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jeudi, 10 juillet 2008

UE: Nicolas Sarkozy devant le Parlement européen pour présenter son programme

PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy se rendra jeudi à Strasbourg (est) pour présenter aux parlementaires européens le programme de la présidence française de l'Union européenne, indique mardi un communiqué de l'Elysée.
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Le chef de l'Etat s'exprimera devant les parlementaires européens à 10h00 (08h00 GMT).

Après avoir présenté le programme de la présidence française pour le semestre, M. Sarkozy répondra aux interventions des présidents des groupes et aux questions des parlementaires européens, avec José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, précise le communiqué de l'Elysée.

Il tiendra ensuite, à 12h30 (10h30 GMT), une conférence de presse conjointe avec Hans-Gert Pöttering, président du Parlement européen.

Renvoi fin août du procès de José Bové et 11 autres militants anti-OGM

BORDEAUX (AFP) - Le procès de douze militants anti-OGM, dont José Bové, poursuivis devant le tribunal de grande instance de Bordeaux pour avoir rendu impropre à la consommation un stock de maïs transgénique le 4 novembre 2006 à Lugos (Gironde), a été renvoyé jeudi au 27 août.
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A la demande de la défense, le tribunal a prononcé le renvoi du procès peu après son ouverture, les avocats des prévenus estimant qu'ils n'avaient pas obtenu toutes les pièces nécessaires à la défense de leurs clients.

Une première audience, prévue le 16 avril, avait déjà été reportée au 10 juillet.

Les 12 prévenus, venus de toute la France, devaient comparaître au côté de Marc Giblet, gérant de l'exploitation agricole où était stocké le maïs, poursuivi pour "violences avec arme". Ce dernier avait tiré un coup de fusil en présence des manifestants anti-OGM.

Les avocats des militants n'ont en revanche pas obtenu du tribunal la séparation des affaires concernant M. Giblet et leurs clients.

Nouveau drame de l'immigration en Espagne: 15 clandestins morts en mer

MADRID (AFP) - Un nouveau drame de l'immigration s'est produit au large des côtes andalouses (sud), avec le décès d'au moins quinze clandestins africains, dont neuf jeunes enfants, à bord d'un bateau tentant de rallier la péninsule intercepté dans la nuit de mercredi à jeudi.
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Une tragédie similaire s'était produite en début de semaine au large de la Costa del Sol (sud), avec la disparition de quatorze migrants d'origine nigériane après le chavirement de leur embarcation.

Au moins quatorze des passagers du bateau intercepté dans la nuit de mercredi à jeudi, dont neuf enfants âgés de 12 mois à quatre ans, sont décédés pendant la traversée, selon les témoignages des rescapés de cette embarcation.

Leurs cadavres "ont été jetés par dessus bord par leurs compagnons de voyage", a indiqué à l'AFP la garde civile d'Almeria, précisant que ce bilan n'était pas définitif et que l'enquête se poursuivait.

Au moment de l'interception du bateau, "il y avait aussi une femme morte à bord, avec les 33 survivants", a précisé la garde civile.

Selon la radio nationale espagnole, il y avait aussi plusieurs femmes enceintes à bord du bateau de fortune. Tous les clandestins étaient très affaiblis à leur arrivée en Espagne.

Lundi, dans une mer très mauvaise, quatorze autres migrants avaient disparu au moment de leur sauvetage.

Les sauveteurs en mer avaient lancé des bouées et secourus 23 des clandestins. Mais selon les témoignages de ces derniers, un total de 37 personnes se trouvaient dans l'embarcation avant qu'elle ne chavire, et 14 personnes sont donc tombées à l'eau sans pouvoir être secourues.

Des candidats à l'immigration meurent régulièrement en tentant la périlleuse traversée depuis les côtes africaines vers l'Espagne, tout particulièrement vers l'archipel des Canaries dans l'Atlantique.

Au total, 921 immigrants illégaux sont morts en 2007 en essayant d'atteindre les côtes espagnoles, selon APDH-A, une organisation des droits de l'Homme andalouse.

Parmi eux, 732 ont péri au début de leur voyage près de la côte ouest de l'Afrique du Nord et 189 près des côtes espagnoles, selon l'organisation.

Les arrivées de clandestins à bord d'embarcation de fortune se sont multipliées ces dernières semaines aux Canaries, au large des côtes africaines du nord-ouest, et sur la côte sud de l'Espagne.

Le ministre espagnol de l'Intérieur, Alfredo Perez Rubalcaba, s'est inquiété mercredi de cette recrudescence, la liant notamment à la crise économique et à la flambée des prix de l'alimentation

"Si la situation est mauvaise en Europe, en Afrique elle est très mauvaise", incitant encore plus d'Africains à vouloir fuir leur continent, a-t-il affirmé sur la radio Cadena Ser.

mercredi, 09 juillet 2008

L'album de Carla Bruni sort vendredi: "Comme si de rien n'était", ou presque (AVANT-PAPIER)

PARIS (AFP) - "Comme si de rien n'était": le titre du troisième album de Carla Bruni-Sarkozy tient du paradoxe tant sa sortie vendredi en France a suscité l'effervescence des médias, liée au statut de première dame de l'ex-mannequin devenue chanteuse.
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"Le voilà, le fameux album de Carla Bruni. L'objet de tous les désirs, interrogations, spéculations, rumeurs et fantasmes", écrivait le Journal du Dimanche dans sa dernière édition, tandis que le quotidien Le Figaro évoquait récemment "le disque le plus attendu qui se soit enregistré en France ces dernières décennies".

