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jeudi, 27 décembre 2007

Sarko tire toute son énergie d'Afrique, après ce sera le Burkina!

Accompagné de Carla Bruni, Nicolas Sarkozy a visité mercredi la vallée des Rois, qui abrite les tombes de nombreux pharaons du Nouvel Empire.
Après Louxor, le président français devrait se rendre à Charm el-Cheikh, cité balnéaire du bord de la mer Rouge.

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Nicolas Sarkozy et Carla Bruni s'affichent à Louxor

Nicolas Sarkozy et l'ex-mannequin et chanteuse Carla Bruni sont arrivés mardi, en début d'après-midi, main dans la main au Old Winter Palace, un hôtel de luxe de Louxor. Tous deux débutaient ainsi leur séjour privé en Egypte. Avant de s'engouffrer dans l'hôtel, le président, costume sombre et chemise blanche, a salué des touristes d'un signe de la main.
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Auparavant, c'est à bord d'un Falcon 900 immatriculé F-HBOL, propriété de son ami l'homme d'affaires Vincent Bolloré, qui lui avait déjà prêté un avion et un yacht pour une escapade sur l'île de Malte juste après son élection en mai, que le chef de l'Etat était arrivé sur le sol égyptien.

Un convoi de 16 voitures quitte l'aéroport

Outre Nicolas Sarkozy, accompagné de Carla Bruni, neuf autres personnes se trouvaient à bord - probablement un de ses fils et sa fiancée ainsi, sans doute, que la mère de Nicolas Sarkozy. Pour éviter une sortie publique, un convoi attendait le président et ses accompagnateurs sur le tarmac de l'aéroport de Louxor. Le convoi, composé de 16 voitures, dont une Mercedes noire aux vitres teintées, a ensuite emprunté une sortie annexe de l'aéroport, placé sous haute surveillance. Direction : le Old Winter Palace. Tout était déjà prévu pour les accueillir dans cet hôtel de légende en bordure de la rive-est du Nil - un palace de la fin du XIXe siècle de style victorien, au superbe jardin exotique, aujourd'hui géré par le groupe français Accor.

Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ont été photographiés ensemble pour la première fois le 15 décembre au parc d'attractions Disneyland Paris, certains y voyant un moyen opportun de faire oublier une visite très controversée à Paris du leader libyen Mouammar Kadhafi. Jusqu'ici classée à gauche, Carla Bruni Tedeschi, de nationalité italienne, avait affirmé lors de la dernière campagne présidentielle sa préférence pour Ségolène Royal.

Arche de Zoé:Il y aura des contreparties à l'extradition d'après Jean Louis Bianco

Officiellement, pas de commentaire du côté du Quai d'Orsay : après la condamnation des six membres de l'Arche de Zoé à N'Djamena, le ministère des Affaires étrangères a évoqué mercredi soir "une décision souveraine de la justice tchadienne". Ce qui n'empêche pas les réactions politiques, hors du gouvernement. L'élu socialiste Jean-Louis Bianco, député de la circonscription où habite un des six condamnés dans le dossier Arche de Zoé, a jugé mercredi que la priorité était désormais à leur extradition.

"Tout est loin d'être éclairci et il faut comprendre le ressentiment des Tchadiens", a déclaré mercredi soir l'élu des Alpes-de-Haute-Provence. "Il reste que le procès a fait apparaître clairement qu'il y a eu tromperie de la part d'intermédiaires tchadiens sur la situation réelle des enfants. La priorité est désormais à l'application de l'accord judiciaire franco-tchadien, qui permet l'extradition vers la France des membres de l'arche de Zoé", a poursuivi Jean-Louis Bianco.

"Je ne doute pas que les autorités françaises fassent ce qu'il faut"

"Je pense au Dr Philippe van Winkelberg (ndlr: habitant de Castellane, dans la circonscription de Jean-Louis Bianco) et aux siens qui sont dans l'angoisse. Nul doute qu'il y aura à cette extradition des contreparties qui vont coûter cher. Tant mieux si cet argent sert réellement au développement du Tchad. Je ne doute pas que les autorités françaises fassent ce qu'il faut pour obtenir le retour rapide de nos compatriotes, mais il faut reconnaître que la tâche a été compliquée par des rodomontades inutiles".

