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dimanche, 15 juin 2008

Tchad : les rebelles annoncent une offensive sur la capitale

La rebellion affirme se diriger vers la capitale N'Djamena, quatre mois après avoir failli renverser le président Idriss Deby. Lequel avait alors dû son salut au soutien de la France. "Nous voulons prendre la capitale avant la fin du week-end", a même déclaré un chef des rebelles. Tandis qu'un autre prédisait pour ce dimanche un "gros choc" avec les troupes gouvernementales à Goz Beida, non loin de la frontière avec le Soudan. Le Soudan, accusé par le président Deby d'armer la rebellion.

En déplacement dans un autre foyer de crise en Afrique, la Côte d'Ivoire, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a indiqué que la France n'avait pas l'intention de soutenir le président Idriss Deby. Tout en condamnant toute action armée des rebelles contre les institutions du Tchad. Affichant ainsi une parfaite position de neutralité.

Désaccord entre Obama et McCain sur les termes de leurs débats

COLUMBUS, Ohio (Reuters) - Les deux candidats à la présidentielle américaine, Barack Obama et John McCain, se sont affrontés vendredi sur les modalités de leurs futurs débats, chaque partie rejetant sur l'autre la responsabilité de l'absence d'accord.

John McCain, 71 ans, a accusé son jeune rival de 46 ans de rejeter sa proposition d'il y a deux semaines de tenir dix face à face publics, un par semaine, d'ici l'été.

Le directeur de campagne de McCain Rick Davis a précisé dans un e-mail que le camp Obama avait au contraire offert de participer à seulement un seul débat public avant la convention démocrate de Denver chargée d'entériner sa candidature fin août.

McCain a demandé à Obama de reconsidérer sa position et de le rejoindre lors d'une réunion publique dès la semaine prochaine.

"La réponse de son équipe a été très décevante", a déclaré McCain à la presse à Pemberton, dans le New Jersey.

Le directeur de campagne de Barack Obama David Plouffe a indiqué que son candidat avait offert de rencontrer McCain cinq fois avant la présidentielle, c'est-à-dire dans les trois débats normalement prévus au cours de la campagne présidentielle plus à un débat public commun sur l'économie en juillet et à un débat de fond sur la politique étrangère en août.

"Ce total de cinq rendez-vous aurait été le plus important de l'importe quelle campagne présidentielle de l'époque moderne, - il y aura eu une gamme de formats différents - représentant un engagement historique à l'ouverture et à la transparence", a déclaré David Plouffe.

Aux discours où on le sent moins à l'aise, McCain préfère les réunions publiques où le public pose des questions plutôt que les journalistes.

Obama, en tête dans les sondages.

Steve Holland, version française Danielle Rouqui

Le G8 demande une augmentation de la production de pétrole

OSAKA (Japon) - La flambée des prix des matières premières menace la croissance mondiale, ont souligné à Osaka les ministres des Finances du Groupe des Huit (G8), qui ont exhorté les pays producteurs de pétrole à augmenter leur production.

"Les prix des matières premières élevés, surtout ceux du pétrole et des produits alimentaires, posent un défi sérieux à une croissance stable de par le monde (...) et peuvent accroître les pressions inflationnistes mondiales", affirment les ministres dans le communiqué final de leur réunion de deux jours dans la ville japonaise.

Ces prix "ont des conséquences graves pour les plus vulnérables et pourrait accroître la pression inflationniste dans le monde", ajoutent-ils.

"Nous exhortons tous les pays producteurs à augmenter leur production et à investir pour accroître les capacités de raffinage", déclarent les ministres dans leur communiqué.

Le secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson, a dit craindre que les prix élevés du pétrole ne prolongent la phase de ralentissement économique dans son pays et le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, voit les Etats-Unis menacés par une stagflation comparable à celle des années 1970.

Les ministres du G8 demandent aussi au Fonds monétaire international (FMI) et à l'Agence internationale de l'énergie (AIE) de "travailler avec les autorités nationales compétentes pour mener une analyse complémentaire des facteurs réels et financiers derrière le bond récent des prix du pétrole et leur volatilité, et des effets sur l'économie mondiale".

samedi, 14 juin 2008

Bush reçu par l'homme Bruni

PARIS (Reuters) - Sept mois après la visite d'État de Nicolas Sarkozy à Washington, le président français et George Bush ont de nouveau célébré samedi les retrouvailles franco-américaines en gommant leurs "nuances" sur la Syrie.
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Le chef de l'État français et le président américain, en tournée de fin de mandat en Europe, ont fait assaut d'amabilité lors d'une conférence de presse commune après un entretien d'une heure et demi au Palais de l'Élysée.

"Nous avons pu vérifier que nous avons de nombreuses convergences, sur beaucoup de sujets. Nous avons parfois des nuances, c'est normal", a déclaré Nicolas Sarkozy, qui a loué un dialogue "confiant" :

"L'amitié et l'alliance n'empêchent pas la France de déterminer ses positions en toute indépendance mais elles permettent de gérer de façon apaisée nos différences."

Une façon de rappeler que cela n'a toujours été le cas sous la présidence de son prédécesseur, Jacques Chirac, dont les relations avec Washington se sont durablement dégradées après son refus de soutenir l'intervention américaine en Irak en 2003.