Depuis un mois, la première dame a fait la Une de tous les grands hebdomadaires généralistes comme de la presse people.

Face à l'appétit des médias, la maison de disque Naïve a avancé de dix jours la date de sortie de l'album, qui sortira simultanément en France et dans la plupart des pays d'Europe.

Depuis mercredi, il peut être écouté gratuitement sur internet, sur le site www.carlabruni.com.

Vendredi, jour de la sortie, Carla Bruni est l'invitée du journal de 20H00 de la chaîne privée TF1, le plus regardé du pays.

Dans l'ensemble bien accueilli par la critique, cet album pop-folk, dont l'ancien mannequin a écrit presque tous les textes, s'inscrit dans la même veine intimiste que son premier disque "Quelqu'un m'a dit" en 2002, malgré des orchestrations plus étoffées.

La plupart des médias ont abordé le sujet sous le double angle artistique et politique. Car depuis son mariage avec Nicolas Sarkozy début février, Carla Bruni, 40 ans, femme de gauche issue d'une riche famille italienne d'artistes, a été totalement associée à l'image publique du chef de l'Etat.

Elle a elle-même reconnu que la perception de son disque par le public ne serait "pas que musicale".

Dans un entretien jeudi avec la radio France Inter, elle a assuré "comprendre" qu'il puisse y avoir des réactions hostiles à l'égard de son parcours ou de son album.

"Si les gens ne l'écoutent pas parce que j'ai épousé le président de la République, je le comprends, si les gens l'écoutent parce que j'ai épousé le président de la République, j'en suis ravie, et si les gens, surtout, l'aiment, c'est ce qui compte pour moi", a-t-elle dit.

L'ex-mannequin à la réputation de femme fatale, dont les aventures amoureuses faisaient les délices de la presse people, a rapidement endossé son nouveau statut, affichant une attitude humble et un soutien sans faille à son mari.

Parfois comparée à Jackie Kennedy, Carla Bruni-Sarkozy est perçue comme un atout pour un président en mal de popularité. Selon de récents sondages, 55% des Français estiment que Nicolas Sarkozy "utilise son épouse pour son image personnelle" et 51% estiment qu'elle remplit "plutôt bien" son rôle.

La place à accorder à la sortie de ce disque événement a suscité de nombreux débats dans les rédactions.

"Les journalistes français luttent pour trouver un équilibre entre sa célébrité de pop star et son rôle de première dame", constate le correspondant à Paris du journal américain The Christian Science Monitor, Robert Marquand.

Fin juin, le quotidien de gauche Libération a publié un entretien de Carla Bruni sur cinq pages. Le journal dit avoir reçu de nombreux messages de protestation sur son site internet, mais a vu ses ventes exploser de plus de 40%.

En février, la première interview de la nouvelle Mme Sarkozy avait permis à l'hebdomadaire L'Express d'écouler près 600.000 exemplaires, un record.

Cette omniprésence provoque aussi des grincements de dents, à l'instar de l'hebdomadaire Marianne qui s'insurge: "Opération Carla. Trop, c'est trop!" Tout en consacrant cinq pages au phénomène.

l Europe assistera à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin le 8 août par son BOSS SARKO

TOYAKO, Japon (Reuters) - Nicolas Sarkozy a annoncé par voie de communiqué et sans la moindre allusion à la situation au Tibet, qu'il assisterait à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin le 8 août.

Selon la présidence française, le chef de l'Etat français est convenu avec son homologue chinois Hu Jintao de ne plus faire de déclaration publique sur le Tibet d'ici la prochaine session de discussions entre Pékin et des émissaires du chef spirituel des Tibétains, le dalaï lama, en octobre.

"On est dans une phase, sur ce sujet, de dialogue discret entre le président de la République et le président chinois et on a décidé d'un commun accord que rien ne serait dit sur ce thème-là", explique un conseiller de Nicolas Sarkozy.

Le président français et son homologue chinois se sont rencontrés pendant une demi-heure, mercredi matin, au 11e étage de l'hôtel de luxe qui héberge le sommet du G8, dans la ville thermale de Toyako, dans le Nord du Japon.

Le communiqué de l'Elysée annonçant la participation de Nicolas Sarkozy à la cérémonie d'ouverture des JO de Pékin a été distribué aux journalistes français qui couvrent le sommet du G8 alors que cet entretien était encore en cours.

"Le président de la République a confirmé au président chinois son intention de se rendre à Pékin le 8 août pour prendre part à la cérémonie d'ouverture des 29e Olympiades", lit-on dans ce texte de trois paragraphes.

Invité sur la radio française RTL mercredi matin, le Premier ministre François Fillon a précisé que Nicolas Sarkozy, dont le pays préside l'Union européenne, allait à Pékin avec l'aval unanime de ses 26 partenaires.

Le président a pris une décision sage, responsable", a-t-il estimé. "Les conditions sont remplies pour que le dialogue avec un pays de plus d'un milliard d'habitants continue".

A la question de savoir si la Chine pouvait être considérée comme une dictature, François Fillon a répondu : "La Chine n'est pas une démocratie".

