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vendredi, 12 septembre 2008

Le pape Benoît XVI entame sa première visite en France

Reuters - Vendredi 12 septembre, 07h31PARIS (Reuters) - Le pape entame ce vendredi et jusqu'à lundi sa première visite en France depuis son élection, en 2005, un voyage qui doit le conduire de Paris à Lourdes et au cours duquel il devrait plaider pour une "laïcité saine".
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Benoît XVI doit être accueilli vendredi matin par le président Nicolas Sarkozy et sa femme Carla, à l'aéroport de Paris-Orly.

Il s'entretiendra ensuite à l'Elysée avec le chef de l'Etat.

Tous deux doivent s'exprimer à l'issue de cette rencontre.

"Je viens chez vous en messager de paix et de fraternité", a déclaré Benoît XVI dans un message aux Français diffusé jeudi.

"Votre pays ne m'est pas inconnu. A plusieurs reprises j'ai eu la joie de m'y rendre et d'apprécier sa généreuse tradition d'accueil et de tolérance, ainsi que la solidité de sa foi chrétienne comme sa haute culture humaine et spirituelle", poursuit-il.

A 17h30, le pape prononcera un "discours au monde de la culture", au collège des Bernardins, dans le Ve arrondissement, une des principales allocutions de sa visite.

Interrogé sur le thème de ce discours, le cardinal Paul Poupard, envoyé spécial du pape à Lourdes, explique que "nous vivons dans un monde où (...) il y a comme quelque chose de cassé entre, pour le dire en deux mots, la foi et la raison".

"MÉLANGE DES GENRES"

Pour Benoît XVI "il y a au contraire une alliance profonde entre la foi et la raison", poursuit le cardinal français dans un entretien accordé à la chaîne de télévision France 24.

Après un trajet sur les quais en "papamobile", terme que le Vatican utilise pour désigner son véhicule, Benoît XVI célébrera les vêpres à Notre-Dame et s'adressera aux jeunes à 20h20.

Samedi matin, il rencontrera des membres de l'Institut de France et célébrera une messe sur l'esplanade des Invalides.

Benoît XVI est attendu samedi à 18h30 à Lourdes, principal but de son voyage organisé à l'occasion du 150e anniversaire d'événements célébrés par l'Eglise comme étant des apparitions de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous.

Officiellement, 75% des Français sont baptisés mais beaucoup moins se revendiquent catholiques et moins de 10% sont des pratiquants réguliers.

Selon un sondage CSA publié jeudi dans Le Parisien, 53% des Français disent avoir une bonne opinion du pape, une proportion qui monte à 65% parmi les catholiques. Au contraire, 25% des sondés et 19% des catholiques en ont une mauvaise opinion.

Les catholiques le considèrent conservateur (78%), charismatique (53%), proches des jeunes (51%) mais assez peu moderne (35%), lit-on dans ce sondage.

Illustration de la vigueur du débat sur la laïcité dans un pays où l'Eglise et l'Etat sont strictement séparés depuis 1905, le président du Mouvement démocrate, François Bayrou, chrétien revendiqué, a critiqué la réception du pape à l'Elysée, en évoquant un "mélange des genres".

"Accueillir le pape à la descente d'avion, je trouve cela normal (...) mais je suis moins fana du passage de Benoît XVI à l'Elysée", a-t-il dit sur RTL.

Jean-Baptiste Vey, édité par Gilles Trequesser

Neuf ans de prison pour un Français ancien de l'ONU coupable de viols de mineures en Afrique

Par Matthieu DEMEESTERE AFP - il y a 6 minutesPARIS (AFP) - Un ancien fonctionnaire français de l'ONU, accusé d'une vingtaine de viols de mineures lorsqu'il était en poste en Afrique, a finalement été reconnu coupable de deux de ces crimes aggravés jeudi par la cour d'assises de Paris, et condamné à neuf ans d'emprisonnement.
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Didier Bourguet, 44 ans, a vu sa condamnation assortie d'une obligation de soins pendant huit ans à la libération, le président de la cour précisant qu'en cas de non respect de ce "suivi socio-judiciaire", il effectuerait trois ans de prison supplémentaires.

A l'énoncé du verdict, ce fils d'un couple d'infirmiers de Saône-et-Loire, ancien responsable du parc de véhicules des forces de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC) au début des années 2000, a échangé quelques mots avec son avocat en affichant un large sourire.

Ce dernier, Me Claude Deboosere-Lepidi, s'est ensuite réjoui devant quelques journalistes que son client ait été "acquitté (de) seize" des 18 viols reprochés.

M. Bourguet a déjà effectué près de quatre ans de détention, à l'isolement, et cette condamnation le rend en théorie libérable à la mi-2009, quand il aura effectué la moitié de sa peine.

Une peine "de l'ordre de 12 années" de réclusion criminelle, assortie également de contraintes de soins, avait été réclamée par l'avocat général, Pierre Kramer, qui avait balayé les affirmations de l'accusé selon lesquelles aucune contrainte n'avait jamais été exercée sur les jeunes mineures.

"La contrainte résulte totalement de l'âge des personnes et du contexte économique", a déclaré M. Kramer, sous-entendant que plus les victimes étaient jeunes, plus elles étaient susceptibles d'être impressionnées par l'argent dans ces pays pauvres.

M. Bourguet percevait un salaire mensuel de 2.600 dollars en RDC, là où "un fonctionnaire gagne, quand il travaille, 20 à 30 dollars", a fait remarquer M. Kramer. Les débats ont montré que l'accusé payait chaque prestation sexuelle "10 à 20 dollars".

Accusé de 23 viols ou agressions sexuelles sur des adolescentes âgées de 12 à 18 ans en République centrafricaine (1998-2000) et en RDC (2000-2004), il a finalement été reconnu coupable de deux viols, ceux de deux des trois jeunes Congolaises identifiées et interrogées au cours de l'enquête.

Concernant la troisième, seule partie civile, venue témoigner au premier jour du procès mardi, le viol a été requalifié en agression sexuelle.

Didier Bourguet a aussi été condamné pour les délits connexes pour lesquels il était jugé : la corruption de mineures et la détention d'images pornographiques les mettant en scène.

C'est la saisie de ces clichés dans un disque dur, intervenant après ses aveux passés devant la brigade de protection des mineurs à Paris fin 2004, qui avait permis de le confondre.

