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samedi, 10 mai 2008

McCain dément avoir voté contre Bush en 2000

COLOMBIA, Caroline du Sud - Le républicain John McCain a démenti vendredi les propos d'une blogueuse qui affirme l'avoir entendu dire qu'il avait voté contre George W. Bush en 2000.
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Arianna Huffington assure avoir entendu le sénateur de l'Arizona déclarer, lors d'un dîner à Los Angeles après les élections, qu'il n'avait pas voté pour l'actuel président des Etats-Unis.

Deux autres personnes invitées à ce dîner, les acteurs Bradley Whitford et Richard Schiff, qui jouaient dans la série sur la Maison Blanche "The West Wing", ont également déclaré avoir entendu John McCain tenir ces propos. Arianna Huffington leur a demandé jeudi d'accorder des interviews en ce sens au "New York Times" et au "Washington Post".

L'équipe de campagne de John McCain a déclaré jeudi que Mme Huffington avait inventé toute l'histoire afin de faire la promotion d'un livre, et l'élu politique a lui-même démenti fermement.

"J'ai voté pour, fait campagne pour, et travaillé aussi dur que possible pour l'élection du président Bush en 2000 et 2004", a-t-il affirmé à la presse. "J'ai voté pour le président Bush, je l'ai dit à l'époque".

"C'est n'importe quoi", a-t-il ajouté.

John McCain, qui devrait très vraisemblablement représenter le parti républicain dans la course à la Maison Blanche en novembre, a essuyé en 2000 une sévère défaite contre George Bush dans la course à l'investiture républicaine. AP

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Les Superdélégués migrent vers Obama

WASHINGTON - Onze superdélégués supplémentaires, dont l'un soutenait auparavant Hillary Clinton, se sont rangés du côté de Barack Obama en 24 heures, tandis que la sénatrice en gagnait deux. Celui qui voudrait devenir le premier président noir de l'histoire des Etats-Unis se trouvait quasiment à égalité avec sa rivale samedi.
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Les superdélégués sont quelque 800 personnalités du Parti démocrate qui voteront pour qui bon leur semble lors de la convention nationale de la fin août chargée de désigner le champion de la formation pour la course à la Maison Blanche. Leur voix sera probablement décisive car aucun des deux prétendants ne semble en mesure d'obtenir pendant les caucus et primaires les 2.025 délégués requis pour décrocher l'investiture.

Barack Obama a jusqu'ici obtenu 1.859,5 délégués, contre 1.698 pour Hillary Clinton, et chacun courtise donc les quelque 250 superdélégués n'ayant pas encore déclaré leur préférence. Mais depuis sa large victoire à la primaire en Caroline du Nord et sa courte défaite dans l'Indiana mardi, le sénateur de l'Illinois a obtenu des renforts. Alors qu'Hillary Clinton avait commencé la saison des primaires et caucus avec 169 superdélégués dans son camp contre 63 dans celui d'en face, Barack Obama affiche désormais un score de 271 superdélégués, contre 272,5 à sa rivale.

En outre, au moins une dizaine de ces grands électeurs ont changé de bord pour sa rallier au sénateur de l'Illinois, quand aucun ralliement en sens inverse n'a été rendu public. AP

Los Angeles: des centaines de lycéens se battent à la cafétéria

LOS ANGELES - Quelque 600 élèves d'un lycée de Los Angeles en sont venus aux mains au cours du déjeuner vendredi dans ce qui semble lié à une dispute entre gangs, selon une porte-parole de l'académie. La police est intervenue et l'établissement californien a été fermé.

Le "Times" a affirmé que les responsables de Locke High School avaient dû séparer les élèves latinos des noirs.

Lorsque la querelle a dégénéré, la sécurité de l'établissement dépassée a appelé la police de Los Angeles en renfort. Une cinquantaine d'officiers, en tenue anti-émeute pour certains, sont arrivés. Quatre élèves ont été arrêtés et plusieurs autres ont été blessés sans que cela nécessite d'hospitalisation, d'après les autorités. AP

vendredi, 09 mai 2008

Nicolas Sarkozy lance une nouvelle charge contre la presse

Jacques Chirac, François Mitterrand, Charles de Gaulle, mais aussi François Bayrou, et, de nouveau, la presse : nul n'a échappé à la charge de Nicolas Sarkozy, mercredi 7 mai, lors d'une réception censée remobiliser les députés UMP, à l'occasion de son premier anniversaire à l'Elysée.
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Le chef de l'Etat a accusé les médias de ne pas avoir assez relayé la condamnation de Ségolène Royal pour refus de paiement de ses anciennes collaboratrices. La cour d'appel de Rennes a donné raison le 10 avril à deux anciennes attachées parlementaires de Mme Royal, qui réclamaient depuis 1997 le versement de plusieurs mois de salaires non payés.

M. Sarkozy a reproché à L'Express, au Parisien, à l'AFP et au Journal du Dimanche de ne pas avoir assez développé cette information sur son ancienne rivale. Des propos jugés "infondés" par Vincent Régnier, directeur des rédactions du Parisien, jeudi 8 mai.

