Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 15 mai 2008

Edwards soutient Obama, étape vers une unification démocrate ?

GRAND RAPIDS, Michigan (Reuters) - John Edwards, ancien candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine de novembre, a apporté mercredi son soutien à Barack Obama, fournissant un appui stratégique à l'effort d'unification du parti entrepris par le sénateur de l'Illinois.

70f7c41383e6c2785b736f453ddfafbe.jpg

Candidat à la vice-présidence en 2004, Edwards s'est retiré de la course à l'investiture démocrate en janvier. Il est depuis l'objet d'une cour assidue de la part d'Obama et de sa rivale Hillary Clinton.

"La raison pour laquelle je suis ici ce soir, c'est que les électeurs démocrates d'Amérique ont fait leur choix, et moi aussi", a déclaré Edwards lors d'un meeting avec Obama à Grand Rapids, dans le Michigan.

"Il y a un homme qui sait au fond de lui qu'il est temps de créer une seule Amérique, au lieu de deux, et cet homme est Barack Obama", a-t-il dit, alors que le sénateur métis était assis sur un tabouret, derrière lui.

Cette annonce, attendue depuis longtemps, compense la défaite essuyée mardi par Obama en Virginie occidentale, où Hillary Clinton l'a emporté de 41 points. Ce résultat écrasant n'a cependant pas entamé l'avance d'Obama en nombre de délégués.

Obama conserve une avance quasi imprenable en nombre de délégués appelés à voter lors de la convention du Parti démocrate, à Denver, en août, et il s'est déjà tourné vers un éventuel duel avec le candidat républicain John McCain.

"EXTRÊMEMENT UTILE"

"Je n'ai aucun doute quant au fait que John Edwards peut nous être extrêmement utile, pendant la campagne, dans toutes les catégories de la population", a déclaré Obama à des journalistes dans son avion, ajoutant qu'il espérait récupérer aussi les délégués d'Edwards, qui seraient au nombre de 18.

Il a ajouté qu'Edwards serait "un candidat potentiel pour n'importe qui" à la vice-présidence, mais que tout autre commentaire à ce sujet serait prématuré.

Obama bénéficie depuis mercredi du soutien de quatre superdélégués supplémentaires, ces responsables du Parti démocrate libres de choisir leur candidat comme ils le désirent, ainsi que de l'organisation NARAL Pro-Choice America, qui défend le droit à l'avortement.

Edwards a salué la "force et le caractère" de Clinton mais a estimé qu'il était temps, pour les démocrates, de s'unifier pour affronter McCain. Il a appelé Obama mardi soir pour lui dire qu'il était prêt à le soutenir, avait fait savoir auparavant un conseiller du sénateur de l'Illinois.

L'appui d'Edwards pourrait aider Obama à attirer les voix d'électeurs blancs de la classe ouvrière, une catégorie qui s'est mobilisée en faveur de Clinton lors des dernières consultations.

L'ancien sénateur de Caroline du Nord avait en effet défendu un programme économique populiste censé défendre les salariés de la classe ouvrière et les classes moyennes, priorité de sa campagne, et axé sur la lutte contre la pauvreté.

Obama, qui pourrait devenir le premier président métis des Etats-Unis, a remporté les voix de moins d'un quart des blancs sans diplôme universitaire en Virginie occidentale, selon des sondages de sortie des urnes, un résultat similaire à ceux obtenus dans d'autres Etats.

mercredi, 14 mai 2008

le Figaro: Obama prépare l'affrontement avec McCain

1a06959b4f795dd819644da1e78e1fdc.jpg

Lundi, Barack Obama tenait un meeting à Charleston, en Virginie-Occidentale. Le candidat démocrate vient de dépasser sa rivale dans le décompte crucial des superdélégués. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS


Le sénateur de l'Illinois, à deux doigts d'obtenir l'investiture démocrate, tente d'anticiper la prochaine phase de la campagne.

Voilà déjà un mois et demi, Barack Obama avait reconnu que les primaires démocrates ressemblaient «à un bon film qui dure une demi-heure de trop». Alors qu'il touche pratiquement du doigt l'investiture démocrate, l'impatience perce dans les rangs de ses partisans. Mais la fin de la partie ne dépend pas de lui.

En campagne dimanche avec sa fille Chelsea, Hillary Clinton a lu quelques messages d'encouragement reçus en ce jour de Fête des mères aux États-Unis. L'un d'eux, signé Angela, disait : «Ce n'est pas fini tant que la dame en tailleur-pantalon n'a pas dit que c'était fini», référence à la tenue standard de la sénatrice de New York. Son adversaire peut en tirer deux conclusions : elle n'est pas encore tout à fait prête à se retirer, et l'annonce viendra d'elle.

Quand ? La nette victoire qui lui est promise aujourd'hui en Virginie-Occidentale pourrait satisfaire son désir de partir la tête haute, à moins qu'elle ne veuille y ajouter des succès dans le Kentucky, le 20 mai, et à Porto Rico, le 1er juin. Parallèlement, le sénateur de l'Illinois est donné favori dans l'Oregon, le 20 mai, puis dans le Montana et le Dakota du Sud, le 3 juin. Ces ultimes scrutins ne changeront pas la donne : Obama garde l'avantage dans le décompte des délégués et il vient de dépasser sa rivale dans celui des superdélégués, élus et dirigeants du parti voués à arbitrer le duel.

