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mercredi, 02 avril 2008

Mauritanie: évasion de l'un des accusés du meurtre des touristes français

NOUAKCHOTT - L'un des accusés du meurtre des touristes français en Mauritanie le 24 décembre dernier s'est évadé mercredi du palais de justice de Nouakchott, la capitale, selon un responsable judiciaire.

Le fugitif, Sidi Ould Sidna, âgé de 26 ans, est un membre présumé d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI, ex-GSPC), a précisé à l'Associated Press le juge Moustapha Ould Saïd, vice-procureur de la République au tribunal de Nouakchott.

"Le fugitif a réussi à détourner la vigilance des policiers qui assuraient sa garde à la sortie du palais de justice après un interrogatoire du juge chargé de l'enquête judiciaire sur le meurtre des touristes français", a affirmé le magistrat.

Début février, la justice mauritanienne a inculpé trois suspects pour meurtre avec préméditation, agression terroriste et appartenance à une organisation terroriste, dans le cadre de l'attaque à l'arme automatique des touristes près de la ville d'Aleg (255km au sud-est de Nouakchott).

Ces trois personnes étaient Sidi Ould Sidna, dit Abou Jendel, et Mohamed Ould Sidi Chabarnou, arrêtés dans un hôtel en Guinée-Bissau, ainsi que Maarouve Ould Habib, en fuite. Selon la justice, les accusés risquent la peine de mort. AP

Obama reçoit le soutien du gouverneur du Wyoming

CHEYENNE, Wyoming - Barack Obama a enregistré mercredi un nouveau soutien dans sa course à l'investiture démocrate pour la présidentielle américaine en la personne de Dave Freudenthal, gouverneur du Wyoming.
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Dave Freudenthal refusait depuis plusieurs mois de se prononcer pour le sénateur de l'Illinois ou sa rivale Hillary Rodham Clinton.

Il a expliqué mercredi avoir été impressionné par les foules déplacées par Barack Obama lors de sa visite dans le Wyoming le mois dernier. Il a également estimé que le sénateur de l'Illinois était "incroyablement intelligent".

Nommé ministre de la Justice du Wyoming en 1994 par Bill Clinton, Dave Freudenthal a été élu gouverneur de cet Etat du nord des Etats-Unis en 2002, et réélu en 2006. AP

Le père d'une victime interpelle Michel Fourniret et la justice

CHARLEVILLE-MEZIERES, Ardennes (Reuters) - Le père d'une jeune fille tuée en 1987 près d'Auxerre a pris à partie à la cour d'assises le tueur en série présumé Michel Fourniret et demandé des explications sur les défaillances de la justice, qui n'a jamais ouvert d'instruction sur les faits.

Au cinquième jour d'audience, dans un face-à-face tendu, Jean-Pierre Laville, père d'Isabelle, 17 ans, a demandé à l'accusé de 65 ans, poursuivi pour sept meurtres au total, de dire la vérité. Ce dernier a maintenu qu'il ne parlerait qu'à huis clos et expliqué qu'il avait pensé en suicide.

"Les familles sont là. Elles attendent vos réponses. Aurez-vous le courage de répondre aux familles qui vous demandent justice ? La parole est à vous", a dit Jean-Pierre Laville, voix tremblante.

Parlant de lui à la troisième personne, l'accusé a répondu : "Il vous suffit de dire un mot. Ce type-là a refusé les photos car il se doit aux victimes et non au théâtre. Ce type-là est décidé à vider ce qu'il porte, face à vous et en aucun cas pour s'exhiber. Je regrette de me montrer aussi pitoyable".

Jean-Pierre Laville a repris : "Le seul moyen, c'est la parole. Qu'est-ce qui vous en empêche ? Arrêtez donc. Je pense que vous n'aurez pas la lâcheté de rester tranquille".

L'accusé, qui a avoué les faits à l'enquête, a fait part de ses intentions suicidaires : "Vous avez employé, monsieur, le terme de lâcheté. Je crois que tout un chacun a la possibilité de se défiler en en finissant. J'ai depuis toujours manifesté ma volonté d'être présent au procès, devant vous, ça n'a pas toujours été facile, la tentation a été très grande d'en finir".

