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lundi, 02 juin 2008

Le couturier Yves Saint Laurent est décédé

Yves Saint Laurent, l'un des couturiers majeurs du 20e siècle, qui a donné une nouvelle liberté aux femmes en créant un style mêlant le féminin au masculin dont l'emblème est le smoking, est décédé dimanche à l'âge de 71 ans.

La santé du couturier était déclinante depuis plusieurs mois au point qu'il ne venait plus au 5 avenue Marceau, siège de la griffe transformée en 2004 en Fondation, où il avait toujours son bureau. Pierre Bergé, qui a cofondé et dirigé pendant 40 ans la griffe YSL, s'est déclaré "bouleversé". Pour lui, Yves Saint Laurent a "accompagné l'évolution des femmes". "Il savait parfaitement qu'il avait révolutionné la haute couture, l'importance qu'il a occupé dans la deuxième partie du 20e siècle", a-t-il dit.

Né le 1er août 1936 à Oran (Algérie), celui qui s'appelle alors Yves-Mathieu Saint-Laurent a connu la gloire très jeune, dès son premier défilé chez Christian Dior à qui il avait succédé après le décès brutal du maître en 1957. Sa ligne "Trapèze" qui rompt avec les tailles de guêpe de l'époque, est un véritable succès. En 1961, il crée sa propre maison en partenariat avec Pierre Bergé. Ensemble, le premier à la création, le second à la gestion, ils vont bâtir une griffe qui symbolise toujours l'élégance française.

Ancré dans son temps, il donnera aux femmes une nouvelle liberté en modernisant la couture et créant un prêt-à-porter -- une nouveauté pour un couturier -- puisé dans le vestiaire masculin: caban, saharienne, tailleur-pantalon et bien sûr smoking, porté par exemple avec une blouse très transparente, autre emblème Saint Laurent. Grand collectionneur d'art, féru d'opéra et de théâtre, Saint Laurent a multiplié les inspirations - de Picasso à Van Gogh en passant par le Pop Art, de l'Afrique à la Russie ou encore à la littérature avec Shakespeare. Régulièrement, le couturier a créé l'événement ou fait scandale, comme en 1971 avec sa collection inspirée des années 40 et en posant nu pour le lancement d'un parfum ou en 1977 en lançant "Opium".

"Je me suis toujours élevé contre les fantasmes de certains qui satisfont leur ego à travers la mode. J'ai au contraire toujours voulu me mettre au service des femmes. J'ai voulu les accompagner dans ce grand mouvement de libération que connut le siècle dernier", avait dit Yves Saint Laurent lors de l'annonce de ses adieux à la haute couture en 2002. Devant la presse, le couturier à la timidité maladive avait avoué avoir connu dans sa vie "la peur et la terrible solitude. Les faux amis que sont les tranquillisants et les stupéfiants. La prison de la dépression et celle des maisons de santé".

La maison Saint Laurent sera vendue deux fois: en 1993 à Elf-Sanofi et en 1999 au groupe Gucci, filiale du groupe français PPR, qui a scindé la griffe en deux entités, la haute couture étant préservée au 5 avenue Marceau où M. Saint Laurent créera ses modèles jusqu'en 2002. Cette année là et pour ses adieux, il a présenté au centre Georges Pompidou, à Paris, un défilé rétrospective de 40 ans de création à la fin duquel il a été ovationné. Grand officier de la légion d'honneur, Yves Saint-Laurent a collectionné les récompenses et les rétrospectives. La dernière vient de s'ouvrir à Montréal (Québec).

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a salué la mémoire du couturier en affirmant qu'avec lui "disparaît un des plus grands noms de la mode, le premier à élever la haute couture au rang d'un art en lui assurant un rayonnement planétaire". Le Premier ministre François Fillon a salué en lui un "créateur exceptionnel qui a profondément marqué l'histoire de la Haute Couture" tandis que pour la ministre de la Culture Christine Albanel, il "était et restera un grand créateur, inventeur d'une femme moderne vêtue d'étoffes de lumière, de séduction et de désir".

(D'après AFP)

Macédoine : Victoire des conservateurs aux législatives à feu ,à sang

Son parti a remporté ce dimanche les élections législatives. Mais le vote a été marqué par des violences qui ont fait un mort et neuf blessés.

Le parti conservateur pourrait avoir obtenu, à lui seul, la majorité absolue des sièges au Parlement. Devant ses partisans rassemblés dans la capitale, Nikola Gruevski a revendiqué la victoire. Mais il a aussi regretté que le scrutin ait été entaché par des violences. A cause de ces incidents, a-t-il dit, une petite minorité d'électeurs devra retourner voter dans quinze jours. Selon les experts, cela ne devrait pas inverser la tendance générale.

