colorado, celle des républicains à Minneapolis dans le Minnesota, début septembre.

Si Barack Obama distance largement John McCain, qui a récolté 22 millions de dollars (13,8 millions d'euros) en juin, le total des sommes récoltées par le candidat et par le Comité national démocrate reste inférieur aux fonds combinés disponibles pour McCain et le Comité national républicain.

Selon le porte-parole de campagne de Barack Obama Bill Burton, les dons de juin porte les fonds du candidat et du parti à un total de 92,3 millions (58,1 millions d'euros) au début du mois. L'équipe de campagne de John McCain et le Comité national républicain ont eux démarré le mois de juillet avec 95 millions de dollars (59,8 millions d'euros). AP

Impuissants devant Barack Obama, les conservateurs dépassés s'attaquent à la femme Michelle

Barack Obama trouve "exaspérantes" les attaques conservatrices contre son épouse Michelle

WASHINGTON - Barack Obama s'est vivement offusqué des attaques à l'encontre de son épouse Michelle, accusant les médias conservateurs de la cibler comme si elle était la candidate démocrate à la présidentielle américaine.
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"S'ils ont un différend politiques avec moi, qu'ils débattent avec moi. Pas avec elle", a déclaré le candidat dans un entretien au magazine "Glamour" consulté par l'Associated Press, qualifiant ces attaques d'"exaspérantes".

Michelle Obama, qui s'est fortement engagée dans la campagne de son mari, avait subi les foudres des républicains en déclarant en février qu'elle était fière de son pays pour la première fois de sa vie adulte. Elle avait plus tard expliqué qu'elle avait toujours été fière des Etats-Unis, mais était particulièrement heureuse de voir tant de gens prendre part au processus électoral.

Les entretiens de M. Obama et de son adversaire républicain John McCain doivent être publiés dans l'édition d'octobre de "Glamour". AP

Israël enterre les soldats rendus par le Hezbollah, les militants libanais se recueillent sur la tombe d'Imad Moughnieh

BEYROUTH/JERUSALEM - Des milliers d'Israéliens ont assisté jeudi aux obsèques des deux jeunes soldats israéliens dont le Hezbollah avait rendu la veille les dépouilles, mettant fin à deux ans d'incertitude. Les cinq militants libanais libérés en échange par l'Etat hébreu sont eux allés se recueillir sur la tombe d'Imad Moughnieh, héros du mouvement chiite, en promettant de poursuivre son combat.

Une lourde atmosphère de deuil régnait jeudi en Israël, où la mort des deux soldats n'a été confirmée qu'avec l'apparition des deux cercueils noirs, apportés la veille par le Hezbollah à la frontière israélo-libanaise.

Les proches des deux soldats n'avaient eu la confirmation de leur mort qu'au moment de l'échange. Si les autorités israéliennes avaient récemment fait savoir qu'ils étaient vraisemblablement décédés, les proches des deux soldats n'avaient eu confirmation de leur mort qu'au moment de l'échange.

Des soldats israéliens ont porté le cercueil d'Eldad Regev, recouvert du drapeau israélien bleu et blanc, vers le cimetière militaire de Haïfa (nord). Des milliers de personnes ont suivi le cortège derrière les proches du jeune soldat, âgé de 26 ans au moment de sa capture.

Un peu plus tôt, les funérailles d'Ehoud Goldwasser, âgé de 31 ans lors de l'enlèvement, avaient eu lieu à Nahariya, toujours dans le nord d'Israël. Le cercueil a été mis en terre par des soldats d'une brigade d'élite israélienne, en présence de sa veuve, Karnit, et de son père Shlomo.

Les obsèques d'Ehoud Goldwasser étaient célébrées la veille de ce qui aurait été sont 33e anniversaire, a rappelé Karnit Goldwasser, qui avait mené une campagne active en Israël et à l'étranger pour obtenir la libération des deux soldats. Le visage de cette photogénique jeune femme était devenu l'un des plus familiers des Israéliens, son action contribuant à renforcer les appels en faveur d'un échange avec le Hezbollah.

"Un jour avant ton anniversaire, je me demande, Toush, si le temps permettra peut-être de panser les plaies ouvertes", a-t-elle dit pendant les obsèques, appelant son époux par son surnom. "Même si je suis privée de toi, je serai toujours avec toi".

La capture des deux militaires avait provoqué une guerre d'un mois entre Israël et la milice chiite à l'été 2006. On ignore s'ils ont péri en captivité ou lors du raid au cours duquel ils ont été enlevés.

Au Liban, un tapis rouge avait été déroulé jeudi et une pluie de pétales a accueilli les cinq militants libérés par Israël, qui vêtus de treillis, sont venus déposer des couronnes sur la tombe d'Imad Moughnieh dans un cimetière au sud de Beyrouth.

Mougnieh, accusé par Israël d'être le cerveau d'une série d'attentats dans les années 80 et 90, a été tué dans un attentat à la voiture piégée à Damas en février. Cet homme de l'ombre est vénéré comme un héros presque mythique par le Hezbollah chiite et ses partisans.

Le Parti de Dieu avait même baptisé l'opération d'échange de prisonniers avec Israël "Opération Radwan", du nom de guerre de Mougnieh, Hajj Radwan.

