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vendredi, 28 mars 2008

Pédophilie et criminalité: Fourniret avoue "être mauvais et dénué de tout sentiment humain"

Des termes que l'on retrouve dans le document que le tueur en série à remis au juge. Accusé de sept homicides et de plusieurs viols et tentatives de viols, l'homme de 65 ans refuse de parler s'il n'est pas jugé à huis clos.
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A ses côtés, sur le banc des accusés, sa femme, complice et auteur présumée d'un homicide. Monique Olivier est décrite par les psychologues comme étant une complice perverse responsable de ses actes. Mais dans sa lettre remise au juge, Michel Fourniret minimise le rôle de son épouse, la qualifiant de "pauvre paumée romanesque".

Aucun des deux accusés n'adressera un regard aux familles de victimes, particulièrement éprouvées à l'issue de cette première journée consacrée au rappel des crimes.

Ingrid Betancourt,ÉTAT DE SANTÉ INQUIÉTANT

BOGOTA (Reuters) - Les autorités colombiennes proposent de libérer sans délai plusieurs centaines de guérilleros en échange d'Ingrid Betancourt, détenue depuis février 2002 par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), selon un décret signé jeudi soir par le président Alvaro Uribe.
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"Les bases juridiques d'un échange humanitaire sont jetées et nous avons réduit autant que possible les exigences", a déclaré Luis Carlos Restrepo, haut commissaire colombien à la paix.

"Le gouvernement s'est joint à l'appel national et international pour sauver Ingrid Betancourt. Nous ne pouvons pas courir de risques dans cette affaire et il n'y a plus de temps à perdre."

Les autorités colombiennes ont confirmé jeudi que la sénatrice franco-colombienne, qui est âgée de 46 ans, était gravement malade, atteinte du virus de l'hépatite B et souffrant de malnutrition.

"La libération immédiate de Betancourt serait suffisante pour que nous considérions que l'échange humanitaire est en cours, et dans ce cadre, nous suspendrions de manière conditionnelle les condamnations des membres du groupe de guérilla concernés par cet accord", a poursuivi Restrepo.

ÉTAT DE SANTÉ INQUIÉTANT

Les FARC, qui ont pris les armes dans les années 1960, et le gouvernement colombien sont dans une impasse quant aux conditions d'un "échange humanitaire" qui permettrait la libération des 40 "otages politiques" de la guérilla contre le demi-millier de guérilléros emprisonnés en Colombie.

En dépit d'une intense campagne menée par les familles des victimes et le gouvernement français, les perspectives d'un accord semblaient s'être réduites après la mort du numéro 2 des Farc, Raul Reyes, tué dans un raid mené le 1er mars par l'armée colombienne sur le territoire de l'Equateur.

Quelques heures avant l'annonce de ce décret présidentiel, Wolmar Perez, médiateur colombien pour les droits de l'homme, avait confirmé que la santé d'Ingrid Betancourt s'est gravement détériorée et qu'elle nécessite une assistance dans de brefs délais.

Les informations dont disposent ses services soulignent que l'ancienne candidate à l'élection présidentielle souffre de malnutrition et d'infections dermatologiques. Elle est également atteinte d'hépatite B.

Le mois dernier, l'otage a été transportée par les Farc dans un centre de premiers secours que la guérilla contrôle, a ajouté Perez, qui a demandé aux Farc de permettre à une mission médicale de se rendre auprès d'elle.

La guérilla, classée sur les listes des organisations terroristes des Etats-Unis et de l'Union européenne, a relâché cette année six otages, dont Clara Rojas, directrice de campagne de Betancourt enlevée en même temps qu'elle, en février 2002.

Ces libérations ont notamment été rendues possibles par la médiation du président vénézuélien Hugo Chavez.

Mais un échange plus large se heurte aux exigences des Farc d'une zone démilitarisée de 780 km² dans l'ouest du pays et à la réticence du gouvernement de céder à cette condition.

Version française Jean-Stéphane Brosse et Henri-Pierre André

jeudi, 27 mars 2008

L'ONU déplore la "discrimination" de l'islam dans les médias

GENEVE (AFP) - Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a condamné jeudi la diffamation des religions dans une résolution qui mentionne uniquement l'islam et critique les "stéréotypes délibérés visant des religions et des personnes sacrées dans les médias".

La résolution, soumise par le Pakistan au nom de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), a été adoptée par 21 voix pour, 10 contre dont l'Union européenne et 14 abstentions.

Le texte s'inquiète "vivement" que "les déclarations dans lesquelles les religions - notamment l'islam et les musulmans - sont attaquées, ont eu tendance à se multiplier ces dernières années". Il mentionne les "stéréotypes délibérés visant des religions, leurs adeptes et des personnes sacrées dans les médias".

Il "déplore l'utilisation de la presse écrite, des médias audiovisuels et électroniques", afin d'inciter "à des actes de violence, à la xénophobie ou à l'intolérance" et à "la discrimination à l'égard de l'islam ou de toute autre religion".

Le Conseil se dit "vivement préoccupé par l'intensification de la campagne de diffamation des religions et le profilage ethnique et religieux des minorités musulmanes depuis les événements tragiques du 11 septembre 2001."

En outre, le Conseil se préoccupe des "tentatives ayant pour objet d'assimiler l'islam au terrorisme, à la violence et aux violations des droits de l'homme".

