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vendredi, 23 mai 2008

Ces patrons qui coûtent chers et qui n'apportent pas plus qu'un simple citoyens

Selon le site du magazine Trends qui a épluché les rapports annuels des grandes sociétés belges, Didier Bellens, le patron de Belgacom, apparaît à la première place du classement des « parachutes dorés », soit les indemnités de licenciement que les dirigeants de société négocient lors de la conclusion de leur contrat.3eacbbd41c75fa99df7a76c37d0bf59d.jpgrends indique que « s'il était contraint de quitter son poste, le patron de Belgacom Didier Bellens recevrait une somme avoisinant les huit millions d'euros (si une clause de non-concurrence est activée, les 10 millions sont atteints, NDLR), soit trois années de salaire. Un montant qui fait de lui le “champion du parachute doré” ». Belgacom a réagi, mercredi, par voie de communiqué, précisant que Didier Bellens « a été engagé en mars 2003 sur la base d'un contrat à durée déterminée de 6 ans. Ce contrat ne prévoit aucune indemnité à son expiration pour autant qu'il soit informé de la non-reconduction de son contrat, 6 mois avant la date d'expiration. En cas de non-respect de ce délai d'information, il percevra la moitié de son salaire annuel brut ».

Une précision qui s'inscrit dans la perspective du renouvellement ou non du mandat du patron de Belgacom. La question est actuellement en discussion au sein du gouvernement – l'Etat est le principal actionnaire du groupe de télécommunications.

Le patron de KBC, André Bergen, aurait droit à 4 années de salaires en guise d'indemnités : selon les calculs du magazine, le parachute atteindrait 2,5 millions d'euros. En cas de reprise de leur entreprise par une autre société, Pierre-Olivier Beckers (Delhaize), Gilles Samyn (CNP), Axel Miller (Dexia) et Roch Doliveux (UCB) recevraient une année supplémentaire de salaire. Chez Fortis, Jean-Paul Votron a vu son indemnité de licenciement ramenée à une seule année (contre deux avant) de son salaire fixe.

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