Arrêté à Goma, en RDC, fin octobre 2004, il avait été rapidement remis aux autorités françaises, en vertu de son "immunité" onusienne.

Pour la défense de l'accusé, Me Deboosere-Lepidi a insisté sur le grand nombre de victimes non identifiées malgré les photos, et regretté qu'il n'y ait pas eu "la moindre confrontation" pendant l'instruction, empêchant selon lui toute "mesure du degré de résistance" des adolescentes.

jeudi, 11 septembre 2008

AP:Les Européens votent Obama

WASHINGTON - Près de sept Européens sur dix souhaitent la victoire du démocrate Barack Obama lors de l'élection présidentielle américaine de novembre, selon un sondage rendu public mercredi.24f3176455fa76c5013c652457a00b0d.jpg
D'après cette enquête réalisée par le German Marshall Fund of the United States, qui promeut la coopération américano-européenne, et la Compagnia di San Paolo, un centre de recherches italien, 69% des Européens préfèrent Obama à son rival républicain John McCain (26%).

Quarante-sept pour cent des personnes interrogées considèrent que les relations transatlantiques s'amélioreraient en cas d'élection du candidat démocrate, contre 11% pour John McCain.

Si seuls 31% des Européens plaident pour des relations plus étroites avec les Etats-Unis, ce chiffre est en hausse de 4% par rapport à une précédente enquête réalisée en 2006.

- sondage réalisé du 4 au 24 juin, auprès d'un échantillon de 1.000 personnes dans chacun des pays concernés par l'enquête: Etats-Unis et douze pays européens (France, Allemagne, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Slovaquie, Espagne, Turquie, Roumanie et Bulgarie). La marge d'erreur est de plus ou moins trois points. AP

Victoire de la France dans la souffrance; ceux qui veulent la tete de Domenech attendront

Malgré une fin de match difficile, la France est venue à bout de la Serbie (2-1) au Stade de France et se relance dans le groupe 7 des qualifications pour la Coupe du monde 2010. Les Bleus font momentanément taire les critiques nées du revers concédé en Autriche (3-1).
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Buts: Henry (55e), Anelka (63e) pour la France - Ivanovic (77e) pour la Serbie

Ça s'annonçait tendu, ça l'a été. Après la cinglante défaite concédée en Autriche (3-1), l'équipe de France n'a pas été épargnée par les critiques. Les trois buts encaissés sur coup de pied arrêtés, le manque de percussion offensive ont été stigmatisées, mais pas autant que l'incapacité de Raymond Domenech à faire gagner les Bleus. Les feux des projecteurs étaient d'ailleurs braqués sur le sélectionneur tricolore, dont le départ semblait inéluctable en cas de nouvelle contre-performance face aux Serbes. Dans leur antre du Stade de France, les Bleus étaient sous une pression maximale. Ils l'ont été jusqu'au bout d'une rencontre qu'ils ont finalement remporté. Mais cette victoire ne permettra pas d'éloigner les doutes qui accompagnent cette équipe de France.

Ces doutes se sont d'ailleurs traduits par une entame poussive des coéquipiers de Thierry Henry, aligné aux côtés de Karim Benzema pour former le duo d'attaque de l'équipe de France. La Serbie en a profité pour placer quelques banderilles, sans pour autant se créer d'occasions vraiment dangereuses. Il en aurait peut-être été autrement si Radomir Antic, le sélectionneur serbe, n'avait pas décidé de laisser Nikola Zigic, son buteur géant (2,02 m), sur le banc de touche au coup d'envoi de la rencontre. Pas trop inquiétée non plus, la France a fini par rentrer dans le match après une petite vingtaine de minutes de jeu. Mais, la finition a continué a faire défaut aux hommes de Raymond Domenech jusqu'à la pause.

Le sélectionneur tricolore a profité de la mi-temps pour opérer un coaching gagnant. En sortant un Karim Benzema peu inspiré pour faire rentrer Nicolas Anelka, il a même changé le cours du match. Le buteur de Chelsea a tout de suite montré qu'il avait des jambes, même s'il n'a été qu'un observateur de l'action qui a permis aux Bleus de débloquer le match. Comme un symbole, cet honneur est revenu au capitaine, Thierry Henry, auteur d'une frappe victorieuse au premier poteau après une belle percée de Sidney Govou (1-0, 55e). Rassurés, les Bleus n'ont pas relâché leur emprise sur des Serbes dépassés physiquement. Avec bonheur, puisque Nicolas Anelka a rapidement doublé la mise d'un tir croisé à l'entrée de la surface (2-0, 63e).

Les mêmes lacunes

Malgré un avantage de deux buts, la bande à Domenech a continué à aller de l'avant, à l'image d'une belle frappe de Yoann Gourcuff sur la transversale (72e). Avant de retomber dans ses travers défensifs, et d'afficher encore ses lacunes sur les coups de pied arrêtés adverses. Branislav Ivanovic en a profité pour réduire le score en reprenant victorieusement de la tête un corner (77e). Et la France, qui paraissait en net regain de confiance juste avant ce but, a tremblé jusqu'au coup de sifflet final. Mais elle a tenu, et c'est bien là l'essentiel tant la victoire était impérative après la défaite subie en Autriche pour se relancer dans la course à la qualification au Mondial 2010.

La France reste cependant convalescente. Son succès, si important soit-il, ne peut masquer les lacunes récurrentes de la formation de Raymond Domenech dans le secteur défensif, alors que son attaque manque encore de réalisme malgré un léger mieux face aux Serbes. Il faudra faire encore mieux pour reconquérir un public tricolore boudeur, notamment vis à vis du sélectionneur. Des "Domenech, démission !" ont ainsi fusé des tribunes pendant l'ensemble de la rencontre, même quand les Bleus avaient ouvert le score. Ce succès face aux Serbes devra donc être confirmé dans un mois, en Roumanie, à l'occasion du choc entre les deux favoris de ce groupe 7.