Le représentant de l'UE, l'ambassadeur de Slovénie Andrej Logar, a regretté un texte "unilatéral, qui se focalise seulement sur l'islam".

La publication des caricatures de Mahomet dans la presse danoise en janvier et février 2006 avait provoqué une vague de violences dans le monde musulman. Plusieurs journaux de par le monde avaient repris à leur compte ces images au nom de la liberté d'expression.

En février, dix-sept journaux danois ont publié, en signe de solidarité, une caricature du prophète Mahomet réalisée par un dessinateur visé par un projet d'attentat déjoué.

Le caricaturiste danois de Mahomet n'a aucun regret

AARHUS, Danemark (Reuters) - Sa caricature représentant le prophète Mahomet portant un turban en forme de bombe a changé sa vie, mais Kurt Westergaard dit n'avoir aucun regret.
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Ce caricaturiste danois de 72 ans est l'auteur du dessin le plus controversé dans la polémique qui a éclaté après la publication en septembre 2005 dans le quotidien danois Jyllands-Posten d'une série de caricatures sur l'islam, reprises ensuite par plusieurs journaux européens et suscitant la colère d'une partie de la communauté musulmane.

Dans une interview accordée mercredi à Reuters, il estime cependant que ces dessins pourraient au final aider l'islam à trouver une place en Occident, où la vision islamique de la société peine à s'intégrer aux valeurs laïques.

"Je le referais de la même manière parce que je pense que cette crise des caricatures est d'une certaine manière un catalyseur qui accélère l'adaptation de l'islam", dit-il.

"Si ce n'est pas une caricature qui avait provoqué les musulmans, cela aurait été quelque chose d'autre, un roman, une pièce de théâtre, un film. Cette situation se serait de toute manière produite à un moment ou un autre", poursuit-il.

Pour Westergaard, il existe "comme jamais auparavant une discussion sur ces deux cultures, ces deux religions, et c'est important".

Le dessin de Westergaard et onze autres caricatures ont été publiés au Danemark en septembre 2005 par le Jyllands-Posten. Leur reprise dans d'autres journaux a provoqué en 2006 la colère d'une partie du monde musulman qui y a vu un blasphème. Plus de 50 personnes ont été tuées dans des manifestations en Asie, en Afrique et au Proche-Orient.

"DYNAMITE SPIRITUELLE"

Le mois dernier, les services danois de renseignement ont arrêté trois hommes - un Danois et deux Tunisiens - soupçonnés de vouloir attenter contre la vie de Westergaard. En signe de solidarité, une quinzaine de journaux ont alors republié la caricature, suscitant une nouvelle vague de protestations.

Dans un message publié la semaine dernière sur un site internet, le chef d'Al Qaïda, Oussama ben Laden, a menacé l'Europe de représailles, assimilant ces caricatures à "une nouvelle croisade dans laquelle le pape du Vatican joue un rôle significatif".

Westergaard s'attend à vivre le restant de ses jours sous la menace de la violence.

"Mais quand il n'y a pas d'autre issue, il faut s'armer de courage et de la volonté de résister, voilà quels sont mes sentiments. Je suis aussi en colère d'être menacé. Je n'ai fait que mon travail", dit-il dans la salle de rédaction du Jyllands-Posten à Aarhus, la deuxième ville du pays.

Sa caricature, poursuit-il, ne visait nullement à offenser les musulmans mais à stigmatiser ceux qui se servent de la religion pour justifier la violence.

"Je n'ai aucun problème avec les musulmans. J'ai fait une caricature qui visait les terroristes qui se servent d'une interprétation de l'islam comme d'une dynamite spirituelle."

Depuis qu'il sait sa vie menacée - les services danois l'en ont informé en novembre -, Westergaard, qui se définit comme athée, a vécu dans cinq lieux différents et s'apprête à déménager de nouveau.

"C'est une étrange façon de vivre, mais ça n'empêche pas de mener sa vie de façon normale", affirme-t-il.

Version française Henri-Pierre André

Le dalaï-lama continue de soutenir l'organisation des JO à Pékin

NEW DELHI (Reuters) - Le dalaï-lama estime que les Jeux olympiques sont une occasion pour la communauté internationale de rappeler la Chine à ses devoirs en matière de droits de l'homme, mais souligne qu'il continue de soutenir l'organisation des Jeux à Pékin.

"Afin d'être un bon hôte de ces Jeux olympiques, la Chine doit améliorer son bilan dans le domaine des droits de l'homme et de la liberté religieuse", a déclaré le chef spirituel tibétain en exil à la chaîne de télévision indienne NDTV, dans une interview qui sera diffusée vendredi.

"C'est très logique, très raisonnable", commente le prix Nobel de la paix 1989.

Pékin accuse le dalaï-lama et "sa clique" de fomenter les troubles qui secouent le Tibet et les autres régions à fort peuplement tibétain de l'ouest de la Chine depuis le 10 mars, afin de saboter les JO.

Mais le dalaï-lama a démenti ces accusations et menacé de démissionner de ses fonctions à la tête du gouvernement tibétain en exil si la situation échappait à tout contrôle.

"Depuis le début, des ONG, des individus ont exprimé leurs préoccupations" sur la situation au Tibet, ajoute le dalaï.