Nicolas Sarkozy avait annoncé le 25 novembre 2007, lors d'une visite d'Etat en Chine, sa volonté d'assister aux JO.

Après les émeutes de mars au Tibet, sévèrement réprimées par les autorités chinoises, il avait cependant lié sa participation à la cérémonie d'ouverture à l'évolution de la crise tibétaine et à la reprise du dialogue sino-tibétain.

Entretemps des manifestations organisées en France contre la politique de la Chine au Tibet, notamment lors du passage de la flamme olympique à Paris le 7 avril, ont jeté un froid dans les relations franco-chinoises.

Des médias chinois écrivaient récemment que le président français ne serait pas le bienvenu aux JO de Pékin.

Le 30 juin, Nicolas Sarkozy avait fait état sur France 3 de progrès sur le front sino-tibétain, après une première session de discussions entre les autorités de Pékin et des émissaires du dalaï lama. "Si cela devait progresser encore (...), alors l'obstacle à ma participation serait levé", avait-il ajouté.

RELATION FRANCO-CHINOISE "DE NOUVEAU SUR LES RAILS"

Il avait également jugé "possible" que le dalaï-lama vienne en France fin août. Une perspective qui a déclenché une vive réaction de l'ambassadeur de Chine en France ... la veille de l'entretien Sarkozy-Hu Jintao à Toyako.

Une rencontre entre Nicolas Sarkozy et le dalaï-lama aurait des "conséquences graves" sur les relations franco-chinoises, a déclaré mardi Kong Quan à des journalistes.

Lors d'une conférence de presse à Toyako, Nicolas Sarkozy a refusé mardi de répondre à des questions sur le Tibet et sur sa participation à la cérémonie d'ouverture des JO.

Il a dit qu'il annoncerait "un certain nombre de décisions" et "des initiatives" après sa rencontre avec Hu Jintao. Mais il a finalement préféré éviter de nouvelles questions.

Les quelques journalistes venus couvrir la rencontre ont été priés de quitter l'hôtel immédiatement après la poignée de main échangée par les deux chefs d'Etat pour les photographes, sans attendre la fin de l'entretien.

C'est dans une cabine de téléphérique qui les ramenait à leur autobus qu'ils ont appris la teneur du communiqué.

Ce texte précise que Nicolas Sarkozy a consulté tous ses homologues européens et qu'il ira, "en accord avec eux", à Pékin "en sa double qualité de président de la République française et de président en exercice du conseil européen".

Nicolas Sarkozy prend le risque de déchaîner les critiques de l'opposition et des défenseurs des droits de l'Homme.

Son entourage en appelle à la caution de la chancelière allemande, Angela Merkel, qui s'est réjouie, selon l'Elysée, de la décision du président français et a jugé "très important que l'Union européenne tout entière soit présente à Pékin".

Le président français a insisté lors de son entretien avec Hu Jintao sur "le message de paix, d'amitié et de fraternité" de l'olympisme et souhaité "un plein succès" aux JO de Pékin, lit-on dans le communiqué de l'Elysée.

Selon son entourage, l'entretien avec Hu Jintao s'est "extrêmement bien passé" et "la relation franco-chinoise est à nouveau sur les rails du partenariat stratégique".

Prié de dire si la question du Tibet avait été évoquée, un conseiller du président français a répondu : "Il n'y aura aucun commentaire public sur les négociations sino-tibétaines" et sur le Tibet d'ici la prochaine session, en octobre.

Emmanuel Jarry, avec Elizabeth Pineau à Paris, édité par Clément Dossin

Selon Fillon, Ségolène Royal "perd le contrôle d'elle-même"

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal "perd le contrôle d'elle-même" quand elle établit un lien entre le cambriolage de son appartement, la semaine dernière, et le président Nicolas Sarkozy, a estimé mercredi François Fillon.

"Elle perd le contrôle d'elle-même", a déclaré le Premier ministre sur RTL.

"Cette façon, sans aucune espèce évidemment de preuve, cette espèce d'insinuation qu'elle nous lance comme ça, je trouve que c'est honteux", a-t-il ajouté. "En même temps, je sens que les Français se rendent compte que cela est dérisoire et qu'il faut le classer à la rubrique des faits divers."

Ségolène Royal a déclaré mardi soir qu'elle voyait un "rapport" possible entre un cambriolage de son appartement le 27 juin dernier et ses attaques virulentes contre Nicolas Sarkozy et le gouvernement.

"J'observe que la semaine dernière, au moment où j'ai dit qu'il fallait mettre fin à la mainmise du clan Sarkozy sur la France, mon domicile a été mis à sac", a dit la présidente de Poitou-Charentes lors du journal de 20 heures de France 2.

"C'est une drôle de coïncidence et c'est la seconde fois, la première a eu lieu pendant la campagne présidentielle", a-t-elle ajouté.

Ces déclarations ont provoqué une vive réaction à droite.

Dans un communiqué, Chantal Brunel, porte-parole de l'UMP, estime que "certaines limites, qui sont celles de la calomnie, ne devraient être franchies par personne, encore moins par l'ex-candidate à la présidence de la République".

