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vendredi, 04 juillet 2008

Royal rompt l'unanimité sur Betancourt, la majorité réplique

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal a estimé depuis le Québec que Nicolas Sarkozy n'était "absolument pour rien" dans la libération d'Ingrid Betancourt, des propos qui ont provoqué des réactions de mépris teinté d'ironie dans la majorité.325aba6f9a19e21cb8df817dca07f1bb.jpg

"Tout le monde le sait, c'était une opération colombienne rondement menée qui prouve que les négociations avec les Farc étaient inutiles et n'avaient débouché sur rien", a déclaré l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle, dont les propos sont rapportés vendredi par plusieurs radios en France.
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"Voilà: ni polémique, ni récupération politique qui serait totalement décalée parce qu'en l'occurrence Nicolas Sarkozy n'a été absolument pour rien dans cette libération", a ajouté la présidente de Poitou-Charentes, en visite au Canada pour le 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec.
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"Je ne pense pas que le besoin de se faire voir politiquement justifie un tel jugement", a répliqué Rama Yade sur LCI. "Ségolène Royal se croit toujours en campagne. Les Français ne seront pas dupes de cette stratégie politicienne", a ajouté la secrétaire d'Etat chargée des droits de l'homme.

Laure Bretton, édité par Guy Kerivel

jeudi, 03 juillet 2008

Equipe de France: le sort de Domenech entre les mains du Conseil Fédéral de la FFF

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Libre, Ingrid Betancourt remercie Dieu et ses "frères français"

BASE AERIENNE DE CATAM, Colombie (Reuters) - Rayonnante et apparemment en bonne santé, Ingrid Betancourt a fait le récit de sa libération, tout en remerciant Dieu, la Vierge et en rendant hommage à ses "frères" français.
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La sénatrice franco-colombienne a raconté comment elle avait elle-même été dans un premier temps trompée par le subterfuge utilisé par les militaires pour parvenir à sa libération et à celle de ses co-détenus dans la jungle, en se faisant passer pour une mission humanitaire.

S'exprimant en espagnol, avec quelques passages en français, elle a rendu un hommage à l'armée colombienne pour une opération "très risquée" mais "impeccable".

"Accompagnez-moi d'abord pour remercier Dieu et la Vierge", a-t-elle dit en préambule devant l'appareil des autorités colombiennes qui l'avait transportée avec ses compagnons à la base de Catam, près de Bogota.

"J'ai imaginé plein de fois ce moment", a-t-elle dit, en remerciant en français "vous tous dans le monde qui nous ont accompagnés".

"Merci à l'armée de ma patrie, la Colombie, merci pour cette opération impeccable", s'est-elle exclamée.

Des soldats se sont présentés comme les membres d'une ONG fictive censée transporter les otages par hélicoptère vers un camp pour y rencontrer le nouveau chef des Farc, Alfonso Cano.

"Ce matin quand je me suis levée à 4h du matin, nous avions l'espoir que l'un d'entre nous serait bientôt libéré par une commission internationale de la Croix Rouge", a-t-elle dit.

AVEC DES T-SHIRTS CHE GUEVARA

Lorsque les faux humanitaires sont arrivés, Ingrid Betancourt a noté qu'ils portaient des T-shirts à l'effigie de Che Guevara et a cru qu'il s'agissait d'autres éléments des Farc.

L'ex-otage a insisté sur le rôle essentiel joué par les divers soutiens dont elle a bénéficié pendant ses six ans et demi de captivité.

"Nous pouvions rêver, maintenir l'espoir vivant parce que nous écoutions les nôtres", a dit Ingrid Betancourt. "Cette victoire est aussi due aux moyens de communication" a-t-elle estimé en évoquant les messages que lui ont adressé les membres de sa famille au cours de sa captivité.

"J'entendais mon ex-époux, Fabrice (Delloye), qui me disait qu'il y avait une photo de moi sur le Mont Blanc, en France", a-t-elle raconté.

Lorsqu'on a lui a annoncé qu'elle allait avec ses compagnons être transférée dans un autre lieu de captivité, Ingrid Betancourt a été en proie au découragement: "Là, mon coeur s'est brisé, parce que cela signifiait plus de captivité".

"Nous sommes arrivés dans un endroit avec des guérilleros armés qui nous faisaient se dépêcher, avancer comme toujours.

"Les hélicoptères sont arrivés, et des personnages surréalistes en sont sortis (...) Ils ont parlé avec les chefs, le commandant Henrique, le commandant Cesar. Ils avaient des T-shirts de Che Guevara et je me suis dit: 'Ça, c'est des Farc".

Les otages sont montés menottés dans un hélicoptère. "C'était très humiliant (...) Quand nous somme montés dans l'hélicoptère, très frustrés, je ne voulais même pas parler aux personnes qui étaient là.

"L'hélicoptère s'est envolé, et tout à coup quelque chose s'est passé, je ne me suis pas bien rendu compte de quoi et tout à coup j'ai vu le commandant qui pendant tant d'années avait été si cruel et si humiliant, je l'ai vu au sol, les yeux bandés."