"La communauté internationale, y compris nous les Tibétains, pense que les Chinois doivent être rappelés à leurs devoirs."

Krittivas Mukherjee, version française Jean-Stéphane Brosse

Pédophilie, l'homme qi se targue d'être pire que Dutroux

CHARLEVILLE-MEZIERES (AFP) - Michel Fourniret, soupçonné d'être un des pires tueurs en série des dernières décennies en France et qui a également sévi en Belgique, est jugé à partir de jeudi à Charleville-Mézières (nord-est), avec son épouse Monique Olivier.

L'ancien dessinateur industriel, qui aura 66 ans au cours de ce procès prévu pour deux mois, doit répondre devant une cour d'assises de sept meurtres de jeunes femmes ou adolescentes -dont deux avec préméditation- et autant de viols ou tentatives, commis entre 1987 et 2003 des deux côtés de la frontière franco-belge.

Lui et son épouse de 59 ans, accusée aussi d'un des meurtres et de complicité dans au moins quatre autres crimes, encourent la réclusion à perpétuité.

La justice française vient en outre d'inculper Michel Fourniret et Monique Olivier dans deux autres affaires, concernant une Britannique de 20 ans et une handicapée française de 18 ans.

Selon un de ses avocats, Michel Fourniret a l'intention de lire une "déclaration" à l'ouverture du procès pour "procéder à une sorte de critique de l'instance judiciaire".

Il compte assister au procès "les premiers jours", a précisé Me Thierry Bourbouze. "Après, il ne se rendra pas spontanément dans la salle d'audience, mais on peut le contraindre", a indiqué l'avocat.

Des lettres saisies par les enquêteurs après leur interpellation dans le sud de la Belgique en 2003 ont révélé que le couple avait conclu "une sorte de "pacte" criminel dès 1987, alors que Michel Fourniret était détenu à la prison de Fleury-Mérogis pour des agressions sexuelles et correspondait par écrit avec sa future épouse rencontrée via une petite annonce.

A sa sortie de prison, il s'engage à tuer le premier mari de Monique Olivier, un homme "violent" et jaloux" selon elle, à condition qu'elle accepte son obsession d'avoir des relations sexuelles avec des jeunes filles vierges, et l'aide à "chasser".

Le second volet du "pacte" débouchera, selon ce qui a été retenu par l'accusation pour ce procès, sur sept homicides: ceux d'Isabelle Laville en 1987, Fabienne Leroy en 1988, Jeanne-Marie Desramault et Elisabeth Brichet -enlevée en Belgique- en 1989, Natacha Danais en 1990, ainsi que les assassinats de Céline Saison en 2000 et Mananya Thumpong en 2001.

Au total, à partir des interrogatoires de juin 2004 quand elle se décide à rompre le silence, Monique Olivier attribue onze meurtres à son mari qui en reconnaît huit (dont les sept jugés au procès).

Le mode opératoire qu'elle décrit la première est presque chaque fois le même : il repère une jeune fille qu'il aborde en voiture, prétexte une recherche d'itinéraire pour la faire monter à bord puis poursuit sa route vers un lieu isolé.

Pour les faits de 1987-90, avant que le couple ne s'installe en Belgique, l'accusation impute à Monique Olivier un rôle non négligeable : plusieurs fois sa présence dans la voiture aurait permis que la confiance s'installe avec la future victime. Elle aurait ensuite assisté son mari, faisant le guet, allant une fois jusqu'à l'aider à étouffer celle qui se débattait trop.

L'odyssée criminelle se termine en juin 2003 avec le rapt manqué, près de Namur en Belgique, d'Asumpcion, une adolescente d'origine congolaise qui s'enfuit à un stop et reconnaît ensuite la camionnette à l'arrière de laquelle elle était ligotée. Le numéro d'immatriculation mène à Fourniret qui est arrêté par la police belge.

A l'adolescente, il aurait eu le temps de dire "je suis pire que Dutroux", alors que le souvenir des crimes de ce pédophile hante encore toute la Belgique.

Aujourd'hui âgée de 17 ans, elle demandera à témoigner à huis clos. Sur les bancs des parties civiles elle côtoiera une trentaine de proches de victimes et deux autres survivantes ayant subi des tentatives de viol ou de séquestration.

mercredi, 26 mars 2008

Cruelle! cruelle est la vie Thierry Gilardi nous a quitté

PARIS (AFP) - L'une des figures du journalisme sportif, Thierry Gilardi, qui assurait les commentaires des grandes rencontres de football sur TF1, est décédé mardi après-midi à l'âge de 49 ans des suites d'une crise cardiaque qui l'a frappé dans la matinée, a-t-on appris auprès de TF1.
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Un regard clair, un large sourire sur un visage hâlé et des convictions. Thierry Gilardi alliait rigueur et chaleur, qu'il déclinait devant les caméras. Mais aussi dans la vie.

"C'était un homme passionné, profondément droit", a souligné Max Guazzini, le président du club de rugby du Stade Français, dont il était l'un des vice-président.

Diplômé de Sciences Po Paris, ancien journaliste à France Inter et Canal Plus, Thierry Gilardi avait rejoint TF1 le 1er janvier 2005 pour assurer les commentaires des matches de football en remplacement de Thierry Roland, avec pour objectif de "renouveler le commentaire sportif".

