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jeudi, 21 février 2008

Bruxelles:Terrorisme et banditisme international le réseau de Mustapha Moatassim épinglé au Maroc

Un dossier judiciaire a été ouvert en Belgique à la suite du démantèlement d'un réseau islamiste au Maroc. Son chef présumé, un Belgo-Marocain, aurait commis six assassinats sur notre territoire entre 1986 et 1989.
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Mustapha Moatassim, un des dirigeants de Al Badil Al Hadari (Alternative civilisation), le parti islamiste dissous par le Premier ministre marocain Abbas El Fassi.

Le Premier ministre marocain, Abbas El Fassi, a annoncé la dissolution du parti islamiste Al Badil Al Hadari (Alternative civilisation) alors que la police a fait état de la saisie de nombreuses armes à feu lors du « démantèlement d'un réseau terroriste », soit 32 personnes dont trois Belgo-Marocains. Le chef présumé du réseau serait même l'un d'eux : Abdelkader Belliraj (alias « Ilyass » et « Abdelkrim »), né en 1957 dans la région de Nador (nord du Maroc) et domicilié dans la région de Gand depuis des années.

L'information étant arrivée par la voie officielle en Belgique, les services de l'antiterrorisme se sont réunis autour de l'affaire ce mercredi. Mot d'ordre, mercredi soir : prudence car ce n'est pas la première fois que les services nord-africains ont une tendance à l'exagération et à l'amalgame. Mais un dossier a bien été ouvert à Bruxelles.

Ainsi, le ministre marocain de l'Intérieur, Chakib Benoussa, déclarait en soirée qu'Abdelkader Belliraj « a commis six assassinats entre 1986 et 1989 en Belgique et ces meurtres n'avaient pas jusqu'à présent été élucidés par la justice de ce pays ». Notamment évoqués par les autorités marocaines : l'assassinat du docteur Joseph Wibran, président du Comité de coordination des organisations juives de Belgique, le 3 octobre 1989, sur un parking de l'hôpital Erasme à Bruxelles, et un temps attribué au groupe d'Abou Nidal Fatah Conseil révolutionnaire ; l'assassinat d'un certain Aladal et celui du recteur de la Grande Mosquée. Mentionnés aussi des liens avec Abou Nidal, une des plus grandes figures du terrorisme international.

Selon nos informations, les autorités belges restent très prudentes : les services de l'antiterrorisme enquêtent sur ces affaires depuis 25 ans et connaissent depuis au moins autant d'années Belliraj, le considérant comme « activiste » mais n'ayant jamais été suspecté d'avoir trempé dans des réseaux terroristes.

Selon Rabat, pour financer leurs activités, entre 1992 et 2001, les membres du réseau démantelé hier auraient organisé une série de braquages, dont celui du siège central de la société Brinks au Luxembourg, en 2000, attribué à Marcel Habran (2,7 millions d'euros). Le réseau aurait planifié aussi des assassinats en 1992, 1996, 2002, 2004 et 2005.

Une source des services de sécurité a encore annoncé la saisie d'un important lot d'armes lors du démantèlement du réseau terroriste présumé : notamment neuf fusils d'assaut Kalachnikov, deux fusils-mitrailleurs, sept pistolets-mitrailleurs, seize pistolets automatiques, des chargeurs et munitions de différents calibres et des détonateurs.

Lesoir

Sexualité:Le mystère du "point G" enfin levé ?

La légende serait-elle sur le point de devenir réalité ? Des scientifiques italiens ont fait une avancée significative dans la résolution du mystère du "point G", cette zone dans l'appareil génital féminin qui serait à l'origine de puissants orgasmes vaginaux.

Selon le magazine britannique New Scientist, citant le Journal of sexual medicine, l'équipe menée par Emmanuele Jannini, de l'université de L'Aquila (Italie), a mené une expérience sur neuf femmes disant qu'elles avaient des orgasmes vaginaux - donc sans stimulation du clitoris - et onze qui affirmaient ne pas en ressentir. Les chercheurs ont utilisé des ultra-sons pour scruter l'espace, dans la partie antérieure du vagin, entre urètre et vagin.

Une zone où l'on pense que loge le point G ou "point de Gräfenberg", du nom du sexologue allemand Ernest Gräfenberg qui en a étudié le concept pour la première fois, il y a plus de 50 ans. Ils ont de fait constaté une épaisseur dans cette zone chez les femmes ayant des orgasmes. La conclusion de Jannini est sans appel : "les femmes qui n'ont aucune apparence visible de point G ne peuvent pas avoir d'orgasme vaginal".

Entraînement

Cependant, comme le note la revue britannique, nombre de spécialistes restent dubitatifs. Certains pensent que cette épaisseur relative dans la partie antérieure du vagin est simplement à mettre en relation avec la taille du clitoris. D'autres estiment que le point G pourrait bien exister même chez les femmes qui n'éprouvent pas d'orgasme vaginal.

D'autres enfin imaginent que les femmes qui éprouvent cet orgasme ont pu simplement l'acquérir par entraînement, ce qui, comme pour les sportifs dont l'entraînement gonfle les muscles, aurait augmenté l'épaisseur des tissus concernés. Le mystère reste entier.

