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mardi, 05 février 2008

Obama pour des Etats Unis plus respectueux

Barack Obama est né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaï. « Barack » signifie « béni » en hébreu, en arabe et swahili alors qu'Obama signifie « lance enflammée » en swahili. Ses parents se sont rencontrés à Hawaï alors qu'ils étaient de jeunes étudiants.
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Son père, Barack Hussein Obama Sr. (1936-1982) est un Kenyan. Fils d'un guérisseur de l'ethnie luo, Barack Hussein Obama Sr. est éduqué dans la religion musulmane mais il est néanmoins sans religion. Jeune cuisinier des colons d'Alego au bord du lac Victoria, il entre à l'école des missionnaires qui lui paieront ses études à Nairobi avant de l'envoyer poursuivre un cursus d'économétrie à l'université d'Hawaï où il fonde l'association des étudiants étrangers et obtient les meilleures notes de sa promotion.

Sa mère, Shirley Ann Duham (1942-1995) est descendante de Jefferson Davis, le président des États Confédérés d'Amérique. D'origine chrétienne, elle est agnostique. Elle est également d'ascendance cherokee par son père. Originaire du Kansas, fille d'un représentant en meubles, ancien vétéran de l'armée de Patton et d'une employée de banques, qui fut ouvrière des usines d'aéronautique de Wichita en 1941, Shirley Ann Duham est étudiante en anthropologie à l'université d'Hawaï quand elle rencontre M. Obama.
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Selon les affirmations de Lynne Cheney à la télévision le 17 octobre 2007, Barack Obama aurait aussi une ancêtre commune, – à la 8e génération –, une Française, avec le vice-président Dick Cheney. Il a également une ascendance irlandaise, un de ses grand-pères a émigré du comté irlandais d'Offaly.

Barack Hussein Obama Sr. et Shirley Ann Duham se marient en 1960. Ils divorcent alors que leurs fils Barack Jr., né en 1961, n'a que deux ans. Alors que la New School of New York propose à son père de l'accueillir et de prendre en charge sa famille, celui-ci préfère accepter la proposition d'Harvard et de partir seul. Diplômé en économie, Barack Hussein Obama Sr. repart ensuite au Kenya où il fonde une nouvelle famille. D'abord homme en vue dans le gouvernement kenyan de Jomo Kenyatta, il finit par s'opposer aux projets du président. Limogé, boycotté, il sombre dans la misère et l'alcoolisme avant de se tuer dans un accident de voiture en 1982[5].

Shirley Ann Obama se remarie ensuite avec un étudiant originaire d'Indonésie et la famille emménage à Djakarta où Maya, la demi-sœur de Barack Obama, naîtra. Barack vivra 4 ans, de 1967 à 1971, en Indonésie. Il suit une scolarité difficile, d'abord deux ans dans une école publique musulmane[6] puis deux autres dans un cours catholique et souffre de la mésentente familiale. À l'âge de 10 ans, il est finalement rappatrié, seul, à Honolulu pour vivre chez ses grands-parents maternels, un couple modeste, afin de s'assurer une meilleure scolarité qu'en Indonésie. Plus tard, sa mère, divorcée à nouveau, le rejoindra avec Maya pour vivre dans un minuscule appartement proche de l'école Punahou, la meilleure école privée d'Hawai, où titulaire d'une bourse, il est scolarisé. La famille ne survit alors qu'à l'aide de bons d'alimentation de l'aide sociale.

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Obama racontera cette enfance dans son autobiographie Rêves de mes pères, celle d'une adolescence torturée, enfant à la peau noire dans un monde de blancs, en quête de ce père mythique, économiste brillant mais qui finit sa vie alcoolique et se tue dans un accident de voiture.

Études, famille et carrière professionnelle

Après le lycée, Obama étudie deux ans au Collège occidental de Californie où il trouve un exutoire à ses études dans les fêtes estudiantines où il éprouve pendant un temps un « dangereux penchant pour la défonce » [7] puis il entre à l'Université Columbia de New York. Il en sort diplômé en science politique et en relations internationales.

Il commence une carrière professionnelle à Chicago comme analyste d'une grande compagnie financière. En 1984, il choisit de travailler comme animateur social dans le quartier noir défavorisé de South Side. Il devient adjoint de Jerry Kellman un travailleur social chrétien, membre d'un réseau d'églises progressistes. Jusqu'en 1987, Obama, surnommé "Baby Face" par les pasteurs locaux, arpente South Side pour aider les résidents à s'organiser dans la défense de leurs intérêts, pour obtenir le désamiantage des logements sociaux, l'ouverture de bureaux d'embauche ou pour lutter contre la délinquance des jeunes. C'est durant cette période que Barack Obama, élevé en l'absence de repères religieux, se rapproche de l'église unie du Christ, dirigée dans le quartier par le pasteur Jeremiah Wright et se convertit au christianisme.

Obama quitte Chicago en 1987 pour trois ans afin d'étudier le droit à la faculté de droit d'Harvard (Harvard Law School) à Boston dont il sera diplômé magna cum laude. En 1990, il y devient le premier noir, rédacteur en chef de la prestigieuse Harvard Law Review, élu face à 18 autres candidats.

À la fin de ses études, au lieu de devenir adjoint au juge Abner Mikva, Obama revient à Chicago pour devenir enseignant en droit constitutionnel à l'Université de Chicago[8] et entrer dans un cabinet juridique spécialisé dans la défense des droits civiques.