George Bush a pour sa part réaffirmé que la France était "le tout premier ami de l'Amérique" et déclaré avoir "conforté (une) amitié personnelle" avec "Nicolas".

"C'est un homme intéressant, il a beaucoup d'énergie, il est très sage", a déclaré le président américain, qui a notamment remercié la France d'avoir accueilli cette semaine à Paris la conférence sur l'aide à la reconstruction de l'Afghanistan.

Nicolas Sarkozy avait invité vendredi soir George et Laura Bush à dîner au Palais de l'Élysée. Ce qui a fourni l'occasion au président américain de faire un éloge vibrant de la troisième épouse du chef de l'État français, la chanteuse et ancienne mannequin d'origine italienne Carla Bruni.

"Nous avons pris beaucoup de plaisir à rencontrer votre épouse, une femme intelligente, très compétente et je comprends pourquoi vous l'avez épousée, et je comprends également pourquoi elle vous a épousé", a déclaré George Bush.

APPEL À LA SYRIE

En août dernier, la précédente épouse du président français, Cécilia Sarkozy, avait boudé une invitation des Bush dans leur propriété familiale de Kennebunkport, dans le Maine.

Nicolas Sarkozy avait invoqué une "angine blanche" pour expliquer l'absence de Cécilia, dont il divorça en octobre avant d'épouser Carla Bruni en février de cette année.

Sur le fond, les deux chefs d'État ont consacré une grande partie de leur entretien à la situation au Proche-Orient et à l'Iran, à une semaine d'une visite de Nicolas Sarkozy en Israël et dans les territoires palestiniens.

L'un et l'autre ont rappelé leur détermination à s'opposer aux projets prêtés aux dirigeants iraniens actuels de se doter de l'arme nucléaire.

Ils sont demandé à la Syrie de prendre ses distances avec l'Iran et de devenir une "force constructive" au Moyen-Orient, notamment au Liban.

Il faut que "la Syrie se désolidarise le plus possible de l'Iran dans sa quête de l'arme nucléaire", a ainsi dit Nicolas Sarkozy lors de leur conférence de presse conjointe.

George Bush a pour sa part exhorté le président syrien Bachar al-Assad à "cesser d'être de connivence avec les Iraniens" et à leur dire que les pays occidentaux étaient "tout à fait sérieux" dans leur volonté d'amener l'Iran à mettre fin à son programme d'enrichissement d'uranium.

"Cessez d'abriter des terroristes, soyez une force constructive au Moyen-Orient, contribuez à la création d'un État palestinien, faites comprendre au (mouvement palestinien) Hamas que la terreur doit cesser", a-t-il ajouté.

Alors que la Syrie côtoie l'Iran sur la liste des États accusés par Washington de soutenir le terrorisme, le président français a repris contact avec Bachar al-Assad après l'élection de Michel Souleïmane au Liban fin mai.

À l'issue de la conférence de presse, Nicolas Sarkozy a raccompagné à pied George Bush à l'ambassade des États-Unis, à quelques centaines de mètres de l'Élysée et dont la façade arborait samedi un gigantesque drapeau français.

Nicolas et Carla Sarkozy devaient y retrouver samedi soir le couple présidentiel américain pour un nouveau dîner.

Emmanuel Jarry

La Hollande atomise la France

Voilà les oranges amères avalées par la France dans la souffrance. Il n'y avait pas football du côté français, il n'y avait pas d'automatisme, l'équipe manquait de génie ou de magicien...un un mot c'était terne contrairement au côté néerlandais où on voyait une vraie équipe, une balle qui circule, une vitesse dans le jeu, de l'art dans les actions pour des buts d'instinct.

C'est la qualité des Pays Bas excuser! des "Pays Hauts"...une équipe oui une équipe...une équipe qui gagne avec la manière...nous nous sommes régalés.

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vendredi, 13 juin 2008

L'Irlande dit non au Traité de Lisbonne, selon les premiers résultats

DUBLIN - L'Irlande semble avoir rejeté le Traité de Lisbonne, a estimé vendredi le ministre de la Justice en se fondant sur les premiers résultats non officiels du référendum. Un "non" plongerait l'Union européenne dans une grave crise institutionnelle, comme après les consultations en France et aux Pays-Bas en 2005.

Les résultats officiels sont attendus à partir de 15H GMT (17h à Paris).

Selon le ministre Dermot Ahern, des décomptes fournis au niveau national par des observateurs et de premiers résultats suggèrent une victoire du "non" dans une grande majorité des 43 circonscriptions du pays.

Tous les pays de l'UE doivent approuver le Traité de Lisbonne pour qu'il soit adopté. L'Irlande est le seul pays à se prononcer par référendum, ses partenaires européens ayant opté pour la voie parlementaire. A ce jour, 18 Etats membres ont ratifié le texte, les derniers à avoir franchi le pas, mercredi, étant l'Estonie, la Finlande et la Grèce. Le texte est le fruit de laborieuses négociations menées après l'échec de la Constitution européenne, rejetée en 2005 par les Français et les Néerlandais.