D'après agence

France:Jean Sarkozy doit aller étudier pour être utile à la France, chercher du savoir et du savoir-faire et arrêter cette comédie de quête de pouvoir

PARIS (Reuters) - Le fils cadet du chef de l'Etat, Jean Sarkozy, annonce sa candidature à la cantonale de Neuilly-Sud (Hauts-de-Seine) où il veut, dit-il, se battre tout en restant lui-même.
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"Le moment est venu de m'engager au service d'une ville que je connais par coeur et que j'aime. J'ai envie d'être utile à cette ville pour laquelle j'ai un attachement profond, sincère. J'avais envie de me battre et notamment pour les autres. J'ai des choses à prouver", déclare l'étudiant en droit de 21 ans sur le site internet du Figaro.

Jean Sarkozy, qui fait ses débuts en politique, précise avoir sollicité l'investiture UMP auprès du secrétaire départemental Jacques Gautier, ainsi que le soutien du Nouveau Centre.

Il dit avoir pris sa décision "en accord" avec Arnaud Teullé, ancien candidat investi par l'UMP pour les cantonales, qui a finalement choisi de briguer la mairie.

Arnaud Teullé, qui se présente sous l'étiquette divers droite, sera notamment confronté à Jean-Christophe Fromantin, soutenu par l'UMP et favori du scrutin selon un sondage Ifop.

Jean Sarkozy avait soutenu David Martinon pour la municipale de Neuilly, avant de se désolidariser du porte-parole de l'Elysée le 10 février. David Martinon avait retiré sa candidature le lendemain.

"Je n'ai jamais trahi personne", se défend le fils du président dans l'entretien au Figaro.fr.

"Je regrette sincèrement l'incompréhension qui s'est installée (...) J'ai averti très régulièrement le candidat des problèmes que nous rencontrions. Je l'ai fait de la façon la plus franche qui soit", ajoute-t-il.

Elu conseiller municipal de Neuilly à l'âge de 22 ans, Nicolas Sarkozy a été maire de cette ville de 60.000 habitants, l'une des plus riches de France, entre 1983 et 2002.

A la question de savoir si le chef de l'Etat lui avait donné des conseils pour mener bataille, Jean Sarkozy répond : "Il m'a dit de rester moi-même et de prendre mes responsabilités".

A ceux qui dénoncent une "monarchie élective", Jean Sarkozy répond que "la démocratie se porte bien en France".

"Cette critique est particulièrement de mauvaise foi. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y a du suspense, que les élections ne sont pas jouées d'avance à Neuilly", ajoute-t-il.

Elizabeth Pineau

mercredi, 20 février 2008

Le tribunal d'Ajaccio mitraillé, un policier miraculé

AJACCIO (Reuters) - La façade du palais de justice d'Ajaccio a été mitraillée mardi soir par des inconnus se déplaçant en voiture et une de leurs balles s'est fichée dans le portefeuille d'un des policiers postés devant le bâtiment.

La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a qualifié cette action de "tentative d'assassinat".

Lors du mitraillage, des CRS en faction près de leur fourgon n'ont échappé à un tir à hauteur d'homme qu'en se plaquant au sol.

Un projectile a atteint un policier, "heureusement sans le blesser, la balle se fichant dans son portefeuille", a précisé mercredi le ministère de l'Intérieur dans un communiqué.

"Il s'agit là d'une tentative d'assassinat, on ne peut pas parler d'autre chose", a pour sa part dit Michèle Alliot-Marie à la presse à l'issue du conseil des ministres. "C'est absolument scandaleux, c'est révoltant et c'est stupide en plus."

Les mitraillages commis par des groupes clandestins sont monnaie courante en Corse, au contraire des tirs visant des membres des forces de l'ordre.

Selon le procureur d'Ajaccio José Thorel, "une dizaine d'impacts de balles de gros calibre ont été relevés sur la façade (du palais de justice) et un projectile s'est logé à l'intérieur d'un appartement situé dans l'angle de tir".

Le magistrat estime que le fait que les impacts soient relevés à hauteur d'homme montre que les policiers étaient visés.

Le véhicule des tireurs a été rapidement retrouvé en flammes, à quelques centaines de mètres des lieux. La PJ d'Ajaccio enquête en liaison avec la section antiterroriste du parquet de Paris.

Ce même palais de justice d'Ajaccio avait déjà été mitraillé le 15 novembre, en plein procès d'Yvan Colonna à Paris et la veille d'un déplacement du ministre de la Justice Rachida Dati en Corse. Les locaux étaient alors vides. L'action avait été revendiquée par la mouvance nationaliste.

Rachida Dati dit dans un communiqué mercredi "condamner avec la plus grande fermeté" cette nouvelle action. "Elle fait part de sa détermination à ce que les auteurs de cet acte soient rapidement identifiés et interpellés", dit sa déclaration.

REGAIN DE VIOLENCE

Michèle Alliot-Marie a exprimé aussi "son indignation la plus totale devant cet acte criminel, irresponsable et révoltant dont les conséquences auraient pu être dramatiques". L'Unsa-police, majoritaire, demande de mettre en oeuvre "tous les moyens" pour résoudre l'affaire.

Cette action confirme un regain de la violence en Corse, notable depuis la condamnation à perpétuité en décembre à Paris d'Yvan Colonna pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac en 1998, une décision présentée comme infondée et politique par les indépendantistes.

A la suite de cette condamnation, les partis et associations nationalistes ont notamment organisé une manifestation et une occupation de l'Assemblée territoriale de l'île le 12 janvier, qui s'est terminée par un début d'incendie.

Les audiences qui se sont ensuite déroulées au palais de justice d'Ajaccio concernant les auteurs présumés de ces violences ont donné lieu à de nouveaux incidents, notamment le 23 janvier dernier.

