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jeudi, 28 août 2008

Democrats celebrate 'historic' night

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mercredi, 27 août 2008

Joe Biden

Kadhafi inculpé au Liban dans l'affaire de l'imam disparu en 78

BEYROUTH (Reuters) - La justice libanaise a inculpé le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi et réclame son arrestation pour son rôle présumé dans la disparition de l'imam chiite libanais Moussa Sadr en 1978, selon des documents judiciaires.
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Les chiites libanais accusent Tripoli d'avoir enlevé l'imam Sadr et deux de ses collaborateurs au cours d'une visite en Libye il y a trente ans. Les autorités libyennes affirment que Sadr avait quitté le pays en toute sécurité, mais beaucoup pensent qu'il a été tué peu après son enlèvement.

"Nous avons décidé (...) d'accuser Mouammar Kadhafi (...) d'incitation à l'enlèvement et à la privation de liberté de (...) l'imam Moussa al Sadr", indiquent les documents approuvés mardi soir par le juge d'instruction Samih al Hadj.

En vertu de la législation libanaise sur le terrorisme, ces charges sont passibles de la peine de mort.

Une première action en justice contre la Libye avait été classée en 1986, faute de preuves. Mais le procureur général du Liban indiquait en août 2004 qu'il comptait rouvrir l'enquête après l'examen de nouveaux éléments versés au dossier.

Sadr était le fondateur du mouvement chiite Amal, des rangs duquel a émergé ensuite le puissant mouvement de guérilla libanais du Hezbollah.

Avant la guerre civile meurtrière de 1975-90, il s'était fait le défenseur de la communauté chiite défavorisée du pays. Après que le pays eut basculé dans le chaos, il avait prôné la tolérance religieuse tout en cherchant à organiser les chiites.

Né en Iran en 1928, Sadr avait émigré au Liban où il demeure une figure vénérée par l'ensemble des chiites du pays.

Yara Bayoumy, version française Philippe Bas-Rabérin

Barack Obama: Hillary Clinton "a fait du bon boulot"

BILLINGS, Montana - Barack Obama n'a ménagé ni ses applaudissements ni ses compliments, mardi soir, en entendant son ancienne rivale lui apporter un soutien inconditionnel lors dans un discours très attendu d'Hillary Rodham Clinton qui a appelé, à la convention nationale du Parti de l'âne à Denver, les démocrates à l'union sacrée dans la perspective de la présidentielle du 4 novembre.
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"Elle (Hillary) a fait du bon boulot. Je crois qu'elle a clairement expliqué pourquoi nous allons nous unir en novembre et pourquoi nous allons gagner cette élection. Elle a été exceptionnelle", a réagi le sénateur de l'Illinois qui a suivi le discours de Clinton depuis le Montana où il poursuit sa campagne sur le terrain. Il est attendu jeudi à Denver pour son discours d'acceptation de l'investiture démocrate.

Après le discours d'Hillary Clinton, Obama a téléphone à l'ex-First Lady et son époux, Bill Clinton, pour leur dire sa gratitude pour leur soutien.

Lors d'un discours de réconciliation très attendu, Hillary Clinton a lancé: "Barack Obama est mon candidat. Et il doit être notre président". Devant son mari et ancien président des Etats-Unis, Bill Clinton et après une vidéo vantant ses mérites et son parcours, elle a pris la parole vers 2h45 GMT et pendant près de 25 minutes, sous un tonnerre d'applaudissements et une véritable "standing ovation".

Barack Obama, lui, a salué l'une des formules utilisées par Hillary Clinton: "Vous n'avez pas travaillé aussi dure au cours des 18 derniers mois et vous n'avez subi ce que vous avez subi au cours de ces huit dernières années, pour subir encore un leadership encore plus faillible. Pas question. Pas de McCain".

Après avoir complimenté la prestation de Chelsea Clinton, "qui est devenue une merveilleuse jeune femme, Barack Obama a une pensée amicale Pour Bill Clinton qui semblait, de temps à autre, retenir ses larmes durant le discours de sa femme. "Je suis sûr qu'il (Bill Clinton) se retient de pleurer", a dit Obama, ajoutant qu'il avait fait de même quand son épouse, Michelle, s'est adressée à la convention démocrate lors de son ouverture, lundi soir. AP

A Denver, Hillary Clinton prône l'unité derrière Barack Obama

DENVER, Colorado (Reuters) - Hillary Clinton, accueillie par une longue ovation à la convention de Denver, a lancé mardi soir un vibrant appel à l'unité des démocrates, en promettant de travailler pour Barack Obama et en demandant à ses propres partisans d'oublier rancunes et divergences pour se ranger derrière la candidature de celui-ci à la Maison blanche.
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Se disant "fière Américaine et fière supporteur de Barack Obama", elle a estimé que "Que vous ayez voté pour moi ou voté pour Barack, le moment est venu maintenant de se rassembler au sein d'un parti uni, derrière un seul objectif".

