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samedi, 23 août 2008

Dix civils tués par une bombe en Afghanistan

KABOUL - Au moins dix civils circulant à bord d'un minibus ont été tués dans le sud de l'Afghanistan dans l'explosion d'une bombe placée sur le route, a annoncé la police.

Selon le chef de la police locale Matiullah Khan, l'explosion a eu lieu samedi matin dans le district de Shah Wali Kot (province de Kandahar).

Ce type d'explosif vise les convois militaires de l'OTAN ou de l'armée afghane, mais font également souvent des victimes civiles en étant déclenchés trop tôt.

Dans le même temps, le chef de la police de la province voisine de Helmand faisait état de la mort de 17 talibans vendredi au cours d'un affrontement avec la police. AP

Accident d'un autocar de l'OM sur l'A6 en Seine-et-Marne: deux morts et quatre blessés

PARIS - L'accident d'un autocar transportant des supporters de l'Olympique de Marseille a fait deux morts et quatre blessés samedi matin vers 7h40 sur l'autoroute A6 à hauteur de Saint-Germain-sur-Ecole (Seine-et-Marne) dans le sens province Paris, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Les victimes ont été évacuées par hélicoptère sur les hôpitaux parisiens de la Pitié Salpétrière et du Kremlin Bicêtre. Un homme de 35 ans est décédé lors de cet accident. La seconde victime adulte est en cours d'identification.

Vingt-huit autres personnes ont été légèrement blessées et treize autres ont été choquées lors de cet accident où aucun autre véhicule n'est impliqué. Selon les premiers éléments de l'enquête, le bus qui transportait des supporters de l'association "Marseille trop puissant" se rendait au Havre dans le cadre du match de football de Ligue 1 prévu samedi soir.

Pour une raison encore indéterminée, le véhicule a percuté le pilier d'un pont autoroutier avant de finir sa course 100m plus loin sur la bande d'arrêt d'urgence. La partie avant droit du car, où se trouvaient les principales victimes, a été endommagée. Le contrôle d'alcoolémie des deux chauffeurs légèrement blessés s'est avéré négatif. Des analyses toxicologiques ont aussi été effectuées. L'étude du disque du véhicule n'a pas montré de dépassement de vitesse, précise t-on à la gendarmerie.

Le peloton autoroutier de gendarmerie de Nemours et la Brigade de recherches de Melun ont été chargés de l'enquête. La circulation qui avait été coupée samedi matin a été partiellement rétablie. AP

vendredi, 22 août 2008

Le chanteur Usher soutient le vote Obama

DETROIT - Le public était trépidant, mais Usher n'était pas venu jeudi à Detroit pour chanter - il a voulu encourager les jeunes à s'inscrire sur les listes électorales.

La star du rythm and blues a pris la parole brievement jeudi devant plus de 100 volontaires des équipes de campagne d'Obama, et quelques fans, au quartier général du candidat à Detroit. Il venait soutenir les inscriptions sur les listes électorales en faveur d'Obama et du parti démocrate du Michigan.

Le chanteur de 39 ans, de son vrai nom Usher Raymond IV, a insisté que même ceux qui seraient trop jeunes pour voter en novembre prochain pourraient faire la différence en poussant les membres de leur familles en âge de voter à s'inscrire et voter Obama.

Le chanteur, qui a gagné cinq Grammy awards, soutient le sénateur démocrate de l'Illinois depuis le début de sa quête présidentielle. AP

Le dalaï lama dénonce la répression "brutale" de la Chine auprès de Kouchner

ROQUEREDONDE (AFP) - Le dalaï lama a dénoncé vendredi la répression chinoise "brutale" qui règne au Tibet, parallèlement aux jeux Olympiques, lors d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner dans un temple bouddhiste de l'Hérault à Roqueredonde.

"Sa sainteté a exprimé son sentiment sur la situation qui règne actuellement au Tibet et notamment qu'il y a une certaine forme de répression extrêmement brutale qui continue à régner en parallèle aux Jeux Olympiques", a déclaré à la presse son interprète en France, Matthieu Ricard, qui a assisté à la rencontre.

Le dalaï lama a aussi insisté sur le fait que pour gagner sa "respectabilité au sein de la communauté mondiale", la Chine, "une grande puissance", a "besoin d'une autorité morale" qu'elle n'obtiendra qu'en "marchant vers la démocratie".

L'épouse du chef de l'Etat Carla Bruni-Sarkozy et la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme Rama Yade ont été également reçues par le dalaï lama mais n'ont fait aucun commentaire à la sortie.

Tout aussi discret, M. Kouchner a simplement lancé à la presse qu'il avait dit au dalaï lama qu'il était "toujours le bienvenu en France".