"Je ne demande pas mieux que ma tête tombe sur le billot en public, mais mes paroles n'iront pas en public, je maintiens ma position, quitte à accroître votre douleur", a-t-il conclu.

LE PARQUET DEFEND LE CLASSEMENT DE L'AFFAIRE

Le 11 décembre 1987, selon les déclarations du couple en 2004, Monique Olivier a persuadé Isabelle Laville de monter à bord de son véhicule, disant être perdue. Plus loin, Michel Fourniret attendait sur le bord de la route, un bidon d'essence à la main, et son épouse l'a fait monter à son tour, feignant de lui porter secours en raison d'une panne.

Au début de l'audience Monique Olivier, a confirmé : "Je reconnais les faits, je regrette beaucoup".

La jeune fille a ensuite été violée puis étranglée par Michel Fourniret, avec l'aide de son épouse, selon ses déclarations à l'instruction. Son corps n'a été retrouvé qu'en 2006, au fond d'un puits de la région d'Auxerre, sur les indications de l'accusé, arrêté en juin 2003.

Des enquêtes administratives au tribunal d'Auxerre avaient révélé en 2002 que l'enquête de gendarmerie sur la disparition d'Isabelle Laville, concluant à l'enlèvement, avait été classée sans suite par le parquet, en janvier, puis en juillet 1988.

La famille Laville n'avait jamais été informé de cette décision. L'avocat général Francis Nachbar a pris la parole pour tenter de justifier ce manquement. Selon lui, il n'y avait aucun élément tangible et une instruction n'aurait rien donné.

"On ne peut pas dire, 'on a retrouvé le corps d'Isabelle, on va oublier ce qui s'est passé à Auxerre'. On a le sentiment qu'une chance a été perdue d'identifier Michel Fourniret et son épouse", a répondu Me Alain Behr, avocat des Laville.

En 1987, Fourniret venait de finir une peine de prison pour abus sexuels, était sous contrôle judiciaire et son domicile, à 10 km des lieux de la disparition, était connu de la justice.

L'avocat de Michel Fourniret, Pierre Blocquaux, a dit : "c'est une faute grave, un dysfonctionnement majeur que cette affaire ait été traitée de la sorte". Jean-Pierre Laville a repris la parole : "le juge (d'Auxerre-NDLR) est un peu responsable si Michel Fourniret et Monique Olivier ont pu continuer. Si j'étais à sa place, je ne serais pas très fier".

Les deux magistrats du parquet d'Auxerre de l'époque, André Ride et Frédéric Clot, sont aujourd'hui respectivement patron de l'Inspection générale des services judiciaires et en poste au parquet de Bordeaux. Ils ne sont pas cités comme témoins.

Thierry Lévêque

WTA Miami - Serena écrase Henin

Comme l'année dernière, Serena Williams a battu Justine Henin à Miami. Après trois défaites en Grand Chelem face à la Belge, la revanche de l'Américaine a été sévère.
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Serena Williams (USA/N.8) bat Justine Henin (BEL/N.1) 6-2, 6-0

Prochaine adversaire : Kuznetsova.

C'était la réplique de la finale 2007, et la tenante du titre, l'Américaine Serena Williams, a défendu son bien avec autorité. Cette 13e rencontre entre les deux jeunes femmes, qui se partageaient les succès (6-6), a vite tourné à une véritable démonstration de l'Américaine, impressionnante d'aisance dans ses frappes et ses déplacements.

La cadette des Williams a pris les devants en malmenant sa rivale sur toutes les balles un peu courtes. Menée 3 jeux à 0, Henin, qui revenait de quatre semaines de pause, s'est accrochée (3-2), se procurant même une balle d'égalisation sur son service. Mais une double faute a gâché cette opportunité et elle n'a plus marqué un seul jeu de la rencontre, conclue en 1h20.

