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mercredi, 19 mars 2008

Bruxelles - Grève STIB: plus un seul bus ne circule suite à une agression

Une partie du personnel de la STIB était en grève mercredi matin pour protester contre une nouvelle agression, commise mardi soir par un groupe de jeunes qui a jeté un cocktail molotov sur un bus à Anderlecht. Aucun bus ne circule sur l'ensemble du réseau bruxellois, a indiqué la STIB mercredi matin.

La grève, organisée par le front commun syndical, touche les dépôts de bus Jacques Brel, Haren et Delta. Le trafic des bus est totalement à l'arrêt depuis 6H30. Mardi soir, vers 21H30, un chauffeur de bus a été la cible d'un cocktail molotov lancé par des jeunes dans la rue Liverpool à Anderlecht. Personne n'a été blessé dans l'incident mais le chauffeur a été très choqué par l'agression. Une réunion de crise est prévue dans la journée de mercredi. La police locale de la zone de Bruxelles-Midi (Anderlecht/Saint-Gilles/Forest) pourrait y participer. La STIB conseille à ses voyageurs d'emprunter le métro et les trams. (GFR)

mardi, 18 mars 2008

Le rêve américain se réalise de jour en jour, c'est phénoménal

16:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : USA 2008 |  del.icio.us |  Facebook | | |

Hommage à Katoucha

Le plus bel hommage que l’on puisse rendre à Katoucha, enlevée de manière brutale au parfum de notre amour, c’est d’être vigilant.
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Son souvenir s’impose à moi. C’était hier, ce soir-là. Assise en face de moi, la voix grave, son cil de chat m’enveloppant toute entière, elle me disait son mal-vivre.Des démons qui la rongeaient. Au fond de ses pupilles limpides, un océan de tristesse, dont on pouvait penser qu’elle ne sortirait indemne. Un battement de cils plus tard, le rideau de tristesse s’effaçait et dans un fonds de gaieté dont elle seule avait le secret, elle partait d’un grand rire et s’excusait presque de m’indisposer avec ses souffrances.

C’était hier, ce soir-là. C’est presque loin déjà. Elle me confiait ses projets de films, son livre contre l’excision, de la ligne de vêtements inspirée de l’artisanat africain qu’elle lançait. Les tâches étaient lourdes et pressantes.Les priorités l’oppressaient. Le temps l’angoissait. Ce temps qui lui manquera tant... comme si elle avait déjà pris rendez-vous avec son destin.

Du temps, il lui en fallait pour tout recommencer avec ses enfants. Du temps, en prendre pour vivre sereinement sans céder au diable qui la berçait de ses consolations éphémères. Un peu de temps encore pour aimer, donner et recevoir, loin des tourbillons de la ville et de la vie.

C’était hier cette nuit-là, dans ce Paris où par un temps de chien, elle était revenue recoller les débris d’une vie qui ne cessait de lui échapper, que tout se brisa brutalement. Certainement dans une souffrance inouïe.

Katoucha, c’était la modestie et la simplicité. C’était une femme belle et libre, qui ne connaissait ni les grandes ou petites vanités, victime souriante des bassesses dont elle pouvait faire l’objet.Tout ce qui se mesure finit... bien évidemment.

Katoucha nous a laissés une tâche cependant. Nous, qui l’avons connue et aimée, avons la responsabilité de poursuivre le combat qu’elle a amorcé contre l’excision. Meurtrie dans sa chair. Dénoncer certains aspects de la tradition tout en préservant l’amour de ses proches a fendu son cœur d’enfant aimante.

Consolons-nous de l’avoir connue et chérie et soyons vigilants pour qu’au seuil de cette tragique disparition, nous menions des combats préventifs pour que d’autres petites princesses aux yeux de chat et à l’innocence juvénile ne soient plus aux mains de certaines traditions irresponsables mais à la peau dure. Il est difficile de supprimer notre souffrance ou d’en guérir.

Est-ce du ressort des vaines créatures que nous sommes de refuser la volonté de Dieu ? Ce serait un combat vain. Alors mettons nous à perpétuer sa mémoire de manière féconde en luttant fermement contre les traditions porteuses de souffrances inutiles. Repose en paix, chère Katouch. Ta mort ne sera pas vaine.
Oumou Wane, amie de Katoucha

13:10 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : artiste, beauté |  del.icio.us |  Facebook | | |

Belgique:Un terme aux conflits politiques...Yves Leterme à la commande

Les négociateurs chargés de la formation du gouvernement définitif ont conclu mardi matin un accord sur la déclaration du gouvernement Leterme Ier. Les négociateurs vont préciser dans les prochaines minutes les modalités de cet accord.