Il s'agissait de la seule et unique rencontre entre des représentants du gouvernement français et le chef spirituel tibétain durant sa visite entamée le 12 août et qui se termine samedi.

L'Elysée avait indiqué que le président Nicolas Sarkozy ne recevrait pas le dalaï lama à cette occasion, ce qui a suscité les critiques de l'opposition en France. Le président américain Georges W. Bush ou la chancelière allemande Angela Merkel ont rencontré le religieux tibétain au cours de l'année écoulée.

L'annonce de la rencontre à Roqueredonde a été critiquée par le Parti socialiste qui l'a qualifiée de "séance de rattrapage après l'échec total de la diplomatie sarkozyste sur le dossier chinois".

Après l'inauguration du temple bouddhiste de Lérab Ling à Roqueredonde, Carla Bruni-Sarkozy a rencontré le dalaï lama à huis clos et ils ont évoqué "des sujets personnels", selon le représentant du leader tibétain en Europe, Jampal Chosang, ajoutant que Mme Sarkozy avait transmis "les salutations" de son mari.

M. Kouchner et Mme Yade les ont ensuite rejoints puis le chef de la diplomatie est resté seul quelques instants avec le dalaï lama.

M. Kouchner "a toujours eu une grande sympathie pour la cause du Tibet, donc son soutien personnel et en tant que ce ministre est tout à fait acquis. Il l'a clairement redit et il me semble que c'est parfaitement sincère", a souligné Matthieu Ricard.

Il a précisé que le ministre avait bien accueilli le fait que le Parlement tibétain en exil se réunirait en septembre pour proposer de nouvelles options aux Chinois, en vue de négociations sino-tibétaines le mois suivant.

A son arrivée, la première dame de France avait été accueillie par le dalaï lama qui lui a passé autour du cou une "kata", traditionnelle écharpe de soie blanche, symbole de bienvenue au Tibet.

Ils ont ensuite inauguré le temple, un centre international de retraite et d'enseignement fondé par le maître tibétain Sogyal Rinpoché, face au causse du Larzac. Près de 2.000 invités ont assisté à la cérémonie, parmi lesquelles l'ex-Premier ministre Alain Juppé et les actrices Juliette Binoche et Line Renaud.

Obama raille la méconnaissance de McCain sur ses propres biens immobiliers

WASHINGTON - John McCain a provoqué sa propre crise immobilière.

Quelques heures après un rapport selon lequel le nominé à la candidature républicaine, John McCain ignorerait combien de propriétés lui et sa femme multimillionnaire possèdent, son rival démocrate Barack Obama a lancé une campagne nationale de publicité négative dépeignant McCain comme un homme riche et inaccessible.

Alors que l'économie est maintenant le thème principal de la bataille électorale entre les deux candidats, Barack Obama a décidé de frapper les esprits avec cette anecdote.

Il y a des précédents qui ont joué dans les présidentielles passées, comme l'image du candidat démocrate John Kerry aux commandes d'un voilier, celle de Michael Dukakis grimpé sur un char, ou George Bush père faisant sonner l'alarme en sortant d'une épicerie.

"Je pense... mon équipe de campagne vous le précisera", a déclaré John McCain mercredi quand on lui demandait de préciser le nombre de ses maisons et appartements.

Plus tard, l'équipe de campagne de McCain a répondu que le candidat républicain et sa femme possèdent au moins quatre pieds-à-terre dans trois Etats différents, la Californie, L'Arizona et la Virginie. Mais l'hebdomadaire Newsweek leur en attribue au moins sept.

La semaine dernière, McCain avait estimé qu'être riche aux Etats-Unis signifiait avoir un revenu minimum de 5 millions de dollars (3,35 millions d'euros). A un moment où la plupart des Américains ressentent les effets de la crise économique, cela suggère une distance entre le candidat républicain et l'électeur ordinaire. Cela montre aussi combien John McCain, qui est âgé de 72 ans, peut-être oublieux de certains faits.

Barack Obama qui faisait campagne à Chester, en Virginie, a surenchéri en déclarant : "Je suppose que si vous pensez qu'on est riche à partir de 5 millions de dollars de revenus, et si vous ne savez pas combien de maisons vous avez, il n'est pas étonnant de croire que l'économie est solide". S'adressant à des enseignants, le démocrate a souligné que "les enseignants n'ont pas choisi ce métier pour l'argent. Ils n'ont pas sept maisons."

Les responsables de la campagne de Barack Obama ont annoncé seize rendez-vous au cours desquels leur candidat reviendra sur cette remarque, dans l'idée de faire passer John McCain pour un privilégié. Dans le Michigan, Obama a demandé à des bénévoles de devinez combien de maisons possède son adversaire, à la manière du jeu télévisé "Qui veut gagner des millions".