"Je crois que je n'ai même pas été heureuse (...). Le chef de l'opération a dit: 'Nous sommes de l'armée nationale, vous êtes en liberté' et l'hélicoptère est presque tombé! On a sauté, on a crié, on s'est embrassé, on pouvait pas le croire, c'est un miracle".

"J'ai l'impression de revenir d'un voyage dans le passé, d'une époque préhistorique. Cela fait très longtemps que je n'ai pas vu de la lumière électrique, d'eau courante, et d''eau chaude", a-t-elle poursuivi.

"Merci la Colombie, merci la France. Nous les Colombiens nous savons que nous avons des frères de l'autre côté de l'Atlantique", a conclu Ingrid Betancourt.

Pascal Liétout et Olivier Guillemain

mercredi, 02 juillet 2008

The Best America

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Barack Obama l(homme le plus patriote des Etats Unis

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Le pouvoir d'achat : Le succès du moins cher

Le contexte économique incite les consommateurs à dépenser moins dans les magasins. Tel est en tout cas l'avis des principaux distributeurs, dont les marques propres cartonnent. Les chiffres du succès.
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* "Pas si important qu'on veut le faire croire"

Les grandes enseignes sont unanimes. La baisse du pouvoir d'achat oriente leurs clients vers les produits blancs, "premiers prix" et autres marques de distributeurs. Chez Carrefour, les résultats des marques propres se sont améliorés de 10 pc depuis le début de l'année. Delhaize confirme la hausse de popularité des siennes depuis mi-2007. Quant aux chaînes Colruyt, Aldi et Lidl, réputées pour leurs produits bon marché, on a encore vu la semaine passée (avec le dernier Marketing Map) qu'elles continuent à gagner des parts de marché, dont elles représentent environ 40 pc.

Les marques de distributeurs (MDD) constituent, pour ceux-ci sans exception, un axe de stratégie capital souvent, mais pas toujours, basé sur le prix. Depuis 2005, le groupe Carrefour a profondément revisité sa marque Carrefour en clarifiant son portefeuille et en l'élargissant à des segments alimentaires porteurs : éthique, nutritionnel, bio ou spécialement conçu pour les enfants. L'année passée, le groupe a aussi déployé sa marque dans le non-alimentaire et les services. Objectif, pour la France en tout cas : 20 000 références dès cette année.

Branle-bas de combat chez Delhaize, également. L'offre de Delhaize Belgique dépasse les 6 000 articles répartis en trois gammes, sur le principe de concepts différenciés. Celle des bas prix, "365", a été considérablement étendue l'année passée. Il s'agit de produits vendus aux prix pratiqués par les hard-discounters. La marque "Delhaize" revendique, elle, des prix moins chers que les marques nationales pour une qualité équivalente. Une troisième gamme vient progressivement compléter ces deux-là. "Taste of Inspirations" comprend des articles qui, contrairement aux précédents, se distinguent par leur très grande qualité. A ces trois collections, il faut rajouter la gamme "Care", des produits de consommation courante mais liés aux soins du corps et à la santé. Et les produits propres estampillés "Bio" (675 références fin 2007).

Gros repositionnement, enfin, chez Intermarché qui, un an après l'apposition du logo "Sélection des Mousquetaires" sur ses marques propres (soit 4 000 produits), constate l'augmentation de la part de celles-ci dans son chiffre d'affaires (36 pc) et dans ses volumes vendus (50 pc).

Chaque enseigne sans exception se focalise donc sur sa production propre, avec de bons résultats. En marge de son rapport annuel pour 2007, Fedis (la Fédération des entreprises de distribution) a rappelé que les MDD qui grignotent environ 1 pc par an représentaient, l'an passé, 26,9 pc du chiffre d'affaires du secteur.

Zimbabwe: Mbeki rejette les exigences de l'UE sur un gouvernement d'union nationale

CHARM EL-CHEIKH (AFP) - Le président sud-africain Thabo Mbeki a rejeté mercredi la position de l'Union européenne exigeant que le gouvernement zimbabwéen soit dirigé par le chef de l'opposition Morgan Tsvangirai.

"Le résultat de ce qui sortira de ce processus de dialogue doit être un résultat accepté par les Zimbabwéens. Clairement, le continent africain n'a fait aucune exigence quant à l'issue de ce que les Zimbabwéens doivent négocier entre eux", a déclaré le président sud-africain à la radio SA FM.

Mardi, le chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, dont le pays préside l'Union européenne, avait indiqué que l'UE "n'acceptera pas" un gouvernement au Zimbabwe qui ne soit pas dirigé par Morgan Tsvangirai.

Un sommet de l'Union africaine (UA) a appelé mardi soir depuis Charm el-Cheikh (Egypte) à la formation d'un "gouvernement d'unité nationale" au Zimbabwe face aux pressions des Occidentaux qui exigent des sanctions contre le président Robert Mugabe, réélu dimanche dernier lors d'une présidentielle.

