vendredi, 06 juin 2008
Barack in Bristol
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AMERICA, NOTRE HEURE EST VENUE
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Un résumé sur Obama
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Politiquee -Belgique-Ex-CCC : quatre mandats d’arrêt délivrés
Les mandats d’arrêt concerneraient Bertrand Sassoye, une journaliste de la RTBf, Wahoub Fayoumi, un truand bien connu, Constant Hormans, et un Libanais.
Lire aussi : Retour à la case prison pour les anciens CCC
L'ancien membre des Cellules communistes combattantes (CCC) Bertrand Sassoye et trois autres personnes ont été placés dans la nuit de jeudi à vendredi sous mamdat d'arrêt par le juge d'instruction dans le cadre d'une enquête sur des faits de terrorisme. Ils sont poursuivis pour avoir pris part aux activités d'une organisation terroriste, le Partito Comunista Politico-Militare (PCPM), a indiqué vendredi le parquet fédéral.
Les trois personnes arrêtées avec Sassoye sont la journaliste de la RTBF Wahoub Fayoumi, le gangster et un Libanais Abdallah Ibrahim Adballah.
La journaliste travaille au JT de la RTBF et était détachée à l’émission « Questions à la une ». En ce qui concerne Constant Hormans, il aurait été, selon la Libre Belgique, « condamné déjà pour association de malfaiteurs, hold-up, détention d’armes et d’explosifs, il est réputé d’être l’un des lieutenants de Marcel Habran ».
Les quatre personnes ont été interpellées jeudi après une enquête menée pendant plusieurs mois. Elle avait débuté en février lorsque 15 membres du PCPM ont été interpellées.
Ceux-ci préparaient plusieurs attentats, notamment à l'encontre de Silvio Berlusconi.
La presse avait alors fait allusion à des liens entre les personnes arrêtées en Italie et des personne séjournant en Belgique. L'enquête, placée sous la direction de la juge d'instruction Bernardo-Mendez, a conduit les enquêteurs à Milan, où ils ont pu consulter le dossier italien. Il est apparu, à la suite d'écoutes téléphoniques et de perquisitions effectuées par la police italienne, qu'il y avait bien eu de tels contacts entre les suspects italiens et des individus séjournant en Belgique. L'une de ces personnes est l'ex-CCC Bertrand Sassoye.
Jeudi, les hommes de la section terrorisme de la police fédérale ont mené des perquisitions en une dizaine d'endroits. Ils ont saisi beaucoup de documents et auraient également mis la main sur du matériel destiné à fabriquer des engins explosifs. Bertrand Sassoye a été appréhendé dans la Brasserie Verschueren à Saint-Gilles. Constant Hormans, Wahoub Fayoumi et l'homme d'origine libanaise ont été interpellés un peu plus tard dans la journée. Une perquisition a également été menée à la RTBF, où travaille Wahoub Fayoumi. Son ordinateur a été saisi.
Les quatre personnes ont été auditionnées jeudi soir et dans la nuit par la juge d'instruction Berta Bernardo-Mendez, qui les a placé sous mandat d'arrêt. Ils doivent à présent comparaître dans les cinq jours.
(d’après Belga)
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Avions : La Belgique condamnée
Dans un avis récent, la Cour d’appel condamne à nouveau la Belgique pour utilisation abusive de la piste 02. Cette nouvelle décision de Justice est intervenue à la suite d’un recours des riverains de la piste 02.
Avions : La Belgique condamnée
Le niveau des normes de vents a bel et bien permis à l’Etat belge de faire un usage illicite et abusif de la piste 02.
C’est la raison pour laquelle il lui avait été demandé de mettre fin de toutes les dispositions du plan Anciaux se traduisant par cet usage renforcé, a confirmé la Cour d’appel dans un arrêt récent.
Parmi ces dispositions, la Cour d’appel évoque nommément le seuil maximum de vent arrière que l’ex-ministre fédéral de la Mobilité avait fait diminuer pour l’usage des pistes 25. Cette mesure a impliqué de facto un usage plus intense de la courte piste 02 à l’atterrissage.
Ceux-ci avaient déjà obtenu gain de cause devant la Cour d’appel le 17 mars 2005. La Cour avait estimé que l’usage préférentiel que faisait le plan Anciaux de la piste 02 était « abusif, illicite et dangereux ».
Elle avait menacé l’Etat belge de devoir payer aux riverains des astreintes de 25.000 euros par mouvement constaté en infraction, avec un maximum de 1.250.000 euros s’il n’annulait pas les dispositions engendrant cette situation.
L’Etat belge a déjà été amené à mettre 725.000 euros en consigne pour des infractions constatées par huissier, à la suite de cela.
Riverains et Etat belge n’avaient pas la même lecture de l’étendue des mesures du plan à annuler. Les premiers avaient demandé il y a deux semaines à la Cour d’appel de donner une interprétation précise de son arrêt de 2005.
