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mardi, 24 juin 2008

La coopération entre la Belgique et la CPI est inconstitutionnelle !

Depuis la ratification du Statut de Rome le 17 juillet 1998, la Belgique est le pays européen qui a le plus collaboré à l’arrestation et à l’extradition judiciaire vers La Haye des suspects africains, dont les congolais en particulier, sur demande du tout puissant Procureur à la CPI l’Argentin Luis Moreno-Ocampo. L’analyse de l’avis du conseil d’Etat belge du 21 avril 19999 montre que la constitution belge est en contradiction sur plusieurs points avec le Statut de Rome.
Depuis lors, le législateur n’y a apporté aucune modification. Cette fâcheuse situation implique que tout acte posé par les autorités politiques et judiciaires belges dans le cadre de la collaboration avec la CPI, est de facto inconstitutionnel. « Nul n’est sensé ignorer la Loi.» Sans faire du juridisme béat, il est intéressant que l’opinion comprenne les enjeux et les dessous des cartes liés à cette ratification inconstitutionnelle du Statut de Rome par le gouvernement fédéral belge sous l’impulsion de son Ministre des Affaires étrangère de l’époque l’actuel Commissaire européen au développement et à l’Aide humanitaire Monsieur Louis Michel. Pour ceux qui veulent en savoir plus, voici deux liens intéressants :
http://www.icrc. org/ihl-nat. nsf/46707c419d6b dfa24125673e0050 8145/81c1e68caa4 cd0d6c1256a76002 deba2!OpenDocume nt,

http://www.icrc. org/Web/fre/ sitefre0. nsf/htmlall/ 693MEB/$File/ Questions_ soulevees_ sur_le_Statut_ CPI.pdf

Quel est le rôle joué par Louis Michel dans cet imbroglio politico-juridique?


En 1998, Monsieur Louis Michel a convaincu son gouvernement de ratifier le Statut de Rome le 17 juillet 1998. Il saisira a posteriori le conseil d’Etat le 5 mars 1999 et, ce dernier rendra son avis le 21 avril 1999. Dans ses conclusions, le conseil d’Etat dit ceci : « Si la Belgique ratifie un tel traité et si le pouvoir législatif entend l’approuver, il convient que des modifications soient apportées, selon la procédure inscrite au titre VII de la constitution, à plusieurs dispositions constitutionnelles…» Le conseil d’Etat suggère au législateur d’insérer, par exemple dans un article 168bis nouveau de la constitution, la disposition suivante : «L’Etat adhère au statut de la CPI, fait à Rome le 17 juillet 1998. » Une telle disposition permettrait au législateur de couvrir les adaptations qui en résultent dans l’ordre juridique constitutionnel et autoriserait celles qui devraient, en conséquence, être apportées aux lois et règlements.

Nous sommes surpris de constater que rien n’a été fait jusqu’à présent (10 ans plus tard !) Par ailleurs, les Ministres et les parlementaires successifs n’ont daigné suivre cet avis du conseil d’Etat qui dit en substance que la ratification du Statut de Rome par la Belgique est inconstitutionnelle . Celui qui a amené le gouvernement fédéral belge sur cette voie sans issue, Monsieur Louis Michel pour ne pas le citer, se tait dans toutes les langues. A chacun de trouver les vraies raisons d’un tel silence de la part de celui qui qualifia Joseph Kabila « d’espoir pour le congo.» pendant la période électorale en RDC.

Le Roi, les Ministres et les parlementaires belges peuvent-ils être arrêtés puis extradés à La Haye ?

Le Statut de Rome en son article 27 ne reconnaît aucune immunité quelle que soit la fonction étatique exercée par le suspect. Par contre, l’article 88 de la constitution belge consacre l’inviolabilité de la personne du Roi et, l’article 103 de la constitution belge stipule que seule la cour d’appel peut exclusivement juger les Ministres. Ainsi l’immunité absolue du Roi, l’immunité des parlementaires en fonction ainsi que les privilèges juridictionnels accordés aux Ministres et parlementaires sont en totale contradiction avec le Statut de Rome.

Concrètement selon la constitution belge, l’immunité des parlementaires doit être levée par l’assemblée avant toute poursuite judiciaire par la CPI et, cette dernière ne peut malheureusement poursuivre ni le Roi, ni les Ministres fédéraux et régionaux belges. De ce fait, il est tout de même choquant que le Parquet fédéral belge n’ait pas hésité à exécuter le mandat d’arrêt délivré par la CPI contre le sénateur congolais Jean Pierre Bemba, sans trop se soucier du sort de ses propres sénateurs ou d’autres bénéficiaires des immunités et des privilèges juridictionnels. Ainsi par la faute du législateur, la justice belge est devenue sélective, à vitesse variable qui équivaudrait à deux poids et plusieurs mesures…

Qui profite de cette inconstitutionnalité ?

Les déclarations belliqueuses de l’actuel Ministre fédéral belge des Affaires étrangères Karl De Gucht et celles du Commissaire européen Louis Michel avant le 30 juin 2005 raisonnement encore dans les oreilles des Congolais. Ces deux personnalités n’ont pas hésité à proférer des menaces devant les organes de presse nationale et internationale contre la population civile congolaise qui réclamait, à juste titre, la fin de la transition le 30 juin 2005 à minuit conformément aux prescrits de l’accord global et inclusif. La suite tout le monde la connaît, la garde présidentielle de Joseph Kabila n’a pas hésité à ouvrir le feu à bout portant sur des paisibles manifestants, faisant plusieurs centaines des morts sur toute l’étendue du territoire congolais.

En févier 2007, l’ancien Ministre fédéral belge à la coopération au développement Monsieur Armand De Decker s’était prononcé clairement en faveur de la politique ultra- répressive de Joseph Kabila contre les populations civiles adeptes du mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo dans la province du Bas-Congo. Dès lors, il n’est pas étonnant que Joseph Kabila et ses hommes récidivent en 2008 avec une extrême violence contre les adaptes de Bundu Dia Kongo. Selon les ONG’s locales, le nombre de victimes est inestimable vu l’absence de registre de la population. Toutefois, des charniers sont quotidiennement découverts par les enquêteurs de la Monuc et, le dernier rapport de l’ONU parle d’un vrai massacre systématique perpétré par la police, la garde présidentielle et l’armée nationale congolaise FARDC. Face à cette institutionnalisati on des massacres des populations civiles, comment ne pas croire que Joseph Kabila ne fait qu’utiliser à « bon escient » son permis international de tuer ?

Toutes les déclarations malheureuses de ces officiels belges sont des incitations au meurtre et au massacre des civils passibles de poursuites judiciaires devant la CPI conforment au Statut de Rome en son article 25, 3, b (Est punissable la personne qui ordonne, sollicite ou encourage la commission d’un crime visé par le Statut de Rome). En dépit de cette disposition, les Ministres ainsi que les parlementaires belges contrevenants sont totalement ou partiellement à labrit des poursuites judiciaires par la CPI en Belgique en vertu des articles 50 et 120 de la constitution belge qui stipulent que, sauf le cas de fragrant délit, l’immunité des parlementaires doit être levée avant toute poursuite judiciaire.