Les violences se sont déroulées dans les zones à majorité albanaise, notamment la région de Tetovo, au nord ouest du pays. Déjà la campagne électorale avait été émaillée d'accrochages. Ce dimanche, une personne a été tuée et neuf autres blessées lors d'échanges de tirs. La police a arrêtée une dizaine de personnes.

Cela gâche un peu l'enthousiasme de certains militants du parti conservateur. Ainsi cet homme qui affirme : "Oui, je suis content de notre victoire, mais les violences ne sont pas une bonne chose".

L'Union européenne a également déploré les graves incidents survenus durant le vote. C'est plutôt gênant pour la Macédoine, qui souhaite adhérer à terme à l'UE. En effet, Bruxelles a plusieurs fois rappelé que la tenue d'élections équitables était un "critère essentiel pour l'appartenance à l'Union".

Les candidats à la Maison blanche unanimes sur le Darfour

WASHINGTON (Reuters) - Les trois principaux candidats à la Maison blanche ont publié une déclaration commune pour dénoncer la poursuite des exactions à grande échelle commises contre les populations civiles du Darfour et réclamer l'arrêt des violences dans cette province de l'ouest du Soudan limitrophe du Tchad

"Après plus de cinq ans de génocide, le gouvernement soudanais et ses mandataires continuent de perpétrer des atrocités contre les civils du Darfour", écrivent les démocrates Hillary Clinton et Barack Obama, ainsi que le républicain John McCain.

"Ceci est inacceptable pour le peuple américain et la communauté internationale", affirment les trois, dont la démarche commune est inédite.

Des extraits de leur déclaration sont publiés dans l'édition de mercredi du New York Times pour le compte de l'ONG "Save the Darfur Coalition", un collectif qui rassemble près de 200 groupes religieux et d'organisations de défense des droits de l'homme et de la société civile.

"Ce serait commettre une énorme erreur de la part du régime de Khartoum de penser qu'il tirera profit de la situation en jouant la montre avec l'administration Bush. Si la paix et la sécurité ne sont pas rétablies lors de la prise de fonction, le 20 janvier, de l'un de nous trois, nous nous engageons à ce que la nouvelle administration américaine reprenne à son compte ces objectifs avec la plus grande détermination".

L'administration Bush qualifie les violences au Darfour, commises contre les populations négro-africaines principalement par des milices arabes appelées "djandjaouides" soupçonnées d'être instrumentalisées par Khartoum, de "génocide" - une accusation que rejette le gouvernement soudanais.

Selon les spécialistes internationaux, 200.000 personnes ont trouvé la mort et plus de deux millions d'autres ont été déplacées depuis 2003 au Darfour. Khartoum affirme que ces chiffres sont très exagérés.

Donna Smith, version française Jean-Loup Fiévet

Barack Obama se rapproche de l'investiture après Porto Rico

WASHINGTON (Reuters) - Hillary Clinton a remporté la primaire démocrate de Porto Rico mais elle reste loin derrière son rival, Barack Obama, qui a bon espoir d'être rapidement reconnu comme le candidat du parti à la Maison blanche.34637dfae65b519806a9de764f81bb80.jpg

Le succès de Clinton à Porto Rico, un territoire qui enverra 55 délégués à la convention nationale de Denver en août mais ne pourra pas voter à la présidentielle de novembre, lui a permis d'affirmer une nouvelle fois qu'elle était en tête du vote populaire et la mieux placée pour affronter le républicain John McCain.

Après le vote de dimanche, le sénateur de l'Illinois s'est toutefois encore rapproché du seuil fatidique des 2.118 délégués nécessaires pour être le rival de McCain le 4 novembre.

Il reste deux primaires à disputer mardi, dans le Montana (16 délégués) et le Dakota du Sud (15 délégués).

Il ne lui manque plus que 45 délégués pour atteindre ce "chiffre magique" et il pourrait y parvenir rapidement grâce aux 180 superdélégués - permanents, personnalités et élus du parti libres de choisir le candidat de leur choix - qui ne se sont pas encore prononcés.

Clinton leur a lancé un appel direct dimanche, en leur demandant de tenir compte, dans leurs réflexions, du fait qu'elle a remporté plus de voix que le sénateur de l'Illinois.

"Un plus grand nombre de gens à travers le pays ont voté pour mon projet. Nous gagnons le vote populaire", a-t-elle déclaré à San Juan, à Porto Rico, où elle a célébré sa victoire avec ses partisans.