Vincent BREGEVIN / Eurosport

11 septembre °c

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Belgique : « un Etat Wallonie-Bruxelles est viable » dit Daerden

SI C’EST POUR EN FINIR AVEC LA BELGIQUE, allons-y directement, dit en substance le double ministre du Budget
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Il a enchaîné les JO de Pékin, le Beau Vélo de Ravel et Francorchamps… La rentrée s’annonce sportive pour Michel Daerden, sur le plan budgétaire, cette fois. Parce que la crise pèse sur les budgets wallon et francophone qu’il gère. Parce que, surtout, les mécanismes de financement de l’Etat et de ses entités seront au cœur de la réforme de l’Etat et qu’en spécialiste de la question, le Liégeois devrait être associé, de près ou de loin, aux discussions. Il se dit prêt.

A aider le fédéral. « Nous allons respecter notre parole », insiste Michel Daerden (PS). Celle qu’il a donnée à Guy Verhofstadt, sous le gouvernement provisoire. « Nous avons promis de contribuer à hauteur de 90 millions au budget fédéral. Nous le ferons. » Contrairement à la Flandre qui renâcle à lâcher les 400 millions promis moyennant accords institutionnels, la Région wallonne donnera 30 millions, la Communauté française 60.

A revoir la loi de financement. Le double ministre du Bugdet peut vivre avec le système actuel. Mais il ne craint pas de rediscuter du mode de financement des entités fédérées. Pour rappel, la loi actuelle organise la solidarité financière entre Régions. Et fixe les critères (nombre d’élèves, taux de natalité…) déterminant l’enveloppe des Communautés. « Si on souhaite revoir les méthodes de calcul, j’ai des idées, qui ne me semblent pas déraisonnables », souligne-t-il. Tout en reconnaissant que le Nord les a balayées de la main en juin.

A responsabiliser les entités fédérées. « Si on est toujours dans la logique d’un fédéralisme d’union, je n’ai pas de problème à ce que l’on responsabilise davantage les entités fédérées », suggère le mandataire socialiste. Et de proposer que les Régions puissent davantage encore qu’aujourd’hui, imposer des additionnels ou des soustractionnels à l’impôt sur les personnes physiques. Ou qu’elles puissent utiliser l’outil fiscal dans le cadre de leurs politiques régionales. « Par exemple pour proposer une déductibilité fiscale importante en guise d’aide à l’acquisition d’un logement. »

A transférer des compétences. « Osons la Wallonie et Bruxelles… Ne soyons pas dans le repli frileux. » Mais, le nez sur les compteurs, il s’empresse d’ajouter : « Attention, on ne peut pas transférer de compétences sans transférer les moyens qui vont avec. » Mais on dit le fédéral au bord de la faillite ? « C’est pour cela qu’il faut revoir la loi de financement et ne pas oublier le fédéral. »

A envisager un Etat Wallonie-Bruxelles. « Si on doit en arriver à la fin de la Belgique, l’avenir passe par un Etat Wallonie-Bruxelles. Un Etat fédéral constitué de deux Régions. » Une hypothèse que Michel Daerden finit par envisager, fort de son expérience des négociations de l’été, sur la loi de financement. Pour rappel, le CD&V avait proposé de transférer le fruit (voire la perception) de l’impôt sur les personnes physiques du fédéral aux entités fédérées. « Soyons clairs, le jour où il n’y a plus d’IPP national, il n’y a plus d’Etat », met en garde le ministre à la double casquette. Qui ne s’en cache pas : il n’entend pas assister à la lente mise à mort de la Belgique. « Si l’on commence à discuter d’une fiscalité réduite à un socle minimum au niveau fédéral, les Régions gérant le gros du montant, on n’est plus dans le modèle belge. Si c’est pour aller jusque-là, autant consommer le modèle jusqu’au bout. » Lisez : en passer directement à la scission. Et à la création d’un Etat Wallonie-Bruxelles que Michel Daerden estime, sans le moindre doute, « viable ».

Une bonne equipe de Belgique chez les turcs

Grâce à Sonck, les Belges ont mené pendant 43 minutes à Istanbul. Mais les Turcs ont égalisé via un penalty contesté

La Turquie n’a tiré, au cours de la première mi-temps, qu’à une seule reprise en direction de Stijn Stijnen. Les statistiques ne sont guère meilleures pour l’équipe locale après la pause : mis à part un essai dangereux de Sentürk (67e), aucun ballon vraiment chaud n’a dû être écarté par Stijn Stijnen. C’est dire la performance réalisée, mercredi soir, par les Diables rouges à Istanbul. Une prestation qui a été, en partie, gâchée par ce penalty concédé de manière naïve par Axel Witsel au moment où l’on sentait que les nerfs des joueurs du Bosphore commençaient à lâcher… Même si un doute subsiste : la balle a-t-elle abouti (in)volontairement sur le bras du médian du Standard ?
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Revenons sur cette action de la première mi-temps, lorsque le gardien belge a réussi un remarquable arrêt, empêchant la reprise de la tête de Turan Arda d’aller fouetter les filets. Ce qu’avait fait juste avant lui Wesley Sonck, auteur d’un but de belle facture. Un coup franc botté à la perfection par Vertonghen et l’attaquant du FC Bruges s’élevait dans le ciel turc pour offrir à l’équipe de René Vandereycken un avantage mérité au vu des 45 minutes gérées à la perfection par Timmy Simons et son entourage.

Les Belges ont, en effet, livré une prestation intéressante à tous les niveaux. Sur le plan défensif, les Turcs n’ont mis un peu de pression dans le rectangle des Diables qu’en fin des deux périodes. Il est vrai que privé de son stratège Mehmet Aurelio, le onze de Fatih Terim n’a pas vraiment produit un football digne d’un demi-finaliste de l’Euro. Tout profit pour les Belges qui ont eux, dans leur approche offensive, réalisé quelques phases relativement dangereuses. Car outre le goal marqué par Wesley Sonck, on a répertorié deux tirs de Jan Vertonghen (un du droit, au-dessus ; l’autre du gauche, dévié par Volkan) qui justifiaient le surprenant avantage forgé par une équipe nationale disposée à faire tous les sacrifices pour réussir un résultat positif.

Si l’on excepte une reprise de volée du pied gauche de l’inévitable poison Sentürk, jamais la défense des Diables n’a concédé du terrain à des adversaires qui ont finalement trouvé leur salut suite à une faute de main sifflée contre Witsel. La transformation du penalty, remarquablement effectuée par le capitaine Emre, n’a même pas eu le don de stimuler l’orgueil turc puisque, mis à part quelques phases confuses, les défenseurs belges n’ont pas eu de vraies raisons de stresser. Au contraire de Volkan qui doit encore remercier son défenseur Gonul, auteur d’un sauvetage décisif sur sa ligne de but (70e, sur une tête de Fellaini). La balle du 0-2 en fait.