Tressant des lauriers au sénateur métis, elle a estimé que les démocrates ne pouvaient pas rester sur la touche et permettre au candidat des républicains, John McCain, de conquérir la Maison blanche et de "gaspiller la promesse faite à notre pays".

"No way, no how, no McCain!", a lancé la sénatrice de New York. "Barack Obama est mon candidat et il doit être notre président!", a-t-elle martelé devant une foule conquise et enthousiaste, qui agitait de petits panonceaux blancs "Hillary".

"Lorsque Barack Obama sera à la Maison blanche, il revitalisera notre économie, défendra les travailleurs américains et relèvera les défis internationaux de notre époque", a continué l'ex-Première dame des Etats-Unis, âgée de 60 ans, qui portait un tailleur orange.

Son mari, l'ex-président Bill Clinton, assistait dans la salle à son discours. A un moment donné, ses yeux se sont embués et il a prononcé à voix basse: "Je t'aime". L'ancien président doit intervenir ce mercredi à la convention, le même jour que Joe Biden, colistier de Barack Obama.

Obama, lui, a assisté au discours de son ancienne adversaire à Billings, dans le Montana. "C'était un discours fort", a-t-il dit ensuite.

Hillary Clinton, qui a été battue de relativement peu aux primaires par Barack Obama, intervenait au deuxième jour de la convention démocrate. Après projection d'une vidéo rappelant son parcours, Hillary Clinton a été présentée à la tribune par sa fille, Chelsea.

Après avoir fait l'éloge de Barack Obama, Hillary Clinton a accumulé les critiques contre McCain, bien qu'elle l'appelle "mon collègue et mon ami".

WARNER APPELLE A TRANSCENDER LES PARTIS

"Mais nous n'avons pas besoin de quatre années de plus, après les huit dernières années (républicaines)", a-t-elle dit en liant McCain à la politique menée sous les deux mandats de George Bush.

"John McCain dit que l'économie est saine sur le fond. John McCain ne pense pas que 47 millions de personnes sans assurance de santé, ce soit une crise. John McCain veut privatiser la sécurité sociale. Et en 2008, il continue de juger normal que les femmes ne gagnent pas autant (que les hommes) à travail égal", a dit Clinton.

"Avec un programme comme ça, il est normal que George Bush et John McCain se retrouvent la semaine prochaine dans les villes jumelles (St Paul et Minneapolis, où aura lieu la convention républicaine)", a-t-elle continué.

Les interventions de cette deuxième journée de la convention ont été centrées sur l'économie et les orateurs ont loué les projets d'Obama d'aider les foyers défavorisés et ceux de la classe moyenne confronté au ralentissement de l'économie américaine.

L'orateur introductif de cette journée, qui a rempli le rôle qui avait propulsé Obama vers la célébrité politique à la convention démocrate de Boston en 2004, a été l'ex-gouverneur de Virginie Mark Warner.

"En ce moment crucial de notre histoire, nous n'avons pas le droit à l'erreur", a souligné Warner, un modéré qui l'a emporté dans des zones traditionnellement républicaines. Selon lui, Obama et les démocrates devront, s'ils veulent réussir, aller au-delà des intérêts partisans.

"Il nous faut des dirigeants qui considèrent que l'intérêt commun est sacré", a-t-il dit. "Il nous faut des dirigeants qui feront appel à nous non pas en tant que républicains et démocrates, mais, avant tout, en tant qu'Américains."

Les deux candidats à la Maison blanche sont toujours, à en croire les sondages, au coude à coude. Une enquête de l'institut Gallup publiée mardi crédite McCain d'un avantage de deux points, avec 46% des intentions de vote contre 44% à Obama. C'est la première fois depuis qu'Obama a remporté la nomination démocrate, en juin, que McCain arrive en tête dans un sondage de cet institut.

Version française Eric Faye

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mardi, 26 août 2008

Les Kennedy avec Obama

Mc Cain loin du peuple américain

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La Paire gagnante, Barack & Joe

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Michelle Obama

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Au PS, Bertrand Delanoë se lance officiellement dans la course

PARIS (Reuters) - Après un été de vrai-faux suspense, Bertrand Delanoë a officialisé mardi sa candidature au poste de premier secrétaire du Parti socialiste.
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Le maire de Paris, que les sondages placent régulièrement en tête des successeurs potentiels de François Hollande, fait cette annonce à quelques jours de l'université d'été du PS, qui doit donner le coup d'envoi des grandes manoeuvres en vue du congrès de Reims, en novembre.