«Le rythme des ralliements va s'accélérer», prédit son conseiller David Axelrod. À eux seuls, les superdélégués peuvent déclarer un vainqueur en le propulsant au-delà du seuil qualificatif de 2 024 voix à la convention. Hillary Clinton verrait sûrement venir l'humiliation et n'aurait qu'un mot à dire pour l'éviter. «Elle joue ses cartes comme elle l'entend, analyse Axelrod, mais je pense qu'elle se soucie du Parti démocrate et du pays, et je ne crois pas qu'elle veuille mettre nos chances en péril.»

C'est l'appel du pied le plus appuyé émanant du camp Obama. Karl Rove, l'ancien gourou électoral de George Bush, déconseille d'aller plus loin, au risque de froisser les électeurs de Clinton. «C'est un peu comme recevoir un conseil médical du patron d'un funérarium», ironise Bill Burton, le porte-parole du sénateur de l'Illinois.

Un clone de Bush

Contraint à la patience, le «nominé présomptif», comme le qualifie la presse, n'en prépare pas moins l'étape suivante : l'affrontement avec le républicain John McCain pour la conquête de la Maison-Blanche à l'automne. Obama doit se rendre aujourd'hui dans le Missouri, dont la primaire est passée depuis le 5 février, mais qui sera l'un des champs de bataille le 4 novembre. Il prévoit également une tournée du pays l'été prochain afin d'exposer sa biographie au plus grand nombre. Son équipe a lancé dès samedi une campagne de six mois dans les cinquante États pour inscrire le plus possible de démocrates sur les listes électorales. Elle met également la dernière main à des spots publicitaires dépeignant le candidat républicain comme un clone de Bush : «Avant novembre, chaque électeur saura que McCain offre un troisième mandat de Bush», promet le stratège de la campagne démocrate, David Plouffe.

De son côté, le porte-drapeau du camp conservateur fourbit ses arguments, avec des spots raillant «l'inexpérience» et «l'élitisme» du jeune sénateur, qui ne serait pas de taille à devenir commandant en chef. McCain a également prévu cette semaine une série de discours sur l'environnement, destinés à séduire les électeurs indépendants que lui dispute Obama. Les deux hommes partagent une image d'outsiders qui plaît à ce segment crucial de l'électorat. Ils entendent la cultiver avec une série de débats publics sans modérateur durant l'été, un peu à la façon des débats sur l'esclavage entre Abraham Lincoln et Stephen Douglas en 1858.

Cette approche moins conventionnelle de la politique n'exclut pas les passes d'armes. John McCain a ouvert le feu en accusant son rival d'être «le candidat du Hamas», parce qu'un représentant du mouvement islamiste palestinien lui avait donné sa préférence. Le sénateur de l'Illinois a répondu que son rival «perdait la boule», formule critiquée pour son allusion implicite à l'âge du sénateur républicain.

L'âge n'en constitue pas moins une considération, de part et d'autre, dans le choix d'un futur vice-président, pour lequel la prospection a commencé. L'hypothèse d'un «ticket» Obama-Clinton est toujours évoquée, mais le sénateur Ted Kennedy, proche du «nominé présomptif», l'a exclue en des termes humiliants pour sa collègue au Sénat : Obama a besoin d'un «vrai leadership» à ses côtés, qui soit «en phase avec les nobles aspirations du peuple américain.» Tel est le traitement réservé aux perdants.

» Clinton fait le compte de ses erreurs de campagne
.

Hillary Clinton prépare 2012 mais sera trop vieille et en dehors du temps américain

Hillary Clinton se dit «plus déterminée que jamais» à poursuivre la course après son résultat dans la primaire en Virginie. Mais elle reste loin derrière Obama.

6257bf6d2ce6d0fa884ef41178bc24cb.jpg

mardi, 13 mai 2008

quelle catastrohe en Chine

c56eca69c36ec5f86cec697c690450ef.jpg

Grande Soiree de Solidarite a Bruxelles

140befeaf9d513ca91c5c17c7bfee390.jpg

Pourquoi Hillary Clinton refuse-t-elle de jeter l'éponge ?

WASHINGTON (Reuters) - Hillary Clinton a rejeté les appels en faveur de son retrait de la course à l'investiture démocrate et affirmé qu'elle continuerait à se battre jusqu'à ce qu'"il y ait un candidat".
38129c6aea1f5e79a425b4772feaf6a6.jpg

Pourtant, celle qui s'est comparée à Rocky Balboa, le boxeur tenace créé pour le cinéma par Sylvester Stallone, n'a plus aucun espoir de rattraper son adversaire Barack Obama en nombre de délégués.

Plusieurs raisons pourraient permettre d'expliquer la décision de l'ex-First Lady de se maintenir dans la course envers et contre tout jusqu'à la fin du processus de désignation, le 3 juin.