Le Parti communiste français a regretté pour sa part, dans un communiqué, la peine "excessivement lourde" infligée aux membres de l'Arche de Zoé. "Quelles que soient les charges qui pèsent sur les responsables de cette association, la condamnation se devait d'être adaptée. La justice prend son sens lorsque la peine est proportionnelle à la faute".

Arche de Zoé: la justice tchadienne n'a pas encore reçu de "demande" de transfèrement de la part de la France

PARIS - Le ministre tchadien de la Justice a affirmé jeudi que les autorités de son pays n'étaient pas au courant d'une "demande" officielle de Paris en vue du transfèrement en France des condammés de l'affaire de l'Arche de Zoé, estimant par ailleurs que "la justice tchadienne a été très efficace".

"A notre niveau nous n'avons pas encore reçu une quelconque demande. Nous attendons, étant entendu que c'est quelque chose de prescrit dans les accords de coopération et d'entraide judiciaire entre le Tchad et la France, ce sera étudié techniquement par les services concernés", a ajouté Pahimi Padacké interrogé sur RTL depuis N'Djamena.

M. Padacké a souligné que "le peuple tchadien au nom de qui ce verdict a été rendu (...) doit être fier de sa justice, et même le peuple africain." Il n'a pas exclu que les condammés souhaitent purger leur peine au Tchad, expliquant détenir un courrier d'Eric Breteau "disant que les conditions de détention au Tchad sont meilleures qu'en France".

Les six Français de l'Arche de Zoé ont tous été condamnés mercredi à la même peine, huit ans de travaux forcés, par la Cour criminelle de N'Djamena qui les a jugés coupables d'avoir tenté d'enlever 103 enfants au Tchad afin de les emmener en France il y a deux mois. AP

Mme Clinton vieille et moche pour la présidence aux USA d'après les electeurs

Après une brève trêve le temps de fêter Noël et à huit jours des premières consultations électorales, les candidats à la Maison Blanche ont recommencé à faire campagne mercredi dans l' Iowa pour tenter de convaincre les derniers électeurs indécis.
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Les caucus ou assemblées d'électeurs pour départager les prétendants à l'investiture de leur parti auront lieu le 3 janvier dans l'Iowa et les derniers sondages publiés montrent des écarts extrêmement serrés entre Hillary Clinton et Barack Obama côté démocrate et Mike Huckabee et Mitt Romney côté républicain .

Selon le site spécialisé Real Clear Politics, qui recense tous les sondages politiques, Mme Clinton a repris l'avantage dans l'Iowa avec 29,2% des intentions de vote contre 27,3% pour son rival Barack Obama. John Edwards, qui fait campagne sans relâche depuis des mois dans cet Etat rural, reste en embuscade avec 23,5% d'intentions de vote.

Mme Clinton peut s'enorgueillir du soutien du Des Moines Register, le principal quotidien de cet Etat de trois millions d'habitants situé dans le centre du pays. Mais dimanche, Barack Obama a reçu le soutien d'un autre quotidien local influent, le Sioux City Journal.

Mercredi soir, la candidate est apparue aux côtés de son mari Bill Clinton et de sa fille Chelsea, et son équipe a montré le ton de sa campagne dans la dernière ligne droite en diffusant un nouveau message implicitement dirigé contre son rival Obama qu'elle accuse de manquer d'expérience.

"L'Amérique fait face à la guerre à l'étranger et à une économie fragilisée sur son territoire, des moments critiques qui requièrent un président entraîné, prêt à diriger dès le premier jour et qui offre de vraies solutions aux sérieux défis qui nous attendent", explique le message. "Et cette personne est Hillary Clinton", ajoute le texte.

Mais le sénateur de l'Illinois a de son côté accusé implicitement la sénatrice d'user de vieilles méthodes, à savoir "dire au peuple américain ce qu'il veut entendre au lieu de ce qu'il a besoin d'entendre".

Côté républicain, l'ancien gouverneur de l'Arkansas, Mike Huckabee fait la course en tête avec 29,2% d'intention de vote devant l'ancien gouverneur du Massachusetts Mitt Romney, crédité de 25,5% des voix.

