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mardi, 06 mai 2008

30.000 personnes seraient toujours portées disparues au Myanmar

BANGKOK (Reuters) - Trente mille personnes sont portées disparues au Myanmar après le cyclone qui a dévasté une partie du pays samedi, en plus des 15.000 morts déjà annoncées, a déclaré le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Noppadol Pattama après une rencontre avec l'ambassadeur du Myanmar à Bangkok.

L'ambassadeur, Ye Win, a refusé de répondre aux questions de journalistes au ministère thaïlandais des Affaires étrangères, préférant laisser le ministre faire le point sur le bilan de la catastrophe.

Nopporn Wong-Anan, version française Natacha Crnjanski

lundi, 05 mai 2008

Barack Obama accentue son avance sur Hillary Clinton

WASHINGTON (Reuters) - Barack Obama, qui a condamné avec force cette semaine de nouveaux propos polémiques de son ancien pasteur Jeremiah Wright, renforce son avance sur Hillary Clinton dans une enquête CBS News/New York Times parue dimanche.
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Parmi les électeurs démocrates inscrits pour les primaires, le sénateur de l'Illinois possède désormais une avance de 12 points - 50% contre 38% - sur Clinton, sa rivale pour l'investiture démocrate à l'élection présidentielle américaine du 4 novembre.

Obama avait une avance de huit points lors du précédent sondage CBS/New York Times publié il y a quelques jours.

Barack Obama s'est dit "révolté" mardi par les nouvelles déclarations du révérend Wright qui a affirmé que le gouvernement Bush était partiellement responsable des attentats du 11-Septembre et de la propagation du sida chez les Noirs.

Selon l'enquête, 60% des sondés approuvent la manière dont il a géré la controverse déclenchée par le pasteur, contre 23% qui la désapprouvent.

Malgré les inquiétudes, au sein de l'électorat démocrate, sur les dégâts que pourraient provoquer les affrontements verbaux virulents entre Clinton et Obama, le sondage prédit qu'Obama battrait le républicain John McCain par 51% contre 40% en cas d'élection, et que Clinton s'imposerait par 53% contre 41% des voix contre le sénateur de l'Arizona.

L'enquête se penche aussi sur la question qui anime actuellement la campagne, celle d'un moratoire de la taxe sur l'essence, une idée défendue par McCain et Clinton mais rejetée par Obama.

Quarante-neuf pour cent des personnes interrogées jugent que suspendre cette taxe serait une mauvaise idée, alors que 45% y sont favorables.

L'enquête a été réalisée auprès de 671 adultes, dont 283 électeurs démocrates, de jeudi à samedi. La marge d'erreur est de plus ou moins quatre points de pourcentage, de plus ou moins cinq points parmi l'échantillon démocrate.

JoAnne Allen, version française Jean-Stéphane Brosse

Olivier Besancenot: "une majorité de la population s'appauvrit" depuis l'élection de Nicolas Sarkozy

PARIS - Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, la majorité de la population "s'appauvrit" tandis que les "riches sont de plus en plus riches", a dénoncé dimanche le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) Olivier Besancenot.

"La réalité depuis que Nicolas Sarkozy est élu, les riches sont de plus en plus riches (...) et il y a une majorité de la population qui s'appauvrit", a-t-il déclaré sur Canal+.

"Il y a un transfert de revenus qui s'opère, qui va directement de la poche de la majorité de la population à 6%-7% de la population, sous forme d'exonération de cotisations sociales, de subventions publiques et de cadeaux fiscaux", a dénoncé le candidat à la dernière présidentielle.

Olivier Besancenot a par ailleurs confirmé que les collectifs réunis en vue de fonder un grand parti d'extrême gauche se rassembleront en juin pour poser les bases de ce mouvement. Le parti, qui n'a pas encore de nom, devrait voir le jour en décembre. AP

Les Français mécontents de l'action de Nicolas Sarkozy, mais satisfaits de plusieurs de ses réformes

PARIS - Les Français sont peu satisfaits de l'action de Nicolas Sarkozy depuis son élection à la présidence -mais semblent adhérer à plusieurs des mesures prises depuis un an, selon un sondage OpinionWay à paraître lundi dans "Le Figaro".

Ainsi, seuls 32% des sondés sont satisfaits des résultats de la politique menée (contre 66% de mécontents), 36% sont satisfaits du respect des engagements de campagne (contre 61% de mécontents), 35% sont satisfaits de la manière dont M. Sarkozy exerce la fonction (contre 63% de mécontents) et 40% sont satisfaits des réformes engagées (contre 58% de mécontents).

En revanche, 50% des Français sont satisfaits de la façon dont le président défend les intérêts de la France à l'étranger, contre 48% de mécontents.

Ce bilan négatif est en partie contredit par l'adhésion des Français à plusieurs des mesures prises depuis l'arrivée de M. Sarkozy aux affaires il y a un an.

Ainsi, 84% des Français juge positivement "la possibilité de pouvoir disposer plus vite de la participation aux bénéfices de son entreprise", 82% la réforme des droits de succession, 80% l'instauration de peines plancher, 73% la défiscalisation des heures supplémentaires, ou encore 73% la loi sur le service minimum dans les transports.

En revanche, 72% jugent négativement le renforcement du contingent français en Afghanistan, 72% la création des franchises médicales, et 54% la réforme de la carte judiciaire.

Concernant les mesures envisagées et pas encore mises en oeuvre, les Français adhèrent à 69% au Revenu de solidarité active (RSA) et à 54% au passage à 41 ans de cotisation pour la retraite à taux plein. En revanche, ils sont contre la réforme de la carte hospitalière à 60% et contre le non-remplacement de 11.200 postes d'enseignants en 2009 à 66%.