Interrogé sur le sujet en marge d'un déplacement à Bourges (Cher), Nicolas Sarkozy disait vendredi "attendr(e) les résultats définitifs" pour réagir. "Nous avions convenu avec la Chancelière allemande Angela Merkel que nous ferions une réaction commune, et vous comprendrez que c'est à ce moment-là que l'on dira ce qu'on en pense", a-t-il expliqué.

Côté français, on suivait en tout cas de près vendredi l'annonce des premiers résultats, en minimisant la portée d'une éventuelle victoire du non. "Si le non l'emporte, l'Europe continue", soulignait-on dans l'entourage du chef de l'Etat, alors que Paris doit prendre le 1er juillet la présidence de l'UE. "Est-ce que ça doit casser le processus de ratification des autres pays? Nous pensons que non", ajoutait-on de même source.

En Irlande, des personnalités politiques de tous bords, de la majorité comme de l'opposition faisaient grise mine alors que le décompte progressait dans les 43 circonscriptions du pays.

On ne dispose encore d'aucun résultat officiel. Toutefois, des dizaines d'"assesseurs" dans tout le pays estiment que le camp du "non" était en tête dans les secteurs ruraux et les secteurs populaires. Les "tallymen", comme on les appelle en Irlande, sont des militants politiques rompus à l'observation des scrutins et qui fournissent des informations et des renseignements à leur propre parti et aux divers groupes de pression.

Pat Rabbitte, ancien dirigeant du Parti travailliste, a noté avec inquiétude qu'en se basant sur les chiffres qu'il disposait, c'est le camp du "non" qui semblait l'emporter.

Les militants anti-UE se disaient en revanche confiants en une victoire du "non" au Traité. "Les gens se sentent floués", a estimé Richard Boyd Barrett, qui dirige un groupe de pression de gauche appelé "People Before Profit". AP

Suivre Obama ...que c'est beau!

Bruxelles:Pouvoir d'achat - Les syndicats mettent la pression

Les syndicats ont mobilisé leurs militants toute la semaine pour une hausse du pouvoir d'achat. Le gouvernement est attendu au pied du mur. Mais les esprits s'échauffent. Le PS et le MR se sont échangé des noms d'oiseaux.
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Ils avaient annoncé qu'ils seraient à peu près 3 000. Sans doute, avaient-ils intentionnellement visé un peu bas pour prévenir les déceptions. Mais quand même. Aucun des trois grands syndicats, qui organisaient la manifestation, ne pensait pas pouvoir réunir 9 000 personnes, ce jeudi matin, dans les rues de Bruxelles. D'autant que tout le monde pouvait bien comprendre dès leur réveil que la pluie ne cesserait d'arroser abondamment le cortège. "La semaine a été belle, se félicitait Claude Rolin, secrétaire général de la CSC (syndicat chrétien). On a eu deux à trois fois plus de monde que prévu à chacune de nos manifestations : 25 000 personnes à Liège lundi, 20000 à Mons mardi, 4 000 à Arlon et à Namur mercredi et 10 000 aujourd'hui à Bruxelles. Et pourtant, nous n'avons pas dû beaucoup mobiliser nos troupes".

Philippe Vandenbaebele, secrétaire régional bruxellois de la CGSLB (syndicat libéral) confirmait. "La mobilisation a été facile, concède-t-il. Il y a un sentiment d'insécurité. Les gens voient leur pouvoir d'achat diminuer, alors que la crise politique perdure depuis plus d'un an maintenant. Ils sont préoccupés".

Aucun incident à déplorer ce jeudi. A Mons, une journaliste de la RTBF avait été victime d'attentat à la pudeur et à Namur, des casseurs avaient agressé un cameraman de la télévision locale. Rien de tout cela à Bruxelles. La pluie n'a cependant pas empêché le traditionnel lancer de pétards qui, on en a eu la démonstration, explosent même quand ils sont mouillés.

Sur la place de la Monnaie, où débouchait le cortège, un podium avait été installé. C'est là que se sont tenus les discours de clôture. L'écoute était brouillée par le vent. Et la vision bouchée par les parapluies. Toutes les revendications ont été déclinées par les ténors syndicaux. "Nous voulons une baisse de la TVA sur le gaz, l'électricité et le mazout de chauffage, exposait ensuite Anne Demelenne, secrétaire générale de la FGTB (syndicat socialiste). C'est un impôt injuste puisqu'il frappe proportionnellement plus les pauvres que les riches. Il en coûterait 1,1 milliard. Il y a de l'argent. Didier Reynders propose de faire une réforme fiscale de 3,5 milliards d'euros. Nous attendons du gouvernement une réponse avant le 15 juillet". Claude Rolin embrayait. "Si on n'a rien, la rentrée sera chaude."

Question délicate. Le gouvernement n'est pas favorable à une baisse de la TVA sur les produits énergétiques. Il planchera plutôt sur une augmentation des certaines allocations sociales. Et s'attellera à une nouvelle baisse de la fiscalité dont l'ampleur sera sans doute âprement discutée.

Choc PS-Reynders

On sent d'ailleurs comme une certaine tension à l'intérieur du gouvernement. Hier après-midi, le PS a envoyé un communiqué de presse dans lequel il accusait Didier Reynders d'avoir approuvé, en Conseil européen des ministres des Finances, un texte remettant en cause l'indexation des salaires en Belgique. Le président du MR a répliqué de façon cinglante. Avançant qu'il avait au contraire défendu le mécanisme devant ses pairs européens, Didier Reynders s'est ouvertement interrogé "sur la possibilité de gouverner avec un parti qui provoque de faux débats au sein du gouvernement en interprétant un texte pour me faire dire ce que je n'ai pas dit". Le gouvernement Leterme Ier n'avait pas besoin de cela.