Le climat est par ailleurs toujours délétère sur l'île en raison d'une procédure visant des malversations financières impliquant la chambre de commerce d'Ajaccio et une société de sécurité.

Ce dossier a occasionné le placement en détention pendant près de deux mois de Raymond Ceccaldi, président de la chambre de commerce et d'un élu nationaliste "modéré", Jean-Christophe Angelini. Antoine Nivaggioni, principal suspect de l'affaire et ex-gérant de la société de sécurité SMS, a pris le maquis, ce qui met les services de police sous tension

Thierry Lévêque

L'Ange Rouge de Liverpool Steven Gerrard

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Il bat l'Inter de Milan par 2 buts à 0

FRANCE- ELECTIONS LOCALES : Rama Yade dénonce "une gauche qui s’en prend à elle parce qu’elle est noire"

lemonde.fr - Le ton est monté d’un cran dans la campagne des municipales à Colombes (Hauts-de-Seine). Mardi 19 février, le socialiste Philippe Sarre, qui mène la liste de gauche dans la ville, a dénoncé des propos tenus lors d’une réunion publique par Rama Yade, numéro 3 de la liste UMP.
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Lors de cette réunion à Colombes samedi 16 février, dont des extraits ont été mis en ligne sur le site Internet du Parisien, Rama Yade évoque une visite improvisée à des squatteurs à Aubervilliers, peu après son entrée au gouvernement, qui lui avait valu les remontrances de François Fillon.

"Je suis allée voir et j’ai découvert que le maire qui avait fait ça, c’était un maire communiste", explique la secrétaire d’Etat aux droits de l’homme. "Cette gauche qui dit défendre les modestes, les minorités et les immigrés, c’est cette gauche qui s’en prend à moi, qui ne suis que numéro 3 de la liste, je le rappelle, qui s’en prend à moi parce que je suis noire", a-t-elle ajouté.

Dénonçant des propos d’une "rare violence", Philippe Sarre "trouve désolant que l’UMP en soit rendue à ce niveau et qu’un membre du gouvernement de la République n’ait pas d’autres arguments à faire valoir en direction des Colombiens"."En l’absence d’excuses publiques, nous nous réservons la possibilité de poursuivre en justice ces propos diffamants et souhaitons que chacun et chacune revienne à une attitude digne et responsable", conclut le candidat de gauche.

Nouvelle victoire pour Obama dans le Wisconsin

77d9c9939ac0a7b48d63b17422d5600c.jpgCampagnenewyork_026 Barack Obama remporte une nouvelle victoire dans le Wisconsin. Chant du cygne pour Hillary Clinton? (c'est sa 9e défaite consécutive). Elle a certes encore le Texas, l'Ohio et la Pennsylvanie devant elle. Mais une analyse des premiers résultats du Wisconsin n'est pas de bon augure pour l'ancienne First Lady. Comme en Virginie, Obama gagne quasiment dans tous les segments démographiques à l'exception des plus de 65!. Il a même resserré l'écart chez les femmes blanches. Est-ce encore suffisant pour pouvoir prétendre être en position de force pour l'élection générale en novembre pour Mme Clinton?

La question la plus importante que doit toutefois se poser Hillary Clinton est celle du type de campagne qu'elle entend continuer à mener. C'est la deuxième fois, après la Caroline du Sud, qu'elle a choisi l'attaque, et qu'elle échoue. Elle a accusé son rival de plagiat pour avoir emprunté un peu trop librement des pans d'un de ses derniers discours au gouverneur du Massachusetts Patrick Deval. C'est vrai sur la forme, reste que Deval et Obama sont amis, que Deval est co-président de la campagne de Barack Obama et qu'ils ont en commun un homme clef, David Axelrod, qui conseilla la campagne de Deval au Massachusetts, et est aujourd'hui le stratège en chef de celle d'Obama.
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Ce qui surprend dans cette défaite d'Hillary Clinton, c'est qu'elle avait pourtant un électorat qui aurait pu lui être favorable dans cet état du Nord. Le Wisconsin est un état industriel, rempli de ces cols bleus que l'on dit plus sensibles à son discours économique et à son plan d'assurance santé. Elle échoue alors que ce sont ces mêmes électeurs qu'elle doit impérativement convaincre en Ohio le 4 mars et en Pennsylvanie le 22 avril. (pour autant que la course dure jusque là).

Je reste convaincue que Mme Clinton ne peut redresser la barre que si elle recentre sa campagne sur son programme et qu'elle cesse ses attaques insignifiantes et souvent mesquines contre son rival. Qu'elle mette surtout un frein immédiat à ses incessantes revendications sur les délégués et superdélégués (voir mon post précédent). Peut-être serait-il même temps de virer certains de ses conseillers...Mais si l'on en croit Carl Bernstein, l'auteur d'une magistrale biographie sur Hillary Clinton, c'est elle qui a constamment choisi l'attaque dans les campagnes passées de son mari et les siennes. C'est donc plus qu'un changement de staff qu'il lui faudra, mais une vraie remise en question de son approche politique.

Barack Obama lui peut voir venir avec une certaine sérénité les scrutins à venir. Il devra affiner son discours sur l'économie et la crise des subprimes (en Ohio et Pennsylvanie), l'immigration (au Texas). Un affinage qu'il avait commencé à faire au Wisconsin. Il a visiblement entendu les critiques qui s'inquiétaient de ses discours trop abstraits et de ses rallyes de rock star qui ont fini par donner un ton presque messianique à sa campagne.