-sondage réalisé en ligne du 30 avril au 2 mai auprès d'un échantillon de 1.005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas. AP

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dimanche, 04 mai 2008

BURUNDI: « Mon mari m’a coupé les bras parce que j’étais enceinte d’une fille »

BUJUMBURA, 27 février 2008 (IRIN) - Francine Nijimbere dépend entièrement de sa mère pour certains gestes de la vie quotidienne : se laver ou manger, par exemple. En 2004, parce qu’elle n’arrivait pas à avoir de garçon, son mari lui a sectionné les deux bras au niveau des coudes.
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À l’époque Francine était enceinte et a perdu le bébé des suites de ses blessures, notamment de lésions à l’abdomen. L’époux, un militaire, qui a été arrêté et condamné plus tard à la prison à perpétuité, a récemment été libéré, ayant bénéficié d’une grâce présidentielle.

Après avoir perdu ses bras, Francine s’est installée avec sa fille – aujourd’hui âgée de quatre ans - dans la province de Makamba, dans le sud du Burundi, où elle vit avec sa mère. Depuis la libération de son mari, elle vit dans la peur et a trouvé refuge auprès de l’ADDF, une association implantée à Bujumbura et active dans le domaine de la protection des droits de la femme. Le 22 février, Francine s’est confiée à IRIN.

« En décembre [2007], le président de la République a gracié tous les détenus souffrant de maladies incurables. J’ai appris que mon mari avait été libéré sous une fausse identité ; comment peut-on gracier un criminel comme lui ? Le chef de l’Etat a gracié des détenus souffrant de maladies incurables, mais mon mari n’était pas malade ».

« J’étais mariée à son grand frère, qui était militaire. Malheureusement, il est décédé en 2000, cinq mois après notre mariage. Je suis restée quand même dans la maison, attendant la fin de la période de veuvage pour retourner vivre chez mes parents. Ma belle-mère a alors insisté pour que je ne retourne pas chez mes parents puisque la dot avait été payée. Elle a convaincu mes parents que je devais épouser un autre de ses fils ; j’étais réticente, mais mes parents et mes beaux-parents ont trouvé un compromis ».

« Dès le début, je ne l’ai jamais accepté.. Une nuit, il a forcé la porte de ma maison et m’a violée. Et je suis restée là ; où pouvais-je aller ? ».

« Durant tout le temps qu’on a passé ensemble, il était là, passif ; il ne m’a jamais aidée, ne m’a jamais acheté de vêtements, rien. Il m’arrivait de passer des nuits dehors dans le froid, parfois il se montrait assez gentil pour me laisser entrer. Lorsqu’il s’est rendu compte que je ne tombais pas vite enceinte, il m’a menacée d’épouser une autre femme et même de lui construire une maison. Il ne l’a pas amenée à la maison parce que j’étais enceinte à ce moment-là.

« Lorsque j’ai accouché, il s’est juste renseigné sur le sexe du bébé. Quand il a appris que j’avais accouché d’une fille, il ne s’est même pas donné la peine de venir me voir à l’hôpital et n’a pas payé la facture au moment de quitter la maternité. Trois mois plus tard, il est rentré du travail et m’a demandé : "Te considères-tu comme une mère après avoir accouché d’une fille ?" Il n’arrêtait pas de me dire que j’étais une moins que rien ».

« Quatre mois plus tard, j’étais enceinte de nouveau. Cette fois-ci, il m’a dit que si j’accouchais d’une autre fille, je devrais chercher un endroit pour me débarrasser d’elle. Quand il est rentré à la maison plus tard, dans le cadre de sa permission, il était tout mielleux ; il m’a dit qu’il était désolé s’il m’avait fait du tort, et que désormais les choses seraient différentes, qu’il était un autre homme. Et je l’ai cru. J’espérais vraiment qu’il changerait ».

« Puis un soir, je l’ai vu aiguiser une machette. Je ne savais pas qu’il s’apprêtait à me tuer. Après le repas du soir, je suis allée me coucher, le laissant avec sa mère et sa sœur. J’ai été réveillée par le coup de machette sur mon bras ».

« Je n’ai pas arrêté de pleurer, je lui ai demandé pardon, mais il a coupé mon deuxième bras. Personne n’est venu à mon secours. Les voisins avaient peur de lui parce qu’il était armé. Avec toutes les lésions que j’avais sur mon corps, j’ai fait une fausse couche. Je saignais de partout. Mon mari m’a abandonnée là et s’est enfui. Il a été arrêté plus tard, puis emprisonné. Par pitié, j’ai été conduite à l’hôpital, mais personne ne pensait que je survivrais ».

« Je suis restée dans le coma pendant six jours à l’hôpital. Quand je me suis sentie mieux, je suis allée vivre avec ma vieille mère. Actuellement, je dépends d’elle pour tout. Lorsqu’elle est malade, je n’ai personne pour me donner à manger. Je ne peux pas me laver ni m’habiller moi-même ».

« Quand les voisins ont pitié de moi, ils viennent m’aider. Je suis plus impuissante qu’un nouveau-né ».

« Il y a deux semaines, ma belle-sœur est venue m’informer qu’il avait été libéré de prison. Je savais que pour moi cela signifiait la mort ; je me suis donc enfuie à Bujumbura. J’ai entendu dire que pendant son séjour carcéral, il avait juré "d’achever le travail" si jamais il venait à sortir de prison. Je l’ai entendu dire que sa première intention n’était pas de me couper les bras.

« Aujourd’hui, je ne demande que la justice et de l’aide ».

Hillary Clinton a la mémoire bien courte

Hillary Clinton a la mémoire bien courte ou elle joue à un jeu franchement dangereux. A en croire un document sonore révélé vendredi par Huffington Post, Hillary s'en est pris à Moveon.org, taxant le groupe d'"activistes" et les accusant d'avoir "envahi" les caucus et "intimidé" ses supporters. "Nous avons eu moins de succès dans les caucus car ils attirent les activistes de la base du parti".
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Les remarques ont été formulées en février, peu après le super tuesday, devant un parterre de généreux donateurs, ça ne vous rappelle rien? (note aux candidats, méfiez-vous de ce que vous racontez à vos pourvoyeurs de fonds, même si les journalistes sont généralement exclus de ces soirées, il y a toujours des âmes outrées qui refileront le sonore de vos remarques à Huffington).