"Je n'envie pas la décision que vous devez prendre", a-t-elle ajouté.

DEUX NOUVEAUX SUPER-DÉLÉGUÉS POUR OBAMA

Obama conteste la suprématie de Clinton sur le vote populaire et souligne que ses chiffres ne prennent pas en compte les résultats des caucus où les votes individuels ne sont pas décomptés.

Mais c'est le nombre de délégués qui est déterminant pour la désignation du candidat démocrate à l'élection présidentielle.

Obama possède une avance quasiment insurmontable en termes de délégués, sauf si la totalité des super-délégués qui ne se sont pas encore prononcés apportent leur soutien à la sénatrice de New York.

Le sénateur métis, qui a appelé l'ex-First Lady pour la féliciter de sa victoire, a évoqué son rôle dans le futur duel présidentiel alors qu'il faisait campagne dans le Dakota du Sud, une manière de suggérer que les jeux sont déjà faits.

"La sénatrice Clinton est une extraordinaire élue. Elle sera un atout précieux lorsque nous nous tournerons vers novembre pour battre les républicains", a-t-il déclaré lors d'un meeting à Mitchell.

Le sénateur métis a reçu le soutien dimanche de deux super-délégués de plus.

Clinton a remporté dimanche le double des voix d'Obama à Porto Rico, une île des Caraïbes qu'elle a sillonnée pendant la campagne alors qu'Obama n'y a fait qu'un saut d'une journée.

Le sénateur métis a vu l'un des obstacles sur sa route vers l'investiture disparaitre samedi, après la décision du comité des règles du Parti démocrate d'accorder une demi-voix aux délégués de Floride et du Michigan.

Jusqu'à présent, le parti n'avait pas pris en compte les délégués élus dans ces deux Etats, parce qu'ils avaient été sanctionnés pour avoir fixé la date de leurs primaires plus tôt qu'ils n'y étaient autorisés. Or, c'est Clinton qui les a remportées et celle-ci comptait fortement sur cette réserve pour regonfler peu son total de délégués.

"CHIFFRE MAGIQUE"

"Maintenant que le Michigan et la Floride ont été englobés, nous nous rapprochons du chiffre qui nous donnera l'investiture", a déclaré samedi Obama dans le Dakota du Sud après la décision du comité.

"Si nous avons atteint le chiffre (magique) mardi soir, nous l'annoncerons, et je pense que même si nous ne l'atteignons pas, ce sera la fin de la saison des primaires", a-t-il ajouté.

Le camp Clinton a déclaré qu'il se réservait le droit de faire appel de la décision et a menacé de porter l'affaire devant la convention de Denver mais Clinton n'y a pas fait référence lors de son discours à Porto Rico.

"La course se poursuivra jusqu'à ce que l'un des candidats atteigne le 'chiffre magique' pour être désigné par le parti", a répété le président de sa campagne, Terry McAuliffe, sur la chaîne ABC.

Obama ne pourra probablement pas proclamer sa victoire dès mardi soir mais il espère bien le faire dans la semaine, grâce au soutien de nouveaux "super-délégués".

Le sénateur métis tiendra une fête de victoire mardi soir après la clôture des scrutins dans le Montana et le Dakota du Sud, au centre Xcel Energy à Saint Paul, dans le Minnesota, ville où doit se tenir début septembre... la convention républicaine.

Avec Ellen Wulfhorst à Porto Rico, Deborah Charles dans le Dakota du Sud et Will Dunham à Washington, version française Eric Faye, Guy Kerivel et Gwénaëlle Barzic.

dimanche, 01 juin 2008

Barack Obama rompt avec son Eglise controversée de Chicago

ABERDEEN, Dakota du Sud (Reuters) - Le candidat à l'investiture démocrate Barack Obama a annoncé qu'il quittait l'Eglise de la Trinité unie du Christ après plusieurs sermons incendiaires qui pourraient handicaper sa candidature à l'élection présidentielle.
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En quittant cette Eglise de Chicago qu'il fréquentait depuis 16 ans, le sénateur de l'Illinois tente de couper court à toute nouvelle polémique alors qu'il se prépare à affronter le républicain John McCain.

"Ce n'est pas une décision à laquelle je suis arrivé facilement et, franchement, je l'ai prise avec tristesse", a déclaré Obama à des journalistes lors d'une étape dans le Dakota du Sud. "C'est à la Trinité que j'ai trouvé Jésus-Christ, que nous nous sommes mariés, que nos enfants ont été baptisés", a ajouté le sénateur métis.