En 1992, il épouse Michelle Robinson, juriste originaire de Chicago rencontrée en 1989 dans le cabinet d'avocats où il travaille et où elle est avocate associée. Le couple Obama aura 2 filles, Malia Ann (née en 1999) et Natasha (née en 2002). Michelle Robinson-Obama est alors une avocate renommé, figure influente du parti démocrate local et proche du maire de Chicago, Richard M. Daley. C'est elle qui va propulser la carrière politique de son époux[9] alors qu'il n'a, jusque là, milité activement que pour soutenir la candidature de Bill Clinton à la présidence des États-Unis et celle de Carol Moseley-Braun au Sénat.

Début de carrière politique locale (1994-2004)

En 1996, Obama est élu au Sénat de l'État de l'Illinois dans la circonscription des banlieues sud de Hyde Park à Chicago comprenant le quartier de South Side. Il préside la commission de santé publique quand les démocrates reprennent la majorité au sénat local.

Barack Obama est alors catalogué comme un élu libéral (progressiste au sens américain). Il soutient les législations en faveur de l'extension de la couverture médicale aux plus démunis, se fait le défenseur de la cause des gays et des lesbiennes et fait augmenter les fonds destinés à la lutte contre le SIDA. Son mandat est marqué par sa capacité à obtenir, par le biais de compromis, l'assentiment des républicains sur des lois comme celles contre le profilage racial, la surveillance vidéo des interrogatoires de police ou un moratoire sur l'application de la peine de mort dans l'Illinois .

En 2000, il tente de se faire désigner aux primaires démocrates pour être candidat à la Chambre des Représentants des États-Unis mais il est balayé avec 30 % des voix contre 61 % à Bobby Rush, le titulaire démocrate sortant et ancienne figure historique des black panthers.

Carrière nationale (2004-2005)

En juillet 2004, il se fait remarquer en prononçant un des discours clés de la Convention démocrate à Boston désignant John Kerry comme candidat du parti à l'élection présidentielle. Il y fait l'apologie du rêve américain, de l'Amérique généreuse en les reliant à ses origines familiales. Il en appelle à l'unité de tous les Américains et dénonce les « errements » et l'« extrémisme » diviseur de l'administration de George W. Bush.

Le 2 novembre 2004, après avoir balayé quelques mois plus tôt ses adversaires démocrates lors des primaires, Barack Obama est élu au Sénat des États-Unis avec 70 % des voix contre 27 % à son adversaire républicain, l'ancien ambassadeur et chroniqueur politique conservateur afro-américain Alan Keyes. Le score ne fut pas une surprise car pendant plusieurs mois, Obama avait fait une grande partie de sa campagne électorale sans aucun opposant désigné contre lui à la suite du retrait en dernière minute de Jack Ryan, le candidat républicain qui avait lui-même succédé à Blair Hull, le vainqueur des primaires, tous deux étant englués dans des affaires scabreuses avec leurs épouses respectives. Ce n'est que deux mois avant l'élection, que Alan Keyes fut désigné comme candidat républicain en dépit du fait qu'il résidait au Maryland, n'avait aucun lien avec l'Illinois et qu'en 2000, il avait dénoncé le parachutage d'Hillary Clinton à New York.

Obama succède alors au sénateur républicain sortant Peter Fitzgerald.

En décembre 2004, Obama passe un contrat de 1,9 million de dollars avec une grande maison d'édition pour écrire trois livres dont l'un concernera ses convictions politiques et le second, co-écrit avec son épouse, serait destiné aux enfants.

Obama a prêté serment comme sénateur le 5 janvier 2005 devenant le seul afro-américain à siéger au Sénat, et le cinquième de l'histoire.

Campagne pour l'investiture présidentielle de 2008 [modifier]
Barack Obama en campagne électorale en Caroline du Sud en août 2007
Barack Obama en campagne électorale en Caroline du Sud en août 2007

Le 16 janvier 2007, il annonce la création d'un comité exploratoire en vue de lever des fonds pour une candidature aux élections présidentielles de 2008 et le 10 février 2007, a officiellement déclaré sa candidature à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle américaine de 2008[11] et ce, malgré son inexpérience relative et la concurrence dans le camp démocrate d'Hillary Clinton, jusque-là favorite pour les primaires. Le 15 décembre 2007, il a reçu l'appui du prestigieux quotidien national, le Boston Globe[12].

Tout au long de l'année 2007, pendant la campagne aux primaires du Parti démocrate, il a insisté sur le fait qu'il incarnait le changement et qu'il s'opposait à la politique partisane[13]. Sa candidature enthousiasme une partie des électeurs indépendants et des jeunes[13]. Il obtient le ralliement de nombreuses personnalités comme le sénateur John Kerry, l'homme d'affaires Warren Buffet, les acteurs George Clooney, Matt Damon, Will Smith, Ben Affleck, les actrices Halle Berry et Scarlett Johansson, la romancière Toni Morrison ou l'animatrice de télévision, Oprah Winfrey, personnalité extrêmement influente dans son pays, notamment au sein de la communauté afro-américaine.

Le 3 janvier 2008, Barack Obama a remporté les élections primaires dans l'État de l'Iowa (les caucus) avec 38% des suffrages exprimés, loin devant le sénateur John Edwards (30%) et l'ancienne First Lady Hillary Clinton qui a obtenu 29%[15]. Il réussit alors à imposer à la campagne des primaires, aussi bien démocrates que républicaines, le thème du « changement » (« Change »). Le 8, il perd dans le New Hampshire (37%[16]) contre Hillary Clinton (39%[17]) malgré des sondages l'annonçant grand favori avec 10 points d'avance. Son discours de défaite est teinté d'espoir et de remotivation. De cette défaite Barack Obama tire son nouveau slogan : « Yes we can » (« Oui, nous le pouvons »).