Mais compte tenu de la marge d'erreur des sondages, tous ces candidats sont dans un mouchoir de poche et ne peuvent pas se permettre de profiter de la "trêve des confiseurs". En 2004, 40% des électeurs des caucus s'étaient décidés au cours de la dernière semaine.

Pour la seule journée de mercredi, Mme Clinton et M. Obama devaient tenir un total de 16 réunions électorales. Au moins cinq autres candidats -- le sénateur républicain de l'Arizona John McCain, l'ancien sénateur républicain du Tennessee Fred Thompson, Mike Huckabee, le gouverneur démocrate du Nouveau-Mexique Bill Richardson et le sénateur démocrate du Delaware Joe Biden -- devaient également sillonner les routes enneigés de l'Etat.

L'épreuve de l'Iowa passée, les candidats n'auront pas le temps de souffler: les primaires du New Hampshire (nord-est) sont prévues le 8 janvier. Dans cet Etat également, Mme Clinton et M. Obama sont au coude-à-coude.

Par le passé, tous les démocrates qui ont remporté à la fois les caucus de l'Iowa et les primaires du New Hampshire ont ensuite gagné l'investiture de leur parti.

mercredi, 26 décembre 2007

Tentative d’évasion de Trabelsi

La police fédérale a déjoué, dans le cadre d’une enquête menée par un juge d’instruction bruxellois, une tentative d’évasion de Nizar Trabelsi, condamné en juin 2004 à 10 ans de prison pour la préparation d’un attentat contre la base militaire de Kleine-Brogel.

Quinze perquisitions ont été menées vendredi matin dans différents arrondissements judiciaires et 14 personnes ont été interpellées, a-t-on appris vendredi à l’occasion d’un point presse au centre de crise du ministère de l’Intérieur.

La section terrorisme de la police fédérale et le parquet fédéral craignent des actes à caractère terroriste dans les prochains jours, ont-ils indiqué vendredi lors d’une conférence de presse. Des mesures de sécurité renforcées, visibles et moins visibles, seront d’application jusqu’au 2 janvier, principalement dans des lieux stratégiques de Bruxelles.

Les autorités demandent à la population belge de rester vigilante mais de ne pas céder à la panique.

Quinze mandats de perquisitions ont été exécutés vendredi matin sur différents arrondissements judiciaires et principalement sur celui de Bruxelles. Ces perquisitions ont été menées dans le cadre d’un dossier d’un juge d’instruction bruxellois spécialisé dans la lutte contre le terrorisme relatif à un projet d’évasion de Nizar Trabelsi, dont avait été informé la police fédérale.

Les perquisitions de vendredi matin visaient un groupe d’islamistes présumés qui aurait eu pour projet de faire évader Nizar Trabelsi au moyen d’explosifs et d’armes. Quatorze suspects ont été interpellés vendredi matin dans le cadre de ces perquisitions. On ignore si des armes ou des explosifs ont été saisis vendredi matin par la police.

Le parquet fédéral a estimé que si ce groupe pouvait utiliser des explosifs et des armes pour assurer l’évasion d’un détenu d’une prison belge, il n’était pas exclu que ces moyens soient utilisés à d’autres fins.

Une évaluation des menaces terroristes en Belgique a été menée par l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM) qui estime que des mesures doivent être prises pour renforcer la sécurité de certains lieux fort fréquentés par la population, particulièrement à Bruxelles, comme sur les marchés de Noël, dans des rues commerçantes, Grand-Place, à Brussels Airport ou les stations de métro.

Des mesures visibles, comparables à celles adoptées lors des sommets européens à Bruxelles, avec une présence policière plus importante, et d’autres plus discrètes seront prises jusqu’au 2 janvier prochain. Les autorités judiciaires réexamineront la situation en fonction notamment d’une nouvelle analyse de l’OCAM, pour décider ou non de prolonger ces mesures. Il est demandé à la population d’être vigilante sans céder à la panique.

Le centre de crise du ministère de l’Intérieur a indiqué vendredi que le phénomène du terrorisme faisait partie de l’actualité quotidienne dans le monde et que le risque s’avère désormais réel en Belgique depuis le projet d’évasion de Nizar Trabelsi.