Vos réactions

mercredi, 10 septembre 2008

Pakistan: deux responsables d'Al-Qaïda tués dans une frappe américaine

DERA ISMAIL KHAN, Pakistan - Quatre militants étrangers dont deux hauts responsables étrangers des opérations d'Al-Qaïda ont été tués lors de la récente frappe de missiles américains au Pakistan, ont annoncé mercredi des responsables des renseignements pakistanais.

Selon ces officiers de renseignement qui ont requis l'anonymat, l'un de ces militants était responsable des activités du réseau terroriste d'Oussama ben Laden dans les zones tribales pakistanaises à la frontière avec l'Afghanistan. De même source, les quatre hommes ont été identifiés comme étant Abou Kassim, Abou Moussa, Abou Hamza et Abou Haris.

Abou Haris était chargé des zones tribales tandis qu'Abou Hamza dirigeait les actions à Peshawar.

La frappe américaine présumée s'est déroulée lundi dans la province du Nord-Waziristan, une zone tribale dont les Etats-Unis estiment qu'elle est une base arrière d'Al-Qaïda et des talibans. AP

Présidentielle américaine: quatre Français sur cinq sont pour Obama, selon un sondage

PARIS - Quatre Français sur cinq (80%) souhaitent la victoire du démocrate Barack Obama à la présidentielle américaine, selon un sondage TNS Sofres publié mardi par lefigaro.fr.

Seules 8% des personnes interrogées préféreraient que le républicain John McCain soit élu à la Maison Blanche.

Le reste des sondés se partage entre ceux qui ne veulent "ni l'un, ni l'autre" (7%) et les sans opinion (5%).

- sondage réalisé les 2 et 3 septembre par téléphone auprès d'un échantillon national de 1.000 personnes, représentatif de l'ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. AP

Sarah Palin a touché une indemnité de voyage alors qu'elle était chez elle

WASHINGTON - Une nouvelle révélation potentiellement embarrassante pour Sarah Palin. La colistière de John McCain s'est fait verser par l'Alaska, Etat dont elle est gouverneure, une indemnité pour frais de déplacement alors qu'elle se trouvait chez elle, rapporte le "Washington Post" mardi.

Une analyse des voyages déclarés par la gouverneure révèle qu'elle a réclamé ce per diem à 312 reprises pour des périodes où elle était à son domicile de Wasilla (Alaska). Les indemnités versées sont normalement destinées à payer les repas et les dépenses annexes lors des déplacements officiels.

Selon des responsables de l'Alaska, l'indemnité a été accordée à Mme Palin car son poste est normalement basé à Juneau, la capitale de l'Etat, alors qu'elle se trouvait à Wasilla, distante de 1.000 kilomètres. La gouverneure s'est installée à Juneau l'an dernier mais réside souvent à Wasilla.

Elle a également facturé au contribuable des frais de voyage pour son mari et ses enfants qui s'élèvent à 43.490 dollars (30.800 euros), pour de nombreux déplacements effectués entre Wasilla et Juneau et ce qui a été présenté comme d'autres voyages de fonction.

On ne savait pas clairement dans l'immédiat dans quelle mesure les frais de voyage des enfants peuvent être couverts. Le directeur financier de l'Etat, Kim Garnero, a déclaré au "Washington Post" que l'administration locale rembourse les frais de voyage de quiconque travaille pour le compte de l'Etat, ajoutant toutefois: "Je ne peux imaginer que des enfants puissent être dans ce cas."

Reste que les frais de déplacement de la gouverneure sont beaucoup moins élevés que ceux de son prédécesseur Frank Murkowski, qui a voyagé en avion pour 463.000 dollars (327.000 euros) aux frais de l'Alaska en 2006, alors que cette somme était de 93.000 dollars (65.000 euros) pour Mme Palin en 2007.

Le bilan de Mme Palin à la tête de l'Alaska est au centre de toute les attentions alors que les républicains la présentent comme une championne de la réforme et de la lutte contre le gaspillage de l'argent public. La porte-parole de Mme Palin, Tracey Schmitt, a expliqué mardi que la gouverneure devait se déplacer souvent. AP

mardi, 09 septembre 2008

L'Eglise de Scientologie devant la justice française pour escroquerie

PARIS (AFP) - L'Eglise de Scientologie, très controversée en France, va être jugée par un tribunal pour "escroquerie en bande organisée", une procédure qui pourrait entraîner la dissolution de ses principales structures françaises, en cas de condamnation.

Une ordonnance renvoyant l'Association spirituelle de l'Eglise de Scientologie (ASES - Celebrity centre), sa principale structure en France, et la société anonyme SEL, sa librairie, devant le tribunal correctionnel de Paris pour "escroquerie en bande organisée" a été signée lundi par le juge Jean-Christophe Hullin.

L'Eglise de Scientologie sera jugée à une date encore inconnue en tant qu'organisation alors que dans la plupart des autres affaires la concernant, ce sont ses membres à titre individuel qui ont été renvoyés devant la justice.

En cas de condamnation pour "escroquerie en bande organisée", passible de sept ans de prison, l'Eglise de Scientologie risque la dissolution des deux structures en cause, au regard du code pénal.

La Scientologie est considérée comme une secte dans des rapports parlementaires français mais n'est pas pour autant interdite. Elle bénéficie du statut de religion dans d'autres pays comme les Etats-Unis.

Sept scientologues, dont Alain Rosenberg, directeur général du Celebrity centre, sont également poursuivis, dont certains pour "exercice illégal de la pharmacie".

L'affaire a débuté en décembre 1998 par la plainte d'une femme estimant avoir été escroquée par l'Eglise de Scientologie.

Abordée quelques mois plus tôt à Paris par des scientologues pour un test de personnalité gratuit, elle avait au final dépensé environ 30.000 euros pour des cours ou l'achat de livres, de médicaments et d'un "électromètre", appareil électrique censé mesurer les variations de l'état mental de la personne.

Une autre plaignante et l'ordre des pharmaciens se sont par la suite constitués partie civile dans ce dossier.