"Nous jurons devant Dieu (...) de continuer sur ton chemin et de ne pas reculer avant d'avoir atteint la stature que Dieu t'a donnée", a déclaré Samir Kantar, militant issu de la communauté druze, le prisonnier libanais détenu le plus longtemps par Israël. Il a évoqué le "martyre" de Moughnieh. "C'est notre grand souhait. Nous t'envions et nous y parviendrons".

jeudi, 17 juillet 2008

Belgique:Yves Leterme, c'est pas fini

Un 21 juillet sans Premier ministre aux côtés du Roi ? Impossible... Yves Leterme sera sans doute remis en selle. Peut-être dès ce vendredi. Place à un nouveau dialogue entre les Communautés, avec Bruxelles et le fédéral.

Le scénario prend cours au fil des heures. Tandis que le Roi poursuit ses très larges consultations, il se confirme que les partis de la majorité tentent de s'entendre sur le maintien au poste de Premier ministre d'Yves Leterme, moyennant le lancement d'un dialogue de Communauté à Communauté devant aboutir, dans un délai fixé, à une grande réforme de l'Etat.

Au Palais, l'activité politique est intense. Après avoir reçu les présidents des entités fédérées et le président du Sénat, Armand De Decker, le Souverain a eu des entretiens avec les chefs de partis politiques (CD&V, CDH, VLD, Ecolo, Groen !, SP.A). Pour la première fois, il a aussi reçu Jean-Marie Dedecker. Ce jeudi, il verra les interlocuteurs sociaux. Il devrait prendre une initiative ce vendredi. Car c'est ce jour-là qu'il doit enregistrer son discours pour le 21 juillet, jour de la fête nationale. Un discours qui devra tenir compte des derniers événements. Et il serait surprenant qu'un Premier ministre démissionnaire s'installe aux côtés du Roi dans la tribune officielle lors du traditionnel défilé. D'ici là, Yves Leterme aura sans doute revu les paroles de la Brabançonne...

Entre Communautés

Quelle forme prendra l'initiative du Roi ? Tous les signaux vont dans le même sens : ressortir Yves Leterme. Curieux ? Oui, bien sûr. Jamais on ne s'est tant acharné à maintenir au "16" un homme qui a accumulé autant d'échecs. C'est comme cela. Il apparaît que le scénario de la dramatisation a bien été monté de toutes pièces par Yves Leterme. Quand cela ? Lundi soir, après 20 heures. Yves Leterme a dû affronter la déception, voire la colère de Kris Peeters, qui venait d'apprendre que le dialogue de Communauté à Communauté le mettrait face à Didier Reynders. Et, à la lecture d'e-mails et de SMS envoyés par des membres déchaînés du CD&V, Yves Leterme s'est aperçu que son parti ne serait pas uni derrière lui. Et plusieurs députés, dont Tony Van Parys, avaient été très clairs : ils ne le soutiendraient pas. Dès lors, Yves Leterme a craqué. "Et comme d'habitude, il est allé pleurer chez le Roi...", s'indigne un ministre au bord de l'exaspération.

Mais il ne suffira pas de réinstaller Yves Leterme rue de la Loi pour que la tempête se calme et pour que le gouvernement poursuive son petit bonhomme de chemin. Il faudra lancer un dialogue de Communauté à Communauté, tout en assurant la présence, à un niveau égal, des Bruxellois et avec la participation du pouvoir fédéral. Les francophones pourraient donc retirer la candidature de Didier Reynders à la co-présidence de ce dialogue pour la laisser à Rudy Demotte (ministre-président wallon et francophone), lequel serait accompagné de Charles Picqué ministre-président de la Région bruxelloise et Guy Vanhengel, vice-président). Les Flamands auraient donc ce qu'ils souhaitent. Et les francophones auraient réussi à imposer Bruxelles à la table. Cette démarche confédérale serait placée dans un cadre fédéral : les groupes de travail seraient présidés tantôt par les régionaux, tantôt par les fédéraux en fonction des matières. In fine, les textes législatifs, issus d'éventuels accords, devraient être votés au Parlement fédéral par des groupes politiques emmenés par les présidents de partis.

Mais les partis flamands demeurent, malgré tout, méfiants. Certains, comme Eric Van Rompuy (CD&V) estiment que ce dialogue de Communauté à Communauté pourrait ressembler furieusement à une mise au frigo si on n'enferme pas la négociation dans un calendrier très strict et si on ne lie pas l'existence du gouvernement fédéral à la réussite de cette négociation.

Leterme 1 bis

Pendant que ces groupes de travail plancheraient sur une vraie réforme de l'Etat, le gouvernement, présidé par un certain Yves Leterme, poursuivrait, à la tête d'un gouvernement "Leterme 1 bis" son travail normal, consacré aux problèmes de société et au pouvoir d'achat. Il s'agirait avant tout de mettre en oeuvre les réformes fiscale et sociale concoctées cet été.

Voilà. Ce scénario tiendra-t-il la route ? Le CD&V mettra-t-il à nouveau des bâtons dans les roues de Monsieur 800 000 voix ? Faudra-t-il faire appel à un autre homme ? Après avoir dit que les francophones devaient prendre l'initiative, les démocrates-chrétiens flamands jugent finalement qu'il est préférable de relancer Yves Leterme. Avec tous les risques que cela comporte.

Vaines propositions de Sarkozy sur les institutions

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a formulé d'ultimes propositions en direction de la gauche, notamment concernant le temps de parole de l'opposition dans les médias et au Parlement, sans parvenir à gagner son approbation au projet de réforme des institutions.