"FONCTION D'OPPOSITION"

Le président de la République, qui fait la "une" de Paris Match du 7 mai avec son épouse, a aussi critiqué Marianne, qui titrait "Putain, 4 ans..." son numéro du 3 mai. "Dans un pays où il n'y a plus d'opposition, la presse s'attribue la fonction d'opposition", a estimé M. Sarkozy, selon la députée du Val-de-Marne, Marie-Anne Montchamp, citée par l'AFP. François Hollande, premier secrétaire du PS, a jugé que cette charge n'était "pas digne" d'un chef de l'Etat.

Ces critiques ont été appuyées par l'UMP. Celle-ci a, une nouvelle fois, accusé, mercredi soir, l'AFP de "censure" pour ne pas avoir diffusé son communiqué sur la condamnation de Mme Royal. L'UMP a regretté "que, sous couvert d'une ligne éditoriale, l'AFP censure un parti politique".

Le 1er mai, déjà, Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, avait déploré, par lettre ouverte au PDG de l'agence, Pierre Louette, l'absence de reprise d'un de ses communiqués contre Mme Royal. Le lendemain, la Société des Journalistes (SDJ) de l'AFP avait dénoncé des "tentatives de pressions politiques", rappelant que cette affaire avait été largement couverte. Les syndicats de l'agence ont aussi dénoncé ces "pressions".

Certains députés UMP se sont toutefois démarqués du dernier communiqué de leur parti : "Si on n'arrive pas à faire passer un communiqué, c'est qu'il n'est pas intéressant", a estimé l'élu parisien Bernard Debré. Le député PS Patrick Bloche a prôné, mercredi, un "renforcement" de la loi pour "garantir" la "liberté éditoriale" des médias.
Pascale Santi
Article paru dans l'édition du 09.05.08.

Hillary Clinton fonce vers la maison rouge

De retour d'Indianapolis après une semaine riche en rebondissements. Mardi, Hillary Clinton a laissé échappé une chance en or de prendre l'avantage psychologique sur un Barack Obama jusque-là en difficulté. Les bons résultats du candidat afro-américain en Caroline du Nord et dans l'Indiana lui ont quasiment assuré l'investiture démocrate.
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Malgré la pression de son parti qui aimerait bien que ces primaires prennent fin et les médias américains qui l'ont
enterrée, l'ancienne First Lady continue à faire campagne et refuse de se retirer. Les mauvaises nouvelles s'accumulent pourtant pour elle. Outre le manque de fonds, Hillary Clinton doit désormais conjuguer avec les doutes des superdélégués qu'elle courtise ardemment pour tenter de décrocher l'investiture. Ce matin, deux nouveaux superdélégués ont annoncé leur soutien pour Obama. L'un d'entre eux était un supporter de Clinton. C'est mauvais signe pour l'ancienne First Lady.

Un homme voit lui la vie en rose. Ou plutôt en blanc. L'impopulaire George Bush qui préside aujourd'hui les Etats-Unis dans l'ombre des primaires démocrates, marie l'une de ses filles ce week-end dans son ranch texan. Jenna Bush, 26 ans, épouse Henry Hager, 30 ans et républicain comme beau-papa. Le mois dernier, George Bush qui se distingue ces jours plutôt par ses bons mots et ses pas de danse que par son poids politique, avait lancé à la presse: "Excusez-moi si je suis un peu endormi...le téléphone a sonné à 3 heures du matin et c'était l'organisateur du mariage de ma fille".

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Pascal Sevran est mort

Les personnalités françaises ont exprimé leur tristesse sur l'antenne d'RTL suite à la disparition de Pascal Sevran.
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Patrick Bruel a indiqué que Pascal Sevran avait été "séduit par [sa] première chanson, Marre de cette nana". Il a "eu envie de me donner ma chance, je n'ai jamais oublié ça". Il a "servi la chanson, a aimé la chanson, les chanteurs. Il avait son caractère, des défauts, mais c'était un typer qui avait un enthousiasme absolument extraordinaire. Il essayait de faire quelque chose pour les jeunes, je l'ai vu sur le plateau conseiller des jeunes de manière très impliquée, il me touchait beaucoup dans son comportement".

Laurent Gerra a indiqué qu'il avait fait sa première télé chez Pascal Sevran. "C'était quelqu'un qui n'était pas dupe de son époque, et puis il aimait le Music Hall, les belles choses. Il avait énormément de goût de puis surtout il avait cette soif d'apprendre, de connaître, de vivre l'instant présent.

Sheila : "C'est quelqu'un qui a toujours été présent et surtout présent quand personne ne téléphone. C'est ça qu'il faut retenir. Pascal, c'est quelqu'un qui m'a refait chanter, à un moment où j'avais arrêté. Il a ouvert des portes qui étaient fermées. C'était un vrai fidèle, un vrai passionné, il avait un caractère extraordinaire que l'on aimait ou que l'on aimait pas, en tous cas, c'était une grande personnalité et quelqu'un qui va énormément manquer à ce métier. Je suis assez détruite, parce que c'était quelqu'un d'important, un ami".

jeudi, 08 mai 2008

Grande Soirée de Solidarité d'Africa SSA soutenue par la Commune de Molenbeek

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Belgique:L'enfantillage continue avec " BHV"