Dans son ordonnance de renvoi devant un tribunal, consultée par l'AFP, le juge estime que l'Eglise de Scientologie a trompé les deux femmes "en recourant systématiquement à des tests de personnalité dépourvus de valeur scientifique (...) dans la seule perspective de vendre des services ou divers produits".

Selon le magistrat, le Centre de Scientologie a eu "pour seul but de capter leur fortune".

L'Eglise de Scientologie n'a pas souhaité réagir sur le fond de l'affaire mais a dénoncé lundi dans un communiqué un "climat de stigmatisation entretenu" par "certaines institutions" en France.

Fondée en 1954 aux Etats-Unis par Ron Hubbard (1911-1986), un auteur de science-fiction, la Scientologie revendique des millions de membres et 6.000 "églises" dans 159 pays, dont des milliers de membres en France.

Elle fonde son action sur la "dianétique", une "science de la santé mentale", qui permettrait d'accéder au bonheur en se purifiant des éléments mentaux négatifs.

George Bush va annoncer le retrait de 8.000 soldats d'Irak

WASHINGTON (Reuters) - Le président américain George Bush doit annoncer ce mardi un projet de rapatriement d'environ 8.000 militaires américains d'Irak d'ici février 2009, ainsi que l'envoi de soldats en Afghanistan.
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D'après les extraits du discours qu'il prononcera devant la National Defense University de Washington, Bush expliquera que la diminution de la violence en Irak permet au Pentagone de rapatrier des soldats et d'en déployer d'autres en Afghanistan, où les attaques des activistes islamistes ont augmenté depuis deux ans.

Bush devrait souligner que le niveau de violence en Irak est revenu à un niveau jamais vu depuis 2004 et que, même si "l'ennemi en Irak est toujours dangereux (...), les forces irakiennes sont devenues capables de mener et de remporter le combat".

"Si les progrès en Irak se poursuivent, le général (David) Petraeus et nos leaders militaires pensent que des réductions supplémentaires d'effectifs seront possibles dans la première moitié de l'année 2009."

Bush devrait annoncer le retrait de 3.400 soldats dans les prochains mois, ainsi que celui d'un bataillon de "marines" d'ici novembre. L'une des 15 brigades de combat de l'armée devrait aussi quitter l'Irak en février, portant à 8.000 le nombre total de soldats retirés.

ENVOI DE RENFORTS EN AFGHANISTAN

Ces décisions devraient faire passer à 138.000 le nombre de soldats américains en Irak, soit un total toujours supérieur à celui qui avait précédé l'ordre d'envoyer des brigades de renfort en 2007. Au plus fort de son déploiement en Irak, l'armée américaine a compté 160.000 à 170.000 soldats.

Le rapatriement massif restera donc à la charge du successeur de Bush à la Maison blanche, que ce soit le démocrate Barack Obama ou le républicain John McCain.

Obama a promis un retrait d'Irak dans un délai de 16 mois après sa prise de fonctions en janvier afin de déployer davantage de ressources en Afghanistan, notamment le long de la frontière avec le Pakistan, région considérée comme un bastion d'Al Qaïda.

McCain refuse lui de fixer un calendrier de retrait et préfère rester fidèle à la politique de Bush en ordonnant des retraits successifs sur la base des recommandations des généraux présents sur le terrain.

Si la situation s'améliore en Irak, elle s'aggrave en Afghanistan, où les généraux de l'Otan réclament le déploiement d'environ 12.000 hommes.

Bush devrait annoncer qu'un bataillon de "marines" qui devait être envoyé en Irak en novembre ira à la place en Afghanistan, et qu'une brigade de combat de l'armée de terre l'y rejoindra en janvier.

Le corps expéditionnaire américain compte aujourd'hui 33.000 hommes en Afghanistan.

Version française Jean-Loup Fiévet et Clément Dossin

La Commission europeenne soupçonne des communes flamandes de discrimination

La Commission européenne soupçonne les communes flamandes de Vilvorde, Londerzeel et Grammont de "discrimination déguisée" envers les personnes parlant une autre langue que le néerlandais.

Elle a demandé des explications au gouvernement flamand et a décidé d'envoyer une délégation de la Commission contre le racisme et l'intolérance en Flandre, écrit mardi la presse flamande. Ce n'est pas la première fois que des communes flamandes de la périphérie bruxelloise sont dans le collimateur de la Commission. Elle avait déjà pointé du doigt Zaventem pour sa politique en matière de vente de terrains communaux.

Elle s'intéresse maintenant à Vilvorde qui veut vendre 50 habitations sociales tout en les réservant pour des Flamands, à Londerzeel qui suit l'exemple de Zaventem et à Grammont qui octroie des allocations aux seules personnes qui apprennent le néerlandais. Dans sa réponse, le ministre flamand des Affaires intérieures, Marino Keulen, renvoie aux communes. "Je peux vous assurer que le gouvernement exerce correctement sa tutelle administrative", écrit le ministre. Il souligne qu'il a cassé une décision de Liedekerke qui voulait refuser les enfants ne parlant pas néerlandais dans ses plaines de jeux. (GFR)

Bruxelles: Ca diverge

Alors que les présidents des quatre partis francophones se réunissent ce mardi pour esquisser une réponse au "Plan" communautaire de Kris Peeters, il apparaît que le flou reste total sur la composition de la délégation francophone. Les présidents ont rendez-vous sur le coup des 11h30. Et à midi, ils se rendront chez les trois médiateurs.

Le vice-Premier Didier Reynders (MR) a confirmé lundi, lors d'une conférence de presse, qu'il ne comptait pas prendre part aux négociations communautaires si le Premier ministre Yves Leterme n'en était pas. Or, Leterme, dont l'agenda de septembre sera essentiellement occupé par divers déplacements internationaux (à Sotchi en Russie, à Montréal pour le Sommet de la francophonie), n'a pour l'heure aucunement l'intention de retourner sur le champ de bataille communautaire...
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Didier Reynders a indiqué vouloir se consacrer "aux priorités socio-économiques et au lancement de la campagne électorale (ce week-end lors des "Estivales" à Stavelot). Nous avons de nombreuses personnalités au sein du Mouvement réformateur capables de participer à une discussion communautaire". Il apparaît du reste improbable de voir les libéraux se ranger derrière les ministres-Présidents wallon et bruxellois, tous deux PS.