Elizabeth Pineau, édité par Philippe Bas-Rabérin

mardi, 08 juillet 2008

OBAMA LA Chance de l'América

15:11 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

Jules Bocandé primé par l’UFOA pour ’’services rendus’’

Dakar - L’ancien capitaine de l’équipe nationale du Sénégal, Jules François Bocandé, sera primé par l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA) pour ‘’services rendus au football continental et sous-régional’’, a appris l’APS, lundi de source sûre.
530c545a8f2ba762506bc963ed1760fc.jpg’J’ai effectivement reçu un fax dans ce sens et la cérémonie aura lieu le 25 juillet prochain à Lagos (Nigeria) au cours d’une réunion du nouveau bureau de l’UFOA’’, a confirmé à l’APS l’ancien attaquant des Lions du Sénégal.

Formé au Casa Sports de Ziguinchor, club avec lequel il a remporté la coupe du Sénégal en 1979, Jules Bocandé a remporté le titre de meilleur buteur du championnat de France en 1986.

L’actuel membre du staff technique national, portait à l’époque les couleurs du FC Metz, club qu’il a rejoint en provenance de la formation belge du FC Seraing.

En France, il a porté les couleurs du Paris-Saint-Germain, de Nice, du RC Lens et il a joué trois phases finales de Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 1986, en 1990 et en 1992.

L’UFOA va tenir sa première réunion depuis la prise de fonction de son nouveau président, le Nigérian, Amos Adamu à Lagos le 25 juillet prochain. Adamu a succédé à ce poste au président de la Fédération ivoirienne de football, Jacques Anouma.

Après une crise en avril 2007 qui avait scindé l’organisation sous-régionale en deux parties, une dirigée par le Nigérian et l’autre par l’Ivoirien, les deux dirigeants se sont réconciliés grâce à une médiation de la Confédération africaine de football (CAF). Anouma avait poursuivi son mandat jusqu’en avril 2008 avant de passer le témoin au responsable nigérian dont le camp avait accusé son prédécesseur d’avoir plongé l’union dans la léthargie.

L’UFOA compte 16 pays membres parmi lesquels, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, faisant partie des gros bras du football africain actuellement.

APS

Marche contre la cherté de la vie : Les femmes du Fss passent de la colère au deuil

C’est toutes vêtues de noir que les femmes du Front Siggil Sénégal (Fss) comptent battre le macadam ce mercredi, déclaré dans les croyances traditionnelles africaines comme jour noir. Autrement dit, les femmes vont montrer à Me Wade qu’elles sont éreintées par le coût de la vie sous son magistère.

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« Il faut reconnaître que le rouge ne signifie absolument plus rien pour Wade », a dit Hélène Tine de l’Afp dès lors que, rappelle-t-elle, « les femmes, les organisations de consommateurs, et tout récemment, la presse (pour manifester contre l’impunité à la suite de l’agression de Kambel et de Kara Thioune) ont tous montré la voie, mais cela n’a pas fait réagir la plus haute autorité ne ce serait-ce que pour dénoncer ce qui s’est passé ».

Et puisque, dit-elle, « le rouge, symbole de la colère du peuple, ne le fait pas réagir, il s’agit pour les femmes du Fss en particulier, et celles du Sénégal en général, de lui montrer que nous sommes en deuil ». Le deuil, allusion faite à la souffrance des femmes à cause des pénuries d’eau, de gaz, de riz …

Le choix du jour n’est pas aussi fortuit. Du moins si l’on en croit Mme Tine. En effet, selon elle, « le mercredi est le jour maudit dans le culte traditionnel. Il s’agit de choisir ce jour noir pour montrer à Wade que le Sénégal ne lui appartient pas ».

AT/FC

Le 15 juillet, date fatidique ?

Que se passera-t-il réellement ce jour-là ? Peut-être pas grand-chose, finalement. Ou alors une simple déclaration d'intention d'Yves Leterme. Cette douce perspective fait déjà rugir les plus durs des parlementaires.
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Ça passe ou ça casse ? La crise ou pas le 15 juillet ? Tentons de faire le point tout en sachant que la situation évolue quasiment d'heure en heure.

1 D'où vient cette date du 15 juillet ? Chacun a son interprétation. Récemment encore, Yves Leterme répétait que ce n'était pas lui qui avait fixé cet ultimatum. En effet, comme on le rappelle ci-dessous (encadré), cette date est apparue dans l'accord sur le "premier paquet", négocié par les Sages, alors qu'Yves Leterme était souffrant. Cet accord énumérait par ailleurs les sujets qui seraient discutés pour la mi-juillet : emploi, santé, famille, fonction publique, poursuite des infractions aux législations régionales, etc. Devaient également être abordées des questions comme la concomitance des élections, l'instauration d'une circonscription électorale d'une taille plus importante et une solution négociée dans le dossier BHV. On en est loin.

2 La date sera-t-elle respectée ? On connaît les différences d'appréciation. En Flandre, les sentiments fluctuent, entre ceux qui veulent à tout prix un accord le 15 juillet (comme Bart De Wever, le président de la N-VA - voir page suivante - ou encore le président des jeunes CD&V) et les réalistes du parti et du VLD qui se montrent plus souples. Les plus durs vont certainement donner de la voix d'ici au 11 juillet, jour de la fête de la Communauté flamande. Les réalistes attendront que l'ouragan passe, même si la menace de rompre le cartel flamand (CD&V-N-VA) que fait peser Bart De Wever peut en impressionner plus d'un.