En substance, nous pouvons raisonnablement supposer que le refus du législateur d’apporter les correctifs nécessaires à la constitution afin quelle soit conforme au Statut de Rome est dicté par les intérêts politico-économiques obscurs de la Belgique dans sa zone d’influence, notamment la RDC {Ndr, Mr Karel De Gucht/ devoir moral de la Belgique sur le Congo}. Ainsi, les acteurs politiques belges peuvent impunément s’aventurer sous les tropiques dans l’imputé totale.

Quelle leçon tirer de cette inconstitutionnalité ?

Juste pour rire, imaginez l’arrestation et l’extradition judiciaire vers La Haye du Roi, d’un Ministre, ou d’un Sénateur belge par la police congolaise sur une demande du Procureur à la CPI !

Entre ces entrefaites, nous recommandons l’instauration d’un moratoire en toute urgence sur toutes les actions politiques et judicaires entreprises par les autorités belges dans le cadre de la coopération avec la CPI. Ceci implique la libération pure est simple du sénateur congolais JP Bemba. En outre, Le gouvernement du Premier Ministre Yves Leterme doit se positionner clairement par rapport au Statut de Rome. Au demeurant, si le législateur belge n’accepte pas que le Roi soit passible de poursuite et d’extradition judiciaire vers La Haye sur demande du Procureur à la CPI, par conséquent le gouvernement fédéral belge doit prendre toutes ses responsabilité s afin de retirer définitivement sa signature du Statut de Rome. La justice internationale doit s’appliquer à tous le citoyens des pays membres de la CPI sans aucune restriction.

Nos recommandations s’adressent, du reste, à tous les gouvernements qui ont ratifiés le Statut de Rome. Les constitutions nationales doivent être modifiées conformément à ce dernier. Dans le cas contraire, la CPI restera une coquille vide et un instrument de règlement des comptes polico-judiciaires destiné à punir les faibles et les vaincus.


Fait à Bruxelles le 22 juin 2008

Benjamin Stanis Kalombo

Président de l’APRODEC asbl
Tél : 0032.484.925. 836
E-mail : kalombobs@yahoo. fr

Avec Obama conquérir le pays dans un esprit libre et souverain

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Sommet euro-méditerranéen : Bouteflika se fait prier

François Fillon a plaidé, à Alger, en faveur d'une relation équilibrée entre les deux rives de la Méditerranée, avant la rencontre du 13 juillet à Paris.

La relation franco-algérienne était jusque-là incarnée par le tête-à-tête complexe des présidents. Elle se diversifie avec l'en­trée en scène de François Fillon, le premier chef de gouvernement français à se rendre en Algérie depuis 1986. Cette nouveauté contribue à décrisper les rapports. Elle ne les simplifie pas pour autant.

Interrogé sur son éventuelle venue à Paris pour le sommet de l'Union pour la Médi­ter­ranée, prévu le 13 juillet, le président Abdelaziz Bouteflika a répondu dimanche d'un laconique et à peine audible «chaque chose en son temps». Le président s'exprimait en souriant sur le perron du palais de Mouradia à l'issue de plus de deux heures d'entretien avec le premier ministre français.

Soutien aux chrétiens

L'esquive du chef de l'État algérien était attendue par la délégation française, qui entretient un optimisme prudent. «On se dit les choses en face avec une grande franchise», résume-t-on dans l'entourage de François Fillon.

Les hésitations d'Abdelaziz Bouteflika sont en partie liées au Proche-Orient. Les Algériens suivent avec attention le voyage de Nicolas Sarkozy en Israël. Une visite mal perçue par la classe politique algérienne en raison du «sionisme» présumé du chef de l'État français et surtout de sa proximité avec le sommet parisien du 13 juillet. La classe dirigeante algérienne se dit déçue par la révision à la baisse des objectifs initiaux de l'Union pour la Méditerranée (UPM) et se préoccupe des risques de doublon avec les actuelles structures de coopération entre l'Europe et les pays du Sud. Elle s'interroge enfin sur la place de l'Algérie dans l'UPM.

Venu pour convaincre, François Fillon s'est voulu rassurant. «L'Algérie est un pays clé de la future Union. Je sais qu'elle s'y associera pleinement. C'est son intérêt, c'est aussi celui de tous les pays riverains», a-t-il affirmé. Le premier ministre a profité de l'occasion pour qualifier de «sté­riles» et «stupides» les polémiques sur l'invitation faite au Syrien Bachar el-Assad. Il répondait sans le citer à Jacques Chirac qui n'assistera pas au défilé du 14 juillet. «Ce qui compte, c'est l'égalité rive nord, rive sud» ajoute-t-il.

Sa visite samedi à la basilique Notre-Dame d'Afrique avait valeur de symbole à l'heure où des chrétiens sont victimes d'une cam­pagne de harcèlement judiciaire. Le premier ministre a ­plaidé leur cause dans ses ren­contres en rappelant les principes de liberté de culte auxquels la France laïque est attachée.

Dénué de passé algérien, Fillon a l'avantage de ne pas souffrir d'une image préconçue. Mais il présente peut-être l'inconvénient d'exercer un emploi pré­caire. Il s'en est lui-même amusé devant les étudiants de l'École su­périeure des affaires algériennes (Esaa), l'équivalent local d'HEC. «La principale caractéristique de mon fauteuil est d'être un siège éjectable», a-t-il plaisanté.

Seize taliban tués dans des raids aériens en Afghanistan

KHOST, Afghanistan (Reuters) - Les troupes de la coalition internationale ont tué mardi 16 rebelles taliban au cours de raids aériens consécutifs à l'attaque par les insurgés d'une petite ville de l'est de l'Afghanistan, fait savoir la police
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Les taliban ont conquis un certain nombre de petites villes isolées au cours des deux dernières années, s'emparant brièvement de bâtiments publics et contraignant les forces afghanes et internationales à les pourchasser.

Dans la nuit de lundi à mardi, les taliban ont attaqué la localité de Sayed Karam, dans la province de Paktia, et la coalition internationale a riposté par des raids aériens.

Kamal Sadaat, version française Eric Faye

La trêve à Gaza au centre des discussions Olmert-Moubarak en Egypte

CHARM EL-CHEIKH (Egypte) (AFP) - Le Premier ministre israélien Ehud Olmert est arrivé mardi à Charm el-Cheikh pour s'entretenir avec le président égyptien Hosni Moubarak de la trêve dans la bande de Gaza et d'un possible échange de prisonniers entre le Hamas et Israël, négocié par Le Caire.