François Hollande a réaffirmé lors d'une conférence de presse que le PS voterait contre la réforme malgré le geste du chef de l'Etat.

"La méthode révèle le contenu même de la réforme, la dérive présidentialiste est là vérifiée", a dit le premier secrétaire, entouré des principaux dirigeants parlementaires socialistes.

"Nicolas Sarkozy s'exprime comme s'il était à la fois président de la République, Premier ministre, garde des Sceaux, président de l'Assemblée nationale, président du Sénat et président du Conseil supérieur de l'audiovisuel."

Invité du journal de 20h sur TF1, François Hollande, a estimé que les propositions faites "après l'heure" par le chef de l'Etat traduisaient un sentiment de "panique à bord".

"C'est quand même une curieuse méthode de la part de Nicolas Sarkozy de prétendre qu'il peut encore changer la donne quand il a refusé toutes nos propositions dans le temps de la discussion parlementaire", a-t-il fait remarquer.

Jean-Marc Ayrault, le président du groupe PS à l'Assemblée, a estimé que le chef de l'Etat se comportait "en chef de clan" et a raillé une "aumône démocratique".

Pour sa part, le sénateur socialiste Robert Badinter a déploré une "grande occasion perdue".

Le PS regrette de ne pas avoir obtenu un engagement de réforme du mode d'élection du Sénat, une dose de proportionnelle dans le scrutin législatif, l'inscription dans la Constitution du pluralisme dans l'audiovisuel et le droit de vote des étrangers aux élections locales.

"OUVERTURES NOUVELLES"

François Hollande, pour le PS, Marie-George Buffet, pour le Parti communiste et Cécile Duflot, pour les Verts, ont publié mercredi soir un communiqué commun reprochant au projet de réforme d'accentuer la présidentialisation de la Ve République.

"Aucune des propositions d'élargissement de la représentation nationale et de respect du pluralisme avancées par l'opposition n'ont été retenues", déplorent-ils.

"Dans ces conditions, nos partis voteront contre le projet de réforme constitutionnelle", concluent-ils.

En revanche, le sénateur Jean-Michel Baylet, président du Parti Radical de Gauche, invité de l'émission "Bouge la France" sur la chaîne Public Sénat, s'est félicité de l'adoption d'un certain nombre d'amendements votés par son parti.

"Au nom de nos convictions, nous allons voter cette réforme", a-t-il annoncé.

"Il y a des ouvertures nouvelles, sur le temps de parole du président de la République et sur un certain nombre d'autres choses que nous réclamions", a-t-il estimé.

Après une probable adoption par le Sénat dans la nuit de mercredi à jeudi, le texte doit être examiné lundi prochain au Congrès (Assemblée et Sénat ensemble) à Versailles, où l'adoption requiert une majorité des 3/5e des suffrages, donc des voix de la gauche.

Le scrutin s'annonce très serré, d'autant qu'une poignée de parlementaires de droite devrait aussi voter "non".

Dans un entretien au Monde, Nicolas Sarkozy interpelle l'opposition : "J'espère que les socialistes sincères comprendront qu'il y aurait une certaine forme de ridicule à ne pas voter une réforme dont ils n'ont cessé de rêver les contours".

RÉFORME DU SENAT ?

Le président propose à l'opposition de lui ouvrir un droit de réponse à ses propos télévisés, sans en préciser les modalités.

"Je prends l'engagement que des garanties seront apportées pour que l'opposition puisse répondre chaque fois que le président de la République tiendra un propos qui concerne la politique française", dit-il.

Le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a expliqué qu'il s'agissait de son expression en tant que responsable politique, et non comme président. Si ce schéma était confirmé, la contrepartie pour l'opposition serait donc très limitée.

Il n'est pas question de toutes manières, comme le demandait le PS, d'inclure la parole présidentielle dans les trois tiers de temps de parole actuellement dévolus au gouvernement, à la majorité et à l'opposition.

Nicolas Sarkozy se dit par ailleurs favorable à l'égalité de temps de parole entre opposition et majorité dans les débats au Parlement. Actuellement, le temps de parole est calculé en proportion du poids des groupes politiques.

Autre proposition présidentielle : donner à l'opposition le droit de créer à sa seule initiative "un certain nombre de commissions d'enquête".

Le mode de scrutin pour les élections régionales ne sera modifié que si un consensus est trouvé sur la réorganisation de la carte administrative, précise-t-il. Le PS, qui contrôle 20 régions sur 22, est hostile au changement du mode de scrutin.

L'opposition participera à une commission indépendante pour redécouper les circonscriptions électorales pour les législatives, promet le président, une procédure censée empêcher toute manoeuvre au détriment de la gauche.

Enfin, la réforme du Sénat que souhaite la gauche serait amorcée par le soutien de l'Elysée à une proposition de loi "visant à rééquilibrer la composition du collège électoral", sans garantie qu'elle aboutisse.

Les sénateurs sont actuellement élus par une sélection d'élus locaux choisis de telle manière qu'une alternance vers la gauche de la haute assemblée ne s'est jamais produite depuis 1958, et paraît impossible dans les faits.

Le président de la République présente la réforme comme un rééquilibrage des pouvoirs au profit du Parlement, mais ce changement est vu comme illusoire par des spécialistes, la majorité parlementaire n'ayant que peu d'autonomie du fait de la prééminence du scrutin présidentiel.