"J'accepterai évidemment la première tâche de militants si les socialistes me la confient", déclare-t-il dans un entretien publié par Le Monde daté de mercredi. "Je mettrai toute mon énergie au service de nos convictions", ajoute-t-il.

Plusieurs personnalités sont déjà officiellement candidates à la tête du PS, comme Pierre Moscovici ou Julien Dray, mais parmi les ténors, seule Ségolène Royal s'était jusqu'alors déclarée.

Martine Aubry, qui fait également partie du trio de tête des sondages, publie un livre cette semaine dans lequel elle pose des jalons en vue d'une éventuelle candidature sans se lancer concrètement dans la course.

En préambule des trois mois de bataille interne à venir, Bertrand Delanoë rejette en bloc "l'auto-dénigrement mécanique", les "excès d'individualisme" et la "logique toxique des petites combinaisons".

En vue du congrès, Bertrand Delanoë annonce qu'il défendra une "motion", les programmes électoraux des différents courants soumis au vote des militants.

"OUVERT"

Après sa réélection à la mairie de Paris, il avait lancé au printemps un appel au rassemblement.

Au terme d'un été où les lignes n'ont presque pas bougé au PS et où les alliances peinent à se concrétiser, il table sur la constitution d'un pôle majoritaire au PS.

Des rapprochements sont possibles avec les militants soutenant Martine Aubry, François Hollande, Pierre Moscovici ou encore Jean-Marc Ayrault, affirme-t-il.

"Nous sommes ouverts mais dans la clarté et sur le fond", annonce-t-il, prônant une orientation "réformiste, européenne, écologiste, dédiée à une efficacité de gauche". "Reims doit être le moment du sursaut et de la fierté retrouvée", insiste-t-il.

Une étude CSA publiée mi-août par Marianne le classe en tête des opposants à Nicolas Sarkozy, devant Olivier Besancenot, François Bayrou, Martine Aubry et Ségolène Royal.

"Le temps est venu pour Nicolas Sarkozy de rendre des comptes", déclare-t-il dans Le Monde.

"La crise actuelle est certes mondiale mais elle frappe davantage la France que ses partenaires", ajoute-t-il, réclamant l'annulation du "paquet fiscal" qui fut une "erreur majeure".

Il souhaite également "récupérer un tiers des niches fiscales", "soumettre à cotisations sociales les stock-options" et créer un "crédit d'impôt innovation ciblé sur les PME".

Le premier secrétaire du PS - un poste qu'occupe François Hollande depuis onze ans - est élu par les militants après le congrès, seule instance habilitée à modifier la ligne et les alliances du PS.

Laure Bretton

Ted Kennedy et Michelle Obama en vedettes à Denver

DENVER (Reuters) - Le sénateur du Massachusetts Edward Kennedy puis Michelle Obama, épouse du candidat Barack Obama qui doit être intronisé jeudi, ont tenu la vedette lundi de la première journée de la convention démocrate, qui doit s'échelonner sur quatre jours à Denver dans le Colorado.
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Plus de 4.000 délégués et des dizaines de milliers de militants, de manifestants et de journalistes ont convergé ces derniers jours vers Denver.

Obama, qui, s'il est élu, deviendra le premier président métis des Etats-Unis, est au coude à coude avec son adversaire républicain John McCain dans la plupart des sondages. Selon certaines enquêtes, il éprouverait des difficultés à rallier sur sa candidature les voix qui s'étaient portées sur sa rivale dans la course à l'investiture: un électeur sur quatre ayant voté pour Hillary Clinton lors des primaires rechignerait à le soutenir. Aussi, s'exprimant devant des délégués de l'Etat de New York, dont elle est sénatrice, l'ancienne Première dame des Etats-Unis a appelé lundi ses partisans à rallier la candidature du sénateur de l'Illinois.

A Denver, c'est le président du Parti démocrate, Howard Dean, qui a lancé les débats de la convention : "De cette tribune, ce soir, je vois dans cette assemblée diverse de démocrates une illustration de la force et de l'unité de notre parti et la concrétisation de notre stratégie d'ancrage dans les 50 Etats de l'Union".

L'objectif de cette première journée était de présenter le candidat et son parcours, inhabituel pour un candidat à la Maison blanche : fils d'un Noir originaire du Kenya et d'une blanche du Kansas, qui a passé ses premières années à Hawaii et en Indonésie, a commencé sa carrière politique comme travailleur social à Chicago et s'est fait élire au Sénat des Etats-Unis en 2004.

