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vendredi, 01 août 2008

Thuram arrete

Lilian Thuram, recordman de sélections en équipe de France (142), a annoncé vendredi à Paris l'arrêt de sa carrière à 36 ans, même si la malformation cardiaque dont il souffre n'est pas aussi grave que prévu. Thuram a joué la prudence. C'est un monument du football français qui tire sa révérence.
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Il méritait sans doute une autre sortie. Un happy end à la hauteur de tout ce qu'il a apporté au football français. Mais la carrière de Lilian Thuram s'est arrêtée sur un Euro sans saveur et une prestation bien fade face aux Pays-Bas (1-4). Le Guadeloupéen tire donc sa révérence. "Tutu", arrivé en fin de contrat avec Barcelone, était sur le point de s'engager avec le PSG en jui. La malformation cardiaque détectée lors de sa visite médicale au Camps des Loges le pousse à renoncer à poursuivre sa carrière.

Thuram ne portera donc jamais le maillot du Paris-Saint-Germain. Ni plus aucun autre maillot d'ailleurs. "On avait détecté quelque chose sur le plan médical, mais ce n'est pas le cas, même si il y a quelque chose, mais il y a aussi des aspects familiaux qui entrent en compte, je voulais être le Maldini du PSG, mais ça ne va pas être possible, c'est triste d'arrêter sa carrière comme ça ", a-t-il commenté. "Ma famille souhaitait que j'arrête de jouer. Je ne voulais pas prendre de risques et faire subir une certaine peur à ceux qui me sont chers. Mon coeur est assez épais, mais il y a toujours un risque." Il a joué la prudence, n'a pas souhaité prendre le moindre risque, notamment en souvenir de son frère emporté par cette anomalie cardiaque il y a quelques années sur un terrain de basket.

Né un 8 juillet

Le Guadeloupéen quitte donc les terrains par la petite porte après une immense carrière. Un titre de champion du monde 1998, et un de champion d'Europe 2000. Il restera de lui cette image du 8 juillet 1998. Agenouillé, un doigt sur la bouche, perplexe autant qu'estomaqué, l'arrière droit des Bleus n'y croit pas lui-même. Il vient d'inscrire un incroyable doublé contre la Croatie en demi-finale du Mondial. Ses deux seuls buts en Bleu. Un précieux sésame qui a permis aux Tricolores de défier les Brésiliens au Stade de France quatre jours plus tard.

"Tutu" incarnait également l'âme des Bleus et sa conscience politique, au même titre que Patrick Vieira (toujours en activité en club et en sélection). Ses coéquipiers sous le maillot frappé du coq, comme William Gallas, l'appelaient le "grand frère". Mais Thuram, ce n'est pas que la sélection mais aussi des grands clubs: Monaco, Parme, la Juventus et Barcelone. Des titres à la pelle, avec entre autres une coupe de l'UEFA et deux championnats d'Italie. Un des plus importants palmarés du foot français. Ce vendredi, c'est un très grand qui s'en est allé.

John Mc Cain un éternel perdant, il avait perdu devant Bush

SPRINGFIELD, Missouri (Reuters) - Le candidat démocrate à la Maison blanche Barack Obama accuse son rival John McCain de chercher à effrayer les électeurs en s'en prenant à son personnage, dont la médiatisation est critiquée par les républicains.
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"Ils cherchent à vous effrayer - à propos de moi", a déclaré Obama lors d'un meeting à Springfield, dans le Missouri.

Le sénateur de l'Illinois, qui effectue une tournée de quatre jours dans des Etats indécis du pays pour promouvoir son programme économique, a moqué les arguments utilisés selon lui par McCain et son entourage.

"Il n'est pas assez patriotique, il a un drôle de nom, il ne ressemble pas à l'effigie des présidents sur les dollars", a déclaré Obama qui, en cas de victoire le 4 novembre, serait le premier Noir à accéder à la présidence.

"Voilà leur argument: 'On n'a pas grand chose à proposer, mais avec lui, c'est risqué'. Nous sommes aujourd'hui à une époque où il est plus risqué de ne pas changer. Il est risqué de continuer comme nous le faisons."

McCain a lancé un nouveau spot de campagne comparant Obama à des célébrités comme Britney Spears ou Paris Hilton, en s'interrogeant sur sa capacité à tenir ses promesses.

"Le sénateur Obama n'a pas la force de parler ouvertement et directement de la manière dont il répondra aux sérieux défis qui attendent l'Amérique", a déclaré McCain.

Pour le directeur de campagne de McCain Rick Davis, la récente tournée d'Obama en Afghanistan, en Irak, au Proche-Orient et en Europe - 200.000 Allemands ont assisté à son discours à Berlin - "a plus à voir avec celle de quelqu'un qui sort un nouveau film qu'avec celle d'un candidat à la présidence".

La stratégie d'Obama est selon lui "d'accaparer l'attention des médias pour éviter de devoir répondre aux questions importantes de notre temps".

Barack Obama a remarqué pour sa part que les attaques de son rival se faisaient plus virulentes. "Je ne prête pas attention aux spots de John McCain, même si je note qu'il ne semble pas avoir quoi que ce soit de très positif à dire sur lui-même."