"Je restais sur 3 victoires contre elle (les 1/4 de finale de Wimbledon, Roland-Garros et l'US Open, ndlr), alors je savais qu'elle allait être agressive. Elle a fait ce qu'elle avait à faire. Pas moi. J'ai été trop défensive et contre elle, on ne peut pas se permettre de l'être. Mais c'est comme si je n'avais pas le courage de faire autre chose", a regretté la Belge.

De son côté, la Californienne, N.8 mondiale, qui a joué deux tournois cette année avec un quart de finale à l'Open d'Australie et un titre à Bangalore, peut se montrer satisfaite. "J'ai enfin pu jouer comme je le fais à l'entraînement, où mon niveau est incroyable. Je n'ai pas fait autant de fautes directes que d'habitude. En plus physiquement, je sens que je bouge bien" , s'est félicitée Serena Williams qui affrontera la Russe Svetlana Kuznetsova (N.3) en demi-finale.

Le baron de la drogue colombien Juan Carlos Ramirez Abadia condamné à 30 ans de prison au Brésil

SAO PAULO - Le baron de la drogue colombien Juan Carlos Ramirez Abadia a été condamné mardi par un tribunal brésilien à plus de 30 ans de prison pour des crimes commis au Brésil.

Egalement recherché aux Etats-Unis, Ramirez Abadia a été condamné pour blanchiment d'argent, corruption, complot criminel et usage de faux. Outre la peine de 30 ans de prison, il a écopé d'une amende de 2,5 millions de dollars (1,6 millions d'euros).

Son épouse, Yessica Paola Rojas Morales, a elle été condamnée à plus de 11 ans de prison.

Le mois dernier, la Cour suprême du Brésil a rendu un jugement ouvrant la voie à l'extradition de Ramirez Abadia vers les Etats-Unis où il est accusé d'extorsion. Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva devra trancher en instance finale sur son éventuel transfert. AP

Sarkozy doit avoir le courage de se rendre au pays des FARC comme il a fait au Tchad

PARIS (AFP) - Le président Nicolas Sarkozy a appelé mardi le chef de la guérilla colombienne des Farc à relâcher immédiatement Ingrid Betancourt, "en danger de mort imminente", et annoncé l'envoi sur place d'une "mission humanitaire" que son homologue colombien s'est engagé à faciliter.

"Vous avez maintenant un rendez-vous avec l'histoire. Ne le manquez pas. Libérez Ingrid Betancourt et ceux des otages qui sont les plus affaiblis !", a lancé M. Sarkozy à Manuel Marulanda dans un message vidéo diffusé aux médias, affirmant qu'Ingrid Betancourt, otage des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) depuis plus de six ans, "est en danger de mort imminente".

Il a averti Manuel Marulanda : si l'otage franco-colombienne devait mourir, "ce serait une faute politique grave", "ce serait un crime" dont le chef de la guérilla marxiste serait tenu pour "responsable".

M. Sarkozy avait déjà lancé un appel à M. Marulanda en décembre pour la libération de l'otage.

Un peu plus tard, la présidence française a annoncé l'envoi d'une "mission humanitaire sur place pour prendre contact avec les Farc et obtenir accès à notre compatriote", après une conversation téléphonique de M. Sarkozy avec son homologue colombien Alvaro Uribe.

Ce dernier s'est déclaré prêt à "suspendre les opérations militaires" dans les zones où la mission dépêchée par Paris indiquera qu'elle doit aller.

"Nous avons exprimé notre accord complet pour permettre à cette mission médicale internationale de prendre contact avec les otages et de les soigner", a déclaré M. Uribe à la presse, précisant qu'elle serait "accompagnée par le Comité international de la Croix rouge (CICR)". Celui-ci a cependant annoncé qu'il n'avait pas été contacté.

M. Sarkozy a en outre appelé mardi soir le président du Venezuela Hugo Chavez pour "faire le point avec lui sur la situation des otages en Colombie", a annoncé l'Elysée.

M. Chavez avait obtenu la libération de six otages, mais il a été privé en novembre de sa mission de médiation auprès des Farc par son homologue colombien.

L'appel solennel du président Sarkozy à la guérilla intervient alors que les témoignages alarmants s'accumulent sur l'état de santé de l'ex-candidate à la présidentielle colombienne, qui souffre d'une rechute d'hépatite B.