America to Obama encore une défaite singlante de Clinton qui pensait se ressaisir et ça continue

mardi, 19 février 2008

Pakistan:Premières tendances défavorables à Pervez Musharraf

SLAMABAD (Reuters) - Les adversaires du président pakistanais Pervez Musharraf semblent se diriger vers une victoire au lendemain d'élections législatives et provinciales sous haute tension, qui n'ont toutefois pas donné lieu à l'explosion de violence redoutée.

Selon des résultats officieux communiqués à 07h20 GMT et portant sur 241 des 342 sièges parlementaires, le Parti du peuple pakistanais (PPP, opposition) obtiendrait 80 élus, l'aile de la Ligue musulmane favorable à l'ancien Premier ministre Nawaz Sharif (PML-N), 64, tandis que celle qui soutient le chef de l'Etat (PML-Q) est créditée de 37 députés.

Il faudra attendre plus avant dans la journée pour avoir une idée claire de l'issue de la consultation, ce qui n'a pas empêché de petits groupes de partisans de l'opposition de laisser éclater leur joie dans les rues de Lahore et de Rawalpindi.

Plusieurs chaînes de télévision, sur la foi de résultats émanant de la commission électorale, annoncent d'ores et déjà la défaite du président de la PML-Q, Chaudhry Shujaat Hussain.

Cet ancien Premier ministre aurait ainsi perdu son siège de député dans la province du Pendjab, battu par un candidat du PPP de feu Benazir Bhutto.

Le président Pervez Musharraf, ancien chef des armées, a lancé un appel à la réconciliation nationale en déposant son bulletin de vote dans une école de Rawalpindi, où la chef de file de l'opposition a été assassinée le 27 décembre.

UNE VINGTAINE DE MORTS, SELON LE PPP

La disparition brutale de l'ancien Premier ministre a conduit au report de ces élections législatives et provinciales, d'abord programmées le 8 janvier.

D'après les témoignages recueillis à travers le pays, le vote n'a guère mobilisé la population, échaudée par la vague de violences pré-électorales. Mohammad Farooq, un responsable électoral, a évalué à 35% la participation dans son bureau de vote de Rawalpindi. "Etant donné la situation en termes de sécurité, c'est un bon résultat", a-t-il dit.

En plus de la police, 80.000 militaires ont été mobilisés pour assurer la sécurité.

Selon Asif Ali Zardari, veuf de Bhutto devenu chef de file du PPP, 20 personnes, dont 15 partisans de sa formation, ont été tuées lundi.

Aucun attentat majeur n'a ensanglanté le scrutin, comme samedi à Parachinar, dans le nord-ouest du pays, où 47 personnes avaient péri dans un attentat suicide visant un rassemblement du

PPP.

MUSHARRAF CONCILIANT

Musharraf ne remet pas en jeu son mandat mais son impopularité pourrait être l'un des facteurs décisifs de l'élection.

Après avoir déposé son bulletin dans une école de Rawalpindi, il a dit vouloir sortir de la "démarche de confrontation" et rester "engagé dans une politique de réconciliation avec tout le monde".

"Quel que soit le parti qui l'emportera (...), je le félicite et coopérerai pleinement avec lui en tant que président", a-t-il dit.

Un Parlement hostile à Musharraf pourrait remettre en question la constitutionnalité de sa réélection pour cinq ans par la chambre sortante, en octobre dernier.

Les deux principales forces de l'opposition - le PPP et la Ligue musulmane fidèle à Nawaz Sharif - sont largement en tête des sondages mais redoutent des fraudes massives.

"Il est plus que clair qu'un plan massif de truquage est à l'oeuvre", a lancé à Lahore Nawaz Sharif, ancien Premier ministre chassé du pouvoir par le putsch de Musharraf en 1999.

Sharif et le PPP ont annoncé qu'ils manifesteraient si on les prive de la victoire électorale, mais les observateurs s'interrogent sur la réaction de l'armée dans cette éventualité.

Outre l'impopularité de Musharraf, l'autre déterminant principal du vote semble être la vague d'émotion provoquée par la mort de Benazir Bhutto qui pourrait profiter à son parti.

Mais ni le PPP ni les deux autres grandes formations politiques - les deux ailes rivales pro-Musharraf et pro-Sharif de la Ligue musulmane du Pakistan - ne semblent en mesure d'emporter la majorité et une coalition semble inéluctable au sein de l'Assemblée nationale de 342 sièges.

Avec Zeeshan Haider, Jon Hemming et Kamran Haider, version française Jean-Stéphane Brosse, Jean-Loup Fiévet et Jean-Philippe Lefief

George Bush au Rwanda, troisième étape de sa tournée africaine

KIGALI (Reuters) - Le mal doit être combattu partout où il apparaît dans le monde, a affirmé mardi le président américain George W. Bush, au sortir du mémorial des victimes du génocide rwandais de 1994.
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Bush est arrivé mardi au Rwanda pour une troisième étape de sa tournée africaine consacrée à l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire du continent.

Cet épisode est l'occasion pour lui d'attirer l'attention sur les violences en cours au Darfour, qu'il qualifie de génocide.

Le mémorial de Kigali renferme les restes de 250.000 des 800.000 Tutsis et Hutus modérés qui furent massacrés par des extrémistes hutus au printemps 1994.

Bush s'est arrêté devant des photographies d'enfants tués lors des massacres et a déposé une couronne de fleurs devant le mémorial.