(D’après Belga)

Nous ne sommes pas terroristes

SUSPECTÉES dans le cadre du projet de tentative d’évasion de Nizar Trabelsi, Samira et Naima se confient au « Soir ».
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Curieux rendez-vous, en ce jour de Noël. Deux femmes désirent parler, pour revenir sur un fait d’actualité qui les a marquées : les perquisitions et interpellations menées par les hommes de l’antiterrorisme, vendredi dernier. Toutes deux font partie des quatorze personnes interpellées, interrogées, puis relâchées quelques heures après. Une précision martèle régulièrement leur discours : « Nous ne sommes pas des terroristes ».

Samira habite dans une maison modeste de la riche banlieue de la capitale. A Woluwe-Saint-Pierre, plus précisément à la lisière de la forêt de Soignes. Cette femme occidentalisée, intégrée dans la société belge, qui apprend le néerlandais à ses enfants, est l’épouse d’Ahmed Temsamani, condamné pour des braquages, actuellement en prison, à Anvers. Chez elle est également présente Naima. Voilée, celle-ci est plus traditionnelle dans son approche de la religion musulmane. D’origine marocaine, mais vivant en Belgique depuis toujours, elle a épousé Nizar Trabelsi le 7 mars 2006. Religieusement, en tout cas. Le mariage civil semble être en cours.

Toutes deux ont été réveillées en sursaut, vendredi dernier, vers 5h30 du matin. Les enquêteurs disposeraient des indices leur permettant de supposer que Trabelsi tenterait de s’évader, avec la complicité d’hommes armés et déterminés. L’opération « Trabak » est mise sur pied.

Naima : « Ils sont restés trois à quatre heures, ils ont tout fouillé et n’ont pris que les ordinateurs et les lettres de mon mari. Ce qui a été le plus dur, c’est qu’ils ont mis les menottes à mes deux enfants majeurs qu’ils ont emmenés avec moi pour interrogatoire ».

« Avec moi, ils ont été plus sympas, intervient Samira, mais il faut dire que mon look n’est pas le même que le tien (rires). En revanche, chez moi, les enquêteurs ont oublié leur sac en papier mentionnant le nom de code de l’opération, dans lequel il y a encore leurs gants en caoutchouc et des documents de la police »…

Samira demande à ses enfants de terminer de manger leurs céréales, à l’étage. Le petit prend sa console de jeux et s’exécute.

Alors que l’on parle d’une action antiterroriste et d’intégrisme, sur la table du salon trône un numéro de Marie Claire et un autre de Glamour. « Au départ, ils n’ont pas dit ce qu’ils cherchaient, embraye Naima, puis ils ont demandé s’il y avait des armes ? Sur le mandat de la juge il était inscrit : “Recherche de matériel terroriste et d’éléments pouvant servir à une prise d’otages“ ».

Samira chipe la parole : « Il y avait quatre policiers à la porte, d’autres dans le jardin, d’autres encore dans la rue, et un hélicoptère qui survolait la maison. Puis, parmi ceux qui étaient à l’intérieur, j’en ai reconnu deux qui étaient déjà venus me voir, en octobre, pour me parler d’une autre affaire qui concernerait mon mari. Lors de cette visite, ils ont dû placer des micros, dans le salon, dans le hall et près de l’ordinateur, car j’ai vu qu’ils les enlevaient, vendredi »…

Selon les deux femmes, le groupe cerné lors de l’opération « Trabak » devait être sous observation depuis une année au moins. Et notamment suite à la cérémonie religieuse qui s’est déroulée à Berchem-Sainte-Agathe, chez Naima… « Le 7 mars 2006, on s’est vues chez moi pour célébrer mon mariage religieux avec Nizar (Trabelsi). Comme il était en prison, il a fallu que des témoins confirment la volonté de Nizar de m’épouser. C’est notamment Ahmed (Temsamani) qui a accepté de jouer ce rôle de témoin. Les deux hommes se sont connus à la prison de Saint-Gilles, en 2001, en jouant au foot ensemble. A cette cérémonie, il y avait aussi Malika (el Aroud, également interpellée, et déjà connue pour son radicalisme, NDLR) ».

« Je pense que pour la police ça faisait un scénario parfait : Nizar le terroriste qui veut s’évader, Temsamani le braqueur qui va l’aider, Malika la radicale qui va les récupérer et moi, l’intégrée, qui leur sert de couverture. C’est n’importe quoi », s’indigne Samira.