Après une polémique avec Hillary Clinton sur les droits civiques et les rôles respectifs de Martin Luther King et du président Lyndon Johnson, il arrive de nouveau deuxième en nombre de voix, derrière Hillary Clinton, lors du caucus du Nevada du 19 janvier 2008 (51% contre 45%). Néanmoins Barack Obama obtient une majorité de 13 délégués contre 12 pour Hillary Clinton,746baba2fba9fddbc32d967fca303b36.jpg raison pour laquelle il refuse de concéder sa défaite. Il évoque également des irrégularités dans le vote qu'il impute au camp Clinton, accusant Bill Clinton et sa femme, de déformer les faits à son encontre.

Le 27 janvier, sa très large victoire (55 % contre 27 % pour Hillary Clinton) lors des primaires de Caroline du Sud[19] relance sa candidature dans la perspective du Super Tuesday du 5 février.

Le 28 janvier, il obtient le soutien de Caroline Kennedy[20], ainsi que d'Edward Kennedy et Patrick Kennedy[21].

Tchad: Paris accuse le Soudan de vouloir "liquider" le régime Deby

PARIS (AP) - Le secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant a accusé dimanche le Soudan de vouloir "liquider" le régime d'Idriss Deby avant l'arrivée de la force européenne de maintien de la paix (Eufor) en soutenant la rébellion au Tchad.

"Pourquoi l'intervention a eu lieu à ce moment-là? C'était le dernier moment avant l'arrivée de l'Eufor, qui commençait à se mettre en place, pour le Soudan d'arriver à ces fins, c'est-à-dire d'essayer de liquider le régime d'Idris Deby", a déclaré le plus proche collaborateur de Nicolas Sarkozy lors du "Grand Rendez-vous" sur Europe-1. "J'ai des indications tout à fait précises qui me laissent penser que si ce n'était la rivalité entre le régime soudanais et le régime tchadien, nous n'aurions guère de difficulté à installer l'Eufor", a poursuivi M. Guéant, évoquant "un soutien logistique incontestable de la part du Soudan" aux rebelles. Le secrétaire général de l'Elysée, qui venait de participer à un conseil de défense présidé par Nicolas Sarkozy, a fait le point sur les évacuations de ressortissants français et étrangers opérées par les forces françaises. Dimanche soir, 515 Français et ressortissants d'autres pays avaient été évacués vers Libreville (Gabon), selon lui. Un avion transportant une partie des évacués a quitté Libreville pour la France.

Par ailleurs, l'armée française a évacué dimanche après-midi les ambassades américaine et allemande à N'Djamena et "s'apprête à évacuer l'ambassade d'Arabie saoudite", a-t-il ajouté. Alors que les combats faisaient toujours rage dans la capitale tchadienne, Claude Guéant a confirmé qu'il "n'y pas d'intervention directe de la France". "Il s'agit d'une guerre civile. La France ne peut guère intervenir que sur un mandat international", a-t-il expliqué. Dans cette crise, "la France s'efforce d'oeuvrer pour sauver des vies, des blessés, évacuer les personnes qui sont en danger", a-t-il dit. La France s'est aussi efforcée "de faire en sorte que les parties se parlent", "ce qui a été accepté par les deux parties dès l'arrivée des rebelles" aux abords de la capitale "mais n'a pas été respecté". Claude Guéant a estimé qu'Idriss Deby est "un président légitime élu par la population tchadienne" et rappelé que Paris avait "condamné l'agression des rebelles". Il a confirmé que la France travaillait à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Tchad. Mais les rebelles "sont tchadiens", puisque "deux des principaux leaders de la rébellion appartiennent à la famille même du président Deby: ce sont ces neveux", a également noté le secrétaire général de l'Elysée.

Interrogé sur un éventuel partage du pouvoir entre le président Deby et les rebelles, M. Guéant a répondu que la France "tient d'abord à ce que la démocratie règne" et que le président tchadien "peut s'en tirer". Le secrétaire général de l'Elysée a par ailleurs salué le rôle du colonel Kadhafi mandaté par l'Union africaine dans la crise tchadienne. "C'est la confirmation de l'intuition qu'avait eue la France de faire en sorte que le colonel Kadhafi revienne dans le concert des nations", a-t-il affirmé, précisant que Nicolas Sarkozy s'était entretenu samedi soir au téléphone avec le dirigeant libyen. AP

Tchad le grand désordre continue

N'DJAMENA - Alors que les médiateurs africains étaient attendus à N'Djamena mardi et que des dizaines de milliers d'habitants ont fui, les rebelles poursuivent leur offensive contre le régime du président tchadien Idriss Déby. Les combats ont repris mardi dans la capitale tchadienne, des affrontements opposant troupes gouvernementales et forces rebelles pour la troisième journée consécutive.

De hauts responsables et des diplomates de la République du Congo et de Libye sont attendus à N'Djaména pour une mission de médiation de l'Union Africaine, a annoncé lundi soir à Brazzaville le ministre congolais des Affaires étrangères Basile Ikouebe. Cette mission doit rencontrer des membres des deux parties et la France s'est engagée à assurer la protection des médiateurs.

Interrogé sur Europe-1, le général Mahamat Nouri, le principal chef de la rébellion tchadienne, annonce être "en mesure de lancer une nouvelle offensive", et affirmé que l'aviation française a bombardé les rebelles. "Depuis avant-hier soir, c'est l'aviation française qui nous pilonnait. L'aviation nous a bombardés depuis hier matin (lundi) jusqu'à ce matin (mardi) une heure du matin".

Cette information n'a pas pu être confirmée dans l'immédiat.