Un nouveau sondage publié par CNN accorde une avance de sept points à Obama au niveau national, à 51% contre 44% contre McCain.

Cela représente une hausse de cinq points par rapport au mois dernier. L'enquête comporte une marge d'erreur de trois points.

Version française Jean-Stéphane Brosse

Présidentielle: Barack Obama repart à la conquête de l'Amérique profonde

WASHINGTON (AFP) - Le candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama est reparti à la conquête de l'Amérique profonde alors que la campagne républicaine le décrit comme "arrogant" et que de nouveaux sondages témoignent d'une érosion de son avance dans trois Etats-clefs.

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Un sondage publié jeudi par l'université Quinnipiac montre le sénateur de l'Illinois en tête en Floride (sud-est), Ohio (nord) et en Pennsylvanie (est) mais l'avance de M. Obama dans ces trois Etats-clefs s'est sensiblement érodée par rapport à un sondage similaire publié à la mi-juin.

M. Obama est crédité de 46% d'intentions de vote contre 44% à M. McCain en Floride et dans l'Ohio. Le candidat démocrate compte sept points d'avance sur son concurrent républicain en Pennsylvanie avec 49% d'intentions de vote contre 42%.

Vu la marge d'erreur, MM. Obama et McCain sont pratiquement à égalité en Floride et dans l'Ohio.

Depuis 1960, aucun candidat à la présidentielle n'a remporté la Maison Blanche sans gagner au moins deux de ces trois Etats.

Depuis son retour du Proche-Orient et d'Europe, M. Obama est sévèrement critiqué par le camp républicain. L'équipe de campagne de M. McCain a lancé ces derniers jours dans plusieurs Etats clefs une vaste campagne publicitaire télévisée décrivant M. Obama comme quelqu'un d'arrogant et présomptueux. Le dernier spot en date le compare aux starlettes Britney Spears et Paris Hilton, déconnectées des réalités et insensibles aux difficultés quotidiennes des Américains.

Un sondage réalisé par CNN indique que 37% des Américains considèrent M. Obama comme arrogant.

Le sénateur de l'Illinois a accusé John McCain et les républicains d'essayer de "faire peur" aux Américains à son sujet. "Comme ils n'ont pas de nouvelles idées, la seule stratégie qu'ils ont dans cette élection est d'essayer de vous faire peur à mon sujet. Ils vont essayer de dire: +il n'est pas assez patriotique, il a un drôle de nom et il ne ressemble pas à tous les présidents qu'on voit sur les billets de banque, il représente un risque+", a dit M. Obama.

"Barack Obama a joué la carte raciale et il l'a jouée en maquillant la réalité. Cela crée des divisions, c'est négatif, honteux et faux", a réagi Rick Davis, le directeur de campagne de M. McCain, dans un communiqué.

Tous les sondages s'accordent pour dire que ce ne sont pas les questions internationales, y compris la guerre en Irak, qui préoccupent les Américains mais bien l'économie et, en premier lieu, le prix de l'essence.

M. Obama est reparti à la conquête de l'Amérique profonde pour recoller avec l'opinion. Le sénateur de l'Illinois a prévu de faire campagne jeudi dans des zones sinistrées par des inondations dans l'Iowa (centre) avant de parler économie et énergie à Cedar Rapids (Iowa).

Le candidat républicain a fait de la question de l'énergie une des priorités de sa campagne. Il répète de réunion en réunion qu'il est favorable à la reprise des forages pétroliers en mer le long des côtes américaines interrompus depuis 1981.

Cette idée est ardemment défendue par les compagnies pétrolières et le président George W. Bush qui a demandé au Congrès, à majorité démocrate, d'autoriser au plus vite la levée du moratoire sur ces forages.

M. Obama est opposé à ce projet. Il propose que les compagnies pétrolières effectuent d'abord des forages sur les quelque 275.000 km2 de concessions qu'elles possèdent et qu'elles n'exploitent pas.

Selon des experts, les forages en mer n'auraient pas d'effet immédiat sur le prix à la pompe et pourraient menacer l'environnement.

Mais cette mesure est extrêmement populaire et une majorité d'Américains y sont favorables.

ZIMBABWE - MEDIATION : Wade reçoit Morgan Tsvangirai à Dakar

AFP - Le dirigeant de l’opposition au Zimbabwe Morgan Tsvangirai (voir photo) est arrivé jeudi à Dakar pour "solliciter les avis et conseils" du président sénégalais pour les négociations sur le partage du pouvoir avec le président Robert Mugabe, a annoncé le gouvernement sénégalais.
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M. Tsvangirai, président du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), "est arrivé très tôt ce jeudi (...) pour rendre visite" au président Abdoulaye Wade, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Il devait être reçu en audience en début d’après-midi par le président Wade. Une conférence de presse de l’opposant zimbabwéen est ensuite prévue à 17H00 (locales et GMT).

M. Tsvangirai "est venu remercier le chef de l’Etat pour ses nombreuses initiatives en faveur de la réconciliation nationale et d’une résolution pacifique de la crise au Zimbabwe", précise le communiqué.

