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jeudi, 24 avril 2008

Aimé Césaire : l’adieu de la nation et du pays natal

C’est dans le salon VIP de l’aéroport du Lamentin que s’est exprimé Nicolas Sarkozy à son arrivée à Fort-de-France quelques heures avant les obsèques d’Aimé Césaire.«Je veux dire à tous ceux qui nous écoutent que tous les Français se sentent Martiniquais dans leur cœur, que les 7 000 kms qui séparent la métropole de la Martinique n’ont jamais aussi peu compté», a-t-il confié à la presse. Plusieurs milliers de personnes avaient pris place dans les tribunes du stade Dillon où un «hommage culturel» a été rendu au poète de la «négritude». Beaucoup sont venues en famille, vêtues de blanc, pour dire adieu à Aimé Césaire, décédé jeudi à l’âge de 94 ans. «C’est le père, assisté de ses enfants et petits-enfants», soulignaient des Martiniquais.

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Un grand portrait de Césaire, «prototype de la dignité humaine» (selon le mot d’André Breton), ainsi que des extraits de son œuvre, ont été exposés dans le stade, qui vibrait régulièrement aux ovations du public. Une plaque de céramique portant le nom d’«Aimé Césaire (1913-2008)» et les mots «Liberté, identité, responsabilité, fraternité», avait été posée sur le fauteuil destiné au président de la République. Durant l’hommage, des textes d’Aimé Césaire - Et les chiens se taisaient, Calendrier lagunaire… - devaient être dits par des comédiens antillais et africains. De nombreuses personnalités politiques, plusieurs ministres, François Bayrou (Modem) et des responsables du PS, notamment François Hollande, Laurent Fabius, Lionel Jospin et Ségolène Royal étaient présents.

Jeunesse. Mais le seul discours politique que la population réunie au stade devait entendre était celui de Pierre Aliker, compagnon de toujours du poète martiniquais. Il devait rappeler les années d’amitié, de jeunesse, jusqu’au grand âge pour conclure sur un vibrant appel à la nation : «Les spécialistes de l’expression martiniquaise ce sont les Martiniquais.»

Les trombes d’eau qui se sont abattues sur Fort-de-France hier matin n’ont pas arrêté ces derniers. Durant de longues heures, ils étaient encore nombreux à venir saluer leur héros national. Deux jours et deux nuits de veillée où ils se succèdent en file plus ou moins dense mais jamais interrompue, même au plus creux de la nuit, devant le cercueil d’Aimé Césaire. Celui qui voulait éviter le déshonneur de trop d’honneurs aura eu les funérailles nationales des plus grands, après l’hommage des plus petits, ceux qui l’ont accompagné durant cette longue marche dans les rues. Des témoignages écrits aux murs mêmes de la ville, aux grilles de l’ancien hôtel de ville, une litanie de «merci», de souvenirs personnels, de regrets aussi. On brandit une lettre, une photo, réminiscences d’instants, cent soixante ans après l’abolition de l’esclavage, cinquante-deux ans après la départementalisation qui instituait la continuité territoriale et l’égalité citoyenne.

Si toutes les voix clament que l’ancien maire et député appartient à la communauté humaine sans distinction, c’est à la nation martiniquaise et à ses frères de sang de la mère Afrique qu’auront été réservées les prises de parole publique.

Négociations. La mairie a négocié pied à pied avec la famille qui souhaitait que l’ensemble de l’hommage reste intime. Dans les communes, des bus gratuits ont permis à la population de rendre hommage.
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On dit la Martinique souffrant d’incertitude identitaire. Elle a prouvé depuis jeudi 17 avril, le jour du décès d’Aimé Césaire, que les graines de responsabilité, d’autonomie identitaire semées avec ténacité par son père spirituel peuvent donner des pousses vives.

RDC:Les Belges ont tort d’avoir peur

Avez-vous abordé avec les Belges la question des contrats conclus avec la Chine ?

Certainement, et ce point avait déjà été soulevé par d’autres pays. Tous nous ont compris, sauf la Belgique, alors que nous expliquions qu’il s’agissait avant tout d’un contrat commercial, très important pour nous. Le Congo a besoin de se développer, le plus vite possible. Afrique du Sud, Angola, Congo-Brazzaville et tant d’autres ont déjà conclu des contrats avec les Chinois et ces pays commencent à se développer à une vitesse incroyable.

Je ne vois pas pourquoi on empêcherait la RDC de décider des initiatives pour prendre à son tour son envol. On a besoin aussi d’hôpitaux, de l’accès aux soins pour tous, des écoles, il faut créer des emplois. L’option chinoise a été prise, et on assume, c’est tout à fait irréversible. Je sais qu’au niveau des institutions de Bretton Woods (Banque mondiale et Fonds monétaire international, NDLR), il y a débat, mais la porte demeure ouverte, nous continuons à dialoguer avec eux.

Les Belges ont tort d’avoir peur. Nous devons construire plus de 150.000 km de routes, avec en priorité 15.000 km de routes asphaltées en une quinzaine d’années ! Les Chinois en construiront 3.000 : il y a encore de la place pour tout le monde, la reconstruction de ce pays ne se fera pas qu’avec les Chinois… Elle se fera avec tout le monde, avec nos partenaires de bonne foi, et avant tout avec nous-mêmes…

Vous savez, tout le monde parle des contrats avec la Chine, mais qui évoque par exemple le cas de Tenke Fungurume, le plus grand gisement de cuivre du monde : c’est la société américaine Freeport Mac Rohan qui a conclu un contrat où la Gecamines reçoit 12 % et l’Etat congolais 5 %. C’est choquant, ce contrat va être revisité mais personne ne parle de cela.

Ce recours aux Chinois n’est-il pas le résultat d’une déception par rapport à l’aide occidentale ?

Avant les élections déjà, j’avais fait des promesses à la population, sur la base d’engagements pris entre autres par la Banque mondiale. Par exemple, alors que j’étais de passage à Kikwit en 2002, j’avais promis à la population qu’elle aurait une route la reliant à Kinshasa, sur base d’une promesse faite par M. Prodi, au nom de l’Union européenne. Jusqu’à ce jour, on n’a rien vu, et il y a beaucoup d’exemples comme celui-là. Je crois donc qu’avec nos partenaires, il faut commencer à se dire quelques vérités et pas seulement d’un seul côté. Ma vérité à moi, c’est qu’ils n’ont pas été assez rapides. Chez moi à Ankoro, on dit ceci : « Deux promesses non tenues, c’est déjà un mensonge… » On m’a fait tellement de promesses jamais concrétisées…

J’en ai conclu qu’au lieu d’additionner les promesses, le Congo devait d’abord compter sur ses propres ressources, les ressources naturelles mais surtout humaines…

Parfois je pense à 2010, lorsque nous célébrerons le 50e anniversaire de l’indépendance et je me demande ce que nous pourrons montrer à cette population.