En fait, aucun des deux candidats n'est sur la paille. John McCain a déclaré un revenu de 405.409 dollars en 2007 (272.288 euros). Sa femme Cindy avait en 2006 un revenu de 6 millions de dollars (4,02 millions d'euros), et une fortune estimée à 100 millions de dollars. Barack Obama et sa femme Michelle ont déclaré ensemble 4,2 millions de dollars (2,8 millions d'euros) de revenus en 2007. AP

Deux permanences de McCain évacuées après des courriers suspects

DENVER (Reuters) - Deux permanences du candidat républicain à la Maison blanche, John McCain - dans le Colorado et dans le New Hampshire - ont été évacuées jeudi et plusieurs membres du personnel ont été hospitalisés après la découverte dans le courrier d'une lettre de menace contenant une poudre blanche non identifiée.
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Mais en quelques heures, les autorités ont identifié l'expéditeur: un détenu d'une prison du Colorado qui n'en serait pas à son premier envoi d'un courrier menaçant. Les premières analyses de l'enveloppe et de son contenu n'ont révélé aucune trace de produit dangereux, ont déclaré les services secrets américains.

Il est apparu que l'inquiétude concernant une autre enveloppe, dans le New Hampshire, était sans fondement et liée à l'anxiété déclenchée par lettre de menace reçue dans le Colorado.

McCain avait pris un jour de repos dans sa maison de Sedona, dans l'Arizona.

La première missive, qui contenait une menace non spécifiée et une substance blanche poudreuse, a été ouverte vers 15h00 locales par un membre du personnel de la permanence de Centennial, près de Denver, dans le Colorado, a déclaré Malcolm Wiley, porte-parole des services secrets.

Quatre membres du personnel se sont rendus dans un hôpital voisin et sept autres membres du personnel ainsi que quatre membres des services de secours ont été placés en quarantaine à titre de précaution, a ajouté Wiley. La quarantaine sera probablement levée dans la soirée, a-t-il précisé.

Aucune des quatre personnes hospitalisées au Centre médical Sky Ridge, près de Denver, n'a présenté des signes de maladie, a dit à Reuters Linda Watson, porte-parole de l'hôpital. Il en est de même pour les 11 personnes placées en quarantaine.

En 2001, dans les semaines qui ont suivi les attentats du 11 septembre, cinq personnes sont mortes victimes de la maladie du charbon après l'envoi au bureau de membres du Congrès et à des médias d'enveloppes contenant une poudre contaminée.

La Convention nationale démocrate s'ouvre lundi à Denver.

Steve Gorman, Dan Whitcomb et Jill Serjeant, version française Nicole Dupont

La difficile identification des victimes du crash à Madrid

MADRID (Reuters) - Au lendemain de la catastrophe aérienne de Madrid, les familles des victimes et les équipes médicales s'efforçaient jeudi d'identifier les 153 personnes qui ont péri dans l'incendie du McDonnell Douglas MD-82 de la compagnie espagnole Spanair.

Trois ressortissants français ont trouvé la mort dans ce drame, a annoncé le gouvernement français.

La ministre espagnole du Développement, Magdalena Alvarez, a fait état de 19 survivants sur les 166 passagers et neuf membres d'équipage, soit 175 personnes à bord.

Spanair, pour sa part, affirme que 167 personnes se trouvaient dans l'appareil, dont dix membres d'équipage.

Sur la liste des passagers diffusée par Spanair, une filiale du groupe scandinave SAS, on remarque surtout des noms hispaniques mais aussi quelques Suédois, Allemands, Néerlandais et Chiliens. De nombreux enfants étaient dans l'avion.

Le vol JK5022 devait gagner Las Palmas, aux Canaries.

L'enquête technique se poursuit pour déterminer les causes de la catastrophe, la plus grave dans l'aviation espagnole depuis 1983. On ignore toujours pourquoi l'avion a brutalement interrompu la procédure de décollage.

L'examen des enregistreurs de vol de l'avion et les données fournies par la compagnie devraient permettre d'y voir plus clair, a déclaré Magdalena Alvarez mercredi soir.

L'appareil était en service depuis quinze ans. Il avait subi une inspection l'année dernière, a précisé la ministre.

Les corps retirés de l'épave de l'avion ont été rassemblés dans une morgue improvisée à l'intérieur d'un centre de conférence de l'aéroport international de Madrid.

Des médecins légistes et des experts ont été dépêchés sur place de tout le pays afin d'identifier les corps calcinés.

UN RÉACTEUR EN FEU ?

L'appareil aurait dû décoller à 13h00 (11h00 GMT). Mais après s'être mis en route vers la piste de décollage, il était revenu au terminal en raison d'un problème technique, a-t-on appris de source proche des investigations.