Le sommet de l'Union africaine (UA) a appelé mardi soir à Charm el-Cheikh à la formation d'un "gouvernement d'unité nationale" au Zimbabwe face aux pressions des Occidentaux exigeant des sanctions contre le président Robert Mugabe.

"La résolution (de l'Union africaince) a été adoptée par la conférence des chefs d'Etat après plus de deux heures de débats", a indiqué à l'AFP un haut responsable de l'UA. Selon plusieurs sources au sein des participants au huis clos, les débats ont été "très vifs et francs", le Sénégal et le Nigeria se montrant notamment très sévères avec M. Mugabe et dénonçant le déroulement du scrutin de la présidentielle au Zimbabwe.

Le Botswana, pays voisin du Zimbabwe, a même demandé l'exclusion d'Harare de l'organisation continentale et de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), dans un discours dont l'AFP a consulté une copie.

Rendue publique à la fin du huis clos, la résolution "encourage Robert Mugabe et le leader du MDC (Mouvement pour un changement démocratique, opposition) Morgan Tsvangirai à initier le dialogue en vue de la promotion de la paix et de la stabilité". Le sommet a également "soutenu l'appel à la création d'un gouvernement d'unité nationale et la médiation de la SADC", indique le texte, relevant "la volonté des leaders politiques du Zimbabwe d'ouvrir des négociations".

Selon le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Hossam Zaki, M. Mugabe "n'a pas dit non" à la résolution. "Nous n'avons pas entendu le Zimbabwe dire non à la résolution. Ils n'ont pas fait d'objection à la résolution", a déclaré M. Zaki à la presse. M. Mugabe "n'avait pas quitté (la salle) avant l'adoption de la résolution. Il a dit qu'il y avait un dialogue en cours avec le MDC alors que nous parlions", a ajouté le porte-parole.

Cependant, pour le président sénégalais Abdoulaye Wade le président du Zimbabwe "n'est pas dans un état d'esprit" de partage du pouvoir. "Mugabe n'est pas dans cet état d'esprit" de la nomination de M. Tsvangirai comme chef du gouvernement, a déclaré M. Wade à la radio RFI: "je pense que Mugabe va réfléchir (...) Je ne suis pas sûr que l'on puisse le convaincre du premier coup".

Mardi soir, le porte-parole du MDC, Nelson Chamisa, a indiqué que son parti ne commenterait la résolution de l'UA qu'après l'avoir étudiée: "nous devons d'abord comprendre la résolution". L'UA était pressée par l'ONU, les Etats-Unis et l'Europe de rejeter la réélection de M. Mugabe, qui s'est joint lundi au sommet au lendemain de son investiture, jugée illégitime par les Occidentaux.

Interrogé sur ces appels, George Charamba, conseiller à la presse de M. Mugabe, avait répondu: "qu'ils aillent se faire pendre". Dans une référence implicite aux pressions occidentales, le président de la Commission de l'UA, Jean Ping, a jugé qu'il "fallait laisser les Africains règler ce problème sans trop d'interférences, je dis trop. Il faut faire confiance aux Africains".

Les Etats-Unis ont rédigé un projet de résolution pour le Conseil de sécurité de l'ONU prévoyant des nouvelles sanctions contre le Zimbabwe et qui pourrait être présenté, selon l'ambassadeur américain à l'ONU, Zalmay Khalilzad, "dès cette semaine".

Le département d'Etat américain s'est toutefois félicité de la résolution de les dirigeants de l'UA qui se sont "joints aux appels au régime Mugabe à participer aux efforts pour trouver une solution politique à cette crise."

De leur côté, les Européens se concertent sur "une palette" de mesures, incluant un durcissement des sanctions de l'Union européenne (UE) en vigueur, a indiqué la présidence française de l'UE.

En outre, L'UE "n'acceptera pas" un gouvernement au Zimbabwe qui ne soit pas dirigé par M. Tsvangirai, a déclaré le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner: "le gouvernement est illégitime s'il n'est pas dirigé par le chef de l'opposition".

Zimbabwe : l’Occident invité à "aller se faire pendre"

Interrogé, en Egypte, sur les réticences des pays occidentaux à reconnaître le régime de Robert Mugabe, son conseiller presse, George Charamba, a répliqué : ""qu’ils aillent se faire pendre, qu’ils aillent se faire pendre, un millier de fois. Ils n’ont aucun droit sur la politique zimbabwéenne", rapporte Romandie News. A l’occasion du sommet de l’Union Africaine qui se tient à Charm-el-Cheikh, les dirigeants africains tentent de trouver une sortie de crise à la situation du Zimbabwe. A la proposition sud-africaine de créer un

La flambée des prix menace les pays les plus pauvres

WASHINGTON (Reuters) - La flambée des prix de l'alimentation et du pétrole a conduit certains pays au bord d'un seuil critique, a prévenu mardi le Fonds monétaire international (FMI), qui craint que les efforts fournis par de nombreux Etats africains pour stabiliser leurs économies ne se révèlent vains.
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"Si les prix des produits alimentaires augmentent encore tandis que les prix de l'énergie restent les mêmes, certains pays ne seront plus en mesure de nourrir leur population tout en préservant la stabilité économique", a déclaré Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, lors d'une conférence de presse consacrée aux travaux réalisés par le FMI sur l'inflation des prix des carburants et des produits alimentaires.

