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samedi, 02 février 2008

L'Elysée convoque une réunion "pour évaluer la situation au Tchad"

PARIS - Nicolas Sarkozy a convoqué vendredi soir à l'Elysée une réunion "pour évaluer la situation au Tchad" tandis que les affrontements entre l'armée et les rebelles se rapprochaient dangereusement de la capitale N'Djamena, a annoncé le porte-parole de l'Elysée dans un communiqué.

Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, son homologue de la Défense Hervé Morin, le Secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant et le chef d'Etat-Major des armées, le général Georgelin ont participé à la réunion. Le directeur de cabinet du Premier ministre, Jean-Paul Faugère, le chef de l'Etat-Major particulier et le conseiller diplomatique du Président de la République étaient également présents.

Vendredi matin, des affrontements ont éclaté près de Massakori, à moins de 80 kilomètres de la capitale, et se sont déplacés vers N'Djamena, a rapporté le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'armée française. Cette dégradation de la situation a contraint l'Union européenne à reporter le déploiement des premières unités de la force de maintien de la paix au Tchad (EUFOR).

Air France a annulé son vol quotidien vers le Tchad parce que les employés de la compagnie ne pouvaient pas accéder à l'aéroport, selon un porte-parole de la compagnie.

Après avoir relevé le niveau d'alerte d'Epervier la veille, Paris a décidé vendredi de dépêcher au Tchad "un contingent supplémentaire de 150 par mesure de précaution", selon le colonel Thierry Burkhard, porte-parole adjoint de la cellule de communication de l'état-major des armées.

Les soldats stationnés au Gabon sont arrivés dans la capitale tchadienne à bord de deux avions et seront chargés de contribuer à "réagir à l'évolution de la situation" sur le terrain, a-t-il ajouté.

Le ministère des Affaires étrangères a "recommandé aux Français présents au Tchad de rester confinés à domicile", "par précaution", car "des colonnes rebelles progressent vers l'ouest du pays, sur l'axe Ati-N'Djamena".

"On ne peut pas dire que les ressortissants français et européens sont menacés à N'Djamena", a nuancé le ministre de la Défense Hervé Morin sur France Info tout en précisant que le gouvernement avait pris des dispositions "préventives pour (nous) assurer de la protection de (nos) compatriotes et des ressortissants de l'Union européenne".

"Nous mettons en oeuvre l'accord de coopération que nous avons avec le gouvernement tchadien", a-t-il ajouté. "Cet accord de coopération notamment nous amène à leur apporter un soutien logistique, un soutien en terme de carburants par exemple, à leur apporter quelques éléments aussi sur le renseignement et sur la situation sur le théâtre", a-t-il précisé.

"Le président Déby est le président du Tchad et donc bien entendu, pour les autorités françaises, nous faisons en sorte que le pouvoir légitime du Tchad soit pour l'instant assuré de pouvoir continuer à garantir le bon fonctionnement des pouvoirs publics", a expliqué le ministre. AP

La France procède au regroupement de ses ressortissants au Tchad

N'DJAMENA (Reuters) - L'ambassadeur de France au Tchad Bruno Foucher a adressé samedi aux ressortissants français vivant à N'Djamena un message, diffusé par Radio france internationale, dans lequel il leur demande de se regrouper en trois points de la ville.

Vendredi, une colonne de rebelles, en provenance du Soudan voisin, a progressé en direction de la capitale de l'ancienne colonie française.

"Le rassemblement des Français sur trois points de regroupement est décidé", indique l'ambassade de France, qui recommande à ses ressortissants qui se trouvent en dehors de la ville de ne pas se déplacer et de rester à leur domicile.

Nicolas Delame

L'Europe retarde le déploiement de sa force militaire au Tchad et en Centrafrique

L'Eufor et ses 3.700 soldats attendront donc, sans que l'on sache combien de temps encore.

Mais il y a peu de chances que la situation s'apaise sur le terrain. 300 pick-ups de rebelles sont tout proches de N'Djamena, la capitale tchadienne, et les insurgés somment le président Idriss Deby de négocier un partage du pouvoir, sans quoi ils lanceront l'offensive.

Les 1.100 soldats français, présents en permanence au Tchad, se préparent à toutes les éventualités, bien qu'ils ne soient en aucun cas censés s'interposer.

Quant à la mission européenne, elle semble mal engagée. Théoriquement, son mandat consiste à assurer la sécurité des réfugiés soudanais et des déplacés des deux pays voisins, affectés par le conflit du Darfour.

vendredi, 01 février 2008

Une equipe de France elargie sans Trezeguet

PARIS (Reuters) - Raymond Domenech a inscrit trois nouveaux sur une liste de 36 joueurs retenus pour deux matches amicaux de l'équipe de France de football la semaine prochaine en Espagne mais n'a pas convoqué David Trezeguet.


Le gardien marseillais Steve Mandanda, le défenseur d'Arsenal Gaël Clichy et l'attaquant de Monaco Jérémy Menez ont retenu l'attention du sélectionneur, contrairement à l'attaquant de la Juventus, pourtant meilleur buteur de la série A.

Domenech choisira parmi cette liste élargie pour composer ses équipes pour Espagne-France, mercredi prochain à Malaga, mais également pour le match entre France A' et la République Démocratique du Congo, la veille à Marbella.

"Je prends mes responsabilités", a déclaré Domenech pour justifier sa décision de ne pas retenir Trezeguet.

"Je n'oblige personne et pour le moment je suis sur d'autres options. Il fait toujours partie des candidats, nous avons échangé et je sais que David est un joueur de très haut niveau."

Domenech a laissé entendre que Trezeguet conservait toutes ses chances de décrocher son billet pour l'Euro 2008.

"La liste, c'est au mois de mai, ça se décidera au mois de mai", a-t-il dit.

Le sélectionneur, dont les relations avec Trezeguet sont compliquées, a rappelé en outre Patrick Vieira et Willy Sagnol, tous deux rétablis après des blessures.

En ce qui concerne les trois nouveaux, Domenech a déclaré: "Leur présence signifie que c'est possible pour tout le monde et qu'ils continuent de pousser dans leurs clubs."

Domenech a répété en outre qu'il souhaitait que la date de la finale de la Coupe de France, fixée au 24 mai, soit avancée pour ne pas gêner la préparation des Bleus à l'Euro.