Associé au consultant Jean-Michel Larqué, il commentait les matches de l'équipe de France ainsi que les rencontres de Ligue des Champions. Il présentait également l'émission hebdomadaire "Téléfoot".

Depuis son arrivée à la chaîne privée, il avait su populariser son style très professionnel pour devenir l'une des figures du sport français.

Car Thierry Gilardi a longtemps incarné la chaîne cryptée Canal plus, qu'il avait rejointe en 1987, après avoir fait ses débuts à France Inter en 1982.

Commentateur des grands directs de football pour la chaîne cryptée à partir de 1992, puis présentateur de "Jour de foot" de 1992 à 95 et de "L'Equipe du dimanche" de 1995 à 2002, Thierry Gilardi a également été rédacteur en chef football de 1997 à 99, directeur adjoint, rédacteur en chef du service des sports et directeur de la rédaction des sports de Canal (entre 1999 et 2001).

Passionné de rugby qu'il avait pratiqué, Thierry Gilardi, francilien d'origine italienne, était également vice-président du Stade Français (Top 14) depuis 2001. Il avait d'ailleurs commenté les principales rencontres de la Coupe du monde de rugby sur TF1, en septembre et octobre derniers, étalant la même aisance et la même connaissance que pour le football.

"Il nous avait rejoints il y a sept ou huit ans, a commenté Max Guazzini, le président du Stade Français. C'était quelqu'un de bon et de passionné".

Thierry Gilardi, amateur de cigares, aimait partager les moments intimes de l'équipe parisienne. "Il remettait les maillots aux joueurs argentins les veilles de finale. C'était la tradition", se souvient Max Guazzini.

Thierry Gilardi, qui devait assurer mercredi soir le commentaire de la rencontre amicale de football entre la France et l'Angleterre, était marié et père de trois enfants.

mardi, 25 mars 2008

L'armée comorienne assure contrôler toute l'île d'Anjouan

MORONI (Reuters) - L'armée comorienne, appuyée par des troupes de l'Union africaine, annonce avoir pris le "contrôle total" de l'île sécessionniste d'Anjouan, au terme d'une opération militaire lancée dans la matinée avec le soutien de l'Union africaine.

"L'île d'Anjouan est sous le contrôle total de l'armée", a déclaré le commandant Ahmed Sidi aux journalistes présents sur l'île voisine de Mohéli.

"Pour l'instant nous ne déplorons ni mort ni blessé. Les dirigeants rebelles ont tous fui, aucun n'a encore été trouvé."

Le dirigeant rebelle de l'île, l'ancien gendarme Mohamed Bacar, aurait pris la fuite déguisé en femme et chercherait à gagner en bateau l'île française de Mayotte, toute proche, a déclaré un porte-parole du gouvernement.

"Le colonel Mohamed Bacar a été localisé dans le village de Sadanpoini, d'où il se dirige vers un endroit lui permettant de fuir à bord d'un kouassa (petit canoë) en direction de l'île de Mayotte", a déclaré Abdourahim Saïd Bacar.

"Il semble, selon plusieurs sources, qu'il s'est travesti en femme", a-t-il ajouté.

Selon un communiqué gouvernemental, il y a eu un "bref affrontement" dans la ville d'Ouani, et Mutsamudu, la capitale d'Anjouan, est tombée "après un court échange de tirs". À Domoni, "on a assisté à des scènes de fraternisation entre la population et les soldats soudanais."

Quelques heures auparavant, un conseiller à la défense du président comorien Ahmed Abdallah Mohamed Sambi avait annoncé la prise par les soldats gouvernementaux, aidés de 400 hommes de l'UA, de l'aéroport de l'île et de la ville de Mutsamudu.

UN SUCCÈS POUR L'UNION AFRICAINE

Soutenu par 1.350 militaires tanzaniens et soudanais de l'Union africaine, le gouvernement des Comores avait promis de renverser l'homme fort d'Anjouan qui s'appuyait sur une milice de plusieurs centaines d'hommes.

L'an dernier, Bacar, qui contrôlait l'île depuis 2001, avait maintenu des élections dont le gouvernement fédéral avait ordonné l'ajournement. Seul candidat à ne pas boycotter les urnes, il avait été réélu mais ce scrutin avait été rejeté par Moroni.

Arrivés par bateau à l'aube, les militaires des Comores et de l'UA ont rapidement repris le contrôle des villes de l'île.

Pour les observateurs, l'UA espère remporter une victoire assez facile à Anjouan, dont la population atteint 300.000 habitants, afin de regagner en prestige international après les difficultés rencontrées dans ses interventions au Soudan ou en Somalie.

Un responsable du gouvernement de Moroni a promis que Bacar serait jugé pour des crimes contre la population d'Anjouan.

Les autorités ont accusé Bacar et ses lieutenants de viols, de tortures, d'emprisonnements arbitraires et de déplacement de populations, tout en exhortant les habitants à ne pas se faire justice eux-mêmes.

L'archipel des Comores a connu une vingtaine de coups d'État ou tentatives de coups de force depuis qu'il est devenu indépendant de la France en 1975 et de fortes rivalités s'observent entre les trois îles de l'archipel. Une quatrième île, Mayotte, est restée française.