"C'est un lieu émouvant", a commenté Bush. "Cela m'aide à me souvenir que nous ne devons pas laisser ce genre d'actes se produire. Le peuple rwandais a besoin d'aide pour se réconcilier et aller de l'avant."

Ce mémorial, a ajouté le président américain, doit "rappeler à tous que le mal est à l'oeuvre dans le monde, et qu'il faut l'affronter".

Son prédécesseur à la Maison blanche, Bill Clinton, qui était au pouvoir lors du génocide, s'était rendu au Rwanda en 1998 et avait présenté des excuses pour ne pas avoir tenté davantage de mettre un terme aux massacres.

"Il n'y a rien que nous puissions lui dire, nous ne prévoyons même pas de le rencontrer, parce que je suis certain qu'il sait le désespoir des survivants du génocide rwandais", a déclaré à Reuters Théodore Simburudali, qui préside l'association Ibuka de survivants.

SOUTIEN MILITAIRE

Impopulaire dans une grande partie du monde pour sa gestion des guerres en Irak et en Afghanistan, Bush est cependant respecté en Afrique, où il a accordé davantage d'aides que Clinton.

Il a promis de porter l'aide globale à 8,7 milliards de dollars (5,9 milliards d'euros) pour 2010, soit le double du montant de l'année 2004.

Après des entretiens avec le président rwandais Paul Kagame, Bush se rendra dans un établissement de soins pour les séropositifs et les malades du sida avant de discuter avec des soldats rwandais qui ont servi au Darfour soudanais dans le cadre de la force de maintien de la paix de l'Union africaine.

"Nous sommes fiers parce que c'est une reconnaissance de notre contribution au rétablissement de la sécurité et de la stabilité non seulement au Darfour, mais aussi dans notre région", a dit à Reuters une porte-parole de l'armée rwandaise, Jill Rutaremara, soulignant le "soutien solide" que l'administration américaine a apporté à Kigali dans ce dossier.

Bush devrait annoncer une aide de 100 millions de dollars pour aider à former et équiper les soldats de la paix de l'Union africaine qui doivent se déployer au Darfour dans le cadre de la mission hybride Onu/UA, a annoncé une porte-parole de la Maison blanche. Le Rwanda, qui participe à cette force, devrait percevoir 12% de la somme.

Les Etats-Unis ont participé à la formation et au transport des troupes rwandaises au Darfour, où Washington affirme qu'un génocide est en cours.

Des experts internationaux et l'Onu estiment que 200.000 à 250.000 personnes ont péri dans cette région de l'Ouest soudanais depuis cinq ans. Le gouvernement soudanais réfute l'ampleur de ces bilans, parlant de 9.000 morts.

Version française Henri-Pierre André et Gregory Schwartz

Dakar:INTERVENTION DES FORCES DE L'ORDRE POUR DISPERSER LA MARCHE CONTRE LES HOMOSEXUELS :

L’argument du respect des droits de l’homme ne tient pas la route s’agissant d’individus qui se sont déshumanisés par leur acte en s’abaissant au rang de bêtes. Nous espérons que le peuple des croyants sénégalais (musulmans et chrétiens) ne baissera pas les bras et qu’il poursuivra la lutte pour la sauvegarde de nos valeurs sociales et religieuses les plus sacrées". , C'est ainsi que s'est exprimé l'ancien président du Conseil, Mamadou Dia à travers une déclaration pour manifester sa vive condamnation de cette répression. À propos de l’intervention des forces de l’ordre, à l’occasion de la marche du 15 février qui devait condamner le scandaleux mariage des homosexuels de Mbao, le premier Mawdo n' a pas mis de gants pour protester vivement contre les autorités.
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À l'endroit de ceux-ci dira-t-il : "Nous élevons la plus vive protestation contre l’intervention, par trop musclée, des forces de l’ordre qui ont empêché la marche à laquelle avait appelé l’imam Mbaye Niang pour condamner au nom de la société sénégalaise tout entière le mariage ostentatoire des homosexuels de Mbao." Dans le même ordre d'idées souligne le premier Mawdo : "Les autorités officielles qui, jusqu’ici, ont manifesté un zèle intempestif , dévoilent leurs vrais visages en prenant faits et causes pour des individus qui ont gravement porté atteinte à la Charia et à la moralité publique". En conclusion, note-t-il : "Elles fournissent une fois de plus la preuve éclatante qu’elles ne méritent ni d’être à la tête de notre pays, ni d’accueillir le prochain sommet de l’Oci et de la présider".

Auteur: M. R. DIA

Justine Henin reîne de la terre

Justine Henin a remporté le titre de Sportive de l’année 2007 à l’occasion de la remise, à Saint-Petersbourg, des prestigieux Laureus World Sports Awards, les Lauriers du Sport qui récompensent les meilleurs sportifs de la planète. Chez les messieurs, c’est une 4e victoire consécutive pour le Suisse Roger Federer.
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Les autres candidates au titre étaient la perchiste russe Yelena Isinbayeva, lauréate l'an dernier, l'heptathlonienne suédoise Carolina Kluft, la nageuse australienne Libby Lenton, la joueuse de football brésilienne Marta et la golfeuse mexicaine Lorena Ochoa.

Justine Henin est la première sportive belge à être honorée par les 43 membres de la Laureus World Sports Academy, tous d'anciens grands champions sportifs. Les six candidates au titre avaient été désignées par un panel de représentants des médias d'une centaine de pays. Les Lauriers du Sport sont décernés depuis 2000 (récompensant des spotifs pour l'année 1999).