Une cinquantaine de pages pour un accord gouvernemental. Dont le point final fut d'abord attendu vers 23 heures. Et les états-majors de partis de préparer une conférence de presse… La première du gouvernement Leterme Ier, annonçait-on. Dernières relectures, notes de synthèse pour la presse… Puis, vers 21 heures, la douche froide : ça coince. Encore. Et les négociateurs de la (future) pentapartite de s'octroyer une pause roborative. Avant de réexaminer les dix points qui fâchent. Sans surprise, ils sont surtout concentrés dans trois chapitres. Le socio-économique. La Justice. La politique de migration.

Le plus dur : mettre d'accord gauche et droite. Sur la réforme fiscale d'une part. Sur le gros volet social de l'autre, en particulier la revalorisation des pensions et des allocations. Au fil de la journée, ce chapitre s'est d'ailleurs fait de plus en plus vague…

Lundi matin, les négociateurs s'étaient retrouvés, sur le coup de 9 h 30, autour d'une note de 48 pages truffée de lignes biffées, crochets et autres propositions d'amendements, témoins de l'évolution des discussions.

Ce document, que nos confrères du Morgen ont pu se procurer et diffusé sur leur site en cours de journée, a peu à peu été dégraissé. De ses chiffres essentiellement. C'est qu'évaluer la réforme fiscale en espèces sonnantes et trébuchantes (monnayables par les libéraux) supposait de faire de même pour l'appréciation des pensions et allocations (chère à la gauche) et vice-versa. Dans les antichambres des techniciens, des chiffres circulaient : au total, les mesures jugées incontournables par les uns et les autres coûteraient… 13 milliards au budget de l'Etat. Pour s'épargner de douloureuses et idéologiques coupes sombres, les négociateurs ont fini par résumer leur propos en grandes lignes. Vagues. Voire par tout simplement répéter les accords engrangés au budget 2008.

Autrement dit, rendez-vous au contrôle bugdétaire, prévu… début juillet, au moment même où le deuxième paquet institutionnel doit être négocié.

C'est dire si l'été s'annonce chaud pour le gouvernement Leterme Ier. Qui devait aussi, à l'heure de boucler ces lignes, trouver un accord sur les recrutements dans la fonction publique, la norme de croissance du budget des soins de santé ou encore les politiques de migration et de justice.

Plus besoin, en revanche, de passer la nuit sur d'autres dossiers polémiques, renvoyés, à l'unanimité, à plus tard. Tels le nucléaire (lire ci-contre) ou la réforme de la protection de la jeunesse. Plus besoin non plus de réécrire les passages éminemment consensuels sur l'Environnement, les Affaires étrangères ou la Sécurité. Ni de revenir sur quelques engagements phares, confirmés en deuxième lecture du texte. Telle la promesse de créer… 200.000 emplois (copyright Verhofstadt II). De l'espoir, donc.

L'Etoile filante Lewis Hamilton

né le 07/01/1985 - Tewin (Grande-Bretagne)
Nationalité Grande-Bretagne
Taille 1.74 m
Poids 67.00 kg
Première course Grand Prix d'Australie 2007

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JO: aucun appel au boycottage, selon Jacques Rogge

PORT OF SPAIN (Reuters) - Aucun Etat ne s'est prononcé pour le boycottage des Jeux olympiques de Pékin après la répression des manifestations qui ont eu lieu au Tibet, a fait savoir Jacques Rogge, président du Comité international olympique (CIO).

"Il n'y a eu absolument aucun appel au boycottage, de la part des gouvernements non plus, et nous avons été très touchés par la position de l'Union européenne et des gouvernements des grandes puissances qui disent unanimement que le boycottage n'est pas une solution", a-t-il déclaré, interrogé par Reuters à Trinité-et-Tobago.

Linda Hutchinson-Jafar, version française Jean-Philippe Lefief

lundi, 17 mars 2008

Prison ferme pour les voleurs de la crypteuse allemande "Enigma"

CAEN - Le tribunal correctionnel de Caen a condamné lundi à des peines de prison ferme deux hommes de 19 et 20 ans, qui comparaissaient pour le vol le 1er mars dernier de la crypteuse allemande "Enigma" au musée du débarquement de Vierville-sur-mer (Calvados). Le principal auteur des faits a écopé de trois ans de prison dont un ferme, et son complice d'un an de prison dont six mois ferme.