Son épouse Michelle, âgée de 44 ans, a été la grande vedette de la soirée. Devant la foule brandissant des panonceaux bleus "Michelle", celle-ci, souriante, à l'aise, a vanté en son mari le représentant des valeurs typiques de l'Amérique.

"Ce qui m'a frappé lorsque j'ai fait la connaissance de Barack, c'est que, bien qu'il ait ce drôle de nom, et bien qu'il ait grandi un peu partout à travers le continent et à Hawaii, sa famille ressemblait beaucoup à la mienne", a-t-elle expliqué.

"Je viens ici en tant qu'épouse qui aime mon mari et pense qu'il fera un président extraordinaire. Je viens ici en tant que mère dont les filles sont au coeur de mes pensées et le centre de mon monde", a-t-elle ajouté.

TED KENNEDY EMEUT LA SALLE

Après son intervention, Barack Obama lui-même est apparu pour la première fois à la convention, sur un grand écran vidéo, en direct de Kansas-City où il se trouvait. Il a fait à son tour l'éloge de son épouse, qui se tenait sur l'estrade avec à ses côtés leurs deux filles, Malia et Sasha.

"Malia, Sasha, comment avez-vous trouvé maman?", leur a demandé leur père. "Je trouve qu'elle a été bonne", a répondu l'une d'entre elles.

S'adressant aux journalistes dans l'Illinois un peu plus tôt, le sénateur Obama s'était employé à apaiser les craintes de certains démocrates face aux sondages qui le donnent désormais au coude à coude avec John McCain. Il a assuré à cette occasion que le discours d'acceptation qu'il prononcera jeudi à Denver serait émaillé de propositions concrètes pour améliorer la vie des classes moyennes et qu'il éviterait la rhétorique ronflante caractéristique de ses interventions.

Il a également tenu à minimiser les divisions avec les Clinton : "Je suis absolument persuadé qu'aussi bien Hillary Clinton que Bill Clinton comprennent les enjeux".

Avant que Michelle Obama intervienne à la convention de Denver, Edward Kennedy, frère de l'ancien président John F. Kennedy, a prononcé un vibrant hommage de Barack Obama, devant les milliers de délégués réunis à Denver.

Agé de 76 ans, le sénateur du Massachusetts, vieux routier de la scène politique américaine, s'est vu diagnostiquer en mai dernier un cancer du cerveau. Il a pu gagner sans aide la tribune de la convention et donner libre cours à ses talents d'orateur devant une mer de petits panonceaux bleus "Kennedy" et des délégués émus, certains jusqu'aux larmes, et scandant son nom.

"C'est si merveilleux d'être ici, et rien ne m'éloignera de ce rassemblement ce soir", a dit le sénateur, qui a été rejoint à la tribune par sa famille, après son discours. Caroline Kennedy, fille de l'ancien président John F. Kennedy, est intervenue à la tribune pour rendre un hommage à son oncle.

Les autres orateurs qui se sont succédé, comme la présidente de la chambre des représentants Nancy Pelosi, ont multiplié les piques contre McCain, accusés de vouloir perpétuer la politique de l'impopulaire George Bush.

"Les républicains disent que John McCain a de l'expérience", a estimé Pelosi. "Nous disons que John McCain a de l'expérience en matière d'erreurs!"

Avec John Whitesides, Caren Bohan, Thomas Ferrero et Rob Doherty, version française Eric Faye

Un avion de la RyanAir contraint d'atterrir à Limoges après une dépressurisation de la cabine: 26 passagers hospitalisés

LIMOGES - Un Boeing 737 de la compagnie RyanAir avec 168 passagers et six membres d'équipage a été contraint d'atterrir dans la nuit de lundi à mardi à Limoges après une dépressurisation de la cabine qui a entraîné l'hospitalisation de 26 personnes, a-t-on appris auprès de la préfecture de Haute-Vienne.

Selon la préfecture, l'appareil qui effectuait la liaison entre Bristol et Giron en Espagne se trouvait à une altitude de 10.000m et à la verticale de la Dordogne quand il a été victime d'un incident de dépressurisation entraînant une chute de 8.000 mètres en cinq minutes. Le pilote a alors demandé à atterrir sur l'aéroport le proche et a été dérouté sur Limoges où il est arrivé à 23h30.

Là, les pompiers ont procédé à un examen sanitaire des personnes à bord. Ils ont constaté des blessures et des lésions typiques de ce genre d'incident tels que douleurs ou saignement de nez ou de tympan et douleurs thoraciques.

Au total, 26 personnes ont été hospitalisées. L'appareil transportait 168 passagers dont 141 Britanniques et 27 Espagnols, on comptait 145 adultes, 22 enfants et un bébé.