L'épouse de l'ancien président Clinton est tout d'abord donnée favorite dans trois des six dernières dernières primaires: la Virginie occidentale, le Kentucky et Puerto Rico. En restant dans la course, elle joue son va-tout, et pourra se consoler en cas de défaite en se disant qu'elle a tout tenté.

La candidate démocrate mise peut-être également sur une gaffe de son adversaire ou une nouvelle polémique qui pourrait pousser les électeurs à s'interroger une nouvelle fois sur la jeunesse et le relatif manque d'expérience du sénateur de l'Illinois.
280042d4a870ce4db3863dff9afddf16.jpg
Clinton pourrait alors plaider sa cause devant les super délégués en faisant valoir qu'elle est la mieux placée pour battre le républicain John McCain.

Mais la sénatrice de New York a peut-être déjà renoncé à ses ambitions présidentielles et pourrait convoiter une place sur un ticket avec Obama comme vice-présidente. Rester dans la course serait alors un moyen de faire pression sur le sénateur de l'Illinois pour qu'il accepte cette idée, suggérée par un ancien conseiller de Clinton aujourd'hui journaliste star d'ABC, George Stephanopoulos. Dans le même ordre d'idée, la sénatrice pourrait convoiter un poste à responsabilité au Sénat américain.

Plus trivialement, la candidate a des dettes et a dû prélever 6,4 millions de dollars de sa cagnotte personnelle pour financer sa campagne.

En restant dans la course, elle espère peut-être se refaire une santé financière en collectant de nouveaux dons.

La campagne démocrate a été longue, parfois violente entre les candidats, et le couple Clinton n'en ressort pas forcément grandi. Bill et Hillary Clinton pourraient être tentés de tirer parti des semaines à venir pour redorer leur image, notamment dans la communauté noire et quitter la campagne sur une note positive.

C'est aussi un moyen pour la sénatrice de continuer à faire parler d'elle et lui garantir ainsi un rôle de premier plan lors de la convention nationale du parti fin août.

Version française Gwénaelle Barzic

Des chenilles dévastatrices au Kenya

Les chenilles processionnaires qui ont déjà détruit des dizaine de milliers d'hectares de maïs dans le centre du Kenya ont atteint la côte déjà pauvre du pays, menaçant sa sécurité alimentaire, a-t-on indiqué lundi de source officielle.

Les chenilles sont parvenues jusque dans le district côtier de Kwale, qui souffre déjà du manque chronique de denrées alimentaires, a déclaré un responsable de l'agriculture, Arphaxad Kimani.

Le gouvernement avait donné l'alarme la semaine dernière, quand les chenilles avaient détruit au moins 30.000 hectares de maïs dans la région du Mont Kenya.

La chenille processionnaire est la larve d'un papillon de nuit. Les chenilles se nourrissent la nuit et se déplacent en longues files (d'où leur nom) de plusieurs milliers d'individus vers leur nourriture.

Clinton, les raisons d'un ECHEC

Hillary Clinton fait le compte de ses erreurs de campagne

821a0e88ac4277ab85319feae79eb79b.jpg


Hillary Clinton, jeudi dernier, au Centre des congrès du Kentucky, à Louisville. L'ancienne première dame s'est trompée de méthode en agissant comme une candidate sortante en quête de réélection. Crédits photo : AFP
Face au désir de changement incarné par Obama, la sénatrice de New York a mené une campagne de restauration, inadaptée à l'humeur du moment.

À l'heure du bilan, Hillary Clinton peut avoir des regrets. Partie favorite pour l'investiture démocrate, à la tête d'un réseau d'alliés sans équivalent, d'un trésor de guerre qu'on croyait insurpassable, d'une notoriété et d'une expérience supérieures à ses rivaux, elle s'apprête, après un an et demi de bataille féroce, à devoir rendre les armes devant un adversaire plus jeune, moins connu et qu'on croyait moins bien préparé.

Sa défaite annoncée résulte en grande partie des qualités dont a fait preuve Barack Obama. Mais elle découle aussi de ses propres erreurs. Hillary Clinton s'est trompée de message, elle s'est trompée de méthode, elle s'est même trompée d'époque.

La sénatrice de New York a abordé l'épreuve des primaires démocrates comme si c'était une cause entendue : son mari et elle n'étaient-ils pas les «patrons» du camp démocrate depuis près de vingt ans ? Tout l'establishment du parti était aligné derrière eux pour réécrire l'histoire. On allait revenir à l'optimisme des années 1990, au plein-emploi, à l'excédent budgétaire et à la considération de la communauté internationale. Une telle posture exigeait de surmonter les mauvais souvenirs laissés par l'affaire Monica Lewinsky et quelques autres scandales. Mais Bill Clinton est un personnage trop voyant pour faire comme s'il n'existait pas : autant mettre à profit ses talents reconnus de stratège.

Bizarrement, les écueils n'ont pas été là où on les attendait. Le nom de Lewinsky n'a pratiquement pas été prononcé durant les primaires. Hillary n'a pas semblé pâtir de sa cote de désamour auprès d'une partie de l'opinion. Même l'objection «dynastique» n'a été évoquée qu'en filigrane. En revanche, son approche a créé un problème central : face au changement offert par Barack Obama, elle a mené une campagne de restauration, particulièrement inadaptée à l'humeur du moment. C'est sa première erreur, la plus grave et la plus surprenante si l'on considère que Bill Clinton avait justement battu Bush père en 1992 en exploitant l'attrait du «changement» par rapport à «l'expérience».