J’espère qu’à cette date, on sera en plein chantier partout dans le pays, qu’il y aura des travaux partout… Le redressement de ce pays, c’est un très grand défi, les priorités sont partout, tout est à refaire et nos partenaires doivent aussi apprécier les efforts, les sacrifices consentis depuis six, sept ans.

Kabila dit Halte ! à la Belgique

EXCLUSIF: PRÉCIS, CARRÉ, SANS CONCESSION. Joseph Kabila, le président congolais, remet les pendules à l'heure avec la Belgique après la visite ministérielle conduite par Karel De Gucht à Kinshasa. « Il est inacceptable de venir à Kinshasa pour donner des leçons », se fâche-t-il. Entretien exclusif au « Soir ».

8b283fcb1cc72c7b5413616b9aae5721.jpgBarbe poivre et sel, cheveux drus, regard brillant, le président Joseph Kabila s'est donné un look de maquisard, de « freedom fighter », illustrant peut-être les combats qui se mènent en ce moment avec pour enjeu la souveraineté et le décollage économique du Congo.

Ces dernières semaines, depuis qu'il exerce la présidence de la Communauté des Etats d'Afrique centrale, il a multiplié les voyages : Zambie, Afrique du Sud, Inde, une réunion à New York au Conseil de Sécurité dont il était rentré un jour plus tôt que prévu pour recevoir lundi la délégation belge, composée du ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht, des ministres de la Défense Pieter De Crem et de la Coopération Charles Michel.

Un agenda chahuté, les Belges ayant pris comme une offense le fait que le rendez-vous qu'eux-mêmes avaient suggéré pour lundi matin soit déplacé en fin d'après-midi… Au cours des deux rencontres avec le trio belge, mené par Karel De Gucht, les échanges furent parfois rudes, à la limite de l'incident.

« Le partenariat belgo-congolais est vraiment très fort, il devrait survivre à ces tensions », devait conclure Pieter De Crem avant de repartir pour la Belgique alors que ses deux collègues s'envolaient pour l'est du pays.

Au lendemain de son dernier entretien, mené durant une heure quarante avec la délégation belge, le président Kabila a accepté de répondre aux questions du Soir.

Au-delà des péripéties liées à l'agenda proprement dit, quel bilan tirez-vous de la visite de la délégation belge ?

Il me semble que la mission n'était pas très bien organisée, parce qu'au départ il n'était question que de la visite du ministre de la Défense, invité par son homologue Chikez pour faire le point sur le partenariat militaire que nous apprécions beaucoup et entendons bien continuer. Les ministres De Gucht et Charles Michel ont décidé ensuite de venir ensemble. J'ai donc reçu la délégation dirigée par le ministre De Gucht qui m'a délivré un message au nom du gouvernement belge. Mais quel message ! Un message que je n'ai pas du tout apprécié et je le lui ai dit. Pour moi, l'essentiel, c'est que la Belgique doit se décider à propos du type de relations qu'elle souhaite entretenir avec la République démocratique du Congo. Soit de bonnes, de très bonnes relations de partenariat adulte avec un Etat souverain et indépendant, soit des relations de maître à esclave. Le gouvernement belge doit lever l'option sur ce point et construire une relation sur la base de son choix.

Estimez-vous qu'au cours de cet entretien avec vous, c'est le Congo qui aurait été traité injustement ?

Il ne s'agit pas de moi, de ma personne. Mais je constate que chaque fois qu'une mission est dirigée par le ministre des Affaires étrangères, c'est avec beaucoup d'arrogance, comme si nos visiteurs venaient ici pour nous donner des leçons. C'est inacceptable. Le Congo n'acceptera jamais cela, et surtout pas moi. Un autre peut-être, mais pas moi. Dans ce pays, on a versé le sang, et pour notre indépendance, et pour notre libération. Je n'accepterai jamais de leçons de la part de qui que ce soit, qu'il s'agisse du ministre des Affaires étrangères belge ou chinois, peu importe. La Belgique doit décider du type de relations qu'elle souhaite entretenir avec le Congo.

Il est vrai cependant que la Belgique entretient une relation de longue durée avec le Congo ?

Oui, mais la Belgique est d'abord un partenaire. Moi, j'espère bien que la Belgique sera toujours un pays ami, un pays frère, avec lequel je n'ai personnellement aucun problème. Mais une année et demie après les élections, on ne peut pas traiter avec la République démocratique du Congo comme si on était dans les années 90, qui ont été marquées par la conférence nationale souveraine, la transition, les guerres, etc. Il faut savoir que le Congo a complètement changé, et c'est cela le point de départ : il y a ici un pouvoir légitime. Même avant, je ne pouvais pas accepter que les gens puissent traiter avec notre pays comme s'il était encore une colonie…

Votre réaction aux entretiens avec la délégation belge porte-t-elle sur la forme ou sur le contenu de ce qui a été dit ?

Il y avait un problème sur la forme aussi, mais c'est surtout le contenu qui posait problème. Après notre réunion d'hier, j'espérais bien que, sur cette base, nous pourrions tourner la page. Les points de friction portaient entre autres sur le poste de rapporteur pour les droits de l'homme. Nous avons demandé que ce poste ne soit pas reconduit. L'Etat congolais n'est-il pas souverain ? Nous prenons nos décisions en fonction de nos intérêts, de la politique de notre pays et surtout de son développement. Un rapporteur spécial ici ? Mais pourquoi chez nous et pas dans d'autres pays d'Afrique ? La situation est-elle tellement grave ici qu'il faut que quelqu'un soit toujours là à observer, à surveiller ? J'ai suivi les positions des ONG, belges et autres, mais je répète que c'est inacceptable.

Ce que je refuse, c'est qu'une sorte de tutelle continue à s'exercer sur nous. Je ne récuse pas le droit de regard, car ici on applique la transparence. Qu'il s'agisse des droits de l'homme, de la gouvernance, tout le monde peut regarder ce qu'il veut. Je me considère comme le premier défenseur des droits de l'homme. Mais une tutelle, non, c'est inacceptable.