Cette visite intervient juste avant la reprise dimanche des négociations pour un partage du pouvoir au Zimbabwe après une suspension de cinq jours.

M. Tsvangirai s’est dit favorable à une "sortie honorable" pour le président Robert Mugabe et à un gouvernement de transition ne durant pas plus de deux ans, lors d’un entretien à la chaîne britannique Channel Four.

Le président Mugabe a pour sa part souhaité mercredi une "issue positive" et "rapide" de ces discussions. "Nous sommes toujours en train de négocier, nous voulons réussir", a déclaré M. Mugabe avant une rencontre à Harare avec son homologue sud-africain Thabo Mbeki, médiateur dans la crise au Zimbabwe.

Les discussions pour un partage du pouvoir, visant à débloquer la situation au Zimbabwe, paralysé depuis la réélection controversée de M. Mugabe le 27 juin, ont commencé la semaine dernière dans un lieu tenu secret près de Pretoria.

Elles ont été suspendues dès lundi soir, l’opposition évoquant "une impasse".

Ces derniers mois, le président sénégalais est intervenu à plusieurs reprises dans le délicat dossier zimbabwéen, se prononçant notamment contre des sanctions visant le régime d’Harare et en faveur d’un partage du pouvoir.

"Il y a deux forces équivalentes dans ce pays, puisque Tsvangirai a obtenu 47% des suffrages au premier tour : aucune ne pourra gouverner sans l’autre ni n’aura la majorité, Mugabe et Tsvangirai sont condamnés à s’entendre", avait-il déclaré à l’AFP début juillet en marge du sommet du G8 au Japon.

"Je suis ami des deux, alors que Mbeki n’a pas la confiance de Tsvangirai, qui le considère comme un proche de Mugabe", avait-il affirmé.

Le président sénégalais s’était rendu fin novembre 2007 à Harare pour rencontrer son homologue zimbabwéen afin de tenter d’apaiser les vives tensions entre le Zimbabwe et la Grande-Bretagne qui perturbaient alors les préparatifs d’un sommet Europe-Afrique.

Auteur: AFP

Trente Darfouris condamnés à mort pour l'attaque de Khartoum

KHARTOUM (Reuters) - Douze nouvelles condamnations à mort ont été prononcées par un tribunal soudanais contre des insurgés darfouris capturés lors d'une attaque contre Khartoum, en mai dernier, ce qui porte à 30 le nombre de personnes condamnées à mort à ce jour.

"Aujourd'hui a été rendu le dernier jugement et le tribunal a condamné l'ensemble des 12 accusés à la mort par pendaison", a déclaré Chadia Khalafallah, avocate de la Défense.

Quelques instants plus tôt, un autre tribunal avait condamné à la mort par pendaison 10 autres personnes accusées d'implication dans l'attaque de Khartoum.

Mardi, un tribunal avait condamné à mort huit autres insurgés darfouris.

Des tribunaux spéciaux antiterrorisme ont été créés pour juger les personnes faites prisonnières lors de l'offensive de mai qui a vu pour la première fois des rebelles atteindre Khartoum. Ils n'ont été arrêtés qu'aux ponts conduisant au palais présidentiel et au QG de l'armée.

Les condamnés ont une semaine pour faire appel. L'ordre d'exécution doit être signé par le président Omar Hassan al-Bachir, a précisé le procureur en chef.

Opheera McDoom, version française Nicole Dupont

Soudan: Béchir dit non à la CPI

KHARTOUM, Soudan - Omar el-Béchir exclut de comparaître un jour devant la Cour pénale internationale (CPI), dont le procureur a requis le 14 juillet dernier l'inculpation du président soudanais pour génocide et crimes de guerre dans le conflit du Darfour, selon un entretien publié jeudi.

Le chef de l'Etat, qui réagit pour la première fois, explique au quotidien indépendant de Khartoum "Al-Ayyam" que ses avocats vont contester devant le Conseil de sécurité des Nations unies et la Cour internationale de justice (CIJ) la légalité de l'inculpation et les éléments sur lesquels elle se fonde.

Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo a aussi demandé au tribunal basé à La Haye d'émettre un mandat d'arrêt à l'encontre d'Omar el-Béchir, mais il peut s'écouler des semaines avant que la cour ne rende sa décision.

L'ONU estime que le conflit au Darfour, dans l'ouest du Soudan, a fait jusqu'à 300.000 morts et 2,7 millions de déplacés depuis que des groupes noirs s'estimant victimes de discrimination de la part du gouvernement à majorité arabe ont pris les armes pour se faire entendre.

Le Soudan affirme ne pas relever de la juridiction de la CPI dans la mesure où Khartoum n'est pas signataire du statut de Rome, le traité de création de la Cour en 1998. L'an dernier, il a ainsi refusé de livrer deux Soudanais inculpés de crimes contre l'humanité. C'est la première fois qu'un chef de l'Etat en exercice pourrait être inculpé par la CPI.