La carte d'identité électronique n'est pas sûre

Les chercheurs estiment qu'il faut arrêter d'utiliser la carte électronique et que le logiciel doit être redeveloppé.
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La carte d'identité électronique n'est absolument pas sûre et son utilisation doit être déconseillée. Des petits films montrant comment la puce de la carte d'identité peut être piratée, circulent d'ailleurs déjà sur internet, indique vendredi De Morgen.

Ces conclusions figurent dans un rapport réalisé par la KU Leuven et la Katholieke Hogeschool St. Lieven, qui a été présenté lors de la Conférence européenne e-Identity à La Haye. Les chercheurs estiment qu'il faut arrêter d'utiliser la carte électronique et que le logiciel doit être redeveloppé.

Outre les problèmes liés à la puce, les scientifiques mettent également en garde contre les risques d'atteinte à la vie privée, de fraude et de chantage. "Le mécanisme de sécurité de la carte n'est pas efficace", estime Jan Jambon, parlementaire de la N-VA, qui a participé à la Conférence de La Haye. "Les mesures de sécurité intégrées peuvent être facilement détournées et la carte d'identité électronique peut même être utilisée sans installation ou mise en marche du logiciel autorisé du Fedict".

Poivre d'Arvor, un licenciement déguisé?

La direction de TF1 n'a de son côté pas commenté à ce jour les informations de presse faisant état depuis dimanche du remplacement de Patrick Poivre d'Arvor par la journaliste Laurence Ferrari, qui vient d'annoncer son départ de Canal +.a3cca8989e45074b005bd47d687de95f.jpg

e journaliste Patrick Poivre d'Arvor a confirmé jeudi avoir été "écarté", avec "brutalité", de la présentation du JT de 20H00 de TF1, critiquant la direction de la chaîne et mettant en garde contre toute "mise au pas" de la rédaction. Dans son premier commentaire direct sur l'affaire, "PPDA" a indiqué "prendre acte de la décision de TF1 de (l')écarter de la présentation du journal télévisé de 20H00", dans un communiqué transmis à l'AFP. Le journaliste vedette de la chaîne privée la plus regardée d'Europe ajoute "avoir eu la surprise d'apprendre cette décision lundi, comme tout un chacun, en découvrant la une des journaux". "Les dirigeants de TF1 me l'ont, depuis, fébrilement confirmée, sans me donner la moindre explication sérieuse", poursuit-il.

La direction de TF1 s'est abstenue à ce stade de tout commentaire sur les informations faisant état depuis dimanche du remplacement de Patrick Poivre d'Arvor par Laurence Ferrari, qui vient d'annoncer son départ de Canal +. Patrick Poivre d'Arvor, 60 ans, ne cache pas son amertume, estimant qu'"après toutes ces années" de présentation du JT depuis 1987, il méritait "un peu plus d'élégance".

Mais surtout, il laisse entendre que son départ pourrait être le prélude à une remise en cause de "l'indépendance" de la chaîne privée, qu'il souligne avoir toujours "souhaité garantir". "Je veux espérer que la réorganisation programmée de l'information de la chaîne n'entraînera pas d'autres licenciements ni de mise au pas de ses journalistes", prévient-il.

"Maintenant l'enjeu, c'est que la qualité des reportages, des sujets et l'indépendance de l'information soient conservées, maintenues", a indiqué pour sa part la Société des journalistes à l'AFP. "La rédaction est très mobilisée et suit de très près ces changements" à TF1, a ajouté cette SDJ formée il y a deux mois. Ces inquiétudes s'expriment alors que la direction de TF1 a annoncé qu'elle communiquerait très prochainement, peut-être vendredi, "sur l'organisation de l'information" au sein de la chaîne.

Outre la succession de Patrick Poivre d'Arvor, TF1 pourrait annoncer à cette occasion un changement de directeur de l'Information. Robert Namias, 64 ans, un des derniers responsables "historiques" de la chaîne privée encore en place depuis l'arrivée aux commandes de Nonce Paolini en mai 2007, pourrait céder sa place à Jean-Claude Dassier, actuel directeur de la chaîne d'information continue du groupe TF1, LCI, selon une information du Figaro que la chaîne n'a pas davantage commenté.

Les départs de dirigeants de longue date de TF1 se sont multipliés ces dernières semaines, M. Paolini ne cachant pas son souhait d'une relance éditoriale complète d'une chaîne certes toujours dominante, mais dont l'audience s'érode du fait notamment de la concurrence des chaînes gratuites de la TNT (27,2% en mai, contre 31,4% un an plus tôt).

Mais ces changements de cadre suscitent également des interrogations, au sein d'une partie au moins de la rédaction de TF1, sur leur éventuelle connotation politique. M. Namias est ainsi étiqueté chiraquien, alors que l'amitié entre Martin Bouygues, principal actionnaire de TF1, et le président Nicolas Sarkozy est connue. Certains responsables politiques de gauche ont également jugé que M. Sarkozy avait joué un rôle dans le départ de "PPDA", une hypothèse tournée en dérision par l'UMP. Les journalistes de TF1 étaient invités par la SDJ à participer à une assemblée générale vendredi à 13H30.