"Ces pays doivent choisir les bonnes options économiques et bénéficier de l'aide de la communauté internationale", a-t-il poursuivi.

Les difficultés évoquées par Dominique Strauss-Kahn concernent surtout l'Afrique sub-saharienne et elles menacent les efforts entrepris lors de la dernière décennie en vue de réduire la pauvreté et d'étayer leurs économies. Elles risquent également de gonfler la dette des pays pauvres puisque les gouvernements recourent à l'emprunt pour répondre à la hausse des prix.

DIX-HUIT PAYS

Le FMI a identifié 18 pays en Afrique sub-saharienne qui ont été durement touchés par la flambée des prix et qui auront besoin d'un soutien.

Parmi eux figurent le Liberia, un pays de l'ouest de l'Afrique qui se remet doucement d'une guerre civile qui a duré pendant plusieurs années et où l'impact de la hausse des prix de l'or noir sur la balance des paiements représente 15% du produit intérieur brut.

Dominique Strauss-Kahn a déclaré que les recherches du FMI avaient souligné la nécessité d'une réponse coordonnée entre les pays, les donateurs et les organisations internationales afin de juguler les effets du choc sur les prix.

"Chaque pays est différent et les mesures précises que nous préconisons varient elles aussi considérablement. Mais le défi lancé à tous les pays pauvres ou à revenu intermédiaire à travers le monde est de trouver le moyen de nourrir ceux qui ont faim tout en préservant une stabilité macroéconomique chèrement acquise", a-t-il dit.

"Le défi qui leur est lancé est aussi le nôtre. Il consiste à assurer un approvisionnement alimentaire suffisant sans remettre en cause les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté suite à l'accélération de la croissance, à la faible inflation et à l'amélioration des soldes budgétaires et des balances des paiements."

Benedicte Christensen, directeur du département Afrique du FMI, a indiqué que le choc des prix représentait entre 2% et 3% du PIB, menaçant de faire vaciller la stabilité et la croissance.

Mark Plant, directeur adjoint du département de l'élaboration et de l'examen des politiques du FMI, a rapporté que la situation s'était aggravée de manière spectaculaire à la fin 2007 lorsque les prix de l'alimentaire et du pétrole ont brutalement augmenté.

"La hausse brutale des prix a amené beaucoup de ces pays à proximité d'un seuil critique. Ils ne peuvent plus compter sur leurs réserves pour en amortir l'impact", a-t-il déclaré.

Version française Nicolas Delame

mardi, 01 juillet 2008

M. Wathelet regrette l'arrogance de Reynders

Lundi, Didier Reynders s'était déclaré très heureux d'avoir retrouvé 400 millions d'euros en quelques heures et avait ironisé sur l'inexpérience et l'apprentissage de Melchior Wathelet et du cdH en général de retour dans la majorité après huit années d'opposition.
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Le Secrétaire d'Etat au Budget, Melchior Wathelet (cdH), a regretté, mardi matin sur les antennes de la RTBF, l'arrogance du ministre des Finances Didier Reynders (MR) à l'égard de ses collègues. Lundi midi ce dernier avait raillé le Secrétaire d'Etat qui aurait avancé un petit peu trop tôt, vendredi, les chiffres des extrapolations de la moins-value fiscale pour 2008, en estimant que le métier devait s'apprendre petit à petit.

"Je ne comprends pas sur quoi est fondée la critique, étant donné que je n'ai pas commenté les recettes fiscales", a répondu Melchior Wathelet qui a renvoyé la balle dans le camp du président du MR en supposant qu'il retrouverait rapidement la moins-value décelée au sein de son département. "J'espère que son expérience à lui va lui permettre de retrouver les 350 millions d'euros dont lui-même parle et qui sont sous l'objectif qu'il s'était fixé", a-t-il précisé.

Vendredi, le cabinet de Melchior Wathelet avait annoncé dans un premier temps un manque à gagner fiscal prévisionnel de 750 millions d'euros. Il s'est avéré plus tard dans la journée, sur base de nouvelles extrapolations plus précises et plus favorables, que la moins-value fiscale était évaluée à 345 millions d'euros pour 2008 par rapport au budget.