Les deux jeunes gens originaires d'Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) ont été placés sous mandat de dépôt à l'issue de l'audience en comparution immédiate. Le troisième auteur présumé des faits est toujours recherché. Les deux hommes présentés au tribunal avaient été interpellés ce week-end sur le marché aux puces de Saint-Ouen en train de revendre le fruit de leur larcin.

Le 1er mars, les trois jeunes s'étaient introduit dans le musée et avaient ceinturé la gardienne pour dérober une crypteuse allemande "Enigma", d'une valeur de 100.000 euros. Le tribunal a retenu la préméditation des prévenus, qui étaient déjà venus repérer les lieux. Ils avaient également emporté des casquettes de la seconde guerre mondiale et des dagues militaires.

Machine électro-mécanique à rotors et cylindres commercialisée au début des années 20, l'"Enigma" était utilisée par les services diplomatiques et de renseignement de nombreuses nations pour le chiffrement et le déchiffrement de l'information. L'Allemagne nazie, en particulier, l'employa avant et pendant la deuxième guerre mondiale, mais les Alliés réussirent cependant à casser le code de cryptage. AP

Sarkozy ou le début de la fin car il n'a guère autre alternative

PARIS (Reuters) - Le message des élections municipales a été entendu mais ne se traduira ni par un changement de cap politique ni par un remaniement gouvernemental majeur, ont fait savoir dimanche les dirigeants de la majorité.
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Nicolas Sarkozy a essuyé son premier vrai revers, dix mois après son arrivée à l'Elysée, avec la confirmation d'une forte poussée de la gauche et la perte de villes comme Strasbourg ou Toulouse, même si la majorité a évité le pire à Marseille.

L'Elysée refuse cependant d'en tirer des conclusions nationales en invoquant la faiblesse du taux de participation, la "mosaïque des situations" et un simple "rééquilibrage".

"Les Français ont voulu exprimer un message d'exigence. Ce n'est ni le troisième tour, ni le match revanche de l'élection présidentielle", faisait valoir l'entourage du chef de l'Etat, en accusant la gauche d'essayer de "détourner" ce scrutin.

Une ligne de défense reprise par les dirigeants de la majorité. Seul le président du groupe UMP à l'Assemblée, Jean-François Copé, a reconnu que c'était un "soir de défaite".

Le chef de l'Etat aura à coeur de tourner rapidement cette page difficile du début de son quinquennat.

LES RÉFORMES

Il a averti qu'il entendait maintenir le cap et le rythme des réformes, ce que confirmait dimanche le Premier ministre François Fillon, même s'il cela n'exclut pas des inflexions.

"L'attente des Français porte davantage sur les résultats que sur un changement de politique ou de gouvernement", souligne le directeur des études à l'institut LH2, François Miquet-Marty.

Le chef de l'Etat et le gouvernement risquent cependant d'être rattrapés par un principe de réalité qui les a déjà amenés à en rabattre sur le projet d'Union pour la Méditerranée.

Avec la réforme des retraites et celle des institutions, la grande affaire des prochains mois sera la présidence française de l'UE, que Nicolas Sarkozy doit impérativement réussir pour asseoir sa stature de grand d'Europe.

Or la France court de nouveau le risque d'apparaître comme le mauvais élève de la classe européenne en matière de déficits publics, du fait d'une conjoncture internationale peu porteuse, assortie à la hausse de l'euro et du pétrole.

LE GOUVERNEMENT

La présidence de l'UE est une des raisons avancées par Nicolas Sarkozy pour écarter un bouleversement gouvernemental.

Selon le secrétaire général de l'Elysée, les ajustements se limiteront à la nomination de secrétaires d'Etat, en plus du remplacement à l'Outre-Mer de Christian Estrosi, élu à Nice.

"Les Français attendent que certaines fonctions soient assurées avec plus de visibilité", dit Claude Guéant au quotidien La Croix. Selon des proches du chef de l'Etat, cela concernerait des dossiers comme l'industrie, l'économie numérique, l'aménagement du territoire ou le "Grand Paris".

Des membres du gouvernement, comme Laurent Wauquiez (porte-parole) ou Luc Chatel (Consommation), qui ont arraché deux villes à la gauche, pourraient être promus et des ministères pourraient voir leur périmètre modifié.