Après une 3e place en 2003, derrière la golfeuse suédoise Annika Sorenstam (1e) et l'Américaine Serena Williams (2e), Henin avait pris la 2e place en 2006 derrière Isinbayeva. Elle avait aussi échoué en 2001 dans la catégorie révélation de l'année, la victoire revenant au pilote automobile colombien Juan Pablo Montoya.

La numéro 1 mondiale du tennis féminin a connu une année 2007 exceptionnelle qui l'a vue remporter 10 tournois WTA, dont deux tournois du Grand Chelem (Roland Garros et l'US Open). Elle n'a perdu que 4 des 67 rencontres disputées, alignant une série de 25 victoires pour clôturer la saison. Elle a enlevé pour la 2e année consécutive le championnat du monde WTA (Masters) à Madrid, ainsi que les tournois de Dubai, Doha, Varsovie, Eastbourne, Toronto, Stuttgart et Zurich.

En 2005, Kim Clijsters avait fait partie des six nominées pour la catégorie Sportive de l'Année 2004. Aucun autre sportif ou sportive belge n'ont eu l'honneur de figurer sur les listes de ce prestigieux référendum.
Federer aussi primé

Le tennis a encore été mis à l'honneur lundi avec la 4e victoire consécutive du Suisse Roger Federer dans la catégorie du Sportif de l'année.

Le pilote automobile Lewis Hamilton a été choisi comme "révélation de l'année", la marathonienne britannique Paula Radcliffe a obtenu le prix du "retour de l'année" et l'équipe d'Afrique du Sud de rugby a été l'équipe préférée en 2007.

Quant à l'ancien athlète, l'Ukrainien Sergei Bubka, toujours détenteur du record du monde du saut à la perche, il a obtenu le prix pour l'ensemble de sa carrière.

(D’après Belga)

L1 France-Affaire Ouaddou: l'auteur présumé des injures placé sous contrôle judiciaire

METZ - L'homme de 38 ans, auteur présumé des injures racistes samedi soir à l'égard du joueur valenciennois Abdeslam Ouaddou lors du match contre le FC Metz, a été déféré lundi matin au parquet de Metz et présenté à une juge des libertés et de la détention, qui l'a placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris de sources judiciaires. On précisait par ailleurs qu'il lui avait été signifié une interdiction temporaire de se rendre dans un stade.

Cet agent de sécurité, poursuivi pour "injures publiques envers un particulier en raison de sa race", encourt jusqu'à six mois de prison et 22.500 euros d'amende. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel de Metz le 18 mars à 14h.

L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a apporté lundi "son soutien au joueur de football Ouaddou". "Il est temps que la Ligue de football professionnelle applique fermement le règlement dans les stades de football", déclare l'UEJF dans un communiqué. AP

Fidel Castro renonce au pouvoir

LA HAVANE - Fidel Castro a annoncé mardi qu'il ne sollicitera pas un nouveau mandat dans une longue lettre publiée sur le site Internet de "Granma", l'organe officiel du comité central du Parti communiste cubain.

"J'indique à mes chers compatriotes (...) que je ne chercherai pas et n'accepterai pas -je répète- je ne chercherai pas et n'accepterai pas la fonction de président du Conseil d'Etat et de commandant en chef", écrit notamment Fidel Castro.

Evoquant "son état de santé critique", Castro souligne: "Je trahirais par conséquent ma conscience en occupant une responsabilité qui exige de la mobilité et un investissement total que je ne suis pas, physiquement, en mesure d'offrir. Je le dis sans dramatiser".

"J'ai toujours souhaité accomplir son devoir jusqu'au dernier souffle. C'est ce que je peux offrir", écrit-il encore.

"Je ne me détourne pas de vous. Je souhaite seulement me battre en bon soldat des idées. Je continuerai à écrire sous le titre "Réflexions du camarade Fidel". Ce sera une arme supplémentaire dans l'arsenal sur leqel on pourra compter. Peut-être m'écoutera-t-on. Je serai prudent", conclut celui qui fut le Lider Maximo depuis près d'un demi-siècle.

Raul Castro assurait l'intérim de son frère aîné Fidel à la tête de l'île depuis juillet 2006. Malgré la maladie, Fidel Castro, 81 ans, conservait jusque-là la présidence du Conseil d'Etat, l'instance suprême du pays.

Aux commandes de Cuba depuis 1959, Fidel Castro incarnait à lui seul, tel un monument, un demi-siècle de l'histoire mouvementée de l'île et sa révolution devenue dictature tropicale. Au cours de l'été 2006, il avait cependant cédé le pouvoir à son frère, affirmant alors que ce transfert serait temporaire. AP

Obama le vrai fond dans la bonne forme continue sa montée sur Clinton dans le Wisconsin

MILWAUKEE (Reuters) - Le long processus des primaires démocrates se poursuit dans le Wisconsin et à Hawaï, où Hillary Clinton rêve mettre un terme à la série de victoires en cours de son rival Barack Obama.

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Dans le camp républicain, où le sénateur John McCain est quasi certain de l'emporter, l'Etat de Washington, dans le nord-ouest, sera aussi sur les rangs.

Mais c'est assurément du côté démocrate que le suspense est le plus prenant. A la veille de cette nouvelle consultation, les deux rivaux se sont engagés dans une nouvelle polémique. Cette fois, Hillary Clinton accuse Barack Obama d'avoir cité sans le créditer Deval Patrick, gouverneur du Massachusetts et figure de la communauté afro-américaine.