Les deux dirigeants vont parler des "étapes qui vont suivre l'accalmie" conclue la semaine passée entre l'Etat hébreu et le Hamas et entrée en vigueur jeudi à Gaza, a indiqué à l'AFP une source à la présidence égyptienne.

MM. Moubarak et Olmert "discuteront de la situation à Gaza, où l'Egypte a joué un rôle crucial pour qu'on parvienne au calme. C'est une situation fragile et nous voulons parler d'où cela nous mène", a pour sa part affirmé le porte-parole de M. Olmert, Mark Regev.

La rencontre avait été annoncée par le bureau de M. Olmert quelques heures après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, conclu à la faveur d'une laborieuse médiation égyptienne.

Outre l'arrêt des tirs de roquettes palestiniennes contre Israël et des attaques israéliennes dans la bande de Gaza, l'accord prévoit un allègement progressif du blocus imposé par l'Etat hébreu à Gaza.

Un premier accroc à la trêve a été signalé mardi par l'armée israélienne, un tir d'obus de mortier depuis Gaza, qui s'est abattu dans le sud d'Israel sans faire de victime.

Proche-Orient : "pas de paix sans l'arrêt de la colonisation" explique Nicolas Sarkozy à la Knesset

A une semaine de la présidence française de l'Union européenne, le chef de l'Etat a proposé l'aide de l'Europe pour "aller vers un accord final" avec les Palestiniens. Nicolas Sarkozy a aussi proposé la contribution de la France pour accueillir des pourparlers entre l'Etat hébreu et les Palestiniens, la Syrie ou encore le Liban.
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Plus tôt dans la journée, Nicolas Sarkozy a tenu un discours remarqué devant la Knesset. Il s'agissait de la première intervention d'un chef d'Etat français devant le parlement israélien depuis 1982.

Nicolas Sarkozy a plaidé pour la création d'un Etat palestinien et l'arrêt de la colonisation. Il a énuméré les conditions nécessaire à ses yeux pour une relance de l'espoir de paix.

"Il ne peut y avoir de paix sans l'arrêt de la colonisation. Une proposition de paix existe elle est soutenue par de nombreux membres de votre knesset, pour l'adoption d'une loi qui inciterait au départ les colons de Cisjordanie, moyennant compensation et relogement en Israël. Moi je vous dis une chose : créez les conditions du mouvement".

Côté israélien on se félicite officiellement de cet état d'esprit même si le discours a été modérement applaudi par une Knesset archi-comble.

En revanche l'allocution a particulièrement été apprécié par le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui reçoit Nicolas Sarkozy ce mardi à Bethléem en Cisjordanie.

lundi, 23 juin 2008

La commissaire Biot est suspendue

Belga

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Michel Vandezande a été inculpé samedi de corruption active et de fraude aux marchés publics. Il a été placé sous mandat d'arrêt et incarcéré à la prison de Jamioulx.

Le collège communal de Charleroi a décidé, lundi, la suspension par mesure d'ordre de Francine Biot, la commissaire en chef de la zone de police locale, après l'avoir entendue. Francine Biot a été inculpée samedi de corruption passive, à propos du dossier de la reconstruction du commissariat de police de Marcinelle.

Le bourgmestre Jean-Jacques Viseur (cdH), entouré de ses principaux échevins, a signalé avoir reçu lundi un courrier du procureur du Roi de Charleroi portant à sa connaissance que Mme Biot a été inculpée samedi de corruption passive par fonctionnaire de police.

Le collège a alors brièvement entendu Mme Biot, et il a ensuite décidé de la suspendre de ses fonctions par mesure d'ordre. Sur base de la loi sur la fonction de police, et constatant que Mme Biot se trouvait dans l'empêchement d'exercer sa fonction, le collège communal a désigné le commissaire Philippe Stratsaert, actuellement le plus élevé en grade. Cette désignation est temporaire, a expliqué le bourgmestre. Tous les quatre mois, le collège aura à constater si les causes de l'empêchement de Mme Biot persistent ou non.

Ce qui ne pourra se vérifier que sur base d'une décision de justice. Cela peut être une ordonnance de la chambre du conseil, décidant qu'il n'y a pas matière à renvoyer le dossier pour qu'il soit jugé au fond. Ou encore, s'il y a examen du dossier devant une juridiction de fond (le tribunal correctionnel), la décision que rendra ce tribunal.

Ces examens, de quatre mois en quatre mois, peuvent également permettre au collège communal d'entendre à nouveau Mme Biot. Elle n'a pas été entendue lundi sur le fond du dossier, mais uniquement sur la portée de son inculpation. « Il s'agissait avant tout d'assurer la continuité du service et son bon fonctionnement », a expliqué Jean-Jacques Viseur. Questionné sur la possibilité d'autres inculpations, le bourgmestre a répondu que les affaires en cours n'arrêtent pas la gestion de la ville.

Francine Biot, commissaire en chef de la zone de police depuis 2001, a été inculpée samedi de corruption passive par fonctionnaire de police, dans le dossier de la reconstruction du commissariat de police de Marcinelle.

Ce commissariat avait été incendié en 2004, et sa reconstruction avait été confiée à l'entrepreneur Michel Vandezande, de Gilly, sans qu'il y ait eu appel d'offres. Michel Vandezande a été inculpé samedi de corruption active et de fraude aux marchés publics. Il a été placé sous mandat d'arrêt et incarcéré à la prison de Jamioulx.

Belgique: Une année de paralysie législative

Huit projets de loi ont été déposés depuis les dernières élections par l'Exécutif fédéral. Qui dit moins ? L'"Arc-en-ciel" (avec un nouveau Premier ministre) avait fait sept fois mieux... Leterme Ier n'a pas déposé le moindre projet en trois mois.e0f324ec1a6ab20d678f155f78b52c00.jpgZéro pointé. Il apparaît qu'en dehors des textes liés à la mise en oeuvre du budget, le gouvernement Leterme Ier, en place depuis le 20 mars dernier, n'a toujours pas déposé le moindre projet de loi digne de ce nom...

Huit projets de loi seulement - le plus souvent relevant du domaine purement technique - ont été déposés par Verhofstadt II et Verhofstadt III depuis le scrutin du 10 juin.

A titre de comparaison, lors de leur première année d'exercice législatif, les coalitions "Violette" (libéraux et socialistes) et "Arc-en-ciel" (libéraux, socialistes et verts) avaient respectivement transmis 58 et 54 projets de loi ordinaire au Parlement.

Concrètement, entre le 11 juin 2007 et le 11 juin 2008, 62 projets de loi ont été déposés par les différents gouvernements qui ont défilé rue de la Loi : 36 textes législatifs sont des "assentiments de conventions bilatérales" (conventions de collaboration entre deux pays qui doivent transiter par le Parlement mais ne doivent pas être discutés); 16 textes législatifs sont des "émanations budgétaires" - liés au budget ou à la loi-programme du gouvernement, façonnés sous Verhofstadt III (entre décembre et mars); 2 textes législatifs sont des "relevés de caducité" (des textes relevant de la législature précédente mais déjà adoptés par le Sénat).