A sa deuxième tentative, à 14h45, il a quitté la piste et s'est disloqué avant de prendre feu. Les rescapés ont été éjectés de l'appareil sous la violence de l'impact.

Magdalena Alvarez a précisé que les enquêteurs se penchaient sur une possible erreur dans la procédure de décollage. Des médias espagnols indiquent pour leur part que le réacteur gauche Pratt & Whitney de l'avion aurait pris feu.

Le président du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, a interrompu ses vacances dans le sud de l'Espagne pour se rendre sur les lieux. "Le gouvernement est profondément attristé, comme le sont tous les Espagnols", a-t-il déclaré à la presse.

Aux jeux olympiques de Pékin, le Comité international olympique a refusé que les athlètes espagnols portent un brassard noir en hommage aux victimes de cet accident.

Malgré cette interdiction formelle, les médaillés d'or du Tornado, Fernando Echavarri et Anton Paz, sont montés sur le podium avec un brassard noir.

Le MD-82, sorti des chaînes d'assemblage de McDonnell Douglas il y a quinze ans, est une adaptation du MD-80, un avion vieillissant conçu dans les années 1970 mais qui jouit d'une réputation correcte en matière de sécurité.

Quant à la compagnie Spanair, confrontée à une concurrence rude et à la hausse des prix du kérosène, elle a enregistré une perte de 81 millions de dollars au premier semestre et annoncé le licenciement d'un millier de ses employés. Quelques heures avant l'accident de Madrid, ses pilotes menaçaient de faire grève.

Version française Henri-Pierre André et Guy Kerivel

jeudi, 21 août 2008

Bolt est un extraterrestre

Grandissime favori du 200 m, Usain Bolt a ajouté la manière en détoussant Mlichael Johnson de son record du monde "beamonesque" qui datait de 1996 (19''30 contre 19''32). Un exploit colossal que le Jamaïcain prend, une fois encore, avec beaucoup de décontraction.bbd6c794129187f8e381cd1384abd8ef.jpg

USAIN BOLT, à l"issue de votre 100 m, vous aviez affirmé ne pas vous être soucié du chrono. Cette fois-ci, vous avez prolongé votre effort jusqu"au bout...

U.B.: "Depuis le début de la saison, je dis et je répète que le 200 m signifie beaucoup plus pour moi que le 100 m. Cette course revêt un caratère particulier car je me suis fait connaître grâce à elle, je suis devenu champion du monde juniors à 15 ans grâce à elle. Elle m'a beaucoup apporté. J'aime vraiment le 200 m du fond du coeur. Je suis donc sous le choc. J'espérais ce record depuis si longtemps.

Envisagiez-vous de battre de record du monde ?

U.B. Comme j'avais déjà un record du monde, ce que je voulais d'abord et avant tout, c'était de gagner. Mais comme je savais que je pouvais aussi battre le record du monde du 200 m, je me suis dit qu'il fallait que je donne tout sur la piste. Et c'est ce qui s'est passé.

Mais quand vous avez vu le chrono, avez-vous été surpris ?

U.B. Potentiellement, je savais que je pouvais courir vite, vu ce que j'avais réalisé cette saison. Je me sentais bien, tout s'enchaînait parfaitement. Ce n'est donc vraiment pas une grande surprise même si on fond de moi, je ne pensais pas que ce serait possible. Mais faire ça après sept tours (Quatre sur 100 m, trois sur 200 m), ça c'est une vraie surprise. Si je n'avais pas battu le record du monde, je ne serai pas là à parler car le niveau en sprint est très relevé (Crawford, le 2e, termine en 19''96 très loin du record du monde). Je me suis donc livré à fond. Et au final, c'est génial. C'est un rêve qui devient réalité.

Michael Johson affirmait cette semaine que vous ne battriez pas son record cette année. Allez-vous vous attaquez à celui du 400 m ?

U.B. Je ne veux pas parler de chrono parce que mon entraîneur veut seulement que je parle de victoires. Mais tout est possible. En attendant, je dois continuer à donner le maximum de moi-même et à travailler comme depuis le début de la saison sur la régularité. Pour l'instant, je ne me soucie pas des records à venir.

Avez-vous revu les images et qu'en avez-vous pensé ?

U.B. Je me suis dit : « Ouah, j'ai l'air cool ». Après, j'ai pris plus de recul et je me suis dit : « Ce mec va vite ! ». C'est une sensation énorme. C'est difficile à expliquer. Peut-être que demain, je serai en mesure de dire ce que je ressens. Je suis vraiment heureux.

L'une des clés de votre succès est d'avoir su maintenir votre vitesse jusqu'au bout. Comment faites-vous pour combiner à la fois vitesse et endurance ?