"Il n'est pas question de toucher à l'architecture générale du gouvernement, ou aux grands postes avant le début de l'année prochaine", dit cependant Claude Guéant, selon qui le nombre de ministres d'ouverture sera maintenu. Une ouverture qui "ne prendra pas plus d'ampleur", ajoute-t-il. Ce qui semble exclure l'arrivée de l'ancien ministre socialiste Claude Allègre.

L'ÉLYSÉE

C'est peut-être dans ce secteur qu'interviendront les "ajustements" post-électoraux les plus visibles.

Le mot d'ordre à l'Elysée est la "présidentialisation" du chef de l'Etat, dont le style, les penchants "bling-bling", les emportements et l'extrême exposition médiatique ont nourri le désamour des Français à son égard depuis la fin de 2007.

Son agenda pour cette semaine illustre cette volonté de revenir à une conception plus classique de sa fonction : hommage national aux "poilus" de la Grande guerre lundi, aux maquisards de la Seconde guerre mondiale sur le plateau des Glières mardi, intervention sur la francophonie jeudi, lancement d'un sous-marin nucléaire lance-missile vendredi ...

La communication de l'Elysée sera entièrement revue, avec le départ du porte-parole David Martinon, proche de l'ex-épouse du chef de l'Etat, Cécilia, et victime collatérale des luttes fratricides de la droite dans la ville du président, Neuilly-sur-Seine, où il avait été parachuté par ce dernier.

Le porte-parolat sera supprimé, dit-on à l'Elysée. Franck Louvrier, conseiller communication du chef de l'Etat, verra son rôle de patron du service de presse renforcé.

Claude Guéant et le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte, interviendront ponctuellement, l'un sur les dossiers nationaux, l'autre sur l'international.

Nicolas Sarkozy s'efforcera lui-même d'adopter un mode d'intervention plus sobre et moins brouillon, dans un souci de "plus grande lisibilité et de pédagogie", sans renoncer pour autant être "réactif", dit-on dans son entourage.

Une mue engagée dès avant le premier tour. Reste à savoir si le naturel ne reviendra pas au galop à la première occasion.

L'UMP

La tentation risque d'être forte de chercher des boucs émissaires à la direction de l'UMP. Son secrétaire général, Patrick Devedjian, a déjà essuyé des attaques la semaine passée.

"Je pense que naturellement la responsabilité est collective et je veux bien accepter une part de responsabilité", a-t-il déclaré dimanche soir. Il a cependant exclu de démissionner ; "Le président de la République m'a renouvelé sa confiance."

Patrick Devedjian a en revanche dit à Reuters qu'il y aurait sans doute "quelques" remaniements à la direction de l'UMP.

Nicolas Sarkozy pourrait quant à lui être tenté de renforcer le contrôle de l'Elysée sur l'UMP, dont il reçoit régulièrement l'équipe dirigeante. Il devrait par ailleurs multiplier les contacts avec les parlementaires de la majorité.

LIBEREZ BETANCOURT

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L'armée chinoise prête à mater les troubles tibétains

PEKIN (Reuters) - Les forces chinoises de sécurité ne se sont pas servies d'armes mortelles contre les manifestants tibétains de Lhassa, a affirmé le gouverneur du territoire autonome tandis que l'armée chinoise se déployait dans des provinces gagnées à leur tour par les troubles.
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"Je peux dire avec pleine responsabilité que nous ne nous sommes pas servis d'armes mortelles, que nous n'avons pas ouvert le feu", a dit Qiangba Puncog lors d'une conférence de presse à Pékin, précisant que les forces de l'ordre s'étaient contentées d'utiliser des grenades lacrymogènes et un canon à eau.

Il a ajouté que 13 "civils innocents" avaient été tués et plusieurs dizaines de policiers blessés vendredi lorsque les manifestations des jours précédents ont dégénéré en émeutes dans les rues de Lhassa.

A Dharamsala, dans le nord de l'Inde, le gouvernement en exil du Tibet a avancé pour sa part un bilan de 80 morts.

Qiangba Puncog a ajouté que les émeutes de vendredi avaient été préméditées, planifiées et organisées par des "forces extérieures et intérieures" appartenant à la "clique du dalaï-lama".

La capitale du Tibet a été placée sous étroite surveillance policière mais, selon des sources autorisées, des manifestations de Tibétains ont éclaté au cours du week-end dans des enclaves du Sichuan et de Gansu, ne laissant entrevoir aucune issue rapide aux troubles qui constituent un défi majeur pour le pouvoir chinois à cinq mois à peine des Jeux olympiques de Pékin.