Avec Ed Harris à Maurice, version française Jean-Stéphane Brosse et Grégory Schwartz

"Nous demandons au pouvoir de Pékin de tuer avec retenue", ironise Alain Juppé

PARIS - L'ancien Premier ministre (UMP) Alain Juppé s'étonne lundi sur son blog des "appels à la retenue" de la communauté internationale face à la situation au Tibet: "en somme, nous demandons au pouvoir de Pékin de "tuer avec retenue"!", écrit-il.

"Peut-on imaginer cas plus flagrant de violation des libertés fondamentales d'un peuple opprimé depuis des décennies?", écrit M. Juppé. "Et qu'entendons-nous dans la bouche des responsables occidentaux (...)? Un appel à 'la retenue'".

Dans une attaque à peine voilée contre le président Nicolas Sarkozy, il se dit "ébranlé quand (il) voit l'allant que certains mettent aujourd'hui à pratiquer cette 'realpolitik' qu'ils fustigeaient tant hier".

"Sans doute est-il facile de prononcer les paroles justes quand on n'a pas la charge des intérêts d'un peuple. Mais la Chine est si riche!", constate le maire de Bordeaux. "Aurais-je cédé, moi aussi, au 'bon sens'? Je n'en sais rien. Il faut donc faire preuve d'humilité. Mais les Tibétains meurent". AP

Alerte à la viande avariée en France

PARIS (Reuters) - De la viande avariée a été commercialisée ce mois-ci dans 110 grandes surfaces et magasins en France, écrit mardi le journal Le Parisien.

Plus de deux tonnes et demie de viande, venue d'un abattoir du département de la Manche et vendue sous forme de steaks hachés, contenaient une bactérie pouvant entraîner une gastro-entérite voire des troubles rénaux sévères, dit-il.

Les clients ont été avisés vendredi par une affichette dans le rayon boucherie des magasins concernés, précise Le Parisien, qui ajoute que la viande avait été débitée le 10 mars. Une des enseignes concernées, Carrefour, dit avoir contacté 15.000 personnes par l'intermédiaire des cartes de fidélité.

Le groupe SOCOPA, propriétaire de l'abattoir en question, situé à Coutances, conteste qu'il s'agisse de "viande avariée" et souligne que les services officiels de santé ont été avertis dès la détection de la bactérie "lors d'un auto-contrôle".

Le délai de dix jours s'explique par le temps requis pour effectuer les analyses, précise SOCOPA dans un communiqué.

"Les produits concernés sont des viandes hachées fraîches à marque Carrefour et Monoprix avec une DLC (date limite de consommation) au 17 et 18 mars 2008, fabriquées sur le site de Coutances les 10 et 11 mars 2008," ajoute le texte.

Gilles Trequesser

lundi, 24 mars 2008

Condoleezza Rice exhorte Pékin à dialoguer avec le Dalaï Lama

WASHINGTON - La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice a exhorté lundi la Chine à ouvrir le dialogue avec le Dalaï Lama, "seule politique tenable au Tibet".

Le chef spirituel des bouddhistes tibétains, avec ses convictions non-violentes et "sa stature morale à l'autorité inattaquable", peut "jouer un rôle très favorable" dans la recherche d'une solution pacifique aux troubles au Tibet, a déclaré Mme Rice lors d'une conférence de presse conjointe à Washington avec son homologue indien Pranab Mukherjee. Elle a répété que les Etats-Unis appelaient la Chine à la retenue et à la fin de la violence.

De son côté, Pranab Mukherjee a précisé que les Tibétains en Inde, siège du gouvernement tibétain en exil et du Dalaï Lama pouvaient exercer leur culte librement. Mais il a averti que New Delhi ne permettrait pas des activités politiques qui puissent perturber ses relations avec d'autres pays, une allusion aux relations sino-indiennes. AP

Irak : 4000 soldats américains ont trouvé la mort en cinq ans

BAGDAD - Cinq ans après, au moins 4.000 morts dans les rangs américains: le bilan des pertes en Irak a atteint un nouveau seuil symbolique, qui risque d'alimenter le débat sur un retrait des troupes en pleine campagne présidentielle aux Etats-Unis.

L'armée américaine a annoncé tôt lundi matin la mort de quatre soldats de la Division multi-nationale-Bagdad tués dimanche soir vers 22h dans l'explosion d'une bombe au passage de leur patrouille dans le sud de la capitale irakienne. Un cinquième soldat a été blessé.

Moins d'une semaine après le cinquième anniversaire du début de l'intervention américaine, ces décès portent à au moins 4.000 le nombre des soldats américains qui ont trouvé la mort en Irak, selon un décompte de l'Associated Press, basé sur les statistiques officielles du département de la Défense et les informations de ses journalistes sur place. Ce décompte inclut huit civils qui travaillaient pour le Pentagone.

Un seuil symbolique franchi au terme d'une journée particulièrement meurtrière en Irak: au moins 61 Irakiens ont été tués, dont 13 soldats irakiens, dans un attentat à Mossoul dans le nord du pays. Et la Zone verte, secteur sous haute sécurité de Bagdad qui abrite le siège du gouvernement irakien et l'ambassade américaine, a essuyé des tirs de roquettes et de mortier.