Interrogé pour savoir si la rébellion était en mesure de prendre la capitale, N'Djaména, le général Nouri a répondu: "Absolument. C'est certain, sans l'armée française, oui": "nous avons toujours dit à la France que le problème tchadien est tchado-tchadien, aucunement les intérêts français ne sont menacés. Nous avons toujours proposé aux Français d'aider à la résolution du conflit d'une manière pacifique, de ne pas soutenir le régime, ce qui n'a jamais été entendu".

"Compte tenu de la résolution qui a été prise hier (lundi) par les Nations unies donnant mandat à la France d'intervenir directement pour protéger le régime (tchadien), nous serons amenés à prendre des nouvelles dispositions" a averti le général Nouri.

Lundi, le Conseil de sécurité des Nations unies a fermement condamné l'offensive rebelle au Tchad et autorisé les autres pays à apporter leur aide au gouvernement de N'Djaména qui tente de repousser les insurgés. Le Conseil appelle les Etats membres à apporter leur soutien, en conformité avec la Charte des Nations unies, comme l'avait demandé par le gouvernement du Tchad. AP

lundi, 04 février 2008

le lion indomptable Eto

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PUBLICATION D’UN DOSSIER SUR LE MARIAGE HOMOSEXUEL AU SENEGAL : Mansour Dieng, Directeur d’Icône dénonce des menaces de mort

NETTALI - Mansour Dieng, Directeur de publication du magazine de la jet set dakaroise « Icône », victime de menaces de mort. C’est l’intéressé lui-même qui l’a confié à nettali.com. Des menaces qui seraient consécutives à la publication par le magazine d’un dossier consacré à la pratique de l’homosexualité au Sénégal. L’article est illustré avec des photos sur un mariage homosexuel organisé à Petit Mbao à quelque 20 kilomètres de Dakar.
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Dans le dossier consacré par « Icône » à l’homosexualité, Mansour Gaye se fend d’un édito « Kaddu Gor » ou « Parole d’honneur » pour dénoncer la montée en puissance de la pratique homosexuelle au Sénégal. Un pays où « certaines valeurs s’effondrent pour laisser la place au mensonge, à la roublardise, au profit égoïste… ». Mais ce sont les photos qui illustrent l’article qui, de l’avis de Mansour Dieng ont irrité les homosexuels. Certains s’étant reconnus dans les images qui accompagnent l’article. On peut voir dans l’article en question les photos du couple homosexuel se mariant dans un restaurant discret situé à Petit Mbao. Tout y est. Passage de la bague de mariage, photos de jeunes sénégalais en tenues d’hôtesses, prises de photos de famille, avec d’autres couples d’homosexuels, champagne et accolades. Le dossier dénonce aussi la banalisation du phénomène et analyse le phénomène à la lumière du Code de la Famille. Il y est également question des motivations pécuniaires qui poussent certains sénégalais à flirter avec l’homosexualité.

CAN 2008 : la Côte d’Ivoire ne fait qu’une bouchée de la Guinée (5-0)

Longtemps à la portée de la Guinée, après avoir ouvert le score à la 25e minute, la Côte d’Ivoire s’est mise à l’abri grâce à Didier Drogba, à la 69e, avant d’étriller son adversaire 5-0. Elle affrontera le Ghana, vainqueur du Nigeria dans l’après-midi, en demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations.

Que vaut le Syli National sans Feindouno ? Robert Nouzaret, l’entraîneur de la Guinée, avait assuré que la suite de la compétition allait être difficile sans son magicien de meneur de jeu, sanctionné d’un carton rouge en match de poules. Ce dimanche, en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations face à la Côte d’Ivoire, le technicien français a fait rentrer Fodé Mansaré pour le remplacer. Face à la puissance de frappe ivoirienne, il a également pris le risque de mettre en place une nouvelle charnière centrale, formée de Zayatte et Diallo.

Kader Keita décisif

Dans cette configuration, le Syli attend son adversaire du soir pour espérer le prendre en contre mais les Eléphants ne l’entendent pas de cette oreille et malgré la qualité technique et physique de leur effectif, ils semblent eux aussi désireux de ne pas prendre la direction du jeu. Ces derniers ne tardent pourtant pas à se montrer dangereux, par Aruna Dindane, à la 20e minute, qui ne parvient pas à cadrer sa tête face au gardien guinéen Camara. Mamadou Bah (Strasbourg) lui répond deux minutes plus tard d’un tir puissant capté par Copa mais à la 25e, c’est le néo-lyonnais Abdelkader Keita qui part en dribble sur son côté droit. L’attaquant s’enfonce dans la surface et frappe dans un angle fermé pour tromper Kemoko, qui s’attendait à un centre.

Les Guinéens ne sont pas abattus et repartent à l’attaque mais les meilleurs occasions jusqu’à la pause sont à créditer à leur adversaire. Dindane et Kalou, à la 44e minute, dans la même séquence de jeu, manquent de battre de nouveau le gardien guinéen, avant que Drogba ne déclenche une frappe enroulée à l’entrée de la surface guinéenne, que Camara détourne du bout du gant.

Drogba comme Cantona


A la reprise, les Guinéens ont encore toutes les raisons d’y croire. Bangoura se met en évidence à la 51e mais à l’image de ses prestations depuis le début de la CAN, l’attaquant du Dynamo Kiev s’emmêle les pinceaux en oubliant un peu ses partenaires. Youla, servit dans une excellent position dans la surface ivoirienne, deux minutes plus tard, manque complètement sa frappe.