A Aba, dans la province du Sichuan (sud-ouest), deux témoins rapportent que des centaines de véhicules de l'Armée populaire de libération se sont déployés dans la nuit de dimanche à lundi. La veille, quelque 200 manifestants tibétains avaient lancé des cocktails Molotov et incendié un commissariat de police, un marché et des habitations.

"SI LES TIBÉTAINS DESCENDENT DE NOUVEAU DANS LES RUES..."

A Machu, une ville de la province de Gansu, 300 à 400 manifestants ont brandi des photos du dalaï-lama, chef spirituel en exil des Tibétains, et détruit des vitrines et incendié des magasins chinois, rapporte l'organisation pro-indépendantiste Free Tibet Campaign.

Selon cette organisation, basée à Londres, une centaine d'étudiants tibétains ont par ailleurs organisé un sit-in sur le campus de l'université de Lanzhou, la capitale de la province de Gansu.

A Lhassa, des témoignages font état d'une tension palpable.

Dimanche, l'armée chinoise a bouclé la capitale de la région autonome du Tibet - qui est interdite aux journalistes étrangers non pourvus d'un sauf-conduit et inaccessible désormais aux touristes - afin d'éviter que se reproduisent des émeutes comme celles de vendredi, les plus graves au Tibet depuis 1989.

De nombreux magasins ont rouvert et les voitures circulaient de nouveau dans les rues de Lhassa, le calme y étant revenu, a affirmé l'agence de presse officielle Chine nouvelle.

Cette description contraste vivement avec les derniers témoignages. "C'est totalement silencieux. Il y a quelques enfants et des gens qui commencent à sortir, mais la plupart restent chez eux", a dit un homme d'affaires joint par téléphone.

"Si les Tibétains de Lhassa descendent de nouveau dans les rues en grand nombre, et défient réellement les autorités chinoises, je pense que nous assisterons à une répression très dure", estime Kenneth Lieberthal, politologue à l'Université du Michigan.

Les autorités régionales ont donné jusqu'à lundi minuit aux meneurs des manifestations de la semaine dernière pour se livrer à la police sous peine de s'exposer à des "sanctions sévères".

Selon le Centre tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie, une ONG présente à Dharamsala, les forces de sécurité chinoises ratissent déjà la ville, maison après maison.

Face à cette situation, le dalaï-lama a réclamé qu'une enquête soit ouverte afin de déterminer si un génocide culturel était en cours au Tibet. "La nation tibétaine fait face à un grave danger. Que la Chine le reconnaisse ou non, il y a un problème", a dit le chef spirituel en exil des Tibétains, à Dharamsala dans le nord de l'Inde.

En outre, a-t-il dit, la communauté internationale a le "devoir moral" de rappeler à la Chine qu'elle devait être un bon organisateur des Jeux olympiques; il a estimé toutefois que Pékin méritait d'accueillir ces jeux, cet été.

Version française Jean-Philippe Lefief, Mathilde Gardin et Henri-Pierre André

Jeux de Pékin; Jacques Rogge "très inquiet" de la répression chinoise au Tibet

CASTRIES, Sainte-Lucie - Le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge s'est dit "très inquiet" de la répression chinoise au Tibet et dans les provinces voisines, estimant que cette répression est une très mauvaise publicité pour les JO de Pékin en août.
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"Nous sommes très inquiets. Le CIO espère qu'il y aura un apaisement dès que possible dans cette situation. Je tiens également à présenter mes condoléances aux familles de ceux qui ont perdu la vie", a souligné Jacques Rogge devant des journalistes au cours de sa visite d'une journée sur l'île de Sainte-Lucie.

Samedi à Basseterre, dans l'archipel voisin des Caraïbes de Saint-Kitts-et-Nevis, le président du CIO s'était élevé contre les appels au boycottage des Jeux olympiques organisés en août prochain à Pékin si la Chine intensifie sa répression au Tibet, estimant qu'une telle mesure ne ferait que pénaliser les athlètes. "Nous estimons que le boycottage ne résout rien. Au contraire. Cela pénalise des athlètes innocents", avait déclaré Jacques Rogge. AP

dimanche, 16 mars 2008

Un arbitre agressé par des joueurs lors d'un match de foot à Merksem

Un arbitre a été grièvement blessé lors d'un match de football par les joueurs d'une équipe qui contestaient une de ses décisions, samedi à Merksem.