Thierry Lévêque, édité par Gérard Bon

Bayrou dénonce "les protections" accordées par Sarkozy à Bernard Tapie

PARIS (AFP) - Le président du MoDem François Bayrou a dénoncé jeudi "les protections au plus haut niveau" dont a bénéficié Bernard Tapie dans le règlement du litige qui l'opposait au Crédit Lyonnais et le fait qu'on ait "écarté la justice".

"Chaque fois que Nicolas Sarkozy a été soit au ministère des Finances, soit à la présidence de la République, comme par hasard des protections se sont déclenchées à l'endroit de Bernard Tapie", a affirmé M. Bayrou sur RTL.

Le président du MoDem a réclamé la création d'une commission d'enquête parlementaire "qui accepte d'aller regarder quel est l'enchaînement de décisions qui a conduit à écarter la justice et à la remplacer par des arbitres entre guillemets".

Selon M. Bayrou, "la situation ainsi créée envoie un message très simple: si vous êtes avec moi, vous êtes protégé et vous n'aurez qu'à vous féliciter des libéralités dont vous ferez l'objet par l'Etat, si vous êtes contre moi, à ce moment là, on vous casse".

Il a estimé que le tribunal arbitral qui a condamné le CDR (Consortium de réalisation, qui gère le passif du Crédit Lyonnais) à verser 285 millions d'euros à M. Tapie - qui s'estimait floué d'une plus-value importante réalisée par la banque lors de la vente d'Adidas en 1993 - avait été mis en place "pour éviter la décision de justice dont on savait qu'elle serait défavorable à Bernard Tapie".

"On a voulu mettre en place des arbitres lourdement dédommagés" car "les plus hautes autorités du pays avaient décidé ainsi de protéger cette personne", a déclaré M. Bayrou

mercredi, 16 juillet 2008

Belgique: "Pourquoi changer de Premier ?"

Les francophones veulent qu'Yves Leterme mette en oeuvre le programme socio- économique qu'il a élaboré. Mais ils soutiendraient Didier Reynders s'il le fallait...

Mardi, 15 h 20, cabinet des Finances. Réunion francophone au sommet. Face au Théâtre royal du Parc, c'est tout sauf une comédie qui se joue. Les choses ne traîneront pas. Une heure et demie plus tard, sur les pavés devant le 12, rue de la Loi, les francophones disent ne pas vouloir répondre favorablement à l'appel du cartel CD&V/N-VA. Yves Leterme reste Premier ministre, rappellent-ils.

"L'heure est venue de faire redémarrer le gouvernement et de reprendre le chemin de la discussion communautaire en entamant un dialogue de Communauté à Communauté", lance le président du MR, Didier Reynders. Le gouvernement actuel, dont le Premier ministre est Yves Leterme, a élaboré un programme socio-économique qu'il importe maintenant de mettre en oeuvre, dit-il. Didier Reynders, dont le nom est avancé en coulisses par le CD&V pour succéder à Yves Leterme, ne voit pas la raison de changer de Premier. "C'est avec lui qu'on a mis au point un programme socio-économique. Pourquoi changer ? L'ouvrage a été réalisé, mettons-le en oeuvre", insiste-t-il.

"L'initiative doit venir du CD&V", approuve le président du PS, Elio Di Rupo, rappelant que les partis francophones étaient prêts à trouver une solution aux problèmes communautaires. "Si les discussions prennent du temps, il ne faut pas en déduire que les francophones ne veulent pas d'une réforme de l'Etat. Nous sommes prêts à trouver une solution mais chacun doit faire un pas vers l'autre. Il faut aussi que du côté néerlandophone, on vienne nous dire que l'on est prêt à discuter. Reconnaissons que cette crise n'a rien à voir avec l'attitude des partis francophones", confie M. Di Rupo.

Le prix du baril

Les francophones n'excluent toutefois pas l'idée de voir Didier Reynders devenir Premier ministre. "Le PS soutiendra toute personne capable de reprendre en main le gouvernement, à condition que les francophones ne paient pas le prix fort." Et si c'était Didier Reynders, les socialistes le soutiendraient-ils ? "Oui, bien sûr", assure Elio Di Rupo.

La présidente du CDH, Joëlle Milquet, énonce les mêmes conditions même si, à ses yeux, la question ne se pose pas aujourd'hui. L'enjeu auquel il faut répondre en premier est celui de la crise économique, auquel doivent faire face les citoyens. "Le fait de savoir si Didier Reynders ou Yves Leterme sera Premier ministre ne changera pas le prix du baril de pétrole", renchérit la coprésidente d'Ecolo, Isabelle Durant, qui admet que les choses devront encore bouger du côté communautaire, "si on veut éviter une Belgique qui se fait hara-kiri".

L. G. (avec Belga)

Belgique , à quand la fin de la crise politique?

La première option demeure le maintien d'Yves Leterme au "16". Mais les Flamands considèrent que le tour des francophones est arrivé. L'heure de Didier Reynders, président du MR est-elle enfin arrivée ? Prématuré.

Et maintenant, que peut-il se passer ? Le maintien d'Yves Leterme ? Le sacre de Didier Reynders ? De nouvelles élections ?

