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vendredi, 23 mai 2008

ATTAQUES XENOPHOBES en Afrique du Sud : La HONTE

Les soldats sud-africains aident leurs collègues de la police à faire face aux attaques xénophobes
Les violences xénophobes ont fait selon un bilan publié mercredi 42 victimes et plus de 16 000 déplacés à Johannesburg, la plus grande ville sud-africaine. Alors qu’ elles s’étendent à la ville de Durban, le président Thabo Mbeki a autorisé le déploiement de l’armée pour renforcer les effectifs de la police.

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L’armée vient à la rescousse des étrangers. Ils sont la cible depuis plus d’une semaine d’attaques xénophobes dans les townships de Johannesbourg, la plus grande ville du pays, et d’autres pôles économiques. Le président Thabo Mbeki a « approuvé une requête des services de la police sud-africaine pour l’implication de la Force de défense d’Afrique du Sud (SADF) afin de faire cesser les attaques en cours contre les étrangers dans la province du Gauteng », indique un communiqué de la présidence diffusé mercredi. Les attaques, qui ont démarré le 11 mai dans le bidonville d’Alexandra, à Johannesburg, ont fait selon un bilan publié mercredi 42 victimes, et plus de 16 000 déplacés à Johannesburg. Elles s’étendent désormais à la ville de Durban et à des bidonvilles situés dans l’Est du pays, près de la ville industrielle de Secunda, dans le Mpumalanga.

Les Sud-Africains issus des couches les plus défavorisées reprochent aux travailleurs immigrés qu’ils côtoient, dont la plupart sont originaires du Zimbabwe ou de la Mozambique, de les priver de travail dans un pays où le taux de chômage atteint les 40%. Nombre d’entre eux, qui travaillent comme employés de maison, ont trouvé refuge chez leurs employeurs.

Les plus pauvres s’en prennent aux immigrés, oublieux d‘un passé recent

Partout en Afrique du Sud, des voix s’élèvent pour protester contre ces dérives xénophobes. Nelson Mandela et l’archevêque anglican Desmond Tutu ont appelé leur concitoyens au calme « Nous ne pouvons pas rembourser notre dette en tuant leurs enfants », s’est indigné le religieux sud-africain en rappelant que les Sud-Africains avaient trouvé refuge dans les pays voisins de la sous-région pendant la lutte contre l’Apartheid. Ce que le ministre kenyan des Affaires étrangères, Moses Wetangula, a également souligné. « L’Afrique du Sud est le dernier pays qu’on aurait imaginé plonger dans la xénophobie » car « pendant le chemin difficile vers l’indépendance, les Sud-Africains s’étaient expatriés sur tout le continent ».

La population se mobilise aussi pour venir en aide aux victimes par le biais des organisations humanitaires, rapporte l’AFP. Mercredi, des étudiants et des professeurs de l’Université de Wits ont protesté contre ses attaques xénophobes. Une autre manifestion, organisée par des associations de défense des droits de l’homme, est prévue samedi dans la capitale politique sud-africaine, Pretoria (Tshwane).
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Le bulletin des patrons, Que d'injustice!

Aujourd'hui Carlos Brito de Inbev (72%) et Luc Bertrand d'Ackermans& van Haaren (67%)

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Deux mil sept ne restera pas comme une année bénie dans les mémoires des épargnants belges. Après l'envolée de 2006 (+22 %), ce fut en effet la douche froide, avec un recul de 5,5 % de l'indice BEL 20. Une baisse limitée certes, mais qui cache des mouvements beaucoup plus forts. Plusieurs vedettes, telles UCB, Solvay, Omega Pharma ou la catastrophique Agfa-Gevaert, ont solidement reculé. Et puis, surtout, Fortis, LA valeur des fonds de portefeuille, celle que devait détenir tout « bon père de famille », a souffert du double impact de la crise des subprimes aux Etats-Unis et de son OPA (réussie depuis lors) sur la banque néerlandaise ABN Amro. Si Bruxelles n'a perdu, in fine, que 5,5 %, c'est que la place a pu compter sur quelques belles prestations (Umicore, Suez, Inbev). Et les uns ont finalement réussi à pratiquement compenser les autres…

Comme chaque année, certaines entreprises belges ont donc mieux performé que d'autres.

Pourquoi ? En grande partie parce que les investisseurs ont eu confiance en leurs dirigeants. Parce qu'au-delà des purs résultats financiers, dans une entreprise, il y a des hommes, des stratégies et des valeurs. Et un patron, qui trace la route…

L'an dernier, qui ont été les meilleurs managers ? Quel est le chef qui mérite un véritable coup de chapeau ? Qui va succéder à André Bergen (KBC) ? Le Soir et De Standaard vont, pour la deuxième année, répondre à cette question (jusqu'au samedi 24 mai inclus).

Notre objectif est simple et ambitieux : évaluer l'action de chacun des patrons des sociétés du BEL 20 l'an dernier. Comment avons-nous procédé ? Nous sommes partis d'une réalité : l'action d'un manager comporte des éléments objectifs et d'autres plus subjectifs. Pour le premier volet, nous avons retenu cinq critères d'ordre financier. Pour le second volet, pour apprécier par exemple des facteurs comme la vision stratégique, le respect des valeurs propres à l'entreprise, la qualité de la gestion des ressources humaines… nous avons réuni autour de la table cinq observateurs indépendants de la vie des entreprises pour une discussion à bâtons rompus sur les mérites des uns et des autres (lire ci-contre). Un maximum de 50 points pour les critères financiers et de 50 points pour le jury. Soit un total de 100 points.

Quels sont les cinq critères financiers retenus ?

1 Le cours de l'action. Il ne pouvait être absent. Nous avons comparé l'évolution du cours sur 12 mois à celle de l'indice sectoriel de l'entreprise analysée. Une progression de plus de 10 % supérieure à celle de l'indice de référence rapporte 10 points. C'est le cas cette année pour la seule KBC. Par contre, Agfa-Gevaert, Bekaert, Solvay et UCB dont l'action a sous-performé de plus de 20 % par rapport à leur indice de référence ont reçu 0 point.