N'empêche, les remarques d'Hillary valent leur pesant d'or. L'ancienne First Lady caractérise notamment MoveOn.org de "jaillissement d'argent qui ne s'arrête jamais. Ce jaillissement ne semblait pas la gêner quand l'organisation défendait les Clinton lors du lors du procès en destitution de Bill Clinton en 1998 et 99.

Pour mémoire, MoveOn.org a été fondé par un couple de San Francisco, Wes Boyd and Joan Blades, qui avait fait fortune avec les fameux grille-pain volants comme écrans de veille, qui las de voir le monde politique s’affoler des galipettes sexuelles de Bill Clinton, avait lancé une pétition en ligne baptisée Move On (allons de l’avant) envoyée à 300 personnes.

Neuf ans plus tard, MoveOn.org compte 3,2 millions de membres, facilement mobilisables et à la générosité infaillible. En 2004, l'association avait bénéficié du soutien de George Soros via un don de 5 millions de dollars pour financer leur campagne de soutien à John Kerry, le candidat démocrate à la présidentielle.

Le pari d'Hillary est simplemais risqué. Comme MoveOn.org soutient son rival Barack Obama (tout comme Soros d'ailleurs), elle préfère reléguer toute l'association dans le camp des "libéraux", cette affreuse aile gauche du parti. Elle se positionne du même coup au centre, selon le vieux principe de la triangulation mise au point par Bill Clinton en 1992. Je ne suis pas certaine que la stratégie fonctionne cette fois-ci. Comme le relève justement Mme Clinton, les activistes s"activent".

La campagne des primaires n'est pas terminée. Certains membres de MoveOn pro Clinton (même si le soutien à Obama s'est fait au vote populaire, les membres n'ont pas été unanimes à le choisir) pourraient en prendre ombrage. Sans compter qu'Hillary s'est trompée en affirmant que MovenOn (ces pacifistes!) s'était opposé à l'intervention en Afghanistan, ce qui est faux.

Enfin, si Hillary venait à gagner la nomination - les superdélégués ont encore leur mot à dire - rien n'indique que ces 3,2 millions d'activistes s'activeront aussi aisément pour la défendre dans son combat contre McCain. Reste surtout cette désagréable impression que vos amis ne sont vos amis que lorsqu'ils vous soutiennent aveuglément. ça rappellerait presque les tactives de George Bush et Karl Rove.

Ps: Huffington semble avoir un truc à se faire pardonner. Il y a eu déluge de commentaires sur leur site après la diffusion du sonore d'Obama à propos de ses remarques sur les habitants des petites villes. Coup sur coup, HuffPost a publié cette semaine un article affirmant qu' Hillary s'en serait violemment pris à ces mêmes électeurs des petites villes qui avaient préféré Gingrich et son Contrat pour l'Amérique aux démocrates lors du raz-de-marée conservateur au Congrès en 1994. En disant d'eux "qu'ils aillent se faire f...". Et puis ce nouveau sonore ce soir, depuis combien de temps est-il en possession d'Huffinton?

Il taggue un mur et revient sur les lieux du crime pour effacer son oeuvre

Alors qu'il avait couvert de graffitis un mur public, un jeune anglais a été arrêté par la police alors qu'il était revenu sur les lieux pour effacer son méfait.

Aaron Miller, âgé de seulement 18 ans, avait commis son crime alors qu'il était alcoolisé. Il avait alors peint une tête de mort sur un mur de la municipalité de Weymouth, mais il avait également ajouté son nom à son oeuvre!

Conscient de son erreur, il avait alors acheté de la peinture dans une quincaillerie et commencé à recouvrir ses graffitis. Malheureusement pour lui, la police est venue le cueillir à ce moment là...

Aaron Miller devra prochainement répondre de ses acte

samedi, 03 mai 2008

Violences sur un vol de SN BRUSSELS à destination de Kinshasa.

Nous sommes le 26.04.2008, je me rends au Cameroun pour mes vacances. Je pars de Clichy à 5:30 en taxi pour CDG1. Je pars de Paris à 7:40 pour Bruxelles avec un vol SN Bruxelles Air Lines et doit prendre la correspondance pour Douala à 10:40 à l'aéroport de Bruxelles.

Lors de mon entrée dans l'avion entre 10:00 et 10:45, je suis bien accueilli par les hôtesses, je vais rejoindre mon siège, le N° 41H qui se trouve vers le fond de l'avion, à 5 ou 6 rangées de mon siège. Lorsque j'y arrive, il y a au fond de l'engin à la dernière rangée des hommes habillés en ténue grise et qui essayent de maitriser un homme de couleur noire. Celui-ci se débat et crie : « Au secours, laissez moi, je ne veux pas partir». Les hommes en gris essaient de lui empêcher de parler en l'étouffant. Le jeune homme se débat comme il peut et continue de crier car il y a sur lui 4 colosses en gris. D'autres policiers en civile ont établie un périmètre de sécurité et personne ne peut aller vers le lieu du drame qui se déroule sous nos yeux..

Je me rends compte que c'est une expulsion, l'homme que l'on expulse est toujours maitrisé et étouffé et pousse des cris que l'on n'entend plus bien.

Je me souviens alors de Semira Adamu, une jeune nigériane qui était morte en septembre 1998, il y a 10 ans lors d'une expulsion similaire à celle qui se déroule sous mes yeux dans un avion Sabena. Que dois-je faire ? Rester sans rien dire comme les autres ? Agir ?

En tant que militant des droits de l'homme et des étrangers, je me lève, interpelle l'hôtesse la plus proche de moi proteste en lui disant fermement et à voix haute que ceci est un vol commercial et que je ne saurai voyager dans ces conditions. D'autres passagers jusque là restés calme se lèvent et protestent à leur tout. Je filme comme d'autres passagers la scène avec mon appareil photo. Devant cette protestation générale, les hommes en gris quittent l'avion avec leur passager. Quelques minutes plus tard, des policiers montent dans l'avion, trois personnes sont désignées par les policiers en civil, je suis parmi elles. Les policiers nous demandent de quitter l'avion, lorsque je pose la question pourquoi, ils se jettent sur moi, menottes aux mains, coups par ci par là, je saigne, je suis trainé dans les couloirs de l'avion et puis dans las escaliers avant d'être jeter dans un fourgon de la police sans mes 2 valises en soute et ma petite valise de cabine.