Le match de football opposait les clubs de Reunion Merxem et Berchem City. Lorsque l'arbitre a exhibé un deuxième carton jaune à l'un des joueurs de Berchem City, toute l'équipe s'en est prise à lui, le prenant à la gorge et le plaquant par terre. Les joueurs l'ont ensuite frappé, notamment avec une barre métallique qui se trouvait à côté du terrain, et lui ont donné des coups de pied. Ils lui ont reproché d'être raciste. L'arbitre a été dégagé par l'équipe adverse et emmené à l'hôpital. Les joueurs de Berchem City ont fui après l'agression et étaient recherchés par la police dimanche. L'arbitre est en incapacité de travail pour six jours. Aucune interpellation n'a encore été opérée, a précisé la police locale d'Anvers. (CYA)

Belgique:400 personnes manifestent à Bruxelles en solidarité avec le Tibet

Près de 400 personnes, selon la police, se sont rassemblées entre 11H00 et 12H45 dimanche sur la place Poelaert, à proximité du Palais de Justice à Bruxelles pour manifester leur solidarité avec le peuple tibétain.

Cette action était organisée par "Les amis du Tibet", la Communauté tibétaine de Belgique et International Campaign for Tibet. De nombreux drapeaux tibétains coloraient la place Poelaert. Quelques moines tibétains ont participé à la manifestation. Hormis un drapeau chinois qui a été brûlé sur la place, aucun autre incident n'a été rapporté aux organisateurs. Les forces de l'ordre étaient très peu visibles. Dimanche matin, cinq manifestants tibétains ont été interpellés par la police dans le cadre d'une action menée à l'ambassade de Chine, avenue de Tervuren à Bruxelles, selon les organisateurs de la manifestation de la place Poelaert. Les Amis du Tibet demandent aux responsables politiques belges d'avoir le courage de reconnaître que les intérêts économiques avec la Chine ont toujours primé sur les autres intérêts. L'association International Campaign for Tibet estime que l'attitude du régime chinois de ces derniers jours au Tibet est en contradiction flagrante avec l'esprit et les valeurs olympiques, alors que Pékin s'apprête à organiser le 8 août prochain ses premiers JO. Les organisateurs de la manifestation demandent, comme le dalaï lama, une enquête internationale sur les "violences meurtrières" au Tibet. (CYA)

Dharamsala parle de 80 morts au Tibet, émeutes au Sichuan

PEKIN/DHARAMSALA (Reuters) - Des émeutes ont éclaté dans une province chinoise voisine du Tibet, le Sichuan, au surlendemain d'émeutes à Lhassa dans lesquelles, selon le gouvernement tibétain en exil, 80 personnes sont mortes et 72 autres ont été blessés.

Deux cents manifestants tibétains ont lancé des cocktails Molotov et incendié un commissariat de police, un marché et des habitations du comté d'Aba au Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine, a rapporté un policier. Les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes pour disperser la foule et procédé à des arrestations parmi les manifestants, qui ont aussi brûlé deux véhicules de police et un camion de pompiers.

Des policiers ont été blessés par des jets de pierres. Le principal bâtiment administratif du comté, gardé par une centaine de policiers, était assiégé par les émeutiers.

Une ONG, le Centre tibétain pour les droits de l'homme et la démocratie, fait état sur son site internet de la mort de sept personnes tuées par balles et ajoute que les moines de la lamaserie d'Amdo Ngba Kirti, également dans le comté d'Aba au Sichuan, ont hissé le drapeau tibétain et scandé des slogans en faveur de l'indépendance du Tibet, après les prières du matin.

Les forces chinoises ont donné l'assaut au monastère, où vivent 2.800 lamas. Ils ont tiré des gaz lacrymogènes et empêché les moines de sortir manifester. Le Sichuan, limitrophe du Tibet, est l'une des quatre provinces qui comptent une importante minorité tibétaine.

Samedi, une dizaine de moines avaient été arrêtés et cinq autres blessés par les forces chinoises dans la lamaserie de Taktsang Lhamo Kirti, dans le comté de Dzoge (Sichuan).

Dimanche, l'armée chinoise a bouclé Lhassa, capitale de la région autonome du Tibet - qui est interdite aux journalistes étrangers non pourvus d'un sauf-conduit et inaccessible désormais aux touristes - afin d'éviter que se reproduisent des émeutes comme celles de vendredi, les plus graves au Tibet depuis 1989.

De nombreux magasins ont rouvert et les voitures circulaient de nouveau dans les rues de Lhassa, le calme y étant revenu, a affirmé dimanche l'agence de presse officielle Chine nouvelle.