Les Ivoiriens jouent avec le feu mais Drogba, sur une reprise de volée consécutive à un corner, ou Keita, de loin, montrent qu’ils sont toujours à l’affût. A la 68e minute, Dindane tient le but du 2-0 au bout de ses cramons, mais après avoir éliminé le dernier défenseur et le gardien guinéens, il rate sa frappe et ne trouve que le petit filet. Drogba fait le travail une minute plus tard : bien servit dans la profondeur par Boka, l’attaquant ivoirien n’éprouve aucune difficulté à effacer son vis-à-vis, qui lui laisse un boulevard, avant d’ajuster Camara d’un plat du pied droit. L’attaquant de Chelsea célèbre même son but en prenant la pose à la manière d’un Cantona.

Baki Koné pour clore la marque

Dès lors, les Guinéens, obligés d’attaquer, se découvrent encore plus qu’ils ne le faisaient déjà et sombrent. Pas très psychologue, Gérard Gili sort Dindane trois minutes après son raté. Une minute après, Drogba, encore lui, sert son coéquipier de Chelsea, Salomon Kalou, qui marque dans le but vide alors que la défense guinéenne s’attendait à voir l’arbitre signaler un hors-jeu. Le frère de Bonaventure, resté en France, enfonce le Syli National en inscrivant un deuxième but à la 80 minute, après un service millimétré du Barcelonais Yaya Touré.

Cinq minutes plus tard, c’est au tour du chouchou du public ivoirien, Baki Koné, entré à la place de Drogba (75e), de se mettre en valeur. Bien servit par Kalou à l’entrée de la surface de réparation adverse, l’attaquant niçois adresse une frappe splendide, sans contrôle, qui va se loger en pleine lucarne gauche, et marque le plus beau but de la soirée. La Guinéen échoue en quarts pour la troisième CAN d’affilée. La Côte d’Ivoire affrontera en demi-finale le vainqueur entre l’Egypte et l’Angola.

Séisme dans l'est de la RDC: deux mort, des dizaines de blessés

BUKAVU (RDCongo) - Au moins deux personnes ont été tuées et des dizaines ont été blessées dimanche à Bukavu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), à la suite d'un fort séisme qui a été ressenti dans plusieurs pays de la région, a-t-on appris de sources hospitalières.

Un jeune homme a péri enseveli sous les décombres de sa maison du quartier d'Ibanda, dans le centre-ville de Bukavu, capitale du Sud-Kivu (est), a constaté un correspondant de l'AFP.

Son corps a été extrait des décombres par des voisins, qui espéraient pouvoir le sauver, alors que les services de secours "tardaient à venir", selon un habitant de ce quartier.

Un autre blessé est décédé à l'hôpital général de Bukavu, selon une source hospitalière contactée par l'AFP.

Au moins 12 blessés ont été admis à l'hôpital Panzi et "plusieurs dizaines" à l'hôpital général, les deux plus importants centres hospitaliers de Bukavu, mais d'autres victimes ont aussi été admises dans de petits centres médicaux de quartier, selon des sources médicales.

L'épicentre du séisme, d'une magnitude de 6 sur l'échelle de Richter, est situé à 20 km au nord de Bukavu. La secousse a été ressentie vers 07H35 GMT dans plusieurs pays de la région des Grands Lacs africains, selon l'Observatoire volcanologique de Goma (OVG), situé au Nord-Kivu.

Les pays voisins de la RDC dans cette région sont le Rwanda et le Burundi.

Dans le territoire de Kabare (nord de Bukavu), les murs d'une église se sont écroulés sur les fidèles pendant la messe et il y a aurait de "très nombreuses victimes" admises à l'hôpital de Mukongola, dans ce territoire, selon des agents de cet hôpital contactés par l'AFP.

"On ne sait pas s'il y a eu des morts. Mais il y a beaucoup de blessés à l'hôpital. Plusieurs sont dans le coma", a déclaré un infirmier sous couvert d'anonymat.

L'église Saint-Joseph de Kabare, qui peut accueillir environ 100 personnes, est située dans la zone de l'épicentre.

Mariage de Sarkozy: Guéant déplore les déclarations de Debré

Jean-Louis Debré « n’avait pas à dire ce qu’il a dit », a déclaré dimanche le secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant après que le président du Conseil constitutionnel eut estimé que la fonction présidentielle supposait « une certaine retenue » sur sa vie privée. « J’ai été un peu surpris de cette déclaration », a dit M. Guéant lors du « Grand rendez-vous » sur Europe-1. Le président du Conseil constitutionnel « a pour mission de vérifier la conformité des lois à la Constitution ». « Je ne savais pas qu’il était chargé d’être l’arbitre des comportements politiques dans ce pays », a lâché le secrétaire général de l’Elysée. « Le président du Conseil constitutionnel doit être à l’abri de tout soupçon de partialité. Il n’avait pas à dire ce qu’il a dit », a poursuivi M. Guéant. Le premier collaborateur du président a qualifié le mariage de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, célébré samedi matin à l’Elysée, de « décision personnelle entre deux personnes qui s’aiment et ont envie de poursuivre leur vie ensemble ». « C’est un choix strictement personnel. Je souhaite qu’ils soient tous les deux heureux », a-t-il dit.

Tchad:N'Djamena et Adré attaquées par des rebelles

N'DJAMENA (Reuters) - Au cours d'une deuxième journée de combats, l'armée tchadienne a riposté dimanche aux rebelles qui assiégeaient le palais présidentiel de N'Djamena et dit avoir également repoussé une attaque sur la ville orientale d'Adré.


Les hélicoptères ont bombardé les rebelles qui, à bord de pick-up armés de canons et de mitrailleuses, affrontaient chars et soldats pour tenter d'évincer le président Idriss Déby de son palais étroitement protégé dans l'ouest de la capitale.