Le mois dernier, Obama a rompu ses relations avec son ancien pasteur Jeremiah Wright, qui a tenu des propos très hostiles au gouvernement américain.

Juste au moment où la polémique sur Wright commençait à s'éteindre, un prêtre catholique, invité par l'Eglise de la Trinité Unie, a tourné en dérision sa concurrente Hillary Clinton.

Dans son sermon, Michael Pfleger a imité Clinton et l'a accusé de racisme, affirmant que la sénatrice de New York considérait que la victoire lui était due parce qu'elle était blanche.

ANCIEN PASTEUR DÉSAVOUÉ

Pfleger s'est ensuite excusé pour ses propos qui ont été condamnés par Obama et l'archevêque de Chicago.

"Il est clair que maintenant que je suis un candidat à la présidence, à chaque fois que quelque chose sera dit dans l'Eglise par quelqu'un associé à la Trinité, notamment les pasteurs qui sont invités, je devrai rendre des comptes sur ces déclarations même si elles sont totalement contraires aux opinions, déclarations et principes qui sont les miens depuis longtemps", a expliqué Obama.

Son équipe de campagne a diffusé une copie de la lettre qu'Obama et son épouse Michelle ont adressé à l'Eglise pour annoncer leur décision.

"Nos relations avec la Trinité ont été mises à mal par les déclarations controversées du révérend Wright, qui entrent fortement en contradiction avec nos propres opinions", peut-on lire dans la lettre.

Obama a annoncé qu'il allait se mettre en quête, avec sa famille, d'une autre Eglise.

Pour éteindre la controverse sur les propos de son ancien pasteur, Obama avait prononcé un discours très remarqué sur la question raciale à Philadelphie. Il avait alors pris ses distances avec Wright sans le désavouer totalement.

Mais le pasteur noir a tenu de nouveaux propos incendiaires et maintenu ses positions, accusant notamment le gouvernement américain d'avoir propagé le virus du sida chez les noirs, ce qui a conduit Obama à rompre totalement ses relations avec lui le mois dernier.

Les déclarations de Wright sont d'autant plus gênantes pour le sénateur de l'Illinois qu'il a fait campagne en promettant de transcender les divisions passées.

Version française Gwénaelle Barzic

La junte birmane se défend d'avoir tardé à réagir

RANGOON, Birmanie - La junte militaire au pouvoir en Birmanie a répondu dimanche aux critiques de la communauté internationale qu'elle avait réagi "promptement" au cyclone du 3 mai et que le pays se relèverait "rapidement". La catastrophe a fait au moins 78.000 morts, 56.000 disparus et environ 2,4 millions de sans-abri.

Le régime avait promis lors de la visite du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon de laisser enfin le personnel humanitaire étranger à se rendre dans les zones les plus durement touchées du delta de l'Irrawaddy, dans le Sud, mais plus d'une semaine après, les autorisations restaient limitées, bien que plus nombreuses, et de nouvelles conditions ont été posées.

Le général Aye Myint, vice-ministre de la Défense, a déclaré lors d'une conférence internationale sur la sécurité à Singapour que la junte avait émis des bulletins d'alerte plus d'une semaine avant le passage du cyclone Nargis et qu'elle avait rapidement agi pour aider les rescapés.

"Grâce au travail prompt" du gouvernement militaire, toutes les victimes ont reçu des vivres, de l'eau et des médicaments, a-t-il affirmé. "Je pense que le processus de réinstallation et de réhabilitation sera rapide", a ajouté le général.

La veille, des organisations humanitaires comme Human Rights Watch ont accusé les militaires de chasser des centaines, voire des milliers, de rescapés de leurs refuges dans des écoles, des monastères et des bâtiments publics, pour les renvoyer dans leurs villages dévastés. Certaines agences humanitaires internationales affirment que leur personnel rencontre encore des sinistrés à l'intérieur du delta qui n'ont reçu aucune aide depuis le cyclone.

Le journal officiel "Nouvelle lumière du Myanmar" (le nom donné à la Birmanie par les généraux) a de son côté répondu à ceux qui reprochent au chef de la junte, le général Than Shwe, d'avoir attendu deux semaines avant de rendre visite aux réfugiés, que le généralissime voulait se rendre dans les régions dévastées dès après la tempête mais qu'il avait "dans sa grande perspicacité" d'y aller plus tard, "pour que le Premier ministre, chef de la Commission nationale de gestion des catastrophes, puisse mener le travail d'aide et de secours plus efficacement".