Plusieurs dizaines d'entre eux ont signé une brève lettre "amicale et de soutien" à Patrick Poivre d'Arvor, dans laquelle ils saluent "le professionnalisme" de l'intéressé, sans polémiquer sur les raisons de sa mise à l'écart, a-t-on appris de sources concordantes.

Bachar el-Assad à Paris: Bernard Kouchner "pas rempli d'aise"

PARIS - Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner s'est dit vendredi "pas spécialement amusé" par l'invitation faite au président syrien Bachar el-Assad pour le défilé du 14 Juillet.

"Cela ne m'amuse pas spécialement. Mais je pense que si l'on fait l'Union de la Méditerranée et si les Israéliens parlent en ce moment avec les Syriens, ne faisons pas trop les malins. Il est important de parler avec les gens qui s'opposent. Et encore, cela ne me remplit pas d'aise mais c'est comme ça qu'il faut faire ou alors on va maintenir un état de tension et des difficultés et probablement des affrontements", a dit sur Europe-1 le chef de la diplomatie française.

Sur la situation au Liban, M. Kouchner a rappelé que Damas avait accepté "l'élection du candidat de consensus devenu maintenant président du Liban Michel Sleimane ce que nous souhaitions. J'ai dit que si nous avions après des mois de vacuité, des mois de vide, un président au Liban, eh bien, la France rétablirait des relations normales avec la Syrie. Nous sommes en train de le faire".

Michel Sleimane a été élu le 25 mai dernier grâce à un accord entre les partis libanais pour mettre fin à 18 mois de crise politique et faire disparaître le spectre d'un retour de la guerre civil.

Interrogé sur une éventuelle visite de Bernard Kouchner à Damas, le ministre a simplement répondu: "je ne crois pas être très souhaité". AP

L'Érythrée rejette les accusations américaines

ASMARA (Reuters) - L'Erythrée a rejeté jeudi soir les accusations lancées par Washington, qui a dénoncé une "agression militaire" érythréenne contre Djibouti à la suite des récents incidents frontaliers entre les deux pays de la Corne de l'Afrique.

Les relations entre Asmara et les Etats-Unis, qui ont une base militaire à Djibouti, sont tendues en raison des ingérences prêtées aux Erythréens dans la crise somalienne et de leur différend frontalier persistant avec les Ethiopiens, autres alliés des Américains dans la région.

"C'est malheureux de voir les autorités américaines chercher à susciter, aggraver et attiser des conflits régionaux dans le but de créer le chaos", a déclaré le ministère érythréen des Affaires étrangères tard jeudi soir dans un communiqué.

Asmara rejette les accusations des Etats-Unis qui s'inscrivent, poursuit le ministère, "dans le cadre habituel de leur campagne de dénigrement" contre l'Erythrée.

Mercredi, le département d'Etat américain a condamné "l'agression militaire érythréenne" contre Djibouti et a appelé les deux camps à mettre fin aux combats et à retirer leurs troupes de la frontière.

Aux Nations unies, le Conseil de sécurité a exprimé sa profonde préoccupation et invité les deux parties à faire preuve d'un maximum de retenue et à renouer le dialogue.

"COMPORTEMENT IRRESPONSABLE"

L'Américain Alejandro Wolff, qui assure actuellement la présidence du Conseil de sécurité, a également dénoncé au nom de son pays "l'agression" érythréenne qui, a-t-il dit, s'inscrit dans le cadre d'un "comportement irresponsable de déstabilisation".

Mardi soir, le ministère djiboutien de la Défense avait indiqué que les combats avaient éclaté dans le secteur du mont Gabla, dans le nord de Djibouti.

Cette zone, également connue sous le nom de Ras Doumeira, est située sur le détroit de Bab el Mandeb, entre la mer Rouge et la mer d'Oman, un point de passage stratégique pour la navigation entre l'Europe et le Moyen-Orient.

L'armée djiboutienne a annoncé que près des trois quarts de ses 11.000 hommes étaient déployés à la frontière de l'Erythrée. Ce dernier pays, l'un des plus militarisés d'Afrique, a une armée de plus de 200.000 hommes.

Djibouti abrite deux bases militaires étrangères, l'une française, l'autre américaine, cette dernière composée principalement d'unités antiterroristes.

C'est aussi le seul débouché vers la mer de l'Ethiopie, le grand rival de l'Erythrée. Les deux pays se sont affrontés entre 1998 et 2000 dans une guerre qui a fait 70.000 morts.

Depuis, les Éthiopiens ont envoyé des troupes en Somalie soutenir le gouvernement de transition face aux rebelles islamiques.

