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jeudi, 11 septembre 2008

Une bonne equipe de Belgique chez les turcs

Grâce à Sonck, les Belges ont mené pendant 43 minutes à Istanbul. Mais les Turcs ont égalisé via un penalty contesté

La Turquie n’a tiré, au cours de la première mi-temps, qu’à une seule reprise en direction de Stijn Stijnen. Les statistiques ne sont guère meilleures pour l’équipe locale après la pause : mis à part un essai dangereux de Sentürk (67e), aucun ballon vraiment chaud n’a dû être écarté par Stijn Stijnen. C’est dire la performance réalisée, mercredi soir, par les Diables rouges à Istanbul. Une prestation qui a été, en partie, gâchée par ce penalty concédé de manière naïve par Axel Witsel au moment où l’on sentait que les nerfs des joueurs du Bosphore commençaient à lâcher… Même si un doute subsiste : la balle a-t-elle abouti (in)volontairement sur le bras du médian du Standard ?
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Revenons sur cette action de la première mi-temps, lorsque le gardien belge a réussi un remarquable arrêt, empêchant la reprise de la tête de Turan Arda d’aller fouetter les filets. Ce qu’avait fait juste avant lui Wesley Sonck, auteur d’un but de belle facture. Un coup franc botté à la perfection par Vertonghen et l’attaquant du FC Bruges s’élevait dans le ciel turc pour offrir à l’équipe de René Vandereycken un avantage mérité au vu des 45 minutes gérées à la perfection par Timmy Simons et son entourage.

Les Belges ont, en effet, livré une prestation intéressante à tous les niveaux. Sur le plan défensif, les Turcs n’ont mis un peu de pression dans le rectangle des Diables qu’en fin des deux périodes. Il est vrai que privé de son stratège Mehmet Aurelio, le onze de Fatih Terim n’a pas vraiment produit un football digne d’un demi-finaliste de l’Euro. Tout profit pour les Belges qui ont eux, dans leur approche offensive, réalisé quelques phases relativement dangereuses. Car outre le goal marqué par Wesley Sonck, on a répertorié deux tirs de Jan Vertonghen (un du droit, au-dessus ; l’autre du gauche, dévié par Volkan) qui justifiaient le surprenant avantage forgé par une équipe nationale disposée à faire tous les sacrifices pour réussir un résultat positif.

Si l’on excepte une reprise de volée du pied gauche de l’inévitable poison Sentürk, jamais la défense des Diables n’a concédé du terrain à des adversaires qui ont finalement trouvé leur salut suite à une faute de main sifflée contre Witsel. La transformation du penalty, remarquablement effectuée par le capitaine Emre, n’a même pas eu le don de stimuler l’orgueil turc puisque, mis à part quelques phases confuses, les défenseurs belges n’ont pas eu de vraies raisons de stresser. Au contraire de Volkan qui doit encore remercier son défenseur Gonul, auteur d’un sauvetage décisif sur sa ligne de but (70e, sur une tête de Fellaini). La balle du 0-2 en fait.

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