Agissant comme une candidate sortante en quête de réélection, l'ancienne première dame s'est laissée entraîner sur plusieurs fausses pistes. Dans l'illusion d'être «propriétaire» du Parti démocrate, elle a d'emblée cultivé le centre pour adoucir son image «libérale» (de gauche). C'était mettre la charrue devant les bœufs, une faute qu'elle a corrigée en se faisant la championne des cols bleus à partir de l'étape de l'Ohio, début mars. Son mauvais départ l'a conduite à ignorer trop longtemps les changements survenus dans un électorat démocrate rajeuni, qui compte désormais 3,5 millions de nouveaux inscrits. Elle a tardé du même coup à prendre la mesure de l'armée de volontaires et de contributeurs levée par Obama, qui s'est imposé comme le chef de file du Parti démocrate de demain.

Attaques contre-productives

Dans la foulée, Clinton a perdu sur ce qui semblait être son terrain de prédilection : la stratégie. Sûre de sa domination financière, elle a puisé dans le vivier traditionnel des grands contributeurs démocrates. Mais chaque donation individuelle est limitée à 2 300 dollars, un plafond assez vite atteint. Pendant ce temps, Barack Obama créait un réservoir immense de citoyens ordinaires prêts à le soutenir par des donations répétées de 20 dollars ou plus. À l'arrivée, il l'a surclassée d'au moins 50 millions de dollars. Comme Hillary a, en outre, mal géré ses dépenses, elle tire le diable par la queue depuis le Supermardi du 5 février et risque de finir avec 30 millions de dettes, un record.

Harold Ickes, l'un des principaux conseillers de la candidate, raconte sa surprise lors d'un conseil stratégique l'an dernier où Mark Penn, le «cerveau» de la campagne, assurait que l'affaire serait dans le sac dès la primaire de Californie, le 5 février. Il semblait ignorer que l'attribution des délégués s'effectue à la proportionnelle… De fait, la sénatrice a misé sur les grands États en jeu lors du Supermardi pour écraser son adversaire. Or, celui-ci est parvenu à neutraliser son avance en empochant les caucus, ces réunions électorales où l'organisation est déterminante pour mobiliser tous les électeurs à la même heure. Elle s'y attendait si peu qu'elle s'est retrouvée à court de moyens.

Hillary Clinton n'a pas commis que des erreurs, loin s'en faut. Après son échec initial dans l'Iowa, elle est descendue dans l'arène pour rafler le New Hampshire. Tout au long des primaires, elle a démontré une grande maîtrise des dossiers, une habileté redoutable dans les débats et une endurance à toute épreuve. Aucun autre candidat n'aurait pu résister aussi longtemps à la «vague Obama». Mais elle s'est trompée de scénario en faisant campagne à l'ancienne, face à un candidat qui entend incarner l'avenir. Même ses attaques se sont révélées contre-productives. Elles ne l'ont pas grandie, surtout lorsqu'elles ont utilisé le ressort de la race pour exploiter les hésitations d'une partie de l'électorat blanc. Loin d'abattre Barack Obama, elles l'ont plutôt aguerri pour l'épreuve à venir.

» Obama prépare l'affrontement avec McCain

LlE FIGARO

Séisme en Chine: 1.000 morts ou disparus dans un seul lycée effondré, c'est l'hécatombe

CHENGDU, Chine - L'agence de presse officielle chinoise rapporte que 1.000 élèves et enseignants sont morts ou portés disparus dans un seul lycée détruit par le puissant séisme qui a frappé le centre de la Chine lundi.

77649f3cae84f817d99225dd77637e66.jpg

Ce lycée s'est écroulé dans le comté de Beichuan, juste à l'est de l'épicentre du séisme de 7,9 sur l'échelle de Richter, a précisé mardi l'agence Chine nouvelle.

Ces décès viennent s'ajouter à ceux, probables d'une autre école effondrée où 900 élèves, sous les décombres, risquent fort d'avoir trouvé la mort.

Selon Chine Nouvelle, cette école -un bâtiment de six ou sept étages- a été réduite à un amas de gravas de deux mètres de haut.

lundi, 12 mai 2008

Obama est un Phénomène

17:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

Dons sur internet moins massifs pour Nargis que pour le tsunami

BANGKOK (Reuters) - Les collectes de fonds pour les rescapés du cyclone Nargis en Birmanie, qui sont au nombre de 1,5 million, sont pour l'heure loin de rencontrer le succès de celles qui avaient suivi le tsunami de 2004 dans l'océan Indien.

9eb3671d30d33d89ed8975c68a0edc80.jpg

Internet étant devenu un moyen privilégié de provoquer des dons, le moteur de recherche Google a donné un coup de pouce aux efforts d'aide aux sinistrés en faisant figurer un appel aux dons sur sa page d'accueil (www.google.com) - l'un des sites internet les plus fréquentés au monde, avec plusieurs centaines de millions de "hits" par jour.