L'incident avec la Belgique est-il clos ?

Il n'y a pas d'incident, car je n'ai pas voulu qu'il y en ait, il n'y a eu que le début d'un incident, quelque chose comme une provocation… Je sais seulement qu'en Angola, en Afrique du Sud, en Tanzanie, au Soudan et ailleurs, si la délégation belge portait un message comme elle l'a fait ici, elle aurait été chassée. C'est la dernière fois que j'ai accepté de recevoir une délégation porteuse d'un tel message. La prochaine fois, il y aura certainement un incident…

La France fatiguée, Fillon attend de Sarkozy une feuille de route pour les réformes

PARIS (Reuters) - François Fillon souhaite que le président Nicolas Sarkozy donne le cap sur les réformes lors de son intervention télévisée jeudi soir.

"On attend une feuille de route pour les prochaines semaines, pour les prochains mois, qu'il nous redonne le cap sur les réformes qui doivent être conduites", a déclaré le Premier ministre en marge d'une visite dans un lieu de soins, à Paris.

Le chef du gouvernement a également dit attendre "un travail d'explication sur les réformes qui sont en cours et qui ont besoin d'être expliquées par le président de la République et ensuite par l'ensemble des membres du gouvernement."

En chute persistante dans les sondages, Nicolas Sarkozy tentera de redresser son image, dit-on dans les milieux politiques, en s'efforçant de convaincre du bien-fondé de son action réformatrice, lors de cette émission télévisée jeudi.

Gérard Bon

Marine Le Pen n'attend rien de l'intervention télé de Sarkozy

PARIS (Reuters) - Marine Le Pen donne zéro sur dix à Nicolas Sarkozy dont elle n'attend lors de son intervention jeudi soir à la télévision qu'un "exercice de mots" après un an de présidence marquée, dit-elle, par la déception.
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"S'il y avait un domaine dans lequel où on pouvait lui accorder un bon point, je le ferai. Mais en l'occurrence, je crois qu'il ne sait pas où il va", a déclaré la vice-présidente du Front national sur RMC et BFM-TV.

"Le problème, c'est qu'il a derrière lui un peuple et que ce peuple souffre", a-t-elle ajouté.

Priée de dire ce qu'elle attendait de l'intervention télévision du chef de l'Etat, Marine Le Pen a répondu : "Rien, ça va être un exercice de mots. Or, on ne paye pas les Français avec des mots. C'est pas les mots qui donnent un avenir à leurs enfants, c'est pas les mots qui les rassurent."

"Il est bon, d'ailleurs, dans cet exercice de mots. Donc, il va peut-être briller dans un exercice de mots. Mais ce que les Français attendent, ce sont des actes", a ajouté Marine Le Pen.

Gérard Bon

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BARCELONE - MANCHESTER UNITED : 0-0, une demi-finale pas à la mesure des attentes

Dominateur, Barcelone n'est pas parvenu à trouver la faille face à Manchester en demi-finale aller (0-0). Un résultat qui laisse présager un match retour indécis à Old Trafford. Les Red Devils pourront toutefois regretter un penalty manqué dès la 3e minute par Cristiano Ronaldo.

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Barcelona-Manchester United (Messi et Evra)
Il y a des 0-0 frustrants. Et d'autres en forme de promesses. Celui concédé par le FC Barcelone en demi-finale aller de la Ligue des Champions face à Manchester United (0-0) tient un peu des deux. Forcément même serait-on tenté de dire vu la copie rendue par les hommes de Frank Rijkaard. Autrement dit pleine. Pleine de bonne volonté collective, d'inventivité mais diablement imprécise dans le dernier geste. Alors oui, le Barça vient encore de concéder un nul vierge de buts sur sa pelouse fétiche du Camp Nou, le deuxième lors des quinze derniers jours. Mais l'essentiel, quelque part, est sauf. Dans moins d'une semaine, les Blaugrana auront encore leur destin en main sur le pré d'Old Trafford.

Cela n'aurait d'ailleurs très bien pu ne pas être le cas. Car si Manchester, tout comme au Stadio Olimpico face à la Roma, avait clairement choisi de densifier son milieu de terrain et de se présenter dans une configuration de contre, le groupe dirigé par Alex Ferguson a eu la balle de match de la soirée. D'entrée. En trois minutes, le Camp Nou manque de basculer dans les dérives d'un scénario cauchemar suite à une main de Milito dans la surface. Cristiano Ronaldo s'élance alors pour transformer le penalty. C'est la barre qui renvoie son essai et permet aux Catalans de rester à flot. Le Portugais aura beau se prendre la tête dans les mains, celui qui postule de plus en plus sérieusement pour l'acquisition du prochain Ballon d'Or sait que son équipe et lui viennent de passer à côté du coup parfait. D'autant qu'après, la physionomie de la partie n'est plus du tout la même.

MU a tenu le choc

Cet avertissement sans frais a le don de réveiller le groupe de Frank Rijkaard. Résolument offensif malgré l'absence d'Henry au coup d'envoi (Iniesta a été préféré au Français), le 4-3-3 aligné par le technicien néerlandais prend vite le pas sur l'entrejeu mancunien. Lentement mais sûrement, le Barça imprime son rythme à la partie. Mais, jamais durant les 92 minutes passées sur le pré, les Catalans ne parviendront à faire la différence. La faute, en fait, à plusieurs facteurs, criants une fois le ballon en possession des Espagnols. Taxés d'individualistes parfois, de solistes forcenés souvent, les pensionnaires du Camp Nou pêchent par excès...d'altruisme. Pis, les Blaugrana font même trop vivre le ballon et manquent de spontanéité dans leurs initiatives. Les véritables occasions de but des Fantastiques dans cette partie sont rares, un comble lorsqu'on a le luxe d'assurer une possession de balle tournant autour des 62 %. Hormis une frappe tendue d'Eto'o dans la surface (53e) et une tête hors-cadre de Bojan (75e), il faudra attendre la 83e minute et une prise d'espace d'Henry pour voir van der Sar véritablement en danger.

Le Français tentera bien de forcer le destin sur coup franc (88e) mais c'est encore le géant néerlandais qui aura le dernier mot. Comme tout le reste de sa formation, le tout au terme d'un âpre combat au milieu de terrain, souvent remporté par Barcelone mais jamais bonifié par les Catalans. Peu séduisants, pas toujours dangereux même si les Red Devils auraient pu hériter, par l'intermédiaire de Cristiano Ronaldo, d'un voire de deux penalties (30e, 70e), les hommes de Sir Alex Ferguson n'ont pas craqué au Camp Nou, faisant preuve d'héroïsme (Ferdinand devant Messi, 51e) et d'autorité en défense (le même Ferdinand face à Eto'o, 43e). Une prestation ingrate pour certains (Rooney, Tevez) mais qui aura au moins atteint son but : contenir la furia brouillonne du Barça. Mission accomplie donc pour les Boys de Ferguson. Mais la qualification pour la finale de la compétition est encore loin. Très loin... A Old Trafford, MU, s'il entend se qualifier, devra jouer. Prendre des risques. Et laisser par conséquent plus d'espaces à son adversaire. Barcelone, dans un peu moins d'une semaine, n'attend que ça.

LA DECLA : Alex Ferguson (Manchester United)

"Le FC Barcelone a très souvent la possession du ballon, surtout quand ils jouent à domicile, donc nous repartons satisfaits du résultat. Nous n'avons pas encaissé de but, c'est une belle performance. J'ai en revanche été déçu par la transition entre notre défense et notre milieu de terrain. Nous sommes habituellement meilleurs dans ce domaine. Les supporteurs du Barça ont eu l'air contents de la performance de leur équipe. Ils ont beaucoup encouragé leurs joueurs. J'espère que nous aurons un soutien identique sur notre terrain mardi prochain".
Alix DULAC / Eurosport

mercredi, 23 avril 2008

L'Irak appelle ses voisins à empêcher les terroristes d'entrer sur son territoire

KOWEIT - Nouri al-Maliki a exhorté mardi les pays voisins de l'Irak à "empêcher les terroristes" d'entrer sur son territoire, mais a aussi tendu la main aux pays arabes pour qu'ils se décident à ouvrir des représentations diplomatiques à Bagdad et cessent de "trouver des excuses" liées à l'absence de sécurité.

Le Premier ministre irakien a délivré ce double message teinté d'une certaine déception en ouverture de la troisième conférence ministérielle élargie des pays voisins de l'Irak.

La réunion s'est tenue à Koweit en présence de représentants des Etats membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et du G-8, dont la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et son homologue français Bernard Kouchner.

Le projet de résolution de la conférence, dont une copie a été obtenue par l'Associated Press, appelle à une aide accrue des pays voisins de l'Irak dans le cadre de la lutte contre les milices et à une "assistance pour le règlement de la question de la dette irakienne".

Lors des réunions précédentes, les voisins de l'Irak avaient pris de semblables engagements, peu suivis d'effets. Ils avaient également promis d'ouvrir des missions diplomatiques à Bagdad, mais aucun n'a pour l'heure franchi le pas.

D'où la frustration exprimée par Nouri al-Maliki, qui a estimé "difficile d'expliquer pourquoi des échanges diplomatiques (entre l'Irak et ses voisins) n'ont pas eu lieu". "Nombre de pays étrangers ont maintenu leur mission diplomatique à Bagdad et n'ont pas trouvé des excuses liées à la sécurité", a-t-il déploré.

Soulignant que Bagdad avait tendu la main à ses voisins pour améliorer leurs relations, le Premier ministre irakien s'est déclaré déçu de ne pas avoir reçu une réponse plus positive de ses "frères et amis" régionaux.

"Nous devons être patients avec nos frères arabes", a tempéré son chef de la diplomatie Hochyar Zebari. "Je pense que la volonté est là".

Washington, qui pour sa part pousse pour faire accepter par la région le gouvernement du chiite Nouri al-Maliki, a fait savoir, par la voix de Condoleezza Rice, que la prochaine réunion des pays voisins se tiendrait à Bagdad, "autre signe" à ses yeux "que les choses vont de l'avant".

Pour Nouri al-Maliki, l'Irak a "passé la crise" et est plus sûr qu'il y a un an. Mais les pays voisins continuent d'attiser les violences en Irak et y forment des terroristes, a-t-il accusé. "Nous exhortons les pays voisins à déployer plus d'efforts pour accroître les procédures en matière de sécurité aux frontières afin d'empêcher les terroristes d'infiltrer nos terres", a-t-il déclaré. "Nous demandons aussi l'assèchement des sources du terrorisme et de ses sources de financement".

Damas est accusé -avec Téhéran- d'envoyer armes et militants en Irak. Dans son discours devant les délégués, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Moallem a appelé les "forces étrangères à quitter l'Irak", en référence aux soldats américains déployés dans le pays. D'après lui, la Syrie a présenté à la conférence ses recommandations sur les moyens d'accroître la sécurité à la frontière et la coopération avec l'Irak.

Au chapitre économique, le porte-parole du gouvernement Ali al-Dabbagh a expliqué que Bagdad ne s'attendait pas à une quelconque annulation de sa dette à la fin de la réunion de mardi, le Koweït insistant toujours pour que l'Irak verse des compensations pour les dommages causés par la guerre du Golfe en 1991.

Le chef de la délégation des Nations unies, Ben Lynn Basco, se voulait cependant optimiste. Pour lui, un "consensus fondamental sur un Irak fédéral, uni, souverain et démocratique émerge". "Le fait que nous nous rencontrions ici au Koweit témoigne d'un désir de surmonter les divergences passées et de renforcer la coopération dans la région", a-t-il jugé. AP

Plus de 70% des Français mécontents de l'action de Sarkozy un an après son élection

PARIS (AFP) - 72% des Français se disent mécontents du bilan de Nicolas Sarkozy, contre 28% qui s'affirment satisfaits, un an après son élection à la présidence de la République le 6 mai 2007, selon un sondage Ifop-Fiducial pour Paris-Match à paraître jeudi.
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Le chef de l'Etat fait beaucoup moins bien que son prédécesseur à l'Elysée Jacques Chirac qui, en avril 2003, un an après sa réélection, recueillait 58% de jugements positifs sur son action.

Les Français ne sont en outre que 35% à considérer que Nicolas Sarkozy a tenu, durant l'année écoulée, les engagements qu'il avait pris durant sa campagne présidentielle, 65% étant d'un avis inverse.