« Je suis musulmane, croyante, mais pas radicale et je suis souvent en désaccord avec Malika. D’ailleurs à cette cérémonie, on s’est pris la tête. Elle était fâchée parce que je n’avais pas lu son livre et parce que j’habite à Woluwe », souligne Samira.

Naima en a une vision assez différente : « J’étais assez proche de Malika. Maintenant, je suis plus éloignée d’elle. On se respecte, même si on n’a pas les mêmes idées. Je discute avec elle de la religion, et je ne suis pas toujours d’accord avec elle. Je suis tolérante. Sauf par rapport à Bush, que je n’aime pas du tout ». « Moi, je n’aime pas cette bonne femme, ponctue Samira. Je l’ai dit à Nizar d’ailleurs. J’ai appris qu’elle appelait mon mari Abou Tarek ; moi, je ne connaissais pas ce surnom. Pour moi c’est Ahmed. Si elle tombe sur des gens faibles, elle risque vraiment de les embrigader »…

Tant Naima que Samira ont des contacts réguliers avec Nizar Trabelsi, condamné à dix ans de prison pour un projet d’attentat terroriste à la base militaire américaine de Kleine Brogel.

« Les GSM circulent partout, en prison. Peut-être font-ils exprès de le tolérer pour faciliter les écoutes ?, suppose Samira. Et les soupçons qu’ils avaient sur nous reposent sur ces écoutes. Mais il faut savoir qu’avec lui, on rit, on parle de tout et de rien pour lui changer les idées ; il a été tellement longtemps en isolement, sans voir personne. Alors, quelques phrases, mal traduites, sont retirées de leur contexte et montées en épingle... »

Exemple : on soupçonne Trabelsi d’encourager des jeunes à devenir des enfants soldats. « En fait, il est vrai que je passe le téléphone à mes enfants pour qu’ils parlent à Nizar. Il adore les enfants et il ne peut voir les siens. Ca lui fait un bien fou de parler. Les enquêteurs ont dit qu’il voulait faire de mon fils un enfant soldat… En fait, c’est parce qu’un jour, mon fils a fait un jeu où il était encagoulé et il simulait un kamikaze. Moi je lui ai dit que s’il tenait à mettre une cagoule, il valait mieux qu’il soit un policier de l’escadron d’intervention. Et mon fils en a parlé à Nizar. Trabelsi lui a dit de ne pas faire le policier, puis il m’a reproché d’interdire à mon fils de jouer au kamikaze, car il risquerait d’être attiré par l’interdit. Et c’est devenu une incitation à devenir un enfant soldat ».

Les deux femmes ont réponse à tout. Naima conteste tout projet d’évasion de Nizar Trabelsi… « Il est en prison depuis 2001, il a fait la plus grande partie de sa peine. Ensuite, on voudrait habiter ensemble, avoir un enfant, et il espère pouvoir entraîner des enfants au foot, comme il était footballeur professionnel. Notre projet est aussi simple. Je suis Belge, mon pays c’est la Belgique, c’est ici que j’ai envie de vivre. Mes enfants ont été élevés ici, mes filles ne portent pas le voile, je veux voir grandir mes petits enfants ».

Naima critique toute forme de terrorisme qui consisterait à se faire exploser en un lieu public, en tuant des innocents, des enfants, des femmes… Mais elle reconnaît le droit à des musulmans d’aller se battre en Irak, en Palestine, pour défendre des droits. Mais alors dans le cadre d’une armée, où des hommes combattraient d’autres hommes.

Pour l’heure, en cet après-midi de Noël, elle compte se déplacer à Nivelles, rendre visite à Nizar Trabelsi. Trabelsi qu’elle connaissait déjà en 2000, alors qu’il était en pleine période radicale, voyageant à Londres et en Afghanistan, et préparant un attentat en Belgique. Mais de ça, il ne lui avait jamais parlé.

mardi, 25 décembre 2007

Sarko et Carla s’envolent pour Louxor

Le président Nicolas Sarkozy a quitté mardi matin l’aéroport du Bourget en direction de Louxor (Egypte) à bord d’un « Falcon 900 appartenant à l’homme d’affaires Vincent Bolloré », a-t-on appris de source aéroportuaire.