Cette description contraste vivement avec les derniers témoignages. "C'est totalement silencieux. Il y a quelques enfants et des gens qui commencent à sortir, mais la plupart restent chez eux", a rapporté un homme d'affaires joint par téléphone.

Une jeune touriste occidentale arrivée à Chengdu, dans une province chinoise proche du Tibet, avait auparavant signalé "beaucoup de tirs". "Nul ne peut quitter son hôtel", a-t-elle ajouté. Des habitants ont parlé d'un quadrillage des rues par l'armée et de perquisitions au domicile de Tibétains.

Selon des habitants, de nouveaux troubles ont éclaté durant la nuit de samedi à dimanche, quand des Chinois de la minorité musulmane Hui ont attaqué des Tibétains pour se venger du saccage de leurs habitations et de leurs biens. Samedi déjà, plusieurs personnes avaient évoqué la présence de chars dans les rues de Lhassa.

INQUIÉTUDE DE L'INDE ET DES ETATS-UNIS

Les autorités chinoises, d'autre part, ont déclaré dimanche une "guerre populaire" contre le soutien dont jouit le dalaï-lama au Tibet.

Face à cette situation, le dalaï-lama a tenu une conférence de presse, dimanche, pour demander qu'une enquête soit ouverte afin de déterminer si un génocide culturel était en cours au Tibet. "La nation tibétaine fait face à un grave danger. Que la Chine le reconnaisse ou non, il y a un problème", a dit le chef spirituel en exil des Tibétains, à Dharamsala dans le nord de l'Inde.

En outre, a-t-il dit, la communauté internationale a le "devoir moral" de rappeler à la Chine qu'elle devait être un bon organisateur des Jeux olympiques; il a estimé toutefois que Pékin méritait d'accueillir ces jeux, cet été.

Le dalaï-lama évoque un "génocide culturel" au Tibet

DHARAMSALA, Inde (Reuters) - Le dalaï-lama demande qu'une enquête soit ouverte pour déterminer si un génocide culturel est en cours au Tibet.
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"La nation tibétaine fait face à un grave danger. Que la Chine le reconnaisse ou non, il y a un problème", a dit le chef spirituel des Tibétains, lors d'une conférence de presse à Dharamsala, dans le nord de l'Inde, où il vit en exil. "Que ce soit intentionnel ou pas, quelque part un génocide culturel est en cours.

"S'il vous plaît, enquêtez (...) Si cela est possible, qu'une organisation respectée, qu'une organisation internationale, évalue la situation du Tibet", a-t-il demandé.

Des émeutes à Lhassa, capitale de la province du Tibet, ont fait 80 morts et 72 blessés selon le gouvernement en exil. D'autres émeutes ont éclaté dimanche dans une province voisine, le Sichuan.

"La communauté internationale a le devoir moral de rappeler à la Chine qu'elle doit être un bon organisateur des Jeux olympiques", a déclaré le dalaï-lama, qui dit se sentir "sans défense".

"LA CHINE MERITE LES JEUX"

"La Chine mérite d'accueillir les Jeux olympiques. C'est vraiment mérité, de mon point de vue", a-t-il néanmoins affirmé.

Les autorités chinoises veulent éviter que l'approche des JO de Pékin, en août, ne soit le prétexte à une intensification des revendications tibétaines. Les promoteurs des manifestations entendent, eux, profiter de l'approche des Jeux pour attirer l'attention de la communauté internationale sur le sort de la région himalayenne.

"En général, les Tibétains suivent - et je le pense sincèrement - des principes non violents. Bien sûr, chez les êtres humains, quand les émotions prennent le dessus, une certaine violence est possible", a poursuivi le dalaï-lama.

Dimanche, l'armée chinoise, qui mène une "guerre populaire" contre le soutien dont jouit le dalaï-lama au Tibet, a bouclé Lhassa afin d'éviter que ne se reproduisent les émeutes de vendredi, les pus graves au Tibet depuis 1989.

Les lamas ont commencé lundi dernier à descendre dans les rues lundi dernier pour marquer le 49e anniversaire du soulèvement de 1959 contre la présence chinoise. Depuis les manifestations se sont étendues à d'autres régions.

Selon les autorités chinoises, les affrontements entre les forces de police et les manifestants ont fait dix morts mais les Tibétains en exil parlent de 80 tués et 72 blessés.