RyanAir a affrété un deuxième avion en provenance de Londres qui est reparti à 3h30 de Limoges en direction de Giron avec les 127 passagers qui ont souhaité poursuivre leur route; 41 d'entre eux ont été pris en charge dans des structures hôtelières ou hospitalières et, précise la préfecture, auront la possibilité de poursuivre leur route à bord d'un autocar affrété par RyanAir et qui devrait partir de Limoges vers 12h00. AP

lundi, 25 août 2008

Les Jeux olympiques, c’est fini! Que c'était beau

Le président du Comité international olympique, Jacques Rogge, a clôturé les Jeux olympiques de Pékin qu’il a qualifiés de « véritablement exceptionnels ». Organisation quasi parfaite, pluies de records, exploits de légende : un grand cru qui a permis à la Chine d’étaler sa puissance

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USA 2008, le duo de Tête démocrate

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Mc Cain, un produit qui se vend mal, les journaux parlent d'Obama et du non Obama

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Barack Obama, une ascension fulgurante

DENVER - Barack Obama, qui doit être officiellement investi lors de la Convention de Denver (25-28 août) comme candidat démocrate pour la présidentielle du 4 novembre, a de réelles chances de devenir le premier Noir à accéder à la Maison Blanche. Jeune, brillant orateur, charismatique, il a connu une ascension fulgurante et un parcours pour le moins atypique.
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Seul Noir à siéger au Sénat américain, Barack Hussein Obama, 47 ans, est né le 4 août 1961 à Hawaï d'une mère américaine blanche du Kansas et d'un père noir du Kenya. Il a passé une partie de son enfance en Indonésie, un pays musulman. Son père, qui s'appelait également Barack Obama, a grandi dans un petit village kényan où il gardait des chèvres avec son propre père, peut-on lire sur le site Internet du candidat.

Les parents de Barack Obama se sont rencontrés à l'université d'Hawaï. Son père, qui avait obtenu une bourse pour aller étudier aux Etats-Unis, a ensuite regagné le Kenya, quittant sa famille alors que son fils était âgé de deux ans. Le jeune Barack est resté vivre à Hawaï avec sa mère, Stanley Ann Dunham, qui s'est remariée avec un étudiant indonésien.

Il a ensuite passé quelques années en Indonésie où il a été scolarisé dans un établissement laïque et public, ouvert à toutes les confessions, avant de s'installer à New York où il a étudié à l'université de Columbia.

En 1985, il déménage à Chicago pour travailler avec une organisation affiliée à une église cherchant à améliorer les conditions de vie dans les quartiers pauvres ravagés par la criminalité et le chômage. Reprenant ses études, il sort diplômé de droit de la prestigieuse université de Harvard en 1991 et retourne peu après à Chicago pour exercer comme avocat spécialisé dans les droits civiques et enseigner le droit constitutionnel.

En 1996, il est élu au Sénat de l'Illinois, où il siégera huit ans, entamant ainsi une brillante carrière politique. Il franchit un palier supplémentaire en remportant en 2004 le siège de l'Illinois au Sénat des Etats-Unis, devenant le cinquième Afro-Américain de l'histoire à siéger à la chambre haute du Congrès.

Etoile montante du Parti démocrate, il suscite bientôt une véritable "Obama-mania". Il était pourtant quasiment inconnu hors de l'Illinois lorsqu'il a fait irruption sur la scène nationale avec un discours très applaudi lors de la Convention nationale démocrate pendant la campagne présidentielle de 2004. Il y évoqua notamment "l'audace de l'espoir", formule qui est également le titre de son succès de librairie "The Audacity of Hope".

En février 2007, il déclare sa candidature à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2008. Il remporte le premier rendez-vous des primaires, les caucus de l'Iowa le 3 janvier et malgré la résistance d'Hillary Clinton, qui avait longtemps fait figure de favorite de la course à la nomination, finit progressivement par prendre l'avantage.

Faisant campagne sur le thème du changement, et ayant pour slogan de campagne "Yes we can" ("oui, nous le pouvons"), il est soutenu par de nombreuses personnalités, dont l'influent sénateur Edward Kennedy, frère de l'ancien président assassiné John F. Kennedy, la populaire animatrice noire de télévision Oprah Winfrey ou encore le cinéaste Michael Moore.

Connu pour son opposition farouche à la guerre en Irak, il propose d'ouvrir un dialogue direct avec des pays "ennemis" des Etats-Unis comme l'Iran et Cuba. Mais il n'a pas exclu de recourir à la force contre Téhéran si nécessaire sur le dossier du programme nucléaire.