"C'est une situation aberrante", a-t-il dit. "C'est dans l'intérêt supérieur du football français de changer cette date."

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La liste.

Gardiens de but: Grégory Coupet (Lyon), Sébastien Frey (Fiorentina), Mickaël Landreau (Paris St Germain), Steve Mandanda (Marseille).

Défenseurs: Eric Abidal (Barcelone), Jean-Alain Boumsong (Lyon), François Clerc (Lyon), Gaël Clichy (Arsenal), Julien Escudé (FC Séville), Patrice Evra (Manchester United), William Gallas (Arsenal), Gaël Givet (Marseille), Philippe Mexès (AS Rome), Bakary Sagna (Arsenal), Willy Sagnol (Bayern Munich), Sébastien Squillaci (Lyon), Lilian Thuram (Barcelone).

Milieux de terrain: Abou Diaby (Arsenal), Alou Diarra (Bordeaux), Lassana Diarra (Portsmouth), Mathieu Flamini (Arsenal), Claude Makelele (Chelsea), Samir Nasri (Marseille), Jérôme Rothen (Paris St Germain), Jérémy Toulalan (Lyon), Patrick Vieira (Inter Milan).

Attaquants: Nicolas Anelka (Chelsea), Hatem Ben Arfa (Lyon), Karim Benzema (Lyon), Jimmy Briand (Rennes), Djibril Cissé (Marseille), Sidney Govou (Lyon), Thierry Henry (Barcelone), Florent Malouda (Chelsea), Jérémy Ménez (Monaco), Franck Ribéry (Bayern Munich).

Tennis: Roland-Garros attaque les sociétés de paris en ligne

BRUXELLES - Les organisateurs du tournoi de Roland-Garros ont lancé vendredi une action en justice afin d'empêcher les sociétés internationales de paris en ligne de proposer des mises pendant les Internationaux de France.

Les organisateurs du "French" ont porté plainte devant un tribunal de Liège et à Paris, affirmant que les sociétés de paris en ligne salissent la réputation de l'épreuve du Grand Chelem sur terre battue.

Comme plusieurs autres sports, le tennis a été frappé par des affaires de matches truqués impliquant certains des 50 meilleurs joueurs mondiaux.

S'ils gagnent en justice, les organisateurs porteront un coup sérieux aux sociétés de paris en ligne qui prospèrent pendant les épreuves majeurs du calendrier sportif comme les tournois du Grand Chelem.

"Il y a urgence à agir parce qu'il y a un risque d'atteinte à l'éthique sportive", a déclaré à l'Associated Press Jean-François Villotte, le directeur général de la Fédération française de tennis, qui organise Roland-Garros. "C'est un sujet aussi important que la lutte contre le dopage."

En pratique, la FFT souhaite que trois sociétés -Bwin, Betfair et Ladbrokes- mettent fin à leurs activités pendant le tournoi et veut les astreindre à 50.000 euros d'amende par jour si elles ne respectent pas l'interdiction, a déclaré l'avocat de Villotte, Jean-Louis Dupont.

Le tennis est particulièrement concerné par les paris en ligne. Ce sport offre en effet des possibilités multiples de paris, comme par exemple de miser sur le nombre de points qui seront marqués dans le premier jeu d'un match.

Lors de la dernière édition du tournoi Masters Series de Paris-Bercy, que la FFT organise aussi, entre 500 millions et un milliard d'euros ont été misés, selon Villotte.

"On peut imaginer que pour Roland-Garros le montant serait très supérieur compte-tenu de la notoriété du tournoi", a ajouté Villotte. "Les organisateurs de paris sportifs sur Internet méconnaissent les droits des organisateurs des événements, ils procèdent à une organisation de paris en parasitant sur le plan commercial et contreviennent au droit des marques. Ces sites font du parasitisme commercial."

Si un scandale de match truqué survenait pendant Roland-Garros, cela aurait pour conséquence de miner la valeur du tournoi, qui a eu un chiffre d'affaires de 118 millions d'euros et a attiré 450.000 spectateurs en 2007.

La question de l'intégrité du tennis a fait surface au mois d'août, quand une société de paris en ligne a supprimé les mises sur un match en Pologne opposant Nikolay Davydenko au 87e joueur mondial Martin Vassallo Arguello. Davydenko avait abandonné dans le troisième set, selon lui à cause d'une blessure au pied.

Depuis, plusieurs joueurs ont avoué avoir été approchés pour truquer des matches.

L'ATP a ouvert une enquête sur le match de Davydenko. Le joueur et son épouse ont été interrogés, des enregistrements téléphoniques ont été passés au crible mais aucune conclusion n'a été rendue publique.

En fin d'année dernière, trois joueurs professionnels italiens, Potito Starace, Daniele Bracciali et Alessio Di Mauro, ont été suspendus pour avoir parié sur des matches impliquant d'autres joueurs.

AP

lundi, 28 janvier 2008

CAN: Kasperczak démissionne

Tamale : Henri Kasperczak a surpris son monde en annonçant sa démission, quelques heures après la lourde défaite de ses troupes face à l’Angola. Vers 22 heures hier soir, à l’hôtel où logent le Sénégal et la Tunisie, il a jeté le survêtement. Parce que conscient, malgré l’espoir qu’il entretenait juste après la déroute, qu’il ne pouvait plus qualifier l’équipe au second tour ? Peut-être bien. Car, pour quelqu’un à qui l’on avait fixé pour objectif de remporter le trophée, c’est un innommable échec que de ne pas passer le premier tour. Alors qu’au rythme où vont les choses et surtout avec la manière (pour ne pas dire l’absence de manière) dont joue son équipe, l’espoir est bien mince.
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Et c’est vrai que depuis la CAN 1986, lorsque la compétition ne réunissait que 8 équipes, le Sénégal a toujours passé le premier tour. Avec parfois des équipes faites de bric et de broc comme en 1994, en Tunisie où le Sénégal avait bénéficié d’une bourde de l’Algérie. Et, cette année, alors que "l’Etat a tout fait pour (eux)", comme ne cesse de le répéter El Hadji Diouf, réussir la pire des performances de ces 20 dernières années en phase finale ne saurait être sans conséquence.