J'ai quelques bobos sur le visage et les mains blessées par les menottes. De ce fourgon, je remarque qu'une policière a mon appareil photo dans la main et visionne certainement mon petit film de la scène de l'avion. Une dure et longue journée commence pour moi sous les insultes et les maltraitances des policiers qui m'emmènent au cachot de l'aéroport de Bruxelles. A 13:35 la police nous libère, nous sommes 2 à ce moment un autre camerounais qui était dans la bande des trois expulsés et moi. Je n'ai plus vu le troisième, un homme de couleur blanche.

Au moment de notre libération, la police nous informe que nous ne voyagerons plus pendant les six prochain mois avec la compagnie SN Bruxelles Air Lines. A la question de savoir comment nous allons faire pour nous rendre au Cameroun, la police nous renvoie vers la compagnie.
Avec mon compagnon d'infortune, nous nous y rendons. Nous demandons à rencontrer l'un des responsables de la compagnie, on nous indique que le responsable de la sécurité de la compagnie arrivera bientôt. Nous patientons, j'ai une pensée pour ma petite fille qui m'attend à Douala avec impatience et enthousiasme et qui certainement sera très déçu de ne pas me voir. Je suis en colère, très en colère.

La responsable de sécurité de la compagnie arrive et nous informe que nous avons tous les 2 étés fichés dans la liste noire (pas blanche) de la compagnie et ne pourrons plus voyager avec elle pendant les 6 prochains mois. Je lui demande alors comment nous faisons dans ce cas pour arriver à Douala. Elle m'indique que c'est à nous de voir et que la compagnie ne nous remboursera pas. Après ces mots, ma colère monte, mon ton aussi, je signale a cette dame que je n'ai pas de problème si je ne voyageais plus jamais avec SN Bruxelles Air Line, mais que je souhaite rentrer à Paris et surtout me faire rembourser car la compagnie n'a pas rempli son contrat. Mon ton est haut mais courtois les passants nous regardent, la dame appelle la police qui vient et me ramène cette fois seul au cachot. J'y resterais jusqu'à 22:00 sans mangé, ni boire et ni contacter ma famille.

Mon neveu qui habite Mons est contacté arrive avec son épouse entre 21:00 et 22:00. Les policiers m'informent de leur présence et m'indiquent que je suis libre de rentrer avec eux. Je leur dis que je ne comprends pas pourquoi j'ai été en cellule toute la journée dans ces conditions et que je ne souhaite pas la quitter avant qu'une solution ne soit trouvée à mon problème : partir à douala ou rentrer sur Paris et être remboursé. Des explications se font de part et d'autres, les policiers souhaitent que je quitte la cellule et moi je souhaite y rester, ce qui visiblement ne les satisfait pas. Les policiers décident donc de me sortir de la cellule par la force, me remettent mes affaires, je refuse de les prendre. L'un d'entre eux me menace, me tient par le cou et me pousse hors de leurs bureaux et me balance mes affaires sur la figure, je m'en vais sans les ramasser. Mon neveu et son épouse me rejoignent je suis une fois de plus en colère, très en colère de tout ce qui se passent. Je leurs demande de rentrer à la maison, ils refusent évidemment.

L'épouse de mon neveu va voir l'un des policiers qui lui donne mes affaires et des informations sur les démarches que je devrais faire. Elle revient avec mes affaires, il y manque mes lunettes de soleil Ray Ban et en plus la vidéo de la scène dan l'avion a été effacée de mon appareil photo, sûrement par les policiers qui m'ont interpelé. Une preuve vient d'être détruite, heureusement pas toutes car d'autres passagers ont filmé la scène. Je suis toujours en colère, très en colère, je pense à ma petite fille pour qui j'ai exceptionnellement pris mes congés, je suis en colère parce que ces derniers jours ont été éprouvants professionnellement, physiquement et moralement. Je suis en colère, très en colère parce que je suis du genre calme, courtois et surtout pas violent. Or toute cette journée, j'ai été traité avec mépris et violence parce que j'ai été un moment la bouche d'un malheur qui n'avait point de bouche, parce qu'en protestant dans l'avion, je suis allé au secours d'un être humain qui était maltraité et qui demandait du secours.

Je suis en colère parce que je suis fatigué et que je souhaitais prendre quelques semaines de repos et aller passer du temps avec ma petite fille. Je ne sais pas quand et comment je me rendrai au Cameroun. Je ne sais pas au moment où je vous écris où sont mes valises.
Avec patience mon neveu et son épouse mon convaincu de le accompagner chez eux à Mons. Nous avons demandé une attestation indiquant que j'étais en cellule de 11:00 à 22:00, le policier de faction a eu la gentillesse de m'en donner une en Néerlandais. Nous sommes arrivés à Mons peu après minuit. J'avais des douleurs partout, sur le visage, les bras, les doigts au dos et une très grosse faim, j'ai mangé sans appétit et je suis allé me coucher.

Ce matin, je suis un peu plus calme, j'ai encore quelques douleurs aux doigts, aux bras et au visage. Je vais me rendre à Bruxelles pour me faire signifier officiellement que je suis sur la liste NOIRE de la compagnie, que je ne voyagerai plus avec cette compagnie et que je ne serai pas remboursé. J'espère également retrouver mes valises dans l'état où je les avais confiés à la compagnie. Une autre dure journée va commencer, comment se terminera-t-elle ? Je n'en sais pas grand-chose pour le moment.
Je peux simplement préjuger qu'elle ne sera pas facile car je ne compte pas laisser passer cette histoire sans réagir. Je vais faire un appel à témoins et engager une action contre SN Bruxelles Air lines. On en reparlera.