Jonathan Allen, version française Eric Faye

samedi, 15 mars 2008

Explosions meurtrières dans un dépôt de l'armée albanaise

Plusieurs violentes explosions ont fait des morts et des blessés, des civils pour la plupart. Au moins quatre corps ont déjà été découverts sur le site, aux abords du dépôt de l'armée albanaise situé à quelques kilomètres au nord de Tirana. Les blessés sont nombreux, au moins 170, dont quatre sont touchés grièvement.

Les riverains ont fui leurs foyers. La première déflagration, très puissante, s'est produite samedi en fin de matinée alors que des experts militaires étaient en train de démonter des obus dans le dépôt. D'autres détonations, entendues jusqu'en Macédoine, le pays voisin, ont suivi à intervalles réguliers, semant la panique et la destruction dans plusieurs villages. La confusion règne encore sur place. Des ambulances se sont succédées à un rythme soutenu sur les lieux de la catastrophe. Des blessés, dont beaucoup de femmes et d'enfants, ont aussi été emmenés vers les hôpitaux à bord de voitures privées.

Toutes les vitres de l'aéroport de Tirana, qui est proche du dépôt d'armes, ont été brisées par les explosions. L'aéroport a été fermé. Le Premier ministre albanais Sali Berisha s'est rendu sur place pour rendre visite aux blessés

Six Nations: les Gallois battent les Bleus pour le Grand Chelem

CARDIFF (Reuters) - Le Pays de Galles a battu la France 29-12 samedi sur la pelouse du Millennium Stadium de Cardiff pour signer le Grand Chelem dans le Tournoi des Six Nations.

Les Bleus, qui devaient l'emporter avec au moins 20 points d'écart pour s'assurer de la victoire finale, ont résisté pendant une mi-temps avant de céder face à la détermination de leurs adversaires.

Les Français tentaient crânement leur chance mais butaient sans cesse sur une défense hermétique au cours d'une première mi-temps serrée que les Gallois terminaient avec un avantage 9-6 grâce à trois pénalités de James Hook contre deux de Jean-Baptiste Elissalde.

Un carton jaune reçu par Gavin Henson juste avant le changement de côté valait aux Gallois de jouer à 14 pendant les 10 première minutes de la seconde période. Elissalde en profitait pour égaliser d'une nouvelle pénalité.

L'intensité montait alors d'un cran, chaque équipe cherchant le point de rupture. Les Gallois le trouvaient sous la forme d'un raid de l'énergique Shane Williams qui finissait sa course entre les poteaux. La transformation de Stephen Jones donnait aux Diables rouges un avantage 16-9.

Le break était fait. Deux pénalités de Stephen Jones entrecoupée d'une de Dimitri Yachvili suivaient avant que Martyn Williams n'enfonce le clou d'un bel essai que Jones se faisait un plaisir de transformer.

Après la demande de dissolution de l'AKP, l'UE estime que la Turquie doit respecter la démocratie

BRUXELLES - L'Union européenne estime que la Turquie doit respecter les principes démocratiques présents dans sa Constitution après la décision du procureur général de la Cour de cassation turque de demander la dissolution du parti du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, issu de la mouvance islamiste, pour "activités anti-laïques".

Le commissaire européen à l'Elargissement Olli Rehn a souligné samedi que la demande visant le Parti de la justice et du développement (AKP) était en désaccord avec le processus de réforme du pays destiné à favoriser son entrée dans les rangs de l'UE.

Il a jugé que la demande déposée vendredi semblait violer la Constitution turque qui stipule très clairement que la république turque est un Etat "démocratique". "Les principes démocratiques conformément à la constitution devraient être également respectés par le système judiciaire", a-t-il dit. AP

Une Turque tuée et des Américains blessés à Islamabad

ISLAMABAD (Reuters) - Une ressortissante turque, employée d'une organisation humanitaire, a été tuée et onze autres personnes, dont huit étrangers, ont été blessés dans un attentat commis samedi dans un restaurant italien d'Islamabad fréquenté par de nombreux étrangers, annoncent la police et les services médicaux pakistanais.

A l'hôpital où les victimes ont été conduites, on indique que les blessés sont cinq Américains, un Britannique, un Canadien, un Japonais et trois Pakistanais.

La victime décédée avait d'abord été présentée comme une infirmière américaine travaillant à l'ambassade des Etats-Unis.

"Des membres du personnel de l'ambassade figurent parmi les blessés", a confirmé Kay Mayfield, porte-parole de la mission américaine, mais elle n'a signalé aucun décès.

Version française Jean-Philippe Lefief et Gregory Schwartz