"La totalité de N'Djamena est sous contrôle et ces mercenaires à la solde du Soudan ont été dispersés", a déclaré sur RFI le ministre de l'Intérieur, Ahmat Mahamat Bachir. "Le soleil s'est couché maintenant mais nous continuerons demain à les pourchasser."

Ses propos n'ont pas pu être confirmés auprès d'une source indépendante.

A la frontière orientale du Tchad avec le Darfour soudanais, l'armée gouvernementale a dit avoir repoussé une attaque aéroterrestre lancée sur Adré par une force mixte composée de soldats soudanais, de rebelles et d'alliés.

Au micro de RFI, le général Mahamat Ali Abdallah Nassour, ministre d'Etat chargé des Mines et de l'Energie, a qualifié l'attaque d'Adré de "déclaration de guerre" du Soudan.

Le porte-parole des rebelles Henchi Ordjo a affirmé pour sa part qu'Adré avait été "libérée", ainsi que la ville de Faya-Largeau, dans le nord du pays, ce qui n'a pu être confirmé de source indépendante.

Le gouvernement de Khartoum a nié soutenir l'offensive des groupes rebelles tchadiens, qui accusent Déby de corruption et d'exercice dictatorial du pouvoir. Les insurgés, dont l'assaut est sans précédent depuis deux ans, ont pénétré samedi dans la capitale par le nord après une offensive éclair à travers le pays à partir de la frontière soudanaise.

L'armée américaine annonce avoir tué neuf civils irakiens au cours d'une opération militaire

BAGDAD - L'armée américaine a annoncé lundi avoir tué accidentellement neuf civils irakiens au cours d'une opération menée au sud de Bagdad contre des cibles d'Al Qaïda.

Les civils ont trouvé la mort samedi près de la ville d'Iskandariyah, à 50 kilomètres de la capitale irakienne, a déclaré le lieutenant de la Marine américaine Patrick Evans, précisant que trois autres personnes avaient été blessées. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances de cet accident.

"Nous avons présenté nos condoléances aux familles des victimes et nous déplorons la mort de civils innocents", a ajouté le haut-gradé de l'US Army. AP

Attentat contre l'armée au Pakistan, cinq morts

RAWALPINDI, Pakistan (Reuters) - Un kamikaze s'est fait exploser lundi à proximité d'un car de l'armée pakistanaise qui amenait du personnel médical au travail à Rawalpindi, faisant au moins cinq morts et 25 blessés, apprend-on auprès de policiers et de responsables militaires.

L'explosion s'est produite pendant l'heure de pointe du matin devant la Cellule nationale de logistique de l'armée, dont le QG est à Rawalpindi.

"Le kamikaze était apparemment à moto et il a percuté un véhicule militaire", a déclaré un responsable de l'armée présent sur les lieux.

Plusieurs véhicules ont été fortement endommagés par la déflagration, selon un témoin, et des bérets militaires gisaient sur le sol sur le lieu de l'explosion, à une centaine de mètres environ de l'arrière du QG de l'armée.

Un responsable de la police municipale, Basharat Abbasi, a dit que cinq personnes avaient été tuées et 25 autres blessées, dont dix grièvement. C'est le septième attentat suicide qui frappe Rawalpindi depuis six mois.

L'un des attentats visait un car emmenant au travail des employés de la principale agence de renseignement pakistanaise.

Benazir Bhutto, chef de file de l'opposition, a quant à elle été tuée dans un attentat perpétré alors qu'elle quittait un meeting électoral dans cette ville le 27 décembre.

Le gouvernement a imputé ces attentats à un activiste proche d'Al Qaïda basé au Sud-Waziristan, à la frontière avec l'Afghanistan, Baitullah Mehsud.

Augustine Anthony, version française Natacha Crnjanski

L'Union européenne salue la réélection du président serbe

BRUXELLES - L'Union européenne a salué dimanche la réélection du président serbe Boris Tadic, pro-occidental, estimant qu'elle confirme le "parcours européen" de l'ancienne République yougoslave.
"Le peuple serbe semble avoir confirmé leur soutien au parcours démocratique et européen de leur pays", a commenté dans un communiqué la Slovénie, qui assure la présidence tournante de l'Union. AP

dimanche, 03 février 2008

La France dit avoir évacué 400 personnes du Tchad

PARIS (Reuters) - L'armée française a évacué environ 400 personnes de N'Djaména vers Libreville, au Gabon, face à l'offensive des rebelles tchadiens qui assiègent le palais présidentiel, a déclaré dimanche le ministre français de la Défense, Hervé Morin.

La France, a-t-il dit sur Europe 1, est disposée à évacuer tous les ressortissants étrangers et français qui souhaiteront quitter le Tchad.

"L'armée française a évacué autour de 400 personnes, toutes volontaires, vers Libreville et nous pourrons rapatrier celles et ceux qui le souhaitent sur Paris dans la journée", a déclaré Hervé Morin.

Tous les ressortissants français et étrangers présents à N'Djaména et au Tchad, a-t-il précisé, ne se trouvent pas sous la protection des forces françaises dans trois points de regroupement puisque cela se fait sur une base volontaire.

Interrogé sur le sort du président Idriss Déby et sur les informations selon lesquelles La France lui aurait proposé de sortir du Tchad vendredi soir, Hervé Morin n'a pas répondu directement.

"Le président Déby considère qu'il a été élu légitimement, il a raison (...) La France, en effet, se préoccupe d'un chef d'Etat étranger qui a des liens particuliers avec la France. qui refuse de partir dans ces conditions-là", a-t-il dit.