Sur ce, je vous souhaite un bon et agréable dimanche.
Prière diffuser largement ce message.
A bientôt ! Et mon combat continu.



Serge N FOSSO
+33626710385

vendredi, 02 mai 2008

usa 2008 les propos de l'ancien pasteur d'Obama n'ont aucune incidence sur le choix américain...Hillary Clinton c'est du Passé...

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Michelle Obama tente de casser l'image élitiste de son mari

INDIANAPOLIS (Reuters) - En tournée pour soutenir son mari Barack, Michelle Obama est lancée dans une intense campagne visant à casser l'image élitiste qui colle à la peau du candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine et à faire de lui un "Américain moyen".
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Elle n'hésite pas, pour ce faire, à rappeler comment elle et son mari ont peiné, comme tous les jeunes couples de la classe moyenne américaine, à rembourser leurs emprunts d'étudiants et à élever leurs deux filles, Malia et Sasha, âgées de 9 et 6 ans.

"Nous sommes toujours très proches de la vie que mènent la majorité des Américains", a-t-elle déclaré lors d'un rassemblement à Indianapolis, où fait rare, elle a pris la parole aussi longtemps que son mari.

"Je ne sais pas pour vous, mais pendant le plus clair de mon existence, je me suis senti déconnectée de Washington", a-t-elle ajouté à l'occasion de ce meeting, mercredi soir, rappelant qu'elle avait refusé de quitter Chicago même après l'élection de son mari au Sénat en 2004.

Etiqueté candidat de l'élite par le clan Clinton, affaibli par une déclaration le mois dernier à San Francisco sur "l'amertume" des électeurs des petites villes, le sénateur de l'Illinois essaie de modifier son image pour apparaître comme un "Américain moyen" et s'attirer le vote de la classe ouvrière, majoritairement acquise à son adversaire.

FRANC-PARLER ET IMAGE TERRE À TERRE

"Nous sommes un jeune couple avec de jeunes enfants et tout ce que ça implique de défis, d'émotions et de stress pour leur éducation", réaffirme Michelle Obama pour dépeindre le tableau de la famille américaine classique, omettant de mentionner les revenus de son mari.

En 2007, Barack Obama a gagné 4,2 millions de dollars, d'après sa déclaration d'impôts, l'essentiel de ces revenus provenant des droits d'auteurs de ses deux bestsellers.

Michelle Obama, directrice d'hôpital de profession, a par ailleurs confié qu'elle n'avait pas toujours vu d'un très bon oeil les ambitions politiques de son mari.

"Je suis la cynique de la famille. Oui, c'est moi. Lui, c'est le gars plein d'espoir. J'ai passé ma vie à essayer de le convaincre de ne pas devenir un homme politique: 'Enseigne, écris, chante, danse, peu importe. Mais ne fais pas de politique. Ces gens sont méchants.'"

Mais elle a changé d'avis, explique-t-elle, en constatant que son mari "pouvait réunir des gens autour de certaines valeurs".

Après sa défaite en Pennsylvanie, la semaine dernière, Obama espère creuser l'écart sur Hillary Clinton lors de la primaire de mardi prochain dans l'Indiana, où les deux candidats sont au coude à coude dans les sondages.

Et il compte plus que jamais sur le franc-parler et l'image terre à terre de sa femme, envoyée en première ligne son équipe de campagne, pour faire pencher la balance en sa faveur.

Andy Sullivan, version française Clément Dossin

mercredi, 30 avril 2008

Bruxelles: Les "sans-papiers" malmenés

MARDI, LA POLICE a interpellé 130 manifestants devant l'Office des étrangers à Bruxelles. La moitié, sans papiers, risquent l'expulsion. Parallèlement, une centaine de manifestants se sont rassemblés cette nuit, jusqu'à 5 heures du matin, derrière le Palais de justice pour réclamer leur libération. Deux avocats qui les accompagnaient ont été malmenés par la police.5ec602592bf43d870653db2bf009c181.jpgMardi, 16 h, au pied de l'Office des étrangers à Bruxelles. Des policiers embarquent un groupe de manifestants. Partout des cris et des scènes de violence. Trois fourgons se remplissent, 130 personnes sont arrêtées, dont 90 sans-papiers, parmi lesquels plusieurs enfants, 10 étudiants de l'ULB et 30 autres personnes en situation irrégulière.

Comme chaque semaine ou presque, les manifestants s'étaient rassemblés devant l'Office des étrangers, à l'initiative des collectifs de défense des sans-papiers, pour demander un dialogue sur la politique de régularisation. Chaque semaine, les autorités les laissent faire. Mais pas cette fois.

« Nous autorisons les manifestations dès que nous pouvons. Mais dans ce cas nous n'avons pas reçu de demande. Et les manifestants ont planté des tentes avec l'intention de rester là 24h. Les conditions sécuritaires et sanitaires n'étaient pas respectées », affirme le porte-parole du bourgmestre (PS) de Bruxelles. À la police, on indique que l'évacuation des lieux avant 16h a d'abord été demandée, sans succès. Les policiers seraient donc intervenus vers 17h. Mais du côté du mouvement des sans-papiers, la version est toute autre. Eux affirment avoir déposé une demande d'autorisation à la commune et à la police. Et dénoncent des arrestations violentes, alors que la manifestation était pacifique.
Transferts en centres fermés

Toutes les personnes arrêtées ont été transportées illico dans des cellules situées au Palais de Justice. Parmi elles, Alain Adriaens, conseiller communal Écolo d'Ixelles et ancien député. Il se dit scandalisé : « Nous avons été pris dans une souricière. À aucun moment la police ne nous a demandé de nous disperser. Et une fois en cellule, j'ai vu que la police faisait le tri entre ceux qui avaient des papiers et pouvaient sortir, et les sans-papiers. » Selon l'Écolo, « la commune de Bruxelles a d'abord promis la libération de tous, puis a tout à coup indiqué qu'elle n'avait plus les manettes mais que c'était l'Office des étrangers qui avait le contrôle des opérations. »