Lundi, le Premier ministre, Yves Leterme, a (imprudemment ?) levé un coin du voile de sa stratégie, à l'issue du bureau de son parti. Il a effectivement précisé que, même s'il tentait d'aboutir à un accord institutionnel à cette date-là, il n'était pas certain que ce soit le 15, mais plutôt autour du 15 juillet. Voilà pour la date. Quant au contenu, les plus acharnés de son parti ont été relativement déçus lundi.

3 A quel accord peut-on s'attendre ? Yves Leterme a réduit l'ardeur de ceux qui attendent le grand soir institutionnel. Jeudi déjà, lors d'une réunion des parlementaires, il avait évoqué un possible échec. Mais ces propos étaient tactiques et visaient à préparer les troupes à un accord minimal. Lundi, c'est ce qu'il a répété. "Avec ce qu'il y a sur la table, il doit être possible d'arriver à un accord". Mais il a nuancé : "Le temps ne peut être un obstacle". Puis, contredisant l'accord scellé dans le cadre du premier paquet (voir encadré), il a dit : "Il n'y aura pas d'accord sur des textes de loi ou sur des dossiers techniquement aboutis". Et comme à son habitude, il a fait confiance au "temps" : "Nous verrons bien, nous avons encore plus d'une semaine devant nous et puis, au vu surtout de la situation socio-économique, l'avenir du pays et sa gestion ne peuvent dépendre entièrement de ce 15 juillet". Traduction : c'est moi ou le chaos. Un argument souvent utilisé par les Premiers ministres en fonction. "C'est malin, tonne un parlementaire CD&V, s'il avait voulu réduire à néant les chances d'un accord, il ne s'y serait pas pris autrement. Dire, une semaine avant la date fatidique qu'il n'y aura peut-être pas d'accord, c'est la meilleure manière de dire aux négociateurs : arrêtons de négocier, laissons-nous porter par la vague jusqu'à la mi-juillet et retrouvons-nous à la rentrée".

4 Et le pouvoir d'achat dans tout cela ? Donc, le 15 juillet ou autour du 15 juillet, Yves Leterme viendra, tout sourire, au Parlement avec une belle déclaration. Que contiendra-t-elle ? Tout d'abord, les grandes lignes d'une réforme sociale et fiscale qui n'entrera en vigueur... qu'en 2009 à l'exception, sans doute, d'une petite amélioration répercutée, pour les bas et moyens salaires, dans les précomptes professionnels. Au stade actuel, aucune mesure supplémentaire n'est prévue par le gouvernement pour rencontrer les exigences syndicales en matière de pouvoir d'achat : tel est le message fourni lundi aux responsables des trois principaux syndicats (CSC, FGTB et CGSLB) par le Premier ministre. Déception.

Rayon institutionnel, le Premier ministre fera comme le petit prince : il dessinera les contours d'une réforme institutionnelle que l'on finalisera à la rentrée. Et l'accord sortira du chapeau du Premier, à la Noël, à Pâques ou à la Trinité...

6 Quelle est l'ambiance chez les francophones ? Bof... On attend. On suppute. Chez les libéraux, notons qu'une certaine tension est réapparue au groupe interparlementaire du MR, lundi matin. C'est Louis Michel, commissaire européen, lui qui s'astreint d'ordinaire à un relatif devoir de réserve, qui est sorti du bois. Celui qui entretient d'excellentes relations avec Guy Verhofstadt a posé deux questions. La première sur les relations entre le MR et le VLD. "Karel De Gucht a choisi de faire cavalier seul" a expliqué Didier Reynders.

La deuxième question de Louis Michel portait sur les négociations institutionnelles. "On est en train de passer pour des imbéciles aux yeux de l'opinion publique", a balancé Louis Michel dans une allusion à l'incapacité des négociateurs à boucler un accord. Louis Michel a exigé d'être tenu informé du fond du dossier BHV. Sans désigner de cible précise, il s'est interrogé sur l'attitude du FDF dans le dossier de la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde. "Si on veut parler du Brabant wallon, il vaudrait mieux ne pas m'évincer des discussions", a encore laissé entendre Louis Michel.

À bon entendeur...

Pékin 2008 - Ronaldinho aux JO

Le milieu de terrain du FC Barcelone Ronaldinho a été retenu pas Dunga, le sélectionneur du brésil, pour participer aux Jeux Olympiques de Pékin en août prochain. Il sera accompagné de 17 autres joueurs dont Robinho.
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Alors qu'on l'annonçait terminé pour le football il y a encore quelques semaines de cela, Ronaldinho s'est trouvé une deuxième jeunesse et participera aux Jeux olympiques de Pékin avec l'équipe de Brésil des moins de 23 ans. Dunga, le sélectionneur Auriverde, a annoncé la sélection de la star brésilienne au moment où celui-ci se demande où il jouera cette saison.

Dans sa liste de 18 joueurs sélectionnés, Dunga a convoqué trois joueurs âgés de plus de 23 ans comme l'autorise le règlement. Outre le milieu de terrain du FC Barcelone, sont également présents Robinho, l'attaquant du Real Madrid et Thiago Neves, le milieu de Fluminense, récent finaliste de la Copa Libertadores. Kaka, qui avait annoncé son souhait de faire parti de l'aventure, n'a finalement pas été retenu.