1 Yves Leterme reste Premier ministre. Aussi surprenant que cela puisse paraître, c'est la première option citée par les présidents de partis francophones de la majorité. Pourquoi ? Principalement pour ne pas réduire à néant le travail socio-économique réalisé par le gouvernement. Il faut rappeler que l'équipe d'Yves Leterme venait de boucler avec succès un ajustement budgétaire, dégager des marges financières et dessiner un plan pluriannuel social et fiscal qui offraient aux citoyens (salariés, familles, pensionnés, chômeurs) la perspective d'un renforcement de leur pouvoir d'achat.

Dans les discours, les hommes et femmes politiques (francophones !), n'excluaient pas hier le maintien d'Yves Leterme au "16". En Flandre, en revanche, le CD&V estime, lui, avoir assez donné et assez sacrifié d'hommes : Leterme, Dehaene, Van Rompuy.

Si Yves Leterme venait à rempiler, ce serait évidemment dans un cadre plus stricte, avec un calendrier plus serré et avec des garanties très précises en terme de calendrier et de contenu. Donc voilà le plan A : on remet Yves Leterme en piste... jusqu'à la prochaine démission ?

2 On prend un autre Premier ministre flamand. Il n'y a pas mille formules possibles. En Flandre, on l'a dit, le CD&V, n'a plus beaucoup de candidats. Leterme brûlé, ne resteraient que Kris Peeters (lequel est sans doute trop bien là où il est à la présidence du gouvernement flamand), Jo Vandeurzen (sympathique mais pas assez d'envergure) ou encore Heman Van Rompuy (mais il ne fait plus de consensus au sein de son parti). Chez les libéraux flamands, on imagine que Guy Verhofstadt y pense de temps à autre et que si on le lui proposait, il n'est pas certain qu'il préférerait rester en Toscane. Problème, dans son parti, on ne l'attend pas les bras ouverts. Donc on oublie.

3 On choisit un Premier ministre francophone. Enfin ! Quarante ans que les francophones attendent cela. Qui ? Pour l'instant, il n'y a qu'un homme qui soit en mesure de revendiquer ce poste : Didier Reynders, le président du MR, actuel vice-premier ministre et ministre des Finances. Il y a un an, déjà, il avait bien cru que son heure était arrivée. Mais son humour tranchant l'avait rendu peu sympathique à une partie de la Flandre. Et surtout, les autres partis francophones, par peur peut-être de le voir réussir... ne semblaient pas prêts à le soutenir.

Aujourd'hui, la donne a un peu changé. D'abord, les échecs successifs d'Yves Leterme ont démontré à la Flandre qu'il ne suffisait pas d'être Flamand pour être un bon Premier ministre et imposer une réforme de l'Etat. Donc l'idée d'un Premier ministre francophone, théorique il y a quelques mois encore, refait surface. Certains, au Nord du pays, sont même persuadés qu'ils obtiendraient plus, en matière de réforme de l'Etat, avec un Premier ministre francophone. Car ils feraient ainsi payer au locataire du "16" le poste de Premier ministre en termes de concessions institutionnelles. Suivant cette logique, le meilleur supporter de Didier Reynders est... Bart De Wever.

Chez les libéraux francophones, on retient donc son souffle. Et l'on envoie des messages aux Flamands. Oui, les libéraux francophones sont partisans d'une grande réforme de l'Etat. "P as d'un petit lifting, pas d'un simple maquillage à la commissure des lèvres", explique Louis Michel (voir page 5) qui exhorte les francophones à ne pas avoir peur de prendre de nouvelles responsabilités. "Les francophones, dit-il, ne peuvent plus échapper à leur propre réalité. Il est temps d'accorder plus de responsabilités aux entités fédérées." Avec ce genre de déclarations, les Flamands ne devraient plus être effrayés à l'idée de rompre la très longue lignée de Premiers ministres flamands. Le 48e Premier ministre belge pourrait donc être un francophone, un libéral francophone. Beau cadeau pour un homme qui fêtera, début août son 50e anniversaire.

Mais on en est encore loin, même si les autres présidents francophones sont, en paroles en tous les cas, moins réticents à l'idée de voir Didier Reynders embrasser la charge la plus élevée de l'Etat. Ainsi, Elio Di Rupo a-t-il précisé que son parti était disposé à soutenir toute personnalité voulant assurer la stabilité du gouvernement. Mais à condition, a-t-il souligné, "que les francophones ne paient pas le prix fort". Un sentiment partagé par la présidente du CDH, Joëlle Milquet. C'est donc un "oui, mais" qui remplace le "non" d'il y a quelques mois.

4 Et si l'on anticipait les élections ? Quel en serait l'avantage ? Les Belges ont déjà voté en juin 2007. Ils voteront, pour les élections régionales et européennes, en juin 2009. Organiser de nouvelles élections à l'automne ne serait pas très sérieux. Et cela ne ferait, sans doute, que renforcer les partis extrémistes ou vaguement poujadistes au Nord du pays. Au Sud, même Jean-Michel Javaux, co-président d'Ecolo, s'est déclaré peu favorable à l'anticipation de nouvelles élections. Le sentiment est qu'un nouveau gouvernement issu d'une nouvelle majorité ne changerait pas grand-chose à la donne actuelle. Mieux vaut sans doute attendre 2009 et voir si, à ce moment-là, il ne sera pas préférable de jumeler les élections fédérales et régionales. Notons encore que selon certains, il faudra résoudre le dossier BHV avant l'organisation de nouvelles élections fédérales pour répondre aux objections de la Cour d'arbitrage. D'autres estiment que ce n'est pas nécessaire.