La façon de présider du chef de l'Etat n'est jugée meilleure que celle de ses prédécesseurs que par 17% de Français (et seulement 42% des sympathisants UMP), 35% la trouvant "moins bonne" et 48% "ni meilleure ni moins bonne".

Quant à son projet pour la France, s'il est jugé "ambitieux" par 62%, 50% l'estiment "peu crédible", tandis que 40% pensent qu'il "va dans la bonne direction" et qu'il est "clair".

Ce jugement sévère se double d'un fort pessimisme pour l'avenir, notamment sur le plan économique. 6% seulement pensent que la situation économique s'est plutôt améliorée durant la première année de mandat de Nicolas Sarkozy, contre 48% qui considèrent qu'elle s'est détériorée et 46% qu'elle n'a pas changé.

En outre, la mise en place d'un plan de rigueur est jugée inéluctable par 80% des personnes interrogées, contre 19% d'un avis opposé.

Un an après son élection, 58% des Français disent ne pas faire confiance au président pour "mettre en place les réformes nécessaires" contre 42% qui lui font toujours confiance.

Présidentrielles américaines 2008:Jusqu'à ce jour Obama garde la tête dans le camp démocrate et la lutte continue contre Hillary fatiguée fait le relaie avec sa fille et Bill son

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Le sénateur de l'Illinois reste sur une victoire acquise dans le Mississippi (sud) le 11 mars. Jusqu'à présent M. Obama a gagné dans plus d'Etats que sa rivale (28 contre 17 en tenant compte du Michigan et de la Floride à la validité contestée), compte le plus grand nombre de délégués (1.650 contre 1.508) et a engrangé plus de voix (13,3 millions contre 12,6 millions).

Ligue des Champions - Chelsea revient de loin

Liverpool aura sans doute du mal à digérer le scénario de cette demi-finale aller de Ligue des Champions. Alors qu'ils menaient au score à quelques secondes du terme, les Reds ont finalement été rejoints par Chelsea (1-1). Tout se jouera à Stamford Bridge dans une semaine.
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LIVERPOOL - CHELSEA : 1-1

Buts : Kuyt (43e) pour Liverpool - Riise (90e, c.s.c.) pour Chelsea

Liverpool n'a pas encore hypothéqué ses chances de se rendre à Moscou le 21 mai prochain. Mais il faut bien admettre que le match nul concédé contre Chelsea (1-1) a fortement compromis sa quête d'une troisième finale de C1 en quatre ans. L'adversaire à battre était pourtant le même. Mais, contrairement à 2005 et 2007 (1-0 à deux reprises), les Reds ne sont, cette fois, pas parvenus à faire la différence dans leur antre d'Anfield. La faute à un coup de tête malheureux de l'ancien Monégasque John Arne Riise au bout du temps additionnel (90e+4). La faute à un Petr Cech qui a multiplié les exploits, notamment devant Fernando Torres. Malgré ses 30 buts inscrits toutes compétitions confondues depuis le début de la saison, l'Espagnol a raté quelques occasions nettes. Un duel un première période (31e). Une balle de match en seconde... seulement quelques instants avant que son équipe ne se fasse rejoindre au score (90e+4). Cruel.

En dehors de cette issue qui laissera un goût amer aux joueurs de Benitez, cette demi-finale aller a tenu toutes ses promesses. On nous avait dit qu'il y aurait de l'intensité. Il y en a bien eu. On nous avait dit que ce serait serré et qu'il n'y aurait pas beaucoup de buts. Ce fut également le cas. Les deux équipes ont d'ailleurs livré deux périodes sensiblement différentes pour un résultat identique.

Liverpool devra marquer

L'une (Liverpool) a été dominée durant le premier quart d'heure, avant de monter progressivement en puissance et d'être récompensé en fin de première période par Kuyt (43e). L'autre (Chelsea) a très mal débuté sa deuxième période, avant de se rattraper au fur et à mesure que le chrono défilait. Elle s'est, certes, procurée peu d'occasions franches mis à part une frappe non cadrée de Malouda (68e), qui a, par ailleurs disputé l'intégralité de la rencontre. Mais le travail de Drogba fut une nouvelle fois précieux. Parfois même héroïque, tant l'Ivoirien a clairement manqué de soutien.

Il a finalement fallu attendre les cinq dernières minutes pour voir Avram Grant changer son traditionnel 4-3-3 en 4-4-2 avec l'entrée en jeu de Nicolas Anelka (86e). Le Français, qui n'a eu le temps de toucher que deux ballons, en est désormais à 26 minutes de jeu grappillées en Ligue des Champions depuis son arrivée en janvier dernier. De quoi se poser tout de même quelques questions. Liverpool, lui, ne s'en est pas soucié, sûr de son fait. Il a même cru doubler la mise grâce à Steven Gerrard, mais le capitaine des Reds buta sur un Cech, exceptionnel (85e). La suite... Le club de la Mersey est désormais confronté à un problème de taille : marquer obligatoirement à Stamford Bridge dans une semaine. Ce qui ne lui est plus arrivé depuis février 2004 et une réalisation de Bruno Cheyrou. Chelsea n'a jamais été aussi près d'exaucer les souhaits de son président. Pas certain que Mourinho ait apprécié le spectacle.

LA DECLA : RAFAEL BENITEZ (Liverpool)

"C'est difficile à comprendre. On jouait la 94e ou la 95e minute. C'est difficile de comprendre pourquoi il y a eu autant de temps additionnel. Mais ce n'est pas la première fois. Contre Marseille, cela a déjà été le cas. C'est un but contre notre camp. Je suis très déçu. Maintenant, il faudra aller gagner là-bas. Je suis très surpris par certaines décisions arbitrales. Mais je préfère ne pas trop en dire. On a eu trois occasions nettes, sur un match comme ça, c'est pas mal. Mais ces occasions, il faut les saisir. Il faudra les saisir à Stamford Bridge. Nous avons foi en nous. Il faudra surmonter notre état d'esprit actuel. Tout le monde était très déçu."

mardi, 22 avril 2008

Le monstre Fourniret la terreur permanente d'une victime

oëlle Parfondry avait subi coups, menaces et tentative de viol, en 1995. Elle souffre toujours d'un stress gravissime. Fourniret, lui, avait à l'époque annoncé la chose à sa femme d'un ton "assez ordinaire, assez banal".
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Michel Fourniret a contesté lundi devant la cour d'assises des Ardennes la tentative de viol de Joëlle Parfondry, qu'il avait sauvagement agressée le 19 janvier 1995 dans son salon de toilettage pour chien de Jambes. Pourtant, il l'avait reconnu en cours d'instruction, a expliqué le policier namurois André Carpentier. En précisant, en 2004, qu'il était à "la recherche de la grâce, de la virginité", a aussi indiqué le policier qui a ajouté que le tueur en série avait admis des repérages préalables.