Ksaperczak a tiré les conclusions qui s’imposent en quittant ses fonctions. On pensait que l’Allemand Berti Vogts, entraîneur du Nigeria, à qui le même objectif avait été fixé (remporter le trophée) ; mais qui, à l’inverse de Kasperczak, a accepté de relever le défi, serait le premier à rendre le tablier, à défaut d’être licencié après le mauvais départ de son équipe. Depuis, celle-ci s’est légèrement reprise. Et Vogts est encore en sursis, en attendant le match de demain contre le Bénin. La qualification est toujours possible pour ses "Super Eagles". Pour Kasperczak, l’espoir est si mince qu’il a jeté l’éponge. Alors, il a informé de sa décision ses joueurs et Cheikh Seck, le vice-président chargé des compétitions internationales (qui est parti illico en informer le ministre des Sports et des Loisirs qui habite dans un autre hôtel). Et il a fait ses valises hier nuit, dans l’attente du premier avion qui l’éloignerait du Ghana. Il devrait confirmer, aujourd’hui, par écrit au président de la fédération sa démission. Si élimination il y a au sortir du match du 31 janvier prochain face à l’Afrique du Sud, le Polonais ne devrait pas seul en faire les frais.

Auteur: B. Khalifa NDiaye

Kouchner assure que l'Eufor ne soutiendra pas le président Déby

KINSHASA (Reuters) - La force européenne de maintien de la paix qui se déploiera en février dans l'est du Tchad aura pour mission de sécuriser la région, à la frontière avec le Darfour, mais elle ne soutiendra pas le président tchadien Idriss Déby contre les rebelles, a assuré le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.

Les groupes rebelles dans l'est du Tchad ont menacé d'attaquer la force européenne si elle s'ingère dans leur campagne contre Déby ou se range contre eux aux côtés des forces gouvernementales tchadiennes.

Les rebelles ont aussi mis en doute la neutralité de l'Eufor étant donné que la moitié environ de ses effectifs viendront de France, pays qui dispose de troupes et d'avions de guerre basés au Tchad dans le cadre d'un traité militaire.

"Cette opération est une opération très simple (qui) ne soutient pas le président Déby", a déclaré Kouchner en visite en République démocratique du Congo.

Il a souligné que l'Eufor avait pour tâche de protéger quelque 400.000 personnes déplacées dans l'est du Tchad, et notamment de nombreux habitants dont les villages ont été détruits par la "djandjaouids", des miliciens venus de la région soudanaise du Darfour.

MANQUE D'EQUIPEMENT

L'opération est destinée à sécuriser une zone et sa tâche principale est le développement et la reconstruction des villages, a poursuivi le chef de la diplomatie française.

Le déploiement de la force a été retardé par un manque d'équipement, notamment d'hélicoptères, mais Kouchner a assuré qu'il débuterait en février et que le premier contingent devrait arriver au cours des deux prochaines semaines.

Le conflit opposant au Soudan les forces gouvernementales et les djandjaouids, d'une part, à des rebelles darfouris, d'autre part, a fait quelque 200.000 morts en cinq ans, selon des experts, beaucoup moins selon le gouvernement soudanais.

Les violences se sont propagées dans les régions voisines du Tchad et de République centrafricaine où quelque 3.500 soldats de la paix de l'UE, ou davantage, seront déployés.

Kouchner doit se rendre ce week-end au Rwanda pour tenter de rétablir les relations entre Paris et Kigali.

Le Rwanda a rompu ses relations diplomatiques avec la France il y a un an pour protester contre les conclusions de l'enquête du juge français Jean-Louis Brugière accusant le président rwandais Paul Kagamé d'être impliqué dans l'assassinat, le 6 avril 1994, de son prédécesseur, Juvénal Habyarimana, assassinat qui a été suivi du génocide de quelque 900.000 Tutsis et Hutus modérés.

Version française Nicole Dupont

vendredi, 25 janvier 2008

CAN 2008 - Kanouté : "Je ne suis pas la clé"

Eurosport -
Avant d'affronter le Nigéria lors de la deuxième journée du groupe B et peut-être de décrocher une place en quarts, l'attaquant malien fait le point sur le début de la CAN et assure que le Mali n'est pas seulement l'équipe de Kanouté. "Un groupe solide est plus important" qu'une individualité.
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F.K. : C'est une partie importante contre une très bonne équipe. Comme ils ont perdu le premier match, ils n'ont pas d'autre choix que de gagner. Ce sera très difficile. L'essentiel pour nous, c'est de passer le premier tour, pas de terminer premier de la poule. Mais si on peut remporter le groupe, on ne se gênera pas.

La Côte d'Ivoire a Didier Drogba, le Cameroun Samuel Eto'o, et le Mali Kanouté. Etes-vous la clef du jeu du Mali ?

F.K. : Non, non. Ce n'est pas suffisant. On marque dans nos clubs, mais il faut s'adapter au jeu de la sélection, au climat... Je ne suis pas la clé. Un groupe solide, c'est plus important. Je ferai ce que je peux pour l'équipe. J'espère jouer à un bon niveau. Chaque équipe a une bonne pointe, mais pour marquer il faut des bons ballons.

Estimez-vous que le groupe B mérite son surnom de "groupe de la mort" ?

F.K. : Il compte beaucoup de grandes équipes d'Afrique, alors oui. Mais il y a d'autres groupes compliqués, beaucoup d'équipes qualifiées pour cette CAN sont très bonnes.

Comment jugez-vous le niveau de la CAN ?

F.K. : Il est très élevé. Toutes les équipes possèdent maintenant des bons joueurs qui évoluent dans des bons clubs en Europe. La compétition est très suivie, dans le monde entier. Il n'y a plus, comme par le passé, trois ou quatre équipes qui peuvent l'emporter, mais bien sept ou huit.

Voyez-vous de grandes différences avec l'Europe ?

F.K. : Un peu dans le style de jeu, moins rapide à la CAN que dans les championnats européens, mais il n'y a pas de différence dans le niveau des joueurs.

Mahamadou Diarra au Real Madrid, Seydou Keita et vous au FC Séville, y a-t-il un clan espagnol chez les "Aigles" du Mali ?