Au sein d'une compétition à 16 équipes, le Brésil pourra donc s'appuyer sur l'expérience de ces trois joueurs qui viendront encadrer une sélection largement européanisée. En effet, sur les 18 joueurs retenus, 14 évoluent dans des championnats européens tels Pato au Milan AC, Diego au Werder Brême ou encore Anderson à Manchester United. Cet effectif tentera d'accrocher l'or olympique, seul métal manquant (deux médailles d'argent et une en bronze) à la sélection quintuple championne du monde. Pour cela, les Brésiliens devront d'abord faire face à la Belgique, la Nouvelle-Zélande et la Chine, le pays organisateur au sein du groupe 7.

Les 18 Brésiliens pour les Jeux de Pékin:

Gardiens: Diego (Almeria), Renan (Inter Milan).

Défenseurs: Marcelo (Real Madrid), Ilsinho (Shakhtar Donetsk), Rafinha (Schalke 04), Thiago Silva (Fluminense), Alex Silva (Sao Paulo), Breno (Bayern Munich).

Milieux de terrain: Lucas (Liverpool), Anderson (Manchester United), Hernanes (Sao Paulo), Ronaldinho (FC Barcelone), Diego (Werder Brême), Thiago Neves (Fluminense).

Attaquants: Robinho (Real Madrid), Alexandre Pato (AC Milan), Rafael Sobis (Betis Séville), Jo (Manchester City).
Hadrien HIAULT / Eurosport

McCain et Obama entament un duel sur la politique économique

CHICAGO (Reuters) - Barack Obama et John McCain ont entamé un duel sur la politique économique, le premier prônant un ensemble de mesures de stimulation de l'économie américaine tandis que le second accusait son rival démocrate dans la course à la Maison blanche d'être prompt à dépenser l'argent du contribuable.
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Les deux candidats s'efforcent de convaincre les électeurs confrontés à la crise des prêts immobiliers, aux pertes d'emplois et à la montée du prix des carburants.

Obama, qui a eu du mal à remporter les suffrages de la classe ouvrière pendant les primaires démocrates, a prôné un plan de stimulation de l'économie de 50 milliards de dollars afin de lutter contre les saisies immobilières et compenser le prix élevé de l'énergie. Il a déclaré qu'il durcirait la réglementation pour les compagnies distribuant des cartes de crédit et assouplirait les lois sur la faillite afin d'aider les personnes surendettées.

Le sénateur démocrate a assuré que McCain, tout comme le désormais impopulaire George Bush, privilégierait les plus riches s'il remportait l'élection de novembre.

"Il pense que la prospérité se répandra des entreprises et des quelques très riches sur tous les autres. Je crois moi que c'est le dur labeur des Américains moyens qui nourrit la prospérité de ce pays", dit le sénateur de l'Illinois dans un discours qu'il devait prononcer à Charlotte, en Caroline du Nord.

REDUCTION DE LA FISCALITÉ

McCain, auquel il a été reproché d'avoir dit qu'il n'était pas un expert en économie, a tenté de redresser le cap en publiant une déclaration de soutien de 300 économistes, pour beaucoup d'anciens fonctionnaires du gouvernement républicain.

Le sénateur de l'Arizona devait exposer lundi soir son plan destiné à équilibrer le budget fédéral d'ici 2013 et défendre l'idée qu'une réduction de la fiscalité galvaniserait l'économie.

"L'augmentation des impôts du sénateur Obama portera encore davantage atteinte à l'économie et détruire des emplois dans le pays", déclare McCain dans un discours qu'il devait prononcer à Denver. "Au moment où les prix de l'essence et des denrées alimentaires augmentent, les familles américaines ont besoin d'allègements fiscaux et c'est moi, pas mon adversaire, qui les apporterai".

L'impôt sur le revenu constitue un thème important de divergence entre les deux candidats.

McCain veut maintenir en place les réductions fiscales de 2001 et 2003 de Bush qui doivent venir à expiration fin 2010, et il entend doubler la déduction de 3.500 dollars consentie aux parents.

Obama ne souhaite pas reconduire les réductions fiscales pour ceux qui gagnent plus de 250.000 dollars par an. Il propose un crédit d'impôt de 500 dollars par personne et supprimerait les impôts pour les personnes âgées percevant moins de 50.000 dollars par an.

Sous Bush, la dette du gouvernement américain a presque doublé, passant à 10.000 milliards de dollars, et Bush pourrait laisser à son successeur un déficit budgétaire record de 500 milliards de dollars.

Les candidats sont en désaccord sur d'autres questions liées à l'économie, notamment la réforme du système de santé.

Version française Nicole Dupont

Attentat-suicide contre l'ambassade indienne à Kaboul

KABOUL - C'est semble-t-il l'attentat le plus meurtrier à Kaboul depuis 2001 et la chute des talibans. Au moins 41 personnes ont été tuées lundi matin dans l'explosion d'une voiture piégée conduite par un kamikaze qui s'est jeté contre le mur d'enceinte de l'ambassade d'Inde dans le centre de la capitale afghane.

La puissante explosion vers 8h30 locales a endommagé deux véhicules de l'ambassade qui entraient dans le complexe, devant lequel, comme chaque jour, des dizaines d'Afghans faisaient la queue pour demander un visa. Selon un nouveau bilan du ministère de l'Intérieur, l'attentat a fait 41 morts et 147 blessés. Un porte-parole, Zabiullah Mujahid a démenti toute implication des talibans dans l'attentat. "Quand nous perpétrons un attentat-suicide, nous confirmons", a-t-il déclaré. "Les talibans n'ont pas fait celui-ci".