2 Le bénéfice net. Nous avons comparé l'évolution du bénéfice net 2007 par rapport à celui de 2006. En fonction de la marge de progression, nous avons décerné 10 (pour Agfa, Inbev, Omega et Umicore), 8, 6, 4, 2 et 0 point (pour Avh, GBL, CNP et UCB). Nous sommes conscients que le bénéfice net n'est pas un indicateur parfait, parce qu'il tient compte des résultats exceptionnels, ce qui rend parfois la comparaison peu significative. GBL avait par exemple reçu 10 points l'an dernier, compte tenu de l'impact du résultat exceptionnel obtenu grâce à la vente de sa participation dans Bertelsmann. Et le holding d'Albert Frère reçoit 0 point cette année, à cause de la plus-value de 2006… Mais le bénéfice net demeure la donnée la plus simple pour l'épargnant moyen. Et c'est une donnée qu'on retrouve dans les entreprises industrielles mais aussi dans les banques et les holdings, qui occupent ensemble une part importante au sein du Bel 20.

3 Corporate governance. C'est un ensemble de dispositions internes qui visent à permettre de contrôler et diriger efficacement une entreprise, avec pour élément central les relations entre les membres du conseil d'administration, les actionnaires et les membres du comité de direction. En Belgique, les recommandations concernant les sociétés cotées sont réunies dans le Code Lippens. Nous avons retenu cinq critères (2 points chacun) : la publication du salaire du patron, la séparation entre les fonctions de CEO et de président du conseil d'administration, la présence d'au moins trois administrateurs indépendants, une majorité d'administrateurs indépendants au sein du comité d'audit, d'une part, et du comité de rémunérations, d'autre part. Avh, Cofinimmo, Delhaize, CNP, Omega et Umicore montrent l'exemple, avec 10 points.

4 Développement durable et responsabilité sociale. La KBC classe chaque entreprise du BeL 20 par rapport à un indice maison. Plus de 70 % rapportent 10 points et moins de 30 % zéro point. KBC et Umicore sont les deux meilleurs, GBL et la CNP les moins bons.

5 Transparence. C'est l'Association belge des analystes financiers qui, chaque année, établit le classement de la meilleure information financière, en passant au crible la qualité des informations transmises aux marchés financiers tout au long de l'année. La note maximale est de 500. Plus de 400 rapportent 10 points et moins de 250, zéro point. Pour ce critère, Solvay est la seule à obtenir la cote de 10.

Voilà pour la méthode. Nous vous présentons ci-contre les deux plus mauvais bulletins, Ludo Verhoeven (Agfa-Gevaert) et Jan Cassiman (Omega Pharma). Deux managers, qui ne sont d'ailleurs plus en poste aujourd'hui. Nous remonterons ensuite le classement à raison de deux patrons par jour. Avec un tiercé final, dont on peut déjà vous dire qu'il sera… très orienté vers l'étranger.

Ces patrons qui coûtent chers et qui n'apportent pas plus qu'un simple citoyens

Selon le site du magazine Trends qui a épluché les rapports annuels des grandes sociétés belges, Didier Bellens, le patron de Belgacom, apparaît à la première place du classement des « parachutes dorés », soit les indemnités de licenciement que les dirigeants de société négocient lors de la conclusion de leur contrat.3eacbbd41c75fa99df7a76c37d0bf59d.jpgrends indique que « s'il était contraint de quitter son poste, le patron de Belgacom Didier Bellens recevrait une somme avoisinant les huit millions d'euros (si une clause de non-concurrence est activée, les 10 millions sont atteints, NDLR), soit trois années de salaire. Un montant qui fait de lui le “champion du parachute doré” ». Belgacom a réagi, mercredi, par voie de communiqué, précisant que Didier Bellens « a été engagé en mars 2003 sur la base d'un contrat à durée déterminée de 6 ans. Ce contrat ne prévoit aucune indemnité à son expiration pour autant qu'il soit informé de la non-reconduction de son contrat, 6 mois avant la date d'expiration. En cas de non-respect de ce délai d'information, il percevra la moitié de son salaire annuel brut ».

Une précision qui s'inscrit dans la perspective du renouvellement ou non du mandat du patron de Belgacom. La question est actuellement en discussion au sein du gouvernement – l'Etat est le principal actionnaire du groupe de télécommunications.

Le patron de KBC, André Bergen, aurait droit à 4 années de salaires en guise d'indemnités : selon les calculs du magazine, le parachute atteindrait 2,5 millions d'euros. En cas de reprise de leur entreprise par une autre société, Pierre-Olivier Beckers (Delhaize), Gilles Samyn (CNP), Axel Miller (Dexia) et Roch Doliveux (UCB) recevraient une année supplémentaire de salaire. Chez Fortis, Jean-Paul Votron a vu son indemnité de licenciement ramenée à une seule année (contre deux avant) de son salaire fixe.

Ont ils raison de grèver ces conducteurs de bus de Charleroi?

Le mouvement de grève qui a débuté jeudi à Charleroi s’étend à d’autres régions ce vendredi matin, notamment à Liège, Mons et La Louvière. A Charleroi, les chauffeurs envisagent de poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à mardi inclus, jour où doit comparaître en chambre du conseil le chauffeur qui a été placé sous mandat d’arrêt.38af0a6bdb99d820f9972953ce0c99f6.jpgLe mouvement de grève qui touche le TEC Charleroi suite à l'inculpation d'un chauffeur pour faits de coups s'est étendu ce vendredi en Wallonie.

Le trafic est fortement perturbé à Liège. Aucun bus n'est sorti du dépôt de Jemeppe et seuls quelques chauffeurs du dépôt de Robermont ont pris le travail. Une assemblée du personnel sera organisée à 8H.

A Namur-Luxembourg par contre, les chauffeurs se sont réunis ce vendredi matin mais ont décidé de prendre le volant. Une nouvelle assemblée est cependant prévue à 10H.