"Bonne figure"

Qui, donc, pour représenter les francophones dans le round communautaire - sachant, qu'en bout de course, les partis devront voter (ou pas) la réforme ? "Nous avions sauvé les meubles entre francophones et réussi à faire bonne figure jusqu'ici, déplore-t-on au CDH. Avec ses attaques (lire en page 7), Reynders fait tout voler en éclats. En assénant des stéréotypes pareils, il donne raison à Bart De Wever", martèle-t-on chez les humanistes.

Au PS, refusant de dire que ses "conseils" s'adressaient à Didier Reynders en particulier, le président Elio Di Rupo a invité "chacun à faire preuve de sang-froid et à garder ses nerfs". La situation est difficile, a-t-il dit, "il importe de travailler avec la volonté d'aboutir et sans invective. Le PS plaide pour que les francophones restent unis. L'idéal est que la campagne électorale débute 2 ou 3 mois avant les élections de juin 2009. Pas avant".

"Qu'une chose soit claire, s'est défendu Reynders dans la foulée : les réunions que je préside ont trait à l'avenir de l'Etat, je n'organise pas des réunions des francophones pour mettre en place des convergences de gauche"...

Un négociateur francophone résume : "Ces réunions à quatre partis n'ont plus beaucoup de sens. Elles servent avant tout à faire patienter les gens, à donner le change. Mais qui peut imaginer faire la moindre concession sérieuse à quelques mois des élections régionales ?"

Et une fois n'est plus coutume, l'horloge tourne à vitesse VV', la N-VA tient son congrès le 21 septembre, le CD&V le 27. Amateurs de sensations fortes...

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Elio Di Rupo, Didier Reynders : chassé-croisé

Boulevard de l’Empereur, lundi, 11 h 45, fin du bureau du PS, Elio Di Rupo réplique à Didier Reynders (et à ses propos du week-end), sans le nommer. Avenue de la Toison d’Or, 12 h 45, fin du bureau du MR, Didier Reynders poursuit son offensive, tout en se défendant de s’en prendre particulièrement au PS…

1Comment va la Wallonie ? Pour Reynders : mal. Pour Di Rupo : beaucoup mieux.

Toujours dans le ton de son interview au Soir samedi, le président du MR ne s’en cache pas : « Nous n’allons pas nous fondre dans une espèce de consensus qui voudrait faire croire que tout va bien ! » Certes, concède Reynders, « il y a depuis longtemps beaucoup de réussites en Wallonie. » Mais « il faut réduire les écarts entre sous-régions du Sud, Bruxelles et le Nord ». Et « remettre à l’avant-plan le goût de l’effort, de l’excellence et les capacités de développer des talents ».

Et de citer en exemple la réussite du Brabant wallon, qu’il voudrait étendre au reste de la Wallonie. Grâce à cette clef de la réussite qu’est « l’ancrage de la Wallonie et de Bruxelles ». Or, « il n’y a pas un mot sur Bruxelles dans le plan Marshall ».

Le président du PS recadre. La Wallonie ? « Un redressement spectaculaire ! La région est entrée dans le “top 5” du Financial Times, où l’on ne trouve pas forcément des conseillers des partis socialistes ! » Le plan Marshall ? « Le nom n’est pas de nous, un journal flamand l’a baptisé comme ça, rien à voir avec l’aide extérieure ou l’assistance (dixit Reynders, NDLR), c’est un plan qui produit des résultats remarquables, la Wallonie avance à la vitesse de la lumière. » Les indicateurs : « En 2007, le chômage a diminué de 8 %, 70 sociétés étrangères ont élu domicile chez nous, le nombre de jours de grève s’est élevé à 27.000 contre 70.000 au Nord. » Donc : « Il est temps de sortir des clichés sur la Wallonie, en Flandre comme chez nous, d’évoluer. » Morale de l’histoire : « Il faut savoir aimer sa région, en être fier. »

2 La campagne électorale 2009 a-t-elle débuté ? Didier Reynders le dit sans ambages : « Oui, elle est lancée ! » Et si son discours sur le mal wallon ne plaît pas à certains dirigeants, « ce n’est pas grave. La Région, ce n’est pas une personne, ni un parti. Le débat portera sur un changement profond de politique. » En Wallonie comme en Communauté française, le MR mènera pleinement son « rôle d’opposition ». Annonçant ses lignes de front : enseignement, gouvernance, urbanisme, sport…

Elio Di Rupo a-t-il le sentiment lui aussi d’être entré en campagne ? Non, mais oui. « Nous serions tous bien inspirés si la campagne pouvait être intense dans les deux ou trois derniers mois avant les élections de juin 2009. Jusque-là, il importe de gouverner avec le sérieux qui s’impose. » Autre version : « Ce serait bien que la campagne réelle débute autour de Pâques. » Entre l’« intense » et la « réelle », la campagne tout court a débuté.

3 Et les négociations communautaires ? Pour l’heure, Didier Reynders s’intéresse au plan de table. Et relève deux éléments positifs dans la nouvelle position du gouvernement flamand : il accepte la présence de représentants bruxellois ; et « il vient à table sans calendrier ni échéancier ». Pour les convives francophones, outre la représentation de chaque niveau de pouvoir, Reynders exige celle des « différents partis en fonction de leur poids » – lui n’est pas candidat. Car : « Le MR ne se sent pas représenté par les gouvernements de la Communauté française ou de la Région wallonne. »

Elio Di Rupo la joue « au-dessus de la mêlée ». Florilège : « Surtout, pas d’invectives », « Ayons la volonté d’aboutir », « Soyons constructifs », « Respectons-nous ». Concrètement : les francophones désigneront ensemble leur délégation ; tous les partis seront à la table ; l’important est de participer à ces négociations qui permettront à Leterme Ier d’agir, lui, sur le socio-économique.

Les Russes se disent prêts à quitter la Géorgie d'ici à un mois

BARVIKHA (AFP) - Le président russe, Dmitri Medvedev, est convenu lundi avec son homologue français, Nicolas Sarkozy, d'un retrait d'ici à un mois des forces russes de Géorgie hors Ossétie du Sud et Abkhazie, qui restent dans le giron de Moscou

M. Sarkozy, président en exercice de l'UE, qui était accompagné du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et du diplomate en chef de l'UE Javier Solana, a aussi négocié le déploiement d'au moins 200 observateurs de l'UE en Géorgie d'ici au 1er octobre.