Le mouvement fondamentaliste revendique en général les attentats qui infligent de lourdes pertes aux forces internationales ou à l'armée afghane, et dément ceux qui font surtout des victimes dans la population civile. Le ministère afghan de l'Intérieur a laissé entendre que les services de renseignement pakistanais étaient impliqués, en parlant d'un attentat perpétré en "coordination et en consultation avec certains des cercles actifs du renseignement dans la région".

Selon le ministère, la déflagration a tué six policiers et trois gardes de l'ambassade. A New Delhi, le ministère indien des Affaires étrangères a annoncé la mort de quatre de ses ressortissants, dont l'attaché militaire et un autre diplomate, ainsi qu'un garde afghan de l'ambassade.

L'ambassade d'Indonésie voisine déplorait elle la mort de cinq de ses gardes de sécurité afghans, et deux diplomates blessés. Enfin, selon des témoins, plusieurs marchands des échoppes de la rue ont été tués également, d'autres blessés.

L'ambassade d'Inde avait renforcé son dispositif de sécurité ces derniers jours, mais la puissance de l'explosion, entendue dans tout Kaboul, a tout de même détruit un mur d'enceinte, ainsi que plusieurs échoppes de l'autre côté de la rue, et fait sauter les vitres aux environs.

L'ambassade d'Inde est située en face du siège du ministère de l'Intérieur, près des grilles duquel, en septembre 2006, un attentat-suicide avait fait 12 morts et 42 blessés. Après cet attentat, la sécurité avait été renforcée dans cette rue bordée d'arbres et très fréquentée de la capitale. La déflagration s'est produite à l'heure de pointe.

L'explosion est la plus meurtrière dans le pays depuis l'attentat-suicide qui a fait plus de 100 morts en février dans la province de Kandahar. Il s'agissait également du sixième attentat-suicide à Kaboul cette année.

Le chef de la diplomatie afghane Rangeen Dadfar Spanta s'est rendu sur place peu après l'attentat, selon le porte-parole du ministère Sultan Ahmed Baheen. Il a affirmé, comme le président Hamid Karzaï et comme les autorités de New Delhi, que ce type d'attaques ne réussirait pas à mettre à mal les "profondes relations" entre l'Inde et l'Afghanistan.

Depuis 2001, les insurgés afghans ont souvent pris des projets ou locaux indiens dans le pays. Nombre de talibans afghans ont des liens étroits avec le Pakistan, pays rival de l'Inde, qui autrefois soutenait le régime taliban de Kaboul. Islamabad voit aujourd'hui avec inquiétude le resserrement des liens entre Kaboul et New Delhi.

A New York, le Conseil de sécurité des Nations unies a fermement condamné l'attentat dans une déclaration adoptée à l'unanimité de ses 15 membres. Ils ont exprimé leur "inquiétude devant les menaces causées par les talibans, Al-Qaïda, les groupes armés illégaux, criminels et ceux impliqués dans la production et le trafic illicites de stupéfiants". AP

lundi, 07 juillet 2008

Sembene Ousmane

Il y’a un an, un destin s’accomplissait et une vie s’éteignait, au terme d’un parcours glorieux. Ousmane SEMBENE a vécu en homme de conviction, virtuose du verbe et de l’image, en patriote et chevalier authentique des causes justes.

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Le personnage a fasciné ses contemporains ; écrivain à la stature universelle, il reste un repère immortalisé par une œuvre foisonnante. L’Afrique littéraire lui doit quelques uns de ses plus beaux fleurons. Perspicace et empathique, il a su dompter le mot et le mettre au service de sa communauté. Il a été en permanence, par sa plume, à tous les fronts où se livrait le combat pour la dignité de l’homme, de tous les hommes.
Mais, toujours exigeant et soucieux de toucher le plus grand nombre, Sembene a voulu donner à son message un plus grand impact, en renforçant le poids des mots par le choix des images. Arrivé au septième art, Ousmane SEMBENE ne déroge guère à son credo : fidélité et entière obédience au juste et à l’équitable, sont la véritable estampe de sa production filmique. De « La Noire de…» à « Molaade », le monde découvre une autre prose faite de lueurs. Un autre style narratif est né, incisif et délibérément dénonciateur. Courage et audace en bandoulière, Sembene scrute les tares de la société, qu’il peint et dépeint avec ardeur et lucidité.
C’est la mémoire de cet homme que le Chef de l’Etat a décidé d’honorer. Le Sénégal, l’Afrique et le monde se souviennent, avec estime et gratitude, de celui dont la production s’inscrit désormais au fronton des plus belles œuvres de l’esprit, et de la grandeur de l’homme en devenir.

Monsieur Mame Birame DIOUF
Ministre de la Culture, du Patrimoine historique classé, des langues nationales et de la Francophonie. Dakar-Sénégal

Etudiants tués à Londres : un 2e suspect arrêté

Les policiers enquêtant sur le meurtre de deux étudiants français tués à coups de couteau la semaine dernière à Londres ont annoncé l'interpellation d'un deuxième suspect.

Scotland Yard a précisé lundi que l'homme a été interpellé après s'être rendu de lui-même dans un poste de police. On ignore encore son identité.