La junte comptait rouvrir de nombreuses écoles dès lundi lors que selon l'ONU plus de 4.000 de ces établissements scolaires accueillant normalement 1,1 million d'enfants ont été endommagées ou entièrement détruites par Nargis. Une centaine d'enseignants ont péri mais le gouvernement veut former des volontaires et envisage de faire la classe dans des camps et autres sites temporaires, selon l'UNICEF, qui juge ce plan "peut-être trop ambitieux".

Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, qui participait aussi à la conférence de Singapour, a estimé que les réticences de la junte à ouvrir le pays à une aide humanitaire massive risquait de coûter encore de nombreuses vies. Il a accusé le régime d'être resté "les mains dans les poches" alors que d'autres pays se démenaient pour apporter de l'aide aux victimes. AP

samedi, 31 mai 2008

ASSISES NATIONALES - ME WADE : " Je ne dialoguerai jamais avec les fossoyeurs de la Nation

NETTALI - "Je ne dialoguerai jamais avec eux" (les opposants de Siggil Senegaal), a déclaré le Président Wade, à son retour de voyage. Qui a fustigé la voie utilisée par l’opposition au Sénégal. "Pour dialoguer avec le Président, ce n’est pas la voie qu’il faut utiliser", allusion faite aux Assises nationales qui s’ouvrent ce dimanche au Méridien-Président.

Le président Wade s’est dit convaincu que "le Sénégal réel" est avec lui et qu’il n’a pas besoin des partis de l’opposition réunis au sein de Siggil Sénégaal pour gouverner. "Il ne se passera rien", dira-t-il, pour dire que même après les Assises nationales, il continuera à diriger le Sénégal, sans problème. "Ils ne me renverseront pas", insistera le Président pour dire que les animateurs de l’opposition réunie autour de Siggil Sénégaal n’en ont pas les capacités. "C’est Dieu qui m’a mis à cette place", ajoute le Président Wade.

Selon Wade, l’opposition est depuis l’élection présidentielle de février 2007 dans une dynamique d’agitation permanente, sans réussir à ébranler son pouvoir. Non contents d’avoir refusé de reconnaître les résultats de l’élection présidentielle et boycotté les législatives, les animateurs de Siggil Sénégal "ont essayé de manipuler les étudiants et incité les syndicalistes à faire une grève générale qui a été un échec". Pour Wade, l’opposition essuie toujours un désaveu permanent des populations, sans en tirer les leçons.

SSISES NATIONALES : Touba ne sera pas représentée, selon Serigne Mourtada Bara

NETTALI - Serigne Mourtada Mbacké, fils aîné du Khalife général des Mourides a fait une déclaration publique précisant que "Serigne Mouhamadou Lamine Bara Mbacké n’a mandaté personne pour le représenter aux assises nationales", qui s’ouvrent ce dimanche au Méridien-Président. Serigne Mourtada Mbacké a profité de l’occasion pour dire que le Khalife général des Mourides soutient le Président Wade, qui est en même temps son taalibé, a-t-il dit.
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C’est en wolof que Serigne Mourtada Mbacké a apporté quelques précisions suite aux informations faisant état d’un soutien de Touba aux Assises nationales. ce, suite à la visite qu’une délégation des Assises a rendue au Khalife de Touba vendredi. Visite au terme de laquelle des assurances avaient été donnée aux organisateurs des Assises que Touba serait représentée.

C’est la seconde fois en l’espace de deux semaines que des membres de la famille de Khalife sortent de leur mutisme pour faire des démentis. Après la dernière visite de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck à Touba, une polémique s’était installée à Touba, relative à l’initiative du déplacement d’Idrissa Seck et au contenu des échanges entre le Khalife et le leader de Rewmi.

Auteur: Nettali

Barack Obama et Bush

Toute l'Amérique bruisse de la renommée du vainqueur de la primaire démocrate, le sénateur Barack Obama ; toute l'Amérique est en train de se réconcilier pour enterrer George W. Bush et son bilan. Le lecteur qui me fait l'honneur de me lire de temps à autre aura tout de suite compris que mon esprit négateur me porte évidemment à la rescousse de Bush et à l'assaut d'Obama. Mais ici nuance : Bush a aussi préparé les voies d'Obama.