Celle-ci a dit dans un jugement du 29 mai dernier, qu’il n’y avait pas lieu de rendre un tel jugement d’interprétation car elle estime avoir été assez « claire », affirmant que la demande des riverains était recevable mais non fondée. Mais dans ses attendus, elle a précisé que son arrêt pris en 2005 décidait l’interruption momentanée de l’application du plan Anciaux bis.
« Cette interruption vise aussi bien l’utilisation de la piste 02 à l’atterrissage, de jour, comme de nuit que la réduction des normes de vent aux valeurs reprises dans le plan et ce dans l’attente d’une répartition plus équilibrée par l’Etat belge des nuisances sonores autour de l’aéroport, ou de la décision judiciaire à intervenir au fond ».
La Cour a par ailleurs estimé que le dispositif de l’arrêt était « clair, non équivoque, et ne devait pas être interprété ».
Jusqu’au 26 février 2004, on pouvait utiliser les pistes 25 à l’atterrissage jusqu’à 10 nœuds de vent arrière et 25 nœuds de vent latéral. À partir du 27 février, ces normes ont été abaissées respectivement à 8 et 15 nœuds.
(d’après Belga)
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La séduisante Hillary Clinton appelle tous ses partisans à voter Obama
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jeudi, 05 juin 2008
Abdoulaye Wade, Le phénomène Obama relève d’une ’’révolution dans les mentalités’’
Dakar, 4 juin (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, a soutenu mercredi à Dakar que le ‘’phénomène Barack Obama’’ est extrêmement intéressant pour les Etats-Unis et pour le monde, affirmant que c’est ‘’une révolution dans les mentalités’’ dans ce pays.
‘’Obama est un Américain avant d’être autre chose. Il n’est pas le seul à avoir ses racines en dehors des Etats-Unis. Il y a des Irlandais, des Français, des Allemands… Mais au finish, ils sont tous Américains’’, a dit Abdoulaye Wade qui s’exprimait en marge de l’ouverture d’une consultation sur le changement climatique.
‘’Je pense que le faite qu’aujourd’hui des blancs puissent choisir un noir comme candidat c’est une révolution dans les mentalités aux Etats-Unis. Donc on devrait être très attentif à ce qui se passe là-bas’’, a estimé le président de la République.
‘’Les Etats-Unis sont en train de résoudre un problème qui n’est même pas encore posé en Europe, parce que l’Europe se défend de l’entrée des Africains en Europe’’, a fait valoir M. Wade, avant de soutenir que ‘’Schengen ce n’est pas autre chose qu’un moyen qui empêche de rentrer en Europe’’.
‘’L’idée de l’Union méditerranéenne, si elle se fait, va permettre aux habitants de l’Afrique du nord d’aller Europe, donc en même temps c’est une barrière qui isole l’Afrique au Sud du Sahara’’, a estimé le chef de l’Etat sénégalais.
‘’Il faut que les Africains en soient très conscients. Et moi je compte développer cette idée-là au sommet de l’Union africaine’’, a assuré Abdoulaye Wade qui a aussi souhaité une réflexion à ce sujet pour savoir quelles sont les conséquences de toutes ces initiatives.
‘’Nous avons lancé l’idée d’un continent africain de Casablanca au Cap. Il faut que tout le monde soit dans cette même stratégie’’ a-t-il martelé.
Il a par ailleurs souhaité une réussite à Barak Obama, avant de dire, qu’au demeurant, quelque soit le président des Etats-Unis, ‘’le Sénégal continuera à collaborer avec ce pays’’.
Barack Obama, un Américain d’origine kenyane, a mathématiquement remporté la course à l’investiture du Parti démocrate pour l’élection présidentielle de novembre prochain. Il devra avoir comme principal challenger le candidat républicain John Mc Cain.
Auteur: APS
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Yes we can, tout le reste est inutile!
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Clinton rentre dans le rang et va travailler pour Obama
WASHINGTON (Reuters) - Après s'y être refusée mardi soir, la sénatrice démocrate Hillary Clinton va renoncer à son ambition présidentielle pour apporter son soutien à Barack Obama et appeler à l'unité du Parti démocrate contre le républicain John McCain, a annoncé mercredi son équipe de campagne.
"La sénatrice Clinton organisera à Washington une réunion au cours de laquelle elle remerciera ses partisans et apportera son soutien au sénateur Barack Obama ainsi qu'à l'unité du parti", dit un communiqué diffusé par son staff.
La tenue de cette réunion publique était prévue vendredi mais elle a été décalée à samedi afin que davantage de personnes puissent y assister.
Clinton n'a pas encore décidé si elle mettra formellement un terme à sa campagne, ou suspendra seulement ses activités afin de garder de l'influence sur les délégués qui se sont engagés à ses côtés ou ont été élus sur son nom, ont fait savoir des membres de son équipe.
L'annonce par l'équipe Clinton de la reconnaissance de la victoire d'Obama a été saluée par les conseillers du sénateur de l'Illinois.
"Ses partisans ont toutes les raisons de se rassembler et de fêter (sa formidable campagne) et nous avons confiance en elle pour aider le parti à s'unifier", a déclaré Linda Douglas, conseillère d'Obama.