La page d'accueil comporte un lien hypertexte permettant d'accéder à une page spécialement créée par Google pour faire un don soit à l'ONG américaine Direct Relief International, spécialisée dans l'aide aux victimes des catastrophes et des guerres, soit au Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).

Un montant - 100 dollars - figure déjà à titre indicatif dans la case où doit être inscrit le montant du don, incitation subtile à la générosité pour venir en aide aux victimes du pire cyclone qu'ait connu l'Asie depuis 1991. A l'époque, 143.000 personnes avaient péri au Bangladesh voisin.

Google a dit qu'il abonderait les dons privés à concurrence d'un million de dollars.

L'Unicef a lancé un appel aux dons pour 25,5 millions de dollars dans le cadre d'une enveloppe d'aide de 187 millions de dollars sollicitée par les Nations unies, et vendredi il avait déjà récolté 7,8 millions, selon la porte-parole de l'organisation à Bangkok, Shantha Bloemen.

"Bien sûr, internet a facilité une réaction rapide des gens", a-t-elle dit. "Ils peuvent faire une contribution, en quelques clics. Plus c'est facile pour les gens de donner de l'argent, plus il y a de chances qu'ils le feront."

Autre aspect intéressant des appels aux dons sur internet: la rapidité, permettant de gagner quelques précieux jours dans la période post-catastrophe, où la distribution rapide de nourriture, d'eau et de médicaments peut sauver des milliers de vies.

CRAINTE DE DÉTOURNEMENT

Pour l'heure toutefois, le montant récolté pour la Birmanie, où l'on craint que le cyclone ait fait 100.000 morts, est bien inférieur aux dons en faveur des victimes du tsunami, dont le bilan définitif fut de 230.000 morts, dont plus de la moitié en Indonésie.

Une semaine après le séisme sous-marin du 26 décembre 2004, la Croix-Rouge américaine avait collecté 79 millions de dollars, et Oxfam America plus de 12 millions, alors même que son site internet cédait sous l'afflux de dons.

L'actrice américaine Sandra Bullock avait donné l'exemple, chez les célébrités, en donnant un million de dollars et des gouvernements étrangers avaient promis deux milliards, dont 350 millions pour les Etats-Unis.

Mais dans le cas de la Birmanie, les promesses de dons de gouvernements et d'ONG atteignent tout juste 77 millions de dollars. Les Etats-Unis ont promis 3,25 millions de dollars.

LBEREZ INGRID BETANCOURT

4259dc098d0c19bfbc05f01440892961.jpg

f0156398b368d2aaf0502965756dc068.jpg
4cd72cb8e2f6e8f44b0650ed47989375.jpg

17:18 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : France |  del.icio.us |  Facebook | | |

Les rebelles du Darfour promettent d'attaquer à nouveau Khartoum

KHARTOUM (Reuters) - Le chef du Mouvement pour la justice et l'égalité (Jem), un groupe rebelle du Darfour, promet de lancer de nouvelles attaques contre Khartoum pour renverser le gouvernement soudanais, à la suite du raid du week-end.

"C'est le début d'un processus qui ne s'achèvera qu'avec la chute du régime", a dit Khalil Ibrahim, joint sur son téléphone satellitaire.

Il a affirmé qu'il se trouvait toujours à Omdurman, un faubourg de Khartoum que ses troupes ont attaqué samedi après-midi. Les autorités soudanaises ont affirmé avoir repoussé cet assaut mais des tirs étaient encore entendus lundi près de la ville jumelle de Khartoum, sur la rive occidentale du Nil.

Un responsable du ministère de l'Intérieur a précisé que des rebelles étaient toujours retranchés dans certains secteurs d'Omdurman, où le couvre-feu a été reconduit.

Les forces gouvernementales ont arrêté des hommes présentés comme des rebelles qui avaient endossé des vêtements civils.

Elles ont aussi bouclé un secteur du centre de Khartoum et forcé un groupe de rebelles présumés à se réfugier dans un immeuble. Elles ont ouvert le feu sur les suspects mais ceux-ci n'ont pas riposté, ont rapporté des témoins.

Les combats de samedi ont fait 65 morts, 45 parmi les rebelles et 20 dans les rangs des forces soudanaises, selon les autorités soudanaises.

Jamais les rebelles darfouris ne s'étaient avancés aussi près de la capitale en plusieurs années de conflit.

Le Soudan accuse le Tchad voisin de soutenir les rebelles, ce que dément N'Djamena.

Le gouvernement du président Omar Hassan al Bechir a, par ailleurs, arrêté lundi le leader de l'opposition islamiste Hassan al Tourabi et quatre autres responsables de son parti.

Le fils de Tourabi a précisé que son père avait été interpellé chez lui une heure après son retour d'une réunion de son Parti du Congrès populaire (PCP) dans l'Etat du Sinnar.

Les autorités "veulent faire croire que le parti est responsable de ce qui s'est passé", a dit Siddig al Tourabi.

RESPONSABLE ISLAMISTE ARRÊTÉ

Khalil Ibrahim, pour sa part, a rejeté tout lien avec Tourabi, affirmant que ce dernier ignorait tout de l'attaque menée samedi.