L'analyse d'Alexandre Adler. www.figaro.fr
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La vague Obama comporte plusieurs ramifications. Nombreux, et à juste titre, sont les Américains qui pensent que l'Amérique de 2008 a besoin d'une rupture véritable avec la société qui - de la crise du subprime à la dégradation spectaculaire des infrastructures et avec elles de toutes les politiques publiques - a bien besoin d'un véritable coup de balai. Ce ne sont pas des fumées obscurcissantes de Bagdad mais des eaux fétides et croupissantes d'une Nouvelle-Orléans abandonnée à elle-même qu'est tombé le verdict.

En désignant avec John McCain le candidat républicain le plus à gauche depuis 1948, les électeurs conservateurs des primaires ne s'y sont pas trompés. À cela s'ajoute la parabole biblique des «derniers qui seront un jour les premiers» : les élites noires américaines ont étonné le pays par leur compétence, leur dynamisme et leur courage.

Beaucoup d'Américains pensent qu'en élisant un président noir, ils rétabliront une justice depuis longtemps réclamée et sans nuire le moins du monde à la qualité de l'exécutif. Sur ce point également, l'opinion a parfaitement raison. Et je compte parmi ceux qui auraient aimé voir Colin Powell à la Maison-Blanche hier et peut-être un jour Candie Rice. Mais la victoire d'Obama tient aussi à l'envahissement extrêmement dangereux d'une vague pacifiste, isolationniste et protectionniste, dont le mot d'ordre véritable - America First - fut celui de Charles Lindbergh et de ses amis qui se refusaient contre Roosevelt à entrer dans la Seconde Guerre mondiale contre Hitler.

Belgique:DES AIDES PUBLIQUES VERSÉES À DES ENTREPRISES QUI N’Y AVAIENT PAS DROIT. CALIOPE A DÉJÀ COÛTÉ TROIS MILLIONS D’EUROS À LA RÉGION

Les déficiences de l’informatique régionale coûtent cher à l’administration wallonne. Selon nos informations, des centaines d’entreprises auraient reçu des primes à l’investissement et à l’emploi auxquelles elles n’avaient pas droit, à cause d’un flou dans la législation – qui serait aujourd’hui corrigé –, ainsi qu’à des retards chroniques dans la mise en œuvre d’un logiciel de gestion et de traçabilité des dossiers.

Ce logiciel, baptisé Caliope, a été commandé à la firme liégeoise NSI. Il a déjà coûté près de trois millions d’euros à la Région wallonne et aurait dû être opérationnel depuis juin 2004. Quatre ans plus tard, seules certaines fonctions sont en service, faute de pouvoir pleinement y intégrer des données venant de diverses sources, telle la Banque carrefour de la sécurité sociale.

Des lacunes informatiques qui pénalisent l’administration. Chaque année, elle reçoit près de douze mille demandes de primes à l’emploi, venant de PME wallonne qui ont embauché du personnel. Certaines ambiguïtés dans la législation sur les primes à l’emploi ont permis à de nombreuses entreprises de recevoir des aides par la suite contestées. « Si Caliope peut enfin être achevé, malgré son excessive rigidité, les services concernés ne devraient plus être confrontés à ces problèmes », pronostique un fonctionnaire wallon. Une information confirmée par plusieurs sources dans l’entourage de l’administration et des secrétariats sociaux.

Au cabinet du ministre de l’Économie, Jean-Claude Marcourt (PS), on nie cependant que des primes aient été « indûment » versées. « C’est un pétard mouillé », explique la porte-parole, Nathalie Lafontaine.

Pourtant, il semble bien que des entreprises ont reçu plus d’aides qu’elles n’en méritaient, en jouant sur la distinction entre-temps plein et temps partiel, ce que Caliope n’est pas encore à même de contrôler auprès de l’ONSS, ou encore en tirant parti de chevauchements d’embauches sur les différents trimestres pris en compte pour le calcul des primes. « Des consultants et des fiscalistes ont trouvé là un créneau juteux à exploiter, s’inquiète-t-on au ministère régional. Les failles du système sont d’ailleurs connues au sein de l’administration et ont été signalées à plusieurs reprises ».

Il nous revient, par ailleurs, que le service du contentieux a dû gérer un nombre conséquent de dossiers de récupération de primes contestées. Mais il s’agit d’une procédure incertaine, longue et coûteuse pour la Région.

Du côté du secrétariat social Partena, on confirme que durant de longues années, il y avait peu de moyens de contrôle. « La nouvelle législation régionale ne permet plus aux entreprises de jouer sur les périodes de calcul des primes mais les modifications du décret ne s’appliquent qu’aux demandes introduites à partir du troisième trimestre de 2006 », précise-t-on chez Partena.