Avant la diffusion du communiqué, les médias américains avaient rapporté l'intention de Clinton de renoncer à la Maison blanche, le New York Times faisant notamment état de pressions de membres démocrates du Congrès pour qu'elle rallie à son tour Obama, afin de permettre au parti de s'unir autour de lui.
OBJECTIF VICE-PRÉSIDENCE
La sénatrice de New York, qui a rallié près de 18 millions de voix et plus de 1.900 délégués sur son nom pendant la campagne pour l'investiture démocrate, avait refusé mardi de reconnaître sa défaite, alors que Barack Obama franchissait le seuil de 2.118 délégués nécessaires pour être désigné.
Dans un discours devant ses partisans réunis à New York à l'issue des deux dernières primaires dans le Montana et le Dakota du Sud, elle annonçait qu'elle allait consulter les dirigeants démocrates avant de prendre une décision.
Mercredi, elle a passé la majeure partie de la journée avec ses soutiens, dont beaucoup l'ont pressée de mettre un terme à une campagne parmi les plus longues et les plus serrées de l'histoire et qui a profondément divisé les démocrates et mis en lumière des clivages forts dans l'électorat.
McCain a d'ailleurs lancé mercredi un appel aux partisans déçus de Clinton, assurant que "toutes les voix seront les bienvenues" et jouant la carte de l'expérience face au jeune Obama, 46 ans, que la sénatrice avait brandi à plusieurs reprises pendant leurs 16 mois de duel.
Obama, premier métis à se présenter à la Maison blanche sous les couleurs d'un des deux grands partis s'est donc attaché, dès mercredi, à rassembler son camp.
"Nous allons avoir une conversation dans les prochaines semaines, et je suis très confiant sur l'unité qu'affichera le parti pour gagner en novembre", a-t-il dit Obama, en référence à Clinton.
L'ancienne première dame, largement favorite des primaires démocrates il y a quelques mois, avait fait savoir mardi à des membres démocrates du Congrès qu'elle était "ouverte" à l'idée d'être la colistière d'Obama, selon certains d'entre eux.
Les soutiens de Clinton ont déjà commencé à s'activer pour qu'elle soit sollicitée.
Robert Johnson, fondateur du réseau Black Entertainement Television, destiné essentiellement aux Afro-américains, a fait savoir qu'il avait écrit à l'organisation des membres noirs du Congrès (Congressionnal Black Caucus) pour les inciter à plaider en faveur d'un ticket Obama-Clinton.
Le candidat démocrate a chargé mercredi trois personnes, dont la fille de l'ancien président John F. Kennedy de lui proposer des candidats à la vice-présidence.
Version française Grégory Blachier
08:34 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
mercredi, 04 juin 2008
Barack Obama 0n Letterman
17:10 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : OBAMA | del.icio.us | Facebook | | |
Sarkozy apporte son soutien à Dati
PARIS - Nicolas Sarkozy a apporté mercredi son soutien à Rachida Dati en conseil des ministres, selon le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo, qui a dénoncé une "campagne de lynchage".
"Le président a dit des choses très claires concernant Rachida Dati. Elle est victime apparemment d'un début de campagne de lynchage, mais qui n'a aucun sens", a dit M. Jégo.
"Le président a eu l'occasion de saluer la qualité de son travail au ministère de la Justice", a-t-il ajouté. "Il faut que cette campagne cesse au plus vite parce qu'elle n'a pas de sens", a souhaité M. Jégo, dénonçant une "volonté de nuire à quelqu'un qui fait bien son travail".
Mise en difficulté par ses atermoiements sur l'affaire du mariage annulé de Lille, la garde des Sceaux a accusé mardi les socialistes d'être responsables de cette affaire du fait de "l'échec" de leur politique d'intégration.
Nicolas Sarkozy a "remercié ses ministres de la façon dont ils défendent les réformes du gouvernement", a par ailleurs déclaré le porte-parole du gouvernement Luc Chatel. "Il considère qu'aujourd'hui les Français comprennent mieux la nature des ces réformes, qu'elles sont mieux perçues et mieux comprises par l'opinion".
Selon M. Chatel, le chef de l'Etat a eu une "attention particulière" pour la ministre de la Justice. Il "a rendu hommage à Rachida Dati" et "rappelé qu'elle avait permis des réformes très importantes dans le domaine la justice (...) Il l'a encouragée à continuer dans cette direction".
"La politique d'intégration des gouvernements socialistes successifs (...) a été un échec, un échec criant", a accusé à son tour Luc Chatel.
"Aujourd'hui, si nous rencontrons ce type de difficultés (...) c'est bien qu'au départ il y a eu un échec. Donc il y a des moments où les vérités sont bonnes à dire et à entendre et c'est ce qu'a fait Rachida Dati hier à l'Assemblée nationale", a dit le porte-parole du gouvernement. AP
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Carla Bruni Sarkozy tacle Rachida Dati
Rachida Dati était amie avec Cécilia Sarkozy, selon "La véritable histoire de Carla et Nicolas" à paraître demain, elle ne l'est pas avec Carla Bruni Sarkozy. De là à y voir les raisons de sa disgrâce auprès du Président de la République...