"Ce que nous avons décidé signifie concrètement (...) dans un mois, le retrait complet des forces militaires russes du territoire géorgien, hors Ossétie (du Sud) et Abkhazie", a déclaré M. Sarkozy à l'issue de quatre heures d'entretiens dans la résidence de M. Medvedev, à Barvikha, près de Moscou.

La France estime à environ un millier le nombre de soldats russes encore déployés sur le territoire géorgien autour de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

M. Medvedev a souligné que ce retrait serait soumis à la signature par la Géorgie de "documents juridiquement contraignants, garantissant le non usage de la force contre l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud".

Il a assuré toutefois avoir reçu une "garantie de l'Union européenne et de la France" en la matière, M. Sarkozy ajoutant lui avoir remis une lettre en ce sens du président géorgien, Mikheïl Saakachvili.

Les discussions ont été "par moment très tendues", au point que le président français a menacé de claquer la porte, les Russes ayant voulu supprimer toute mention à un retrait "sur leurs positions antérieures au début des hostilités" le 7 août, a-t-on appris de sources françaises et européennes.

La délégation européenne a ensuite gagné Tbilissi où elle devait réaffirmer le soutien de l'UE à M. Saakachvili et tenter de consolider les avancées obtenues à Moscou.

La Géorgie, que Moscou accuse régulièrement de restaurer son "potentiel militaire" sous couvert d'aide humanitaire américaine, a aussitôt salué le calendrier de retrait russe de son territoire.

"C'est un résultat très important du président Sarkozy", a affirmé à l'AFP Alexandre Lomaïa, secrétaire du Conseil national de sécurité géorgien.

M. Medvedev a précisé que le retrait russe se ferait "dans un délai de dix jours" après le déploiement d'observateurs internationaux, notamment de l'UE, dans les zones tampons attenantes à l'Abkhazie et l'Ossétie, soit d'ici au 10 octobre.

Le président russe a refusé en revanche de revenir sur la reconnaissance le 26 août par Moscou des deux territoires séparatistes de Géorgie, qui a provoqué un tollé en Occident.

"Ce choix est définitif et irréversible", a-t-il martelé.

"L'Union européenne condamne cette décision unilatérale" qui fait fi de l'intégrité territoriale de la Géorgie, a pour sa part commenté le président français.

Moscou a toutefois accepté que des "discussions internationales" sur l'Ossétie et l'Abkhazie commencent le 15 octobre à Genève, a précisé M. Medvedev.

Ces discussions devraient porter notamment sur le retrait des forces russes stationnées dans ces deux territoires, qui s'élèvent à plusieurs milliers d'hommes après l'intervention militaire massive de Moscou en réaction à l'offensive de la Géorgie contre l'Abkhazie le 7 août.

Après l'accord lundi à Moscou, l'UE pourrait reprendre "dès octobre" les négociations sur un nouveau partenariat stratégique avec la Russie, notamment énergétiques, gelées le 1er septembre en raison de la crise géorgienne, a relevé M. Sarkozy.

"Les choses sont parfaitement claires, nous voulons un partenariat et nous voulons la paix", a-t-il souligné.

Indifférents à ces annonces, les Etats-Unis ont décidé pour leur part lundi de geler un accord sur le nucléaire civil avec Moscou, censé permettre aux deux pays de développer des relations commerciales dans ce secteur tout en luttant contre la prolifération nucléaire.

Poursuivant sur sa lancée, Moscou doit procéder mardi à un échange de notes sur l'établissement de relations diplomatiques avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.

La Géorgie a demandé quant à elle à la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye d'ordonner d'urgence à la Russie de mettre un terme au "nettoyage ethnique" dans les deux républiques sécessionnistes ainsi que dans les zones géorgiennes occupées.

lundi, 08 septembre 2008

Prison ferme pour le faux chirurgien esthétique Michel Maure

MARSEILLE (Reuters) - Un médecin marseillais accusé d'avoir usurpé la qualité de chirurgien esthétique, Michel Maure, a été condamné à quatre ans de prison dont trois fermes pour "tromperie aggravée, publicité mensongère et mise en danger d'autrui".

Le tribunal correctionnel de Marseille a prononcé en outre une amende de 75.000 euros, l'a contraint à indemniser ses victimes et a ordonné un mandat de dépôt.

Le médecin devra verser à chaque victime entre 2.000 et 7.000 euros en réparation des dommages physiques et entre 1.000 et 3.000 euros au titre du préjudice moral. Cette partie du jugement ne sera cependant exécutoire qu'après épuisement des voies de recours.

Michel Maure était poursuivi en raison des conséquences sanitaires d'une centaine d'opérations de chirurgie esthétique pratiquées de 2002 à 2004 dans une clinique de Marseille désaffectée depuis 1995 et dépourvue d'autorisation officielle. Les victimes sont défigurées ou victimes de séquelles graves.

"Il a pratiqué une médecine de garage. Ses patientes étaient exposées à un risque immédiat de mort", a estimé le tribunal. Dans ses attendus, il a stigmatisé le mode opératoire de Michel Maure, dans des "installations totalement obsolètes" et en "l'absence de personnel qualifié".

Incarcéré depuis le 19 août en Espagne, où il avait pris la fuite en violation de son contrôle judiciaire, Michel Maure n'était pas présent au tribunal. Il a nié tout délit lors de son procès. Pour lui, les plaignants agissent par intérêt financier.

La justice espagnole doit se prononcer sur sa remise à la France, attendue dans les prochains jours. En vertu du mandat de dépôt délivré, il sera écroué à son retour même s'il fait appel.

Michel Maure se trouvait sur un yacht de luxe lorsqu'il a été identifié en Espagne. Les parties civiles estiment qu'il a organisé son insolvabilité en transférant ses biens et son argent à l'étranger.

Le tribunal n'a pas totalement suivi le parquet qui avait requis quatre ans de prison ferme à son encontre, la peine maximale, lors du procès en juin.

Avocat de plusieurs victimes, Me Victor Gioia a néanmoins souligné la "subtilité chirurgicale" d'une décision qui a "parfaitement rendu justice", soulignant que "le tribunal a clairement rappelé que la médecine ne relève pas du commerce".