Des péripéties qui rappellent à quel point la Région wallonne manque encore cruellement d’une vision informatique adaptée aux règles de bonne gouvernance. « Ce gaspillage d’argent et d’énergie dans l’attribution des aides aurait depuis longtemps disparu si Caliope n’avait pas accumulé les retards, note un observateur. Et la traçabilité devra aussi être généralisée à l’ensemble des primes wallonnes. »

Irrité par ces retards alors qu’un gouvernement wallon consacré à la simplification administrative aura lieu en juin, Jean-Claude Marcourt a décidé de mettre la pression sur tous les acteurs du dossier, tant publics que privés. Si Caliope n’est pas opérationnel dans les prochaines semaines, le ministre de l’Économie pourrait même en confier la gestion à de nouveaux opérateurs. Plusieurs sociétés spécialisées dans l’informatique publique se seraient déjà manifestées.

Le petit garçon découvert dans le lac d'Apremont "a ouvert les yeux", selon les gendarmes

NANTES - Le petit garçon d'une dizaine d'années retrouvé vendredi vers 6h20, vivant mais dans un état d'hypothermie avancé, dans le lac d'Apremont (Vendée) "a ouvert les yeux" mais "ne parle pas encore", a-t-on appris samedi auprès de la gendarmerie de Vendée.

L'enfant, toujours hospitalisé au CHU de Nantes "n'a pas livré d'informations pour l'instant", ajoutait-on de même source, en précisant "qu'il ne parle pas encore".

Les enquêteurs, qui cherchent toujours l'identité de l'enfant et la raison de sa présence dans ce lac de barrage, espéraient avoir plus d'informations dans l'après-midi.

Un appel à témoins a été lancé pour tenter d'identifier l'enfant, dont la gendarmerie a largement diffusé la photo et le signalement. Il mesure 1,30m pour 40kg, les cheveux clairs et les yeux bleus. Il était habillé d'un pyjama beige décoré d'un surfeur et d'un chien et portait des chaussons Gaston Lagaffe. Toute personne ayant des informations est invitée à appeler au 02.51.45.19.00.

Toutes les pistes restaient ouvertes. "Ça peut être un enfant qui a fait une fugue, qui est malheureusement tombé dans l'eau, ça peut être un suicide, ça peut être un enfant qu'on veut faire disparaître. Aucune piste n'est abandonnée", avait précisé vendredi le lieutenant colonel Thibault Labourelle. AP

vendredi, 30 mai 2008

USA 2008 : Que c'est diabolique

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Kinshasa - Bruxelles ou le désordre orchestré.Impossible à Leterme de joindre Kabila au téléphone

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Karel De Gucht un ministre belge qui dit au Congo ce qu'il n'ose pas dire en Chine

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Catastrophe, l'eau envahit la ville de Liège en Belgique

Neuf heures du matin ? Non, minuit. On se croyait replongé dans la nuit. Elle ne devait rien augurer de bon, cette obscurité tombée soudain sur la ville, jeudi, quand commençait pour la plupart le temps de travail. Un noir encore accentué, au début, par l'absence des éclairages publics, logiquement éteints depuis que s'était levé ce jour éphémère.

Ailleurs, les éléments s'étaient déjà déchaînés. Une grande partie du pays de Liège en voyait ou allait en voir de toutes les couleurs. Pluies diluviennes, routes et voies ferrées recouvertes par les eaux, caves inondées, coulées de boue et, par endroits, prise d'assaut de la voie publique par des torrents emportant pavés, poubelles, panneaux de signalisation, morceaux de chaussées énormes, voitures même : le ciel est tombé sur la tête des Liégeois.

Exaspération au centre-ville

Les intempéries ont frappé le plus durement dans le sud de Liège, à Seraing (Ougrée-Bas surtout), à Verviers et dans la vallée de l'Ourthe où Esneux fait figure de commune martyre. L'inventaire des dégâts demandera plusieurs jours. "Je n'ai jamais vu cela depuis vingt ans !", assure Willy Demeyer, le bourgmestre de la Cité ardente. Son homologue de la Cité du fer Alain Mathot s'est attelé à la constitution des dossiers pour le Fonds des calamités.
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Depuis vingt ans... et le reste, peut-être. A Esneux et Tilff, où l'on est pourtant habitué aux caprices d'une rivière trop souvent encline à quitter son lit, des anciens qui ont fouillé les tréfonds de leur mémoire remonteraient bien jusqu'à cinquante ans.