La scène est rapportée par Valérie Bénaïm et Yves Azéroual dans "La véritable histoire de Carla et Nicolas". Alors que Carla Bruni Sarkozy et Rachida Dati traversaient les appartements privés de l'Elysée lors de la soirée du réveillon, la première aurait lancé à la seconde en désignant le lit du Président : "Tu aurais bien aimé l'occuper n'est ce pas ?". Si d'après Rachida Dati les raisons de cette "mésentente" sont sa proximité avec Cécilia Attias (c'est ce qu'elle aurait dit lors du dîner du CRIF selon les auteurs du livre), le fait que Carla Bruni ait demandé à la Garde des Sceaux de ne plus envoyer de SMS à son mari de bonne heure laisse penser qu'il y a peut-être un peu de jalousie là-dessous.
Evidemment, Carla Bruni Sarkozy nie en bloc. "Je la vois fréquemment, elle me fait beaucoup rire. Les rumeurs doivent prendre leurs sources dans le fait que c'est une amie de l'ex-femme de mon mari. Mais il n'y a vraiment aucune hostilité entre nous" a-t-elle déclaré au sujet de la ministre de la Justice.
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Carla Bruni raconte son histoire d'amour avec Nicolas Sarkozy
PARIS (Reuters) - Carla Bruni-Sarkozy raconte dans un livre qui paraît cette semaine son histoire d'amour avec le chef de l'Etat dont elle vante l'intelligence selon elle étonnante, allant jusqu'à lui prêter plusieurs cerveaux.
"Ca a été immédiat, je ne m'attendais pas à quelqu'un de si drôle, de si vivant. Son physique, son charme et son intelligence m'ont séduite. Il a cinq ou six cerveaux remarquablement irrigués", dit-elle dans l'ouvrage d'Yves Azéroual et Valérie Benaïm (éditions du Moment) intitulé "Carla et Nicolas, la véritable histoire", dont des extraits sont publiés mercredi dans Le Parisien et Le Point.
"Je n'ai pas connu de crétins auparavant, ce n'est pas mon genre, mais lui, ça va très, très vite. Et puis il a une incroyable mémoire", ajoute-t-elle.
Le livre confirme que la rencontre du couple s'est produite le 13 novembre 2007 lors d'un diner organisé par le publicitaire Jacques Séguéla. Le président aurait ensuite fait sa demande en mariage à l'amie de sa promise, Marine Delterme, comme le lui avait suggéré l'ancien mannequin devenue chanteuse.
Le livre assure au passage que Carla Bruni et la ministre de la Justice Rachida Dati ne sont plus amies depuis que la première a dit à la seconde, alors que toutes deux passaient devant un lit des appartements privés de l'Elysée : "Tu aurais bien aimé l'occuper, n'est-ce pas ?".
Carla Bruni confirme aussi dans le livre qu'elle va continuer son métier de chanteuse, malgré ses nouvelles fonctions de première dame.
"Je n'ai aucune intention de changer de métier. J'ai une fonction, mais ce n'est pas un métier. Une fonction comme la mienne, ce n'est pas un métier, j'en hérite avec mon mariage", dit-elle.
Elle annonce cependant qu'elle ne fera plus de scène. Elle entend aider son mari. "J'ai souvent peur pour lui, c'est inimaginable ce qu'il travaille, j'essaie de l'aider à se ménager", dit-elle.
"Il est comme nous tous, un peu comme Sisyphe, il aime porter la pierre. Mais il est de bonne composition. Trois rayons de soleil et il trouve la vie magnifique", ajoute-t-elle.
Elle explique l'aider à soigner son hygiène de vie et estime qu'il quittera un jour la politique. "Sans lui, vous allez vous ennuyer", estime-t-elle.
Thierry Lévêque
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Sommet FAO à Rome: wade traite la Fao d’une "farce"
Le sommet de la Fao qui s’est ouvert ce mardi 3 juin, à Rome dans la capitale italienne a été marqué, entre autre, par les critiques du chef de l’Etat sénégalais Me Abdoulaye Wade à l’endroit de l’institution.
Le président du Sénégal Abdoulaye Wade a accusé l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, d’assister les pays en développement comme "des mendiants". Dans son discours, lors du sommet de la Fao, il a affirmé être "déçu" par l’organisation de l’ONU sur l’alimentation et l’agriculture. En effet, depuis le début de la crise alimentaire, le président Wade n’a cessé de tirer sur l’institution et sur son secretaire général, Jacques Diouf. Aujourd’hui, Me wade a réitéré ces positions au niveau de la tribune pour parler d’un concept dépassé. "Ne venez plus nous imposer des institutions, des experts, l’Afrique d’aujourd’hui ce n’est plus celle d’il y a vingt ans", a-t-il lancé à l’assistance composée d’une cinquantaine de chef d’Etat et de Gouvernement. Alors arrêtez cette farce", a t-il martéle pour conclure son propos.