"Des sources relativement sûres annoncent qu'elle a commencé une grève de la faim le 23 février", a déclaré le président du comité de soutien à Ingrid Betancourt (CSIB), Arnaud Mangiapan, après un entretien mardi avec M. Sarkozy.

Face à "l'urgence" de la situation, la famille et les comités de soutien ont relancé la mobilisation.

"Les Farc doivent se rendre compte que s'il arrive quoi que ce soit à ma mère, ce seront eux les premiers responsables, qu'il n'y aura plus aucun avenir politique pour eux", a réagi sa fille Mélanie Delloye.

M. Mangiapan a remis mardi à M. Sarkozy plus de 600.000 signatures de la pétition lancée sur le site www.AgirpourIngrid.com exigeant un "accord humanitaire" entre Bogota et les Farc.

La France maintient une extrême discrétion sur les négociations en cours. Le Premier ministre François Fillon a confirmé mardi que la France était prête à accueillir des membres des Farc libérés par Bogota en échange d'otages, dont Ingrid Betancourt, et qu'elle leur accorderait le statut de "réfugiés politiques".

Ingrid Betancourt fait partie des 39 otages dits "politiques" que la guérilla des Farc, en lutte depuis 1964 contre les autorités colombiennes, veut échanger contre 500 guérilleros emprisonnés.

mardi, 01 avril 2008

Primaires démocrates: Le cousin de Brad Pitt Barack Obama devance Hillary Clinton en nombre de délégués dans le Texas

WASHINGTON - Barack Obama a remporté le plus grand nombre de délégués au Texas, grâce à une importante participation lors de conventions locales ce week-end, destinées à allouer neuf délégués restants du caucus dans cet Etat.
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Le sénateur de l'Illinois a remporté sept de ces neuf candidats qui n'avaient pas été alloués lors des caucus du 4 mars dernier, lui permettant de totaliser 99 délégués texans, contre 94 pour sa rivale Hillary Clinton, selon un décompte réalisé par l'Associated Press.

Le Parti démocrate du Texas dispose d'un système extrêmement compliqué, où primaire et caucus sont mêlés. Lors des consultations du 4 mars dernier, Hillary Clinton avait remporté la primaire avec 65 délégués contre 61 pour M. Obama. En revanche, M. Obama a donc devancé Mme Clinton dans le caucus avec 38 délégués contre 29.

Ces chiffres sont cependant susceptibles d'évoluer si les deux candidats ne maintiennent pas le degré de soutien constaté lors des quelques 280 conventions locales au Texas samedi. Effectivement, elle devaient désigner environ 7.300 délégués pour la convention du Parti démocrate du Texas au mois de juin, où l'allocation finale des délégués nationaux sera décidée.

Ces délégués nationaux voteront ensuite à la convention nationale du parti en août pour choisir le candidat démocrate pour la présidentielle américaine qui aura lieu, elle, en novembre.

M. Obama devance désormais sa rivale en nombre de délégués nationaux avec 1.631 contre 1.501. Le gagnant de l'investiture devra obtenir le soutien de 2.024 délégués. AP

Le marché aux enfants africains est ouvert,Le président tchadien Idriss Déby a gracié les membres de l’Arche de Zoé

L’affaire a défrayé la chronique ces six derniers mois. Les membres de l’Arche de Zoé, une ONG française, avaient été condamnés en décembre dernier par la justice tchadienne à huit ans de prison, pour avoir tenté d’enlever une centaine d’enfants afin de les emmener en France. Après que la justice française a confirmé cette sentence en janvier, le président Idriss Déby a finalement décidé, ce lundi, de gracier les travailleurs humanitaires français. Une décision qui pourrait être lourde de conséquences

Arche de Zoé ou Banditisme international

L'Etat ne paiera pas l'amende infligée à l'Arche de Zoe

PARIS (Reuters) - Il est "hors de question" que l'Etat français paie l'amende de six millions d'euros infligée aux membres de l'Arche de Zoé par le Tchad, a déclaré François Fillon.