Il a désavoué son ancien pasteur Jeremiah Wright, qui avait créé la polémique en déclarant que les Etats-Unis avaient provoqué les attentats du 11-Septembre par leur comportement sur la scène internationale. Chrétien déclaré, il est marié depuis 1992 à Michelle Robinson, une avocate avec qui il a eu deux filles, Malia et Sasha. AP

dimanche, 24 août 2008

USA- PRESIDENTIELLE : Barack Obama choisit Joseph Biden comme colistier

Reuters - Le candidat démocrate Barack Obama a choisi le sénateur du Delaware Joseph Biden comme colistier dans la course à la Maison blanche, peut-on lire sur le site internet de campagne du candidat démocrate. Âgé de 65 ans, Biden est président de la commission des Affaires étrangères du Sénat et est considéré comme un spécialiste des relations internationales.
"Barack a choisi Joe Biden comme colistier. Joe apporte son expérience considérable en politique étrangère, son savoir-faire impressionnant en matière de rassemblement et son approche directe des problèmes", indique un message posté par l’équipe de campagne d’Obama.

Fait anecdotique, les plus de deux millions de partisans enregistrés auprès de l’état-major de campagne du sénateur métis ont été informés de cette nouvelle par courriel et par SMS.

La probabilité de voir Biden sélectionné avait fortement augmenté dans les heures précédentes, lorsque les médias avaient annoncé que les autres personnalités souvent citées, Evan Bayh, Tim Kaine ou Hillary Clinton, avaient été informées par l’entourage d’Obama que leur nom n’avait pas été retenu.

La chaîne ABC News a annoncé que le Service secret, chargé de la sécurité du président américain et des candidats à la Maison blanche, avait envoyé une équipe de protection auprès de Biden.

RÉACTION RÉPUBLICAINE

Le sénateur métis aura pour adversaire à l’élection présidentielle du 4 novembre le candidat républicain John McCain, qui n’a pas encore dévoilé le nom de son colistier.

Le camp républicain s’est rapidement servi de cette annonce pour attaquer la candidature d’Obama, dans un communiqué rappelant des déclarations du sénateur du Delaware faites lorsqu’il était encore en lice pour l’investiture démocrate.

"Personne n’a dénoncé le manque d’expérience d’Obama de façon plus virulente que Joe Biden", a estimé Ben Porritt, porte-parole de McCain.

"Biden a critiqué le manque de jugement de Barack Obama en matière de politique étrangère et fermement affirmé, dans ses propres termes, ce dont les Américains se rendent aujourd’hui rapidement compte : Barack Obama n’est pas prêt pour être président."

Obama et Biden doivent apparaître pour la première fois en public samedi dans l’après-midi à Springfield, dans l’Illinois, à l’endroit précis où le candidat démocrate avait lancé officiellement sa campagne pour la présidentielle l’année dernière.

Les deux hommes entameront ensuite une tournée dans plusieurs Etats clés de l’élection, dont l’Iowa et le Montana, avant de se rendre lundi à Denver, dans le Colorado

la chine aux nouveaux rois

PEKIN (Reuters) - Les Jeux olympiques de Pékin resteront dans l'histoire comme les premiers où la Chine est devenue la nation dominante du sport mondial, suivant une progression inexorable entamée en 1992.

Sur le volet sportif, la Chine a plus qu'atteint ses objectifs lors de ses premiers Jeux organisés à domicile.

Mais les athlètes qui ont marqué ces Jeux ne sont pas chinois: les performances de l'Américain Michael Phelps et du Jamaïcain Usain Bolt ont éclaboussé respectivement la première et la deuxième semaine, et relégué dans l'ombre les performances des triple médaillés d'or Stephanie Rice (natation), Chris Hoy (cyclisme sur piste) et Zou Kai (gymnastique).

Bilan de 19 jours de compétitions, de 38 disciplines et de 302 podiums.

LES GÉANTS

Michael Phelps a eu neuf jours de gloire, Usain Bolt six. Durant la première semaine des Jeux, Phelps, et dans son sillage toute la natation mondiale, sont entrés dans une nouvelle ère.

Celle où Mark Spitz est devancé, celle où le XXe siècle a disparu du tableau des records, avec Janet Evans et son mythique record du 800m effacé par la jeune britannique Rebecca Adlington.

200m et 400m quatre nages, 100m et 200m papillon, 200m nage libre, 4x100m quatre nages, 4x100m et 4x200m nage libre: Phelps a remporté huit finales à Pékin et s'est hissé tout en haut du panthéon olympique en battant le record de Spitz et en devenant le sportif le plus titré de l'histoire des Jeux, avec 14 médailles d'or.