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C'est fini Barack Obama remporte l'investiture démocrate
WASHINGTON (Reuters) - Barack Obama a remporté mardi l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de novembre au détriment d'Hillary Clinton, au terme de la campagne la plus longue et la plus serrée de l'histoire récente des Etats-Unis.
"Ce soir, je peux me présenter devant vous et dire que je serai le candidat démocrate à l'élection présidentielle américaine", a dit Obama devant quelque 32.000 partisans rassemblés à St Paul, Minnesota, à l'issue des deux dernières primaires, dans le Dakota du Sud et le Montana.
"Ce soir nous célébrons la fin d'une période historique avec le début d'une autre - une période qui fera lever un jour nouveau et meilleur sur l'Amérique", a lancé celui qui a remporté mardi le scrutin organisé dans le Montana, alors que sa rivale gagnait celui du Dakota du Sud.
Le camp Obama avait revendiqué la victoire avant même que les résultats de ces deux primaires ne soient connus, puisque de nombreux superdélégués ont apporté mardi leur soutien au sénateur de l'Illinois, lui permettant de franchir la barre des 2.118 délégués nécessaires pour être désigné lors de la Convention démocrate en août.
Alors qu'Obama se rapprochait du nombre de délégués requis, son équipe de campagne avait exhorté les superdélégués qui ne s'étaient pas encore prononcés à faire leur choix avant la fin des primaires, afin que le sénateur métis de 46 ans puisse annoncer sa victoire dès mardi.
Au cours de la dernière journée des primaires, une vague de soutiens ont afflué. Après qu'une cinquantaine de délégués ont annoncé qu'ils le ralliaient, son équipe de campagne a transmis juste avant la fermeture des bureaux de vote dans le Montana une nouvelle liste de 26 soutiens.
CLINTON NE RENONCE PAS
La lutte entre Obama et Hillary Clinton a été serrée jusqu'au dernier jour, et a largement divisé les rangs démocrates, où les noirs, les jeunes et les électeurs les plus éduqués ou les plus aisés ont préféré Obama, quand les hispaniques, les séniors et les cols bleus se tournaient vers Clinton.
Obama a d'ailleurs lancé mardi soir un appel à l'unité du parti démocrate afin de battre le républicain John McCain en novembre.
La sénatrice de New York, qui aurait pu être la première femme candidate à la Maison blanche, a rallié plus de 1.900 délégués sur son nom.
Devant des partisans réunis à New York, Clinton a refusé de concéder sa défaite, expliquant qu'elle allait consulter les dirigeants du parti avant de prendre une décision.
"Cela a été une longue campagne et je ne prendrai aucune décision ce soir", a-t-elle dit. "Dans les prochains jours, je consulterai mes partisans et les dirigeants du parti pour déterminer qu'elle sera la direction à suivre pour servir au mieux nos intérêts et ceux du pays."
"Elle est toujours candidate à la présidence et plaide toujours pour sa candidature à l'investiture", a dit de son côté le porte-parole de Clinton, Mo Elleithee.
Selon un responsable du parti démocrate, Clinton, entrée en campagne il y a 17 mois avec l'étiquette de favorite, s'est déclarée ouverte à l'idée d'être la colistière d'Obama.
"Elle a dit qu'elle ferait tout ce qui sera nécessaire pour nous assurer la victoire, et cela pourrait être de servir comme vice-présidente", a dit à Reuters le représentant Charles Rangel, qui avait affiché son soutien à l'ex-première dame.
Lundi, Obama avait invité sa rivale à travailler avec lui en vue de la présidentielle, qui opposera le candidat démocrate au républicain John McCain.
"La sénatrice Clinton a fait une campagne exceptionnelle, elle sert remarquablement la communauté et elle et moi travaillerons ensemble en novembre", avait-il dit lors d'un meeting dans le Michigan.
Mardi, il lui a rendu hommage après s'être proclamé vainqueur, la décrivant comme quelqu'un ayant "le désir inébranlable d'améliorer la vie des Américains".
"Notre parti et notre pays sont meilleurs grâce à elle, et je suis un meilleur candidat (aujourd'hui) parce que j'ai eu l'honneur d'être en compétition avec Hillary Rodham Clinton", a-t-il dit.
Barack Obama devrait être investi officiellement par le parti démocrate lors de la Convention, qui se tiendra fin août à Denver.
Version française Grégory Blachier
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mardi, 03 juin 2008
Barack Obama invite Hillary Clinton à "travailler ensemble"
WASHINGTON (Reuters) - Avant les deux dernières primaires démocrates, ce mardi dans le Montana et le Dakota du Sud, Barack Obama a promis d'unifier le parti avant l'élection présidentielle de novembre et assuré qu'il travaillerait avec sa rivale Hillary Clinton pour battre le républicain John McCain.