U.B. La base de mon entraînement est celle d'un coureur de 400 m. J'ai donc un gros foncier derrière moi qui sert ma vitesse. C'est ce qui me rend plus fort. Comme je n'aime pas travailler que ma vitesse, c'est un bon compromis avec l'endurance. Et puis, l'an passé, j'ai réalisé un gros travail technique qui commence à porter ses fruits.

Le jour de votre finale, vous vous étiez réveille à 11 heures et aviez mangé pas mal de nuggets durant la journée. Et cette fois-ci ?

U.B. Vous voulez vraiment la vérité ? Bon, je me suis réveillé à midi. Je ne suis pas descendu à la cafétaria, alors on m'a monté des nuggets. Sérieusement ! Je suis ensuite allé sur la piste. A mon retour, j'ai repris des nuggets mais pas trop parce mon coach m'a dit que je ne devais pas trop en manger avant ma finale !

Si voius étiez un superhéros, seriez-vous plutôt Superman ou Flash Gordon ?

U.B. Je suis « Lightening Bolt » (son surnom qui signifie Foudroyant Bolt)! Je ne suis ni Flash Gordon, ni personne d'autre. (Il insiste) Mon nom, c'est « Lightening Bolt » ! Je ne veux pas qu'on me compare à qui que ce soit. Michael Phelps est un grand athlète. Michael Johson aussi. Moi, je suis simplement moi-même.

A 22 ans seulement, vous avez déjà presque tout gagné sur 100 et 200 m. Quel seront donc vos prochains objectifs ?

U.B. Honnêtement, ce que j'envisage dans un premier temps, c'est de me détendre, de dormir et de partir en week-end. Mais en attendant, je suis toujours en Chine, je dois me reconcentrer pour le 4x100 m avec lequel j'espère décrocher une nouvelle médaille d'or. Beaucoup de monde s'attend à ce que je monte plus tard sur 400 m. Je ne pense pas que ça se fera dans l'immédiat. Je veux d'abord bien terminer ma saison. Ensuite, il sera temps de penser aux prochains Championnats du monde. Mais quoiqu'il arrive, c'est mon coach qui décidera."
Propos recueillis par notre envoyé spécial à Pékin, Gérald M

Iran: 29 clandestins afghans tués dans un accident de la route

TEHERAN - La télévision d'Etat iranienne a annoncé jeudi qu'un camion transportant des émigrés clandestins d'Afghanistan s'est retourné sur une route du sud de l'Iran, tuant 29 d'entre eux.

Selon la télévision iranienne, 67 autres clandestins ont été blessés dans cet accident qui s'est déroulé dans l'obscurité des premières heures du jour à quelque 900km au sud de Téhéran. Les blessés ont été acheminés vers les hôpitaux de Shiraz, la ville la plus proche.

Selon les statistiques iraniennes, plus de 26.000 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route. AP

Les tués et les blessés d'Afghanistan rapatriés, hommage national jeudi

PARIS (AFP) - Les dépouilles des dix soldats français tués dans une embuscade en Afghanistan ont été rapatriées mercredi tard dans la soirée à Paris où étaient déjà arrivés en fin de matinée onze des vingt-et-un soldats blessés dans ces mêmes combats contre les talibans.

L'Airbus de l'armée de l'air transportant les dépouilles des dix soldats s'est immobilisé à 23H15 devant le pavillon d'honneur de l'aéroport de Roissy.

Le Premier ministre François Fillon a rejoint vers 00H40 les familles qui se recueillaient devant les cercueils réunis dans le pavillon d'honneur de l'aéroport, transformé en chapelle ardente.

M. Fillon s'est incliné devant les dépouilles au cours d'une cérémonie d'une dizaine de minutes, qu'un participant a décrit à l'AFP comme "extrêmement émouvante".

Une haie d'honneur avait été formée devant l'avion, le ministre des Anciens combattants, Jean-Marie Bockel, était au pied de l'appareil, a indiqué un journaliste de l'AFP qui se trouvait à bord de l'Airbus.

Un impressionnant dispositif policier tenait les journalistes à distance du pavillon d'honneur, a indiqué un autre journaliste de l'AFP. Une heure auparavant, dix corbillards étaient arrivés à l'aéroport. Des membres des familles des soldats étaient également à Roissy.

Condoleezza Rice à Bagdad pour une visite inopinée

BAGDAD (Reuters) - La secrétaire américaine d'Etat, Condoleezza Rice, est arrivée à Bagdad, rapporte la chaîne de télévision publique Iraqiya.
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Sa venue, qui n'avait pas été annoncée à l'avance, a été confirmée par les services du Premier ministre irakien, Nouri al Maliki.