Le Premier ministre Yves Leterme a répondu aux différentes interpellations qui ont eu lieu après l’approbation à la Chambre d’un ordre du jour sans BHV. Il a appelé à chercher une solution négociée. Peu avant, le CD&V/N-VA avait annoncé son intention de déposer dès ce jeudi une motion demandant la mise à l’agenda de la proposition de loi scindant Bruxelles-Hal-Vilvorde. Le vote interviendra entre 21 et 22 heures.
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Les débats à la Chambre

Les débats ont commencé peu après 14h15 à la Chambre. Dans un premier temps, son président, Herman Van Rompuy, a présenté son ordre du jour qui donne la priorité à la loi-programme et au budget. Il a ensuite donné la parole au Premier ministre Yves Leterme, qui ne s’est pas prononcé sur BHV et a demandé la mise à l’ordre du jour des projets de loi-programme et lois portant dispositions diverses. Cette proposition a recueilli un large consensus.

S’en est suivi un débat tendu. Ecolo a demandé que la Chambre entende en tout début de séance les interpellations sur la situation politique et ce avant l’heure des questions. Là aussi, un large consensus s’est rapidement dessiné. Est alors arrivée la question de la mise à l’agenda de la proposition scindant Bruxelles-Hal-Vilvorde, demandée par le Vlaams Belang et la LDD. Le chef de groupe CD&V/N-VA, Servais Verherstraeten, a annoncé le dépôt par son groupe d’une motion demandant la mise à l’ordre du jour de la proposition sur BHV après la discussion et les votes sur le projet de loi-programme et des projets de loi portant dispositions diverses. Le vote de cette motion interviendra sans doute assez tard dans la soirée. En cas de vote positif, le débat sur BHV sera ouvert dès que loi-programme sera votée.

BHV (pas encore) à l’ordre du jour

Les députés sont ensuite passés au vote de l’ordre du jour d’Herman Van Rompuy. 112 députés se sont prononcés favorablement, 18 contre et 6 se sont abstenus. BHV n’est dès lors pas pour le moment à l’ordre du jour. La majorité a soutenu la proposition d’ordre du jour sans BHV, le Vlaams Belang et la LDD ont voté contre, tandis que le sp.a et Ecolo/Groen votaient en ordre dispersé.

Après quelques protestations de l’opposition, la Chambre a entamé ses travaux avec les interpellations sur la situation politique.

Leterme se prononce pour une solution négociée

Yves Leterme a répondu aux différentes interpellations qui ont eu lieu après l’approbation de l’ordre du jour. Il a appelé le gouvernement à chercher une solution négociée sur la scission de l’arrondissement de BHV. « Il est nécessaire de trouver une solution pour lever cette hypothèque qui pèse sur les relations entre les deux grandes communautés du pays », a-t-il affirmé.

Le 15 juillet, il présentera deux grands projets portant d’une part sur les réformes institutionnelles, en ce compris le dossier BHV, et d’autre part sur les questions socio-économiques, a-t-il expliqué.

Le premier ministre a également insisté auprès des parlementaires pour que soient approuvés rapidement la loi-programme et le budget 2008 qui, a-t-il dit, contiennent des mesures importantes pour la vie quotidienne des citoyens. Retarder cette approbation serait, à ses yeux, « irresponsable ».

Dans les rangs de l’opposition, les intervenants n’ont pas manqué de rappeler à M. Leterme ses propos d’avant les élections sur les « 5 minutes de courage politique » suffisantes pour scinder BHV.

« Je vous offre l’opportunité de trouver les mots justes et équilibrés qui permettront aux partis démocratiques d’imaginer qu’il y a encore un futur pour une Belgique fédérale moderne, dans un climat où l’on respecte l’engagement qui a été pris : celui d’une solution négociée. Cela vous demandera 5 minutes pas plus », a déclaré le chef de groupe Ecolo, Jean-Marc Nollet. La réponse n’aura pourtant guère satisfait le député écologiste. Le premier ministre n’empêchera pas son propre parti d’inscrire la proposition de loi scindant BHV à l’ordre du jour de la Chambre, a-t-il regretté. « En refusant d’arbitrer, vous manquez de courage », a lancé M. Nollet.

Il fallait 5 minutes pour scinder BHV mais 11 mois après, il n’y a pas encore eu 5 minutes de négociation, a ironisé le chef de groupe sp.a, Peter Vanvelthoven. A ses yeux, l’incapacité de la majorité à s’accorder sur la façon d’aborder le dossier est symptomatique des nombreuses divergences qui la rongent. Et d’énumérer celles-ci : note de politique générale de la ministre de l’Emploi, Joëlle Milquet, norme de croissance des soins de santé, immigration économique, etc.

Meyrem Almaci (Groen) s’en est prise à l’inertie d’un premier ministre qui depuis 11 mois « n’a rien fait » pour résoudre le problème BHV. Elle a également insisté sur la nécessité de dialoguer, condition indispensable, d’après elle, pour vivre dans un pays fédéral. Jean-Marie Dedecker (Lijst Dedecker) a quant à lui fustigé la perte de crédibilité du premier ministre. « Nous ne vous croyons plus », a-t-il conclu.

Le président de la Chambre est ensuite passé à l’examen des questions orales relatives à la loi-programme.

Fin des questions orales

Les députés étaient toujours en séance, ce jeudi, à 18 heures. Ils viennent à l'instant de terminer les questions orales. Ils vont maintenant entamer le débat sur la loi-programme, suivi du vote sur cette dernière.

C'est à ce moment, vraisemblablement vers 21 heures ou 22 heures, que Servais Verherstraeten, chef de groupe CD&V, demandera, par le dépôt d'une motion, l'inscription à l'ordre du jour de la proposition de loi scindant BHV. C'est alors que les francophones, pour éviter un vote Nord contre Sud, devraient introduire des amendements, qui seront renvoyés au conseil d'Etat . Cela devrait reporter de quelques jours l'examen du texte.

Par ailleurs, les francophones pourraient lancer une procédure en conflit d'intérêts, ce vendredi, via l'assemblée des francophones de Bruxelles (la Cocof). Cette action suspend pour 120 jours le processus parlementaire du texte relatif à BHV.
Avant les débats

Patrick Dewael déplore le « vaudeville »

Le vice-premier ministre Patrick Dewael (Open Vld), dont le parti s’est exprimé pour une solution négociée dans le dossier de Bruxelles-Hal-Vilvorde même s’il soutiendra la demande de mise à l’agenda de la scission en séance plénière, a déploré, à l’issue de la réunion de groupe de son parti, le « vaudeville » qui se prépare à la Chambre. Il a rejeté la responsabilité de l’agitation actuelle sur la « rhétorique électorale » des derniers mois.

M. Dewael a également égratigné le premier ministre Yves Leterme : « un chef d’équipe doit oser se placer au-dessus de la mêlée et oublier qu’il est le chef d’un cartel. Il ne doit pas offenser son propre cartel, mais un premier ministre doit parler pour tous les Belges. Je ne dis pas que Leterme ne l’a pas fait. Nous demandons que chacun prenne ses responsabilités ».

Le CD&V/N-VA répète qu’il demandera une mise à l’agenda

Le groupe CD&V/N-VA de la Chambre « a toujours été partisan d’une solution négociée pour BHV et soutient les initiatives du premier ministre dans la recherche d’une telle solution », a dit le chef de groupe Servais Verherstraeten à l’issue de la réunion de son groupe. « Nous le faisons dans le respect des procédures parlementaires et nous voterons aussi cet après midi le projet de loi-programme et le projet portant dispositions diverses », a-t-il ajouté.

Le porte-parole précisait par ailleurs que le groupe demandera la mise à l’agenda de la séance plénière de la Chambre ce jeudi après-midi de la proposition de loi scindant BHV.

Le CD&V/N-VA n’a donc pas changé d’avis et maintient son point de vue.

Sondage : Leterme ne devrait pas démissionner pour 44,2 % des Belges

En cas de vote en séance plénière de la Chambre sur la scission de la circonscription de Bruxelles-Hal-Vilvorde, le Premier ministre Yves Leterme ne devrait pas démissionner pour 44,2 % des Belges, dont une majorité de Flamands (57,8 %), selon un sondage RTL/Belga/Ivox réalisé partout en Belgique, rapporte jeudi Bel RTL. Seuls 25,8 % de francophones le soutiendraient.

40,2 % des personnes interrogées estiment toutefois que le Premier ministre devrait présenter sa démission.

Parmi celles-ci figurent une majorité de francophones (56,7 %) contre une minorité de Flamands (28,1 %).

Ce sont donc ces derniers qui soutiennent le plus Yves Leterme.

Le sondage a été réalisé sur un échantillon représentatif de 1.000 personnes avec une marge d’erreur de 3,10 %, selon RTL.

Royal va porter plainte contre Raffarin pour diffamation

PARIS (Reuters) - L'avocat de Ségolène Royal a annoncé jeudi le prochain dépôt d'une plainte pour diffamation contre l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin qui avait accusé la présidente de Poitou-Charentes de "délinquance sociale" après sa condamnation en appel dans un litige de droit du travail.
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Me Jean-Pierre Mignard précise dans un communiqué que l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle va se pourvoir en cassation du jugement prononcé le 10 avril par la cour d'appel de Rennes.

Ces annonces surviennent au lendemain de commentaires virulents de Nicolas Sarkozy contre la presse, qu'il a accusée d'avoir été trop clémente avec Ségolène Royal dans cette affaire et, plus globalement, d'être partisane.

"Outre que le chef de l'Etat n'est pas le rédacteur en chef de la presse française, il n'est pas décent de sa part de réduire un arrêt de cour à un tract de son parti politique", souligne Me Mignard dans un communiqué.

Les propos présidentiels, rapportés par des députés qui étaient reçus à l'Elysée mercredi, "confirment la volonté d'exploiter un litige complexe en machine de guerre politicienne", ajoute le défenseur.

Au terme d'une dizaine d'années de procédure, Ségolène Royal a été condamnée en appel le 10 avril à verser plusieurs mois de salaires impayés à deux anciennes attachées parlementaires.

Les faits remontent à 1997, quand l'Assemblée nationale avait été dissoute par Jacques Chirac. Les deux femmes affirmaient avoir continué à travailler pour Ségolène Royal pendant la campagne législative sans être payées.

Jean-Pierre Raffarin, ancien président de Poitou-Charentes, avait réclamé début avril la démission de Ségolène Royal.

"Le licenciement abusif n'est pas une pratique pour qui prétend exercer de hautes fonctions (...) Pour un responsable politique, la délinquance sociale, c'est la faute majeure", avait déclaré l'ancien Premier ministre dans Le Parisien.

Pour Me Mignard, ces qualificatifs sont diffamatoires "et utilisés avec l'évidente volonté de nuire".

"Le doyen des juges d'instruction sera saisi dans les jours qui viennent d'une plainte avec constitution de partie civile", écrit l'avocat.

Laure Bretton

3 exercices pour muscler votre cerveau

Êtes-vous de gauche ou de droite ? Pas de panique, il ne s'agit pas de politique mais d'intelligence ! Vous pouvez apprendre à faire fonctionner plus efficacement les deux hémisphères de votre cerveau de manière indépendante.a2d0c06e8e77881cd9e6dbf78c717eae.jpgVotre cerveau est composé de deux hémisphères, le gauche et le droit. Le gauche concerne par exemple la mémoire auditive et celui de droite le sens créatif. Selon les individus, l'un ou l'autre de ces hémisphères est plus développé. Ils sont pourtant tous les deux essentiels au développement de l'intelligence. Vous allez apprendre à réunir ces deux hémisphères en leur offrant une meilleure coordination.

C'est l'objet de la gymnastique du cerveau : des exercices musculaires qui permettent au corps et à l'esprit de travailler conjointement, en stimulant leur interaction. La gymnastique du cerveau a aussi pour objet d'éliminer le stress et d'augmenter au maximum le potentiel d'apprentissage. Elle aide à libérer les blocages physiques et émotionnels qui ralentissent les apprentissages. Les exercices contribuent ainsi à une meilleure utilisation du cerveau. Ils libèrent les transferts cérébraux, facilitant tous les types d'apprentissages. [ Un exercice que l'on peut réaliser partout test de QI]

100.000 morts au Myanmar

BANGKOK (Reuters) - Le cyclone Nargis pourrait avoir fait plus de 100.000 morts dans le delta de l'Irrawaddy, au Myanmar, a déclaré mercredi la chargée d'affaires américaine dans ce pays.

"Les informations que nous recevons laissent penser qu'il pourrait y avoir plus de 100.000 morts dans la région du delta", a déclaré Shari Villarosa.

Le chiffre de 100.000 n'est pas un bilan confirmé, souligne Villarosa, selon qui il s'appuie sur des estimations fournies par une ONG internationale. Selon elle, les récentes évaluations de la junte militaire birmane situent le nombre de morts à 70.000, essentiellement dans la région du delta.

La radio-télévision publique du Myanmar fait état d'un bilan officiel provisoire de 22.980 morts, 42.119 disparus et 1.383 blessés dans ce cyclone, le plus dévastateur en Asie depuis celui qui, en 1991, fit 143.000 morts au Bangladesh.

"La situation, dans le delta, semble de plus en plus horrible", estime Villarosa, en ajoutant : "Le risque est très grand de voir des épidémies se déclarer".

Pour John Holmes, chef des opérations humanitaires de l'Onu, le nombre de personnes tuées au Myanmar par le cyclone pourrait augmenter de manière "très importante", au-delà de l'estimation fournie par la junte militaire au pouvoir.

Selon Villarosa, les Etats-Unis s'efforcent d'entrer en contact avec des ministres et autres hauts responsables birmans et espèrent faire comprendre que le pays a besoin d'une opération humanitaire internationale massive. Mais, dit-elle, "il s'agit d'un régime particulièrement paranoïaque".

LIZIN et des cartes de crédits suspectes

L’opposition Ensemble (CDH-Ecolo) vient de jeter son dévolu sur des relevés de notes de frais réglées par les cartes de crédit accordées à certains membres de la direction de son hôpital (CHRH). Dont Anne-Marie Lizin.
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Faut-il le rappeler, la ville de Huy dispose d’un chromosome urbain supplémentaire que ne doit lui envier aucune autre métropole : une crise de confiance totale entre ses édiles.

Gouvernée par l’insubmersible Anne-Marie Lizin (PS), cette bourgade aux contours si paisibles vient de se réveiller avec un énième front offensif lancé par l’opposition Ensemble (CDH-Ecolo) qui vient de jeter son dévolu sur des relevés de notes de frais réglées par les cartes de crédit accordées à certains membres de la direction de son hôpital (CHRH). Dont Anne-Marie Lizin, qui en fut la présidente jusqu’en 2001.

Chef de file d’Ensemble, Denis Léonard argumente sa démonstration au départ de copies de documents internes parvenues anonymement dans sa boîte aux lettres : « Je n’en connais pas l’origine. Mais nous les avons analysés et confrontés avec des témoignages au sein de l’hôpital. »

À l’autopsie, ces documents reprennent les dépenses exercées au départ des cartes Visa utilisées entre 1998 et 2006 : « Il faut distinguer deux périodes, insiste Denis Léonard. Entre 1998 et 2001, les dépenses annuelles tournent autour de 17.000 euros. Elles sont de 3.750 par la suite, soit cinq fois moins que précédemment. La seule différence entre ces deux périodes, c’est qu’en 2001, Anne-Marie Lizin a quitté la présidence de l’hôpital. »
Transmission au juge

Autre élément pointé par Ensemble, les dépenses de Jean-François Ronveaux, secrétaire général du CHRH et chef de groupe PS au conseil communal : « Il est difficile de croire que des brasseries hutoises servent de lieu de négociations commerciales sérieuses. Il y a même des restaurants et des bowlings qui ont été réglés à la date d’anniversaire de membres de sa famille, grince Denis Léonard, qui conclut : Les cartes de crédit entre 1998 et 2001 ont été utilisées de manière excessive. Nous allons transmettre ces documents au juge d’instruction pour soutenir notre plainte contre X concernant les abus sociaux rencontrés au CHRH. »

Malgré ces accusations, on ne peut que constater la modération des montants dénoncés. Avec des frais de représentation annuels de 1.719 à 4.297 euros (de 143 à 358 euros par mois), Jean-François Ronveaux ne semble pas avoir perforé les finances hospitalières.
vos réactions

Le gouvernement fédéral belge encore dans la tourmante pour une banalité

Après une semaine de crise, on en est toujours aux combats en trois ou quatre lettres : Nord contre Sud sur BHV. Et ce devrait être le cas jusqu'à l'ultime limite : ce jeudi 14 heures, lorsque s'ouvrira la séance plénière de la Chambre.
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Voilà huit jours que les partis de la majorité tentent d'éviter un « clash ». A savoir un vote majorité flamande contre minorité francophone, qui scinderait l'arrondissement électoral de BHV et plongerait le gouvernement (le pays ?) dans une crise profonde. Les Flamands invitent les francophones à enclencher une procédure en conflit d'intérêts, pour retarder de 120 jours ce vote et ne comprennent pas que ce ne soit pas déjà fait. Les francophones jugent que, l'exécutif prônant la solution négociée, ce vote tient lieu de déclaration de guerre.

Dans ce contexte, le Premier ministre est censé rechercher une solution. Mardi soir, il rencontrait son cartel CD&V/N-VA (qui avait refusé, la veille, un compromis accepté par tous les autres). Mercredi, il poursuivait ses contacts. Mais le soir, toujours pas de fumée blanche. D'aucuns l'accusent de ne pas jeter tout son poids dans la balance. Et, même parmi les siens, on ne croit plus guère en sa capacité à trouver une solution. Alors : que se passera-t-il ? « La » réunion clé se tient ce matin : le groupe CD&V/N-VA se réunit pour affiner sa stratégie. Il devrait s'en tenir à la tactique dessinée ce week-end : demander la mise à l'agenda de la proposition de loi BHV. Mais il devrait proposer de l'ajouter à l'ordre du jour, ce qui place le point en fin de séance. Donc pas avant 19 ou 20 heures.

Car, en début de séance, le gouvernement devrait demander, par la voix du Premier ministre, d'inscrire à l'agenda la loi-programme, dont l'examen devrait prendre quelques heures. C'est en tout cas la stratégie gouvernementale arrêtée mercredi, avec l'assentiment du CD&V Jo Vandeurzen. Sera-t-elle acceptée (et votée) par l'ensemble du groupe CD&V/N-VA ? Un bon test du leadership d'Yves Leterme.

Ensuite, le camp du même Premier ministre demandera l'inscription de la proposition BHV. Est-il imaginable qu'ils y renoncent ? Peu probable. D'autant, nous confirment deux CD&V dont le président ff Wouter Beke, qu'Yves Leterme ne l'a même pas demandé à ses troupes (jusqu'à mercredi soir en tout cas). Il suit ses élus et non l'inverse.

Une fois BHV inscrit par un vote flamand, quelle sera la riposte francophone ? Officiellement, le secret est bien gardé. « On réagira si on doit réagir », précise Didier Reynders. Qui insiste : « Nous avons défini, mardi, une position commune. Qui nous permet d'agir si nécessaire. » On n'en saura pas plus. Mais il est plus que probable que les députés francophones déposeront d'abord des amendements dont le renvoi au conseil d'Etat permettra de reporter le vote. Puis, une procédure en conflit d'intérêts devrait être lancée. Par les Bruxellois francophones : l'assemblée de la Cocof se réunit ce vendredi. Jusque-là, on est dans l'affrontement Nord-Sud classique. Là où cela pourrait se corser, c'est que certains francophones ne font pas mystère de leur intention de bloquer le premier et donc le deuxième paquet de réformes institutionnelles. Et là, on voit mal comment le Nord pourrait rester calme. On l'a compris : des deux côtés, la stratégie semble suicidaire. Au Nord, on juge normal de « laisser faire la procédure parlementaire », feignant d'ignorer la provocation qu'elle induit. Au Sud, on croit pouvoir, en retour, refuser tout débat communautaire, sans que cela ne soit explosif pour le gouvernement. Officiellement, personne ne veut « tomber » ; mais chacun se dit

que, si la coalition chute, il pourra se présenter à l'électeur sous les traits du meilleur Flamand/francophone

mercredi, 07 mai 2008

Jamel Debbouze un heureux

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Sen Barack Obama fait une démonstration de son expérience au" Clan Clinton" dépassé par les événements

RALEIGH, Caroline du Nord - Avec une victoire confortable en Caroline du Nord et une courte défaite dans l'Indiana, Barack Obama s'est donné mardi un nouvel élan face à Hillary Rodham Clinton qui le met plus que jamais en position de devenir le premier candidat noir crédible à la Maison Blanche. Même si tout n'est pas joué.
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Selon un décompte établi par l'Associated Press, le sénateur de l'Illinois demeure largement en tête en termes de délégués avec 1808,5 délégués contre 1.665 pour Mme Clinton. Il en faut 2.025 pour s'assurer l'investiture lors de la convention de Denver en août prochain.

Au total, 187 délégués étaient en jeu mardi dans les deux primaires de l'Indiana et de la Caroline du Nord. Dans ces deux Etats, Obama obtenait 63 délégués contre 57 à Clinton alors qu'il en restait 67 à attribuer.

Après sa défaite en Caroline du Nord et une victoire étriquée dans l'Indiana, Hillary Clinton voit fondre ses chances de réduire l'écart qui la sépare de son rival.

Mais la sénatrice de New York a d'ores et déjà exprimé son intention d'aller jusqu'au bout. En passe de remporter la primaire de l'Indiana, qui prenait de fait des allures d'ultimatum pour la sénatrice de New York, Mme Clinton s'est adressée à ses partisans réunis à Indianapolis: "Grâce à vous, c'est cap sur la Maison Blanche à toute allure", s'est-elle exclamée, réaffirmant sa détermination à lutter jusqu'au bout dans une campagne qui dure depuis plus de 15 mois et s'est déjà déployée dans la quasi totalité des 50 Etats américains.

Son rival qui s'exprimait à Raleigh en Caroline du Nord, s'est exclamé: "Ce soir, nous sommes à moins de 200 délégués de l'investiture pour l'élection présidentielle des Etats-Unis". Il a qualifié sa victoire en Caroline du Nord de victoire contre la "politique de division et la politique de distraction".

Le sénateur de l'Illinois a affirmé à ses partisans qu'il était capable de dépasser la politique politicienne qui consiste à marquer des points plutôt qu'à résoudre les problèmes. Ce que veulent les Américains, a-t-il dit, "ce ne sont plus des pirouettes, mais des réponses honnêtes".

Il a ajouté qu'Hillary Clinton avait gagné dans l'Indiana. Plusieurs milliers de bulletins restaient toutefois à comptabiliser dans des comtés clés.

Barack Obama, sénateur de 46 ans inexpérimenté mais au verbe lyrique, a surpris le monde politique américain en gagnant 11 primaires d'affilée en février. Il est alors apparu en mesure de battre Hillary Clinton, donnée au départ comme la probable future candidate du parti démocrate à l'élection présidentielle de novembre. Mais l'ancienne première dame, un moment au bord de l'élimination a su rebondir en remportant des primaires cruciales en mars et en avril.

Les difficultés rencontrées par Obama pour consolider définitivement son avance avaient fini par instiller le doute sur sa capacité à séduire l'électorat ouvrier blanc sans lequel le parti démocrate ne peut espérer ravir la Maison Blanche. AP

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mardi, 06 mai 2008

Interpol cherche ce pédophile

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Barack Obama est le favori des primaires du 6 mai

Spéculations, avis d'experts contradictoires, sondages à foison : les primaires de Caroline du Nord et de l'Indiana, mardi 6 mai, provoquent un véritable imbroglio de pronostics dans la blogosphère américaine. Pour les internautes cependant, c'est Barack Obama qui en sortira vainqueur.
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Pour Pajamedia.com, un blog républicain, et Talkleft.com, un blog démocrate, l'affaire du pasteur Jeremiah Wright a pourtant sérieusement porté un coup à la campagne du sénateur de l'Illinois. Mais il reste le candidat favori dans les pronostics des internautes. Selon Jeralyn Merritt, une avocate de Denver qui écrit pour Talkleft, le pasteur Wright a provoqué de fortes turbulences dans la campagne du candidat en entachant sa crédibilité, ses valeurs et son éligibilité. Ce qui expliquerait la perte de terrain du sénateur de l'Illinois dans la course à l'investiture depuis quelques semaines. C'est également l'avis de Pajamedia, qui voit dans les "jérémiades de Jeremiah Wright " un coup dur dans sa campagne. M. Obama détient toujours l'avantage dans la course, même si Hillary Clinton revient, revigorée par les mésaventures de son rival.

L'érosion au sein du camp démocrate est un moyen pour M. Obama de prendre définitivement l'avantage dans la course, pense Jeralyn Merritt. Comme elle, les blogueurs du site Slate.com estiment que même si les primaires se jouent à couteaux tirés, le sénateur de l'Illinois conserve une avance pour les prochaines primaires. Les deux sites pensent que le sénateur Obama s'est taillé la part du lion dans le nombre de délégués depuis le début de sa campagne, lui donnant un avantage décisif. Il est donc "virtuellement impossible", analyse Jeralyn Merritt, que Hillary Clinton remporte l'investiture démocrate.

Par ailleurs, la proposition, sujet devenu brûlant, de Hillary Clinton de suspendre la taxe fédérale sur l'essence cet été lors de ses dernières déclarations, ont rendu perplexes les internautes de politico.com. Ils jugent ces derniers discours comme "des ventes aux enchères" et estiment qu'elle verse dans le populisme pour séduire les classes populaires.