"La sénatrice Clinton a fait une campagne exceptionnelle, elle sert remarquablement la communauté, et elle et moi travailleront ensemble en novembre", a déclaré depuis Troy, dans le Michigan, le sénateur de l'Illinois, qui entend lancer dès mardi soir sa campagne présidentielle.
Obama a également affirmé avoir proposé dimanche, lors d'une conversation téléphonique avec Clinton, "de la rencontrer à une date et dans un lieu de son choix, une fois que les choses se seront calmées".
Il a en outre estimé qu'il serait en mesure de proclamer officiellement sa victoire dans la course à l'investiture d'ici mercredi au plus tard.
"Il y a beaucoup de superdélégués qui attendent les deux derniers scrutins mais je pense qu'ils vont se décider rapidement ensuite", a-t-il dit, alors qu'il ne lui manque qu'une quarantaine de délégués pour atteindre le nombre de 2.118 qui permet d'être désigné candidat du parti démocrate.
"Mon sentiment est qu'entre mardi et mercredi, nous avons de bonnes chances d'obtenir le nombre de délégués nécessaire pour remporter l'investiture", a-t-il ajouté.
Lundi, le représentant de Caroline du Sud James Clyburn, troisième dans la hiérarchie démocrate à la Chambre des représentants et noir le plus haut placé au Congrès américain, a rallié Obama.
John Whitesides, version française Grégory Blachier
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7 enfants tués
PARIS (Reuters) - Une collision lundi entre un train express régional (TER) et un bus de transport scolaire sur un passage à niveau a fait sept morts, tous des enfants, et trois blessés graves à Allinges (Haute-Savoie), près de Thonon-les Bains, selon la préfecture.
L'accident a fait en outre 22 blessés légers dans l'autocar, ainsi qu'un blessé léger dans le train et un autre dans un véhicule qui suivait l'autocar.
"Il y a un problème de responsabilité du conducteur, il y a un problème aussi de sécurité des passages à niveau qui sont encore trop nombreux dans notre pays", a déclaré de son côté le Premier ministre François Fillon dans l'émission le "talk" Orange-Le Figaro.fr..
"Il faut accélérer la suppression des passages à niveau. C'est un travail difficile, de longue haleine", a-t-il ajouté. Quelque 18.000 passages à niveau sont encore en fonction en France.
Les plans Orsec et "blanc" pour la mobilisation des secours et des hôpitaux ont été déclenchés, un poste médical avancé a été installé sur place. Une centaine de personnes sont mobilisées.
Selon les premières constatations, le fonctionnement du passage à niveau ne serait pas en cause, laisse entendre RFF. Le car semble avoir calé alors qu'il était engagé en début d'après-midi sur le passage à niveau, au lieu-dit de Mésinges, et n'aurait eu le temps ni de redémarrer, ni d'ouvrir les portes, a dit à Reuters un porte-parole de RFF.
Il a été percuté par le train régional qui effectuait la liaison entre Evian-les-Bains et Genève, et circulait à environ 100 km/h. Une automobiliste interrogée sur France info, témoin des faits, a affirmé que le conducteur du bus s'était engagé sur le passage alors que la signalisation lumineuse automatique était au rouge.
"Le train arrivait et a coupé le bus en deux. Les clignotants rouges étaient déjà allumés avant que j'arrive et il s'est engagé quand même quand les barrières étaient en train de se fermer", a-t-elle raconté.
Le but transportait 50 élèves d'une classe de 5ème du collège de Margencel, dans le Chablais, qui partaient visiter le site historique d'Yvoire, encadrés par cinq accompagnateurs. Le conducteur du bus et celui du train sont indemnes, dit RFF.
Une cellule d'écoute psychologique a été mise en place dans le collège, selon le ministère de l'Education.
LE PLUS GRAVE ACCIDENT DEPUIS TRENTE ANS
Il s'agirait de l'accident le plus grave survenu à un passage à niveau depuis une trentaine d'années. Le réseau français, le plus dense d'Europe, compte 20.000 passages à niveau, dont 400 jugés à risque en raison du trafic, mais celui impliqué dans l'accident n'y figurait pas, précise RFF.
Une enquête interne va être ouverte à la SNCF et à RFF pour déterminer avec précision les causes de l'accident, ont précisé les porte-parole des sociétés. Une enquête judiciaire va aussi être confiée à la gendarmerie.
Le ministre de l'Education Xavier Darcos s'est entretenu par téléphone avec le principal du collège.
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et le secrétaire aux Transports Dominique Bussereau étaient attendus sur place en fin d'après-midi, dit la préfecture, ainsi que le directeur de la SNCF Guillaume Pépy et Hubert du Mesnil, son homologue de RFF.
Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, élu UMP de Haute-Savoie, a annulé des obligations pour quitter Paris et se rendre immédiatement sur les lieux, a-t-on appris dans son entourage.