Le déplacement de Rice intervient alors que Washington et Bagdad négocient l'accord qui doit autoriser le maintien des forces américaines en Irak après l'expiration, à la fin de l'année, du mandat confié par le Conseil de sécurité des Nations unies.

De source irakienne, on indique que l'accord est pratiquement conclu et qu'il devrait comporter un "horizon" en vue d'un retrait des forces américaines.

Parmi les autres points encore en suspens figurent la question de l'immunité judiciaire que Washington réclame pour ses soldats déployés sur le sol irakien ainsi que le statut des prisonniers détenus par les forces américaines.

Peter Graff, version française Henri-Pierre André

mercredi, 20 août 2008

Violence conjugale à Keur Massar : Elle tabasse violemment son mari, et récolte un mois ferme

Décidément, les temps ont changé. La preuve ? L’affaire de ce couple singulier où la femme a violenté son époux, au point de le blesser assez sérieusement. Le certificat médical établi, fait état d’une incapacité temporaire de travail de 25 jours. Circonstances aggravantes, la belliqueuse épouse a réussi à entraîner dans son sillage, sa propre fille. Le dossier a atterri à la barre du tribunal des flagrants. Le procureur avait requis 3 mois ferme pour toutes les deux. Mais le tribunal ne l’a pas suivi, et à relaxé la fille, avant de condamner la maman à un mois ferme. L’époux avait réclamé 500.000 francs de dommages et d’intérêts. Mais le tribunal ne lui a accordé « que » 300.000 francs, à payer à son malheureux époux.
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Maïmouna Coulibaly, la cinquantaine, et sa fille Ndèye Binta Djiba sont assurément des femmes de caractère. Illustration, les faits qui se sont déroulés à Keur Massar, dans la nuit du 29 au 30 juillet dernier. Au cours de laquelle cette épouse d’un genre particulier a eu une bagarre avec son mari dont l’origine n’a pas été réellement explicitée. Mais ce qui est constant, c’est qu’après une nuit de bagarre, l’épouse parviendra à blesser grièvement son conjoint avec une grosse cuiller. Le mari, du nom d’Ousseynou Diop, s’est précipité dans une structure sanitaire pour des soins. Dans cet hôpital, le médecin lui a établi un certificat médical faisant état d’une incapacité temporaire de travail de 25 jours.

Il déposera une plainte à la brigade de gendarmerie de Keur Massar pour coups et blessures volontaires. L’épouse sera écrouée, mais également sa fille, Ndèye Binta Djiba, pour avoir « aidé » sa maman. Déférées au parquet, la dame et sa fille ont comparu à la barre du tribunal des flagrants délits, afin de répondre, par rapport aux faits qui leur sont reprochés. Dès l’interrogatoire, la dame, tout en versant un torrent de larmes, tentera de convaincre les magistrats. Soutenant qu’ils se trouvaient seuls dans la chambre, lorsque son mari l’a terrassée, et s’est mis à la rouer de coups ; c’est ainsi qu’en désespoir de cause, elle s’est emparée d’une cuiller à portée de main dont elle a fait usage. Poursuivant que, son mari l’a même mordu au sein, avant de reconnaître qu’elle est bien à l’origine de ses blessures. Quant à sa fille, Ndèye Binta Djiba, elle a expliqué qu’à son arrivée dans la chambre, son père adoptif était couvert de sang.

Ajoutant qu’elle était seulement venue pour les séparer. Au tour du mari, ensuite, de faire la relation des faits. Le conseil de la partie civile, Me Amadou Mactar Bèye, dans sa plaidoirie, dira que, d’habitude, ce sont les femmes qui traînent leurs maris devant les tribunaux pour violence conjugale. Cette fois-ci, c’est le contraire. Et de dépeindre la dame comme une épouse très belliqueuse. Son comportement à la barre en est l’illustration parfaite, dira l’avocat. Pointant du doigt, aussi, sa fille, Ndèye Binta Djiba, il s’indignera du fait qu’elles l’aient grièvement blessé ; ce qui est confirmé par le certificat médical faisant état d’une incapacité temporaire de travail de 25 jours. « Mon client a beaucoup dépensé en frais médicaux, je demande au tribunal de les maintenir dans les liens de la prévention, de les condamner à telle peine que le procureur va requérir, et de nous allouer la somme de 500.000 francs », a-t-il plaidé.

Le procureur n’a pas emprunté quatre chemins ; dans son réquisitoire, il fera comprendre au tribunal que les faits de violence sont avérés, que la dame Maïmouna Coulibaly et sa fille sont bel et bien à l’origine de cette violence conjugale, que les dénégations de la dame Coulibaly ne sauraient prospérer. Et de recommander l’application de l’article 274 du code de procédure pénale. Avant de requérir 3 mois ferme contre chacune d’elles. Au délibéré, le tribunal a relaxé la fille, Ndèye Binta Djiba ; quant à sa maman, elle a écopé d’un mois ferme, mais également, à payer 300.000 francs à son époux.