Cinq morts dans un attentat suicide à Colombo au Sri Lanka

COLOMBO (Reuters) - Un attentat suicide commis dans la gare principale de Colombo a fait cinq morts et près de 90 blessés, apprend-on de sources militaires et médicales.

"Nous avons reçu 94 personnes, dont cinq étaient décédées. Certains sont gravement touchés", a déclaré le directeur de l'Hôpital national.

Un attentat imputé aux Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) a fait quatre blessés, quelques heures plus tôt, dans un zoo de la capitale.

La veille, une bombe avait fait 18 morts à bord d'un autocar dans le centre de l'île.

Version française Jean-Philippe Lefief

Les violences continuent au Kenya malgré un accord

KERICHO, Kenya (Reuters) - Des centaines de maisons et des plantations de thé ont été incendiées dans la vallée du Rift, poussant de nombreux habitants à fuir, malgré la conclusion d'un accord politique visant à faire cesser les violences au Kenya.

Des travailleurs humanitaires ont dit avoir reçu des informations faisant état de vingt morts depuis jeudi dans les villes de Kericho, Sotik et Kisii.

Sous l'impulsion de l'ancien secrétaire général de l'Onu Kofi Annan, le camp du président Mwai Kibaki et celui du chef de l'opposition Raila Odinga sont convenu de prendre des mesures immédiates visant à mettre fin aux affrontements post-électoraux ayant fait près de 900 morts et plus de 250.000 réfugiés en un mois.

Kibaki et Odinga campent cependant toujours sur leurs positions.

Le premier affirme avoir été légitimement élu le 27 décembre et estime qu'il appartient aux tribunaux kényans de trancher la question.

Odinga, qui accuse Kibaki de fraude électorale, rejette cette solution et affirme que la justice du pays est acquise au président.

"D'un côté, M. Kibaki se dit engagé dans le processus de médiation en cours. De l'autre, il sape ce processus en disant que les problèmes du Kenya peuvent être résolus par l'action des tribunaux locaux", a déclaré Odinga samedi.

MAISONS ET ÉGLISE BRÛLÉES

Alors que Kibaki et Odinga s'accusaient mutuellement de porter la responsabilité des violences, celles-ci se poursuivaient à Kericho, dans la vallée du Rift, à 250 km au nord-ouest de Nairobi.

De hautes flammes se sont élevées au-dessus de bidonvilles où vivent des Kikuyus, l'ethnie du président Kibaki, tandis que les habitants fuyaient en entassant leurs maigres biens dans des charrettes.

"Ils disent que ces maisons appartiennent à des Kikuyus, alors ils les brûlent pour leur dire de s'en aller", a rapporté Victor Kemboi, un habitant de Kericho, alors que derrière lui des habitations achevaient de se consumer.

Dans la petite ville de Sotik, à 40 km au sud-ouest de Kericho, des gangs armés de machettes, d'arcs et de flèches, de lances et de gourdins se rassemblaient dans les rues, et de la fumée s'élevait au-dessus de plusieurs habitations et plantations de thé autour de la ville.

Près d'Eldoret, au nord de Kericho, une foule a encerclé samedi un temple protestant, où s'étaient abritées deux personnes, avant de brûler entièrement l'édifice. Selon un témoin, les occupants de l'église ont pu s'échapper sans être blessés.

"Je ne sais pas qui étaient les assaillants, mais ils ont enfoncé le portail et sont entrés. Le pasteur est un Kikuyu et le terrain appartient aussi à un Kikuyu. Peut-être que c'était la raison de tout ça", a estimé le témoin, Peter Kaguru.

Les chefs d'Etat de l'Union africaine, réunis au sommet à Addis Abeba, ont longuement évoqué la crise kényane au cours de leur sommet.

"Il est particulièrement triste de voir de nouvelles plaies s'ouvrir et le sang couler au Kenya et au Tchad", a déclaré le nouveau président de l'UA, le Tanzanien Jakaya Kikwete, faisant également allusion aux affrontements de samedi entre les rebelles et l'armée dans la capitale tchadienne.

Version française Gregory Schwartz

samedi, 02 février 2008

Un Français sur place : "On entend les combats"

En quelques jours à peine, ils ont traversé tout le pays. Samedi matin, ils étaient aux portes de la capitale, N'Djamena, et des Français présents sur place et joints par téléphone par les télévisions et radios évoquaient des tirs d'arme lourde aux portes de la ville. A présent, les rebelles se sont emparés de la capitale tchadienne : la chute de N'Djamena a été annoncée samedi en fin de matinée de source militaire. "Toute la ville est entre les mains des rebelles. Il n'y a plus que des combats de nettoyage", a indiqué cette source. Et si un calme relatif régnait samedi en fin après-midi à N'Djamena où les tirs n'étaient plus que très sporadiques, la situation restait confuse autour de la présidence où était retranché le chef de l'Etat tchadien Idriss Deby Itno.
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A la mi-journée, ce dernier a certes tenté pendant une demi-heure, apparemment sans succès, de desserrer l'étau de la rebellion qui l'encercle, en faisant tirer des chars le protégeant. "Idriss Deby est encerclé, il peut se rendre s'il le souhaite", a déclaré un responsable de la rebellion. Selon lui, la rébellion tchadienne envisagerait même d'attaquer le bâtiment présidentiel.