Nicolas Sarkozy a exprimé son émotion avant un discours devant des responsables de l'Education réunis à l'Elysée. "Chacun d'entre nous pense aux enfants, aux adultes, aux victimes, quelles qu'elles soient. On ne peut malheureusement rien faire d'autre que d'espérer qu'il y aura le moins de victimes possible", a-t-il dit.
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Les primaires démocrates américaines s'achèvent
WASHINGTON (Reuters) - Barack Obama et Hillary Clinton achèvent leur bataille acharnée des primaires par deux consultations qui pourraient accélérer l'investiture du sénateur de l'Illinois et sceller la défaite de sa rivale.
Les démocrates du Montana et du Dakota du Sud sont les derniers à choisir qui affrontera le républicain John McCain lors de l'élection présidentielle du 4 novembre.
Les deux Etats enverront 31 délégués à la convention nationale du Parti démocrate, fin août à Denver.
Cela ne suffira pas à Barack Obama, qui a besoin d'une quarantaine de délégués pour atteindre le seuil de 2.118 lui permettant d'être désigné officiellement comme candidat du parti de l'âne.
Mais le sénateur pourrait passer ce cap dès mardi soir, si des superdélégués se prononcent entre-temps en sa faveur. Près de 200 de ces permanents, élus et responsables du parti laissés libres de leur choix n'ont pas encore annoncé leur décision.
"Il y a beaucoup de superdélégués qui attendent les deux derniers scrutins mais je pense qu'ils vont se décider rapidement ensuite", a déclaré Obama à des journalistes lundi dans le Michigan.
Le vote sera clos à 19h00 locales dans le Dakota (01h00 GMT mercredi) et une heure plus tard dans le Montana.
Bien que donnée mathématiquement perdante en nombre de délégués, Hillary Clinton est loin de s'avouer vaincue et laisse toujours planer le doute sur ses intentions.
En campagne mardi dans le Dakota, elle a déclaré que la fin des primaires marquerait "le commencement d'une nouvelle étape de la campagne" qui consistera pour elle à tenter de convaincre les superdélégués qu'elle est la mieux à même de battre McCain.
"Je passerai les jours à venir à faire valoir mes arguments devant ces délégués", a-t-elle dit à Yankton.
LES SUPERDÉLÉGUÉS SE CONSULTENT
L'un de ses plus farouches partisans, le gouverneur de Pennsylvanie Ed Rendell, a dit s'attendre à voir la sénatrice plaider son cas mercredi et jeudi.
"Je ne pense pas que cela prévaudra, pour être honnête", a-t-il cependant déclaré sur CNN. "Le sénateur Obama va certainement obtenir les délégués dont il a besoin d'ici la fin de la semaine. Je pense que la sénatrice Clinton fera alors ce qu'il faut et prendra une décision décisive pour unifier le parti. Nous la suivrons tous."
Les employés chargés de gérer les déplacements de Clinton ont été priés de regagner New York ou de regagner leur domicile en attendant d'autres instructions.
"C'est peut-être le dernier jour où je serai jamais impliqué dans une campagne de ce genre", a déclaré Bill Clinton dans le Dakota.
Barack Obama prévoit pour sa part de célébrer sa victoire pour lancer sa campagne contre John McCain après la fin des consultations. Son entourage avait souhaité que les derniers superdélégués encore indécis annoncent leur choix avant les primaires, afin qu'Obama passe formellement le seuil fatidique du nombre de délégués dans la soirée.
Un groupe de 17 sénateurs démocrates s'est réuni lundi pour en parler, mais beaucoup devraient annoncer leur décision mardi ou attendre le lendemain pour donner à Clinton l'occasion de reconnaître sa défaite, déclarent leurs conseillers.
Le représentant de Caroline du Sud James Clyburn, troisième dans la hiérarchie démocrate à la Chambre des représentants et Noir le plus haut placé au Congrès américain, fait partie des sept superdélégués qui se sont prononcés lundi pour Obama.
D'autres membres de la Chambre devraient suivre, dit-on de sources proches du parti.
Le sénateur de l'Illinois a affirmé avoir proposé, lors d'une conversation téléphonique avec Clinton, "de la rencontrer à une date et dans un lieu de son choix, une fois que les choses se seront calmées".
Version française Jean-Stéphane Brosse
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Europe - Sale temps pour les immigrés clandestins
(Correspondance Madrid) Les Iles Canaries en Espagne crient « Au secours ! les cayucos arrivent de nouveau » ; les immigrés illégaux en Italie sont poursuivis et arrêtés sans autre forme de procès, selon la presse mondiale. L’Europe a décidé de durcir ses lois contre l’immigration, l’Espagne tarde à prendre position selon certains observateurs. Bref, la question de l’avenir des immigrés en Europe est posée.
En ce début de millénaire, encore une fois, le problème de l’immigration et clandestine en particulier, se pose avec acuité en Europe. L’Europe a, en son sein, quelques 19 millions d’immigrés en plus de 7,5 millions d’irréguliers. Un chiffre révélateur de la population immigrante qui augmente de plus en plus. Face à la crise économique qui fait fureur avec l’augmentation du baril du pétrole, l’Europe veut mettre en place une politique commune en matière d’immigration.