Lassana Sidibé

Obama mouche McCain sur le patriotisme

WASHINGTON - Le démocrate Barack Obama a demandé mardi à son rival républicain John McCain d'arrêter de remettre en question son patriotisme pour expliquer leurs divergences de vues sur le dossier irakien.
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Le candidat démocrate à la présidence américaine, qui s'exprimait devant les Anciens combattants des guerres à l'étranger à Orlando, en Floride, a repris l'offensive alors qu'approche des échéances cruciales. On s'attend à ce qu'il annonce dans les prochains jours le nom de son co-listier à l'élection présidentielle de novembre, tandis que la convention nationale du Parti démocrate commencera lundi à Denver, dans le Colorado.

Réagissant aux piques de John McCain, ancien soldat et prisonnier de guerre du Vietnam, qui critique l'opposition de Barack Obama à la guerre en Irak, le sénateur de l'Illinois a déclaré qu'être contre la guerre en Irak n'était pas antipatriotique.

"L'une des choses que nous devons changer dans ce pays est l'idée que les gens ne peuvent pas ne pas être d'accord sans que cela remette en cause leur personnalité et leur patriotisme", a déclaré Barack Obama. "Je n'ai jamais suggéré que les positions du sénateur McCain en matière de sécurité nationale étaient fondées sur la politique ou l'ambition personnelle. Je ne l'ai jamais suggéré parce que je crois qu'il veut véritablement servir l'intérêt national de l'Amérique. Maintenant, c'est son tour de reconnaître que je veux la même chose", a-t-il lancé.

"Je vais être clair: je ne laisserai personne remettre en question mon amour pour ce pays. J'aime l'Amérique, vous aussi, et John McCain (...) Vous avez tous servi ensemble, combattu ensemble, et saigné ensemble sous le même fier drapeau", a martelé Barack Obama. AP

Pour François Hollande, la France ne doit pas mener une "intervention d'occupation" en Afghanistan

PARIS - François Hollande a estimé mercredi que la présence de la France en Afghanistan ne doit pas se résumer à "une intervention d'occupation" en Afghanistan, appelant de nouveau à la réunion des commissions parlementaires concernées après le décès lundi de 10 soldats français dans des combats près de Kaboul.

"Le temps aujourd'hui est au recueillement (...) et à l'hommage à l'égard de nos soldats", a déclaré sur France Info le Premier secrétaire du Parti socialiste, jugeant toutefois nécessaire que soit menée "une réflexion maintenant sur ce qu'est le sens de cette présence là-bas en Afghanistan".

"Nous avions parlé d'un risque d'enlisement lorsque nous avions déposé une motion de censure au printemps dernier après la décision de Nicolas Sarkozy d'envoyer des renforts", a-t-il rappelé. "Ce n'est pas une intervention d'occupation que nous avons à faire".

"Il ne faut pas faire de choix précipités à cause de ce drame", a prévenu M. Hollande, et "il faut redéfinir la mission et lui fixer des objectifs précis".

Le député-maire de Tulle (Corrèze) a demandé à ce que la priorité aille à "l'effort de reconstruction, de redressement de la Afghanistan, et surtout d'encadrement et d'accompagnement de l'armée afghane, parce que ceux qui doivent assurer la sécurité des Afghans ce sont les Afghans eux-mêmes".

"C'est pour cela que j'ai demandé, au nom du Parti socialiste, qu'il y ait rapidement dans les jours qui viennent une réunion des commissions parlementaires compétentes, pour qu'on puisse avoir le retour de toutes les informations qui nous permettront d'avoir la bonne position sur ce sujet", a-t-il conclu. AP

Pierre Moscovici dénonce "une guerre sans but et sans fin" en Afghanistan

PARIS - Le secrétaire national aux relations internationales du Parti socialiste Pierre Moscovici a dénoncé mercredi "une guerre sans but et sans fin" en Afghanistan et réclamé la convocation des commissions des Affaires étrangères et de la Défense, au lendemain de la mort de 10 soldats français tués dans une embuscade près de Kaboul.

"Quand des soldats français meurent en faisant leur métier pour leur pays, la première chose qu'on éprouve c'est de la tristesse, (...) et donc ce n'est pas le temps de la polémique", a déclaré sur RTL Pierre Moscovici.

"Nous le Parti socialiste, au moment où Nicolas Sarkozy a envoyé 700 troupes en renfort nous avions déposé une motion de censure" a-t-il néanmoins souligné: "Nous nous interrogions sur le fait de savoir si une stratégie purement militaire dans ce pays au service d'une guerre sans but et sans fin".