Tourabi a été un moment proche du président Bechir mais les deux hommes devenus rivaux se sont éloignés l'un de l'autre dans les années 1999 et 2000. Depuis, le responsable islamiste a fait plusieurs séjours en prison. Il avait été relâché la dernière fois à la suite de l'accord de paix conclu en 2005 entre le gouvernement et les rebelles du Sud-Soudan.

Moutrif Siddig, sous-secrétaire soudanais aux Affaires étrangères, a dit douter qu'Ibrahim se trouve toujours à Omdurman et a affirmé que le gouvernement était prêt à repousser toute nouvelle attaque.

"Nous avons tiré des leçons de ce qui s'est passé et nous serons mieux préparés s'ils osent revenir" a-t-il dit.

Les hommes du Jem, partis du Darfour, dans l'ouest du pays, ont mené une attaque éclair en parcourant la semaine dernière 600 km de désert pour atteindre la capitale.

Dimanche, le Soudan a rompu ses relations diplomatiques avec le Tchad, qui a démenti toute implication dans cette attaque et a déploré la "décision précipitée" de N'Djamena.

La capitale tchadienne avaient elle-même été attaquée début février par des rebelles. Le président tchadien Idriss Déby, qui appartient au même groupe ethnique que Khalil Ibrahim, avait accusé les assaillants d'être formés et soutenus par Khartoum.

Déby et Bechir ont signé en mars à Dakar un pacte de non-agression dans lequel ils s'engageaient à empêcher les rebelles de chaque pays d'utiliser le territoire de l'autre pour leurs attaques.

L'économie soudanaise, alimentée par le développement de la production pétroliére, a rapidement progressé depuis la signature d'un accord de paix qui a mis fin à une guerre civile entre le nord et le sud, en 2005, mais cet accord ne couvre pas le conflit qui a éclaté au Darfour il y a cinq ans.

Les pays occidentaux, qui font pression en faveur de discussions de paix, accusent Khartoum de freiner le déploiement au Darfour d'une force de maintien de la paix "hybride" Onu-Union africaine qui devrait compter à terme 26.000 hommes.

Version française Guy Kerivel

dimanche, 11 mai 2008

La Chine crée un nouveau constructeur aéronautique

PEKIN (Reuters) - La Chine a créé un nouveau constructeur aéronautique qui produira des avions régionaux dans un premiers temps et sans doute à terme de plus gros appareils pour réduire la dépendance du pays vis-à-vis de Boeing et d'Airbus, annonce l'agence de presse Chine nouvelle.

La société, Commercial Aircraft Corp of China (CACC), a un capital de 19 milliards de yuans (1,8 milliard d'euros). Son principal actionnaire est la Commission d'administration et de supervision des actifs (ASAC) avec 30% du capital, précise Chine nouvelle.

Un consortium constitué de la ville de Shanghai où est développé l'avion régional ARJ21 et des deux constructeurs aéronautique chinois AVIC I et AVIC II, détiendra 25% poursuit l'agence officielle.

L'ARJ21-700, qui peut transporter 90 passagers, a été dévoilé fin 2007. Il s'agit du premier appareil régional développé par la Chine. Les essais en vol sont prévus cette année et les livraisons à partir de la fin 2009.

A terme, la Chine souhaite fabriquer des avions de plus de 150 sièges ou des avions cargo capables de transporter plus de 100 tonnes.

Le directeur général du nouvel avionneur, Jin Zhuanglong, n'a pas donné de date quant à la fabrication d'un gros appareil. Il a précisé que l'investissement et la coopération n'étaient pas limités aux sociétés chinoises.

CHINE OUVERTE À LA COOPÉRATION

La Chine utilisera les ressources mondiales pour développer l'appareil et est ouverte à la collaboration avec des sociétés étrangères, a déclaré Jin Zhuanglong à Chine nouvelle.

Les compagnies aériennes chinoises, qui, selon Airbus, auront besoin de 2.650 nouveaux avions au cours des 20 prochaines années, ont passé de grosses commandes à Boeing et Airbus ces dernières années.

Certains analystes sont toutefois sceptiques sur le succès commercial d'un gros avion qui serait entièrement conçu et fabriqué en Chine, compte tenu de l'expérience limitée du pays dans les gros appareils.

"Il se peut qu'ils arrivent à établir une présence dans le secteur en dix ou 20 ans... s'ils l'alimentent avec des fonds publics et offrent peu à peu des participations au secteur privé", estime Richard Aboulafia, analyste chez Teal Group.

AVIC I, maison mère de Xi'an Aircraft International, a développé l'ARJ21. Hafei Aviation Industry (AVIC II) fabrique l'ERJ-145 en partenariat avec le brésilien Embraer.

Les autres actionnaires du nouvel avionneur sont de grandes sociétés publiques chinoises comme Aluminum Corp of China (Chalco), Baoshan Iron & Steel et Sinochem International.

La société de location d'avions du groupe General Electric a indiqué au mois de mars avoir signé un accord provisoire pour l'achat de cinq ARJ21. Il s'agit de la première commande passée par un grand client non chinois. Au total, le carnet de commande de l'ARJ21 s'élève à 181 appareils. Il a été principalement commandé par des compagnies aériennes chinoises.