Sur France Inter, le Premier ministre s'est réjoui mardi de la grâce accordée par le président tchadien aux six Français, libérés lundi soir. Il a réaffirmé que Paris n'avait "bien sûr rien payé" pour obtenir cette clémence.

"Je pense que Nicolas Sarkozy a fait la pression qui s'imposait sur Idriss Déby pour qu'il prenne cette décision (...) humanitaire. En même temps, j'espère que cette affaire servira de leçon à tous ceux qui seraient tentés de se lancer dans le même type d'entreprise", a-t-il fait valoir.

L'amende infligée par la justice tchadienne, "c'est un problème qui sera entre les membres de l'Arche de Zoé et la justice tchadienne", a estimé François Fillon.

"Il est hors de question que les contribuables français paient six millions d'euros pour des erreurs que la France n'a pas commises", a-t-il ajouté.

Laure Bretton

lundi, 31 mars 2008

Nicolas Sarkozy s'est joint lundi au concert d'indignations après le match Lens-PSG.

"Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis"... la banderole d'insulte déployée par des supporteurs parisiens en finale de la Coupe de la Ligue a créé un tollé. L'enquête pour "provocation à la haine" est lancée.

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Bertrand Delanoë, maire de Paris, et Nicolas Sarkozy, président, lors de PSG-Lens

Nicolas Sarkozy, président: "a été le témoin consterné du déploiement d'une banderole haineuse. Il a immédiatement demandé au président de la ligue française de football, Frédéric Thiriez, de faire retirer cette bannière", a indiqué l'Elysée dans un communiqué.

"Le chef de l'Etat, qui souhaite que ce type de comportement inadmissible
ait les suites qu'il mérite, suivra avec une particulière attention l'évolution
de (l') enquête"

La maire PS de Lille Martine Aubry: "Nous attendons des supporters parisiens qu'ils fassent amende honorable à la prochaine rencontre avec un club du Nord-Pas-de-Calais par un geste fort", demande Mme Aubry dans un communiqué, qui fustige également "une banderole haineuse et violente" qui "humilie tous les habitants du Nord-Pas-de-Calais".

Dany Boon, père de Bienvenue chez les Ch'tis: "C'est honteux, c'est lamentable. (...) Je souhaite que les auteurs de cette banderole soient punis, qu'ils soient poursuivis et condamnés", a-t-il dit sur RTL. "Il faut qu'ils comprennent, qu'il y ait des gens qui les assoient dans une pièce et qui leur disent 'on va vous expliquer le mal que vous faites, votre connerie."

Bertrand Delanoë, maire de Paris: "La banderole injurieuse déployée par quelques pseudo supporters du PSG au Stade de France gâche la fête du football que représentait cette finale", dit-il dans un communiqué.
"Je condamne avec la plus totale fermeté cet acte isolé qui insulte non
seulement les habitants du Nord Pas-de-Calais, mais aussi les valeurs auxquelles Paris et son club de football sont viscéralement attachés", poursuit-il.

Gervais Martel, président du RC Lens: "C'est un viol, c'est un écrit et l'écrit reste toujours, je vais m'en souvenir longtemps", s'est-il indigné dimanche sur FranceInfo. Très remonté, il évoque des "complicités" et espère des "sanctions extraordinaires."

Alain Cayzac, président du PSG: "Je présente mes excuses officielles aux Lensois, qui sont des gens que j'apprécie, que j'admire", a déclaré dimanche le dirigeant de Paris. "C'est tout à fait blessant pour la population lensoise, les Ch'tis, et il y a un énorme préjudice pour le club de Paris, qui n'avait pas besoin de cela."

Le maire PS de Lens, Guy Delcourt, a annoncé dimanche qu'il portait plainte et qu'il demandait à citer comme témoins le président de la République, la ministre de la Justice et le secrétaire d'Etat au sport, dimanche à Lens.