Il n'y a donc que 8 textes "projets de loi ordinaire" qui ont été déposés depuis un an !

Et tous l'ont été sous le "règne" de Guy Verhofstadt comme Premier ministre.

Transposition européenne

Quels sont ces 8 projets de loi ? Quatre ont été déposés par le gouvernement en "affaires courantes" (un projet de loi applicable pour certains seuils à respecter dans les conseils d'entreprise, deux autres sont liés aux élections sociales, un troisième a trait à la reconnaissance des qualifications). Ces quatre textes législatifs relèvent du domaine technique et/ou de la transposition de directives européennes. Les quatre projets de loi déposés par l'Exécutif intérimaire Verhofstadt III sont trois projets d'"installation de groupe spécial de négociation au sein de la société coopérative européenne" et une transposition de directive européenne...

Lors de la première année de législature de la coalition "Violette" (2003-2004), 154 projets de loi avaient été déposés : 69 textes étaient des assentiments internationaux; 20 textes étaient des applications budgétaires et 2 étaient des "relevés de caducité". 63 projets de loi ordinaires ont été déposés par le gouvernement - 5 d'entre eux n'ont pas été au bout de leur parcours législatif. Donc 58 projets de loi stricto sensu avaient été portés par la coalition de l'époque.

"On peut faire mieux"

Lorsque Guy Verhofstadt mis en place la coalition "Arc-en-ciel" en 1999, celle-ci a transmis 129 projets de loi. Guy Verhofstadt, comme Yves Leterme aujourd'hui, succédait à un autre Premier ministre (le CVP Jean-Luc Dehaene). Parmi ces 129 projets, 45 étaient des assentiments de convention bilatérale et autres traités internationaux, 18 étaient des textes ayant trait à la mise en oeuvre du budget, à la loi-programme et aux dispositions diverses. Et deux textes étaient des relevés de caducité. Enfin, 10 projets de loi ordinaire étaient restés en rade. C.Q.F.D. : l'Arc-en-ciel a déposé et fait passer au Parlement 54 projets de loi ordinaire durant sa première année d'exercice législatif.

Dimanche, à RTL-TVi, Didier Reynders a concédé qu'"un an après les élections, on (avait) toujours pas pris de très grandes orientations". "Ce qu'il faut, a souligné le libéral, c'est que nous puissions redémarrer avec de nouvelles perspectives". Elio Di Rupo, lui, a estimé que parler de "paralysie du gouvernement Leterme (était) un peu exagéré". "Mais on peut faire mieux", a admis le socialiste. Vraiment ?

Martin Buxant

Zidane ne veut pas venir au Standard

Yves Taildeman

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Lors d'une conférence de presse, le Français a répondu à la rumeur qui a circulé à Sclessin. L'emblématique meneur de jeu ne pense pas à entraîner.

Le "Museumquartier" à Vienne, le magnifique camp de base d'Adidas, hier après-midi. Malgré le match au sommet du soir, des centaines de journalistes affluaient pour la conférence de presse du "Roi" , comme le qualifiait le journal organisateur, "Kronen Zeitung".

Zinedine Zidane, qui fête ses 36 ans ce 23 juin, était dans la capitale autrichienne pour jouer avec des enfants et pour répondre - pendant 30 minutes - à des questions de journalistes du monde entier. Le but était de parler de l'Euro, mais un sujet nous tenait particulièrement à coeur : qu'en était-il de la rumeur folle qui circulait à Liège au début de ce mois ? On parlait de Zidane comme entraîneur principal à Sclessin, avec Jean-Pierre Papin comme adjoint. Était-il le candidat numéro 1 de son ami Luciano D'Onofrio, avant que ce dernier ne désigne Laszlo Bölöni à la tête de son club ? On a dû jouer des coudes pour s'emparer du micro qui circulait dans la salle.

Zinedine Zidane, bonjour. Selon une rumeur, le Standard vous aurait voulu comme entraîneur. Est ce vrai ?

(Zidane sourit, il est clair qu'il était au courant de la rumeur) Je connais bien Luciano D'Onofrio. On se parle régulièrement. Mais je ne veux pas être entraîneur pour le moment. Même pas du Standard.

Et à l'avenir ?

Non plus. Être T1 ou T2 ne me dit pas grand-chose. Or je ne cache pas que je veux revenir dans le football, mais je ne sais pas en tant que quoi. J'ai pris plus d'une année sabbatique. J'aurais encore pu jouer au football, mais j'ai préféré me consacrer à la famille et savourer les choses dont je m'étais privé pendant ma carrière professionnelle. J'avais joué pendant 17 ans au plus haut niveau, et j'ai tout gagné.

Vous étiez présent lors de la rencontre opposant le Standard à Anderlecht pour remettre le Soulier d'Or à Steven Defour...

Mais entre-temps, le micro nous avait été confisqué. Dommage. On aurait voulu savoir si l'ambiance à Sclessin l'avait étonné, si un joueur particulier l'avait impressionné, et si les pralines belges que D'Onofrio lui avait offertes avaient plu à ses enfants. Toutefois, la question du prochain journaliste nous intéressait également : s'il jouait encore au football pendant ses loisirs. Je m'entraîne encore tous les jours. Mais individuellement et sans ballon.

Sénégal/ Europe/ Immigration : Des Sénégalais entre colère et anxiété

Au Sénégal, l’« immigration choisie » promue par la France n’est pas une expression vide de sens : Dakar et Paris ont signé en 2006 un accord sur les flux migratoires, complété par un avenant en 2008. A Thiaroye-sur-mer (est de Dakar), qui fut le point de départ de nombreuses pirogues de migrants clandestins pour l’Europe, l’anxiété des parents de « disparus » sur les routes de l’émigration le dispute à la colère de jeunes dénonçant une politique de « vampirisation de l’Afrique ». Reportage.

Il y a quelques années encore, les candidats à l’émigration clandestine « partaient de là-bas », dit à RFI Talla Niang, lunettes rondes, montrant une jetée pierreuse que viennent lécher mollement quelques vagues. A quelques mètres de lui, des pêcheurs roulent leur filet pendant que des garçons jouent au foot ou s’étirent, indifférents aux ordures jonchant la plage. « Maintenant, c’est fini. La surveillance est devenue beaucoup plus sérieuse, les patrouilles en haute mer (les) attendent, c’est devenu beaucoup plus difficile » d’embarquer de Thiaroye-sur-mer, ajoute le longiligne jeune homme, réputé pour son implication dans la lutte contre l’émigration clandestine dans cette banlieue populeuse, un ancien village de pêcheurs.