Dieudonné aurait choisi Le Pen comme parrain pour sa fille

PARIS (Reuters) - L'humoriste Dieudonné a fait baptiser vendredi dernier son quatrième enfant à Bordeaux par un évêque traditionaliste en présence de Jean-Marie Le Pen, selon un site internet proche du Front national et Libération.
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Le site "Nation Presse hebdo" précise que le président du Front national est le parrain du plus jeune des quatre enfants de Dieudonné.

"Cela aurait pu être un baptême assez ordinaire si le parrain de la fillette n'avait été autre que le Président du Front National, Jean-Marie le Pen", écrit-il.

Joint par téléphone, un responsable du FN s'est refusé mercredi à commenter cette information, soulignant qu'il s'agit "d'une affaire privée."

C'est l'abbé Philippe Laguérie, issu d'une mouvance traditionaliste et connu pour ses liens avec l'extrême droite, qui aurait célébré l'office.

Selon "Nation Presse hebdo", l'information a été confirmée par l'abbé "lefebvriste" Guillaume de Tanoüarn.

Le rapprochement de Dieudonné avec le FN avait débuter le 11 novembre 2006, quand il avait participé à la fête des Bleu, Blanc, Rouge du mouvement au Bourget, près de Paris.

L'humoriste avait précisé quelques jours plus tard qu'il n'appelait pas à voter FN, mais qu'il n'appelait pas non plus "à ne pas voter FN."

Un mois plus tard, des dirigeants du parti d'extrême droite avaient assisté à un spectacle de l'humoriste.

Gérard Bon, édité par Olivier Guillemain

mardi, 15 juillet 2008

PPDA tacle encore... Laurence Ferrari !

Samedi sur RTL, Patrick Poivre d'Arvor était reçu dans "Le Journal inattendu" par le journaliste Christian Delacroix. Il est, bien entendu, revenu sur son éviction de la grand-messe du 20h et son départ jeudi dernier.
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Il n'a pas manqué, à chaque question de son intervieweur, de tacler Laurence Ferrari, qui lui a "piqué" sa place. Quand il est interrogé sur son avenir, il répond : "Prendre votre place peut-être ? Non, moi je déteste les gens qui prennent la place des autres". On ne peut être plus clair !

Il l'avait d'ailleurs traitée par le mépris quelques minutes plus tôt, en la faisant passer pour une personne peu courageuse : "Elle m'a laissé un message à un moment où je ne pouvais guère lui parler, pendant un 20h... En disant qu'elle n'avait pas osé me parler, qu'elle avait eu peur, etc. Je peux comprendre ; en même temps, j'aurais préféré qu'elle me le dise avant"

C'est sûr qu'ils ne passeront définitivement pas leurs vacances ensemble ces deux-là !

PPDA a aussi confirmé qu'il attendait de connaître les fautes qui pourraient lui être reprochées dans son travail par TF1, qui devra justifier sa décision. Il précise : "On va me trouver des fautes, je ne sais pas ? Pour l'instant elles ne sont pas... journalistiques".

Présent vendredi à Brest pour la fête des grands voiliers, il a été accueilli par Olivier de Kersauson, parrain de la manifestation. Là encore il y a été de quelques répliques bien sonnantes pour TF1 " La forte audience de jeudi soir (49,3%) est une façon de dire à ma direction, vous avez fait une erreur."

Interrogé sur un éventuel motif politique comme raison de son éviction, il a répondu " Je ne sais pas. On verra. Les coupables se reconnaîtront d'eux mêmes..." et ajouté : "Je ne sais absolument pas de quoi demain va être fait. J'ai eu beaucoup de propositions de toute nature, il faudra que je choisisse. TF1 était ma maison, Antenne 2 l'a été, France Inter l'a été, tout est ouvert, j'espére que leurs portes me restent ouvertes, on verra bien".

Affaire à suivre... de très près !

Darfour: la France demande au Soudan de livrer deux de ses responsables déjà recherchés par la CPI

PARIS - Au lendemain de l'annonce de la demande d'un mandat d'arrêt contre le président soudanais Omar el-Béchir pour génocide au Darfour par le procureur de la Cour pénale internationale, la France a souhaité mardi "que le Soudan se conforme déjà à ses obligations" en livrant aux autorités internationales Ahmed Haroun (ancien ministre soudanais de l'Intérieur) et Ali Kushayb (l'un des principaux dirigeants des milices Janjawid) visés par des mandats d'arrêt

"Nous rappelons (au nom de la présidence française de l'Union européenne, NDLR) qu'il y a déjà des mandats d'arrêt qui, eux, ont été délivrés au Soudan", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Eric Chevallier lors d'un point-presse. "Nous insistons très fortement pour que le Soudan coopère avec la communauté internationale, et notamment avec la CPI, pour que ces deux mandats puissent être exécutés".

"Nous, la France, disons que nous sommes attachés aux procédures de la justice internationale, et nous souhaitons que tout le monde s'y conforme", a-t-il ajouté, mais "le plus important à ce stade, c'est déjà que le Soudan se conforme à ses obligations vis-à-vis de la CPI".

A ce titre, "tout geste des autorités soudanaises qui serait en conformité avec des décisions déjà rendues de la Cour, constituerait un élément d'appréciation positif" susceptible de "faire partie du dialogue que nous avons avec nos différents partenaires, notamment au Conseil de sécurité".