Ami et allié de ce dernier, le sénateur de l'Illinois a regretté de ne pas lui avoir restitué la paternité des propos incriminés, tout en jugeant l'affaire sans importance.

Mais l'équipe de campagne de Clinton estime elle que cette affaire de "droits d'auteur" remet en question les qualités rhétoriques et l'éloquence d'Obama, un des principaux moteurs de la dynamique qui le porte depuis des semaines. "Si votre candidature tout entière relève des mots, ce devrait être vos propres mots. Ce n'est pas ce que je pense", a dit la sénatrice de New York.

TERRAIN FAVORABLE À CLINTON ?

Obama, qui reste sur huit victoires successives, en attend deux nouvelles mardi dans le Wisconsin et à Hawaï, où il est né. Les derniers sondages le créditent toutefois d'une courte avance dans le Wisconsin, où la présence en nombre de cols bleus et d'électeurs ruraux jouerait plutôt en la faveur de Clinton.

Le format de la consultation - une primaire et non des caucus, ces assemblées publiques où la candidature Obama a obtenu des résultats particulièrement bons - avantagerait aussi légèrement l'ex-Première dame des Etats-Unis.

"Par définition, le terrain devrait leur être favorable", note David Plouffe, le directeur de campagne d'Obama. "Nous pensons que cela va être une compétition réellement serrée."

Au total, 94 délégués appelés à désigner le candidat démocrate en août seront élus mardi dans le Wisconsin et à Hawaï.

Les suffrages de 2.025 délégués sont nécessaires pour l'emporter. Au nombre des délégués d'ores et déjà acquis depuis le début du processus, le 3 janvier dans l'Iowa, Obama dispose d'une légère avance sur Clinton (1.116 contre 985 d'après le décompte de la chaîne MSNBC).

Dans le Wisconsin, où les prévisions météorologiques annoncent des températures négatives et des bourrasques de neige, la primaire se terminera à 20h00 CST (mercredi 02h00 GMT) et les résultats devraient être connus peu après.

A Hawaï, les caucus se terminent à 19h00 HST (mercredi 05h00 GMT).

Mais l'essentiel, pour Clinton comme pour Obama, se jouera sans doute le 4 mars dans deux des plus gros Etats de l'Union, l'Ohio et le Texas, où 334 délégués seront en jeu et où les sondages donnent la sénatrice de New York légèrement en tête.

Dès lundi soir, Clinton s'est rendue dans l'Ohio. Obama est attendu lui mardi au Texas.

Les républicains de l'Etat de Washington désigneront eux la deuxième moitié des délégués pour la convention de Minneapolis-St. Paul - des caucus remportés de justesse par McCain ont désigné la première moitié le 9 février.

La consultation se termine à 20h00 PST (mercredi à 04h00 GMT).

Version française Henri-Pierre André

Israël dénonce la partialité du sous-secrétaire général de l'Onu

JERUSALEM (Reuters) - Israël a accusé lundi le sous-secrétaire général de l'Onu aux Affaires humanitaires John Holmes de mettre sur un pied d'égalité les tirs de roquettes contre l'Etat juif et les opérations de Tsahal contre les activistes palestiniens de Gaza qui en sont les auteurs.

Le ministère israélien des Affaires étrangères a reproché à Holmes des propos qu'il a tenus lors d'une visite dimanche à Sderot, la ville israélienne en lisière de la bande de Gaza fréquemment visée par les activistes palestiniens.

"J'ai vu des choses terribles de leur côté à Gaza et la souffrance de leurs civils. Et ici, à Sderot, je peux voir la souffrance des civils du côté israélien. Il faut que nous brisions ce cycle de violence", a dit Holmes.

"Le recours à des expressions comme cela crée une analogie entre les terroristes et ceux qui se défendent contre la terreur", a fait valoir à Holmes Aaron Abramovitch, directeur général du ministère des Affaires étrangères, selon le compte rendu que celui-ci a fourni de leur entrevue.

"Les propos de Holmes ne servent pas les intérêts de la paix, car ils peuvent involontairement encourager les terroristes à croire que la communauté internationale exercera une pression sur Israël au lieu de traiter les racines de la violence", ajoute le communiqué du ministère.

Cet accrochage diplomatique illustre les tensions qui caractérisent depuis longtemps les relations entre Israël et l'Onu, qui a qualifié le blocus de Gaza par l'Etat juif de "punition collective" contraire au droit international.

Abramovitch aurait dit de plus à Holmes qu'"Israël attend des Nations unies qu'elles le soutiennent dans sa lutte contre le terrorisme et les organisations qui lui dénient le droit d'exister".

"Je pense qu'il est très difficile de tirer de ce que j'ai dit quelque élément que ce soit qui pourrait être vu comme incitant au terrorisme", a répliqué Holmes.

Adam Entous, version française Marc Delteil

Belgrade exhorte l'Onu à bloquer l'indépendance du Kosovo

NATIONS UNIES (Reuters) - Si le Conseil de sécurité ne fait rien pour empêcher le Kosovo de faire sécession, il démontrera au monde entier que la souveraineté et les frontières de chaque Etat peuvent être remises en cause, a déclaré aux Nations unies le président serbe Boris Tadic.

Alors que les grandes capitales européennes et les Etats-Unis ont d'ores et déjà reconnu l'indépendance de la province peuplée à 90% d'albanophones, Tadic a répété devant le Conseil de sécurité que Belgrade contestait la légalité de la démarche au regard du droit international.