Interrogé par l’AFP, l’Elysée n’a souhaité faire « aucun commentaire ». Le président de la République était « accompagné de Carla Bruni et de neuf autres personnes », a-t-on indiqué de source aéroportuaire. « L’embarquement s’est fait dans un hangar afin d’éviter les photographes », a précisé cette source.

M. Sarkozy est attendu à Louxor, sur les bords du Nil, pour un séjour privé avant une visite officielle au Caire. La partie officielle de son séjour, les 30 et 31 décembre, a été confirmée par l’Elysée, qui en revanche n’a pas voulu évoquer le volet privé, dont le déroulement a été obtenu localement par l’AFP, de sources concordantes.

Interrogé dès lundi par l’AFP, le groupe Bolloré n’avait pas donné de réponse concernant le prêt d’un avion pour le déplacement privé du chef de l’Etat en Egypte.

Au lendemain de son élection, le 7 mai, M. Sarkozy avait déjà utilisé un jet Falcon 900 de l’homme d’affaires pour rejoindre l’île de Malte en famille. Il avait ensuite embarqué à bord d’un luxueux yacht appartenant également à Vincent Bolloré, qu’il connaît depuis près de 20 ans.

Alors que ce séjour suscitait une vive polémique, le président élu avait affirmé que son voyage à Malte n’avait « pas coûté un centime aux contribuables », soulignant que M. Bolloré « n’a jamais travaillé avec l’Etat ».

L’homme d’affaires, dont le groupe est notamment présent dans les médias, avait assuré que c’était lui-même « à titre personnel » et non la République ou le groupe Bolloré qui avait invité Nicolas Sarkozy et sa famille.

(d’après AFP)
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Pays-Bas: quatre soeurs meurent dans l'incendie de l'appartement familial

AMSTERDAM - Quatre soeurs âgées de 1 à 8 ans sont mortes dans l'incendie de l'appartement familial situé au-dessus d'un restaurant chinois dans un village du sud des Pays-Bas, ont annoncé les autorités mardi.

Les quatre soeurs, les filles du restaurateur, étaient couchées quand le feu a éclaté lundi soir à Arnemuiden. Les clients de l'établissement ont pu être évacués .

Le feu dont on ignore encore l'origine a pris à l'étage où dormaient les fillettes, a précisé Koos Schouwenaar, le maire du village voisin de Middleburg, à la télévision néerlandaise. Les fillettes étaient âgées de 1, 3, 7 et 8 ans. AP

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Abbas prie à Bethléem pour l'indépendance du peuple palestinien

Le dirigeant veut croire à la réussite des négociations de paix relancées par la conférence d'Annapolis. Négociations qui ont pourtant tourné court le jour même à Jérusalem. La délégation palestinienne reproche à l'Etat hébreu de construire 700 habitations dans deux colonies israéliennes.

Loin de la table des pourparlers, les pélerins se pressent à Bethléem pour approcher l'Etoile de la nativité. Selon la tradition catholique c'est là que l'enfant Jésus serait né.

Si le processus de paix s'avère houleux, il a le mérite d'avoir redonné confiance aux touristes et aux pélerins qui sont venus nombreux cette année à Bethléem. La ville a particulièrement souffert depuis le début de la dernière intifada, en 2000.

L'ex-Premier ministre britannique Tony Blair est venu récemment passer quelques jours dans cette ville. La visite de l'émissaire du Quartet pour le Proche Orient, un chrétien pratiquant, a permis de rassurer les Occidentaux

Le journaliste d'Arte libéré en Somalie

BOSASSO, Somalie (Reuters) - Gwen Le Gouil, cameraman français enlevé au Puntland le 16 décembre, a été remis en liberté lundi par ses ravisseurs, a annoncé le ministre du Commerce et de l'industrie de cette région autonome du nord-est de la Somalie.
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"Le journaliste français vient juste d'être libéré et se trouve actuellement dans un hôtel (de Bossaso) avec des responsables, des chefs coutumiers et des diplomates", a précisé à Reuters Abdishamad Yusuf Abwan.

Il a ajouté: "Il est en bonne santé et s'en ira demain".