Certaines pièces de l'ARJ21 sont fournies par les groupes américains General Electric et Parker Hannifin

AVIC I et AVIC II fournissent aussi des pièces à Airbus pour le très gros porteur A380 et à Boeing pour son 787 Dreamliner.

Kirby Chien, version française Danielle Rouquié

Zimbabwe : le gouvernement rejette les conditions de Tsvangirai pour le second tour de la présidentielle

Le leader du MDC, qui se trouve actuellement en Afrique du Sud, exigeait entre autre la présence d'observateurs internationaux. "Nous devons exaucer les rêves de notre peuple, qui a été trahi et traumatisé depuis le 29 mars. Le MDC a donc décidé de participer à l'élection dans l'interêt de notre peuple".1c483e31f8151453745c2a86c8db0a49.jpg

Le ministre de l'Intérieur a rejeté en bloc toutes les propositions de Tsvangiraï.

La commission électorale a mis plus d'un mois pour publier les résultats du premier tour. Tsvangiraï a obtenu 47,9% contre 43,2% à Robert Mugabe. Le chef de l'opposition a contesté les résultats convaincu d'avoir obtenu la majorité à l'élection.

Morgan Tsvangirai a demandé à la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) d'envoyer des hommes de maintien de la paix au Zimbabwe afin que l'opinion puisse avoir confiance dans l'organisation du scrutin. Le MDC accuse le parti de Mugabe d'avoir mené une campagne de violences pour s'assurer la victoire à la présidentielle.

Tsvangiraï doit rentrer au Zimbabwe la semaine prochaine.

Le Soudan rompt ses relations diplomatiques avec le Tchad

KHARTOUM (Reuters) - Le Soudan a rompu ses relations diplomatiques avec le Tchad, qu'il accuse d'avoir appuyé une attaque des rebelles du Darfour samedi contre Khartoum.

"Nous rompons nos relations diplomatiques avec le régime" du président tchadien Idriss Déby, a dit le numéro un soudanais Omar Hassan al Bachir à la télévision nationale.

Le couvre-feu imposé samedi soir a été presque partout levé. Le gouverneur de l'Etat de Khartoum, Abdel Halim al Moutafi, a précisé qu'il restait cependant en vigueur dans les faubourgs d'Omdourman, où l'armée mène toujours des opérations.

"Il y a beaucoup de combattants vaincus (...), nous les pourchassons et nous ne voulons pas que des civils soient pris entre deux feux", a-t-il dit à Reuters.

Des tirs pouvaient être entendus dimanche matin dans le lointain, à l'ouest d'Omdourman, le faubourg de Khartoum attaqué samedi.

Tous les vols commerciaux entre Le Caire et Khartoum ont été suspendus.

La compagnie EgyptAir a annulé son vol de la matinée après avoir été informée que l'aéroport international de Khartoum était fermé pour des raisons de sécurité, rapporte l'agence de presse égyptienne Mena.

Sudan Airways a également annulé dimanche un vol entre la capitale égyptienne et Khartoum et les voyageurs ont été conduits dans un hôtel du Caire.

Un avion a cependant pu décoller à destination de Port-Soudan, dans le nord-est du Soudan, ajoute Mena.

Kenya Airways, qui assure également des liaisons vers Khartoum via Le Caire, a dit attendre d'avoir des nouvelles précises pour confirmer son vol de la soirée.

Les rebelles darfouri du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM) ont affronté samedi les forces gouvernementales soudanaises à Omdourman, qui fait face à Khartoum, sur l'autre rive du Nil. Ils voulaient prendre la capitale mais le gouvernement soudanais a affirmé qu'ils avaient été repoussés.

"Les forces (derrière cette attaque) sont toutes, fondamentalement, des forces tchadiennes appuyées et préparées par le Tchad, elles sont venues du Tchad sous la direction de Khalil Ibrahim", a affirmé le président Bachir à la télévision.

Khalil Ibrahim est le chef du Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), l'un des principaux groupes rebelles du Darfour.

LE TCHAD DÉMENT TOUTE IMPLICATION

C'était la première fois samedi que les combats atteignaient la capitale soudanaise.

Le sous-secrétaire soudanais aux Affaires étrangères, Moutrif Siddig, a déclaré à Reuters que les forces de sécurité avaient mené une perquisition pendant la nuit à l'ambassade du Tchad à Khartoum.

"Notre surveillance montre que l'un des points de contact des chefs rebelles se trouvait à l'intérieur de l'ambassade, ici à Khartoum", a-t-il dit. "L'attaque elle-même a été écrasée mais il reste quelques éléments armés çà et là", a-t-il expliqué.

Un responsable de l'armée soudanaise a déclaré à la télévision qu'une centaine de rebelles avaient été capturés, beaucoup d'entre eux à peine âgés de 17 ou 18 ans.

Il a ajouté qu'Ibrahim avait personnellement participé à l'attaque, que son véhicule avait peut-être été touché mais que le chef du JEM n'avait pas été pris.

A N'Djamena, le gouvernement tchadien a démenti toute implication "dans cette aventure qu'il condamne", a déclaré Mahamat Hissène, ministre des Communications et porte-parole du gouvernement.