Comme son défenseur, Me Gérard Chemla, l'a indiqué hors audience lundi à Charleville, Joëlle Parfondry avait usé d'une "résistance de femme". Elle avait persuadé Fourniret qu'elle était enceinte, ce dernier avouant plus tard aux enquêteurs : "Cela a disloqué ma démarche."

Monique Olivier a indiqué que son mari lui avait signalé l'agression, à son retour : "Il a expliqué qu'il avait essayé de violer une jeune femme" sur un ton "assez ordinaire, assez banal".

Si Joëlle Parfondry a survécu, elle n'est pas indemne pour autant. Pendant plus de deux ans, elle n'a pu quitter son domicile. Les cauchemars ont été légion. Les pleurs, aussi. A ce jour encore, elle reste très perturbée et même son fils en a subi des conséquences indirectes.

Elle témoigne d'une "terreur permanente [...] Ça reste présent au quotidien, dès qu'il y a un film violent à la télévision, dès que je vois une cagoule dans la rue, il y a plein de choses qui reviennent".

Ses proches et sa psychiatre confirment. Son mari, Fabrice Biason, a fait état des crises d'angoisse de son épouse. "J'ai failli perdre mon épouse après deux ans de mariage. On essaie de se reconstruire, mais c'est très dur." La psychiatre Annick Appart a souligné qu'elle souffrait toujours d'un "syndrome post-traumatique aigu gravissime". S'y greffe un "syndrome du survivant", en référence au sort pire encore d'autres victimes.

Il nous avait d'ailleurs été facile, en croisant fortuitement le regard de Mme Parfondry alors qu'elle rendait visite à une autre victime, dans le salon d'un hôtel de Charleville, de percevoir cette peur de l'inconnu, à fleur de peau, comme instinctive. Un simple regard qu'on avait, quelle erreur !, aggravé d'un sourire, croyant bien faire, là où s'effacer d'un coup eut sans doute été préférable.

Toujours est-il que l'émotion était bien présente lundi à l'audience, où chacun la réconfortait, d'un geste gentil, d'une claquante bise ou d'un oeil attendri.

Par ailleurs, une nouvelle demande a été introduite du côté des parties civiles pour visionner des auditions filmées de Fourniret. Réponse et éventuels détails ce mardi.

usa 2008: Un duel démocrate peut-être décisif

Mathématiquement, le scrutin en Pennsylvanie ne bouleversera rien ce mardi. Hillary Clinton est donnée favorite, mais il lui faut gagner très largement pour rester une candidate crédible. La campagne est devenue beaucoup plus agressive.07826771e6a318c9112d58f10fc7b690.jpgPour Hillary Clinton, ce mardi en Pennsylvanie, c'est un peu quitte ou double - même si la sénatrice de New York a maintes fois répété qu'elle se maintiendrait dans la course à l'investiture présidentielle jusqu'au bout. On sait que, mathématiquement, cette élection primaire, pas plus que les suivantes, ne remettra en cause l'avance de son adversaire, Barack Obama, d'ici à la Convention démocrate de la fin août à Denver. Néanmoins, une victoire étroite, ou a fortiori une défaite, serait susceptible de ruiner les ambitions de l'ex-Première Dame et de rendre irrésistible la pression pour qu'elle jette l'éponge.

Selon les calculs du site spécialisé "Realclearpolitics", le sénateur de l'Illinois dispose d'une avance de 140 délégués sur sa rivale (1648 contre 1508) - il en faut 2025 pour enlever la nomination démocrate. Comme les délégués sont attribués à la proportionnelle, et que les deux candidats sont au coude à coude, l'enjeu en Pennsylvanie (188 délégués) ne modifiera que marginalement le rapport de forces. C'est donc bien l'impact psychologique du résultat qui importe.

Barack Obama a renoué avec le succès lors du précédent rendez-vous électoral, le 11 mars, dans le Mississippi, mais c'est insuffisant pour dissiper le souvenir des revers essuyés, une semaine plus tôt, dans l'Ohio et au Texas. Il lui faut donc revenir en force et frapper un grand coup, histoire de convaincre l'électorat et, plus encore, l'establishment du Parti démocrate que Mme Clinton est définitivement hors-jeu.

Le scrutin de ce mardi a aussi valeur de test pour le sénateur de l'Illinois qui a accumulé les faux pas ces dernières semaines. Les propos racistes de son guide spirituel, le pasteur Wright, exhumés par les médias, un discours très éloquent, mais peut-être moins convaincant, du candidat sur les relations raciales aux Etats-Unis et, finalement, sa réflexion à l'emporte-pièce sur une frange de la population de Pennsylvanie rivée, selon lui, à la religion et au port d'armes, pourraient avoir érodé son capital de sympathie.

Heureusement pour lui, Hillary Clinton, pareillement fatiguée sans doute par seize mois d'une campagne éreintante, n'a pas évité, elle non plus, quelques bourdes mémorables (notamment quand elle a réinventé les circonstances d'un ancien voyage en Bosnie). Aussi, si elle est toujours donnée favorite en Pennsylvanie (en raison notamment du soutien qu'elle peut escompter de l'importante communauté catholique), son avance, qui était de plus de 15 pc, a fondu pour ne plus dépasser, selon les sondages, les 6 ou 7 pc.

Or une victoire avec une si petite marge serait sans doute insuffisante pour accorder encore beaucoup de crédit à la candidature de Mme Clinton - même si son état-major souligne d'ores et déjà que Barack Obama a comblé une partie de son retard d'une part en dépensant deux fois plus que la sénatrice de New York en publicités électorales, d'autre part en se livrant à une campagne de dénigrement systématique de son adversaire.

Congo-Kinshasa - La mission belge:De Gucht ministre des Affaires étrangères belge s'attaque aux privilégiés

Le ministre des Affaires étrangères a lancé un appel fort, hier soir à Kinshasa. La rencontre de De Gucht et Michel avec le Président Kabila s'est fait attendre.