Le lieutenant Patrick Evans, un porte-parole de l'armée américaine, a adressé ses condoléances à toutes les familles des soldats morts en Irak, soulignant que chaque mort est "tragique". "Il y a eu des gains significatifs" en matière de sécurité, a-t-il commenté. "Néanmoins, cet ennemi est résistant, il n'abandonnera pas, et nous non plus". Et de conclure qu'"il reste beaucoup de travail à faire".

L'an dernier, les pertes américaines avaient connu un pic, les troupes américaines cherchant à reprendre le contrôle de Bagdad et ses environs. Elles ont ensuite reculé mais au total, 901 soldats américains sont morts en 2007, 51 de plus qu'en 2004, jusque-là l'année la plus meurtrière.

Depuis le début de l'invasion américaine le 20 mars 2003, plusieurs dizaines de milliers de civils irakiens ont été tués, même si le bilan exact n'est pas établi en raison de la difficulté à recueillir des informations précises. Iraq Body Count, un organisme respecté qui réunit les bilan sur la base des informations de presse, estime qu'entre 82.349 et 89.867 civils irakiens ont péri dans le conflit.

D'une façon générale, le nombre des violences contre les civils irakiens a diminué. Une amélioration toute relative d'autant que les dernières semaines ont été marquées par plusieurs attentats importants, soulignant l'extrême instabilité de la situation et la capacité de résistance des groupes extrémistes sunnites et chiites.

La persistance des violences depuis cinq ans a retourné l'opinion américaine désormais fortement hostile à l'intervention. La guerre en Irak constitue l'un des grands sujets de la campagne présidentielle en cours, les deux candidats à l'investiture démocrate Barack Obama et Hillary Clinton promettant tous deux un retrait rapide s'ils sont élus.

Au contraire, le candidat républicain John McCain défend un maintien des troupes. Il reste sur la ligne du président George W. Bush qui assure que le recul des violences montre que sa stratégie commence à porter ses fruits et qu'il faut persévérer.

"On regrette chaque victime, chaque perte", a commenté lundi le vice-président Dick Cheney en marge de sa tournée au Proche-Orient. "Le président est celui qui prend la décision d'envoyer ces jeunes hommes et ces jeunes femmes sur un chemin risqué. Cela ne devient jamais plus facile."

Interrogé dimanche sur CNN, le conseiller irakien à la sécurité nationale Mouwaffak al-Rubaie a déploré les pertes américaines mais mis en garde contre un retrait des troupes avant que les forces irakiennes ne soient en mesure d'assurer seules la sécurité du pays et que la situation soit suffisamment stable. "Honnêtement, cela vaut la peine de mener cette guerre", a-t-il estimé. "Cette guerre, c'est-à-dire, la guerre contre le terrorisme dans le monde." AP

La Maison Blanche assure que George Bush pense chaque jour aux soldats tués en Irak

WASHINGTON - George W. Bush pense chaque jour aux soldats tués en Irak, a fait savoir la Maison Blanche lundi après que le bilan des pertes américaines depuis mars 2003 eut franchi le seuil des 4.000 morts. Le président devait s'entretenir avec le responsable des troupes américaine et pourrait suivre les recommandations en faveur d'une pause dans les réductions de troupes, selon ses conseillers.

"Le président Bush pense que chaque vie est précieuse et il passe du temps chaque jour à penser à ceux qui ont perdu la vie sur le champ de bataille. Il souffre pour les familles qui ont perdu un être cher", a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino.

"Il porte la responsabilité des décisions qu'il a prises", a expliqué Mme Perino. "C'est aussi de sa responsabilité de continuer à rester concentré sur la réussite" en Irak, a-t-elle dit, assurant que les familles de soldats endeuillées par la guerre disent souvent au président américain qu'elles souhaitent qu'il termine la mission en Irak.

"Le Président a toujours dit que la chose la plus à faire pour le commandant en chef c'est d'envoyer de jeunes hommes et de jeunes femmes au combat et il souffre pour chaque vie américaine perdue, des toutes premières il y a quelques années à celles perdues aujourd'hui", a-t-elle ajouté, expliquant que les gains en matière de sécurité obtenus au cours de l'année écoulée contribuent à stabiliser l'Irak.

"Le Président est extrêmement fier du service courageux et honorable rendu par nos soldats et les civils qui aident les Irakiens à reconstruire leur pays pour établir la démocratie en Irak, qui améliorera la vie des Irakiens, assurera un allié dans la guerre contre le terrorisme au coeur du Moyen-Orient et aidera à protéger notre propre sécurité nationale", a-t-elle insisté.

George W. Bush devait participer à une vidéo-conférence de deux heures avec le général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak, et l'ambassadeur américain à Bagdad, Ryan Crocker. Tous deux doivent témoigner les 8 et 9 avril prochain devant le Congrès américain.

On s'attend à ce que le général Petraeus préconise de ne pas réduire les effectifs en Irak, en dehors des réductions déjà programmées, au moins jusqu'en septembre prochain.

La porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino a déclaré lundi que le président voit un "certain mérite" dans cette idée. "Je crois que ce n'est pas improbable", a-t-elle ajouté, précisant que le président, qui part la semaine prochaine en Roumanie pour le sommet de l'OTAN, n'a pas de "date limite" pour prendre une décision sur les effectifs.