Version française Guy Kerivel

jeudi, 12 juin 2008

MAITRE ABDOULAYE WADE : Un mammouth dans l’arène politique

Le landernau politique sénégalais est dominé et maîtrisé par un puissant mammouth qui tire les ficelles du jeu à sa guise. Il oriente le sens des débats, attire qui il veut vers lui et s’éloigne de qui il veut. Me Abdoulaye Wade, puisque c’est de lui qu’il s’agit, plastronne à son aise, dans le champ politique national.
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Qu’il revête sa casquette de Secrétaire général de parti ou, qu’il se mette dans sa posture de Président de la République, Maître Abdoulaye Wade est incontestablement la seule constante du paysage politico médiatique. En effet, il est très loin devant ses adversaires qu’il ne considère, d’ailleurs, pas comme des alter ego. Son courage politique et les actes qu’il pose au quotidien déroutent tous les acteurs en présence sur la scène politique. Même les analystes et les politologues les plus chevronnés du pays passent à côté quand il s’agit d’analyser ou de conjecturer sur les décisions prises par ce monstre politique dans le cadre des activités de son parti ou de l’exécution des politiques définies dans ses missions régaliennes. Le chef de l’Etat, par ailleurs Secrétaire Général National du Pds, fait l’actualité politique du Sénégal, depuis la création de son parti dans les circonstances connues de tous. En réalité, il constitue la seule constante du tableau de variation de l’évolution de la politique dans notre pays. Cette aura le poursuit depuis toujours et l’on se rappelle qu’il fut de tout temps, la bête noire du régime socialiste, le coupe-faim de ses dirigeants et celui qui les empêchait de dormir. Feu Léopold Sédar Senghor et son successeur Abdou Diouf ont souffert le martyr avec comme principal opposant ce géant mammouth de la politique qui leur en a fait voir de toutes les couleurs. Depuis l’avènement de l’Alternance qui l’a porté au pouvoir, le 19 mars 2000, il continue, de plus belle, à faire l’actualité et, il est, entre temps, devenu la matière première de tous les organes de presse présents dans l’univers médiatique. Il faut également relever le très grand nombre d’ouvrages littéraires sortis sur lui ces dernières années. Maître Abdoulaye Wade est aussi présent sur la scène politique internationale où, son courage, son franc parler et sa détermination ont fini de faire de lui l’avocat de tout le continent africain et du monde en développement.

Auteur: Expressnews

Belgique, la lutte continue pour le pouvoir d'achat

Quelque 3.000 personnes sont attendues ce jeudi à Bruxelles dans le cadre d’une manifestation organisée en front commun pour le renforcement du pouvoir d’achat. Hier, les manifestations organisées à Namur, Arlon et Hasselt ont réuni, chacune, environ 4.000 personnes.

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es syndicats, qui se montrent prudents, estimaient dans un premier temps pouvoir rassembler 2.000 personnes puis ont revu leurs chiffres à la hausse à la suite du succès des manifestations précédentes.

Désormais, le front commun ne cache pas son objectif de dépasser le cap des 3.000 participants. « Il y a à Bruxelles et même dans les Brabant wallon et flamand moins d’industries que dans les autres provinces. Il est plus difficile de mobiliser les employés des administrations, des entreprises de services ou des banques que ceux des industries », explique-t-on à la CSC.

A la FGTB, on rappelle que la manifestation de ce jeudi n’est pas nationale mais interrégionale puisqu’elle mobilisera les travailleurs de la Région bruxelloise et des Brabants flamand et wallon. On souligne toutefois que ce sont les responsables nationaux Luc Cortebeeck, pour la CSC, Anne Demelenne, pour la FGTB et Jan Vercamst, pour la CGSLB, qui prendront la parole à 11h30 sur la place de la Monnaie pour clôturer cette semaine de manifestations.

Les cortèges de la FGTB, de la CSC et de la CGSLB partiront respectivement à 10h00 de la place Rouppe, de la rue Pletinckx et du boulevard Poincaré pour rejoindre vers 11h00 la place Anneessens. Les manifestants se dirigeront ensuite vers la place de la Monnaie où sera installé un podium, en empruntant les boulevards Lemmonier et Anspach et la rue de l’Evêque. Le trafic automobile sera perturbé dans le centre de Bruxelles. Sept lignes de bus de la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles (Stib) (29, 38, 48, 63, 66, 71 et 95) seront déviées.

Aucun bus n’a été affrété par les syndicats. Les manifestants venant du Brabant devront se rendre à Bruxelles en train ou par leurs propres moyens.

(D’après Belga)

Football:CHELSEA ENGAGE SCOLARI

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Le site officiel de Chelsea annonce avoir nommé Luiz Felipe Scolari, actuellement sélectionneur du Portugal. Le Brésilien a été préféré à Didier Deschamps, Carlo Ancelotti, Frank Rijkaard et Roberto Mancini. Scolari succède à Avram Grant, limogé après avoir conduit le club londonien à la deuxième place de Premier League et à la finale de la Ligue des Champions, vaincu les deux fois par Manchester United. "Felipe a de grandes qualités. C'est l'un des meilleurs entraîneurs mondiaux, avec une suite de succès, il sait obtenir le meilleur des joueurs de talent et ses ambitions correspondent aux nôtres, c'est un choix exceptionnel", a déclaré le communiqué sur le site officiel. Le technicien a remporté la Coupe du monde avec le Brésil en 2002. Il a ensuite pris en charge la sélection du Portugal qu'il a emmenée en finale de l'Euro 2004 et en demi-finale du Mondial 2006.