Mickaël Landreau, gardien du PSG: "On ne peut pas accepter", dit-il, sur France Info, tout en précisant que la banderole est l'action d'une "minorité, comme c'est le cas dans d'autres stades aussi". "C'est tout le monde qui doit agir"

Présidentielle USA 2008, le choix américain orienté sur Barack

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dimanche, 30 mars 2008

Tournoi Africain de Beach Soccer : Le Sénégal étrille le Cameroun (12-6) et remporte le tournoi

Dakar, 30 mars (APS) - Le Sénégal a remporté le tournoi africain de beach soccer (football de plage) qualificatif pour la Coupe du monde de la discipline en battant en finale le Cameroun sur le score de 12 à 6, dimanche à Durban.
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Les Lions du Sénégal de même que les Camerounais sont qualifiés por le Mondial qui aura lieu à Marseille du 17 au 27 juillet prochain.

En match comptant pour la troisième place, la Côte d’Ivoire que le Sénégal avait sorti en demi-finale, a battu l’Egypte par 6 à 3.

Les Lions du Sénégal avaient été battus en finale de ce tournoi continental, en 2007, par le Nigéria. Ils ont également atteint les quarts de finale de la coupe du monde organisée la même année à Rio de Janeiro au Brésil.

Ils donnent ainsi au Sénégal son premier trophée continental en football.

L’islam première religion mondiale, admet le Vatican

L’islam est la première religion mondiale... en nombre d’adeptes. Selon les chiffres du très officiel Annuaire statistique 2008 de l’Etat pontifical, publiés dans l’Osservatore Romano, l’organe de presse du Vatican, les musulmans représentent désormais 19,2% de la population mondiale et les catholiques 17,4%.
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"Pour la première fois dans l’histoire, nous ne somme plus en tête : les musulmans nous ont dépassé", souligne Mgr Vittorio Formenti, l’auteur de l’annuaire, précisant que cette évaluation sefonde sur des chiffres remontant à 2006.

Selon lui, la proportion des catholiques dans la population globale reste stable, mais celle des musulmans est en hausse en raison "d’un taux de natalité plus élevé".

Et de se consoler en relevant que l’ensemble des chrétiens - catholiques, orthodoxes, anglicans et protestants - représentent un tiers de la population mondiale, soit environ deux milliards d’âmes.

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Coupe de la Ligue: la LFP porte plainte pour racisme

LENS (Reuters) - La Ligue de football professionnel (LFP) a ouvert une enquête et décidé de porter plainte après que les supporters du Paris Saint-Germain ont déployé une banderole raciste lors de la finale de la Coupe de la Ligue contre Lens au Parc des Princes.

Frédéric Thiriez, président de la LFP, a demandé dimanche que la commission de discipline se réunisse au plus tôt.

Par ailleurs, la Ligue va porter plainte contre les responsables de l'incident et espère que la police pourra rapidement les identifier.

"Une grande fête du football, de la fraternité et de l'union contre la lutte contre le racisme a été en partie gâchée par une poignée d'imbéciles remplis de haine", a déclaré Frédéric Thiriez lors d'une conférence de presse à Paris.

"Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis", proclamait la banderole affichée en début de seconde mi-temps par des supporters du PSG.

"J'ai le coeur gros moi aussi et je veux m'adresser au public lensois et à la Région Nord-Pas de Calais pour dire que nous sommes tous des ch'tis aujourd'hui", a réagi Frédéric Thiriez.

"La seule réaction, c'est la répression et je peux vous assurer que la fermeté de la réaction de la Ligue sera à la hauteur de l'atteinte portée à notre football. La sévérité vaudra pour tout le monde", a-t-il ajouté.

LENS VEUT REJOUER

Le député-maire de Lens, Guy Delcourt, avait auparavant demandé que le match, remporté 2-1 par le PSG grâce à un penalty contestable accordé dans les arrêts de jeu, soit rejoué.

"Même si nous avions gagné, j'ai annoncé pendant la rencontre que nous allions porter plainte", a déclaré dimanche Guy Delcourt lors d'une conférence de presse.

"Je ne lâcherai pas parce que j'ai pris ces insultes au nom de toute la population du Nord-Pas de Calais, au nom des mineurs qui sont morts pour la France. Nous traiter de chômeurs consanguins, nous traiter de pédophiles, je suis humilié", a-t-il ajouté, très ému.