F.K. : (rires) Non ! Quand on arrive en sélection, il n'y a pas de clan. Bien-sûr, je suis souvent avec Seydou, mon coéquipier, parce qu'on se connaît bien, mais il n'y a pas de clan.

Séville a perdu trois Africains pour la CAN et ses résultats s'en ressentent. Comprenez-vous la grogne des supporters ?

F.K. : C'est vrai qu'on a perdu deux matches importants d'affilée et qu'après on a parlé de nous, mais je ne crois pas que ce soit lié. Au retour contre Barcelone, ils ont bien joué et on aurait pu passer. L'équipe tourne bien sans nous aussi. Je fais confiance à Luis (Fabiano), Chevanton et Kherzakov.

Vous êtes très impliqué sur votre continent d'origine. Où en sont les projets de la Fondation Kanouté ?

F.K. : Nous faisons construire un centre qui devrait être achevé dans deux ans, à 15 km de Bamako, et accueillir 100 à 150 orphelins. Nous allons construire une école, un centre de santé... Mes voyages en Afrique m'ont sensibilisé. La priorité, c'est de s'occuper de l'Afrique. En France, en Angleterre, en Europe aussi, les enfants ont aussi des problèmes, mais il y a plus d'urgence en Afrique.

Confusion judiciaire sur la Société Générale, Kerviel invisible

PARIS (Reuters) - Deux parquets, Nanterre et Paris, sont en apparente concurrence pour traiter l'enquête judiciaire visant la fraude imputée par la Société générale à un trader unique et chiffrée à 4,9 milliards d'euros.

Selon deux sources judiciaires, l'arbitrage entre les deux parquets n'était pas encore rendu vendredi matin et les discussions devaient se poursuivre dans la journée.

La Société générale, qui a révélé la fraude mercredi, dit ne pas savoir où se trouve Jérôme Kerviel, le trader accusé des faits.

Me Elisabeth Meyer, avocate du jeune homme de 31 ans, mis à pied par la société, a déclaré à plusieurs médias qu'il n'était pas en fuite et se trouvait toujours en France, dans l'attente, dit-elle, d'une confirmation écrite de la banque.

Sur la boîte aux lettres de son logement de Neuilly, rue Michelis, le concierge a laissé un mot à l'intention des journalistes, a constaté un journaliste de Reuters.

"Journalistes, pour vous faciliter le travail : Kerviel inconnu dans la maison, appartement loué ou sous-loué à des locataires de type asiatique parlant anglais, ne le cherchez pas ici, il y a probablement longtemps qu'il a trouvé refuge ailleurs", lit-on sur le mot.

Le parquet de Paris, saisi le premier jeudi après-midi après la plainte contre "X" pour "abus de confiance, escroquerie, faux, usage de faux" d'un petit porteur de la banque, a confié aussitôt une enquête préliminaire de police à la brigade financière.

DEUX PLAINTES

Juste après, l'avocat et certains dirigeants de la Société générale se sont rendus personnellement voir le procureur de Nanterre (Hauts-de-Seine) Philippe Courroye pour déposer plainte à leur tour.

Cette seconde plainte vise nommément le trader accusé de la fraude, Jérôme Kerviel, et concerne des faits de "faux en écritures de banque, usage de faux en écritures de banque et intrusions informatiques".

Les dirigeants de la banque ont remis au procureur Courroye la photographie, le domicile et une série de documents liés à la fraude dont la Société générale se dit victime, a-t-on expliqué à Reuters au parquet de Nanterre.

Jérôme Kerviel habitant à Neuilly, les faits s'étant déroulés à la Défense et le siège administratif de la société étant aussi à la Défense, le parquet de Nanterre pense être territorialement compétent.

Cependant, le procureur de Paris a d'autres arguments pour se saisir de l'affaire, le siège social de la Société générale étant à Paris.

La capitale dispose par ailleurs avec le pôle financier d'une juridiction d'instruction spécialisée et particulièrement équipée en moyens humains et matériels pour les enquêtes sur les affaires financières importantes.

Les services du procureur de Paris ont précisé que le délit imputé à Jérôme Kerviel n'était pas automatiquement constitué. Le trader est payé pour acheter et vendre et le seul fait qu'il ait perdu, même des sommes importantes, ne le désigne pas comme coupable, estime-t-on.

Au pôle financier de Paris siège notamment la juge d'instruction Xavière Simeoni, qui a renvoyé en 2006 en correctionnelle la Société générale et son P-DG Daniel Bouton pour "blanchiment de capitaux" dans une autre affaire.

Le procès de cet autre dossier doit s'ouvrir le 4 février au Palais de justice de Paris.

Thierry Lévêque

La déforestation de l'Amazonie s'est accélérée en 2007

SAO PAULO - La destruction de la forêt tropicale amazonienne s'est fortement accélérée fin 2007, attisée par une demande soutenue pour le soja, le maïs et le bétail, ont annoncé jeudi les autorités brésiliennes et des écologistes.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a convoqué une réunion ministérielle pour envisager des mesures d'urgence visant à enrayer la déforestation. Sans une action rapide, ceux qui coupent les arbres pour créer de nouveaux champs et pâturages risquent de redoubler d'activité lors de la saison des pluies qui commence en Amazonie, avertit Paulo Adario, coordinateur de la campagne amazonienne de Greenpeace.

"Le fait que la déforestation ait augmenté dans la seconde moitié de 2007 affectera profondément la première moitié de 2008", ajoute-t-il. "La gouvernement doit prendre des mesures fortes pour obliger les fermiers à ne pas couper la forêt maintenant."

La réunion a abouti à la décision de déployer davantage de policiers fédéraux et d'agents chargés de la protection de l'environnement dans les principales zones de déforestation illégale, ont annoncé les autorités dans la soirée. Elles vont en outre surveiller les zones de déforestation pour empêcher qu'on n'y installe des cultures ou des troupeaux.

Selon les autorités, jusqu'à 7.000 kilomètres carrés de forêt tropicale ont été détruits entre août et décembre, et à ce rythme le Brésil pourrait perdre 15.000 km2 de forêt d'ici août 2008, soit une hausse de 34% par rapport aux 11.200 km2 détruits entre août 2006 et juillet 2007.