Dimanche après-midi, la police avait remis en liberté un homme de 21 ans interpellé la veille et ont diffusé le portrait-robot d'un suspect. Les parents d'une des victimes ont de leur côté demandé l'aide de la population britannique.

L'homme de 21 ans qui avait été arrêté tôt samedi matin dans une rue du même quartier de New Cross, non loin du lieu du double meurtre dans le sud-est de Londres, a été relâché sans qu'aucune charge ne soit retenue contre lui, a précisé Scotland Yard. Il s'agissait de la première arrestation depuis le meurtre le 29 juin de Laurent Bonomo et Gabriel Férez, tous deux âgés de 23 ans.

Plusieurs témoins ont vu un homme s'enfuyant de l'immeuble après l'incendie vers 22h le 29 juin et les enquêteurs ont diffusé dimanche après-midi un portrait robot de ce possible suspect. Il est décrit comme un homme à la peau blanche âgé de 30 à 40 ans, mince, portant une casquette de base-ball de couleur claire avec un haut sombre, un jean bleu et des chaussures de sport blanches.

(D’après AP)

Milquet veut des jobs d'étudiants uniquement en été

La ministre de l'Emploi, Joëlle Milquet (cdH), propose d'étendre le nombre de jours à cotisations sociales favorables à l'ensemble du troisième trimestre (l'été).
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La ministre de l'Emploi Joëlle Milquet (cdH) veut limiter à l'été les possibilités de job d'étudiant à cotisations sociales favorables, rapportent lundi De Standaard et Het Nieuwsblad.

Selon la législation actuelle, un étudiant peut travailler un mois pendant l'été et un mois en dehors en bénéficiant de "cotisations de solidarité" avantageuses. S'il dépasse ce quota, il est alors soumis aux cotisations classiques. Toutes les parties concernées veulent un système de contrôle plus simple et plus aisé, selon les deux quotidiens.

La ministre de l'Emploi, Joëlle Milquet (cdH), propose d'étendre le nombre de jours à cotisations sociales favorables à l'ensemble du troisième trimestre (l'été). En dehors de cette période, ce sont les cotisations classiques qui seraient appliquées. La ministre maintiendrait en outre la règle prévoyant la suppression des allocations familiales si le jeune travaille plus de 30 jours par trimestre. Elle présentera sa proposition aux partenaires sociaux au Conseil national du travail.

Barack Obama refuse l'idée d'une erreur de communication

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vendredi, 04 juillet 2008

Les Williams en balade chez les Anglais

Dans ce qu'on pourrait assimiler à leur jardin, Venus et Serena se sont promenées. La première s'est facilement débarrassée d'Elena Dementieva, 6-1, 7-6 (3). La seconde n'a pas connu plus de difficultés à éliminer Zheng Jie, 6-2, 7-6 (5).
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Elles y croyaient dès le premier tour et elles l'ont fait ! Les soeurs Williams renoueront, samedi, à Wimbledon avec la bonne vieille tradition des finales familiales pour confirmer qu'il ne faut jamais les enterrer. Dans une quinzaine marquée par une pluie de surprises, Venus (WTA 7) et Serena (WTA 6) ont prouvé qu'elles restaient bien les deux plus grandes spécialistes du gazon, en mettant fin jeudi aux espoirs d'Elena Dementieva (WTA 5) et de la Chinoise Jie Zheng (WTA 133), l'invitée surprise du tournoi.

"I love it !", s'exclama la cadette à sa sortie du court après avoir failli être embarquée dans un troisième set par Jie Zheng. "Elle m'a vraiment poussée dans mes derniers retranchements. Elle a lâché ses coups comme si elle n'avait rien à perdre et c'est toujours chouette de jouer ce genre de match. Je suis ravie d'être à nouveau en finale d'une levée du Grand Chelem, mais je veux faire mieux que juste être en finale. Venus est probablement l'adversaire la plus redoutable que j'ai jamais rencontrée. Je crois d'ailleurs qu'on va arrêter de se parler maintenant...", sourit-elle.

Vers un cinquième titre ?

Venus semble, en effet, être comme dans son jardin dans l'enceinte feutrée du "All England Club" . Tenante du trophée, l'aînée des soeurs n'avait encore rien fait de bon cette année, mais il lui a suffi de fouler le gazon londonien pour retrouver son tennis comme par un coup de raquette magique. Victorieuse d'Elena Dementieva, à nouveau en deux sets, et sans particulièrement briller, elle disputera sa septième finale déjà à Wimbledon où elle briguera un cinquième titre.

"C'est si excitant", confia l'Américaine, qui mourait d'envie que sa soeur la rejoigne en finale avant même de connaître le résultat. "Nous nous soutenons énormément. Nous partageons même bien plus de choses que par le passé. Avant, j'étais la grande soeur, celle qui disait de ne jamais faire de bêtises et je mettais sans le vouloir beaucoup de pression sur Serena. Pourtant, j'étais loin d'être parfaite. J'étais une tache", sourit-elle. "Elle est devenue bien plus mature entre-temps. Samedi, ce sera, d'ailleurs, chacune pour soi. Elle n'a plus besoin de conseil pour ce match. Nous nous préparons chacune de notre côté, moi en lisant un livre et elle en regardant un DVD."

Le Président Uribé libère Bétancourt, Nicolas Sarkozy l'Arche de Zoé

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