Le député-maire de Lens a souligné qu'il entendait faire de l'incident "une affaire d'Etat".

"Fort du témoignage du président de la République et des ministres qui étaient autour, j'ai décidé d'aller très loin", a-t-il précisé.

"Je porte plainte contre X et pas contre le PSG, qui n'a rien à voir là-dedans, et je demande au magistrat de bien vouloir citer comme témoin le président de la République."

Guy Delcourt a également mis en cause les responsables du Stade de France.

"J'ai été fouillé, ma femme, avec qui je suis venu au Stade de France, également. Il va aussi falloir que l'on m'explique comment des supporters peuvent rentrer avec une banderole de 25 mètres. Il faut demander des comptes aux responsables du Stade France", a-t-il dit.

PAPIN DEMANDE DES SANCTIONS

Le maire de Lens entend également saisir la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité). Il demande en outre "aux plus hautes autorités de l'Etat et du football de faire rejouer cette rencontre dans les jours à venir".

"On ne peut pas retirer des points comme à Metz dernièrement, il serait grand de rejouer cette rencontre"", a-t-il dit.

Jean-Pierre Papin, entraîneur de Lens, a lui aussi demandé que le PSG soit sanctionné, comme le FC Metz après que certains de ses supporters ont lancé des insultes racistes à l'encontre du joueur de Valenciennes Abdeslam Ouaddou lors d'un match de Ligue 1.

"Quand je vois les tribunes avec les tifos de certains supporters parisiens, franchement, ça fait mal", a déclaré l'ancien avant-centre de l'équipe de France.

Metz a écopé d'un point de déduction et devra jouer un match à huis clos.

"On a jugé Metz très durement, je pense qu'il faut juger Paris très durement également", a ajouté Jean-Pierre Papin.

Avec Christophe Michel et Patrick Vignal à Paris

samedi, 29 mars 2008

L'opposition du Zimbabwe dénonce des fraudes électorales

HARARE (Reuters) - Les habitants du Zimbabwe, pays en butte à d'énormes difficultés économiques, ont voté samedi à l'occasion des élections les plus cruciales du pays depuis son accession à l'indépendance en 1980, mais l'opposition a imputé des fraudes au gouvernement du président Robert Mugabe.

Des observateurs africains ont également dit avoir découvert des registres électoraux où figuraient des milliers d'électeurs fantômes.

La participation a été soutenue en début de matinée, à la fois dans les bastions de l'opposition comme la capitale et dans les zones rurales favorables à Mugabe, mais elle a diminué ensuite et les bureaux de vote ont fermé comme prévu à 19h00.

Les résultats des scrutins présidentiel, législatif et municipal ne sont pas attendus avant plusieurs jours.

Les adversaires de Mugabe - Morgan Tsvangirai, chef du principal parti d'opposition, et Simba Makoni, transfuge de la Zanu-PF au pouvoir - l'accusent d'avoir conduit à la ruine le Zimbabwe, pays autrefois prospère. Le chef de l'Etat, au pouvoir depuis vingt-huit ans, n'a jamais paru aussi menacé.

Bien que l'opposition ait dénoncé des irrégularités, on s'attend à ce que l'ancien chef de maquis, âgé de 84 ans, soit proclamé vainqueur.

Le groupe d'observation local ZESN a rapporté que le taux de participation global semblait faible et que certains électeurs avaient été refoulés dans des fiefs de l'opposition.

OBSERVATEURS TENUS A L'ECART

Selon un journaliste du pays qui a requis l'anonymat, des milliers d'électeurs ont pris part au vote dans la province méridionale de Masvingo, l'un des bastions de Mugabe, mais des chefs de village les auraient incités à voter pour le président.

Le parti MDC de Tsvangirai a annoncé que l'encre utilisée pour les bulletins s'effaçait avec du détergent. Avec des registres électoraux falsifiés et l'impression de trois millions de bulletins de plus que nécessaire, cela "garantit des votes multiples", a déclaré Tendai Biti, secrétaire général du MDC.