A peine revenu d'un entretien plusieurs fois reporté dans la journée avec le président congolais Kabila, le ministre belge des Affaires étrangères Karel De Gucht a lancé un message fort, lundi soir là Kinshasa en demandant au Congo de "s'attaquer aux privilèges fabuleux de certains".

Dans un discours à l'ambassade de Belgique à Kinshasa, devant un parterre de personnalités congolaises, il a déclaré que la reconstruction du Congo "signifie s'attaquer aux privilèges fabuleux de certains". "Il faut s'attendre", a-t-il ajouté, "à une farouche résistance de tous ceux qui n'hésitent pas à sacrifier le bien-être de la population par leur enrichissement personnel. Le combat n'est possible qu'avec la pleine adhésion de nos interlocuteurs congolais, adhésion qui doit se manifester clairement, en paroles et en actes ".

Ce discours musclé ponctuait une journée riche en incertitudes pour l'importante mission belge présente cette semaine au Congo, forte de trois ministres (Affaires étrangères, Défense et Coopération). Joseph Kabila n'a pas montré beaucoup d'empressement à recevoir cette délégation "de haut niveau". Prévue lundi à 11 heures, l'entrevue a été reportée à plusieurs reprises. Rentré dans la nuit des Etats-Unis après un voyage de 15 heures, M. Kabila aurait manifesté le désir de se reposer.

On sait cependant que le président congolais ne manque jamais l'occasion de faire attendre Karel De Gucht, depuis que ce dernier, il y a quelques années, a comparé le sens de l'Etat des dirigeants congolais et rwandais, à l'avantage de ces derniers.

En fin d'après-midi, la présidence a annoncé que Pieter De Crem, ministre de la Défense, serait reçu seul. Ce dernier a accepté de se départir de la solidarité gouvernementale parce que c'était sa première visite au Congo, fut-il expliqué. Le président Kabila a ensuite accepté de recevoir Karel de Gucht et Charles Michel pendant une demi-heure.

Ceux-ci avaient jusque-là mal caché une certaine impatience : "Nous sommes à la disposition du Président jusqu'à un certain moment", confiait le ministre belge des Affaires étrangères. "Nous ne sommes pour rien dans ce retard... Cela ne me surprend plus. Il y a plusieurs façons de regarder la vie. Cela peut être différent entre Bruxelles et Kinshasa. M. Kabila est victime du jet lag. Moi aussi. Mais je ne suis pas Président..."

Face à l'évolution des rapports belgo-congolais, Karel De Gucht n'a pas manqué d'afficher un certain dépit : "Un partenariat", a-t-il dit, "cela suppose que deux parties assument leurs responsabilités". Et de citer deux exemples à propos desquels les Congolais ne semblent pas avoir respecté leurs engagements. Primo, les Congolais s'étaient engagés à prolonger la mission du Rapporteur spécial de l'Onu sur les droits de l'homme. À Genève, ils ont adopté une autre attitude.

Secundo : le port d'Anvers s'est beaucoup investi dans la restauration de celui de Matadi. Les Belges s'étaient engagés à gérer le port à condition que cela se fasse dans la plus grande transparence. On vient d'apprendre que la gestion du port de Matadi a été confiée aux Emirats arabes unis.

La mission des Belges se déroule alors que Kinshasa bruisse de rumeurs sur les faramineux contrats conclus par les Chinois. En échange de la construction de routes - toutes ici sont dans un état inimaginable - de logements et de la réhabilitation de chemins de fer, pour un total de 15 milliards de dollars, ils ont obtenu des concessions de cuivre, cobalt et or dont ils devraient retirer des productions équivalent à environ 70 milliards de dollars. Les contrats n'ont pas encore été examinés par le parlement congolais.

C'est que les Chinois ne s'embarrassent pas de considérations politiques et n'attendent pas, comme les Occidentaux, que les conditions de bonne gouvernance et respect des droits de l'homme soient remplies. Si De Gucht et Michel estiment qu'il y a de la place dans ce grand pays "pour tous les investisseurs de bonne foi", ils s'interrogent sur les conséquences des contrats chinois : "C'est du troc", a précisé M. De Gucht, "une partie reçoit des investissements en infrastructure et l'autre des concessions en matières premières. Encore faut-il voir si tout cela est bien équilibré"..

Hillary Clinton ou le début de la fin aujourd'hui.....les démocrates trop attentistes malmènent les "Clinton"...c'est cher et fatiguant

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lundi, 21 avril 2008

Standard de Liège Champion de Belgique 2008

Après vingt-cinq d'attente, le Standard décroche enfin le titre tant attendu. L'ancien attaquant des Mauves a inscrit les deux buts du sacre. Tout Sclessin, d'une voix, s'est embrasé lors du coup de sifflet final.
Sclessin, bouillonnant durant 90 minutes, explose de joie. "Son" Standard est champion ! Vingt-cinq ans après le dernier titre rouche , en 1983. Cinquante ans après le premier sacre du club principautaire, en 1958.
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Michel Preud'homme, joueur lors de... l'ex-dernier titre, a réussi l'exploit de ramener le titre à Sclessin. Steven Defour et Cie succèdent à des monuments comme Van Moer, Tahamata, Gerets, etc. et entrent à leur tour dans l'histoire du Standard de Liège.

Pour que les Liégeois soient champions, dès hier, pour la neuvième fois de leur histoire, deux conditions devaient être remplies : que le Club Bruges ne gagne pas à La Gantoise et qu'Anderlecht s'incline à Sclessin lors du choc . Les Buffalos , tombeurs du Standard en Coupe, ont rempli leur rôle d'arbitre en prenant un point face aux Blauw en Zwart (0-0). Le Standard, conscient au coup d'envoi, que le choc était dès lors décisif, n'a pas tremblé et a conclu sur sa première balle de match, contre le rival historique !