L'avocat du condamné, Me Dominique Ramirez, a dit son intention de faire appel du jugement. "Je ne peux me satisfaire d'une décision de condamnation dans ce dossier traité comme une affaire hors du commun", a-t-il dit à la presse.

Le cadre juridique de la chirurgie esthétique, notamment les conditions d'intervention, a été renforcé en France avec la loi du 4 mars 2002. Auparavant, le praticien n'était tenu qu'à une obligation d'information.

Jean-François Rosnoblet, édité par Gilles Trequesser

THIONE NIANG, UN JEUNE PRODIGE SENEGALAIS : Au Cœur de la Campagne de Barack Obama

Thione Niang épate. Il a tout juste 30 ans. Son histoire est celle d’un train à grande vitesse. Un Tgv dernière génération. Thione Niang débarque à New York en l’an 2000 avec 20 dollars américains en poche. En 2005 il entre en politique. Aussitôt il devient directeur de campagne pour le candidat au conseil municipal de son quartier dans l’une de grandes villes des Etats-Unis, Cleveland dans l’Etat de Ohio ; avant de devenir le directeur adjoint de campagne du candidat à la mairie de la même ville. Aujourd’hui il est au cœur de la campagne de Barack Obama.
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Thione Niang occupe le poste de président du Mouvement national des étudiants démocrates (Young Democrats for America College Caucuses YDACC), le bras armé du parti qui ambitionne d’élire le premier noir à la magistrature suprême des Etats-Unis d’Amérique.

Ce mouvement est l’une des forces stratégiques du dispositf électoral de Barack Obama. Il est composé de plus 150 milles branches dans 47 états et territoires de l’Union, comptant des millions de membres. Si l’on suit bien l’histoire de la campagne d’Obama on se rend compte que sa candidature a
Si Obama a des chances de gagner le scrutin du 4 nombre prochain, il passera peut-être par une victoire dans l’Etat d’Ohio ou Niang dirige en même temps, la branche locale de la structure du conté le plus peuple, Cuyahoga, qui comprend entre autres la ville de Cleveland où réside Thione et où est basée sa compagnie de Consultance politique. Cet Etat du Midwest est le champ de bataille par excellence pour ces élections. On se rappelle que ce sont les ultras conservateurs, sortis par des centaines milliers en Ohio en 2004, qui ont assuré la victoire de George Bush face à John Kerry et du coup ont fait basculer la compétition.

Il n’est pas surprenant donc que Thione Niang et ses copains étudiants consacrent de grands efforts physiques et financiers pour mobiliser les jeunes en faveur de leur porte étendard. Niang explique qu’il dirige une armée de jeunes volontaires « qui font du porte à porte pour emmener leur classe d’âge non seulement à s’inscrire sur les listes électorales mais surtout à aller voter le jour-ci. »

Si l’on en croit le natif de Médina Kaolack, ce travail est grandement facilité par l’attrait que la nouvelle étoile de la politique américaine exerce sur la jeunesse. « Avec la candidature du Sénateur Obama, les jeunes qui ne s’intéressaient pas particulièrement à la politique, se sont mobilisés par millions, je dirais même par millions en ce moment. » Le jeune prodige sénégalais est aujourd’hui un pion important dans le dispositif d’Obama, son implication au niveau national date de cette campagne électorale. Il déjà travaillé avec le fameux sénateur Ted Kennedy sur la qui régit les taux d’intérêts appliqués prêts aux étudiants pour financer leurs études .

« La proposition adoptée par Congrès a été victime du véto du Président George Bush. » Il a également travaillé avec beaucoup d’autres leaders de son parti dont John Edward et Bill Clinton. Que signifierait pour l’Afrique selon Thione Niang, une Administration Obama ? Il pense qu’un Président Obama prendrait l’Afrique comme une de ses premières priorités. Par exemple, il estime que le gouvernement Bush est loin d’avoir fait tout ce qu’il pouvait pour arrêter le génocide au Darfour au Soudan.

Une Administration Obama ne tolérerait pas une telle situation. Un autre dossier qui mobiliserait l’attention du candidat noir serait la lutte contre la pauvreté. Et pour nous convaincre que son favori prendrait ses responsabilités dans le domaine de l’aide au continent, il renvoie au site Internet de la campagne pour voir que la préoccupation est solide dans la tête de Barack Obama.

Les politiciens sénégalais tentés de recruter ce jeune leader bien intégré dans le gratin de la politique au pays de l’Oncle Sam, repasseront cependant. L’homme n’a pas en effet grande ambition personnelle de faire de la politique au niveau de son pays. « Non, non, je n’ai aucune ambition de faire la politique au Sénégal. C’est vrai que je suis Sénégalais est fier de l’être », indique-t-il à ce sujet. Avant de poursuivre, « mon propre père était un conseiller municipal dans notre ville de Kaolack. Il faisait tout pour aider les gens. Moi aussi je fais tout ce que je peux pour aider mon pays mais autrement que par la politique.

Dés que j’ai commencé à enseigner le Français ici, j’ai organisé plusieurs voyages au Sénégal avec mes étudiants. J’ai modestement offert du matériel informatique à mon ancien lycée Blaise Diagne et autres actes de cette nature. Je continuerais à apporter ma modeste contribution, mais pas dans le champ politique. Je suis déjà très impliqué aux Etats-Unis, un pays qui m’a offert beaucoup d’opportunités. »

Auteur: DAME BABOU

Joe Biden se prépare à débattre avec Sarah Palin

WASHINGTON - Le candidat des Démocrates à la vice-présidence, Joe Biden a affirmé qu'il avait déjà affronté "des quantités de femmes dures et intelligentes" dans sa carrière, et que le débat du mois prochain avec la républicaine Sarah Palin ne serait pas exceptionnel.

Mais il aimerait savoir où elle se situe.

"C'est une femme politique intelligente, une coriace, alors je pense qu'elle sera formidable", a déclaré Joe Biden à l'émission "Meet the Press" de la chaîne de télévision NBC dimanche.

Le sénateur démocrate du Delaware et la gouverneuse de l'Alaska doivent se rencontrer pour un débat le 2 octobre à l'université Washington de Saint Louis dans le Missouri.

La seule différence par rapport à des adversaires comme les républicains Mitt Romney ou Tom Ridge, qui avaient été pressentis pour seconder John McCain, c'est que je connais leurs positions, a résumé Joseph Biden. AP