Biti a également dit que des partisans de l'opposition avaient été refoulés par des responsables électoraux parce qu'ils ne figuraient pas sur les listes d'inscrits, et que des agents électoraux du MDC avaient été écartés de certains bureaux.

Une mission d'observation du Parlement panafricain a dit avoir découvert que plus du tiers des 24.000 électeurs inscrits dans une circonscription de Harare étaient censés venir d'une zone désaffectée comportant "quelques abris de bois dispersés".

La plupart des observateurs internationaux n'avaient cependant pas été admis dans le pays et une équipe de l'organisation régionale SADC s'est abstenue de tout commentaire samedi. Certains accusent la SADC, qui a tenté une médiation au Zimbabwe, de manquer de fermeté à l'égard de Mugabe.

Les autorités électorales n'ont pas commenté davantage les accusations faisant état d'irrégularités. Vendredi, la Commission électorale avait assuré que les registres n'étaient pas falsifiés.

Autrefois grenier à blé de la région, le Zimbabwe connaît aujourd'hui un taux d'inflation supérieur à 100.000%, une épidémie de sida qui explique pour partie la diminution de l'espérance de vie, ainsi que des pénuries alimentaires et énergétiques à répétition.

Mugabe attribué cette accumulation de problèmes aux sanctions occidentales visant le pays.

MAINMISE SUR LE POUVOIR

Si son parti, la Zanu-PF, fait face à une crise interne qui serait venue à bout de bien des gouvernements, Mugabe a selon des analystes fermement consolidé son emprise sur le pouvoir en associant campagnes de répression, intimidation des partis rivaux et système élaboré de clientélisme. Il bénéficie par ailleurs du soutien sans faille de la police et de l'armée.

De nombreux électeurs ont dit appeler de leurs voeux un nouveau gouvernement.

"Je vote pour le changement. Je prie pour que les élections soient libres et équitables. C'est le seul moyen de faire avancer ce pays", confiait Richard Mutedzi, mécanicien de 25 ans qui votait à Chitungwiza, à 30 km au sud de Harare.

Mugabe ne s'est pas départi de son assurance habituelle en allant voter dans la capitale. "Nous réussirons, nous vaincrons", a-t-il dit à des journalistes. "Pourquoi est-ce que je tricherais ? Les gens nous soutiennent. C'est quand ils cessent de vous soutenir qu'il faut quitter la politique."

Malgré les manipulations que dénonce son parti, Tsvangirai pense l'emporter. "Nous sommes absolument sûrs que l'issue sera favorable au peuple", a-t-il dit en votant à Harare.

Les opérations de vote se sont déroulées sans incident majeur, à l'exception d'une bombe qui a explosé au domicile d'un candidat de la Zanu-PF aux élections législatives à Bulawayo, deuxième ville du pays. Il n'y a pas eu de victime.

Si aucun des candidats à la présidence ne réunit 51% des voix, un second tour sera organisé qui verra probablement une alliance entre les deux partis d'opposition.

Avec Stella Mapenzauswa, Macdonald Dzirutwe et Muchena Zigomo, version française Gregory Schwartz, Gwénaelle Barzic, Eric Faye, Philippe Bas-Rabérin

vendredi, 28 mars 2008

Brad pitt cousin de Barack obama

BRAD PITT a un lien de parenté avec BARACK OBAMA et ANGELINA JOLIE avec HILLARY CLINTON, si on en croit une nouvelle étude. Barack Obama serait un cousin distant de Brad Pitt, alors qu'Hillary Clinton aurait des liens avec sa compagne, Angelina Jolie, si on en croit les chercheurs du New England Historic Genealogical Society. Une autre étude de cet organisme avait aussi démontré des liens de parenté entre Hillary Clinton, qui descend d'une famille franco-canadienne, avec Madonna, Camilla Parker-Bowles, Céline Dion et Alanis Morissette. La généalogiste Christopher Child souligne "Ça montre que beaucoup de gens différents peuvent être parentés, et des gens auxquels on ne s'attendrait pas." Christopher Child a passé ces trois dernières années à rechercher la généalogie des candidats à l'élection présidentielle.

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