Les pompiers de Liège ont enregistré plus de 2 200 appels. Au coeur de la ville, place Saint-Lambert et alentours, l'orage s'est montré relativement moins dévastateur, mais les habitants, les commerçants surtout, ont de quoi la trouver saumâtre : c'est la deuxième fois, en quinze jours, qu'ils ont les pieds dans l'eau. La dernière fois, c'était le 15 mai. Chez beaucoup, l'exaspération grandit à l'égard de la Ville. Elle était déjà relayée hier par Christine Defraigne (opposition MR) pour qui "une sérieuse remise en question des modes d'évacuation des eaux et de l'urbanisation doit être faite à Liège".

Jusqu'à l'étage

D'être perché dans les hauteurs n'a pas protégé le Sart Tilman. Le centre hospitalier universitaire a dû, pour la première fois, réunir son centre de crise, l'eau s'étant infiltrée dans certains de ses niveaux inférieurs. Il n'y a toutefois pas eu d'interruption des services. Quelques kilomètres plus bas, à Ougrée, c'était tout autre chose : il fallait évacuer des riverains de maisons parfois inondées jusqu'à l'étage.

Si une centaine d'interventions ont été requises à Verviers, Spa, Sprimont.., l'arrondissement de Huy-Waremme a été relativement épargné, à quelques voiries ou caves inondées près, encore qu'un conducteur, à Huy, ait été choqué par la chute d'un arbre sur sa camionnette.

Dans les autres provinces de l'est, enfin, il en est aussi beaucoup qui se souviendront du 29 mai 2008. La région d'Athus, au Luxembourg, ainsi que Hasselt et Tongres, au Limbourg, ont été particulièrement touchés.

Zinedine Zidane : sa biographie non autorisée a été volée !

Deux ordinateurs contenant des chapitres d'une biographie non-autorisée de Zinedine Zidane à paraître en septembre ont été dérobés chez leurs propriétaires.fbcd885b1ee734f62f3fdb6971986ec2.jpg

La biographie non-autorisée de Zinedine Zidane contiendrait-elle des révélations gênantes au point qu'on cherche à en empêcher la parution? Possible. En effet, d'après Le Point, deux ordinateurs portables contenant des chapitres du livre ont été volés aux domiciles de l'éditeur Christophe Deloire et d'une journaliste correctrice. Cette dernière a révélé à nos confrères que c'est 90% du manuscrit qui a été volé. Il ne restait plus qu'à intégrer au manuscrit le chapitre sur le dopage qui venait à peine d'être terminé. Selon Besma Lahouri, l'auteur du livre, les pressions sont fortes et constantes depuis que la presse a annoncé en décembre dernier la sortie du livre. D'ailleurs, de nombreux témoins prêts à se confier à l'auteur se sont rétractés suite à ces pressions

EADS: l'ancien patron Noël Forgeard mis en examen pour délit d'initié

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jeudi, 29 mai 2008

Barack Obama est "en excellente santé", selon son bulletin médical

WASHINGTON - Barack Obama est "en excellente santé". C'est du moins l'équipe de campagne du candidat à l'investiture démocrate qui le dit dans un bulletin médical diffusé jeudi.

Selon le Dr David Scheiner, médecin personnel du sénateur de l'Illinois depuis 1987, Barack Obama court occasionnellement et n'a "pas de graisse corporelle superflue".

Son dernier bilan de santé, réalisé il y a un an, montre une tension artérielle et des taux de cholestérol excellents, une prostate saine et un coeur un parfait état.

Seul vice du favori pour l'investiture démocrate à la présidentielle de novembre: la cigarette. Barack Obama a ainsi essayé à plusieurs reprises d'arrêter de fumer et fait actuellement une nouvelle tentative, à l'aide de gommes à la nicotine. "Avec succès", selon le Dr Scheiner. AP

Un homme tue six personnes dans un village de Bosnie

SARAJEVO (Reuters) - Un homme a ouvert le feu dans un village des environs de la Tuzla, dans le nord de la Bosnie, tuant six personnes et en blessant une autre, rapportent la police et des témoins.

Trois ont été abattues chez elles et les trois autres à bord d'un autocar.

L'auteur de la fusillade est un habitant de la région, âgé de 45 ans. Il s'est mis à ouvrir le feu en tout début de matinée dans la localité de Gornja Lipnica. On ignore pour l'heure son mobile.

La région de Tuzla appartient à la Fédération croato-musulmane, l'une des deux entités qui composent la Bosnie, avec la Republika Srpska. Des milliers de Musulmans bosniaques, réfugiés venus d'autres régions de Bosnie durant la guerre de 1992-95, vivent désormais dans le secteur de Tuzla.

Bureau de Sarajevo, version française Eric Faye