C'est en novembre et décembre que la déforestation a été la plus intense l'an dernier, se concentrant dans trois régions: Mato Grosso, Para et Rondonia. Le Mato Grosso est l'épicentre de la filière du soja, un secteur important de l'économie brésilienne.

La déforestation vise à créer des pâturages pour le bétail et des terres pour la production du soja et du maïs, qui est de plus en plus cultivé en Amazonie en raison de la hausse des cours mondiaux liée à la décision du président américain George W. Bush de promouvoir l'usage de l'éthanol à base de maïs.

Le Brésil importe du maïs, mais ses paysans en cultivent de plus en plus pour répondre à la demande intérieure, explique M. Adario. Il estime que le gouvernement brésilien devrait identifier les municipalités affichant les pires taux de déforestation et y envoyer des policiers, agents du fisc et autres procureurs afin de mener une campagne de répression.

"Il vaut mieux concentrer (les efforts) dans ces zones où la déforestation est totalement incontrôlée et sanctionner de gros producteurs", dit-il, pour "montrer à tout le monde que le gouvernement est sérieux".

Le Brésil a une des législations environnementales les plus strictes de la planète mais elle est traditionnellement peu respecté

Tsonga, serein et virevoltant, "comme un papillon":une touche de Muhammed Ali

En toute décontraction, Jo-Wilfried Tsonga s'est qualifié pour sa première demi-finale de Grand Chelem en battant Mikhail Youzhny 6-4, 6-0, 7-6, à Melbourne. Le Français, qui n'a concédé aucune balle de break face au Russe, devient le 6e Tricolore à atteindre le dernier carré de l'Open d'Australie.
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OPEN D'AUSRALIE - Quarts de finale messieurs

Tout vient à point à qui sait attendre. Et Jo-Wilfried Tsonga sait à la fois attendre et aller chercher les points du bonheur. Le Français, qui disputait son premier quart de finale en Grand Chelem, a joué un tennis juste, dosant son enthousiasme, pour battre Mikhail Youzhny et accéder au dernier carré de l'Open d'Australie. Lui qui ne compte même pas un seul titre à son palmarès, lui qui a dû ronger son frein dans l'anti-chambre de l'ATP (circuits Challengers), le voilà face à Rafael Nadal, juste à côté des Roger Federer, James Blake, Novak Djokovic ou David Ferrer.

Impressionnant de maîtrise tout au long de la rencontre, Tsonga a bétonné son service et attendu les moments propices pour attaquer son adversaire. Pas de "slide show" à la Monfils, pas de "panic attack" à la Gasquet, mais une envie de mordre dans la balle bien contrôlée, ponctuée de quelques coups d'éclats. En début de partie, les joueurs ne se sont pas beaucoup découverts. Prudents dans l'échange, solides au service avec de gros pourcentages en premières balles (plus de 80% chacun), les deux joueurs se sont répondus du tac-au-tac. Bois contre bois, passings contre passings.

Tsonga, serein et virevoltant, "comme un papillon"

Sous pression, Tsonga est monté, mais il est aussi celui qui lâche un petit peu mieux ses coups, celui qui tient un petit peu mieux la balle. Sur une accélération de revers, Tsonga obtient une première balle de break et de set à 5-4. La seconde sera la bonne, et quelle balle de set ! Sur un smash de Youzhny, Tsonga place un passing de revers gagnant. Youzhny ne trouve pas les solutions. Le Russe s'attendait peut-être à voir le Français se jeter à l'attaque inconsidérément. Il se voit face à une grande "carcasse" très mobile, usant souvent d'un chop neutre en revers, capable d'évaluer les risques et de faire virevolter sa raquette en avançant pour achever les points. Si l'on excepte quelques sursauts d'encouragements sur des points importants, Jo reste sobre dans son attitude, et surtout très "facile" dans son déplacement et ses prises de balle. Du haut de sa forteresse - son service - il distille ses efforts. Trois breaks dans le deuxième set le place dans une situation idéale à 6-4, 6-0.

Dans la troisième manche, Youzhny peut enfin s'appuyer sur un service digne d'un quart de finaliste. Tsonga gère les premiers jeux et accélère comme lors des deux premiers sets. Le Russe l'attend à ce tournant du match. Son bras et ses jambes sont encore hésitants, il fait quelques cadeaux mais "sent" mieux la balle. Poussé au tie-break alors qu'il était à 5-4, 30/A, service Youzhny, Tsonga serre le jeu. S'il n'a jamais eu à défendre une balle de break de toute la rencontre, il a retrouvé sa première balle au moment de conclure après une période de flottement. Après Patrick Proisy (1973), Yannick Noah (1990), Nicolas Escudé (1998), Arnaud Clément et Sébastien Grosjean (2001) dans l'ère Open, revoici un Français en demi-finale à Melbourne Park !

jeudi, 24 janvier 2008

Bruxelles:Les nouveaux devoirs belges pour le climat

LE PAQUET CLIMAT est accepté sans critiques côté belge. Guy Verhofstadt ne renégociera pas la proposition européenne.
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Nous sommes satisfaits du paquet. L'objectif de la Belgique ne sera pas de dire qu'il faut le changer. » C'est un Premier ministre plutôt souriant qui a commenté, ce mercredi après-midi, les nouvelles mesures arrêtées par la Commission européenne visant à inciter les États à lutter contre les changements climatiques (lire en page 17). « Pour les uns, c'était trop dur, pour les autres, pas assez, renchérit Guy Verhofstadt. De notre point de vue, ce plan est très ambitieux et courageux. Il répond aussi au souhait belge de tenir compte du fait que c'est un petit pays, très peuplé avec de vieilles industries. Le prix à payer sera raisonnable. »

On le sait, le Premier ministre était intervenu en personne auprès du président Barroso, jeudi dernier, afin de revoir l'objectif en matière d'énergies renouvelables au grand mécontentement des écologistes et des ONG vertes. Les aménagements obtenus, parfois très nébuleux, sont jugés satisfaisants (lire ci-dessous).

Au-delà des efforts en matière d'énergies renouvelables (13 %) et du futur régime de permis de polluer alloués à l'industrie à partir de 2013, la Belgique devra également s'atteler à réduire de 15 % le solde de ses émissions de gaz à effet de serre. Soit mener des actions volontaristes dans le domaine du transport, du logement et de l'agriculture, pour l'essentiel.