Ces surveillance et patrouilles sont celles du dispositif européen pour la sécurité aux frontières extérieures Frontex, auquel le Sénégal participe depuis septembre 2006. Ces opérations ont, depuis, permis d’interpeller 4 275 migrants clandestins et passeurs, et de rapatrier 6 931 émigrés illégaux, selon Frontex-Sénégal. Le bilan inclut également 25 pirogues, près de 22 000 litres de carburant et près de 24 millions de FCFA (36 500 euros) saisis. Des résultats satisfaisants pour le Sénégal, qui s’était félicité de l’accord sur « la gestion concertée des flux migratoires » signé le 23 septembre 2006 avec la France.
Des familles affectées

Cet accord prévoit notamment des visas de circulation longue durée pour une liste de personnes allant des hommes d’affaires aux artistes en passant par les intellectuels, commerçants, avocats et sportifs. L’avenant signé le 25 février 2008 ouvre le marché français aux Sénégalais « dans 108 métiers qualifiés et non qualifiés. Malgré tout, les tentatives de gagner l’Europe clandestinement se poursuivent, reconnaît-on au Sénégal. A Thiaroye-sur-mer, où la pêche ne nourrit plus son homme, certains voient dans le projet de pacte européen le lit d’autres drames : des jeunes qui partent de plus loin, à l’insu de leurs familles, et disparaissent en chemin.

Depuis deux ans, Baye Ali Diop, Babacar Ndoye, Ngary Diop, Djibril Faye, Bineta Ndiaye, Adama Ndoye, Rokhaya Sow, Awa Gueye et des dizaines d’autres adultes et jeunes du quartier n’ont aucune nouvelles de leurs enfants, frères ou cousins - 94 recensés pour l’heure - partis clandestinement. Ils ont formé une Association des clandestins disparus, rapatriés et familles affectées de Thiaroye-sur-mer et se réunissent tous les jeudis pour partager quelques maigres nouvelles, s’épauler dans leur douleur, parfois dans des crises de larmes des mères éplorées. La nouvelle pour ce jeudi 19 juin ? « On nous dit qu’ils (les migrants disparus) sont retenus en Algérie dans un camp appelé ’Layoune’ », déclare Babacar Ndoye, vice-président de l’association, ayant trois frères parmi les disparus. En réalité, le nom de cet hypothétique camp tout comme son éventuelle localisation restent flous. L’information n’est confirmée par aucun officiel sénégalais, « de toute façon, ils ne nous ont jamais rien dit ! », s’énerve Bineta Ndiaye, boubou vert, fichu noir autour des épaules, dont le chagrin sourd à l’évocation de son fils porté disparu, Babacar Diop, 27 ans.
Population anxieuse

Pour Djibril Faye, pas de doute que la proposition française de « pacte européen de l’immigration et l’asile » permettra d’étendre à l’Europe des dispositions plus sévères et contraignantes, à l’image de l’accord d’ « immigration choisie » appliqué au Sénégal. Et cela fait naître une angoisse supplémentaire chez cet adulte en bonnet blanc et ensemble tunique vert. « Ils ne faut pas qu’ils (les Européens) choisissent les meilleurs pour les faire travailler en Europe. Il faut que le choix soit permis pour eux et pour nous. Les gosses partent en clandestins parce qu’ils ne parviennent pas à trouver de visa. (...) Toute la population thiaroyoise est anxieuse », affirme-t-il.

Mamadou Secka Fall, un jeune rapatrié après deux tentatives infructueuses - au Sahara en 2002 et au Maroc en 2006 -, a décidé de rester dans son pays, mais il en a gros sur le cœur. Il dénonce à la fois le Sénégal, qui ne fait « rien pour retenir ses fils », et l’Europe qui procède au tri sélectif. « lls parlent d’immigration choisie. C’est écœurant ! L’Europe est en train de vampiriser l’Afrique. (...) Mais ceux qu’ils choisissent, nous en avons besoin de ceux-là ! », lance Talla Niang, moins amène. « Ceux-là qui vont partir, vont envoyer de l’argent juste pour entretenir et nourrir la famille (restée au pays). Mais en termes de réalisations, de projets, d’éducation, que va faire l’Afrique ? Ca va poser problème ».

De l’ envoyée spéciale de Rfi à Thiaroye-sur-mer, Coumba Sylla

Auteur: Ferloo.com

Naufrage aux Philippines : les secours à la recherche de survivants

A BORD DU BRP PAMPANGA (AFP) - Les opérations de secours se poursuivaient lundi au large des Philippines dans une mer démontée pour tenter de retrouver de nouveaux survivants après le naufrage samedi d'un ferry avec à son bord plus de 850 passagers et membres d'équipage.

Les secours, aidés de moyens aériens, tentent malgré le mauvais temps de repérer de nouveaux survivants parmi les 862 personnes (751 passagers et 111 membres d'équipage) à bord du MV Princess of the Stars, selon un nouveau décompte fourni lundi par la compagnie.

Jusqu'à maintenant, 34 survivants ont été recensés, dont un membre d'équipage. Un précédent bilan faisait état de 32 survivants.

"Nous n'avons pas perdu l'espoir qu'il puisse y avoir des survivants", a déclaré le chef des garde-côtes, le vice-amiral Wilfredo Tamayo.

"Nous ralentissons pour chercher les corps, après trois jours ils flottent", explique, moins optimiste, le lieutenant Inocencio Rosario, commandant du BRP Pampanga, un bateau des garde-côtes, à bord duquel ont pris place des journalistes.

Dimanche, vingt-huit passagers et membres d'équipage ont été retrouvés dans un village côtier au sud-est de Manille, selon des témoins cités par une radio locale. Le groupe est arrivé à bord d'un canot de sauvetage près de la ville de Mulanay, dans la péninsule de Bondoc, plus de 24 heures après le naufrage du ferry.

Les secouristes n'avaient cependant retrouvé dimanche que les corps de quatre passagers ou membres d'équipage.

"Si nous ne trouvons personne sur l'eau, nous ferons des recherches sous l'eau", a précisé M. Arevaldo, alors que 80 plongeurs supplémentaires et du matériel de découpe de la coque étaient en route lundi matin vers la zone.

Parti vendredi de Manille pour Cebu (centre), le ferry de la compagnie Sulpicio Lines a sombré samedi vers midi (04H00 GMT) au large de l'île de Sibuyan en raison d'énormes vagues provoquées par le typhon.

Selon le témoignage d'un membre de l'équipage survivant, Reynato Lanorio, le bateau a coulé en un quart d'heure. Le capitaine a juste eu le temps d'ordonner l'évacuation du ferry de près de 24.000 tonnes.

Lundi, le gouvernement philippin a annoncé qu'il avait décidé de suspendre les opérations de tous les navires de la compagnie.