Les bus sont également à l'arrêt à Mons et à La Louvière. A Mons, les quelques bus qui étaient sortis sont rentrés au dépôt.

Dans le Brabant wallon, tous les bus roulent. Aucune assemblée n'a été programmée.

A Charleroi, le mouvement devrait durer au moins jusqu'à mardi, jour de la comparution du chauffeur devant la chambre du conseil.

Le chauffeur placé sous mandat d’arrêt avait été convoqué par la police mercredi et privé de liberté, à la suite d’une agression survenue samedi dernier à Gilly.

Un homme armé d’un couteau s’en était pris à lui, mais il avait réussi à le maîtriser et l’avait plaqué au sol en attendant l’arrivée de la police. Il semblerait qu’au cours de la scène, l’agresseur ait été très sérieusement blessé, ce qui a amené la police à entendre le chauffeur mercredi, et à le priver provisoirement de liberté. Le chauffeur a finalement été inculpé de coups et blessures et placé sous mandat d’arrêt.
« Violences gratuites »

« Le mandat d’arrêt se justifie pleinement en raison de violences gratuites du chauffeur de bus », a indiqué M. De Valkeneer. « Ce passager vient de passer cinq jours en soins intensifs et il devra être hospitalisé pendant quinze jours encore », a précisé le procureur du roi, soulignant que la victime avait subi un pneumothorax, avait la rate perforée et deux vertèbres démises.

La scène, qui s’est déroulée samedi dernier vers 19 heures à Gilly, a été entièrement filmée par les caméras de deux bus : celui dans lequel la scène a débuté et celui près duquel elle s’est terminée. Le passager avait, en cours de trajet, appuyé sur une sonnette en demandant à descendre, ce qui n’a pas été compris par le chauffeur. Le passager lui a alors demandé à pouvoir descendre entre deux arrêts, ce qui lui a été refusé. À l’arrêt suivant, il est descendu. S’agissant d’une station terminus, un autre bus était à ce moment également à l’arrêt, juste devant.

Le passager, qui était handicapé et muni d’une béquille, a longé les deux bus. Il était arrivé à hauteur du deuxième quand le chauffeur l’a rejoint, l’a empoigné à la gorge et l’a propulsé contre ce second bus. Le chauffeur s’est alors éloigné et le passager est revenu vers lui, en sortant un couteau. En réaction, le chauffeur l’a roué de coups de pieds sur tout le corps, avant de le désarmer.

Les secours sont ensuite arrivés. Le passager a d’abord été emmené pour interrogatoire à l’hôtel de police. Voyant son état, les policiers l’ont fait admettre au CHU, où il est resté jusqu’à ce jeudi en soins intensifs.

Ces différents éléments ont amené le parquet à mettre le dossier à l’instruction, ce qui a suscité le mandat d’arrêt décerné jeudi en fin de matinée.

Il est d’ores et déjà apparu que le chauffeur, un ancien paracommando de forte carrure, avait fait l’objet, le 16 avril dernier, d’une première plainte pour des faits de violence qui n’avaient pu être filmés. Ils ont été mis à l’information auprès du parquet.

À l’heure actuelle, le passager n’a pas été inculpé, mais il devrait faire l’objet d’une inculpation pour menaces avec arme, a précisé M. De Valkeneer.

Ni l’identité du chauffeur ni celle du passager n’ont été révélées officiellement, mais ils sont tous deux âgés d’une trentaine d’années.

Le procureur du roi a également décidé de faire visionner jeudi vers 15h30 aux responsables syndicaux des Tec les films enregistrés lors de la scène. Ils ont déjà été visionnés par la direction des Tec. Christian De Valkeneer a également rappelé à cette occasion que la politique du parquet de Charleroi est répressive, quand il s’agit d’agressions commises contre des chauffeurs de bus ou des accompagnateurs de train.

Les chauffeurs de bus des TEC ont tenu une assemblée générale ce jeudi, au terme de laquelle ils ont décidé de poursuivre le mouvement de grève jusqu’à mardi inclus. Ce mouvement, qui touchait au départ tout le dépôt Genson et une bonne partie du dépôt de Jumet, s’est étendu à tout le réseau.

Une nouvelle assemblée générale doit encore se tenir vendredi à 7 heures au dépôt Genson, et il est possible, dit-on de source syndicale, qu’elle décide d’orienter autrement le mouvement, qui reste cependant couvert par les organisations syndicales.

Dans l’intervalle, selon la CSC Transcom, il est possible que « sous le coup de l’émotion », le mouvement d’arrêt de travail se poursuive et s’étende vendredi à d’autres régions : on évoquait notamment les régions de Namur, de Liège et de Nivelles, entre autres, qui risqueraient de débrayer dès vendredi matin.

(D’après Belga)

Pas de décision concernant Villepin dans l'affaire Clearstream

PARIS, 18 mai (Reuters) - Le parquet de Paris a démenti les informations selon lesquelles il pourrait demander un non-lieu pour Dominique de Villepin dans l'affaire Clearstream.
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Aucune décision n'est prise, que ce soit dans le sens d'un non-lieu ou d'un renvoi, précise-t-on au parquet de Paris.

En outre, le réquisitoire "n'est pas pour le moment à la signature", comme l'avait fait entendre un hebdomadaire, a-t-on ajouté.

"Le réquisitoire de l'affaire Clearstream par le procureur Jean-Claude Marin va probablement demander un non-lieu général pour Dominique de Villepin", avait rapporté le site internet de l'hebdomadaire Marianne sans citer ses sources.

"Le document est sur le bureau de Jean-Claude Marin, le procureur de la République de Paris, depuis une dizaine de jours et n'attend plus que son paraphe pour être transmis aux juges de l'affaire Clearstream, Henri Pons et Jean-Marie d'Huy", ajoutait Marianne2.fr.

L'enquête sur une possible manipulation ayant visé Nicolas Sarkozy à l'aide de fausses listes de comptes de la société Clearstream en 2004 a été refermée en février après trois ans et demi d'investigations, mais le procès de l'affaire semble encore loin.