« On peut constater que c'est moins que la moyenne européenne, remarque Jean-Yves Saliez, secrétaire général d'Inter-Environnement. Qu'on ne vienne pas dire que ce sera impossible à tenir. La méthode de calcul de la Commission est réaliste mais ne facilite pas les choses pour le grand public et les acteurs puisque ces 15 % s'adressent aux émetteurs qui ne sont pas soumis aux allocations de quotas. »

Comment y parvenir ? Questionné à ce propos, le ministre du Climat Paul Magnette (PS) évoque des problèmes techniques liés à la comptabilité européenne des émissions avant de parier sur le « Printemps de l'environnement » (ne dites plus Grenelle) qu'il compte organiser en Belgique : « Qu'il s'agisse de transports ou d'isolation des bâtiments, un grand débat doit avoir lieu avec tous les partenaires sociaux pour définir la meilleure manière de parvenir à cet objectif, expose-t-il. Il faut trouver la bonne façon de travailler avec les Régions qui ont l'essentiel des compétences en ce domaine. »

À ce propos, Guy Verhofstadt n'hésite pas à souligner que la politique fiscale en matière automobile, notamment, pose problème : « Il y a un manque de cohérence entre le fédéral et les régions sur ce plan, le moment est venu de réformer cela. » Comment ? Le Premier ministre se limitera à évoquer les différentes approches régionales relatives à la taxe de circulation.

Quoique salués par l'ensemble des organisations non gouvernementales, les objectifs assignés par l'Europe sont jugés trop faibles par rapport à l'exigence scientifique. La feuille de route de Bali rappelle, il est vrai, la nécessité de diminuer de 25 à 40 % les émissions en 2020 afin d'éviter une augmentation moyenne des températures supérieure à 2º en 2050. Un cap jugé très dangereux par le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. dont une réunion se tient justement en Allemagne.

Vice-président du Giec, le climatologue belge Jean-Pascal van Ypersele ne manque d'ajouter son grain de sel à la sauce belgo-belge : « Les politiques menées en Allemagne, où beaucoup de décideurs politiques voient la lutte contre les changements climatiques comme une opportunité et pas comme une contrainte, devraient davantage nous inspirer en Belgique, commente-t-il. Plutôt que de passer du temps à essayer d'affaiblir les objectifs assignés à la Belgique, il vaudrait mieux se retrousser les manches pour réduire notre dépendance aux combustibles fossiles et nucléaires et préparer la transition vers une économie réellement durable . »

Sharapova rencontrera Ivanovic en finale

Sharapova disputera sa quatrième finale de Grand Chelem, la deuxième de suite en Australie. L’année dernière, elle avait été largement battue par l’Américaine Serena Williams.
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A 20 ans, la Russe installée aux Etats-Unis a déjà deux titres majeurs à son palmarès, Wimbledon en 2004 et l’US Open en 2006.

En quart de finale, elle avait éliminé la grande favorite, Justine Henin, N.1 mondiale, en deux sets 6-4, 6-0.

C’était la deuxième demi-finale de Grand Chelem de Jankovic (N.3) après Roland-Garros en 2007.

Sharapova a totalement dominé du fond du court et au service (30 coups gagnants, dont 8 aces, à 8) grâce à sa puissance. Sans un passage à vide au premier set qui lui a coûté trois jeux de suite (de 5-0 à 5-3), le score aurait été encore plus sévère.

Jankovic a été gênée par une blessure au dos, pour laquelle elle a demandé l’intervention du médecin au début du deuxième set.

« J’ai joué un tennis solide. J’ai eu une petite baisse de régime à la fin du premier set, mais on sait que Jelena joue très bien quand elle est menée », a dit la Russe après le match, joué avec le toit de la Rod Laver Arena fermé à cause des risques de pluie.

(d’après AFP)

CAN-L’avis du Technicien - Amsata Fall, DTN du Sénégal : « Il faut nous améliorer dans la concentration »

Tamale : Directeur technique national du football sénégalais, Amsata Fall était forcément un observateur intéressé du Sénégal - Tunisie d’hier. Il regrette d’avoir laissé passer les 3 points mais ne crache point sur le nul. Selon lui, le défaut de concentration autant devant que derrière, est à l’origine de ce nul ».

« Le Sénégal a été dominateur autant dans le jeu que dans l’approche tactique de ce match. Finalement, on s’en sort avec 1 point, même si l’on aurait pu remporter ce match. C’est donc la Tunisie qui s’en est bien tirée. On avait bien étudié son jeu et avons adopté la stratégie qu’il fallait. Si bien que cette équipe d’habitude si fringante, a été méconnaissable. On sait les Maghrébins techniques et très bons collectivement. Mais on a obligé la Tunisie à jouer contre nature. On savait aussi qu’ils excellent dans les phases statiques de jeu, c’est-à-dire sur les balles arrêtées. Là aussi, on a été bien en place. Au total, ils n’ont été dangereux qu’une fois, sur le premier but alors que nous n’avions pas encore pris la mesure de leur côté gauche qui est le point fort de l’équipe. Mais, après les 10 premières minutes, on a eu le dispositif qu’il fallait, même s’il y a eu quelques errements.

Techniquement et dans l’animation du jeu, il y a eu une belle amélioration. Le collectif semble être retrouvé. Mais les occasions gâchées nous ont coûté la victoire. Il nous faut nous améliorer dans la concentration. Car, défensivement, si l’on avait monté d’un cran à 2 buts à 1, on n’aurait pas pris cette égalisation. Et puis offensivement, on avait plusieurs fois l’occasion de plier le match. Les regrets sont donc forcément de notre côté. S’il y a une équipe qui doit être contente du résultat, c’est bien la Tunisie ».

Recueillis par B.KN

Claire Chazal : elle a assisté à la der de Valentino

C'était hier la der de Valentino à Paris. A 75 ans, le célèbre couturier qui a décidé de passer la main a fait un dernier show sous une imposante tente dressée dans les jardins du musée Rodin. De nombreuses stars dont claire Chazal, Uma Thurman et Dita Von Teese l'ont ovationné avec 700 personnes qui pour rien au monde n'auraient manqué les bouleversants adieux de ce prince. 45 ans de création, ça crée des liens...