À l'Office des étrangers, on indique qu'il ne s'agit que d'arrestations administratives. Mais que les sans-papiers sous le coup d'un ordre de quitter le territoire pourront être mis en centres fermés et que les dossiers seront traités au cas par cas. Pour les militants du mouvement de défense des sans-papiers, il s'agit d'une « rafle ». Et d'une tentative claire de couper la tête de leur mouvement. « Nous sommes quatre porte-parole de l'Udep (Union de défense des sans-papiers) sur cinq à être détenus dont trois sans papiers », indiquait mardi, depuis sa cellule, Gerardo Cornejo, à l'origine de la grève de la faim initiée, rue Royale il y a quelques mois. À l'extérieur, le reste des troupes s'est rassemblé, en soirée, devant le Palais de Justice. Et a tenté de joindre l'Office des étrangers. En vain.

Le père incestueux écroué en Autriche, les tests ADN positifs

AMSTETTEN, Autriche (Reuters) - Josef Fritzl, un Autrichien de 73 ans qui a reconnu avoir séquestré et violé sa fille pendant 24 ans dans un sous-sol et avoir eu avec elle sept enfants, a été confondu par des tests ADN et placé en détention provisoire par un juge de Sankt-Pölten.

Le vieil homme refuse de s'exprimer, sur les conseils de son avocat, et le juge a autorisé la police à le maintenir en détention pendant la durée de l'enquête.

Des tests ADN, dont les résultats ont été communiqués mardi par la police, prouvent que Fritzl est bien le père des six enfants encore en vie mis au monde par sa fille Elisabeth.

Le septième, dont Fritzl a avoué avoir incinéré le cadavre, est décédé peu de temps après sa naissance.

"Les résultats montrent que les six enfants auxquels la malheureuse Elisabeth Fritzl a donné naissance dans la cave sont sans aucun doute de son propre père, Josef Fritzl", a déclaré lors d'une conférence de presse Franz Polzer, chef de l'unité d'enquête criminelle chargée de l'affaire.

L'ancien électricien de 73 ans a passé la nuit de lundi à mardi dans la prison de Sankt-Pölten, chef lieu de la province de Basse-Autriche, où il a été placé dans une grande cellule de deux personnes et surveillé en permanence afin de s'assurer qu'il ne tente pas de se suicider, a déclaré le directeur de l'établissement, Günther Mörwald.

Parallèlement, les enquêteurs poursuivaient mardi leurs recherches dans le sous-sol de 60 mètres carrés où Fritzl séquestrait depuis 1984 sa fille Elisabeth, âgée de 42 ans.

"UN MILLION DE QUESTIONS SANS REPONSES"

Elisabeth Fritzl a déclaré dimanche à la police que son père, Josef Fritzl, l'avait attirée en 1984 dans la cave de l'immeuble où ils vivaient, l'avait droguée puis menottée avant de la séquestrer et de la violer à de nombreuses reprises.

De ces relations incestueuses sont nés sept enfants, dont trois, âgés de 19, 18 et 5 ans, ont vécu enfermés toute leur vie dans la cave avec leur mère. Trois autres ont été élevés par Josef Fritzl et sa femme, le dernier étant décédé peu de temps après sa naissance.

Elisabeth et ses six enfants se sont retrouvés dimanche et cette rencontre s'est "incroyablement" bien déroulée, a témoigné mardi Berthold Kepplinger, directeur de la clinique provinciale de Basse-Autriche, lors d'une conférence de presse. "Les enfants vont bien", a-t-il souligné.

Les autorités et la presse autrichiennes se demandent comment de tels événements ont pu se produire sans éveiller la curiosité des voisins, alors que la maison des Fritzl est située dans une rue commerçante et animée de la petite ville d'Amstetten, à 180 km à l'ouest de Vienne.

Deux-cents habitants munis de cierges se sont rassemblés sur la place centrale pour exprimer leur soutien à la famille.

"Le monde extérieur semble croire qu'Amstetten est une ville abominable et que ses habitants se fichent les uns des autres. Nous voulons montrer que ce n'est pas vrai", a déclaré Elisabeth Anderson, organisatrice du rassemblement.

La police croit que la femme de Josef, Rosemarie, ignorait tout, son mari lui ayant affirmé au moment de la disparition de leur fille que celle-ci avait fui pour rejoindre une secte avant "d'abandonner" trois de ses enfants recueillis par le couple.

Josef Fritzl avait ensuite forcé Elisabeth à écrire des lettres de sa propre main pour rendre crédible ce scénario, a précisé la police.

DES DESSINS D'ENFANTS SUR LE SOL

L'affaire a éclaté lorsque l'aînée des enfants est tombée gravement malade et a été hospitalisée à Amstetten, vendredi dernier.

Le médecin qui soigne la jeune fille, le dr Albert Reiter, a déclaré mardi que son état était toujours critique et qu'elle devait être maintenue dans un coma artificiel encore plusieurs jours.

"Le pronostic vital de notre patiente est sérieusement engagé car elle a été victime d'un manque d'oxygène à un moment, entre mercredi et vendredi derniers", a-t-il déclaré à la télévision allemande N24.

"Outre vingt ans passés sous terre, vingt ans sans lumière du jour, vingt ans de stress psychologique, il y a d'autres facteurs comme une infection", a ajouté le médecin.

Après l'hospitalisation de l'aînée, Josef Fritzl avait sorti Elisabeth et les deux autres enfants séquestrés de la cave, déclarant simplement à sa femme que leur fille avait décidé de rentrer à la maison.

Des photographies du sous-sol, qui n'excédait pas 1,70m de hauteur par endroit, montrent un passage étroit conduisant à plusieurs pièces dont un espace pour faire la cuisine, une zone aménagée pour le sommeil et une petite salle de bain avec une douche. Sur le sol, on aperçoit des dessins d'enfants.