Didier Drogba, à Dakar, pour la promotion de son livre : « J’ai choisi le Sénégal parce que j’adore ce pays »

DEDICACE - Didier Drogba, sur son livre C’était pas gagné : «Des moments d’émotion que j’ai voulu partager avec mes fans»
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Comme annoncé dans notre édition du lundi 23 juin, Didier Drogba, est à Dakar depuis hier après-midi pour la cérémonie de dédicace de son livre intitulé C’était pas gagné, prévue aujourd’hui à 16 heures à la Librairie 4 Vents. Sur le choix du Sénégal pour la promotion du livre qui parle de sa biographie, l’international ivoirien explique que c’est par amour «pour un pays qu’il adore». Au passage, l’attaquant de Chelsea a indiqué qu’il reste pour l’instant fidèle au club londonien, malgré les nombreuses sollicitations de clubs européens.

Didier Drogba est à Dakar depuis hier. L’international ivoirien, qui était accompagné de son agent, Thierno Seydi, a foulé le tarmac de l’aéroport Léopold Sédar Senghor à 18H 40. En provenance d’Abidjan, Drogba va passer quelques jours dans la capitale sénégalaise pour la promotion de son livre intitulé : C’était pas gagné. Une biographie qui retrace la vie et le parcours de l’attaquant de Chelsea. «Ce n’est pas gagné, parce que vu mon parcours, vu mon histoire comme elle a démarré pour arriver à ce que l’on sait, ce n’était pas du tout facile. Voilà, ce n’était pas gagné», résume Didier Drogba, à sa descente d’avion. Et pour l’international ivoirien, ce n’est d’ailleurs toujours pas gagné. Il reste encore du chemin à parcourir au double (2005, 2006) champion d’Angleterre avec Chelsea. «Ce n’est pas gagné. On a réussi à gagner quelques combats, mais ce n’est pas fini», soutient l’un des meilleurs attaquants de la Premier League.

Une aventure fait de hauts et de bas que Drogba a souhaité partager avec le monde du ballon rond. Même s’il aurait pu attendre la fin de sa carrière. A l’image de la plupart des héros du ballon rond. Mais il a préféré partager ces moments d’émotion avec les fans, dans un livre. «En très peu de temps, ma vie a complètement basculé. Ce sont des moments d’émotion que je voulais partager avec mes fans, que je vais retranscrire ne serait-ce que pour moi, pour avoir une trace de ces moments-là et pour mes fans aussi, par rapport à l’amour qu’ils me portent. Et puis, toutes ces émotions qu’on a vécues ensemble», avoue-t-il. Une vie qui restera à jamais gravée dans sa mémoire. Surtout les cinq dernières années passées entre la cité phocéenne et la capitale londonienne. «Ce n’est pas seulement les cinq ans. C’est toute ma vie. Maintenant, les cinq dernières années, là où je suis aujourd’hui, la façon dont tout s’est accéléré…», se remémore-t-il.

«ON M’ANNOCE PARTOUT, JE RESTE A CHELSEA»

Prévue aujourd’hui dans la capitale sénégalaise, à 16 heures, à la Libraire 4 Vents, sise à Mermoz, la cérémonie de dédicace du livre au pays de la Téranga s’explique par un choix du cœur. «Je viens au Sénégal pour promouvoir la sortie de mon livre. Pourquoi le Sénégal ? C’est parce que j’aime venir dans ce pays que tout le monde sait que j’aime, que j’adore», avoue la star africaine. «Cela fait plusieurs années que je suis là. Cela fait plusieurs années qu’on me demande cela. Mais, c’est toujours pareil. C’est comme ça. Cela ne va pas changer parce que j’aime ce pays.»

Sur son avenir avec Chelsea, l’international ivoirien dit être, pour l’instant, fidèle aux «Bleus», malgré les yeux doux de l’Ac Milan, du Real Madrid et surtout de l’Inter de Milan, le club de son ancien coach, José Mourinho. C’est la révélation faite par Didier Drogba hier, à son arrivée dans la capitale sénégalaise : «On m’annonce partout, mais pour l’instant, je suis encore à Chelsea. Il faut respecter cela. Après on verra. Disons que c’est des questions qui intéressent plus mon agent. Ne vous inquiétez pas. Quand il y aura quelque chose à savoir, les fans le sauront.»

Didier Drogba n’a pas manqué de faire un petit clin d’œil aux Lions du Sénégal qui ont entamé les éliminatoires de la Can-Mondial 2010. «Je pense qu’on retrouve une équipe qui ressemble fort à celle qui était allée au Mondial 2002, avec beaucoup de solidarité. C’est vrai qu’ils ont eu des matches un peu difficiles. Mais, ils se sont pas mal accrochés. Je suis allé les voir. Ça vivait bien. Vous pouvez être fiers. Vous avez une très belle équipe», rassure-t-il.

Actualité oblige, Drogba a été interpellé sur cette autre finale, celle de l’Euro 2008, encore perdue par son coéquipier à Chelsea, Michael Ballack : «C’est quelque chose de difficile pour un de nos amis, un de nos partenaires, parce que cela fait deux finales perdues d’affilée en moins d’un mois. Déjà, c’est un grand joueur parce que très peu de joueurs ont réussi à arriver en finale. Malheureusement, il (Michael Ballack) a perdu. On est déçu pour lui. J’espère qu’on aura l’occasion de rattraper ça quand il rentrera», compatit-il.