"Si vous fermez les yeux sur cet acte illégal, qui peut vous garantir que des régions de vos pays ne vont pas proclamer leur indépendance de la même façon en toute illégalité ,", a demandé Tadic devant les 15 membres du Conseil de sécurité.

La Serbie et la Russie, son alliée qui dispose d'un droit de veto, avaient demandé au Conseil de sécurité d'annuler la proclamation de l'indépendance du Kosovo mais les puissances occidentales qui soutiennent la province albanophone y ont fait échec.

Le président serbe a toutefois réaffirmé que son pays n'aurait pas recours à la force pour empêcher le Kosovo de suivre son propre chemin.

L'IMPASSE PERSISTE

"En tant que membre responsable de la communauté internationale, attaché au règlement pacifique des conflits, la République de Serbie n'aura pas recours à la force", a-t-il dit.

Dimanche, une première réunion extraordinaire du Conseil de sécurité réclamée par Moscou n'avait pas permis de venir à bout des divergences entre la Russie, qui conteste la légalité de la proclamation d'indépendance de la province, et les puissances occidentales, pour qui il s'agit de la seule option viable.

Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon avait déclaré à cette occasion que la mission de l'Onu au Kosovo (Minuk) resterait en place et continuerait à remplir son mandat tel que défini par la résolution 1244.

La réunion de lundi a montré que l'impasse persistait.

Le représentant permanent de la Russie, Vitaly Tchourkine, est venu à la rescousse du président serbe, qualifiant la proclamation unilatérale d'indépendance de "violation flagrante des normes et principes du droit international".

Pour le délégué chinois, Wang Guangya, cette décision présente "un grave défi aux principes fondamentaux du droit international.

Les ambassadeurs vietnamien et sud-africain ont également émis des réserves quant à la décision kosovare de se séparer de la Serbie.

Le délégué italien, Aldo Mantovani, a, pour sa part, lancé à la Serbie et au Conseil: "L'indépendance du Kosovo est un fait. Il est temps d'aller de l'avant !".

version française Gwénaelle Barzic et Jean-Loup Fiévet

* Envoyer cette dépêc

La colère des Serbes de Mitrovica sur les USA et l'Europe après la déclaration d'indépendance du Kosovo

Une explosion a endommagé cette nuit plusieurs voitures et fait explosé les fenêtres d'un bâtiment des Nations unies, sans faire de blessés.

Plus tôt dans la journée, à Belgrade, plusieurs incidents ont émaillé une manifestation contre l'indépendance. Plusieurs enseignes occidentales et l'ambassade de la Slovénie, pays qui préside l'Union européenne, ont été attaqués.

A Nis, ville du sud de la Serbie, quelques manifestants ont tenté de prendre d'assaut le centre commercial Mercator, une enseigne slovène, à l'issue du défilé. Un policier a été blessé.

lundi, 18 février 2008

DAKAR VOMIT SES « GOORDJIGUEN» ou HOMO : Pape Mbaye tabassé, Serigne Mbaye non grata chez les Kama

Pape Mbaye va-t-il se rendre à l’évidence ? C’est-à-dire qu’il n’est plus en sécurité à Dakar, où des religieux ont 7f745f2e0f8476fed7f71f9877eae711.jpgmême affronté la police, pour fustiger les homosexuels? Après l’avoir échappé de peu, lors du mariage d’une de ses amies M.Sané à Gibraltar, Pape Mbaye a failli y passer, encore une fois. C’était à Centenaire, vendredi dernier, près de l’agence de la Sgbs. Il n’a dû son salut qu’à l’intervention de quelques âmes sensibles, qui ont appelé la foule, qui avait commencé à le cogner, sans retenue. Descendu d’un taxi avec un boubou d’un modèle efféminé et muni de ses deux portables pour participer à une cérémonie, qui avait lieu dans le coin, le plus jeune des homosexuels arrêtés puis libérés par la Division des investigations criminelles (Dic) a été pris à partie par la foule. Il a fallu le «cacher» dans une maison, pour, ensuite, lui trouver un taxi, qui le fera discrètement quitter les lieux. Des sources renseignent, qu’après cet incident, Pape Mbaye a informé qu’il quittera incessamment le Sénégal. Certains annoncent son départ imminent pour la Gambie, où l’accueillera, sans doute, et à bras ouvert, sa «maman», Néné Diallo.

Outre Pape Mbaye, Serigne Mbaye, qui se tapait des liasses dans les cérémonies de toutes sortes, en a, aussi, eu pour son grade. C’était samedi dernier, à Nord Foire, où la fille de Sophie Kama, sœur de Mansour Kama, baptisait son fils. Une source renseigne, en effet, que Serigne Mbaye, qui était, jusque-là, la vedette dans les cérémonies, n’est pas resté plus de vingt minutes au baptême. «Lorsqu’il est venu, tout le monde était dépassé par son culot, lui, qui devait se cacher. On le dévisageait et au finish, il a compris qu’il n’était pas le bienvenu. C’est, donc, tête basse, qu’il a quitté les lieux, d’autant que certains avaient commencé à le menacer», confie une source présente à ce baptême. Autant dire, donc, que fini les temps, où les «goordjiguen» jouaient les Mc (maîtres de cérémonie) dans les mariages, baptêmes, manifestations politiques ou sociales. Déjà, parmi la bande qui avait été épinglée ou recherchée par la Dic, certains ont quitté le Sénégal, à l’instar de Ousmane Cissé et de son «épouse» Jonas.