"C'est bien de partir en beauté", a confié Jean-Paul Gaultier. "S'arrêter ne veut pas dire que l'on meurt surtout quand on est un créatif".

Le groupe Valentino, a été racheté en mai dernier par le fonds d'investissement britannique Permira. Alesandra Facchinetti, ancienne directrice artistique chez Gucci, aura la délicate mission de rajeunir la griffe.

samedi, 19 janvier 2008

COUP D’ENVOI DE LA CAN DIMANCHE - Un explosif Ghana- Guinée d’entrée

Ce match d’ouverture Ghana - Guinée, dimanche à Accra, de la 26e CAN, fleure bon les grands classiques des années 6O-7O quand le Ghana et la Guinée trônaient au sommet du football africain par le biais de leur formation nationale, le « Black Star » et le Syli National , mais aussi par l’hégémonie de leurs clubs phares, l’Asante Kotoko de Kumasi et le Hafia FC.7a7cdcbbedea34919d51a8b2a746cf9d.jpg Ghanéens et Guinéens trustaient alors les trophées africains jusqu’en 1982, date du dernier sacre du Ghana conduit par Charles Kumi Gyamfi, le mythique technicien vainqueur à quatre reprises du trophée. Depuis lors, c’est la disette, une longue traversée du désert. Malgré des perles comme les Abedi Pelé, Antony Yeboah, Antony Baffoe, Opoku Nti, Nii Lamptey, Akunnor etc... le Ghana n’a plus été de la fête, par manque d’organisation entre autres raisons. Ils n’ont pas fait oublier les Osei Koffi, Wilberforce Nfum, Ibrahim Sunday, Jones Attuquayefio, Abdul Razak, Mohamed Polo etc... Côté Guinéen, Il y a eu un hiatus entre la glorieuse phalange des Séerif Souleymane, Petit Sory, Maxime, Papa Camara, Aliou Keïta Njo Léa, Morciré, finalistes en 1976 et la génération suivante incapable de dépasser le stade des éliminatoires. La Guinée qui avait dormi sur ses lauriers, connaissait alors une pénurie de grands joueurs, puisque la relève n’avait pas suivi faute d’une bonne politique de formation. Les seuls Titi Camara, Souleymane Oularé ou Salam Sow n’étaient que les arbres qui cachaient le désert.

Le début des années 2000 va sonner le réveil du football ghanéen et guinéen que l’Afrique va recommencer à craindre. Avec une nouvelle génération de joueurs de classe ayant fait leurs armes dans le football professionnel. C’est une Guinée deux fois quart de finaliste et un Ghana mondialiste (8è de finale) qui vont s’affronter dimanche à Accra, pour le lever de rideau d’une compétition qui s’annonce palpitante et très relevée. Ce sera le choc des ambitions entre deux formations dont l’une, le « Black Star », a une obligation de victoire devant son public et l’autre, le Syli qui peut rendre réel son rêve de triomphe. Sur le terrain, chacune à les moyens de ses ambitions.

Le « Black Star » de Claude Le Roy, c’est d’abord une solide assise défensive avec des « monstres » physiques comme Michael Essien, John Mensah, et John Pantsil capables de mettre une forte et constante pression sur l’adversaire jusqu’à le laminer totalement. A défaut de perles rares, le Ghana impose un collectif très rodé, développant un volume de jeu très élevé, rythmé par un milieu de terrain aussi technique qu’athlétique. L’absence du métronome Stephen Appiah devrait rendre encore plus solidaire ce groupe qui peut compter devant sur Sulley Muntari, Laryea Kingston pour tenir la baguette et devant sur l’adresse de Gyan Assamoah ou l’opportunisme de Dereck Boateng et Yakubu (voire André Ayew) pour traduire en buts le prévisible parti pris offensif des locaux. Moins brillante que ses devancières, cette équipe ghanéenne paraît mieux équilibrée et s’est muée en une machine à jouer...et à gagner ?

Dimanche, on assistera aussi à une opposition de styles entre ce solide « Black Star » et un « Syli National », capable du meilleur et du pire. Le meilleur, c’est cette attaque guinéenne constituée d’artistes comme Ismaël Bangoura, Souleymane Oularé, Fodé Mansaré, Souleymane Youla capables de faire exploser n’importe quelle défense comme récemment celle du Soudan dynamitée 6-0 ( 4 buts de Youla). Mais le Syli, c’est surtout son maître à jouer, l’artiste Pascal Feindouno qui, dans un bon jour, peut gagner un match à lui tout seul. Ces individualités marquantes rendent la Guinée quasi inarrêtable en attaque ; c’est pourquoi l’une des clés du match de dimanche sera la capacité des Ghanéens à museler Feindouno (par John Essien ?) tout en tenant à distance les Oularé, Youla, Mansaré et Bangoura. Un vaste programme.

Le pire, c’est l’autre clé du match, la défense du Syli. Ni Kémoko Kamara ni Naby Diarso ne donnent satisfaction dans la cage. Ce sera le casse tête de Nouzaret ainsi que son axe central commandé pourtant par le massif et expérimenté Dian Bobo Baldé. En cela, cette formation du « Syli » est comme ses devancières, flamboyante en attaque et friable en défense.

Cela promet du spectacle et des buts entre le « Black Star » qui sait défendre mais sera obligé d’attaquer pour bien lancer « sa » CAN devant son public et un « Syli National » dont la force est plus l’attaque que la défense. La victoire est d’autant plus impérative que l’équipe qui glanera les 3 points pourra envisager logiquement la qualification face à la Namibie qui est la plus faible du groupe. Malheur alors au vaincu qui devra livrer un duel décisif et incertain face au Maroc qui est le troisième ogre du groupe.

Auteur: Jean-Marc Diakité

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La Russie met en garde contre une reconnaissance "illégale" du Kosovo

SOFIA (AFP) - La Russie a haussé le ton vendredi sur le sensible dossier du Kosovo, le président Vladimir Poutine mettant en garde les pays occidentaux contre un possible soutien à une déclaration d'indépendance unilatérale de la province serbe à majorité albanaise qu'il a qualifiée d'"illégale et immorale".