L'ancien Premier ministre a été mis en examen pour "complicité d'usage de faux et de dénonciation calomnieuse, recel de vol et recel d'abus de confiance".

Les charges contre Dominique de Villepin reposent sur des documents retrouvés dans l'ordinateur du général Philippe Rondot, spécialiste du renseignement.

La thèse des juges est que Dominique de Villepin, qui a d'abord demandé des enquêtes parallèles sur les listes à Philippe Rondot puis à la DST, a ensuite poussé à leur remise au juge Van Ruymbeke, dans l'espoir d'éliminer Nicolas Sarkozy dans la perspective de la présidentielle 2007.

Dominique de Villepin a nié ces charges.

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Le bilan du séisme en Chine s'alourdit encore par Reuters

CHENGDU, Chine (Reuters) - Le bilan du tremblement de terre s'est alourdi vendredi à 55.000 morts et 25.000 disparus dans la province chinoise du Sichuan, où les autorités redoutent l'arrivée de la saison des pluies.

Alors qu'on dénombre également plus de 280.000 blessés, le vice-gouverneur du Sichuan, Li Chengyun, a déclaré vendredi craindre les effets des chutes de pluie sur un paysage considérablement modifié.

Le séisme d'une magnitude de 7,9 qui a frappé la région le 12 mai, et les milliers de répliques qui ont suivi, ont remodelé les reliefs du nord du Sichuan, bloquant des cours d'eau, affaiblissant des parois et créant des retenues d'eau sur des sols autrefois secs.

Jeudi, un glissement de terrain dans le comté de Wenchuan, sur l'épicentre du séisme, a fait deux morts en détruisant une maison.

Le Premier ministre, Wen Jiabao, qui effectuait vendredi son deuxième déplacement dans les zones sinistrées, a visité plusieurs hôpitaux du comté de Beichuan ainsi que des camps de tentes où ont trouvé refuge des rescapés du séisme.

Géologue de formation, il a ordonné aux secouristes de résorber les retenues d'eau et les lacs qui se sont formés à la suite de mouvements de terrain.

A Hongguang, dans le nord-est de la province, les deux versants d'une vallée se sont affaissés, recouvrant trois villages où vivaient 900 personnes. La rivière Qingzhu ne peut plus s'écouler, et l'eau s'accumule en amont. Cinq lacs se sont formés, dont le plus profond atteint presque 30 mètres.

Des équipes de surveillance contrôlent en permanence les barrages naturels de peur qu'ils ne cèdent. "C'est une chance que nous n'ayons pas eu d'averses récemment", dit Lu Lujun, des autorités locales.

Mais la météo annonce de fortes pluies à venir qui devraient, en outre, ajouter à la peine endurée par les rescapés et compliquer la tâche des secours.

Lucy Hornby, version française Henri-Pierre André

jeudi, 22 mai 2008

OH ! la vieille méchante schyzophrène

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08:20 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : clinton |  del.icio.us |  Facebook | | |

Louis Michel frustré par sa mission en Birmanie

Le commissaire européen en charge de l’Aide humanitaire, Louis Michel, a qualifié de « mission très frustrante » son récent voyage en Birmanie pour y faciliter le déploiement des secours internationaux.4060417c6e022f8c2ed0453998f3ee62.jpg« Il y a (dans le chef du régime birman) une méfiance totale à l’égard de la communauté internationale », a indiqué le commissaire belge lors d’un débriefing de son récent voyage à Yangon. « Ils ont des a priori ancrés qui font qu’on est confronté à un dialogue de sourds », a commenté M. Michel, ajoutant avoir été « assez content de revenir en Europe » après deux jours passés en Birmanie la semaine dernière durant lesquels il s’est notamment entretenu 2h30 avec trois hauts responsables birmans.

« Je leur ai notamment demandé pourquoi ils refusaient les opérateurs internationaux pour venir en aide à leur population. On m’a répondu qu’il y avait des questions qui ne justifiaient pas de réponse… », a relaté le commissaire européen.

Selon lui, sans intervention rapide, le pays sera prochainement confronté aux épidémies ainsi qu’à un risque de famine, la région dévastée par le cyclone Nargis étant la principale zone de production rizicole du pays.

La Commission européenne a déjà décidé de mobiliser quelque 17 millions d’euros pour les populations birmanes affectées, mais « le problème, ce n’est pas le manque de moyens, mais le manque d’accès au pays », a reconnu M. Michel.

Les députés européens, tous partis confondus, ont vertement critiqué mercredi l’attitude du régime birman qui bloque l’accès de son territoire aux secours internationaux.

Le député vert Daniel Cohn-Bendit a notamment plaidé pour que l’aide soit amenée « manu militari » et que la communauté internationale exerce les « pressions les plus dures possibles » sur le régime birman et « que les conclusions de cette attitude soient tirées au conseil de sécurité des Nations unies ainsi que devant la Cour pénale internationale », a-t-il jugé.

(belga)

Ligue des Champions - Manchester l'a refait

Au terme d'une finale intense et globalement dominée par Chelsea, Manchester United a remporté la troisième Ligue des Champions de son histoire, mercredi à Moscou. Cinquante ans après le crash de Munich, les Red Devils ont battu les Blues aux tirs au but (1-1, 6 tab à 5).

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Buts : Cristiano Ronaldo (27e) pour Manchester - Lampard (45e) pour Chelsea

Le stade Loujniki de Moscou est entré mercredi 21 mai 2008 dans l'histoire de la Ligue des Champions. Pas pour son architecture ou pour sa pelouse, toute neuve et vite glissante pour les vingt-deux acteurs engagés sur le pré. Non, tout simplement parce que l'enceinte russe a assisté à une véritable bataille, digne de celle qu'avait imaginé la presse internationale. Avec du suspense. De la tension. Des pleurs et de la joie. De l'injustice aussi mais au final un seul vainqueur. Quarante ans après son premier sacre et neuf ans après son deuxième titre en C1, Manchester United a remis le couvert. Dans la douleur mais avec hargne et abnégation.