Il a renouvelé sept records du monde.

C'est en un sens moins bien qu'Usain Bolt, trois records du monde battus sur trois finales remportées.

En dominant d'une manière hallucinante le 100m et le 200m, puis le relais 4x100m avec ses compatriotes Nesta Carter, Michael Frater et Asafa Powell, Bolt a éclipsé tous les autres vainqueurs des épreuves d'athlétisme.

La finale du demi-tour de piste, où le Jamaïcain est ostensiblement allé au bout de son effort - contrairement au 100m - pour atteindre le record du monde de Michael Johnson, restera l'image forte de la semaine au Nid d'oiseau.

Selon le président de la fédération internationale d'athlétisme (IAAF) Lamine Diack, les performances de Bolt ont eu plus d'impact que n'importe quelle autre athlète auparavant.

"Carl Lewis avait remporté quatre finales (en 1984) mais il ne nous avait pas fait la même impression", a-t-il dit dimanche.

LE GÉANT

La Chine l'avait annoncé: elle serait première du classement des médailles aux Jeux de Pékin.

Cette domination était attendue, dans le droit fil d'une progression parfaitement programmée: quatrième à Atlanta, troisième à Sydney, deuxième à Athènes... Et donc, première à Pékin avec 100 médailles tout rond dont 51 en or, le meilleur score depuis l'Union Soviétique à Séoul en 1988.

Il n'est pas surprenant que l'argent soit le métal le moins amassé par les sportifs chinois, tant ceux-ci ont appris à honnir la deuxième place. Les sabreuses battues en finale par équipes par l'Ukraine, et leur entraîneur français Christian Bauer, pourront en témoigner: leur deuxième place ne leur a valu aucune félicitation, bien au contraire.

A l'image de l'escrime, la Chine a remporté des médailles dans des sports dont elle ignorait quasiment l'existence il y a 20 ans, comme l'aviron, le canoë-kayak ou le beach-volley.

Les Chinois sont montés sur le podium dans 26 sports sur 34. Toutes les médailles possibles en tennis de table (les deux titres par équipes et des triplés en individuel), sept titres sur huit en plongeon, 11 sur 18 en gymnastique, huit sur 15 en haltérophilie...

LES ÉTATS-UNIS DOMINENT LES SPORTS COLLECTIFS

Si les Américains ont abandonné aux Jamaïcains leur suprématie en athlétisme, ils l'ont récupérée dans les sports collectifs.

La reconquête la plus spectaculaire fut celle opérée par l'équipe de basket-ball, humiliée lors des derniers Jeux olympiques et championnats du monde, et auteur d'un tournoi parfait à Pékin.

Avec pléthore de stars de NBA, les Américains se sont imposés avec 20 points d'avance ou plus pour aller jusqu'en finale, où l'opposition espagnole fut superbe mais vaine.

Dans un autre de leurs sports, le base-ball, les Etats-Unis ont cependant été battus comme à Athènes, sans leurs joueurs de Major League Baseball (MLB).

Les Américains se sont immiscés dans le concert des grandes nations du volley-ball avec fracas en remportant le titre dans le tournoi masculin et l'argent dans le tournoi féminin.

L'or dans les tournois féminins de football et de basket et deux médailles d'argent en water-polo sont venus enrichir le festin américain.

LA GRANDE-BRETAGNE EN AVANCE

Avec 19 médailles d'or et la quatrième place du classement de ces Jeux, la Grande-Bretagne a réalisé ses meilleurs Jeux depuis un siècle, à quatre ans de Londres 2012 où les athlètes britanniques devront satisfaire de lourds espoirs.

La moisson a été belle en cyclisme, avec 16 médailles dont huit en or sur 18 épreuves, et en voile, avec quatre médailles d'or obtenues sur le plan d'eau de Qingdao.

Les filles ont particulièrement brillé en athlétisme et en natation: Rebecca Adlington a remporté le 400m et le 800m nage libre, et Christine Ohuruogu, de retour d'une suspension pour dopage, a décroché l'or sur le 400m au Nid d'oiseau.

LES PETITS

Six pays ont remporté une première médaille sur les Jeux: c'est de l'or pour le Bahrein (Ramzi, 1.500m), de l'argent et du bronze pour le Tadjikistan (Abdusalomov en lutte et Boqiev en judo), de l'argent pour le Soudan (Ismail, 800m), et du bronze pour le Togo (Boukpeti en kayak), l'Afghanistan (Nikpai en taekwondo) et l'île Maurice (Julie en boxe).