"Le gouvernement (soudanais) ne traitera jamais avec la Cour. Il ne la reconnaît pas et ne se présentera pas devant elle", assure Omar el-Béchir dans le journal. "Personne ne sait d'où (le procureur) tire" ses éléments à charge, "alors nous avons recours à des experts juridiques pour contester la légitimité et la légalité" de la demande d'inculpation, poursuit-il. Il exclut de dépêcher des avocats soudanais à La Haye mais déclare ne pas s'opposer pas à ce que le dossier soit pris en main par des instances régionales.

La Ligue arabe et l'Union africaine ont déjà demandé au Conseil de sécurité de l'ONU, seul habilité à prendre une telle mesure, de geler l'affaire pendant 12 mois.

Le président soudanais qualifie par ailleurs de "partiale" et "illégale" la résolution de 2005 du Conseil de sécurité de l'ONU autorisant la CPI à se charger de la crise du Darfour. En tant que membre de l'ONU, le Soudan, dit-il, ne traitera qu'avec la CIJ, organe onusien également basé à La Haye. Pour lui, tout cela relève d'un "complot historique" visant "à diviser le Soudan en petits Etats, en une nouvelle Yougoslavie".

Omar el-Béchir dirige le régime islamiste de Khartoum depuis son arrivée au pouvoir par un putsch en 1989. AP

Darfour: l'ONU prolonge le mandat de la force de paix

NEW YORK (AFP) - Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté jeudi la prolongation d'un an du mandat de la force paix ONU-Union africaine (Minuad) au Darfour après avoir débattu de l'épineuse question d'une possible inculpation du président soudanais Omar el-Béchir pour génocide.

Les Etats-Unis se sont abstenus de voter la résolution 1828 adoptée à l'unanimité. Les quatorze autres membres du Conseil de sécurité ont voté pour la prolongation du mandat qui est arrivé à expiration ce jeudi.

La résolution demande également aux états membres de l'ONU de "s'engager" à fournir notamment des hélicoptères et autres moyens matériels nécessaires à la Minuad.

L'ambassadeur britannique John Sawers, dont la délégation a présenté la résolution, a regretté que "le manque de temps nous ait empêché d'aborder les problèmes soulevés par une délégation".

La délégation américaine avait présenté des objections au compromis obtenu mercredi. En effet, Washington rejette l'évocation dans le texte de la question d'une demande de sursis présentée par l'Union africaine (UA) pour l'éxécution de la procédure de la Cour pénale internationale (CPI) visant le président soudanais.

"Les Etats-Unis se sont abstenus car les ajouts faits à la résolution (concernant la CPI) envoient un mauvais signal au président soudanais et sape les efforts pour l'amener, lui et d'autres, devant un tribunal", a dit Alejandro Wolff, l'ambassadeur américain adjoint à l'ONU. Il a toutefois souligné que Washington supporte sans réserves la prolongation du mandat de la Minuad.

Un amendement proposant un sursis d'un an à l'éxécution de la procédure de la CPI visant M. Béchir avait été proposé par l'Afrique du Sud et la Libye pour le compte de l'UA. Il n'a pas été ajouté au texte final.

En revanche, le texte voté prend note du communiqué de l'UA qui demandait le 21 juillet un sursis et exprimait des inquiétudes selon lesquelles le processus de paix au Soudan pourrait être "compromis" par l'inculpation de M. el-Béchir.

Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo a demandé le 14 juillet aux juges de la Cour d'émettre un mandat d'arrêt contre M. Béchir pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'Humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003. Cette guerre aurait provoqué près de 300.000 morts, selon l'ONU, et 10.000, selon le Soudan, ainsi que plus de 2,2 millions de réfugiés.

Si le mandat d'arrêt est confirmé, ce qui pourrait prendre plusieurs mois, il s'agira du premier émis par la CPI, basée à La Haye, à l'encontre d'un chef d'Etat en exercice.

"Aucune position n'a été prise par le Conseil de sécurité sur la question de l'opportunité d'agir à la lumière de la proposition (de M. Moreno-Ocampo) d'inculper le président Béchir", a déclaré M. Sawers avant d'ajouter: "cette question sera abordée un autre jour".

L'ambassadeur de Chine, Wang Guangya, a jugé la résolution "importante" affirmant quelle apportait "les garanties pour le succès" de l'opération de paix. Il a aussi qualifié l'initiative de M. Moreno-Ocampo de "décision inappropriée à un moment inapproprié".

Pour sa part, l'ambassadeur du Soudan, Abdalmahmood Abdalhaleem Mohamad, a déclaré que la plupart des membres, selon lui, étaient "choqués" par l'attitude des Etats-Unis, mais a loué celle de la délégation britannique.

jeudi, 31 juillet 2008

Les prétendants se bousculent pour succéder à Olmert en Israël

JERUSALEM (Reuters) - L'annonce de la démission programmée d'Ehud Olmert dans un mois et demi n'a pas provoqué un vide mais plutôt un trop-plein politique au vu du nombre de candidats prétendant à succéder au Premier ministre israélien.

Le chef du gouvernement doit être entendu vendredi pour la quatrième fois dans une affaire de fausses facturations de voyages et de pots-de-vin reçus d'un homme d'affaires juif américain du temps où il était maire de Jérusalem puis ministre du Commerce et de l'Industrie d'Ariel Sharon.