"Nous considérons qu'une déclaration d'indépendance unilatérale et un soutien de ce processus de la part d'autres pays de la communauté internationale serait une décision illégale et immorale", a martelé le président russe, lors de sa visite à Sofia.

"La Russie ne pourra pas soutenir une telle solution de la question", a-t-il dit, soulignant lors d'une conférence de presse que les négociations sur le Kosovo "devaient être poursuivies afin de trouver un compromis qui conviendrait à la partie albanaise tout comme à la partie serbe de la population".

Les Kosovars albanais (1.800.000 face à 200.000 Serbes) veulent, faute d'un accord avec la Serbie, proclamer unilatéralement leur indépendance, qui est considérée comme "inéluctable" par les Etats-Unis et la grande majorité des pays de l'Union européenne (UE), alors que Belgrade, soutenue par Moscou, son allié traditionnel, s'y oppose catégoriquement.

En tant que membre permanent, avec droit de veto, du Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie y a fait échouer tous les projets de résolution sur le Kosovo présentés par les pays occidentaux.

La veille, le président Poutine avait déjà mis en garde contre un "précédent" que créerait une indépendance du Kosovo pour d'autres régions séparatistes dans le monde, dans une tribune publiée par des médias bulgares.

"Notre position est extrêmement claire. Toute résolution sur le Kosovo devrait être approuvée par les deux parties. Il est également clair que toute résolution sur le Kosovo créerait un précédent dans la pratique internationale", a-t-il écrit.

M. Poutine n'a pas précisé quelles régions pourraient suivre cet exemple. Dans ses mises en garde régulières contre un "précédent" kosovar, Moscou évoque notamment la Géorgie et ses provinces séparatistes pro-russes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud.

"Si on en arrive à la conclusion que dans la situation internationale actuelle, le droit à l'autodétermination est plus important que l'intégrité territoriale, alors il faudra l'appliquer dans toutes les régions du monde et pas seulement là où cela plaît à nos partenaires", avait ainsi affirmé début janvier le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Grigori Karassine.

Samedi, une réunion des membres européens du Groupe de contact sur le Kosovo (Allemagne, France, Grande-Bretagne et Italie) doit se tenir à Brdo, près de Ljubljana, à l'invitation de la présidence semestrielle slovène de l'UE.

Apparemment, cette réunion aura lieu sans représentants des Etats-Unis et de la Russie qui sont aussi membres du Groupe de contact.

Les Etats-Unis et la plupart des 27 pays membres de l'UE sont prêts à reconnaître l'indépendance du Kosovo, malgré les réticences notamment de l'Espagne, de la Grèce et de Chypre, mais souhaitent aussi, pour faire avaler l'amère pilule à Belgrade, accélérer le processus de négociations pour l'intégration de la Serbie dans l'UE.

vendredi, 18 janvier 2008

Niger:Les journalistes français libres

PARIS - Le juge d'instruction en charge de l'affaire des journalistes français Thomas Dandois et Pierre Creisson, incarcérés au Niger depuis le 17 décembre 2007, a ordonné leur remise en liberté sous caution, le 18 janvier 2008, a annoncé Reporters sans frontières, vendredi.

Selon RSF, qui cite le frère de Pierre Creisson et l'un de leurs avocats Me Moussa Coulibaly, les deux journalistes en reportage pour la chaîne franco-allemande Arte pourront être relâchés dès que la justice nigérienne aura obtenu le versement d'une caution de dix millions de francs CFA (15.000 euros) pour chacun des deux hommes.

Les familles s'efforcent aujourd'hui de réunir la somme demandée pour permettre leur libération rapide du camp pénal de Kollo (20km au sud de Niamey) où ils sont détenus. Leur passeport leur ayant été rendu, ils pourront regagner la France une fois sortis de prison.

L'avocat de leur chauffeur, Al-Hassane Abdourahman, a déclaré à Reporters sans frontières qu'il avait déposé une demande de remise en liberté provisoire pour son client, le 18 janvier dans la matinée.

"L'annonce de leur libération imminente est une excellente nouvelle, qui montre que les deux journalistes ont été entendus par la justice nigérienne. Nous sommes heureux et soulagés pour eux, pour leurs familles et leurs proches. Nous remercions les journalistes, les diplomates et les responsables politiques qui, à Niamey, à Paris ou ailleurs, se sont mobilisés en leur faveur. Nous espérons maintenant une remise en liberté rapide de leur chauffeur, Al-Hassane Abdourahman, et une issue similaire, dans les semaines qui viennent, pour nos confrères Moussa Kaka et Ibrahim Manzo Diallo", a déclaré Reporters sans frontières.

Arrêtés le 17 décembre 2007, les deux journalistes français avaient été inculpés d'"atteinte à la sûreté de l'Etat" et leur chauffeur de "complicité". La peine maximale prévue pour ce chef d'inculpation est la peine de mort. Les autorités reprochaient aux journalistes d'avoir enfreint l'interdiction de se rendre dans le nord du Niger pour réaliser un reportage sur la rébellion touaregue du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), pour la société de productions Camicas Productions et la chaîne de télévision franco-allemande ARTE. Moussa Kaka, correspondant de RFI et de Reporters sans frontières au Niger, est incarcéré à la prison civile de Niamey depuis fin septembre 2007 pour sa prétendue "connivence" avec la rébellion touarègue du MNJ. Ibrahim Manzo Diallo, directeur de publication de l'hebdomadaire Aïr Info, est détenu à Agadez depuis fin octobre pour les mêmes motifs. AP

Le Chanteur Carlos a pris le train du Paradis

fcdc438696ca4157ada9f314f527b615.jpgCarlos, le chanteur, c’était avant tout un bon vivant. Bien en chair, il inspirait à tous la sympathie. Les paroles de ses chansons n’étaient pas empreintes de discours moralisateur. Au contraire, tout en lui, respirait la gaieté.

Carlos s’est éteint à l’hôpital de Clichy ce matin. Sa soeur, Catherine Dolto-Tolitch, a annoncé que les obsèques pourraient avoir lieues mardi prochain. Carlos avait 64 ans et a succombé à un cancer foudroyant. Son cancer avait été diagnostiqué depuis seulement 2 mois.

On retiendra surtout de Carlos ses chansons festives comme « Tirelipimpon », « Big bisous » ou encore « Tout nu et tout bronzé ».