Lors d'une brève conférence de presse à Bosasso, l'intéressé a déclaré: "Je me porte bien, je suis en bonne santé. Je suis simplement très fatigué mais je suis très heureux d'être libre, de rentrer en France et de revoir mes proches".

Selon des témoins, Le Gouil a été remis en début de journée dans un hôtel de Bossaso par ses ravisseurs aux diplomates français.

Le ministre des Pêches, Ahmed Saeed Awnur, a déclaré qu'aucune rançon n'avait été versée. Les ravisseurs avaient, dans un premier temps, réclamé 80.000 dollars en échange de sa libération. "Le journaliste a été remis en liberté sans condition. Les responsables de son enlèvement, quels qu'ils soient, devront répondre de leur acte devant la justice", a prévenu le ministre.

TRAFIC DE MIGRANTS

Lors de la conférence de presse, un diplomate français a déclaré sous couvert de l'anonymat: "Nous quitterons le Puntland demain parce que c'est Noël".

A Paris, la nouvelle de la libération du journaliste freelance, qui enquêtait dans cette région pour le compte de la chaîne de télévision franco-allemande Arte, a été confirmée sans plus de précisions par une porte-parole du Quai d'Orsay.

De son côté, Reporters sans Frontières a fait de même en citant le secrétaire général de l'Union nationale des journalistes somaliens (Nusoj), Omar Faruk Osman.

"Gwen Le Gouil a été récupéré par des chefs coutumiers à mi-chemin de son lieu de détention. Il est maintenant libre, avec des diplomates français, dans un hôtel de Bosasso", a précisé le syndicaliste somalien.

Selon RSF, le journaliste français était détenu par une milice clanique opérant dans une région montagneuse. "Les revendications des ravisseurs, une bande connue pour organiser le passage de clandestins en Arabie saoudite via le Yémen, étaient crapuleuses".

Le journaliste enquêtait apparemment sur ce trafic de migrants.

Havre relatif de paix et de stabilité dans une Somalie par ailleurs en pleine anarchie, le Puntland est devenu ces derniers temps synonyme d'enlèvements et d'actes de piraterie et de racket.

Version française Jean-Loup Fiévet

12:43 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Otage |  del.icio.us |  Facebook | | |

Au procès, des parents accusent L'Arche de Zoé d'avoir "volé" leurs enfants

f9e11e94441c51881c516cb710e02e73.jpgN'DJAMENA (AFP) - Les parents des 103 enfants que L'Arche de Zoé voulait emmener du Tchad vers la France ont accusé lundi, devant la Cour criminelle de N'Djamena, les membres français de l'association jugés pour "tentative d'enlèvement" d'avoir "volé" leurs petits.

Les avocats des 70 familles parties civiles ont demandé qu'ils soient condamnés, en réparation de "préjudices incommensurables", à payer 650 millions de francs CFA (un million d'euros) pour chacun des 103 enfants, qui n'ont toujours pas été remis à leurs parents.

L'Etat tchadien a réclamé 4 milliards de francs CFA et la retenue comme "garantie" du Boeing 757 de la compagnie espagnole Girjet qui devait transporter les enfants en France le 25 octobre.

A l'ouverture de l'audience, les six Français, jugés avec trois Tchadiens et un Soudanais accusés de "complicité", avaient l'air moins détendus que samedi. L'infirmière Nadia Merimi, victime d'un léger malaise, a été évacuée à la mi-journée vers la base militaire française de N'Djamena.

Seulement effleurée jusqu'ici, la question de l'exfiltration avortée des enfants, à l'insu des personnes qui les ont confiés à L'Arche de Zoé, s'est invitée dans les débats.

"Les Blancs ont volé les enfants pour les emmener en France", lance un père qui a confié l'un de ses fils à deux intermédiaires à Tiné, ville frontalière du Soudan. "On nous disait qu'ils allaient les mettre à l'école à Abéché" (est).

Un père, vêtu d'une djellabah et d'une toque blanches, raconte avoir confié ses enfants au marabout soudanais Souleïmane Ibrahim Adam, jugé pour "complicité d'enlèvement" et accusé par le président de L'Arche de Zoé Eric Breteau d'avoir menti en présentant les enfants comme des orphelins du Darfour, région soudanaise voisine en guerre civile.