Ehud Olmert, qui se dit innocent de toute corruption ou fraude, a longtemps dit qu'il ne démissionnerait que s'il était inculpé, mais, pressé au sein-même de Kadima de s'effacer, il a annoncé mercredi qu'il ne briguerait pas la direction du parti centriste lors de sa primaire du 17 septembre.

Celle-ci avait été précédemment décidée sous la pression du Parti travailliste du ministre de la Défense, Ehud Barak, qui menaçait de rompre son accord de coalition avec Kadima si l'ex-maire de Jérusalem ne remettait pas son leadership en jeu.

Quatre ministres briguent déjà la tête du parti, dont l'ancien chef d'état-major et actuel ministre des Transports, Shaul Mofaz - un faucon -, et la ministre des Affaires étrangères, Tzipi Livni, une ancienne du Mossad qui dirige les négociations de paix avec les Palestiniens.

"Il est impossible de continuer comme ça. Nous devons réparer les dégâts, avant tout à l'intérieur du parti, et ce processus exige qu'il y ait un autre Premier ministre", avait lancé mardi d'un ton cinglant Livni, favorite de cette primaire.

Le nouveau chef de Kadima devrait théoriquement devenir Premier ministre en cas de succès des âpres tractations qui s'annoncent pour reconduire la coalition actuelle, notamment avec les travaillistes. Mais le chef de l'opposition de droite, Benjamin Netanyahu, a réclamé jeudi des élections anticipées.

"Ce gouvernement est arrivé en bout de course et peu importe qui dirigera Kadima. Ils sont tous responsables de l'échec du gouvernement", a affirmé l'ancien Premier ministre (1996-99), dont le Likoud a le vent en poupe dans les sondages d'intentions de vote.

LIVNI RÉTICENTE A SCELLER UN ACCORD

La probabilité d'élections anticipées est "forte", a prédit le vice-Premier ministre Haïm Ramon, ami et confident d'Olmert, lequel a annoncé son intention de mettre à profit le temps qui lui reste à la tête du gouvernement pour trouver un accord avec les Palestiniens.

Si les tractations pour former le nouveau gouvernement de coalition traînent en longueur après le remplacement d'Ehud Olmert à la tête de Kadima, le Premier ministre démissionnaire pourrait expédier les affaires courantes pendant plus de trois mois, dit-on de source autorisée israélienne.

Cela amènerait Olmert à la fin de l'année, soit précisément jusqu'à l'échéance que Palestiniens et Israéliens avaient promis à George Bush de respecter en novembre à Annapolis pour parvenir à un accord de paix.

De passage en Tunisie, le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré jeudi qu'il continuerait à oeuvrer avec Ehud Olmert ou son successeur à un accord de paix, malgré les "turbulences politiques" en Israël.

Toutefois, les analystes doutent fort qu'un Premier ministre démissionnaire soit en mesure d'engager l'avenir d'Israël. "Qui va conclure un marché avec lui en sachant qu'il n'aura pas à le mettre en oeuvre ? Il n'est plus qu'un canard boiteux", estime le Pr Gadi Wolfsfeld de l'université hébraïque de Jérusalem.

Ehud Olmert n'"a plus la légitimité de l'opinion, de la Knesset ou du gouvernement pour tenter d'aboutir à une entente contraignante avec les Palestiniens ou avec la Syrie", renchérit le ministre israélien des Communications, Ariel Attias, membre du parti ultra-religieux Shas.

Selon son entourage, Tzipi Livni elle-même est d'accord pour poursuivre les négociations avec les Palestiniens dans la période d'incertitude qui s'annonce, mais réticente à sceller un quelconque accord qui pourrait être électoralement utilisé contre elle par Netanyahu.

Lors de l'annonce de la démission programmée d'Olmert, Livni rencontrait le chef des négociateurs palestiniens Ahmed Koreï sous l'égide de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice. Celle-ci est attendue à la mi-août en Israël pour une nouvelle rencontre tripartite visant à tenter de maintenir sur les rails le processus de paix israélo-palestinien malgré la crise politique ouverte en Israël.

Version française Marc Delteil

Mahmoud Abbas ne croit pas à un accord avant la fin du mandat de Bush

TUNIS - Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a expliqué jeudi à Tunis que les négociations israélo-palestiniennes de Washington n'avaient permis de boucler aucun des six dossiers de la phase finale, et a mis en doute un accord avant la fin du mandat de George W. Bush.

Lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Tunis-Carthage au terme d'une visite de deux jours en Tunisie, Abou Mazen est revenu sur les discussions en cours à Washington, au lendemain d'une rencontre entre la délégation palestinienne, dirigée par Ahmed Qoreï et Saeb Erekat, et la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.

"Les six dossiers sur la table des négociations portant sur les questions relatives à la phase finale (Jérusalem, les réfugiés, les frontières, la sécurité, les prisonniers et les eaux) sont examinées en profondeur et avec sérieux. Toutefois, nous n'avons jusqu'à présent bouclé aucun de ces dossiers", a-t-il noté.