"Sulpicio Lines est ici définitivement responsable", a déclaré la sous-secrétaire aux Transports Elena Bautista.

D'autres navires de la compagnie ont été à l'origine de tragédies par le passé, a rappelé Dante Jimenez, responsable d'un groupe de défense des victimes, les "Volontaires contre le crime et la corruption" qui envisage de mener une action collective en justice contre la compagnie.

Ainsi, le Dona Paz, avec plus de 4.000 personnes à bord, avait sombré en 1987 après une collision avec un pétrolier, dans l'une des pires catastrophes maritimes de l'histoire.

En septembre 1998, le Princess of Orient avait coulé avec 150 passagers et 250 personnes avaient également trouvé la mort en 1988 dans le naufrage du Dona Marilyn.

"Cette compagnie devrait se voir retirer sa licence car (beaucoup) de ses bateaux sombrent", a estimé M. Jimenez.

Dimanche, la présidente philippine Gloria Arroyo s'est étonnée que le ferry ait pu prendre la mer malgré l'alerte au typhon.

Dans un communiqué dimanche soir, le directeur général adjoint de la compagnie, Carlos Go, a assuré que la compagnie était "profondément attristée" par la tragédie et avait pris immédiatement des mesures en envoyant sur zone un autre navire, le Cebu Princess et deux bateaux accompagnateurs pour aider aux opérations de secours.

Un navire de guerre américain a appareillé lundi de sa base d'Okinawa au Japon, pour se diriger vers la zone du naufrage qu'il devrait atteindre mardi et aider aux opérations de secours, ont indiqué lundi un porte-parole de la présidence philippine.

Le typhon Fengshen qui balaie les Philippines depuis samedi, a fait au moins au moins 224 morts et 374 disparus, un bilan qui ne tient pas compte du naufrage du ferry.

samedi, 21 juin 2008

La commissaire de Charleroi arrêtée

Belga
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Le dossier qui a valu à la chef de zone de la police d'être longuement entendue vendredi concerne la reconstruction du commissariat de police de Marcinelle.

* Le collège communal "prêt à réagir vite"

La commissaire en chef de la zone de police de Charleroi Francine Biot a été privée de liberté vendredi après-midi, après avoir été entendue à domicile, et au terme d'une perquisition, apprend-on de source judiciaire. Elle sera entendue samedi par la juge d'instruction Baeckeland.

Le dossier qui a valu à la chef de zone de la police d'être longuement entendue vendredi concerne la reconstruction du commissariat de police de Marcinelle, a-t-on appris. Ce commissariat avait été la cible d'un incendie volontaire, dont les auteurs, identifiés, avaient été jugés en correctionnelle. Selon les informations dont on dispose, c'est la reconstruction de ce commissariat qui a amené les autorités judiciaires à mettre un dossier à l'instruction. La compagnie d'assurance étant intervenue, il semble que la majorité communale d'alors n'ait pas procédé aux appels d'offres, et qu'elle ait désigné directement l'entrepreneur, à savoir la société Vandezande, de Gilly.

De plus, des inexactitudes auraient été constatées, dans les pièces justificatives fournies à cette compagnie d'assurance. Alors que des "techniques spéciales" y figuraient comme étant réalisées par l'entrepreneur, elles n'auraient pas été réalisées par lui, mais elles devaient l'être ensuite par les services communaux, le gros ½uvre étant ainsi surfacturé à la compagnie d'assurance.

Enfin, ce commissariat a subi de nouveaux aléas quand on a constaté qu'il avait été au moins pour partie reconstruit sur un terrain n'appartenant pas à la Ville de Charleroi, mais bien à la société de logements sociaux le "Foyer marcinellois". Cela doit encore nécessiter un échange de terrains entre la Ville et le "Foyer", ce dernier pouvant légalement considérer que ce qui a été bâti sur son terrain lui appartient. Le commissariat de police de Marcinelle n'est toujours pas utilisable actuellement : si le gros ½uvre est terminé et le bâtiment fermé, les parachèvements n'ont toujours pas été effectués.

Bruxelles:Des travailleurs au noir au Palais Royal

Belga

Sur les trois travailleurs polonais employés par la firme flamande, deux travaillent au noir et n'étaient pas inscrits.
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Deux travailleurs au noir polonais et un français ont été découverts vendredi lors de travaux de restauration sur le toit du Palais royal à Bruxelles. Des membres des services d'inspection sont descendus vendredi matin sur un chantier au Palais royal à Bruxelles pour vérifier si toutes les dispositions légales étaient respectées à l'occasion de travaux de restauration.

A leur grande surprise, les contrôleurs ont découvert trois travailleurs au noir sur les six qui effectuaient des travaux au niveau du toit. Les travaux de restauration du toit du Palais royal sont divisés en deux chantiers, l'un sur la partie gauche du toit, l'autre sur la partie droite. Sur l'un des chantiers travaille une firme flamande, sur l'autre une firme wallonne.

Sur les trois travailleurs polonais employés par la firme flamande, deux travaillent au noir et n'étaient pas inscrits. Sur la partie du toit restaurée par une firme wallonne, le nom d'un travailleurs français n'a pas été retrouvé dans la banque de données de la sécurité sociale. Dans l'après-midi, la firme wallonne a encore tenté de régulariser la situation du travailleur français mais cela s'est passé après le passage des inspecteurs.

Le Palais royal face au parc de Bruxelles est la propriété de l'Etat. Les travaux se déroulent sous la responsabilité de la Régie des bâtiments Le service de presse du Palais a confirmé le fait que des contrôles ont été effectués. "Mais nous n'avons pas encore reçu d'information sur le résultat des contrôles", a indiqué Pierre-Emmanuel De Bauw, le porte-parole du Palais royale, précisent les journaux.

C'est ce qu'annoncent samedi De Standaard et Het Nieuwsblad.

Euro 2008 : Impossible n'est pas turc

Voilà. On a eu ce soir tout ce qui fait la magie du foot. A l'issue d'un match d'un ennui mortel, qui aurait certainement été à classer parmi les plus inintéressants de cet Euro, Croates et Turcs nous ont offert un final à couper le souffle. Mais il aura quand même fallu attendre 119 minutes pour vibrer, avec trois dernières minutes de folie.
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Les Croates pensaient pourtant tenir la qualif' après l'ouverture du score de Klasnic. C'eut été la belle histoire de l'Euro que le revenant, ex du Werder (d'ailleurs contacté par Nantes) et deux fois transplanté du rein, offre une demi-finale à son pays. Mais le coup de théâtre avec cette lunette trouvée par Semih Sentürk tout au bout du temps additionnel a fait basculer le match.

On a donc eu droit à une séance de pénos qui n'a pas fait durer le suspense bien longtemps puisque les joueurs de Bilic ont craqué dès le départ avec ce tir-au-but raté par Modric, pourtant excellent pendant tout le match, ce qui accrédite une fois de plus la thèse selon laquelle les meilleurs joueurs d'un match - et les plus doués techniquement - ratent souvent leur péno dans les séances de tirs-au-but.