Tout porte à croire qu’elle veut convertir l’immigration en un délit tout court. Elle veut criminaliser l’immigration en mettant en place des périodes de détention qui vont de 6 à 18 mois, et interdire l’entrée dans son territoire durant 5 ans, selon le document lu et approuvé le 22 mai dernier par les 27 . Le même document offre une possibilité pour l’immigré irrégulier de rentrer volontairement, ce qui lui éviterait cet interdit. Tous s’accordent à dire que la plupart des centres de détention des 40 jours réglementaires sont indignes des droits de l´homme. Imaginez-vous y passer, 525 jours (18 mois). L’horreur ! Néanmoins, il faut signaler un fait important ; l’Europe est divisée sur certains points ; mieux l’Espagne est isolée face à une majorité européenne de gouvernements de droite qui ont transformé le phénomène de l’immigration en un discours politique, une stratégie électorale qui triomphe ailleurs et qui a échoué en Espagne. Nicolas Sarkozy a proposé le contrat d’intégration, qui exige de l’immigré la connaissance de la langue et l’exigence d’accepter les valeurs et coutumes du pays d’accueil. Un contrat d’intégration que Mariano Rajoy, le chef de file de l’opposition a proposé et défendu lors des dernières joutes électorales espagnoles du mois de mars dernier.
La particularité de l’Espagne
En Espagne, des voix se sont levées pour dénoncer ce qu’elles appellent une exagération pure et simple. Des universitaires et sociologues, réunis le 12 avril dernier, ont dénoncé le document qui vise à sanctionner l’immigration, ainsi que ce contrat d’intégration qui « se veut arbitraire ». D’après eux, deux mois pour expulser un illégal sont largement suffisants. D’ailleurs cette rencontre a été l’occasion pour eux de condamner le traitement des irréguliers dans les centres d’internement qu’ils ont qualifiés de prisons. Le Ministre de l’Intérieur espagnol, Alfredo Rubalcaba, a annoncé que la période d’internement en Espagne qui était de 40 jours peut passer à 60 jours et qu’aucune persécution contre l’immigration n’est à l’ordre du jour. Il ajoute que l’Espagne est décidée à mettre en place des politiques migratoires intelligentes sans préjudices pour les immigrés. Cependant, le Ministre du Travail et de l’Immigration, Celestino Corbacho, qui est intervenu le 26 mars au Congrès des députés pour exposer son programme, a proposé une réforme de la loi sur les étrangers, afin de prendre en charge quelques aspects de la proposition européenne. Jusqu’ici, il n’a pas dit exactement quels seront les nouveaux aspects à apporter, mais il a insisté sur le fait que son objectif prioritaire sera « d’exiger que tous les immigrés qui viennent en Espagne le fasse avec un contrat de travail en bonne et due forme. » Il a aussi promis des sanctions contre les entreprises ou les personnes qui emploient des immigrés illégaux. Une chose est claire : tous les immigrés, et en particulier les sénégalais, sont d’accord que l’on peut travailler en paix en Espagne sans trop de problèmes, en tout cas jusqu’ici.
Daouda Diop de 42 ans est formel. L’Espagne est un des pays européens où l’on peut vivre et travailler en paix. Venu d’Italie après 8 ans d’immigration, il a trouvé la stabilité en Espagne. Selon lui, en Italie les opportunités ne sont plus les mêmes qu’il y a 10 ans. Ici, il a pu avoir des papiers à la faveur de la dernière régularisation et travailler dans la légalité.
Moustapha Diop de Touba, a vécu une autre aventure. Il raconte : « J’ai touché le sol espagnol il ya 4 ans, après avoir conduit ma propre pirogue avec à son bord plus de 75 sans papiers tous majeurs d’âge. Ils ont payé la rondelette somme de 540 euros chacun pour voyager. Un voyage de deux jours qui s’est déroulé sans ennuis. Après un séjour dans un centre d’internement de 40 jours, j’ai pris le bus en direction Madrid. Avec l’appui de quelques amis j’ai survécu travaillant dans la construction au noir avec une paie minimum et sans réclamer aucun droit. En trois ans de galère, j’ai pu trouver des papiers avec l’aide d’un contrat. J’ai eu la chance d’avoir des papiers et éviter le risque de retourner au pays. Je ne me sens pas orgueilleux de ce que j’ai fait, mais je voudrais que la justice soit beaucoup plus ferme avec les mafias qui exploitent les jeunes et leur promettent un Eldorado, car, la crise a fini par rendre les choses difficiles. »
Cependant, ce ne sont pas seulement ces deux profils qu’on rencontre en Espagne. Il y en a beaucoup plus. Des irréguliers sénégalais, il y en a beaucoup, et la plupart préfèrent vivre incognito. En fait, plusieurs d’entre eux sont des vendeurs de produits de contrefaçon et ont eu mailles à partir avec la police espagnole.
Auteur: Mariama BADJI
09:22 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |