lundi, 28 avril 2008
Hommage à A. Césaire - Gérard Théobald
Lorsque j'ai appris la mort d'Aimé Césaire, nous venions à Invers@lis, de terminer une série de sujet sur ses deux faces les plus connus. Nous venions de parler du poète et de l'homme politique, mais nous n'avions pas parlé de l'homme, de la personne Aimé Césaire.
Hors de toute polémique sur son cercueil et de la destination de celui-ci vers les honneurs, souhaitant élevé au rang de l’immortalité nationale, il apparaît que la situation la plus simple et la plus cohérente pour l'homme, est qu'il soit enterré en sa terre de Martinique. Cette terre qui l'a vu naître, qui l'a vu grandir, qui l'a vu partir pour le voir revenir, rester et mourir.
Aimé Césaire a construit toute son oeuvre, son humanité à partir de cette terre négraille, dont il est la fierté locale, nationale, internationale pour toute personne s'identifiant à l'errance.
J'ai eu l'opportunité de rencontrer l'homme, le politique, le monument.
J'ai été frappé par deux choses, sa simplicité dans le rapport avec l'autre, sa voix douce qui ne laissait jamais échapper un sentiment ou un préjugé.
Lorsque, j’y pense, il y a aussi une troisième chose. Il accompagnait l'autre par un geste, par le toucher, par une attitude fraternelle. Dans ces moments-là, d'aucun était son égal. Ce comportement m'avait marqué chez l'homme, cette capacité à humaniser l'autre, toujours s'adressant à une tierce, il la nommait ou la prénommait. C’était point de la camaraderie, c’était du respect, de la personnification.
D'un nom, il était dans la possibilité d'inscrire une famille dans une localité, dans un espace, dans un parcours. Il était dans cette aptitude à décrire le passé, le présent, le futur, ainsi que la nature d'un être.
En ce sens à Fort-de-France il était non seulement un fils, un neveu, un mari, un père, un grand-père, un arrière grand-père, un oncle, un grand-oncle, un arrière grand-oncle et aussi un ami.
Encore, il y a Aimé Césaire l'autorité. L'autorité morale, non pas par son statut de géant mais par son statut de professeur qui a appris à quelques milliers d'élèves la littérature. D'ailleurs, certains d'entre eux sont devenus professeurs, ingénieurs, avocats, médecins et écrivains.
Cette réalité c'est aussi Aimé Césaire, cette réalité est aussi son implication dans cette île, de la Caraïbe, à qui il a donné une grandeur mondiale. Sur place, lors des obsèques, c'est cet homme-là qui a été honoré.
Hors de toute polémique, on ne peut honorer qu’un homme simple, généreux et fraternel.
Sa simplicité fut d'une telle force, qu'elle imposa le silence au premier des Français à qui il a offert, qu'on se le rappelle, le Discours sur le colonialisme lors d'une visite durant une campagne électorale et présidentielle.
Sa générosité fut telle qu’elle est la revanche de l'esclave enchaîné rompant ses chaînes par les maux avec des mots à la face du maître.
Son aura est telle qu’elle est admirée, tant par chez les Blacks Panthers d’Amérique que du Proche-Orient, en passant par l'Afrique du Nord et du Sud . Sa mémoire restera honorée.
Il s'agit là de l'ouverture d'une trace indélébile qui a trouvé son chemin sur l'ensemble des zones géographiques du monde. Sa sagesse permettait à chacun y compris les puissants de la nation de venir le consulter.
Il restera dans les mémoires des arts. Il restera dans les mémoires par la politique.
Et, il nous restera, nous, fruit de la génération Césaire à perdurer son oeuvre par la musique, par la littérature, par la peinture, par le cinéma. Sans doute le mélange des arts permettra à cet homme de trouver enfin le repos mérité d'une vie militante construite et remplie.
Peut-être le ferons-nous en écoutant la Marseillaise noire, Jacques Courcil, Manuel Césaire, sans oublier SOFT ou Jacques Schwarz-Bart.
Pour ma part, je continuerai la lecture des oeuvres de Césaire en écoutant ces groupes, ajoutés des sons d’Ella Fitzgerald, de Louis Armstrong, de Fela, de Malavoi, de Joby Valente, que sais-je... accompagné d’un rhum blanc et sec.
Et je continuerai à apporter ma construction à cette trace, laissant taire les chiens.
Merci Aimé Césaire.
Gérard Théobald
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Le monstre Fourniret face à une troisième victime belge
Michel Fourniret sera confronté pour la troisième fois à une de ses victimes belges ce lundi, devant la cour d'assises des Ardennes.
Michel Fourniret doit se retrouver, lundi devant la cour d'assises des Ardennes, pour la troisième fois, face à une de ses victimes, Sandra Noirot. Le 12 février 2000, cette adolescente alors âgée de 14 ans et demi, avait été abordée sur les quais de la gare de Gedinne par Michel Fourniret qui avait tenté de l'enlever. Elle avait réussi à se dégager et à monter dans le train qui était entré opportunément en gare.
Michel Fourniret doit répondre de tentative d'enlèvement et de séquestration. Monique Olivier, qui est poursuivie devant la cour d'assises des Ardennes pour cinq des sept meurtres reprochés à son mari, ne doit pas répondre pour ce dossier.
En cours d'enquête, Michel Fourniret a reconnu partiellement les faits.
Entendue le soir des faits, Sandra Noirot avait expliqué qu'elle avait été abordée par un homme qui l'avait questionnée sur la présence d'une petite fille qu'il venait chercher. Il lui avait proposé de l'emmener à Libramont en échange de 10.000 francs, précisant qu'il était en mesure de lui trouver un travail dans une boulangerie.
Il avait insisté et, devant le refus de l'adolescente, l'avait attrapée par le bras. Elle avait réussi à se libérer au moment où son train arrivait en gare, avait-elle expliqué.
Après son arrestation pour l'enlèvement de Marie à Ciney en juin 2003, Michel Fourniret a été interrogé sur ces faits. Il a dit que son approche de Sandra Noirot aurait pu conduire, parmi d'autres possibilités, à une « relation physique ». Il a nié avoir saisi le bras de l'adolescente pour la forcer à le suivre.
Un an plus tard, Monique Olivier l'a accusé d'enlèvements et de meurtres, précédés de viols ou tentatives, de jeunes femmes ou adolescentes.
Après son extradition en France, Michel Fourniret a dit en 2006 au juge d'instruction qu'il considérait l'action de Sandra Noirot comme méprisable et qu'elle correspondait à une tentative d'appropriation de la qualité de victime en raison de l'impact médiatique de ce dossier.
Sandra Noirot a confirmé que, devant son refus de l'accompagner, l'homme avait eu une « expression méchante », « comme si on n'avait pas le droit de lui refuser ».
Sandra Noirot, âgée de 22 ans, attend un enfant. « Quand elle réfléchit à ces faits avec le recul et la maturité qui est la sienne à présent, elle a froid dans le dos », avait expliqué son avocat, Me Dominique Remy, avant l'ouverture du procès.
Michel Fourniret a déjà été confronté à deux victimes : Marie, qu'il a tenté d'enlever à Ciney et Joëlle Parfondry qu'il a agressé sexuellement dans le salon de toilettage pour chiens qu'elle exploitait à Jambes.
(belga)
09:53 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Pédophile, banditisme international, criminalité | del.icio.us | Facebook | | |
Betancourt: difficile mission de Kouchner dans un climat de discorde régionale
BOGOTA (AFP) - Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner entame lundi une difficile mission visant à relancer le dialogue entre la Colombie et ses voisins du Venezuela et d'Equateur afin d'obtenir la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt.
Sa tournée dans les trois pays constitue "une grande opportunité pour que le gouvernement colombien relance l'accord humanitaire" mais elle débute "dans un ambiance difficile, qui n'est vraiment pas des meilleures", a expliqué à l'AFP Carlos José Herrera, directeur de chaire à l'Université de Pamplona (nord-est).
En apprenant l'arrivée du chef de la diplomatie française, M. Uribe a d'entrée de jeu annoncé qu'il s'opposerait à toute médiation du président vénézuélien Hugo Chavez. M. Uribe avait mis fin à une mission de son homologue en novembre, l'accusant d'"ingérence" dans les affaires colombiennes.
"Ce voyage de trois jours de Bernard Kouchner n'a qu'un seul objectif: alléger les tensions entre Bogota, Quito et Caracas pour créer une ambiance favorable pouvant bénéficier aux otages", a commenté le quotidien de référence colombien El Tiempo. Dans un éditorial, samedi, ce journal a toutefois accusé de "légèreté" le président français Nicolas Sarkozy dans le dossier Betancourt, en le qualifiant de "débutant".
"La Colombie a souffert des caprices" du président français, a estimé El Tiempo. "Sarkozy a d'abord demandé à Alvaro Uribe de libérer un dirigeant des Farc (ndlr: Rodrigo Granda, début juin 2007). Puis il a envoyé (début avril) un avion ambulance pour secourir Ingrid Betancourt sans avoir pris contact avec les preneurs d'otages", a rappelé le quotidien.
"Tout semble indiquer que Kouchner insistera auprès du président du Venezuela pour qu'il reprenne sa médiation avec les Farc", a ajouté El Tiempo.
09:49 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
dimanche, 27 avril 2008
Obama Change We Can Believe In Results
17:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Obama, Hillary Clinton, Michael Moore | del.icio.us | Facebook | | |
Michael Moore et le financial times soutiennent Barack Obama
L'empêcheur de tourner en rond du cinéma américain s'était bien gardé jusqu'ici de donner son avis sur l'élection présidentielle. Dans une lettre postée sur son site, il avoue préférer Barack Obama à Hillary Clinton.
Michael Moore soutenant John Kerry en 2004, Pangalactic Gargleblaster, Flickr, licence CC
"Fahrenheit 9/11 " : on se souvient du titre du brûlot anti-Bush de Michael Moore, sorti sur les écrans quelques mois avant la réélection du président américain en 2004. Tentative échouée d'influencer le cours d'une élection présidentielle, malgré une Palme d'Or à Cannes.
Moore s'est donc fait très discret depuis juin 2007, date de la sortie de son docu sur le système de santé, Sicko.
Aujourd'hui, il sort du silence dans un post intitulé "Mon vote va à Obama" publié sur son site internet. Aux Etats-Unis, Michael Moore est souvent perçu comme un agitateur qu'on aime ou qu'on déteste. Ce nouveau soutien aidera-t-il le candidat Obama ? A vous d'en juger. En attendant, quelques extraits de la lettre de Moore :
"Je ne peux pas voter pour les primaires cette année. J'habite dans le Michigan. (...)
Donc, si vous habitez en Pennsylvanie, pourriez-vous me faire une faveur ? Pourriez-vous voter mardi pour le sénateur Barack Obama ?
Je n'ai pas exprimé en public ma préférence jusqu'à présent, principalement pour deux raisons : 1) Qui cela intéresse-t-il ? 2) Moi (et la plupart des gens que je connais) n'en avons rien à foutre du nom qui sortira des urnes en novembre tant qu'il y a un dessin de JFK ou de Roosevelt sur un âne en haut du bulletin de vote, ainsi que le mot "Démocrate" à côté du nom du candidat. (...)
Enfin, cela allait l'an dernier, mais depuis deux mois, les actions et les paroles d'Hillary Clinton sont passées de décevantes à vraiment repoussantes. (...)
Il y a ceux qui disent qu'Obama n'est pas prêt ou qu'il s'est trompé en votant pour ceci ou cela. Mais c'est regarder les arbres et non la forêt. Nous ne sommes pas seulement témoins d'un candidat nouveau, mais aussi d'un mouvement massif et profond pour le changement. Mon soutien va au Mouvement pour Obama plus qu'au candidat Obama lui-même."
Le Financial Times apporte son soutien à Barack Obama
Après avoir comparé minutieusement les deux candidats démocrates, le quotidien économique a fait son choix. "Les démocrates doivent choisir Obama" proclame-t-il à 48 heures de la primaire de Pennsylvanie. Extraits.
L'essentiel de l'édito du Financial Times:
"Mr Obama and Hillary Clinton are both strong candidates and each appeals powerfully to distinct segments of Democratic support. This has heightened the risk of bitter division.
(...)
Mr Obama has fought a brilliant campaign, out-organising his opponent, raising more money, and convincing undecided Democrats as well as the country at large that he was more likeable, more straightforward and more worthy of trust.
On form, he is a spell-binding orator and holds arena-sized audiences in thrall. He is given to airy exhortations, it is true, but genuinely seeks consensus and has cross-party appeal.
Mrs Clinton's campaign, in contrast, has been a shambles. She and her team expected to have it all sewn up long ago; they made no plans for a long struggle, ran short of money and had to reorganise on the run.
(...)
17:21 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Obama, Hillary Clinton, Michael Moore | del.icio.us | Facebook | | |
AIME CESAIRE;LE VOLCAN S EST ETEINT
C'est avec une profonde émotion que nous avons appris le décès d’Aimé Césaire, figure emblématique de la Martinique et combattant de la fraternité universelle.
Il a exalté avec talent l’identité et les cultures noires en forgeant avec ses condisciples, Léopold Sédar Senghor et Léon Gontran Damas le concept de la «Négritude».
Le dernier pilier de ce triumvirat s’est effondré, le volcan des Antilles s’est éteint.
L’auteur de « Cahier d’un retour au pays natal »et « Discours sur le colonialisme » s'est servi de sa plume pour défendre la cause des opprimés, de ses frères de race, les «Damnés de la terre» selon l’expression de Frantz Fanon, son élève.
Césaire a rendu leur dignité aux peuples coupés de leur héritage ancestral. Il a noué des liens puissants avec l’Afrique, l’Europe et toute la Diaspora noire. Il écrivait dans son chef-d’œuvre:
«Aucune race n’a le monopole de l’intelligence, de la beauté, de la force, et il y a une place pour tous au rendez-vous de la victoire»
Élu démocratiquement, il a été le maire de Fort-de-France durant 56 ans. Il s’est donné corps et âme à sa tâche. Il s’est attaché à améliorer les conditions de vie des couches les plus défavorisées de sa ville. Il a créé un centre culturel et a ainsi remis en honneur la culture traditionnelle antillaise.
Visionnaire, il a illustré dans ses drames « Et les chiens se taisaient », «La tragédie du roi Christophe» ou « Une saison au Congo »le danger que guette une liberté mal assimilée. Il s’est inspiré de la poésie, du théâtre, de l’histoire et des essais pour défendre des idéaux nobles que sont la justice et la lutte contre le racisme, la discrimination et l’exclusion.
Pour la postérité, il demeurera un grand poète francophone du XXe siècle, un combattant de la liberté.
Au-delà de la Martinique et de la France, son nom continuera à rayonner dans le monde entier.
La France et l’Outre-Mer ont perdu un grand homme de lettres et un édile remarquable.
La poésie a perdu l’un des plus dignes représentant dont l’engagement a trouvé écho en Europe, en Afrique, au Canada et aux Etats-Unis.
A ses enfants, à sa famille éplorés, nous présentons nos sincères condoléances.
Au peuple martiniquais, nous partageons votre douleur.
Au nom du Conseil municipal de la ville d’Erlangen, et au nom de toutes les personnes, éprises de paix et de justice, ici dans ce pays, nous nous inclinons très respectueusement devant la dernière grande figure du mouvement émancipateur des peuples opprimés au XXe siècle.
L’Allemagne va lui rendre hommage par le biais des associations afro-allemandes, africaines et des instituts français. Selon la tradition antillaise, son esprit est retourné auprès de ses ancêtres en Afrique.
Qu’il repose en paix sous le regard bienveillant de ses ancêtres !
Que la terre lui soit légère!
Dr. Pierrette Herzberger-Fofana
Drherzbergerfofana@hotmail.com
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Que le Rwanda cesse ! pour une paix en RDC
KINSHASA (Reuters) - Trois mois après la conclusion d'un accord de paix dans l'est de la République démocratique du Congo, des groupes armés continuent de tuer et de violer des civils et de recruter des enfants, et les affrontements opposant l'armée à des rebelles rwandais chassent des milliers de personnes de leur domicile.
Les organisations humanitaires ont exhorté la communauté internationale, qui a appuyé l'accord de paix du 23 janvier à Goma, à prendre des mesures d'urgence afin que cet accord se traduise dans les faits par une véritable sécurité pour les civils de la région.
Elles soulignent que depuis la signature de l'accord entre le gouvernement du président Joseph Kabila, les rebelles et les milices, les civils des provinces du Nord et du Sud-Kivu continuent d'endurer de terribles souffrances.
Malgré le cessez-le-feu théoriquement en vigueur, des dizaines de personnes ont été tuées, des centaines de femmes et de jeunes filles ont été violées et des enfants sont recrutés comme combattants. La malnutrition, le choléra et le paludisme font des ravages.
"Rien n'a changé (...) Il n'y a eu aucun progrès en matière de droits de l'homme et de situation humanitaire. Il faut que ce soit davantage que des mots sur le papier", a déclaré à Reuters Anneke Van Woudenberg, chercheuse à Human Rights Watch.
Les violences au Nord et Sud-Kivu sont une subsistance de la guerre de 1998-2003 et de la catastrophe humanitaire qui en a découlé et qui a fait quelque 5,4 millions de morts, victimes pour la plupart de malnutrition et de maladie.
Les frontières est de la RDC, dans la région des grands lacs, constituent une poudrière où les tensions ethniques restent vives après le génocide de 1994 au Rwanda, qui a contribué à déclencher la guerre de 1998-2003 en RDC.
Le principal objectif de l'accord de Goma était de garantir la paix aux populations du Kivu et de permettre à plus de un million de personnes déplacées de regagner leurs foyers.
Mais ces derniers jours, des combats ont éclaté entre l'armée congolaise et des rebelles hutus des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui n'ont pas signé l'accord de paix et maintiennent d'importants effectifs dans l'est du Congo.
NOUVEAUX AFFRONTEMENTS
Les récents affrontements ont chassé au moins 16.000 personnes de chez elles et forcé deux agences des Nations unies à suspendre leurs opérations de secours ainsi que les distributions de vivres.
Loin d'assister à une réduction du nombre de réfugiés depuis le 23 janvier, les Nations unies estiment que 75.000 personnes supplémentaires ont été déplacées par les violences dans les deux provinces du Kivu.
"C'est vrai. Il y a eu beaucoup de violences dernièrement, mais nous en finirons bientôt avec cela", a déclaré le général Vainqueur Mayala, commandant militaire du Nord-Kivu.
Il a expliqué que les affrontements résultaient du déploiement de l'armée près de bastions des FDLR avant une offensive décisive.
Mais des ONG redoutent qu'une grande offensive gouvernementale contre les FDLR entraîne des représailles contre les civils, provoquant une nouvelle vague de réfugiés.
L'un des signataires de l'accord de Goma était le général rebelle Laurent Nkunda, qui a dirigé pendant quatre ans une insurrection pour défendre la minorité tutsie dont l'existence est selon lui menacée par les Hutus rwandais des FDLR, leur ennemi juré.
Les FDLR sont composées pour partie d'anciens militaires hutus rwandais et de miliciens Interahamwe, responsables du massacre de 800.000 Tutsis et Hutus modérés rwandais en 1994.
Un mois avant la signature de l'accord de Goma, les 4.000 hommes de Nkunda avaient réussi à repousser une offensive de plus de 20.000 soldats gouvernementaux bénéficiant d'un appui logistique de l'Onu.
Les observateurs notent que les FDLR constituent une force bien plus importante, profondément retranchée au sein de la population locale des deux Kivu.
Des diplomates rappellent qu'il a fallu trois ans pour pacifier la province d'Ituri, autre région troublée dans le nord-est du Congo, où un conflit ethnique a fait plus de 70.000 morts.
"Ce processus (dans les provinces du Kivu) va être long et complexe (...) Il implique davantage d'acteurs (qu'en Ituri), de sorte qu'il faut s'attendre à des défis", a déclaré un diplomate occidental.
Version française Nicole Dupont
17:02 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Belgique: Catastrophe, un pompier meurt dans un incendie à Herstal
Un pompier de 36 ans est décédé dans l’incendie du magasin « le Roi du Matelas », rue Arnold Delsupexhe à Herstal. L’incendie a éclaté dimanche matin.
Les pompiers de Liège ont réussi à maîtriser l’incendie après de nombreux efforts et doivent dégager les débris de ce bâtiment. Il se trouve sur le parking du magasin Carrefour, mais ce dernier n’a pas été touché par les flammes. Vers 15h00, la cellule de crise était toujours sur place.
L’identité du pompier décédé est connue : il s’agit de Patrick Alexandre, 36 ans, un ancien militaire entré chez les pompiers il y a une dizaine d’années. Il est marié et père de famille. Il a été tué dans l’effondrement d’une partie du bâtiment. Il a été dégagé par ses collègues. Les lieux seront sécurisés et un expert du parquet est attendu sur place.
Le plan communal d’urgence avait été déclenché, ce qui implique que le gouverneur de la province de Liège ainsi que les bourgmestres de Herstal et de Liège ont été alertés. Ce plan prévoit également le recours à toutes les forces de police et de secours disponibles et le rappel de tous les sapeurs-pompiers en congé.
La sortie Herstal sur l’autoroute E40 a été fermée à la circulation en raison des épaisses fumées.
(d’après Belga)
16:55 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Maroc: patrons de l'usine en garde à vue, sécurité négligée
CASABLANCA (AFP) - Des portes bloquées, l'absence d'entretien des machines et des négligences dans la sécurité expliquent que 55 personnes soient mortes samedi dans l'incendie "catastrophique" d'une usine de matelas et d'ameublement à Casablanca, la capitale économique du Maroc.
Le propriétaire et le gérant de l'usine ont été placés dimanche en garde à vue alors que sur place la police scientifique poursuivait ses recherches pour établir les causes exactes du sinistre provoqué selon la Protection civile par un court-circuit.
"Le proriétaire Adil Moufarreh et son fils qui était gérant, Abdelali Moufarreh, ont été placés en garde à vue après avoir été interrogés par la police", a déclaré un responsable de la sécurité.
Après la découverte d'un corps sous les décombres dimanche matin, le bilan s'établissait à 55 morts, a précisé en milieu de journée l'agence de presse marocaine MAP. Une source responsable à la wilaya (préfecture) du Grand Casablanca citée auparavant par MAP faisait état de 54 morts et 17 blessés.
Il s'avère de plus en plus certain, selon la Protection civile, qu'aucune norme de sécurité n'était respectée dans l'usine Rosamor Ameublement, située dans le sud-ouest de Casablanca.
"Il s'agit d'un bâtiment, composé d'un rez-de-chaussée et de trois étages, spécialisé dans la fabrication de meubles, et il y a donc des produits hautement inflammables", a affirmé à la radio Medi1 le commandant régional de la Protection civile du Grand Casablanca, Moustapha Taouil.
"Or, nous avons pu constater au cours de notre intervention que les exploitants du lieu ne respectaient pas les dispositions légales pour ce type d'industrie, comme l'entraînement et la formation du personnel", a dit l'officier.
Plus grave encore, "le propriétaire, en contrevenant à la législation, enfermait les employés à l'intérieur de l'usine pour, soit disant, éviter le détournement des matières premières. C'est cela qui les a empêchés de quitter le lieu du sinistre", a-t-il ajouté.
Selon lui, un court circuit au rez-de-chaussée où se trouvaient des machines de menuiserie a déclenché l'incendie. "Le manque d'entretien des différentes machines et installations électriques est la cause de cet incendie", a affirmé le commandant Taouil.
Plusieurs rescapés interrogés dimanche par l'AFP sur leur lit d'hôpital ont confirmé les dires de ce responsable. "Toutes les portes étaient bloquées et personne ne pouvait fuir pas les issues", a ainsi assuré Smail Benhamed, 19 ans, qui a sauté du deuxième étage.
Certains employés ont en outre dénoncé les pratiques sociales du propriétaire, affirmant n'avoir jamais eu de couverture sociale. "Sur les 400 employés de l'usine, 30 seulement sont déclarés à la Caisse nationale de la Sécurité sociale (CNSS)", a déclaré Fellah Hassan, un tapissier de 30 ans.
Les salaires sont aussi pointés du doigt. "Je gagne 350 dirhams (30 euros) par semaine sans être déclaré", a certifié Smaïl Benhamed.
Un millier de personnes et des centaines de voitures stationnaient dimanche sur le lieu du sinistre, alors que les pompiers avec des chiens et la police scientifique ramassaient méticuleusement objets ou lambeaux de chair calcinés.
Le ministre de l'Intérieur Chakib Benmoussa, qui s'est rendu samedi sur place, a qualifié l'incendie de "drame catastrophique" et a précisé que le parquet de Casablanca avait diligenté une enquête sur "les circonstances de ce sinistre et sur les conditions de travail afin de fixer les responsabilités".
Le roi Mohammed VI a donné ses instructions aux autorités pour "prendre toutes les mesures nécessaires afin de secourir les victimes".
Ce drame intervient dans un climat de tension sociale en raison de la flambée des prix. Les centrales syndicales ont refusé dernièrement les propositions de l'Etat et des organisations patronales, et certaines ont même menacé d'une grève générale.
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Ligue 1: plus de peur que de mal pour Lyon
LYON (Reuters) - Au terme d'un match un peu fou samedi face à Caen (2-2), l'Olympique Lyonnais a gardé la main dans la course au titre dans une fin de saison poussive pour les sextuples champions de France.
Alors que Bordeaux a également concédé le match nul à domicile devant à Nice (0-0), Alain Perrin ne veut retenir que l'essentiel après cette 35e journée.
"Nous conservons quatre points d'avance avec une journée en moins à disputer, constate l'entraîneur lyonnais. Nous progressons", a dit l'entraîneur de l'OL.
"Nous aurions pu faire un grand pas vers le titre avec les trois points de la victoire, mais il ne s'agit que d'un petit pas."
Il est donc évident que si septième titre consécutif il y a cette saison, il sera décroché dans la douleur à l'image de ce match face à un promu libéré.
"C'était une belle soirée de football pour les médias et les supporteurs mais un peu moins pour les entraîneurs et les dirigeants car on recherche avant tout l'efficacité", a ajouté Perrin.
Après une belle entame et l'ouverture du score de Karim Benzema, le champion de France a totalement perdu le fil de son jeu avant la mi-temps, permettant à Caen d'inverser la tendance juste avant la pause (2-1).
16:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
La Banque mondiale critique Israël sur l'aide aux Palestiniens
JERUSALEM (Reuters) - Les milliards de dollars d'aide internationale engagés en faveur des Palestiniens pour soutenir le processus de paix avec Israël n'ont qu'un faible impact économique en raison des restrictions israéliennes sur les déplacements et le commerce, souligne la Banque mondiale dans un rapport publié dimanche.
En dépit des 7,7 milliards de dollars promis en décembre dernier aux Palestiniens, estime le rapport, le revenu par habitant tant en Cisjordanie que dans la bande de Gaza ne progressera pas en 2008. Il pourrait même baisser.
En Cisjordanie, contrôlée par le Fatah du président Mahmoud Abbas, les maigres gains de croissance attendus ne suffiront pas à compenser la "sévère contraction" de l'activité économique dans la bande de Gaza, que contrôlent les islamistes du Hamas.
Depuis que le mouvement de la résistance islamique y a pris le dessus sur les forces du Fatah, en juin dernier, Israël a renforcé son blocus du territoire côtier.
"Si l'Autorité palestinienne a avancé, bien que lentement, dans ses réformes économiques, peu de progrès ont été enregistrés sur l'assouplissement des contraintes sur les déplacements et l'accès", souligne la Banque mondiale.
L'impact de ces restrictions, dont les centaines de postes de sécurité ou barrages routiers en Cisjordanie, "ne peut pas être sur-estimé", peut-on encore lire dans ce rapport.
En réponse à la prise de Gaza par le Hamas, Mahmoud Abbas a limogé le gouvernement d'unité nationale et nommé une nouvelle administration en Cisjordanie. L'aide occidentale, qui était gelée depuis la victoire des islamistes aux élections législatives de janvier 2006, a repris elle après la relance du processus de paix israélo-palestinien actée par la conférence d'Annapolis, en novembre.
Mais les discussions n'ont pas produit d'avancées majeures et les autorités israéliennes sont réticentes à lever les postes de sécurité et points de contrôle installés en Cisjordanie. Le dispositif, expliquent-elles, est indispensable pour empêcher des kamikazes palestiniens d'atteindre des villes israéliennes et d'y commettre des attentats suicide.
Les Palestiniens dénoncent eux une punition collective qui entrave leurs déplacements et les échanges commerciaux.
En 2008, le PIB des territoires palestiniens devrait progresser de 3%, selon les projections du FMI. Mais "en prenant en compte la croissance de la population, on peut conclure que dans le cadre actuel des restrictions sur la circulation, le revenu par habitant baissera ou stagnera", précise la Banque mondiale.
Dans la bande de Gaza, le resserrement du blocus israélien a "considérablement érodé le socle du secteur privé qui demeurait dans l'économie, et d'une manière qui est progressivement plus difficile à inverser". Quelque 96% des activités industrielles auraient été suspendues dans la bande côtière, ajoute la Banque mondiale citant des associations d'entrepreneurs de Gaza.
Version française Henri-Pierre André
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Israël a bombardé un site militaire, pas nucléaire, dit Assad
DOUBAI (Reuters) - Le site syrien bombardé le 6 septembre par l'aviation israélienne était une installation militaire en construction mais pas un réacteur nucléaire, affirme le président Bachar al Assad dans une interview publiée par le quotidien qatari Al Watan.
L'administration américaine a diffusé jeudi des documents prouvant selon elle que la Corée du Nord a aidé la Syrie à construire un réacteur nucléaire capable de produire du plutonium et que son assistance s'est poursuivie après la destruction par Israël du site suspect.
Un haut responsable de l'administration Bush a précisé que les Etats-Unis et Israël avaient discuté des options possibles pour traiter ce réacteur suspect, mais qu'Israël avait décidé seul de le détruire, le 6 septembre dernier. "Au final, Israël a décidé par lui-même d'agir. Il l'a fait sans feu vert de notre part", a-t-il dit à la presse.
La Syrie a rejeté ces accusations et affirmé qu'elles étaient destinées à faire pression sur la Corée du Nord dans le cadre des négociations sur son programme nucléaire avec les grandes puissances.
"Est-ce logique? Un site nucléaire dépourvu de protection sol-air? Un site nucléaire exposé aux satellites au beau milieu du désert du centre de la Syrie", souligne le président syrien dans son interview à Al Watan, accordée avant la publication des allégations américaines.
"La vérité c'est que le raid visait un site militaire en cours de construction. Nous sommes contre les armes de destruction massive pour Israël l'Iran ou d'autres", assure Assad.
LA TURQUIE MÉDIATRICE ENTRE ISRAËL ET SYRIE
Il juge illogique pour la Syrie de chercher à se doter de la bombe atomique. "Où l'utiliserions nous? Contre Israël? Cela tuerait des Palestiniens. Je ne trouve pas cela logique."
Assad dit ne pas savoir pourquoi Israël a bombardé le site. "Pourquoi l'ont-ils attaqué? Nous ignorons de quelles données ils disposaient, mais ils savent ou voient grâce au satellites. Ils ont attaqué un site inachevé qui n'avait ni personnel, ni rien. Il était vide", assure le président syrien.
Interrogé sur l'absence de riposte syrienne, Assad répond: "Nous croyons qu'Israël veut provoquer la Syrie et l'attirer éventuellement dans une guerre alors que nous ne recherchons pas la guerre. Nous avons été clair à ce sujet. Nous avons d'autres moyens (de répondre), et nous n'avons pas nécessairement à les dévoiler."
Jeudi, Al Watan avait publié un extrait de l'interview du leader syrien où il déclarait que Damas était prêt à négocier avec Israël par l'intermédiaire de la Turquie pour trouver "un terrain commun" pour faire la paix.
Mais il déclaré que des pourparlers directs entre Israël et la Syrie, rompus depuis 2000, devraient attendre le changement de président américain à l'élection de novembre prochain.
Selon une ministre syrienne, Israël aurait fait savoir par le biais de la Turquie qu'il était prêt finalement à restituer le Golan syrien occupé en 1967 et annexé en 1981, en échange de la paix avec Damas.
Le Premier ministre turc Tayyip Erdogan, qui s'est rendu samedi à Damas, a confirmé que son pays faisait office de médiateur entre la Syrie et Israël en raison de la confiance dont il jouit auprès des deux parties.
Soummer Saïd, version française Marc Delteil
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samedi, 26 avril 2008
Mahmoud Abbas déçu de sa visite aux Etats-Unis
WASHINGTON - Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré vendredi être déçu de sa visite aux Etats-Unis, affirmant que ses entretiens à Washington avec George W. Bush et Condoleezza Rice n'avaient pas permis de faire avancer les pourparlers de paix au Proche-Orient.
Lors d'un entretien accordé à l'Associated Press dans son hôtel à Washington avant de quitter les Etats-Unis, M. Abbas a semblé pessimiste sur les chances de parvenir à un accord de paix avec Israël avant la fin de l'année, but pourtant affiché lors de la conférence d'Annapolis (Maryland) en novembre dernier.
"Franchement, jusqu'ici nous ne sommes parvenus à rien. Mais nous menons toujours un travail direct pour avoir une solution", a-t-il déclaré. "Tous les dossiers restent ouverts. Aucun n'a été conclu. La situation est telle qu'elle était avant".
Le président de l'Autorité palestinienne a expliqué que le principal obstacle demeurait la poursuite des implantations israéliennes sur les territoires palestiniens.
"Nous avons exigé que les Américains appliquent la première phase de la feuille de route qui traite de la cessation de l'expansion des implantations", a-t-il souligné, précisant qu'il aurait souhaité voir Washington exercer une pression plus importante sur Israël dans ce domaine. Ce point est "le plus gros obstacle sur la voie des négociations", a-t-il assuré.
Le porte-parole de la Maison Blanche Gordon Johndroe a réagi en affirmant que le "président Bush participe à faire avancer le processus". "Ce n'était pas une rencontre lors de laquelle des avancées majeures étaient attendues", a-t-il ajouté. "Au bout du compte, ce sont les Israéliens et les Palestiniens qui doivent parvenir à un accord. Chaque partie doit faire plus -et vu l'engagement sérieux des dirigeants, le président reste confiant sur le fait que la définition d'un Etat (palestinien, NDLR) d'ici la fin de l'année reste possible".
Les collaborateurs de Mahmoud Abbas ont également fait savoir qu'il avait été déçu par son entretien avec la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice jeudi. Evoquant un éventuel accord de paix, Mme Rice n'a pas mentionné l'objectif Palestinien d'un Etat comprenant les terres annexées par Israël lors de la guerre des Six-Jours en 1967.
"Nous exigions qu'ils parlent des frontières de 1967", a expliqué Mahmoud Abbas, laissant transparaître une rare expression de colère. "Aucun d'eux n'a parlé des frontières de 1967".
Il a également assuré que les responsables américains n'avaient fait aucune nouvelle proposition lors de sa visite à Washington. "Ils font des efforts. Et nous nous sommes toujours en négociations" sur les principaux points d'achoppement que sont les frontières définitives du futur Etat, la question de Jérusalem, les implantations juives et le sort des réfugiés palestiniens.
"Nous ne voulons pas d'une déclaration de principes, car nous en avons déjà une", a souligne le président de l'Autorité palestinienne, en référence à l'accord d'Oslo signé en 1993, alors que les Israéliens ont laissé récemment qu'une "déclaration de principes" d'ici à la fin de l'année serait déjà une avancée. "Maintenant nous voulons un accord en bonne et due forme. Et alors nous pourrons entrer dans les détails".
Malgré sa déception, Mahmoud Abbas a indiqué qu'il continuerait à rencontrer régulièrement le Premier ministre israélien Ehoud Olmert, et qu'il s'entretiendrait également avec George W. Bush lors de sa visite au Proche-Orient en mai à l'occasion du soixantième anniversaire de la création d'Israël.
Mais Ehoud Olmert ne participera pas à cette réunion, a-t-il souligné, aucun entretien trilatéral n'étant pour l'heure prévu. "Ce sera une rencontre bilatérale entre moi et M. Bush. C'est à cette réunion que j'ai été invité". AP
10:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Une adolescente palestinienne tuée dans des affrontements à Gaza
GAZA (Reuters) - Une adolescente palestinienne a été tuée samedi matin dans des affrontements entre des soldats israéliens et des combattants palestiniens à Beït Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, apprend-on de source médicale
La jeune fille était âgée de 14 ans.
Selon des habitants, des chars israéliens sont entrés dans la ville.
Une porte-parole de l'armée israélienne a refusé de se prononcer sur une éventuelle incursion terrestre, mais a dit que l'aviation avait effectué une sortie dans ce secteur contre des activistes palestiniens.
Nidal al Moughrabi, version française Henri-Pierre André
10:24 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
vendredi, 25 avril 2008
La Chine prête à rencontrer des représentants du dalaï-lama
PEKIN (Reuters) - La Chine va rencontrer des représentants du dalaï-lama, chef spirituel des Tibétains, rapporte l'agence Chine nouvelle en citant plusieurs sources gouvernementales.
Un porte-parole du dalaï-lama a déclaré qu'il n'avait reçu pour l'heure aucun contact en ce sens de la part de Pékin.
"Nous n'avons aucune information de quelque sorte sur la volonté chinoise de rencontrer des représentants de sa sainteté", a déclaré Tenzin Taklha à Dharamsala, dans le nord de l'Inde, où siège le gouvernement tibétain en exil. "Il n'y a pas eu de communication."
"Face aux demandes répétées de la part de l'entourage du dalaï pour reprendre des discussions, le département concerné du gouvernement central aura des contacts et des consultations avec le représentant privé du dalaï-lama dans les jours à venir", déclare un responsable gouvernemental cité par Chine nouvelle.
"Il est souhaitable qu'à travers ces contacts et consultations, la partie du dalaï prenne des mesures crédibles pour cesser ses activités visant à diviser la Chine, cesser de comploter et d'inciter à la violence et cesser de perturber et saboter les Jeux olympiques de Pékin, afin de créer les conditions pour un dialogue", ajoute ce responsable.
La Chine a imputé au dalaï-lama et à sa "clique" la responsabilité des troubles de la mi-mars au Tibet et dans les régions voisines à fort peuplement tibétain.
Lindsay Beck, version française Jean-Stéphane Brosse
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Raffarin parle d'une "erreur politique" de Delanoë sur le Tibet
PEKIN (Reuters) - L'ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, porteur à Pékin d'un message d'apaisement entre la France et la Chine, a jugé que la décision de faire du dalaï-lama un citoyen d'honneur de la ville de Paris constituait une "très grave erreur politique", a rapporté jeudi le China Daily.
Le chef spirituel en exil des Tibétains a été fait citoyen d'honneur de la capitale lundi dernier par le conseil de Paris sur l'initiative du maire socialiste de la capitale, Bertrand Delanoë.
"L'action entreprise par Delanoë est une très grave erreur politique", a dit Raffarin lors d'une interview accordée mardi au China Daily avant son départ pour Pékin.
"D'abord, en tant que responsable local, il doit veiller à un consensus avec la stratégie diplomatique de l'Etat lorsqu'il s'exprime sur des questions internationales", explique-t-il.
Jean-Pierre Raffarin ajoute avoir éprouvé de la honte face à la décision du Conseil de Paris qui va "à l'encontre des efforts entrepris par Nicolas Sarkozy pour améliorer les liens sino-français".
"Si le conseil de la ville de Paris veut honorer une personnalité qu'il considère comme un héros, il doit d'abord analyser objectivement et entièrement le candidat, et non agir par impulsion", poursuit-il.
Les manifestations organisées en France contre la politique répressive de la Chine au Tibet, notamment lors du passage de la flamme olympique à Paris, le 7 avril, ont jeté un froid dans les relations franco-chinoises.
Nicolas Sarkozy a chargé le président du Sénat, Christian Poncelet, et Jean-Pierre Raffarin de transmettre des messages d'apaisement aux dirigeants chinois.
Les deux sénateurs ont été reçus séparément jeudi par le président Hu Jintao.
"Ces événements ne sont pas ce que nous voulons voir, et ont blessé les sentiments du peuple chinois", a dit au premier le président chinois, dont les propos ont été rapportés par le China Daily.
Le second lui a remis une lettre de Sarkozy et une biographie de Charles de Gaulle.
Le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte, est attendu à Pékin ce week-end.
Henri-Pierre André
10:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tibet | del.icio.us | Facebook | | |
Ségolène Royal, Sarkozy a donné une "feuille de déroute" à son gouvernement
PARIS (Reuters) - Ségolène Royal a critiqué l'intervention télévisée de Nicolas Sarkozy en estimant que son mea culpa était une technique de communication et qu'il avait dérapé notamment sur les étrangers sans papiers et la Chine.
"On est plus inquiets après l'émission qu'avant, on a le sentiment de ne pas avoir eu un président de la République hier, mais un candidat perpétuel (...) Le Premier ministre a surtout eu une feuille de déroute", a déclaré sur France Inter l'ancienne candidate PS à l'élection présidentielle.
Selon elle, Nicolas Sarkozy a accumulé "approximations, improvisations, contre-vérités" et s'il a reconnu des erreurs, a-t-elle souligné, il n'a pas précisé dans quel domaine et a annoncé qu'il maintenait le cap.
"Ce que l'on attend quand on reconnait des erreurs, ce n'est pas seulement une opération de communication pour que ce matin, les gens puissent dire 'il est plus modeste qu'avant'", a-t-elle dit.
Elle estime que financer le Revenu de solidarité active (RSA) pour les Français pauvres par une récupération de la "prime pour l'emploi" (impôt négatif versé aux ménages modestes) revient à mener une "redistribution entre les précaires et les gens modestes, au lieu de reprendre aux plus riches".
L'ex-candidate PS déplore aussi les propos présidentiels justifiant la diplomatie vis-à-vis de la Chine. "Pour justifier qu'il se couche devant la Chine, il a osé dire que la Chine aidait le Darfour", souligne-t-elle. Le rôle de la Chine dans la région occidentale du Soudan frappée par un conflit est critiqué.
Elle estime aussi que le président s'est montré "méprisant" en estimant que le système éducatif avait échoué et qu'il avait dit "des monstruosités sur la laïcité", en maintenant que les prêtres pouvaient avoir à ses yeux un rôle plus grand que les instituteurs.
L'élue socialiste a aussi relevé que sur le dossier des étrangers sans-papiers qui travaillent et demandent leur régularisation en Ile-de-France, le président avait fait preuve de confusion entre leur demande d'un titre de séjour et une supposée demande de naturalisation française qu'ils n'ont pas formulée, mais qu'il a condamnée.
"Soit il ne maîtrise plus ses dossiers, (...) soit c'est volontaire, c'est-à-dire qu'il a fait un amalgame pour 'rapter' un certain électorat et alors c'est irresponsable", a-t-elle estimé.
Thierry Lévêque
10:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Royal, Sarkozy | del.icio.us | Facebook | | |
Sarkozy reconnait la vraie "déception" des français et admet ses"erreurs" évidentes
Dans un Palais Présidentiel à l'allure royale Sarkozy est confronté à la dure réalité de diriger la France après les avoir fait rêver.
De son discours point de pouvoir d'achat à l'horizon car il n'a guère le génie de trouver une solution. Erreur à ceux qui croyaient que Sarkozy pouvait amener une touche personnelle positive dans l'économie de la Grande France. Que de Souffrance.
Sarkozy a fait d'une priorité principale son propre pouvoir d'achat dès son élection, plus augmenter son salaire sans compter les autres caisses à "sous" à sa disposition qui sont sans justification aucune. Oui! vivre à la présidence de la république française à l'ère Sarkozy, c'est vivre chez Ali Baba.
Quand il parle d'immigration il fait toujours allusion à l'Afrique qui se trouve à 14 km de l'Europe par le détroit de Gibraltar ....d'aucuns lui rappellent que c'est cet Afrique là qui lui donne son pain quotidien...Pauvre France...
Enfin Nicolas Sarkozy est fatigué, se dit fatigué et affirme être incapable de faire deux mandats présidentielles.Nous espérons que le goût d'être toujours à la tête ne lui tourne la tête et qu'il renonce
Europehorizon
10:37 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Sarkozy | del.icio.us | Facebook | | |
jeudi, 24 avril 2008
L'Afrique de l'Ouest subit la hausse du prix du riz
DAKAR (Reuters) - Le riz, une denrée de base dans toute l'Afrique de l'Ouest, risque de devenir un luxe avec la hausse spectaculaire des cours, qui pèse fortement sur les budgets.
Les prix du riz ont flambé cette année, tout comme ceux des autres céréales de base, ce qui, selon les experts des questions humanitaires, risque d'entraîner un "tsunami silencieux" et d'accroître les difficultés économiques des populations les plus défavorisées, notamment en Afrique.
Des émeutes de la faim se sont propagées comme une traînée de poudre dans toute l'Afrique de l'Ouest, conduisant les gouvernements à restreindre les exportations de nourriture, réduire les taxes sur les importations et augmenter les subventions pour les denrées de base.
De Nouakchott à Ouagadougou et N'Djamena en passant par Lagos et Kinshasa, plus au sud, les gens ordinaires subissent de plein fouet l'augmentation des prix du riz, mais aussi des carburants et des matières premières.
"C'est vraiment dur. Le kilo de riz que j'achetais avant 300 francs CFA (0,46 euros) coûte aujourd'hui 350 francs CFA. Comme tout le reste a augmenté, on n'arrive plus à joindre les deux bouts", explique Odile Zongo, employée de maison à Ouagadougou.
Eric Hazard, directeur régional de la campagne d'Oxfam pour la justice économique en Afrique de l'ouest, souligne que la plupart des habitants de la région consacrent entre 50 et 80% de leur budget à l'alimentation. La hausse des prix est donc très difficile pour eux à supporter.
"Ceux qui s'en sortaient tant bien que mal sont particulièrement vulnérables à ces augmentations des prix alimentaires", a-t-il dit à Reuters.
MODIFIER SON ALIMENTATION
Au Sénégal, l'un des principaux importateurs mondiaux de riz avec le Nigeria et la Côte d'Ivoire, le plat traditionnel du midi, à base de riz, sera bientôt inaccessible pour les plus pauvres.
"C'est difficile parce que le riz est la base de tous nos plats. Nous en mangeons avec le poisson, la viande et le poulet", explique Nafissatou Ndiaye, qui gère un petit restaurant servant chaque jour 50 couverts à Dakar.
"J'ai déjà dû augmenter les prix. Je n'ose pas recommencer parce que je vais perdre mes clients", dit-elle, en montrant des sacs de 25 kilogrammes de riz "Parfum thaïlandais" importé qu'elle a achetés localement.
Selon elle, le prix d'un sac de 25 kgs de riz thaïlandais coûte aujourd'hui 7.000 francs CFA, contre 6.000 l'année dernière. Cette hausse pourrait être encore plus spectaculaire si le gouvernement sénégalais ne dépensait pas plusieurs centaines de millions de dollars en subventions pour en réduire l'impact.
Ailleurs en Afrique de l'Ouest, les hausses sont encore plus importantes. Ainsi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, un sac de 25 kgs de riz qui coûtait 15 dollars en novembre (9,55 euros) en vaut désormais 25.
Ce phénomène contraint de nombreux Africains à réduire leur consommation de riz ou modifier leur alimentation.
"Les gens mangent plus de foufou (pâte de manioc), de pondu (feuilles de manioc) ou de pain. Ils mangent ce qui est le moins cher", raconte Jean Fatuma, qui vend du riz d'importation sur le marché de Gambela à Kinshasa.
REMETTRE L'AGRICULTURE AU PREMIER PLAN ?
Certains consommateurs craignent de devoir réduire leur alimentation à un seul repas par jour.
"Je n'arrive pas à me nourrir alors que je travaille pour l'Etat", déplore James Arthur William, fonctionnaire en Sierra Leone.
Face aux manifestations provoquées par la hausse des prix, de nombreux gouvernements ont pris des mesures pour tenter d'en atténuer l'impact. Ainsi, le Burkina Faso a suspendu les droits de douane sur les importations de riz pour six mois. Le Mali a également levé les taxes sur les importations tandis que la Guinée a interdit les exportations de nourriture et de bétail.
La crise alimentaire a également conduit les autorités de certains pays d'Afrique de l'Ouest à ressortir des placards certains projets visant à accroître la production locale.
"L'investissement dans l'agriculture en Afrique a été très bas ces 20-25 dernières années (...) alors c'est peut-être une occasion d'effectuer un revirement et d'aller vers un nouveau scénario dans lequel l'agriculture occupera la première place des projets de développement", explique Hazard, d'Oxfam.
La semaine dernière, le Sénégal, qui importe 80% de son riz, a présenté un plan ambitieux pour multiplier par cinq sa production de riz et atteindre 500.000 tonnes. "Il n'y aura pas de famine ici", a déclaré le président Abdoulaye Wade. Le Liberia de son côté a affecté de nouvelles terres à la production de riz.
Mais alors que la pression sur leurs porte-monnaie affecte désormais leurs estomacs, de nombreux habitants pourraient agir plus vite que leurs gouvernements. "Si cela continue, nous allons retourner dans villages pour cultiver des produits alimentaires", lance Mariam Diallo, fonctionnaire en Guinée.
Avec Mathieu Bonkoungou à Ouagadougou, Saliou Samb à Conakry, Tiemoko Diallo à Bamako, Tume Ahemba à Lagos, Alphonso Toweh à Monrovia, Christo Johnson à Freetown, and Joe Bavier à Kinshasa, version française Gwénaelle Barzic
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