Et comme Ratikic a aussi mis le sien à côté - c'est d'ailleurs la première que je vois une équipe mettre deux tirs-au-but sur trois tentés en dehors du but -, ça a tourné court. Reste que ce dénouement inattendu était presque écrit. Après avoir déjà renversé le score devant la Suisse puis écoeuré les Tchèques en refaisant un retard de deux buts en un quart d'heure, l'égalisation turque de la dernière seconde ressemblait déjà à un chant du cygne pour les Croates.

Cette victoire des hommes de Fatih Terim doit être une joie immense pour le peuple turc, mais aussi pour... les Allemands ! Avec un jour de récupération de moins, une demi-heure de match et de stress en plus et une pléiade de blessés et de suspendus, on se demande bien comment les Turcs vont pouvoir résister à une Mannschaft revigorée. Mais la théorie du miracle permanent semble être devenue la norme côté turc, alors qui sait ?

Je vous laisse, à demain dans le Club C.

Pierrot

Carla Bruni-Sarkozy à "Libération": "mes reflexes épidermiques sont de gauche"

PARIS - "Mes réflexes épidermiques sont de gauche", déclare Carla Bruni-Sarkozy, épouse du président Nicolas Sarkozy, dans un entretien samedi au quotidien "Libération". Elle ajoute toutefois être "une femme assez peu engagée politiquement".
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"Mes réflexes épidermiques sont de gauche. Ce n'est pas une idéologie ni un système. Je ne suis pas une militante, je ne l'ai jamais été. J'ai l'impression que les gens qui sont complètement d'un côté ou de l'autre ne pensent qu'avec une partie du cerveau", explique-t-elle.

Carla Bruni-Sarkozy note par ailleurs que "personne n'est obligé de faire corps ni avec la politique ni avec son mari! On fait corps si on veut".

"Je ne fais pas tellement corps avec sa politique (...) Je lui ai apporté mon univers comme il m'a apporté le sien. Faire corps voudrait dire adhérer à tout ce que pense mon mari. Ce n'est pas comme cela dans un couple ! J'ai toujours les mêmes convictions même si je suis une femme assez peu engagée politiquement", dit-elle. Mais si Nicolas Sarkozy "se représentait", ce dont elle doute, elle "voterait pour lui".

Carla Bruni-Sarkozy avoue qu'un monde lui "était complètement étranger, le monde des gens conservateurs, c'est-à-dire qui ont été profondément choqués par l'arrivée dans le paysage d'une fille qui n'est pas française, pas mariée, libre d'avoir été qui elle a été, qui a un enfant..."

"Par exemple, je n'avais pas compris la prépondérance du fait d'être mariés. Même si je viens d'une famille bourgeoise, elle n'est pas du tout conservatrice. Les miens ont été choqués par son arrivée (celle de Nicolas Sarkozy, ndlr) dans notre paysage", ajoute-t-elle.

En tant que première dame de France, elle va "essayer d'utiliser cette place pour quelque chose de fondamental. Evidemment, c'est toujours lié à des actions humanitaires. Cela aussi, c'est une tradition. Moi, je n'oserais pas faire des choses qui choquent les gens et qui sortent des traditions".

Evoquant sa carrière de chanteuse, elle dit pouvoir "faire des télévisions" dans ce cadre, mais pas "de scène parce que je ne peux pas me permettre d'entraîner une infrastructure de sécurité qui, dans mon esprit, est choquante". Elle recommencera à "faire des concerts lorsque mon mari ne sera plus président de la République". AP

vendredi, 20 juin 2008

Hugo Chavez menace l'UE à propos de la "directive retour"

CARACAS (Reuters) - Le président vénézuélien Hugo Chavez a menacé jeudi de mettre fin aux livraisons de pétrole vers les pays européens, si ces derniers appliquent la "directive retour" aux étrangers en situation irrégulière.
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Ce texte, adopté mercredi au Parlement européen, fixe à 18 mois la durée du placement en rétention des immigrés clandestins et prévoit à leur encontre une interdiction de séjour de cinq ans en Union européenne.

"Nous ne pouvons pas rester les bras croisés", a affirmé Chavez lors d'une rencontre au Venezuela avec le président-élu du Paraguay.

"Pour chaque pays européen qui appliquera cette directive, nous allons... enfin, nous n'allons pas suspendre les relations, mais c'est bien simple, à tout le moins, nous cesserons de leur envoyer notre pétrole", a-t-il déclaré.

Chavez a également menacé de mettre un terme aux investissements de ces pays au Venezuela et annoncé qu'il dresserait la liste de leurs intérêts dans son pays.

"Nous sommes prêts à le faire dès maintenant", a-t-il assuré. "Au moins, ici, au Venezuela, ils ne nous manqueront pas."

Le président vénézuélien menace fréquemment de suspendre les exportations de pétrole, mais ces propos n'ont encore jamais été suivis d'effet. Les Etats-Unis, principal client du pétrole vénézuélien, sont la cible la plus fréquente de Chavez.

Ce dernier a entrepris depuis quelques années de diversifier les exportations de pétrole de son pays, et vend depuis davantage de pétrole vers l'Europe et la Chine.

Frank Jack Daniel, version française Gregory Schwartz

Euro2008: l'Allemagne renfile son costume de favori

BÂLE (Reuters) - L'Allemagne a renfilé son costume de favori de l'Euro en se qualifiant pour les demi-finales avec une victoire 3-2 contre le Portugal à Bâle.
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Le Portugal pensait bien lui avoir chipé la tunique avec son début de tournoi convaincant et la présence dans ses rangs de la nouvelle vedette du football mondial, Cristiano Ronaldo.

Il a été une nouvelle fois victime de Bastian Schweinsteiger, auteur du premier but allemand et passeur décisif sur les deux autres de Miroslav Klose et Michael Ballack, deux ans après son doublé dans la "petite finale" de la Coupe du monde remportée 3-1 par les Allemands.

"Je suis très heureux d'avoir gagné ce match", a réagi "Schweini", le héros du soir. "Nous avons éliminé à mes yeux la meilleure équipe du tournoi."

"Maintenant, nous sommes dans le dernier carré et nous avons la meilleure équipe. Nous avons montré que nous savons jouer au football. Nous savons nous battre et les vertus allemandes sont toujours là", a-t-il ajouté.

L'Allemagne pourrait retrouver en demi-finale la Croatie, qui l'a battue au premier tour et affronte la Turquie en quarts vendredi.

Rapidement mené 2-0, le Portugal a constamment couru après le score. Nuno Gomes, en première mi-temps, puis Helder Postiga en fin de match n'auront fait qu'entretenir l'espoir sur une pelouse du parc Saint-Jacques parsemée de plaques brunes quelques jours après son changement dans l'urgence.