Et que dire lorsque la veille des primaires du mardi 6 mai, Mme Clinton revient sur cette proposition en admettant qu'elle sera difficilement applicable ? Peut-être est-ce sous la pression de nombreux économistes, dont Roger Myerson, Prix Nobel d'économie, estime le site Bloomberg. com... d'où la suspicion encore plus grande à l'égard de ces honorables déclarations pour attirer les électeurs. Ce qui n'a pas échappé au clan Obama, rapporte Political Ticker, blog invité sur le site de CNN, histoire de décrédibiliser sa rivale en l'accusant de ne pas aller jusqu'au bout de ses propositions.
Bérengère Guy

Indiana et Caroline du Nord, enjeux cruciaux pour Barack Obama

WASHINGTON (Reuters) - Barack Obama saura, à l'issue des primaires de ce mardi dans l'Indiana et en Caroline du Nord, s'il a surmonté ses difficultés dans la dernière ligne droite de la course à l'investiture démocrate et s'il peut battre sa rivale, Hillary Clinton.
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Les stratèges démocrates estiment que le sénateur de l'Illinois ne pouvait pas imaginer pires embûches que le battage médiatique autour des propos controversés de son ancien pasteur et de ses propres commentaires sur l'amertume des habitants des petites villes, censés se réfugier dans les armes et la religion.

"Cela lui a vraiment porté un coup, c'est indubitable", relève le stratège démocrate Jim Duffy. "Mais il semble se redresser."

Obama, qui s'il est élu deviendra le premier président métis des États-Unis, se serait bien passé des déclarations intempestives du révérend Jeremiah Wright.

Le pasteur a notamment affirmé que l'administration américaine était partiellement responsables des attentats du 11 septembre 2001 et de la propagation du sida chez les noirs.

Obama a été contraint de rompre publiquement avec le pasteur et, selon un sondage USA Today/Gallup publié lundi, Hillary Clinton le devance désormais par 51% d'opinions favorables contre 44% auprès de l'électorat démocrate ou de sensibilité démocrate.

Il y a deux semaines, avant la controverse Wright, un précédent sondage Gallup donnait une avance de 10 points à Obama. Le sondage publié lundi, réalisé entre jeudi et samedi, comporte une marge d'erreur de cinq points.

Il tranche sur une enquête CBS News/New York Times publiée dimanche qui créditait Obama d'une avance de 12 points sur Clinton avec 50% contre 38%, tandis que 60% des 671 personnes interrogées entre jeudi et samedi estimaient qu'Obama a bien géré la crise.

INCERTITUDES

Les ennuis de son rival ont entretenu chez la sénatrice de New York l'espoir de refaire son retard sur le sénateur de l'Illinois.

Pour la stratège démocrate Liz Chadderdon, Hillary Clinton attend qu'Obama bute sur un nouvel obstacle.

"Elle attend désespérément la grosse gaffe, mais ce qui est intéressant, c'est que cela n'est pas encore arrivé", dit-elle.

De nombreux observateurs prédisent pour mardi des résultats partagés, Obama remportant la victoire en Caroline du Nord tandis que Clinton enlèverait l'Indiana, ce qui entraînerait la poursuite du duel démocrate tout en laissant espérer à Obama la victoire finale.

Une victoire d'Obama dans les deux États conforterait son avance mais, à l'inverse, un double échec du sénateur de l'Illinois donnerait à sa rivale des arguments pour faire valoir auprès des superdélégués qu'elle est la meilleure candidate face au républicain John McCain.

Pour le stratège démocrate Dough Schoen, qui a travaillé à la Maison blanche avec le président Bill Clinton, il y a tant d'incertitudes autour d'Obama qu'il ne se hasarderait pas à prédire l'issue du duel.

"Je pense que la tempête se poursuit. Nous ne saurons pas avant mardi si la tempête est passée ou si Barack reste pris dans la tourmente", dit-il.

Dans l'Indiana, les primaires, ouvertes aux électeurs indépendants et aux républicains, s'ouvriront à 10h00 GMT pour se conclure à 23h00 GMT.

Les sondages d'opinion y placent Obama et Clinton au coude-à-coude.

En Caroline du Nord, le scrutin se terminera à 23h30 GMT. Obama y est donné favori bien que le gouverneur de l'État, Mike Easley, ait récemment apporté son appui à Clinton.

Version française Nicole Dupont

Un seul mandat pour Sarkozy est "de la politique fiction" pour Claude Guéant

PARIS - Interrogé sur l'éventualité que Nicolas Sarkozy n'effectue qu'un seul mandat présidentiel et ne se représente pas en 2012, le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a estimé mardi que c'était de "la politique fiction que d'imaginer ce qu'il fera dans quatre ans".

"Je ne l'ai jamais entendu dire une telle chose. Je trouve que c'est vraiment de la politique fiction que d'imaginer ce qu'il fera dans quatre ans", a-t-il déclaré sur RTL.

Le journal "Le Parisien-Aujourd'hui en France" évoquait notamment mardi des propos attribués au chef de l'Etat selon lesquels il ferait "un seul mandat", car il serait "là pour faire, pas pour durer". AP