Par ailleurs, le porte-parole a rejeté la position soudanaise selon laquelle Khartoum échapperait à la juridiction de la CPI car elle ne l'a pas reconnue. "A partir du moment où le Conseil de sécurité a saisi la Cour, le Soudan, qui est membre des Nations unies, doit se conformer aux décisions du Conseil de sécurité", a-t-il expliqué. "Il n'y a pas absolument aucune ambiguïté".

Enfin, Eric Chevallier a indiqué que la France avait "commencé à regarder les modalités de renforcement de la sécurité de (ses) ressortissants" au Soudan dans l'éventualité d'une dégradation de la situation, tout en précisant qu'aucune mesure d'évacuation n'était envisagée pour le moment. AP

Le pape mobilise la jeunesse par SMS

SYDNEY (Reuters) - Le pape Benoît XVI a appelé mardi par SMS plusieurs milliers de jeunes pèlerins rassemblés en Australie pour les Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) à renouveler leur engagement dans la foi catholique.


Plusieurs centaines de milliers de catholiques du monde entier sont arrivés à Sydney, où ce rassemblement se tient jusqu'au 20 juillet.

Chaque jour, le pape adressera un court texte transmis par téléphones portables. Dans son premier texto des JMJ, Benoît XVI souligne que "Dieu et son peuple attendent beaucoup" des jeunes parce qu'ils ont en eux "le don suprême du Père: l'esprit de Jésus".

Le chef de l'Eglise catholique est arrivé dimanche à Sydney mais ne participera qu'à partir de jeudi aux 23e JMJ, qui culmineront dimanche prochain par une messe en plein air où sont attendus 300.000 fidèles.

Il a annoncé qu'il présenterait les excuses de l'Eglise catholique aux Australiens sexuellement abusés par des religieux.

"Je suis heureuse de ces excuses, mais l'Eglise doit en faire davantage pour atténuer l'enfer que vivent ceux qui ont subi cette trahison suprême", a déclaré l'avocate Vivian Waller, qui représente des victimes. "L'Eglise doit saisir la justice au lieu de s'en tenir à des parodies juridiques", a-t-elle ajouté.

Plusieurs victimes se sont regroupées au sein d'un collectif baptisé "Non au pape" et entendent manifester contre la venue de Benoît XVI à Sydney.

En avril dernier, lors de sa visite à Washington, le pape avait déjà été confronté aux abus sexuels au sein de l'Eglise, rencontrant des victimes et promettant d'oeuvrer pour tenir les pédophiles à l'écart du clergé.

L'Australie compte quelque 5 millions de catholiques, soit un quart de sa population. Mais les pratiquants sont nettement moins nombreux, et seuls 100.000 d'entre eux se rendraient chaque semaine à la messe.

"Nous sommes une société très laïque, très matérialiste, et je pense que nous avons perdu une dimension", a dit John Herron, ambassadeur des JMJ.

Michael Perry, version française Henri-Pierre André

Les militants anti-avortement pourront distribuer des préservatifs aux JMJ

SYDNEY - Un panel de juges d'une cour fédérale australienne a invalidé les lois interdisant à quiconque de "perturber" la quiétude des fidèles participant aux Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ). Cette décision va permettre notamment aux militants anti-avortement de distribuer des préservatifs ou encore des cintres, symbole des avortements clandestins, lors d'une manifestation prévue samedi prochain en marge de ces JMJ.

Au cours de cette manifestation organisée par l'association NoPope Coalition, les militants ont annoncé qu'ils porteraient des T-shirts condamnant le souverain pontife et qu'ils distribueraient des préservatifs et des cintres aux fidèles qui participeront à la procession à travers Sydney.

"Nous sommes à présent beaucoup plus confiants en prenant la rue pour condamner les prises de position de Benoît XVI contre le préservatif, contre la contraception, contre l'homosexualité", a souligné Rachel Evans, l'un des deux plaignants.

Reconnaissant le bien-fondé de la plainte déposée par ces deux militants de NoPope, les trois juges fédéraux ont ainsi invalidé un décret spécial pris par l'Etat de Nouvelle Galles du Sud. Cet décret permettait à la police lors des JMJ d'infliger des amendes de 5.500 dollars australiens (3.325 euros) aux personnes reconnus coupables de perturber la quiétude des fidèles. Les juges ont considéré que ces amendes -instituées à titre exceptionnel pour le seul mois de juillet- étaient une atteinte à la liberté d'expression et étaient contraires à la constitution.

Cette décision survient le jour-même du coup d'envoi des XXIIIes JMJ a été donné mardi à Sydney où sont attendus des dizaines de milliers de pèlerins venus du monde entier pour un rassemblement qui doit durer six jours sous la houlette du pape Benoît XVI. AP

Le Premier ministre belge remet sa démission au roi, la crise continue

BRUXELLES (Reuters) - Le Premier ministre belge Yves Leterme s'est rendu auprès du roi Albert pour lui remettre sa démission, replongeant la Belgique dans la crise politique, annonce son porte-parole.
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"Il revient au roi de l'accepter", a-t-il ajouté.

En démissionnant quatre mois après son arrivée au pouvoir, Leterme tire les conséquences de son incapacité à faire adopter des mesures attribuant davantage de pouvoirs à la Flandre et à la Wallonie.

Le Premier ministre démissionnaire s'était donné jusqu'au 15 juillet pour parvenir à un accord entre partis néerlandophones et francophones sur une réforme des institutions.