Auteur: Woury DIALLO

Dakar : Les bateaux-taxis

Les travaux de construction du ponton de Rufisque où doivent s'amarrer les bateaux-taxis annoncés en grande pompe par Me Wade se poursuivent toujours. Au quai de pêche de la vieille ville où nous nous sommes rendus, les ouvriers s'affairent à poser les dernières barres de fer qui doivent compléter l'attelage qui va supporter les bateaux taxis. Pourtant c'est aujourd'hui 1er J-juillet 2008 la date annoncée lors de a dernière visite du ministre d'Etat Souleymane Ndéné Ndiaye comme étant la date du démarrage de la rotation "des recettes" de Me Wade pour diminuer les embouteillages constatés entre les 25 km qui séparent la vieille ville de la capitale, Dakar.
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"J'ose annoncer ici devant le préfet du département et le maire de la ville que les bateaux-taxis commenceront officiellement leur rotation le 1er juillet 2008" avait déclaré le ministre d'Etat, ministre de l'Economie maritime à Rufisque lors du lancement des travaux de la gare maritime. Un vœu pieux qui ne peut pas malheureusement se réaliser car jusqu'à hier les ouvriers se démenaient encore comme de beaux diables. "Alors espérez-vous comme le ministre d'Etat que les bateaux-taxis vont assurer leur rotation demain ?" À cette interrogation qui tardera d'avoir une réponse, Ousmane Sow, un ouvrier engagé sur place, se lève et nous sert "en tout cas actuellement nous travaillons jour et nuit et pensons que bientôt les rufisquois auront la possibilité de rallier Dakar à bord des bateaux-taxis qui se trouvent en ce moment au port autonome de Dakar".
Une déclaration qui fait rire sous cape beaucoup de rufisquois interrogés. Cet agent trouvé non loin du quai de pêche range d'ailleurs ces bateaux-taxis dans les projets chimériques du président de la République Me Abdoulaye Wade. Mieux, pour Bacar Dieng "si le Sénégal était un vrai pays démocratique, le ministre d'Etat devrait quitter son poste car il n'a pas pu matérialiser une volonté déclinée publiquement devant les Sénégalais", avant de se désoler du fait que les banlieusards qui espéraient beaucoup en finir avec les difficultés auxquelles ils font face pour rallier Rufisque avec la rotation annoncée des bateaux-taxis devront maintenant garder leur mal en patience.
"Peut-être que d'ici juillet 2009 on verra au moins Malaw, Ndaté Yalla et Mélakh (noms collés aux bateaux) "raille un autre citoyen de la vieille cité.

Représentants chinois et du dalaï-lama vont parler du Tibet

PEKIN (Reuters) - Les discussions reprennent ce mardi entre le gouvernement chinois et des représentants du dalaï-lama au sujet du Tibet, ce qui pourrait redorer quelque peu le blason de la Chine à quelques semaines de l'ouverture des Jeux olympiques dans la capitale chinoise.
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Il s'agira de leur deuxième rencontre à huis clos depuis les émeutes qui ont éclaté à la mi-mars au Tibet. On ignore où exactement dans la capitale vont avoir lieu ces nouvelles discussions et quel en sera l'ordre du jour.

Le gouvernement en exil tibétain indique que ces discussions vont s'échelonner sur 48 heures et qu'elles s'ouvrent ce mardi à Pékin, mais le ministère chinois des Affaires étrangères et le service de presse du gouvernement n'ont ni confirmé ni infirmé les dates.

La première réunion de pourparlers avait eu lieu le 4 mai, avant que le séisme du 12 mai dans la province chinoise du Sichuan ne suspende le processus. Il va s'agir de la sixième session de pourparlers depuis 2002.

"Le dalaï-lama a demandé à ses émissaires de faire tous les efforts afin de faire progresser concrètement la difficile situation des Tibétains dans leur patrie", a fait savoir par communiqué le gouvernement en exil, basé à Dharamsala dans le nord de l'Inde.

Le chef spirituel de la communauté bouddhiste tibétaine affirme ne vouloir que l'autonomie de sa province natale, mais Pékin l'accuse de menées séparatistes.

Le dalaï-lama et son entourage sont accusés par la Chine d'avoir attisé les violences au Tibet en mars et d'être à l'origine des manifestations qui ont perturbé le passage de la flamme olympique lors de son relais international.

Le dalaï-lama a assuré soutenir les Jeux olympiques et appelé au calme autour de leur organisation.