Selon une source palestinienne à Tunis, au terme du round des négociations actuelles, la délégation palestinienne retournera à Washington en septembre après une nouvelle tournée de Condoleezza Rice au Proche-Orient.

Le président palestinien s'est montré quelque peu sceptique, voire pessimiste, quant à la réalisation d'un accord israélo-palestinien avant la fin du mandat du président George W. Bush en 2008. Tout en laissant la porte ouverte à la poursuite des négociations dans l'après-Bush et même dans l'après-Ehoud Olmert, le Premier ministre israélien ayant annoncé mercredi qu'il quitterait le pouvoir en septembre.

"Si une telle solution ne se réalise pas à l'échéance prévue, nous avons entendu des candidats (Barack Obama et John McCain, NDLR) qu'ils comptaient reprendre en main le processus de négociations aussitôt après leur installation à la Maison Blanche", a-t-il dit.

"Et comme nous l'a dit l'un d'eux, il n'attendra pas sept ans encore pour la reprise des négociations", a-t-il ajouté, référence au candidat démocrate qu'il vient de rencontrer lors de la tournée au Proche-Orient de Barack Obama.

Dans le même temps, à Washington, on souhaitait continuer à avancer, même lentement, dans le processus relancé en novembre dernier à Annapolis, le porte-parole du Département d'Etat Sean McCormack n'excluant pas l'hypothèse d'un nouveau sommet d'ici la fin de la présidence Bush. AP

Irak: 45 terroristes présumés arrêtés dans le cadre d'une opération contre Al-Qaïda

BAQOUBA (AFP) - L'armée irakienne a arrêté 45 personnes recherchées pour terrorisme dans la province de Diyala, où elle poursuivait mercredi une vaste opération contre Al-Qaïda et d'autres insurgés avec le soutien des forces américaines, a indiqué le ministère de la Défense.

"Le deuxième jour de l'opération +Heureux présage+ a permis l'arrestation de 45 personnes, dont des terroristes recherchés par les forces de sécurité, mais aussi des suspects de meurtres, de kidnapping et de déplacements forcés de population", a déclaré Mohammed Al-Askari, porte-parole du ministère.

M. Askari avait fait état précédemment de 35 personnes arrêtées.

Par ailleurs, "nos forces ont également arrêté treize individus" suspectés d'autres crimes ou délits, a-t-il dit, ajoutant que six personnes victimes de rapt avaient été libérées.

Toujours selon lui, "25 caches d'armes ont été découvertes, contenant des bombes, des munitions, des RPG et 75 types d'armes à feu".

L'opération avait démarré mardi à Baqouba, capitale de la province de Diyala, la plus dangereuse d'Irak. Mercredi, les soldats et policiers irakiens, suivis de près par des soldats américains, continuaient un ratissage systématique de la ville pour débusquer les insurgés et rechercher des armes.

Le trafic automobile a été interdit dans Baqouba, où les forces irakiennes ont mené "de nombreux raids dans des quartiers dangereux", a précisé le général Ali Gheidan, commandant de l'opération à Diyala.

Alors que la majorité des commerces étaient fermés, la cité était survolée par de nombreux hélicoptères américains.

Les forces irakiennes se concentraient également sur la région d'Imam Weiss, à 70 km à l'est de Baqouba, selon le général Gheidan.

Par ailleurs, des forces de sécurité irakiennes sont stationnées aux frontières de Diyala afin d'éviter que les terroristes recherchés ne fuient dans les régions voisines, selon le porte-parole du ministère de la Défense.

Cinquante mille hommes des forces irakiennes venus de différentes régions ont été mobilisés dans la province, a précisé le général Gheidan.

"C'est une opération dirigée, planifiée et exécutée par les forces irakiennes. Les forces de la coalition multinationale apporteront conseils, assistance et soutien sur demande des Irakiens", avait affirmé mardi la Force multinationale en Irak dirigée par les Américains.

Mais l'armée américaine dirige également de son côté une opération à Diyala depuis le 25 juillet. "C'est une opération de la Division nord de la Force multinationale en soutien à l'opération +Heureux présage+", a précisé mercredi la Force multinationale dans un communiqué.

Cette opération a aussi permis la découverte de nombreuses caches contenant armes à feu, mortiers et RPG, et la neutralisation de six bombes artisanales, selon le communiqué.

L'opération "Heureux présage" vise les cellules d'Al-Qaïda et les insurgés chiites toujours présents dans Diyala, une province qui compte une population très mélangée (sunnites, chiites, Kurdes, chrétiens) et où l'extrémisme est plus répandu qu'ailleurs.

Procès de Guantanamo: le juge autorise l'utilisation d'interrogatoires controversés

BASE NAVALE DE GUANTANAMO, Cuba - Le juge militaire de la base américaine de Guantanamo, à Cuba, a décidé jeudi que des interrogatoires controversés pourraient être exploités dans le procès contre Salim Hamdan, chauffeur présumé d'Oussama ben ...

Les jurés pourront entendre ces entretiens, contre l'avis des avocats de la défense qui affirmaient que le prisonnier yéménite avait été victime de mesures coercitives. Ils nient notamment que leur client ait juré allégeance au chef d'Al-Qaïda quand il travaillait pour lui en Afghanistan.