Chaque médaillé a ainsi placé son pays sur la carte des Jeux olympiques et s'est préparé un retour glorieux au pays. Un pays que le Togolais Benjamin Boukpeti, résident français, n'a pas vu depuis 24 ans. En Afghanistan, Rohullah Nikpai recevra en remerciement une maison.

Le boxeur mauricien Bruno Julie, 20 ans, en revanche, ne s'est pas satisfait de son bronze. Il visait l'or à Pékin.

LES DÉBUSQUÉS

Les contrôleurs antidopage des Jeux de Pékin n'ont pas réalisé une pêche miraculeuse malgré les 5.200 contrôles effectués.

A vrai dire, ils ont débusqué presque autant de chevaux que d'athlètes, avec les contrôles positifs de quatre montures des concours d'équitation révélés en fin de deuxième semaine.

Sept contrôles positifs de sportifs ont été annoncés durant la période des Jeux, le plus retentissant étant celui de l'heptathlète et sauteuse en longueur ukrainienne Lyudmila Blonska, qui a été dépossédée de sa médaille d'argent à l'heptathlon après un contrôle positif aux stéroïdes.

Un autre médaillé, le tireur nord-coréen Kim Jong-su, a été contrôlé positif au début des Jeux.

Les cas de la Grecque Fani Halkia et la Bulgare Daniela Yordanova, démasquées lors de contrôles inopinés hors-compétition avant le début de leur épreuve, ont prouvé que l'athlétisme n'était pas sorti d'affaire malgré les coupes claires faites dans la délégation russe avant le début des Jeux.

Clément Guillou

samedi, 23 août 2008

JO: l'Argentine championne olympique de football

PEKIN (Reuters) - L'Argentine a conservé son titre de championne olympique de football en battant le Nigéria 1-0 en finale grâce à un but de son attaquant Angel Di Maria en seconde mi-temps.

Di Maria, qui évolue au Benfica Lisbonne, a été la révélation de cette équipe argentine des moins de 23 ans, renforcée notamment par Juan Roman Riquelme, et a conclu le tournoi en beauté d'une superbe balle piquée du gauche à la 58e minute.

Dans une chaleur suffocante, les Argentins ont survécu à la pression nigériane durant la dernière demi-heure pour conserver leur avantage face au pays vainqueur du tournoi en 1996 à Atlanta.

Le Nigéria d'Okocha et Amokachi l'avait emporté 3-2 sur l'Argentine de Crespo et Ayala lors d'un match bien plus passionnant que celui qui s'est joué au Nid d'oiseau samedi.

Les deux équipes ont joué la première mi-temps en marchant, incapables de créer la moindre accélération sous le soleil de Pékin à son zénith, avant une pause rafraîchissements au bout de 30 minutes.

L'ancien attaquant de Lille Peter Odemwingie s'est alors créé la première occasion du match en débordant à gauche pour offrir un centre devant le but qui ne trouvait pas preneur.

Di Maria et Sergio Agüero inquiétaient ensuite le gardien nigérian Ambruse Vanzekin, mais l'ouverture devait venir d'une action décisive de Lionel Messi, grande attraction de ce tournoi.

L'OFFRANDE DE MESSI

Recevant un ballon dans sa moitié de terrain, le petit attaquant du FC Barcelone se retournait avec toute la fulgurance que son centre de gravité lui permet et lançait Di Maria dans la profondeur.

Arrivé devant Vanzekin, la nouvelle obsession de Chelsea profitait des légers rebonds du ballon pour glisser son coup du pied en dessous et lober parfaitement le gardien, à l'entrée de la surface.

Le Nigéria, que la chaleur n'avait pas assommé, ne le serait pas par un simple but. Victor Obinna puis Victor Anichebe inquiétaient la défense argentine, redoutable depuis le début du tournoi avec deux buts encaissés seulement.

Mais les Sud-Américains, favoris et emmenés par la vedette du tournoi, ne faiblissaient jamais et allaient même manquer plusieurs balles de 2-0.

Le public chinois n'en tiendra pas rigueur à Messi, qui, s'il n'a pas dit un mot du tournoi, a fait parler sa technique et régalé ses coéquipiers durant deux semaines.

L'agent de Di Maria, dont le transfert devrait être l'histoire de cette dernière semaine de mercato, peut remercier le joueur du Barça.

La seule action décisive de cette finale, offerte par les deux figures de la quinzaine, va encore faire monter la cote de l'attaquant du Benfica.

Celle de Ronaldinho, brillant par intermittence, n'aura pas vraiment fluctué en cet été pékinois, mais le palmarès du Brésilien s'est enrichi d'une médaille de bronze.

Le Brésil avait écrasé la veille la Belgique de Kevin Mirallas sur le score de 3-0.

Version française Clément Guillou