Car c'est bien là le lot des grandes finales, des grands matches, de l'histoire du football en général. Il ne suffit pas de dominer pour être heureux. Le ballon rond ne récompense pas le vainqueur aux points. Pis, les futurs héros d'un soir ne sont pas forcément ceux que l'on pouvait imaginer. En effet, difficile de concevoir une montée des marches vers la Coupe aux grandes oreilles sans voir le maillot des Blues de Chelsea flotter dans le vent russe. Compliqué en effet lorsque l'on se penche sur le film du match, sur ces 120 minutes de combat livrées sur le pré par les protégés d'Avram Grant. Essien, impliqué dans l'égalisation de Lampard (45e), Drogba, initiateur de la mainmise londonienne en seconde période ou encore Terry, sauveur décisif sur une frappe à bout portant de Giggs (101e), avaient tous la possibilité de se hisser au rang de légendes, marquant de leurs crampons souillés et mouillés l'histoire de Chelsea.

Manchester au coeur

Au lieu de cela, ces Blues-là devront se contenter de voir leurs adversaires aller soulever le trophée encore si proches d'eux lorsque Drogba (79e) et Lampard (96e) faisaient vibrer quelques instants plus tôt les montants du but de Van der Sar. En guise d'apothéose, c'est la pluie mêlée aux larmes ininterrompues de Terry qui raccompagnera le capitaine londonien, si grand au moment d'enlever ce but tout fait à Giggs, si petit au moment de glisser sur son tir au but décisif. L'international anglais, tout comme Nicolas Anelka d'ailleurs, devra-t-il pour autant se flageller à vie pour avoir failli ? Non. Vu la mainmise de leurs petits camarades, il serait injuste d'imputer la faute à ces deux joueurs-là. Le coaching peu réactif de Grant, pourtant conscient de la domination insolente des siens en seconde période, sera un des axes d'étude sur lequel les dirigeants londoniens pourront se pencher pour analyser ce cruel coup du sort.

Cruel oui car Chelsea a eu les munitions dans le jeu et dans les situations de vérité (Essien, 57e, Drogba, 111e) pour prendre son destin en main. Et ceci en dépit d'un manque de soutien arbitral sur certaines phases de jeu (Malouda, 77e). Inconcevable, non. Manchester, certes dominé passé les quarante-cinq premières minutes, a eu le mérite de s'accrocher à son rêve, conscient des quelques opportunités que pourrait lui laisser son adversaire au fil des minutes. Même lorsque Cech et Terry, tous deux sur leur ligne de but, y allèrent de leur petit exploit. Rester en vie a donc été salutaire pour les Red Devils, bien mieux lors de la prolongation mais incapable d'exploiter l'expulsion pour geste d'humeur de Drogba (116e). Le mental mancunien a été le plus fort et pourtant, il aurait très bien pu craquer suite au tir au but manqué de Cristiano Ronaldo lors de la loterie finale. Au lieu de cela, on a vu des Diables Rouges toujours concentrés, proches de leur prodige portugais, consolant ce dernier au bord des larmes. Nicolas Anelka aurait probablement aimé avoir un tel soutien après avoir failli dans sa tâche.

C'est isolé, dans son coin sur la pelouse russe que l'international français verra MU filer vers le doublé. Cinquante ans après le crash de Munich. Neuf ans surtout après son deuxième titre en C1, finalement assez similaire sur le plan du jeu. Comme quoi, il y a des lois que même le mérite ou l'argent en football ne peuvent régir. Celle du coeur et de la rage. Deux notions qui ont permis à Manchester de rafler l'essentiel cette saison (Premier League et Ligue des Champions). En attendant le sacre doré et individuel annoncé de sa pépite lusitanienne dans quelques mois...

LA DECLA : Avram Grant (entraîneur de Chelsea)

"C'est vraiment très difficile de perdre aux tirs au but. Je ne sais quoi dire, surtout après avoir dominé le match, sauf dans la première demi-heure. Nous avons frappé sur un poteau, sur la transversale, nous avons plus tiré au but qu'eux. Même aux tirs au but, nous avions la victoire en mains mais elle nous échappe. La différence entre la joie et la tristesse tient parfois à un tir au but. John (Terry) n'a rien dit. Il était très triste, a pleuré, mais il est aussi celui qui nous a conduit ici. Il a toujours été présent en vrai capitaine, et a pris la responsabilité de frapper le tir au but."
Alix DULAC / Eurosport

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mercredi, 21 mai 2008

Barack Obama fait un pas de plus vers l'investiture démocrate,La dette de la campagne d'Hillary Clinton s'est en revanche accrue pour atteindre 19,5 millions de dollars,

WASHINGTON (Reuters) - Les primaires de mardi ont encore rapproché Barack Obama de l'investiture démocrate, mais sa rivale Hillary Clinton a de nouveau affirmé son intention de rester dans la course jusqu'au bout.

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Chacun des deux candidats démocrates a largement remporté l'un des Etats mis en jeu: l'Oregon pour Obama, le Kentucky pour Clinton. A l'issue des votes, le sénateur de l'Illinois se trouve désormais assuré d'obtenir la majorité des délégués "simples" (ou "élus").

Espérant que cette étape marquait le début de la fin d'une lutte acharnée dans le camp démocrate, Obama a déclaré à ses partisans que l'investiture était désormais à portée de main.

"Nous sommes revenus dans l'Iowa avec une majorité de délégués élus par le peuple américain", a déclaré le sénateur de l'Illinois dans l'Iowa, l'Etat où il avait remporté sa première primaire, le 3 janvier. "Vous nous avez placé à portée de l'investiture démocrate", a-t-il ajouté.

Désormais concentré sur le candidat républicain John McCain, le sénateur de l'Illinois a renoué dans son discours avec le thème du changement. Sa campagne contre lui, a-t-il déclaré, représente "toujours la même chose d'un côté, le changement de l'autre. Le passé contre l'avenir".