Salim Hamdan a été arrêté dans le sud de l'Afghanistan en novembre 2001 alors qu'il transportait deux missiles dans sa voiture, selon l'accusation. Détenu sur la base navale américaine de Guantanamo, à Cuba, il risque la prison à vie s'il est reconnu coupable de conspiration terroriste et soutien au terrorisme. Le jury pourrait entamer ses délibérations d'ici à la fin de la semaine. AP

mercredi, 30 juillet 2008

Un sondage réalisé dans le champs des républicains

WASHINGTON (Reuters) - La tournée à l'étranger très médiatisée de Barack Obama la semaine dernière ne lui a pas été profitable en termes d'intention de vote, indique un sondage USA Today-Gallup.

Selon cette étude, réalisée entre vendredi et dimanche auprès d'un échantillon de 1.007 adultes, avec une marge d'erreur de 4,0%, le candidat démocrate à la Maison blanche reste en tête des intentions de vote des électeurs inscrits avec 47% devant le sénateur républicain John McCain (44%).

Mais la marge d'avance du sénateur métis de l'Illinois est passée de six à trois points en un mois. Et, parmi les électeurs qui se disent sûr de voter, John McCain passe même devant Barack Obama avec 49% contre 45%.

Selon USA Today, Barack Obama est toutefois considéré par une majorité des personnes interrogées comme le meilleur président possible dans les relations avec les dirigeants et pays étrangers.

Mais 41% des sondés, soit la même proportion que le mois dernier, pensent qu'il ne serait pas capable d'être un bon commandant en chef de l'armée, comme son adversaire républicain le martèle à chaque occasion.

David Morgan, version française Marc Delteil

Un belge pingouin; ça existe

Il meurt en urinant sur un rail électrifié

Londres, Angleterre – Un touriste polonais a trouvé la mort après avoir uriné sur un rail électrifié dans la gare de Vauxhall.

Les secours dépêchés sur place n’ont pas pu sauver la victime, un instituteur polonais de 41 ans en voyage touristique. L'homme est décédé sur les lieux de l’accident.

Il semble que celui-ci ignorait que certaines lignes de chemin de fer anglaises sont électrifiées.

Plusieurs décès par électrocution dus aux lignes de chemins de fer sont constatés chaque année Outre-Manche

Karadzic transféré aux Pays-Bas

A HAYE, Pays-Bas - Des images d'Associated Press Television News montraient tôt mercredi l'avion supposé transporter Radovan Karadzic atterrir aux Pays-Bas où l'ancien chef des Serbes de Bosnie, extradé de Serbie, doit être remis au TPIY pour être jugé pour génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

L'avion a été vu à l'aéroport de Rotterdam, le plus proche du centre de détention du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, où des hélicoptères de la police et des fourgonnettes aux vitres teintées attendaient de conduire le prisonnier serbe.

Des responsables du TPIY ont indiqué que la prison près de La Haye avait dégagé une cour pour permettre à un hélicoptère d'atterrir, même s'il l'on ignorait encore comment Karadzic effectuerait le trajet depuis l'aéroport, par les airs ou en voiture.

Une fois arrivé dans le centre de détention, Radovan Karadzic sera soumis à des procédures d'identification et à un examen médical.

Après 13 ans de cavale, Radovan Karadzic a été arrêté le 21 juillet dernier à Belgrade où il vivait sous une fausse identité, selon les autorités serbes. Accusé entre autres d'avoir orchestré le massacre de Srebrenica, où 8.000 musulmans ont perdu la vie en juillet 1995, il est sous le coup de 11 inculpations pour crime de guerre, génocide et crime contre l'humanité. AP

mardi, 29 juillet 2008

Barack Obama Speech from Berlin, Germany

De retour aux USA, Barack Obama défend sa tournée à l'étranger

CHICAGO (Reuters) - De retour aux Etats-Unis, le sénateur Barack Obama a défendu dimanche sa tournée d'une semaine à l'étranger vivement critiquée par John McCain, son rival républicain dans la course à la Maison blanche.
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Ce voyage a été "utile" pour être un "président efficace", a jugé le candidat démocrate à l'élection présidentielle, rejetant l'idée que son périple ait été excessivement ambitieux.

"J'ai établi des relations et un certain lien de confiance avec d'importants dirigeants du monde qui ont pris la mesure de mes positions et de la manière dont je fonctionne", a encore estimé Obama devant un groupe de journalistes à Chicago.

Obama, ovationné par 200.000 personnes à Berlin, a bénéficié d'une couverture médiatique bienveillante lors de son voyage qui l'a emmené en Irak, en Afghanistan, au Proche-Orient et en Europe.

Mais il a reconnu douter de l'impact de cette tournée sur la politique intérieure et la compétition serrée qui l'oppose à John McCain.

"Une semaine à me concentrer sur les questions internationales ne se traduit pas nécessairement ici aux Etats-Unis par une hausse dans les sondages parce que, de manière compréhensible, les Américains sont préoccupés par les conséquences de l'économie sur leur vie quotidienne", a-t-il dit avant d'ajouter: "C'est de cela que nous allons parler maintenant."