"Le gouvernement de la République du Tchad encourage les autorités soudanaises et les opposants à persévérer sur la voie du dialogue", a-t-il ajouté samedi soir.

La région de Khartoum abrite huit des 38 millions d'habitants du Soudan, un pays plus grand que l'Europe occidentale.

L'économie soudanaise, alimentée par le développement de la production pétrolière, a rapidement progressé depuis la signature d'un accord de paix qui a mis fin à une guerre civile entre le nord et le sud, en 2005, mais cet accord ne couvre pas le conflit qui a éclaté au Darfour il y a cinq ans.

Les experts internationaux estiment que la guerre civile au Darfour a fait 200.000 morts et deux millions et demi de déplacés en cinq ans. Khartoum avance un bilan de 10.000 morts.

Les pays occidentaux, qui font pression en faveur de discussions de paix, accusent Khartoum de freiner le déploiement au Darfour d'une force de maintien de la paix Onu-Union africaine qui devrait compter 26.000 hommes.

Avec Cynthia Johnston au Caire, version française Guy Kerivel

12:41 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Tchad, Soudan |  del.icio.us |  Facebook | | |

Au moins 19 morts après le passage d'une tornade dans le Missouri et l'Oklahoma

SENECA, Missouri - Des tempêtes et tornades ont frappé l'Oklahoma et le Missouri dans la nuit de samedi à dimanche, faisant au moins 19 morts dans cette région du centre des Etats-Unis, selon les autorités locales.

De nombreux bâtiments ont été détruits et des habitants bloqués sous les décombres de leur domicile dans une région déjà frappée récemment par de graves intempéries. Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées.

Au moins 12 personnes ont été tuées dans le sud-ouest du Missouri, d'après l'Agence régionale de gestion des situations d'urgence (SEMA). Dix de ces personnes ont été victimes de l'un des tourbillons près de la ville de Seneca, à la frontière de l'Oklahoma.

Par ailleurs, une tornade a tué au moins sept personnes à Picher, dans le nord-est de l'Oklahoma, et détruit de nombreuses constructions, d'après les autorités qui craignaient d'autres décès, compte tenu des dégâts. Les équipes de secours fouillaient les décombres à la recherche de nombreux blessés.

La région a subi "des inondations et des tornades depuis deux ans, les unes après les autres", a constaté Susie Stonner, de la SEMA.

En Arkansas voisin, une tornade a provoqué l'effondrement d'une habitation et d'un commerce, et l'on signalait quelques personnes bloquées sous les ruines, selon le météorologue John Robinson. Des tornades ont fait 13 morts dans cet Etat le 5 février dernier, et un nouvel épisode de perturbations a tué sept personnes le 2 mai.

Les tempêtes continuaient de se déplacer vers l'Est dimanche. AP

Un boulanger tué en Meurthe-et-Moselle

NANCY - Un boulanger de 60 ans a été tué dans sa maison de Crépey (Meurthe-et-Moselle) abritant aussi son petit commerce à l'ancienne, a-t-on appris dimanche auprès de la gendarmerie, qui privilégie la piste du crime crapuleux. Une autopsie devrait être pratiquée mardi à Nancy et permettre d'établir l'heure de son décès au cours de la nuit de vendredi à samedi.

L'un des frères de Gérard Thomassin a été alerté par des voisins surpris de ne pas voir les volets de la boutique ouverts à 7h30. Le boulanger était un lève-tôt: l'artisan faisait avec sa soeur la tournée des villages voisins pour distribuer le pain qu'il fabriquait lui-même depuis des décennies.

Après avoir découvert le drame, le frère du boulanger a prévenu les gendarmes. Ces derniers ont constaté que l'artisan, toujours habillé, avait été ligoté sur son lit avec du ruban adhésif. Les enquêteurs ont aussi remarqué des traces de coups sur le visage. Un mouchoir avait été enfoncé dans la bouche de la victime, selon la gendarmerie.

Le ou les agresseurs ont fouillé les lieux et auraient emporté des objets. Les gendarmes de Nancy et de Toul tentent d'évaluer le butin, qui serait très limité, et ont entrepris de relever tous les indices. Gérard Thomassin avait déjà été attaqué en mars 2002. Cinq jeunes avaient alors sévi et dérobé 450 euros. Ils avaient été arrêtés et condamnés.

A l'annonce de la mort du boulanger, l'émotion a envahi Crépey, petit village de 300 habitants, à une vingtaine de kilomètres au sud de Toul, d'autant qu'une grande partie de la famille réside toujours dans cette commune où se trouvent ses racines.

Gérard Thomassin qui tenait un commerce faisant à la fois office de boulangerie, d'épicerie et de débit de tabac, vivait seul dans une vieille maison construite le long de la rue principale.

D'après les premiers témoins entendus, le boulanger a été vu tard dans la soirée de vendredi. Le sexagénaire travaillait sans relâche. Il avait succédé à ses parents qui avaient ouvert ce commerce, après la dernière guerre. AP

12:34 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : France |  del.icio.us |  Facebook | | |

samedi, 10 mai 2008

SOS Birmanie

ab0b7e76ff5fb074bc2c3475f7fe1fa6.jpg