Dans un sondage Reuters/Zogby publié mercredi, le sénateur métis est crédité d'une avance de huit points au plan national sur McCain, qui a enregistré une nouvelle défection dans son équipe de campagne. Mark McKinnon, stratège en communication, a démissionné pour tenir sa promesse de ne pas faire campagne contre Obama.

De son côté, la sénatrice de l'Etat de New York a réaffirmé qu'elle était loin d'avoir renoncé.

CHIFFRE MAGIQUE

"Je continuerai à faire valoir notre cause jusqu'à ce que nous ayons un candidat investi, qui qu'elle soit", a-t-elle proclamé dans le Kentucky, ajoutant qu'elle resterait en course jusqu'à la fin des primaires, le 3 juin.

"Nous devons choisir le candidat qui sera le mieux placé pour l'emporter en novembre, et celui qui est le mieux préparé à faire face aux énormes défis de cette époque difficile", a poursuivi l'ancienne First Lady.

Le New York Times a rapporté mercredi que la sénatrice de New York avait déclaré lors de conversations privées et d'interviews que le sexisme avait porté préjudice à sa campagne. Elle a par ailleurs réfuté l'idée que son maintien dans la course avait accentué les divisions communautaires, en raison de sa forte popularité parmi l'électorat blanc dans certains Etats.

Après les votes de mardi, il manque encore à Obama quelque 65 délégués pour atteindre le seuil fatidique des 2.025 soutiens, qui lui garantiraient d'être investi en août à la convention du Parti démocrate.

Mais Obama espère que les "super-délégués" - des personnalités du parti et des élus qui voteront aussi à la convention du parti - se rangeront désormais derrière lui. Hillary Clinton espère de son côté recevoir le soutien de ces "super-délégués" et affirme être la mieux placée pour battre McCain.

"Ni le sénateur Obama ni moi n'auront atteint le chiffre magique quand les votes prendront fin le 3 juin", a-t-elle déclaré. "Notre parti sera donc confronté à un choix difficile."

Les deux candidats démocrates se rendent désormais en Floride, qui promet d'être un Etat décisif en novembre. Clinton espère encore récupérer le bénéfice des primaires qu'elle a remportées dans cet Etat et dans le Michigan, dont les résultats n'ont pas été validés par la direction du parti.

LA DETTE DE CLINTON S'ACCROÎT

Si Clinton parvient à récupérer ces délégués, son retard sur Obama en serait réduit, mais pas compensé.

"Je pars maintenant faire campagne dans le Montana, le Dakota du Sud et Porto Rico, et je continue à me battre pour les électeurs de Floride et du Michigan", a-t-elle assuré à ses partisans.

Clinton espère que ses récents succès dans les Etats où la classe moyenne blanche est fortement représentée, comme le Kentucky où elle l'a emporté avec 35 points d'avance sur Obama, ralentiront le ralliement de super-délégués à la candidature de son rival.

Selon un décompte MSNBC, Obama dispose désormais du soutien de 1.960 délégués, dont 1.655 délégués simples (au-dessus de la majorité des 1.627), contre 1.783 délégués au total pour Clinton.

Le succès du sénateur métis est également financier.

Il a récolté 30,7 millions de dollars en avril, selon les chiffres rendus publics mercredi par la Commission électorale fédérale. Il dispose de 46,6 millions de dollars en réserve et a deux millions de dollars de dette.

La dette de la campagne d'Hillary Clinton s'est en revanche accrue pour atteindre 19,5 millions de dollars, dont dix millions qu'elle a puisés dans sa cagnotte personnelle. Elle a levé 21 millions de dollars en avril.

Avec Jeff Mason, Andy Sullivan et Ellen Wulfhorst, version française Nicole Dupont, Gregory Schwartz et Gwénaëlle Barzic

TRansfert: Samir Nasri à Arsenal

Information L'Equipe : Samir Nasri jouera à Arsenal la saison prochaine. Le jeune meneur formé à l'OM pourrait même signer son contrat en faveur des Gunners avant de retrouver l'équipe de France à Clairefontaine, ce mercredi à 19h30, au moment où débutera le rassemblement des Bleus précédant l'Euro.

Les deux clubs, Marseille et Arsenal, se seraient mis d'accord sur une indemnité de transfert de 15 millions d'euros, révèle L'Equipe . Nasri, dont la saison a été marquée par plusieurs pépins physiques, notamment une méningite virale, avait prolongé son contrat jusqu'en 2012 avec l'idée sous-jacente de permettre à son club formateur d'empocher une belle indemnité de transfert.

Il y aura passé quatre saisons, découvert la Ligue des champions, l'équipe de France, remporté le titre de meilleur espoir de L1 en 2007. A vingt ans, la carrière de celui que le Real Madrid considérait il y a un an comme le nouveau Zidane va s'accélérer.

Obama part à l'assaut de la Maison Blanche

Devant un parterre de 6.000 partisans en liesse, réunis dans l'Etat qui lui a donné sa première victoire contre une Hillary Clinton donnée grande favorite au départ, Barack Obama a fait un discours aux accents lyriques.
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"Ce soir, au coeur du printemps, avec l'aide de ceux qui ont répondu présents de Portland à Louisville, nous sommes revenus dans l'Iowa avec une majorité de délégués élus par le peuple américain et vous avez mis l'investiture du Parti démocrate pour l'élection présidentielle des Etats-Unis d'Amérique à notre portée", a-t-il déclaré.

S'il a rendu hommage à la sénatrice de New York, très largement victorieuse dans le Kentucky mardi, le ton de son discours a clairement laissé entendre qu'il considère désormais que les dés sont jetés en sa faveur.

"La route a été longue jusqu'ici et c'est en partie parce que nous avons voyagé avec l'une des plus formidables candidates qui n'aient jamais concouru pour cette charge", a-t-il dit, en référence à la sénatrice de New York, la félicitant pour sa victoire dans le Kentucky.