La France condamne l'action des rebelles

Face à la dégradation rapide de la situation, l'Union africaine, qui condamne l'attaque des rebelles, a mandaté le président congolais et le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi pour "trouver une solution négociée". Le président Idriss Deby Itno, chef militaire arrivé au pouvoir par les armes en 1990, avait regagné N'Djamena vendredi lorsque ses forces n'avaient pas réussi à stopper l'avancée des rebelles lors de violents affrontements à une cinquantaine de kilomètres au nord de la capitale. Depuis, il s'est longuement entretenu au téléphone avec Nicolas Sarkozy, qui a ensuite fait le point avec le ministre de la Défense Hervé Morin.

Paris condamne "fermement la tentative de prise du pouvoir par la force" au Tchad "par des groupes armés venus de l'extérieur", appelle à "l'apaisement et à la réconciliation" et apporte son "soutien à la médiation que vient d'engager l'Union Africaine en ce sens". De son côté, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a souhaité qu'il y ait une "trêve", des "négociations" et un "arrangement" entre le pouvoir et la rébellion tchadienne. En parallèle, Paris prépare l'évacuation de 700 Français et étrangers, qui sont sous la protection de l'armée française. Ils pourraient être évacués dès samedi soir. (lire notre article sur l'évacuation des Français)

La delicate position de l'Eufor

La bataille de N'Djamena coïncide aussi avec le début du déploiement de la force européenne dans l'est du Tchad et en Centrafrique. Le chef de la diplomatie tchadienne a d'ailleurs accusé le Soudan d'être derrière l'offensive des rebelles, avec pour but d'empêcher l'arrivée de l'Eufor et de fermer toute "fenêtre" sur le Darfour.

Les 3700 hommes de la force européenne, dont 2100 Français, sont censés d'ici à fin mai protéger les réfugiés du Darfour ainsi que les déplacés internes tchadiens et centrafricains, soit 450.000 personnes au total. Ce double déploiement militaire français au Tchad, avec des missions totalement différentes, place Paris dans une situation diplomatique délicate, vis à vis des Européens partenaires de l'Eufor, et du régime qui pourrait succéder à celui d'Idriss Deby s'il venait à tomber.

Distinction : Frédéric Omar Kanouté, meilleur footballeur africain 2007

Dakar, 2 fév (APS) - L'international malien Frédéric Omar Kanouté a reçu vendredi soir à Lomé le trophée du meilleur footballeur africain de l'année 2007, rapporte le site Internet de la radio anglaise BBC.
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L'attaquant des Aigles du Mali et de Séville (première division espagnole) succède au palmarès à l'Ivoirien Didier Drogba.
Agé de 30 ans, Frédéric Kanouté né en France, est le premier Malien à remporter ce titre depuis Salif Keïta qui a inauguré le palmarès de cette distinction en 1970.

''Je dédie le sacre à ma famille qui n'est pas ici et à tout le peuple malien'', a dit Frédéric Omar Kanouté en recevant son trophée. ‘'Je pense que ce sport peut aider au développement de ce continent‘', a-t-il ajouté.

La cérémonie de désignation du meilleur footballeur africain s'est déroulée à Lomé (Togo), sous l'égide de la Confédération africaine de football (CAF), avec le vote des sélectionneurs nationaux de 53 pays.

Formé à Lyon (France), Kanouté qui est passé par West Ham (Angleterre) avant d'atterrir à Séville, a été l'un des artisans de la qualification de son pays en Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2008.

Frédéric Omar Kanouté n'a cependant pas brillé avec sa sélection en CAN. Les Aigles du Mali ont été éliminés dès le premier tour de cette compétition.

L'ancien international de l'équipe de France des moins de 21 ans a permis son club de remporter l'année dernière la coupe de l'UEFA et la coupe du Roi d'Espagne.

BHC/ADC

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni se seraient mariés à l'Elysée

PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy et Carla Bruni se sont mariés samedi à l'Elysée, rapporte RTL.
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"Carla Bruni est la nouvelle première dame de France. Nicolas Sarkozy et l'ancien mannequin se seraient mariés ce matin à l'Elysée, selon plusieurs témoins", indique la radio sur son site internet.

Cité par Europe 1, le maire du 8e arrondissement de Paris, François Lebel, a confirmé avoir célébré le mariage au premier étage du palais de l'Elysée, en précisant que "la mariée était en blanc, elle était ravissante".

Selon les radios, le couple avait pour témoins Nicolas Bazire, ancien collaborateur d'Edouard Balladur, haut responsable du groupe LVMH et proche du chef de l'Etat, pour Nicolas Sarkozy et Mathilde Agostinelli, responsable de la communication de Prada France, pour Carla Bruni.

Le service de presse de l'Elysée s'est refusé à tout commentaire.

Le président de la République, qui a divorcé en octobre de sa seconde femme, Cécilia, a officialisé en décembre sa relation avec la chanteuse et ancienne mannequin.

Véronique Tison

Tempête de neige en Grande-Bretagne

Sur les routes, des centaines d'automobilistes ont été bloqués par la neige plusieurs heures et ont du être secourus et hébergés, notamment dans le conté de Durham, dans le nord de l'Angleterre.

"Pendant quatre heures, c'était tout blanc partout, raconte une femme. Impossible d'avancer ou de reculer, on ne pouvait qu'attendre".

"Nous sommes restés dans la voiture pendant des heures avant que la police vienne nous chercher et nous emmène ici, témoigne un conducteur. On a pas bougé depuis".

Seul le sud-est de l'Angleterre est épargné, pour tout le reste du territoire britannique, les services météorologiques ont émis des messages d'alerte.

Tempête aussi en mer d'Irlande... Sur ces images, un cargo, le Riverdance , duquel vingt-trois personnes ont du être évacuées par hélicoptère, après que le bateau se soit échoué sur une plage anglaise.