Epargnés lors du dernier match de poule sans enjeu face à la Suisse, les titulaires portugais ont bénéficié de cinq jours de récupération de plus que les joueurs allemands, contraints de batailler lundi face à l'Autriche pour arracher leur place en quarts de finale.

Sous les yeux de Joachim Löw, installé en tribunes en raison de sa suspension, l'Allemagne imposait pourtant son tempo en début de match.

Une action collective d'école et un coup de pied arrêté lui permettaient de concrétiser son emprise sur le match, après une reprise du genou de Joao Moutinho au-dessus du but de Jens Lehmann.

COURSE POURSUITE

Schweinsteiger surgissait d'abord au premier poteau pour expédier au fond des filets portugais un centre au cordeau de Lukas Podolski, décalé sur la gauche après un double "une-deux" avec Klose et Ballack (22e).

Buteur, Schweinsteiger devenait passeur décisif quatre minutes plus tard pour déposer un coup-franc sur la tête de Klose, auteur de son 40e but en 79 sélections.

"Nous avons fait preuve de beaucoup de courage aujourd'hui. Nous avons réalisé de bonnes combinaisons, nous avons bien bougé sans le ballon", a salué Löw, qui retrouvera sa place sur le banc pour la demi-finale.

Dominé et mené 2-0 en moins d'une demi-heure, le Portugal tentait de s'en remettre à Cristiano Ronaldo, plusieurs fois lancé en profondeur sans réussite.

L'une de ces passes permettait toutefois à la vedette portugaise de se présenter seul face à Lehmann à cinq minutes de la mi-temps. Il perdait son duel mais Nuno Gomes réussissait à propulser le ballon au fond du but allemand malgré le retour de Christoph Metzelder.

Juste avant la pause, Ronaldo manquait l'égalisation de peu sur une frappe excentrée dans la surface frôlant le but de Lehmann.

Le Portugal continuait sa course poursuite en début de seconde période mais après une tête de Pepe au-dessus sur corner, l'Allemagne reprenait deux longueurs d'avance à l'heure de jeu avec un troisième but conforme au deuxième, hormis l'identité du buteur.

Schweinsteiger tirait un coup-franc de la gauche et Ballack devançait la sortie de Ricardo.

L'Allemagne vivait pourtant une fin de match stressante et de longues séquences de pression portugaise sur son but après la réduction du score de Helder Postiga sur un centre de Nani à trois minutes de la fin du temps réglementaire.

Mais l'Allemagne refusait de se laisser dépouiller et tenait jusqu'au bout, au plus grand désespoir de Luiz Felipe Scolari, dont c'était le dernier match à la tête de la sélection portugaise avant de rejoindre le club anglais de Chelsea.

"Je quitte mon poste avec la conscience claire. J'ai toujours fait de mon mieux et il n'y a pas eu d'exception aujourd'hui. J'ai fait de mon mieux, en espérant que les joueurs feraient la même chose", a déclaré le technicien brésilien.

Bertrand Boucey, édité par Clément Dossin

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Obama, premier candidat à renoncer à financer sa campagne sur fonds publics

WASHINGTON (AFP) - Fort du soutien de plus de 1,5 million de donateurs, le candidat démocrate à la présidentielle américaine Barack Obama a renoncé à financer sa campagne sur fonds publics, au risque de se faire accuser par son adversaire républicain John McCain de trahir d'anciens engagements.
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C'est la première fois qu'un présidentiable démocrate ou républicain décide de se faire uniquement financer sur fonds privés, depuis qu'un système de financement public a été mis sur pied dans les années 1970.

"Nous avons pris la décision de ne pas participer au système de financement public pour l'élection générale", a annoncé M. Obama à ses partisans.

Plusieurs heures plus tard, John McCain, qui a collecté beaucoup moins d'argent auprès de ses partisans que son adversaire, a au contraire annoncé à des journalistes: "nous prendrons le financement public".

Auparavant, son équipe avait fustigé la décision de Barack Obama. Jill Hazelbaker, directrice de communication de John McCain, a estimé qu'en renonçant au système de financement public, M. Obama se découvre comme "un politicien typique de plus, prêt à faire et dire n'importe quoi" pour servir ses propres intérêts.

"Promesse trahie", a renchéri le parti républicain.

M. Obama a expliqué qu'il était favorable à "un système robuste de financement public", mais que le système actuel était "cassé".

Depuis plusieurs mois, il indiquait qu'il ne s'y soumettrait que s'il parvenait à un accord avec John McCain sur le rôle joué dans la campagne par les partis et autres organisations parallèles qui selon lui "truquent" le jeu.

"Ces deux dernières semaines, nos conseillers juridiques se sont rencontrés et il a été immédiatement clair que l'équipe de M. McCain n'était pas intéressée par la possibilité d'un accord", a souligné le porte-parole de M. Obama, Bill Burton, évoquant notamment une réticence prêtée aux républicains pour contrôler l'influence d'officines partisanes indépendantes.

Des organisations non affiliées aux partis ou aux candidats peuvent en effet jouer un rôle déterminant en lançant des attaques, qui s'étaient avérées d'une efficacité dévastatrice contre le démocrate John Kerry à la présidentielle de 2004.

Un conseiller juridique de M. McCain, Trevor Potter, a démenti avec colère les arguments de M. Burton. "Il n'y pas eu d'offre de négocier de la part de l'équipe Obama", a-t-il dit lors d'une téléconférence.

Malgré le risque politique de son initiative, les analystes estimaient jeudi que M. Obama n'encourait aucun risque financier. "Il est arrivé que deux mois lui suffisent pour collecter 85 millions de dollars", a souligné Massie Ritsch, directeur de communications du Center for responsive politics, un organisme indépendant spécialisé dans le financement électoral.

En renonçant au système de financement public, M. Obama s'autorise en outre à dépenser sans limite dans la phase finale de sa campagne électorale, entre la convention nationale du parti prévue du 25 au 28 août à Denver (Colorado, ouest) et l'élection du 4 novembre.

Selon M. Ritsch, la décision de M. Obama confirme que le système public de financement électoral, réformé en 2002 à l'initiative de M. McCain, est en crise. En témoigne notamment le fait que 90% des contribuables déclinent d'y participer en ajoutant 3 dollars à leurs impôts sur le revenu.

Certains partisans de M. Obama estiment quant à eux que l'énorme élan populaire qui le porte s'apparente à un système public parallèle, avec plus de 1,5 million de donateurs, et 45% de ses fonds issus de contributions modestes (moins de 200 dollars).

Barack Obama avait à la date du 30 avril (derniers chiffres officiels) collecté au total quelque 265,5 millions de dollars pour sa campagne, contre 96,6 millions de dollars pour John McCain.

Avec Michel Obama