Mais il a expliqué qu'il voyait ce rassemblement dans la capitale de l'Iowa comme une façon de "boucler la boucle" et de lancer sa campagne électorale à l'assaut de la Maison Blanche.

Lorsqu'il a lancé sa campagne, il y a un an et demi, Obama était loin d'être aussi connu que Mme Clinton et l'ancienne première dame était donnée grande favorite pour l'investiture démocrate.

"C'est la même question qui nous a conduits en Iowa il y a 15 mois et qui nous ramène ici ce soir", a déclaré Barack Obama. "Cette question c'est si ce pays, à ce moment, va continuer de faire ce que nous avons fait quatre ans de plus ou si nous allons prendre un autre chemin."

Obama a mis en garde contre la difficile campagne qui s'annonce contre le très probable candidat républicain John McCain.

"Ils vont jouer sur nos peurs et nos doutes et nos divisions pour nous détourner de ce qui vous importe", a-t-il prévenu. "Et bien, ils peuvent choisir la route des bassesses s'ils veulent, mais cela ne conduira pas le pays à des jours meilleurs. Et cela ne marchera pas dans cette élection. Cela ne marchera pas parce que vous ne le permettrez pas."

Déjà tout à la bataille de novembre, Barack Obama a appelé le Parti démocrate et les partisans d'Hillary Clinton à l'unité.

"Quelle que soit l'issue de cette saison de primaires, la sénatrice Clinton a brisé des mythes, renversé des barrières et changé l'Amérique dans laquelle mes filles et vos filles vieilliront et nous lui en sommes reconnaissants", a-t-il déclaré. "Certains verront les millions et les millions de votes exprimés pour chacun de nous comme une preuve que notre parti est divisé, mais je vois ça comme une preuve du fait que nous n'avons jamais été aussi motivés et unis dans notre désir de donner une nouvelle direction à ce pays."

Mardi soir, l'équipe de campagne d'Obama a fait savoir qu'elle disposait début mai d'un trésor de guerre de 37 millions de dollars pour la campagne présidentielle contre 22 millions de dollars au candidat républicain John McCain.

mardi, 20 mai 2008

Obama répond à Mc Cain

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Belgique : Aucun train ne circule jusqu'à mercredi

Près de 38.000 salariés ont débrayé, paralysant le réseau national et international. Gérard Gelmini, représentant syndical des cheminots, se rend bien compte "des désagréments que cela cause aux usagers. Mais quand on se heurte à un mur il faut passer par l'arme définitive qui est la grève," souligne-t-il.

Une grève qui fait suite à l'échec de négociations, vendredi, entre syndicats et direction. Soucieuse de ne pas s'attirer les foudres des usagers, la SNCB propose à ses abonnés un sorry-pass gratuit pour la journée de mercredi.

Les syndicats exigent une augmentation salariale et un aménagement des fins de carrière tandis que la direction réclame plus de flexibilité à ses employés.

Barack Obama parmi les 25 Américains les plus "en forme"

NEW YORK (Reuters) - Le golfeur Tiger Woods a été élu l'homme le plus en forme de l'année par le magazine américain Men's Fitness, qui place également le candidat à l'investiture démocrate Barack Obama au sein de ce classement réunissant 25 personnalités.
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Selon les termes du magazine, le champion américain, qui est âgé de 32 ans, a été élu "en raison de sa détermination à être constamment le meilleur et de sa capacité à placer la barre haute, pas seulement pour les golfeurs, mais aussi pour tous les athlètes en général".

Le sénateur de l'Illinois a quant à lui été récompensé pour l'endurance dont il fait preuve depuis le début de la longue campagne des primaires de son parti, qui s'achèvera le 3 juin prochain.

Dans son dernier numéro, Men's Fitness écrit que Barack Obama "commence chaque journée par une séance d'entraînement, soit avec des machines dans une salle de gym d'un hôtel, soit avec un footing de 45 minutes".

A côté des acteurs Will Smith, Brad Pitt et du footballeur David Beckham, un autre homme politique figure dans ce classement en la personne du gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger.

Belinda Goldsmith, version française Olivier Guillemain

Ehoud Olmert, soupçonné de corruption, à nouveau entendu par la police vendredi

JERUSALEM - Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert sera de nouveau entendu vendredi par la police dans le cadre d'une affaire de corruption, a annoncé la police mardi.
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Le porte-parole de la police Mickey Rosenfeld a précisé qu'il s'agirait de la deuxième audition de Ehoud Olmert dans cette affaires.

Ehoud Olmert est soupçonné d'avoir reçu d'importantes sommes d'argent d'un donateur américain, Morris Talansky, destinées au financement de ses campagnes électorales. Certains de ces versements auraient été effectués alors qu'il était ministre de l'Industrie et du commerce entre 2005 et 2006. D'autres se seraient produits pendant qu'il était maire de Jérusalem, de 1993 à 2003.

Cette nouvelle affaire est la cinquième à viser Olmert depuis sa prise de fonction en 2006. Il n'a jamais été inculpé et a indiqué qu'il démissionnerait s'il venait à l'être. AP

lundi, 19 mai 2008

Barack Obama n'a plus qu'une idée en tête: affronter John McCain

PORTLAND, Oregon (Reuters) - A la veille de primaires démocrates en Oregon et dans le Kentucky, Barack Obama concentre sa campagne sur la perspective de l'élection de novembre, dénonçant notamment la présence de lobbyistes dans l'entourage du républicain John McCain.
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Même s'il n'est pas encore formellement assuré d'obtenir l'investiture de ses pairs démocrates, le sénateur de l'Illinois est attendu mardi dans l'Iowa, là-même où sa victoire dans les caucus du 3 janvier a fait décoller sa campagne et convaincu l'Amérique qu'il pouvait l'emporter en novembre.

Ces derniers jours, il a multiplié les attaques envers le candidat du parti de l'éléphant.a8808ac3428fe5d3ebcea696a4d9755c.jpg Sa rivale, Hillary Clinton, continue elle son marathon.