Benjamin Kang Lim, version française Gregory Schwartz, Eric Faye

Présidentielle américaine: Barack Obama sollicite et obtient l'aide de Bill Clinton pour sa campagne

WASHINGTON - Le silence est rompu entre Barack Obama et Bill Clinton depuis que le futur candidat démocrate à la Maison Blanche a demandé lundi à l'ancien président américain de faire campagne pour lui. La conversation téléphonique, qui a duré une vingtaine de minutes, était la première entre les deux hommes depuis que le sénateur de l'Illinois a remporté la bataille de l'investiture démocrate aux dépens d'Hillary Clinton.
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Pendant la campagne démocrate pour l'investiture, les critiques les plus violentes contre Barack Obama émanant de son propre camp sont souvent venus de Bill Clinton qui tentait de freiner son irrésistible ascension dès lors que celle-ci menaçait sérieusement la candidature d'Hillary. Tandis que l'ancienne Première dame des Etats-Unis a digéré sa défaite et commencé à aider Obama en encourageant ses partisans et ses financeurs à soutenir le sénateur de l'Illinois, un certain froid régnait encore entre l'ancien président et l'homme qui prétend devenir le prochain.

Le porte-parole de Barack Obama, Bill Burton, a assuré que le jeune sénateur métis était honoré d'avoir le soutien de Bill Clinton.

"Il a toujours cru que Bill Clinton était l'un des plus grands dirigeants de ce pays et l'un de ses esprits les plus brillants, et il a hâte de le voir à l'oeuvre dans la campagne et de recevoir ses conseils dans les mois à venir", a déclaré Burton.

Le porte-parole de Bill Clinton, Matt McKenna, a pour sa part précisé que l'ancien président avait renouvelé à M. Obama sa proposition -déjà formulée en une phrase la semaine dernière- de faire tout ce qui est en son pouvoir pour lui assurer la victoire en novembre face à John McCain.

"Le président Clinton continue d'être impressionné par le sénateur Obama et par la campagne qu'il a faite et il a hâte de faire campagne pour et avec lui dans les mois à venir", a déclaré McKenna. "Le président croit que le sénateur Obama a été une grande inspiration pour des millions de personnes dans le pays, et il sait qu'en tant que prochain président, il apportera le changement dont l'Amérique a besoin." AP

lundi, 30 juin 2008

Euro 2008 - Aragones: "Un jour heureux"

S'il intériorise ses émotions, Luis Aragones reste conscient de la grande valeur du titre européen remporté par l'Espagne. Le sélectionneur espagnol revient sur la victoire de son équipe sur l'Allemagne (1-0) en finale et les critiques dont il a été victime avant la compétition.ed42c9b2ed74365a74aad278f98d3e0c.jpgLUIS ARAGONES, que ressentez-vous?

L.A. : Je vis un grand moment. Tout est à l'intérieur. Je suis plein d'émotions. Je ne montre pas grand-chose, mais je suis très heureux.

En dehors de cette finale, quel souvenir garderez-vous?

L.A. : L'Italie était très compliquée à jouer, c'était la meilleure défense en Europe, mais ce fut difficile pour eux de contre-attaquer face à nous. C'était bien de les battre en quarts.

Comment s'est déroulée la finale?

L.A. : Au début, on était nerveux. Puis Torres a touché un poteau. Puis nos milieux ont bien pressé et le lien entre les lignes s'est bien fait.

Quelle est la qualité de votre sélection?

L.A. : Nous avons composé un groupe qui aime manier le ballon et qui est difficile à stopper. Certains jouent lentement, d'autres rapidement, mais nous formons un groupe. C'est un jour heureux pour l'Espagne, je suis heureux d'avoir remporté brillamment ce trophée.

Comment expliquer que l'Espagne était moins spectaculaire au Mondial-2006?

L.A. : C'était similaire au premier tour. En 8e de finale au Mondial, on perd contre la France, qui était une bonne équipe. Le groupe est plus mature aujourd'hui. Ce groupe a compris ce qu'il fallait faire: Bien défendre et savoir quand attaquer. Et puis nous avons des passeurs parfaits.

L'Espagne va devenir un modèle...

L.A. : Nous avons de bonnes combinaisons dans le jeu. Beaucoup de gens vont regarder ce qu'on fait. Mais cela dépend des joueurs que l'on a. Au début j'ai toujours dit, "si on gère bien ce groupe, on peut être champions". On peut avoir d'autres triomphes.

Comment définiriez-vous votre caractère?

L.A. : Il faut rester calme. J'ai entendu les critiques et j'ai toujours su qu'un jour on verrait qui a raison et qui a tort. Soyez plus clément avec le sélectionneur qui me remplacera. Moi j'avais un mental très fort.

Qu'avez-vous pensé de Fernando Torres?

L.A. : Fernando est un grand joueur à Liverpool, et en sélection. Il peut aller partout, il sait dribbler, tout faire. Il est si jeune. Il peut devenir un des meilleurs du monde, sans aucun doute.
AFP

dimanche, 29 juin 2008

SYLVA SIGNE À TRABZONSPOR

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Le gardien international sénégalais Tony Sylva, en fin de contrat avec le LOSC, a signé un contrat de deux ans avec les Turcs de Trabzonspor et a été présenté officiellement samedi soir. Une surprise pour le nouvel entraîneur de Lille, Rudi Garcia, qui comptait sur lui la saison prochaine : "S'il y avait eu des tractations entre Lille et Trabzonspor, j'aurais été mis au courant..." Le club nordiste devrait désormais se lancer dans la recherche d'un nouveau gardien numéro 1, à moins que la doublure Grégory Malicki ne fasse l'affaire.