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Le parlement grec autorise la ratification du Traité de Lisbonne

ATHENES (Reuters) - Le Parlement grec a autorisé la ratification du Traité de Lisbonne réformant les institutions européennes, quelques heures avant le référendum irlandais sur le même texte.

Les parlementaires ont voté pour la ratification du traité par 250 voix pour et 42 contre, ce qui fait de la Grèce le 18e Etat de l'UE sur 27 à entériner la réforme des institutions.

En Irlande, seul pays à procéder à la ratification par référendum, les bureaux de vote ont ouvert à 06h00 GMT pour un scrutin dont l'issue est très incertaine.

Angeliki Koutantou, version française Danielle Rouquié

UE:Traité de Lisbonne! et l'Irlande vote "non" aujourd'hui

HELSINKI - Les Parlements finlandais, estonien et grec ont approuvé mercredi à une très large majorité le traité de Lisbonne réformant le fonctionnement institutionnel de l'Union européenne. Ce vote intervient à la veille du référendum en Irlande, où le "non" pourrait l'emporter.


Le Parlement finlandais a approuvé le texte par 151 voix contre 27. En Estonie voisine, les parlementaires se sont prononcés en faveur du traité par 91 voix contre une. Plus tard dans la soirée, 250 députés grecs ont voté pour le texte, et 42 contre.

Cela porte à 18 le nombre d'Etats-membres ayant ratifié le traité. Il doit toutefois être approuvé par la totalité des 27 pays de l'Union pour entrer en vigueur.

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a salué ce "signal fort" confirmant selon lui la volonté commune de "ratifier le traité en temps et en heure pour son entrée en vigueur le 1er janvier 2009".

L'Irlande est le seul des 27 pays de l'UE à devoir ratifier le traité par référendum, comme l'impose sa Constitution, alors que les autres Etats membres ont opté pour la voie parlementaire. Trois sondages publiés depuis une semaine ont livré des résultats contradictoires, le "oui" étant crédité de sept points d'avance dans l'un d'eux et de cinq points de retard dans un autre.

S'il franchit l'obstacle irlandais, le traité pourrait être ratifié dès cette année dans l'ensemble des 27 Etats membres, selon ses partisans. Le texte, rédigé laborieusement en remplacement de la défunte Constitution européenne rejetée par les Français et les Néerlandais en 2005, reprend la plupart des dispositions de celle-ci.

Le traité réformateur est censé faciliter la prise de décision avec l'extension du vote à la majorité qualifiée -l'unanimité restant toutefois la règle pour certains domaines, comme la politique étrangère et la défense, la sécurité sociale et la fiscalité- ainsi que l'instauration à terme d'un nouveau système de vote à double majorité (55% des Etats membres et 65% de la population).

Par ailleurs, le texte renforce les prérogatives du haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune, poste actuellement occupé par l'Espagnol Javier Solana, qui deviendra vice-président de la Commission européenne à partir du 1er janvier 2009.

Un président sera également désigné par les chefs d'Etat et de gouvernement pour un maximum de cinq ans afin de présider les conseils européens et représenter l'UE à l'étranger. Enfin, le nombre de commissaires sera réduit de 27 à 17. AP

mercredi, 11 juin 2008

Perquisitions chez Van Cauwenberghe

Plusieurs perquisitions ont eu lieu ce matin, dont certaines toujours en cours, dans le cadre de l'enquête sur le hall omnisports de Beaumont. Elles ne visent pas seulement Jean-Claude Van Cauwenberghe, ancien ministre-président wallon, mais également Eric Van Sevenant, secrétaire de la Communauté urbaine de Charleroi-Val de Sambre.

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Les perquisitions opérées ce mercredi matin dans l’enquête sur le hall omnisports de Beaumont, ne visent pas seulement Jean-Claude Van Cauwenberghe. Les enquêteurs se sont rendus au domicile du député régional (en présence du bâtonnier du barreau de Charleroi), ainsi qu’aux sièges des Mutualités socialistes de Charleroi, institution présidée par le député wallon socialiste (où ils sont toujours), à Aquasambre. Cette dernière perquisition viserait Eric Van Sevenant, directeur général de l’intercommunale et secrétaire de la Communauté urbaine de Charleroi-Val de Sambre, institution dont le siège se situe dans les bâtiments d’Aquasambre.

Par ailleurs, des perquisitions ont eu lieu à la DGPL (direction générale des Pouvoirs locaux), à Namur, et plus spécifiquement dans le bureau de sa directrice, Annie Van Boterdael.

Le Parlement wallon a-t-il reçu une demande de levée d’immunité parlementaire pour Jean-Claude Van Cauwenberghe ? « Non », répond José Happart (PS), président. « J’ai seulement été informé, comme le prévoit la loi, qu’une perquisition allait avoir lieu chez un parlementaire. Mais on ne m’a donné aucun détail sur son identité. »

Ces perquisitions sont effectuées dans le cadre de l’instruction sur la construction du hall omnisports de Beaumont. Mais quel peut être le lien entre Van Cau et ce dossier ?