Le ministre de la Justice a présenté mardi un projet de loi pour renforcer la "protection légale des victimes", en particulier dans les affaires de sévices sexuels.

Version française Clément Dossin

mardi, 29 avril 2008

Barack Obama un don de Dieu pour les USA

********** SI LES AMERICAINS RATENT OBAMA, ILS RATENT LE SIECLE**********

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Quinze Afghans tués par une explosion dans l'est du pays

KABOUL (Reuters) - Quinze Afghans ont été tués et 25 autres blessés dans une explosion survenue dans l'est de l'Afghanistan, près de la frontière avec le Pakistan, a fait savoir un porte-parole de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf).

"Selon les informations initiales, 15 Afghans ont été tués et 25 autres blessés dans une explosion dans la province de Nangarhar", a déclaré le porte-parole de l'Isaf.

Des habitants du secteur, situé au sud de la ville de Jalalabad, ont dit que des soldats afghans et des civils figuraient parmi les morts, qui selon eux pourraient être une trentaine.

L'un des habitants, contactés au téléphone depuis Kaboul, a dit que parmi les morts se trouvaient onze membres des forces de sécurité afghanes et deux enfants.

On ignore dans l'immédiat ce qui a causé l'explosion mais par le passé des kamikazes ont perpétré des attentats dans le secteur.

L'est de l'Afghanistan, près de la frontière avec le Pakistan, est le théâtre de fréquents affrontements entre forces afghanes, soutenues par Washington, et taliban.

Bureau de Kaboul, version française Natacha Crnjanski

Tibet: premières condamnations pour les émeutes de Lhassa

PEKIN - Dix-sept personnes ont été condamnées à des peines d'emprisonnement allant de trois ans à la réclusion à perpétuité pour leur rôle dans les émeutes de Lhassa le mois dernier, a rapporté mardi sans plus détail l'agence officielle Chine Nouvelle.
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Selon Chine Nouvelle, le tribunal populaire intermédiaire de Lhassa a prononcé ces sentences au cours d'une audience publique. La radio officielle chinoise a rapporté que 200 personnes avaient assisté à cette audience, le premier depuis les émeutes de mars.

Les manifestations anti-chinoises avaient commencé le 10 mars dernier à l'initiative des moines bouddhistes avant de dégénérer en violentes émeutes quatre jours plus tard donnant lieu notamment à des incendies d'immeubles dans la capitale tibétaine.

Pékin a fait état de 22 morts au cours de ces émeutes tandis que les Tibétains en exil estiment largement minoré ce bilan de la violence et de la répression qui a suivi.

L'annonce de ces peines survient au lendemain de la réouverture du monastère bouddhiste de Sera, l'un des trois principaux temples de la capitale tibétaine.

La police et les troupes armées ont encerclé les trois principaux monastères de Lhassa -Sera, Drepung et Ganden- ainsi que le temple sacré de Jokhang au cours de ces manifestations. Ils étaient alors totalement bouclé pour permettre aux autorités d'enquêter sur les moines impliqués dans ces émeutes.

Les visiteurs étrangers n'ont toujours pas le droit de se rendre au Tibet même si des visites groupées chinoises sont autorisées. AP

Colombie: Bernard Kouchner ne fait aucune déclaration après sa rencontre Alavaro Uribe

BOGOTA, Colombie - Bernard Kouchner, en visite en Colombie, s'est entretenu lundi avec le président Alvro Uribe, pour tenter une nouvelle fois de débloquer les négociations en vue d'un accord humanitaire visant à échanger des guérilleros colombiens prisonniers contre des otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, retenue depuis plus de six ans.
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Après une longue série d'entrevues avec son homologue colombien Fernando Araujo, avec des familles d'otages, avec des ex-otages et, pour finir avec M. Uribe, le ministre français des Affaires étrangères n'a fait aucune déclaration à la presse, pas plus que les membres du gouvernement colombien.

Bernard Kouchner a également rencontré la mère d'Ingrid Betancourt, Yolanda Pulecio et Luis Eladio Perez qui a partagé le calvaire de Betancourt.

Paris a annoncé vendredi la tournée de Kouchner en Colombie lundi, puis en Equateur mardi et au Venezuela mercredi pour s'entretenir avec les présidents de ces trois pays sud-américains, discuter de la situation des otages et tenter d'arracher un accord humanitaire.

S'ils ont accueilli avec bienveillance ce nouvel effort français, quelques connaisseurs du dossier comme Carlos Lozano, directeur de l'hebdomadaire "Voz del Partido comunista colombiano", ont laissé entendre qu'il ne fallait pas attendre grand chose de cette visite outre-Atlantique et surtout pas la libération d'Ingrid Betancourt, retenue par les FARC depuis février 2002. AP

lundi, 28 avril 2008

Sans l'Afrique que fera Sarkozy

TUNIS (Reuters) - La France doit parapher ce lundi soir un accord de partenariat dans le nucléaire civil avec la Tunisie et Airbus signer avec Tunis Air la vente de 16 avions, au premier jour de la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy à Tunis.
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Les organisations de défense des droits de l'homme, très sévères pour le pouvoir tunisien, attendent pour leur part un geste du président français, arrivé en fin d'après-midi à Tunis avec son épouse Carla et sept ministres et secrétaires d'Etat.

Le président tunisien Zine el Abidine Ben Ali a accueilli ses invités à leur descente d'avion. Il leur avait réservé un "accueil populaire" sur l'avenue Bourguiba, la principale artère de la capitale tunisienne - 20 minutes montre en main.

Les deux chefs d'Etat, la délégation française et Carla Bruni-Sarkozy en robe bleu nuit et cheveux en queue de cheval, ont descendu cette avenue ombragée entre deux haies d'habitants de Tunis contenus par des barrières métalliques et strictement encadrés par les forces de sécurité, au son des you-you et d'un concert tonitruant de tambours et de bombardes ("zokra").

La foule agitait des petits drapeaux français et tunisiens et des portraits des deux présidents mais scandait surtout le nom de Zine el Abidine Ben Ali, qui achève son quatrième mandat et pourrait se représenter en 2009. Toutes les rues voisines avaient été bouclées et pratiquement vidées de leurs passants.