A Portland, où près de 75.000 personnes avaient, selon les services de sécurité, répondu à son appel, Obama a fustigé l'équipe de campagne de son adversaire républicain, qui se réclame pourtant le gardien d'une certaine éthique et d'une transparence depuis le début de la saison des primaires.

"Ces dernières semaines, John McCain n'a cessé d'avoir des ennuis avec ses principaux conseillers qui sont des lobbyistes, certains travaillant pour des gouvernements étrangers, d'autres pour d'importantes entreprises qui font des affaires à Washington", a dénoncé le sénateur métis, faisant référence en premier lieu à la démission, dimanche, du co-président de l'équipe de campagne républicaine, Thomas Loeffler.

L'hebdomadaire Newsweek a rapporté il y a peu que la société de lobbying de Loeffler avait touché près de 15 millions de dollars de l'Arabie saoudite depuis 2002 et de plusieurs autres millions de sociétés étrangères, notamment d'une entreprise française d'aérospatiale cherchant à obtenir des contrats au Pentagone.

En rendant dimanche son tablier, Loeffler est venu s'ajouter à la liste de quatre autres conseillers de McCain ayant démissionné pour des liens présumés ou avérés avec des groupements d'intérêt.

"L'équipe de campagne de McCain a mis en place récemment une politique stricte et tous ses membres doivent s'y conformer. Des personnes bien sous tous rapports peuvent avoir des conflits d'intérêts qui demeurent incompatibles", a commenté un porte-parole du camp républicain, Tucker Bounds.

"RETROUSSER SES MANCHES"

Confiant sur ses chances de décrocher l'investiture lors du congrès démocrate qui se tiendra fin août à Denver, dans le Colorado, Obama a évoqué Clinton au passé composé dans son discours de Portland, la remerciant d'avoir été si combative.

"Elle a été une candidate formidable. Elle s'est montrée habile, solide, déterminée, à la faveur d'un travail sans relâche. Elle a mené une campagne extraordinaire", a dit le sénateur de l'Illinois.

Pendant ce temps-là, la sénatrice de New York concentrait ses efforts sur les électeurs du Kentucky, où une large victoire lui semble promise mardi, selon les derniers sondages parus ce week-end.

"Il ne suffit pas de se montrer et de faire des acclamations. Il faut sortir de chez soi et aller voter. Il faut que vous disiez à tout le monde d'aller voter", a-t-elle lancé à ses partisans, réunis dimanche dans une salle prêtée par l'université Western Kentucky.

Plus tard dans la journée, l'ex-First-lady a appelé ses troupes à ne pas se démobiliser, consciente qu'Obama était en tête dans l'Oregon et qu'après les primaires de mardi, il ne lui restera que trois rendez-vous électoraux pour inverser la tendance avant la fin des primaires démocrates, le 3 juin.

"Cela risque de ne pas être facile et cela n'arrive pas en le souhaitant ou en le pensant très fort. Ces choses-là viennent lorsque l'on retrousse ses manches et que l'on se met au travail", a-t-elle dit.

Version française Olivier Guillemain

Des étrangers dont une majorité de Zimbabwéens pris pour cible en Afrique du Sud

Au moins douze personnes ont été tuées ces trois derniers jours à Johannesburg. Malgré la mobilisation des forces de l'ordre, les attaques déclenchées il y a une semaine dans les bidonvilles se sont propagées au centre-ville.
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En majorité, ce sont des Zimbabwéens qui ont été pris pour cible, par des foules armées de machette et d'armes à feu. Certains auraient été brûlés vifs. Des centaines de Zimbabwéens qui pour certains ont fui leur pays après les violences à l'issue des élections du 29 mars, se sont notamment réfugiés dans des commissariats.

"Les choses deviennent très tendues ici en Afrique du Sud, dit un Zimbabwéen. Des gens viennent chez nous et nous frappent. Ils disent que nous leur avons pris leurs jobs... mais je pense que c'est faux, ils font ça juste pour nous prendre ce que nous avons et pour le vendre ensuite."

"Nos maisons ont été vandalisées par des zoulous, explique un homme. Ils disent que nous devons rentrer dans notre pays même si nous avons un permis, un passeport, quelque soit les papiers que nous ayons."

Le président sud-africain Thabo Mbeki a ordonné à la police de trouver au plus vite les auteurs de ces violences.

D'après Médecins sans Frontières, la situation relève

désormais de la crise humanitaire.

Birmanie: le responsable humanitaire de l'ONU se rend dans le delta de l'Irrawaddy

RANGOON - Le sous-secrétaire des Nations unies aux Affaires humanitaires John Holmes s'est rendu lundi dans la zone du delta de l'Irrawaddy (sud-ouest de la Birmanie), la plus touchée par le cyclone, a indiqué un responsable de l'ONU.

Par ailleurs, le quotidien officiel "New Light of Myanmar" a annoncé lundi que le gouvernement collaborerait avec les organisations internationales "pour s'assurer que tous les fonds et le matériel de secours parviennent aux victimes du cyclone".

La Birmanie travaillera également avec les autres pays membres de l'Association des pays du Sud-Est asiatique (ASEAN) pour mettre en place un plan de reconstruction qui sera élaboré dans les prochains jours, indique le quotidien, citant Kyaw Thu, ministre adjoint des Affaires étrangères.

Un hélicoptère de la junte militaire a conduit John Holmes, arrivé la veille en Birmanie, dans cette région où plusieurs centaines de milliers de personnes souffrent de la faim, d'épidémies et de manquent d'abris, plus de deux semaines après le passage de Nargis, qui a fait près de 78.000 morts et 56.000 disparus, selon ce responsable onusien ayant requis l'anonymat.

Après quelques heures passées sur place, John Holmes devait rencontrer des responsables d'organisations non-gouvernementales internationales à Rangoon.

La junte militaire a également autorisé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon à se rendre en Birmanie mercredi, a annoncé dimanche à New York la porte-parole onusienne Michele Montas. AP