Dans un communiqué diffusé tôt mardi matin, le palais royal précise que le roi "tient sa décision en suspens".

On s'attend à ce que le roi Albert consulte d'autres personnalités politiques belges avant de décider de la suite à donner aux événements.
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A la tête d'une coalition de cinq partis, Leterme, chef de file des démocrates-chrétiens, était arrivé au pouvoir en mars après neuf mois d'une crise sur fond de division linguistique qui avait mené le pays au bord de l'éclatement.

Le vainqueur des élections législatives de juin 2007 avait obtenu l'accord de ses alliés sur le budget et sur les questions socio-économiques, mais a échoué sur le volet institutionnel, que ce soit sur de nouveaux transferts de compétences à destination de la Flandre et de la Wallonie ou sur la réforme de l'arrondissement électoral "BHV", pour Bruxelles-Hal-Vilvorde, où quelque 120.000 francophones vivant en périphérie de Bruxelles peuvent voter pour des listes électorales francophones.

"CRISE"

Le ministre des Finances Didier Reynders, qui a également été reçu en audience par le roi, a déclaré à l'agence de presse Belga qu'il était "désolé que tout le travail socio-économique qui avait été engrangé soit mis en péril".

Le ministre a annoncé son intention de réunir mardi après-midi les représentants des partis francophones.

"Je pense que nous pouvons parler de crise, c'est évident. Quand le Premier ministre démissionne, même si la décision est en suspens, il s'agit d'une crise", a déclaré Reynders à la RTBF.

Les démocrates-chrétiens, et surtout leurs alliés de la Nouvelle alliance flamande (NVA, nationaliste), se sont rendus compte qu'ils ne parviendraient pas faire accepter aux partis francophones l'ensemble de leurs mesures favorables aux Flamands, a ajouté Reynders.

Le chef de file de la NVA, Bart de Wever, a de son côté estimé que le projet de réforme avancé par Leterme ne consistait qu'à geler le partage des pouvoirs entre le gouvernement central et les régions. "Il n'y a rien là-dedans", a-t-il assuré.

Dans l'hypothèse où de nouvelles élections législatives seraient organisées, les sondages prédisent qu'elles ne seraient pas favorables à la plupart des partis actuellement au pouvoir.

Dans un communiqué, les services de Leterme ont constaté l'impossibilité d'atteindre un accord et de concilier les points de vue des deux communautés.

"Cela montre que le modèle du consensus au niveau fédéral a montré ses limites", déplore le texte.

Leterme semblait lundi avoir progressé en obtenant des dirigeants flamands et francophones de venir négocier la réforme des institutions.

Toutefois, face aux réserves émises par son propre parti et au rejet catégorique de la NVA, le Premier ministre a dû renoncer à ces négociations qui auraient mis en péril sa coalition.

Version française Jean-Philippe Lefief, Henri-Pierre André et Gregory Schwartz

lundi, 14 juillet 2008

Karzaï impute au Pakistan l'attentat devant l'ambassade d'Inde

KABOUL (Reuters) - Des agents pakistanais sont à l'origine de l'attentat suicide qui a fait 58 morts il y a une semaine devant l'ambassade d'Inde à Kaboul, déclare le président afghan Hamid Karzaï.
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C'est la première fois que Karzaï accuse directement le Pakistan de ce meurtre. Les autorités afghanes déclaraient précédemment que l'attentat portait la marque d'un service de renseignement étranger, mais sans désigner de pays précis.

Samedi, l'Inde avait elle aussi attribué l'opération suicide de la veille aux services secrets d'Islamabad. Les autorités pakistanaises rejettent ces accusations.

Kaboul a déjà imputé au Pakistan une série d'attaques, parmi lesquelles une tentative d'assassinat de Karzaï en avril et un assaut contre une prison qui a entraîné en juin la libération de quelque 400 détenus.

Le mois dernier, Karzaï avait menacé d'envoyer des troupes en territoire pakistanais pour y combattre des activistes si Islamabad n'agissait pas plus.

Le président afghan a dit à des journalistes que des agents pakistanais étaient responsables de l'explosion devant l'ambassade indienne, de la décapitation de deux Afghans le mois dernier au Pakistan, des meurtres de deux femmes dans la province afghane de Ghazni et de la mort de 24 personnes dans un attentat suicide dimanche dans la province d'Uruzgan.

"C'est maintenant devenu clair. Et nous avons informé le gouvernement du Pakistan que les meurtres commis en Afghanistan, les destructions de ponts en Afghanistan (...) sont commis par les renseignements du Pakistan et l'armée du Pakistan", a-t-il déclaré.

"Nous savons qui a tué nos deux soeurs, (...) qui a tué nos compatriotes de Deh Rawood (en Uruzgan) et (...) ces gens voici quelques jours à Kaboul, a-t-il poursuivi. Nous vengerons nos deux soeurs très bientôt (...) et nous annonçons aux ennemis de l'Afghanistan que nous défendrons l'honneur de ce pays."

Karzaï n'a pas fourni d'éléments de preuve à l'appui de ses accusations.

Dans une interview diffusée lundi, il se dit favorable à de bonnes relations avec le Pakistan mais ajoute que certains "éléments des renseignements et de l'armée du Pakistan" ne veulent pas d'un Afghanistan stabilisé.

Sayed Salahuddin, version française Philippe Bas-Rabérin