Un sondage quotidien réalisé par l'institut Gallup montre toutefois que l'avance d'Obama sur McCain a augmenté au cours de la semaine écoulée de trois à neuf points. La plus récente enquête a été effectuée de mercredi à vendredi, après son discours de Berlin.

L'IRAK TOUJOURS

Alors que le sénateur de l'Illinois s'apprête à reprendre en main les dossiers économiques, John McCain a continué de l'attaquer sur l'Irak.

Dans une interview à l'émission "This Week" d'ABC, le sénateur républicain a accusé Obama d'avoir appelé à un retrait des troupes américaines d'Irak dans les 16 mois à la seule fin de remporter les primaires démocrates.

L'équipe du candidat républicain a par ailleurs ironisé sur l'annulation d'une visite d'Obama à des soldats américains blessés dans une base en Allemagne, en laissant entendre que le sénateur ne s'était pas déplacé parce qu'il n'avait pas réussi à attirer les médias avec lui. Dans un spot de campagne, le commentateur déclare: "Il semble que le Pentagone ne l'a pas autorisé à apporter des caméras."

Dimanche, Barack Obama a défendu sa position sur le retrait d'Irak, estimant qu'il n'avait pas manqué de jugement comme l'en accuse McCain. Il a au contraire rétorqué que son adversaire, partisan convaincu de la guerre d'Irak, avait manqué de jugement en votant pour l'invasion de mars 2003.

"Je continue d'être persuadé que la seule manière pour nous de stabiliser la situation en Irak (...) est que les parties parviennent à fixer des arrangements politiques", a-t-il dit.

Quant aux attaques de son rival concernant sa tournée à l'étranger, Obama a rappelé que McCain s'était rendu récemment au Mexique, en Colombie et au Canada.

"Penser que ce que nous faisons est différent de ce que fait le sénateur McCain ou de ce qu'ont fait un bon nombre de candidats à la présidence par le passé me rend perplexe", a déclaré le sénateur de l'Illinois.

Avec David Wiessler, version française Jean-Stéphane Brosse

09:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

Obama veut un vice-président "indépendant"

WASHINGTON - Le candidat démocrate à la présidentielle américaine Barack Obama a refusé de livrer des indices sur l'identité de son futur candidat à la vice-présidence, mais a en revanche dépeint les qualités qu'il attendait de son éventuel collaborateur, au premier rang desquelles figure l'indépendance.

"Je vais vouloir quelqu'un d'indépendant, prêt à me dire où il ou elle pense que je me trompe", a déclaré le sénateur de l'Illinois dans une interview diffusée dimanche sur la radio NBC.

Quelle que soit son identité, le ou la futur(e) vice président(e) ne sera pas cantonné à un rôle de représentation, a-t-il assuré. "Nous allons avoir beaucoup de problèmes et beaucoup de choses à faire, et avoir un vice-président destiné uniquement à assister aux enterrements, ça ne m'intéresse pas".

Parmi les derniers candidats démocrates à la vice-présidence, un grand nombre étaient originaires du Sud des Etats-Unis, bastion du camp républicain. Barack Obama n'a pas indiqué s'il respecterait cette stratégie, qui s'est parfois avérée gênante pour ses adversaires, mais a précisé qu'il voulait un partenaire complémentaire pour "apporter des connaissances (...), une expertise qui peut s'avérer utile".

La seule candidature que le sénateur reconnaît envisager pour le poste est celle de son ancienne rivale dans la course à l'investiture démocrate, Hillary Rodham Clinton.

"J'ai constamment dit que je pensais qu'Hillary Clinton serait sur la liste de n'importe qui. Elle est l'un des chefs les plus efficaces, intelligents, courageux que nous ayons dans le parti démocrate", a-t-il conclu. AP

McCain nuance sa promesse de ne pas augmenter les impôts

WASHINGTON - Le candidat républicain à la présidentielle américaine John McCain s'est attiré les foudres des conservateurs lundi en laissant entendre qu'il pourrait autoriser une hausse des cotisations sociales après avoir promis de n'augmenter aucune taxe, quelle qu'elle soit.

Interrogé par la presse dans son bus de campagne le 9 juillet, le sénateur a évoqué la nécessité de renflouer la sécurité sociale, expliquant: "Je ne peux pas vous dire ce que je ferai, si ce n'est que je mettrai tout sur la table".

Dimanche, le sénateur de l'Arizona est allé un peu plus loin encore, en affirmant que "rien n'est écarté". "J'ai mes positions, et je les développerai", a-t-il déclaré lors d'une émission télévisée. "Je ne veux pas augmenter les impôts. Mais ça ne veut pas dire que rien ne doit être envisagé".

Ces propos lui ont valu une réaction vive du Club pour la croissance, un groupe de Washington opposé au prélèvement d'impôts. Les commentaires de McCain sont "choquants parce que vous avez été catégorique sur votre opposition à la hausse des taxes, en toutes circonstances", a souligné le groupe dans une lettre adressée au candidat. AP