Jeudi dernier, le bourgmestre de Beaumont, Charles Dupuis, et son secrétaire communal Bruno Lambert, avaient été entendus dans les bureaux de la police fédérale de Charleroi. Dans le même temps, des perquisitions étaient effectuées au domicile privé de l’entrepreneur Vandezande de Gilly et chez un architecte. La juge d’instruction Jacqueline Demol s’intéresse aux modalités de la passation du marché public relatif à la construction du hall des sports de Beaumont. C’est en 1998 que la Ville inscrit pour la première fois ce hall au budget communal à hauteur d’un million d’euros. Un architecte est désigné mais le projet reste dans les cartons. Ce dernier touche néanmoins des honoraires évalués, dit-on, à 5 millions de francs belges. Et pourtant, la Ville de Beaumont change subitement son fusil d’épaule, faisant table rase de cette première offre, pour désigner le promoteur Vandezande qui propose un complexe « clé sur porte » pourtant trois fois plus cher que le projet initial. En 2004, le hall sportif de Beaumont voit le jour. De nombreuses questions subsistent, dont celle-ci : pourquoi un tel revirement au profit de la firme Vandezande, déjà dans le collimateur de la Justice pour la construction du hall sportif de Jumet ? Et ce, pour un montant trois fois plus élevé que celui proposé par le premier architecte ! Selon nos sources, la gestion du hall des sports, dont

la régie communale dirigée par Bruno Lambert, intriguerait également les enquêteurs de la section financière. En deux ans, la trésorerie a en effet enregistré un déficit de 226.000 euros.
« Van Cau nous a soutenus »

Charles Dupuis, bourgmestre de Beaumont, explique avoir rencontré Jean-Claude Van Cauwenberghe sur ce dossier à la fin des années 90, sa commune manquant de moyens pour financer seule la construction du hall omnisports. Le Carolo était à l’époque président de la Communauté urbaine de Charleroi-Val de Sambre. Van Cau l’avait mis en contact avec Claude Despiegeleer, échevin carolo des Sports et président de la commission sportive de la Communauté urbaine. Celui-ci avait alors fait visiter des halls polyvalent à Marcinelle et à Jumet. « C’est alors que j’ai rencontré M. Vandezande », confie Charles Dupuis.

Selon le mayeur beaumontois, tant Despi que Van Cau ont alors jouer de leur influence politique pour obtenir un subside régional dans ce dossier. Ils sont parvenus à leurs fins en décembre 2002 quand le gouvernement wallon a octroyé une subvention de 1,433 million d’euros à Beaumont, le solde étant financé par la commune grâce à la revente de ses poteaux électriques à basse tension à l’intercommunale AISH (pour 900.000 euros) et via un emprunt (833.000 euros sur trente ans). Ces chiffres nous sont fournis par Charles Dupuis. « Je ne vois pas dans ce dossier où M. Van Cau aurait pu chipoter. Au contraire, il a travaillé pour sa région », poursuit le bourgmestre de Beaumont.

Les enquêteurs, eux, soupçonnent pourtant un marché truqué et une surfacturation. Pour rappel, l’entreprise Vandezande figurait parmi la quarantaine de fournisseurs (cités dans l’audit de la Région wallonne) travaillant régulièrement avec la Ville de Charleroi sous l’ancienne majorité socialiste. En 2004, 2205 et 2006, cela avait généré pour elle un chiffre d’affaires de 530.000, 560.000 et 324.000 euros, selon le rapport réalisé sous la direction de Gérard Delvaux.

3.000 personnes attendues dans les rues de Bruxelles ce jeudi

Quelque 3.000 personnes sont attendues ce jeudi à Bruxelles dans le cadre d'une manifestation organisée en front commun pour le renforcement du pouvoir d'achat.

Les syndicats, qui se montrent prudents, estimaient dans un premier temps pouvoir rassembler 2.000 personnes puis ont revu leurs chiffres à la hausse à la suite du succès des manifestations précédentes.

Désormais, le front commun ne cache pas son objectif de dépasser le cap des 3.000 participants. « Il y a à Bruxelles et même dans les Brabant wallon et flamand moins d'industries que dans les autres provinces. Il est plus difficile de mobiliser les employés des administrations, des entreprises de services ou des banques que ceux des industries », explique-t-on à la CSC.

A la FGTB, on rappelle que la manifestation de ce jeudi n'est pas nationale mais interrégionale puisqu'elle mobilisera les travailleurs de la Région bruxelloise et des Brabants flamand et wallon. On souligne toutefois que ce sont les responsables nationaux Luc Cortebeeck, pour la CSC, Anne Demelenne, pour la FGTB et Jan Vercamst, pour la CGSLB, qui prendront la parole à 11h30 sur la place de la Monnaie pour clôturer cette semaine de manifestations.

Les cortèges de la FGTB, de la CSC et de la CGSLB partiront respectivement à 10h00 de la place Rouppe, de la rue Pletinckx et du boulevard Poincaré pour rejoindre vers 11h00 la place Anneessens. Les manifestants se dirigeront ensuite vers la place de la Monnaie où sera installé un podium, en empruntant les boulevards Lemmonier et Anspach et la rue de l'Evêque. Le trafic automobile sera perturbé dans le centre de Bruxelles. Sept lignes de bus de la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles (STIB) (29, 38, 48, 63, 66, 71 et 95) seront déviées.

Aucun bus n'a été affrété par les syndicats. Les manifestants venant du Brabant devront se rendre à Bruxelles en train ou par leurs propres moyens.

(D'après Belga)