George W. Bush devait également recevoir des comptes rendus lundi au Département d'Etat et mercredi au Pentagone, sur "les actions que ses conseillers recommandent pour conforter ces gains" en matière de sécurité "et sur les actions qui poseront les bases d'une réduction supplémentaire des troupes".

Environ 158.000 militaires américains se trouvent actuellement en Irak. Ce chiffre devrait tomber à 140.000 d'ici le milieu de l'année, avec des retraits qui devraient compenser une grande partie de l'augmentation d'effectif de l'an dernier. AP

dimanche, 23 mars 2008

Barack Obama transcende la question raciale

La race : une thématique que la candidature de Barack Obama, le sénateur noir de l’Illinois, a mis en exergue dans la campagne présidentielle américaine. Mardi, il s’est enfin exprimé sur la question raciale dans une intervention qui a marqué cette semaine de campagne riche en rebondissements. Un sujet que les Etats-Unis ne peuvent pas s’offrir le luxe d’ignorer « maintenant », selon Barack Obama, qui en a profité pour rappeler à ses détracteurs qu’il était bien chrétien.
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Le discours prononcé mardi à Philadelphie par Barack Obama a consititué le point fort d’une semaine de campagne virevoltante aux Etats-Unis. L’intervention du candidat démocrate, que d’aucuns estiment fondatrice et saluée par sa rivale Hillary Clinton, lui a aussi permis de souligner son appartenance à la communauté chrétienne. Son allocution d’une quarantaine de minutes intitulée "A more perfect Union" (Une Union plus parfaite) a été l’occasion pour le sénateur de l’Illinois d’exprimer son point de vue sur la question raciale aux Etats-Unis. Une thématique devenue incontournable dans cette campagne présidentielle qui pourrait faire de Barack Obama le premier président noir des Etats-Unis. Sa couleur de peau a été plusieurs fois utilisée par le camp adverse, celui de la sénatrice de New York, pour le décrédibiliser en limitant sa candidature à un enjeu racial.

Barack Obama « assume la plénitude de son identité plurielle »

Les propos du pasteur Jeremiah Wright, son guide spirituel pendant « plus d’une vingtaine d’années », qualifiés de « racialement chargés » par Barack Obama, lui ont offert l’opportunité de s’exprimer sur cette thématique que l’Amérique « ne peut se permettre d’ignorer maintenant ». Selon le candidat à l’investiture démocrate, la diatribe du révérend, diffusée en boucle par les médias américains ces derniers jours, « (a) agrandi la fracture raciale » et « offensé aussi bien les Blancs que les Noirs ». D’après un sondage de la chaîne américaine CBS, publié vendredi, 69% des Amércains ont apprécié la manière dont les problèmes raciaux ont été abordés par Barack Obama.

Le sénateur de l’Illinois « sort de la question raciale par le haut », analyse François Durpaire, auteur de L’Amérique de Barack Obama, paru aux éditions Demopolis. « Cette allocution est un véritable exercice de style. Elle a permis à Barack Obama de synthétiser sa pensée sur le sujet. Il aurait pu se contenter d’une posture post-identidaire, ce que la plupart attendent d’un métis, qui se résume à dépasser les clivages identitaires. Cependant, il va plus loin en adoptant un positionnement multi-identitaire : il admet toutes ses identités, il assume la plénitude de son identité plurielle. Barack Obama n’excuse pas les propos de son pasteur, dont l’une des phrases d’un sermon est devenu le titre de son dernier livre, ni le racisme affiché de sa grand-mère maternelle qu’il évoque dans son discours. Barack Obama les explique en les remettant dans le contexte politico-social de l’Amérique dans laquelle ces derniers ont grandi. » Barack Obama a ainsi souligné que la colère exprimée par le révérend Wright était aussi réelle que le ressentiment qu’éprouve les Américains blancs. « Aussi longtemps que je vivrai, je n’oublierai jamais que mon histoire n’aurait été possible dans aucun autre pays sur terre », a déclaré le sénateur de l’Illinois, comme pour rendre hommage à son pays et à ses nombreuses contradictions.

Un candidat racialement fédérateur

« En dépit de la tentation de voir ma candidature (à travers un prisme) purement racial, nous avons remporté des victoires (notables) dans des Etats qui comptaient les populations les plus blanches du pays. En Caroline du Sud (...), nous avons construit une puissante coalition d’Africains-Américains et d’Américains blancs. Cela ne revient pas à dire que la (question raciale) n’est pas un enjeu dans cette campagne », a poursuivi Barack Obama. Si l’on s’en tient à cette problématique, le discours du sénateur de l’Illinois peut être perçu comme « un troisième tournant » dans cette course à la Maison Blanche, estime François Durpaire. La victoire de Barack Obama dans l’Iowa, ses victoires et scores en Caroline du Sud, comme il l’a lui même rappelés, et sa capacité à rallier une majorité de Noirs, dans le Mississippi tout en captant le vote blanc ont constitué les premier et deuxième paliers du débat racial. « Le vote cesse d’être raciste mais il n’en demeure pas moins racial, explique l’historien. Les Blancs sont prêts à voter pour un Noir mais n’en oublient pas pour autant qu’il est Noir. »