Logiquement nerveux en début de partie, le Standard se ménageait la première opportunité de la partie (3e). Sur un coup franc de Defour, la tête de Mbokani filait sur Schollen. Anderlecht, plus calme en possession de balle, répliquait immédiatement : Boussoufa centrait, Frutos passait devant Sarr mais décroisait trop son "heading" (11 e ). La plus belle occasion de la première mi-temps survenait à la 18 e dans le rectangle bruxellois : lancé par Mbokani, Jovanovic se présentait seul face à Schollen. Le dernier rempart visiteur repoussait le ballon dans les pieds de Mbokani qui, gêné par un bon retour de Deschacht, n'appuyait pas assez sa frappe et permettait à Schollen de sortir un deuxième arrêt décisif. En face, Espinoza se montrait moins rassurant mais Frutos n'arrivait pas à profiter d'une sortie approximative du gardien équatorien. L'autre tournant de la première mi-temps survenait à la 23e minute : parti à la limite du hors jeu, "Jova" se dirigeait seul face à Schollen... avant d'être déstabilisé par Van Damme. L'attaquant serbe préférait poursuivre et son envoi n'inquiétait pas le gardien mauve.

Les Rouches , plus dangereux sur l'ensemble de la première mi-temps, étaient récompensés dix minutes après le retour des vestiaires : Goreux rachetait une première mi-temps ratée, adressait un centre parfait qui perforait la défense mauve. Jovanovic était trop court mais Mbokani, l'ex-Anderlechtois!, surgissait au deuxième piquet pour redresser la course du ballon et prendre Schollen à contre-pied d'une superbe tête plongeante (1-0).

Sclessin explosait... une première fois. Les Standardmen avaient l'audace de ne pas se contenter de cet avantage et, après un tir lointain de Witsel et un penalty refusé à Jovanovic suite à une faute de Van Damme, ils doublaient le score via un lob de Mbokani. Standard champion !

Le Financial Times choisit Barack Obama

JOHNSTOWN, Pennsylvanie (Reuters) - Barack Obama, candidat à l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre aux Etats-Unis, a reçu dimanche le soutien du Financial Times, à l'avant veille de la primaire potentiellement décisive de Pennsylvanie.
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"Après le scrutin de mardi, les démocrates doivent agir rapidement pour désigner M. Obama. Il est en fait, le meilleur candidat", peut-on lire dans les colonnes du quotidien.

Hillary Clinton, qui brigue également l'investiture démocrate, a quant à elle obtenu le ralliement du Pittsburg Tribune-Review, dont l'éditorialiste a financé plusieurs enquêtes du camp conservateur sur elle et son époux, lorsqu'il était à la Maison blanche.

"La décision de Clinton de s'asseoir avec le (comité éditorial du) Trib était courageuse, étant donné nos vieilles critiques à son égard. Le courage politique est essentiel pour un président. Clinton en a fait la preuve. Obama ne l'a pas", affirme dimanche son éditorialiste.

La plupart des observateurs font de la sénatrice de New York la favorite de la primaire de Pennsylvanie, mais la marge avec laquelle elle pourrait l'emporter fait débat.

"OBSCÈNE"

Acquis à sa cause, le gouverneur de l'Etat, Edward Rendell, a souligné qu'Obama avait dépensé 3,5 fois plus que Clinton en frais de campagne en Pennsylvanie.

Selon lui, l'équipe de campagne du sénateur de l'Illinois a notamment investi 2,9 millions de dollars dans des spots télévisés pendant la dernière semaine.

"C'est presque obscène", a-t-il affirmé sur la chaîne CBS. "De ce fait, gagner avec une avance de quatre, cinq, six ou sept points dans de telles conditions serait (pour Hillary Clinton) une grande et remarquable victoire."

L'état-major du sénateur de l'Illinois, qui a annoncé dimanche avoir levé 42 millions de dollars en mars, a réagi en soulignant que Clinton aurait besoin de s'imposer avec des écarts bien plus importants lors des dix votes restants pour remporter la course aux 2.025 délégués nécessaires à l'investiture.

En campagne à Reading, Obama a affirmé dimanche que les deux candidats démocrates seraient meilleurs que le républicain John McCain. "Et tous trois serions meilleurs que George Bush", a-t-il ajouté.

"Nous avons besoin d'un candidat qui s'attaque à John McCain, pas qui l'acclame", a rétorqué Clinton, lors d'un meeting à Johnstown.

Jeff Masson, version française Jean-Philippe Lefief

Le Financial Times préfère Obama

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Le Financial Times, influent quotidien économique aux Etats-Unis appelle lundi dans ses colonnes les électeurs et dirigeants démocrates à choisir Barack Obama, plutôt qu'Hillary Clinton, dans la course à la Maison blanche. "Après le scrutin de mardi (en Pennsylvanie, ndlr), les démocrates doivent agir rapidement pour désigner M. Obama. Il est en fait, le meilleur candidat", écrit le journal.

dimanche, 20 avril 2008

La crise continue au sein du PS belge...Laloux démissionne...pauvre Laloux

Le secrétaire d'État à la Lutte contre la pauvreté Frédéric Laloux a décidé de remettre son mandat, « pour rester fidèle à ses valeurs et à son engagement ». Le Premier ministre Yves Leterme a accepté cette démission. Le président du parti socialiste la comprend mais la regrette.
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« Je refuse de participer à une sorte de Star Academy de la politique . J'ai une autre opinion de la fonction politique que celle qui consiste à critiquer pour le plaisir et sans fondements et attaquer les personnes plutôt que les actions. », explique le secrétaire d'Etat sur son site internet. « C'est pour rester fidèle à mes valeurs et à mon engagement que j'ai décidé de remettre mon poste de secrétaire d'Etat. Car dans les conditions d'animation médiatique et d'exigence de « casting », je ne pense pas sereinement pouvoir assumer une mission que j'estime pourtant essentielle : travailler à réduire les inégalités dans notre pays et lutter contre la pauvreté. », poursuit Frédéric Laloux.

Réagissant à cette démission, le Premier ministre Yves Leterme dit avoir pris acte de cette démission lors d'un entretien avec M. Laloux.

« Le Premier ministre éprouve du respect pour cette décision. Les décisions sont prises pour la succession du secrétaire d'Etat démissionnaire », conclut le bref communiqué d'Yves Leterme.
Elio Di Rupo regrette

Le président du parti socialiste Elio Di Rupo regrette la démission de Frédéric Laloux, mais comprend et respecte ses raisons. Il proposera dans les plus brefs délais le nom du candidat qui pourrait le remplacer, précise-t-il dans un communiqué.

M. Di Rupo juge que « son retrait l'honore » et souhaite que chacun puisse poursuivre son travail, « dans un climat serein et constructif en faveur de nos concitoyens ».

(D'après Belga)

samedi, 19 avril 2008

Obama fait peur au clan Clinton

22:14 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Obama |  del.icio.us |  Facebook | | |