Les deux présidents ont eu ensuite un premier entretien, avant la signature d'accords et un dîner.

La France devait parapher un accord cadre de partenariat dans le nucléaire civil avec la Tunisie, comme ceux qu'elle a déjà paraphés avec la Libye, le Maroc et l'Algérie, susceptible d'ouvrir la voie à la fourniture d'une centrale nucléaire.

Le ministre de l'immigration, Brice Hortefeux, qui est du voyage, devait pour sa part signer des accords sur la gestion concertée des flux migratoires, comme ceux que la France a déjà signé avec le Gabon, le Sénégal, le Congo et le Bénin.

Deux accords commerciaux devaient par ailleurs être annoncés à la même occasion, selon une source diplomatique française : la vente par Airbus de dix A320 et de trois A350 ferme et de deux A320 et d'un A350 en option, pour un montant total d'un milliard d'euros ; la fourniture par Alstom d'une centrale électrique thermique pour 360 millions d'euros.

DROITS DE L'HOMME

Nicolas Sarkozy évoquera les relations économiques entre les deux pays mardi devant 500 entrepreneurs français et tunisiens.

Le projet d'Union pour la Méditerranée (UPM) est également un des grands thèmes de sa visite.

La France milite pour que le secrétariat de la future UPM, initiative d'origine française reprise par l'Union européenne pour renforcer la coopération entre les deux rives du bassin méditerranéen, ait son siège dans un pays de la rive sud.

La Tunisie et le Maroc sont candidats, avec, semble-t-il, une préférence de Paris pour la première.

Cette perspective fait grincer les dents des défenseurs des droits de l'Homme, qui accusent le pouvoir tunisien d'attenter aux libertés fondamentales sous couvert de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme islamique et souhaitent que Nicolas Sarkozy fasse pression sur le président tunisien.

"En juillet 2007, quand le président Sarkozy avait effectué une visite éclair à Tunis, il avait totalement ignoré la société civile tunisienne. Nous aimerions que ce ne soit pas le cas cette fois", déclarait samedi dans Le Monde le président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, Mokhtar Trifi.

"M. Sarkozy pourrait user de son amitié pour rappeler que la démocratie en Tunisie est de l'intérêt de tous", ajoutait-il.

Le même jour, le rédacteur en chef et le directeur de la rédaction de l'hebdomadaire Al Mawkef, organe du Parti démocratique et progressiste, parti d'opposition, annonçaient qu'ils entamaient une grève de la faim illimitée pour protester contre les tracasseries dont ils se disent victimes.

La secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, aussi du voyage, rencontrera des "représentants de la société civile" tunisienne, dont Mokhtar Trifi et d'autres défenseurs des droits de l'Homme, dit-on de source diplomatique française.

"S'agissant des droits de l'Homme, naturellement le président de la République en dira un mot public, d'abord parce que nous estimons juste de souligner les acquis réels de deux générations d'indépendance de la Tunisie", dit pour sa part l'Elysée.

"Pour le reste, le président aura à coeur d'évoquer un certain nombre de dossiers lors de son tête-à-tête avec le président Ben Ali", ajoute-t-on de même source.

21:10 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Sarko |  del.icio.us |  Facebook | | |

Trois collégiens poignardés en plein cours près de Lyon

LYON (Reuters) - Trois collégiens ont été blessés lundi à coups de couteau par un de leurs camarades au collège Olivier-de-Serres à Meyzieu, dans le Rhône, apprend-on auprès du rectorat.

Deux garçons et une fille, âgés de 14, 15 et 16 ans, ont été "sérieusement blessés" au thorax, au cou, à une jambe et hospitalisés, a précisé à la presse le recteur de l'académie de Lyon, Roland Debbasch.

L'adolescent blessé au thorax a dû être opéré. Selon le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, qui s'est rendu sur les lieux, ce dernier "a un pronostic vital encore non assuré."

L'agresseur, un élève de 3e, est rentré tour à tour dans deux salles de classe et s'en est pris vers 9h30, pour des raisons encore ignorées, aux trois élèves, avant de prendre la fuite.

Xavier Darcos a indiqué que l'adolescent, qui a été arrêté peu après, avait exprimé sur un blog "des intentions de vengeance."

Alexis de la Fontaine

Nicolas Sarkozy et François Fillon perdent 8 points, selon BVA

PARIS (Reuters) - Moins d'un Français sur trois (32%) a une opinion positive de Nicolas Sarkozy en avril, soit une baisse de huit points en un mois, selon le baromètre BVA Orange pour L'Express.
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Le Premier ministre François Fillon perd lui aussi huit points (43% d'opinions favorables) et enregistre une hausse brutale de 10 points des jugements négatifs (46%), redevenant ainsi impopulaire, comme il le fut déjà en décembre dernier.

Au total, 64% des personnes interrogées disent avoir une opinion négative du président de la République, une hausse de neuf points depuis le mois de mars.

Il s'agit, selon l'institut de sondage, du taux de mauvaises opinions le plus élevé depuis la création du baromètre de l'exécutif en 1981.

Le sondage a été réalisé auprès de 994 personnes, du 22 au 24 avril, avant l'intervention télévisée du chef de l'Etat jeudi soir.

Pour BVA, l'effondrement de l'image présidentielle trouve principalement son origine dans la désaffection de certains sympathisants de droite, et plus précisément de l'UMP (75% de bonnes opinions, au lieu de 86% en mars).

Par ailleurs, pour la première fois depuis son élection, Nicolas Sarkozy est impopulaire parmi les retraités (55% de mauvaises opinions, au lieu de 45% le mois dernier).

Parallèlement, la perte de crédit de François Fillon est particulièrement accusée parmi les sympathisants du Modem (46% de bonnes opinions, - 20 points), mais est perceptible aussi parmi ceux de l'UMP (78%, - 8 points), souligne BVA.

Laure Bretton