Les démocrates bloqués sur le mode offensif

Barack Obama rassemble l’Amérique et son duel avec Hillary Clinton divise les démocrates. Les deux camps ne cessent de s’envoyer des flêches empoisonnées. Vendredi, Merrill McPeak, le codirecteur de campagne du sénateur de l’Illinois, a comparé Bill Clinton à Joseph McCarthy, le sénateur républicain connu pour avoir ouvert la chasse aux communistes dans les années 50, aux Etats-Unis. Il réagissait aux déclarations de l’époux de la sénatrice de New York qui avait remis, quelque heures plus tôt, le patriotisme de Barack Obama en cause. « Je pense que ce serait une excellente chose, a affirmé Bill Clinton, à Charlotte où il faisait campagne, si nous avions une année électorale où nous aurions deux personnes qui aimeraient ce pays et qui seraient dévouées à l’intérêt de ce pays. » « J’étais jeune, je faisais mes études quand Joe McCarthy accusait de bons Américains d’être des traîtres, alors j’ai eu ma dose », a contre-attaqué l’ancien général de l’armée américaine.
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Bill Clinton semble s’être encore une fois laissé aller à ces commentaires dont il est désormais coutumier. Une remarque désobligeante qui pourrait faire du tort à Hillary Clinton alors qu’un sondage Gallup, publié jeudi, a prédit qu’elle remporterait l’investiture démocrate avec 49% des voix contre 42% pour Barack Obama, une première depuis le "Super Tuesday". Ce même jeudi, l’équipe de campagne de ce dernier faisait savoir que des agents du département d’Etat avaient accédé, par trois fois, aux données confidentielles utilisées pour établir son passeport. Le lendemain, on apprenait qu’Hillary Clinton et John McCain, le candidat républicain à la Maison Blanche, avaient subi la même atteinte à la vie privée. Le soutien de Bill Richardson, le gouverneur hispanique du Nouveau-Mexique, à Barack Obama est venu compenser cette série de mauvaises nouvelles dans une semaine qui avait si bien commencé. Hillary Clinton convoitait cet appui de poids pour conforter le vote hispanique qui lui est déjà acquis.

Auteur: Falila Gbadamassi

Le choix américain 2008

Il échappe à la prison grâce à son poids!

Un parrain de la mafia italienne est sorti de prison car il était tout simplement trop...gros !

462 livres, soit approximativement 210 kilos. C'est le poids qu'affiche sur la balance Salvatore Ferranti, un italien accusé d'être un membre de la mafia. Reconnu coupable, il aurait dû purger sa peine en prison...si seulement l'une d'entre elles avait pu l'accueillir !

Les différents essais furent infructueux : la première prison n'avait pas de lit pouvant supporter le poids du prisonnier, et les gardiens de la seconde prison se plaignaient de devoir habiller, déshabiller ou emmener aux toilettes Salvatore.

La junk food va bientôt devenir la nourriture de prédilection des prisonniers du monde entier...

Alcool au volant...droit dans le commissariat!

Un policier américain a été retrouvé dans le mur du commisariat, au volant de sa voiture de fonction, et positif!

Personne n'est au dessus des lois, pas même le Sergent Jeff Krepina de la police de Parma Heights. Celui-ci s'est purement et simplement encastré dans le mur du commisariat où il travaille! Il pourrait s'agir d'un simple accident...Sauf que le policier avait plus du double de la limite légale d'alcool dans le sang!

C'est après une soirée agitée au bar local, où il s'est enfilé 3 shooters, qu'il a fait l'erreur de prendre plusieurs cachets pour dormir. Le lendemain, le cocktail avait fait mauvais effet. Le résultat fut sans appel: vomi sur ses habits, vomi dans le véhicule...et voiture dans le mur!

Le Dalaï Lama défend l'organisation des Jeux Olympiques

Concernant la situation au Tibet, et dans les autres provinces, l'agence Chine nouvelle a donné de nouveaux bilans des victimes des violentes manifestations de la semaine dernière.
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Dix neuf personnes auraient été tuées, et plus de 700 blessées. Le gouvernement tibétain en exil a fourni de son côté un bilan de 99 morts au Tibet et dans les provinces chinoises voisines.

Kaboul fait état de lourdes pertes dans les rangs taliban

KABOUL (Reuters) - Les forces de l'Otan et les troupes afghanes ont infligé de lourdes pertes aux taliban dans une opération terrestre et aérienne menée samedi près de Deh Rawood, dans la province méridionale d'Uruzgan, annonce le ministère afghan de la Défense.

"Les corps des activistes se trouvent sur le terrain et le mollah Hashim, commandant réputé du mouvement, fait partie des tués", précise-t-il dans un communiqué publié dimanche, sans avancer de bilan. De sources proche des services de sécurité, on fait état d'une cinquantaine de morts dans les rangs de la milice islamiste.

La Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) est sous commandement néerlandais dans la province d'Uruzan.

Deux membres des forces étrangères ont par ailleurs été tués par une mine dans la province de Kandahar, toujours dans le Sud, a annoncé l'armée américaine dans un communiqué diffusé samedi soir.

"Les forces de la coalition patrouillaient avec les forces nationales afghanes dans le district de Zharmi quand leur véhicule a heurté une mine placée sur une route fréquemment empruntée", a indiqué l'armée.

Une trentaine de militaires de la coalition sous commandement américain et de l'Isaf ont trouvé la mort depuis le début de l'année en Afghanistan.

Hamid Shalizi, version française Jean-Stéphane Brosse