"Nous demandons qu'il y ait le moment venu (...) un débat et que notamment les ministres compétents, le ministre de la Défense, le ministre des Affaires étrangères, le Premier ministre viennent s'expliquer les commissions des Affaires étrangères et de la Défense" de l'Assemblée nationale et du Sénat.

"Aujourd'hui nous sommes devant une impasse militaire qui est totale et durable, ce sont les services de renseignement français qui le disent", a expliqué le député du Doubs.

M. Moscovici a rappelé que "Nicolas Sarkozy avait dit que la présence militaire française à long terme en Afghanistan n'était pas décisive" peu avant son élection à la présidence de la République.

"Je ne plaide pas pour le retrait des troupes françaises car je crois qu'il ne faut pas céder devant les taliban, cela dit la question de la réorientation de la stratégie en Afghanistan" se pose.

"L'aide internationale n'arrive pas, on a un gouvernement qui reste toujours corrompu, des forces de sécurité afghanes qui ne sont pas capables d'assumer leur propre destin" a déclaré M. Moscovici.

Si rien ne change, "nous aurons des troupes engagées dans des dangers pour très longtemps sans qu'il y ait la moindre solution qui émerge". AP

mardi, 19 août 2008

Décès du président zambien Levy Mwanawasa

19 août (APS) – Le président zambien Levy Mwanawasa est décédé mardi à 59 ans, des suites d’une longue maladie, dans un hôpital parisien, rapporte la BBC, citant la télévision publique zambienne.
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Levy Mwanawasa était hospitalisé à Paris depuis début juillet après une attaque cérébrale, a indiqué le vice-président Rupiah Banda dans un communiqué lu à la Télévision.

Le président Mwanawasa a été victime d’une attaque cérébrale lors du dernier sommet de l’Union africaine à Charm-el Cheikh en Egypte, avant d’être transféré dans un hôpital de la capitale française.

Cet avocat de formation a été élu, pour son premier mandat en 2001, en remplacement de Frederick Chiluba.

Il a été réélu en septembre 2006 pour un deuxième mandat à la tête de ce pays d’Afrique australe qui compte 12 millions d’habitants.

Afghanistan: rapatriement des soldats français blessés mercredi matin

PARIS - Les 21 soldats français blessés lors d'un violent accrochage dans le district de Surobi en Afghanistan seront rapatriés mercredi matin, a annoncé mardi le ministre de la Défense Hervé Morin.

Les militaires, hospitalisés à Kaboul, sont dans un "état stable" et le "pronostic vital n'est pas engagé", a précisé M. Morin lors d'un point de presse. Ils seront rapatriés mercredi matin et accueillis par le secrétaire d'Etat à la Défense Jean-Marie Bockel.

D'après Hervé Morin, les dix soldats qui ont été tués lors de cet accrochage étaient arrivés en juillet en Afghanistan et ne faisaient pas partie des renforts annoncés en avril par Nicolas Sarkozy. AP

Le Nigéria atomise la Belgique par 4 buts à 1

Le Nigeria, vainqueur en 1996 à Atlanta, s'est à nouveau hissé en finale du tournoi olympique. Les Nigérians, dominateurs, ont d'abord pris l'avantage en première période grâce à une frappe croisée d'Adefemi (17e) à l'affût d'une balle mal dégagée par Vanden Borre.Au début de la seconde période, les Belges ont bien tenté d'égaliser, à l'image d'une frappe d'Haroun sur la transversale. Mais la bonne volonté n'a pas suffi, puisque ce sont leurs adversaires qui ont finalement parachevé leur oeuvre grâce à un doublé d'Ogbuke Obasi - parti la première fois à la limite du hors jeu (59e) avant de cadrer une belle frappe (72e) - puis un but d'Okonkwo (78e).

Le Nigeria, qui avait éliminé la Côte d'Ivoire (2-0) en quarts, disputera donc la deuxième finale olympique de son histoire. A Atlanta il y a douze ans, les Nigerians s'étaient imposés 3 à 2 face à l'Argentine. Les "Diablotins", qui avaient pourtant créé la surprise des quarts en venant à bout de l'Italie (3-2) - et ce malgré un carton rouge et deux penalties contre eux -, sont eux seulement parvenus à sauver l'honneur sur un coup franc indirect de Ciman (88e), entré en jeu peu auparavant à la place de Mirallas. La Belgique, qui a manifestement payé physiquement le duel intense livré aux Italiens, n'était jamais parvenue aussi loin dans un tournoi olympique.
Eurosport

Pékin 2008 - le Franco sénégalais Sow la terreur

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Daouda Sow est assuré d'apporter une nouvelle médaille (-60kg)