Final Euro 2008 que cesera BEAU !

Dimanche à Vienne, l'Allemagne affronte l'Espagne en finale de l'Euro 2008 à 20h35

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Dimanche à Vienne, l'Allemagne affronte l'Espagne en finale de l'Euro 2008. Les joueurs de la Nationalmannschaft visent un quatrième titre continental mais auront fort à faire face à une Furia Roja privée de lauriers depuis quarante-quatre ans.
Eurosport

LYON - OM sur le transfert de Ben Arfa

LYON (AFP) - La direction de l'Olympique lyonnais a affirmé samedi soir que l'éventualité du transfert d'Hatem Ben Arfa à Marseille n'a pu "finalement" se concrétiser, alors que le président de l'OM assure que le transfert est effectif.

"L'Olympique lyonnais informe que l'éventualité du transfert d'Hatem Ben Arfa à l'Olympique de Marseille n'a finalement pu se concrétiser, aucun élément conforme aux demandes de l'OL n'étant intervenu samedi, rendant impossible tout enregistrement postal à destination de la Ligue de football professionnel avant le 30 juin, date butoir signifiée lors des négociations", a indiqué le club rhodanien dans un communiqué.

"L'OL s'étonne de l'information voulant officialiser le transfert diffusée trop hâtivement cette semaine par l'OM alors qu'aucun document n'était signé par les trois parties et de l'envoi vendredi soir par le club marseillais à la LFP d'une lettre annonçant un contrat qui aurait été signé par Hatem Ben Arfa sans l'accord de l'Olympique lyonnais", ajoute le club champion de France.

Le président de l'OM, Pape Diouf, a assuré samedi soir que le transfert d'Hatem Ben Arfa à Marseille était effectif en dépit d'un démenti apporté par l'Olympique lyonnais, et qu'il appartenait désormais à la Ligue de trancher le litige entre les deux clubs.

"Le garçon est chez nous, point final", a déclaré M. Diouf à l'AFP en réaction au communiqué publié par l'Olympique lyonnais sur son site internet.

"Il revient maintenant à la Ligue, qui a entre les mains tous les documents attestant de notre bon droit, de trancher", a ajouté le président de l'OM qui dit avoir pris connaissance du communiqué de l'OL "avec stupeur et désolation".

Dans ce communiqué, le club lyonnais affirme que "l'éventualité du transfert" de Ben Arfa à l'OM "n'a pu finalement se concrétiser" et s'étonne que l'Olympique de Marseille ait pu affirmer le contraire mercredi.

"Aucun accord contractuel n'a été signé par les deux clubs" pour le transfert de Ben Arfa, souligne l'OL, ajoutant que l'OM "n'a pas pu fournir les garanties financières demandées dans le cadre de cet éventuel transfert".

"Nous avons respecté tous les engagements que nous avons contractés et nous avons en notre possession le document par lequel les deux clubs ont fixé toutes les modalités d'un accord", a rétorqué Pape Diouf.

Il estime que la seule erreur dans cette affaire a été commise par Lyon qui a "oublié" une clause d'intéressement du joueur à son transfert.

"Il suffit d'interroger à ce sujet Frédéric Thiriez (président de la Ligue de football professionnel) pour savoir où se trouve la vérité", a poursuivi le président de l'OM, voyant dans le communiqué de l'OL "un misérable catalogue d'omissions et de mensonges" qui révèle "la vraie nature" du président lyonnais Jean-Michel Aulas.

Congrès mondial du pétrole à Madrid, une semaine après l'échec de Djeddah

MADRID (AFP) - Le monde du pétrole se retrouve à Madrid du 29 juin au 3 juillet pour son XIXe congrès mondial, une semaine après avoir constaté à Djeddah (Arabie saoudite) la fracture entre pays producteurs et consommateurs sur les raisons et solutions à la flambée des cours du brut.

Le prix du pétrole s'est embrasé, dépassant le seuil historique des 142 dollars le baril à New York vendredi, dopé par le nouvel accès de faiblesse du billet vert, après que la Banque centrale américaine (Fed) n'eut pas indiqué la veille un possible relèvement de ses taux d'intérêt.

Et le président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Algérien Chakib Khelil, a prévu jeudi "probablement des prix de 150 à 170 dollars au cours de cet été".

Dans cette situation tendue, plus de 3.000 congressistes et 500 journalistes sont attendus, réunis par le Congrès mondial du pétrole, une organisation qui rassemble régulièrement les acteurs du secteur, entreprises, pays producteurs ou consommateurs.

Le Congrès sera inauguré dimanche soir mais les véritables travaux ne commenceront que lundi matin.