"Souleïmane a emmené les enfants dans une charrette vers Adré (autre ville frontalière) pour les scolariser. Mais quand nous sommes allés les voir à Adré, ils étaient déjà partis à Abéché", témoigne-t-il.

"C'est du vol d'enfants", tonne un avocat des parties civiles.

La défense tente alors d'esquiver le sujet et de revenir sur son thème de prédilection, la nationalité et la filiation des enfants, dont les Français sont accusés d'avoir "compromis l'état civil".

Avec insistance, Me Gilbert Collard a demandé à un père s'il dispose des actes de naissance de ses enfants. "Non", répond-il.

"Comment peut-on compromettre un état civil quand il n'y en a pas", s'exclame alors l'avocat français, immédiatement recadré par les magistrats de la Cour qui s'emploient à lui expliquer que, dans les "régions reculées" dont sont originaires ces familles, l'acte de naissance est un document très rare.

"Je suis surpris que la défense devienne aussi légaliste alors que les enfants allaient être emmenés en France sans aucune autorisation", rétorque le procureur général Beassoum Ben Ngassoro.

A l'heure des plaidoiries, les parties civiles s'en sont prises à Eric Breteau, "manipulateur hors normes", "vendeur de têtes", "qui a roulé tout le monde dans la farine". Le meneur de L'Arche de Zoé, qui le matin intervenait à tout moment pour distribuer bons et mauvais points, secoue la tête dans le box.

"Il y a des gens qui pensent que les enfants sont une marchandise", estime Me Josiane Laminal Ndintamadji. "On n'a pas entendu de la part des protagonistes ne serait-ce qu'un début de regret", renchérit Me Amadi Naté.

Pour l'avocat de l'Etat tchadien, Philippe Houssiné, l'invocation de la Convention de Genève sur le droit d'asile "ne couvre pas l'illégalité des actes d'Eric Breteau et de sa clique".

Le verdict pourrait tomber mercredi soir, après les réquisitions du parquet et les plaidoiries de la défense.
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lundi, 24 décembre 2007

L'Arche de Zoé , un million d'euros demandé pour chaque enfant

N'DJAMENA (AFP) - Les parents des 103 enfants que L'Arche de Zoé voulait emmener du Tchad vers la France ont accusé lundi, devant la Cour criminelle de N'Djamena, les membres français de l'association jugés pour "tentative d'enlèvement" d'avoir "volé" leurs petits.

Les avocats des 70 familles parties civiles ont demandé qu'ils soient condamnés, en réparation de "préjudices incommensurables", à payer 650 millions de francs CFA (un million d'euros) pour chacun des 103 enfants, qui n'ont toujours pas été remis à leurs parents.

L'Etat tchadien a réclamé 4 milliards de francs CFA et la retenue comme "garantie" du Boeing 757 de la compagnie espagnole Girjet qui devait transporter les enfants en France le 25 octobre.

A l'ouverture de l'audience, les six Français, jugés avec trois Tchadiens et un Soudanais accusés de "complicité", avaient l'air moins détendus que samedi. L'infirmière Nadia Merimi, victime d'un léger malaise, a été évacuée à la mi-journée vers la base militaire française de N'Djamena.

Seulement effleurée jusqu'ici, la question de l'exfiltration avortée des enfants, à l'insu des personnes qui les ont confiés à L'Arche de Zoé, s'est invitée dans les débats.

"Les Blancs ont volé les enfants pour les emmener en France", lance un père qui a confié l'un de ses fils à deux intermédiaires à Tiné, ville frontalière du Soudan. "On nous disait qu'ils allaient les mettre à l'école à Abéché" (est).

Un père, vêtu d'une djellabah et d'une toque blanches, raconte avoir confié ses enfants au marabout soudanais Souleïmane Ibrahim Adam, jugé pour "complicité d'enlèvement" et accusé par le président de L'Arche de Zoé Eric Breteau d'avoir menti en présentant les enfants comme des orphelins du Darfour, région soudanaise voisine en guerre civile.

"Souleïmane a emmené les enfants dans une charrette vers Adré (autre ville frontalière) pour les scolariser. Mais quand nous sommes allés les voir à Adré, ils étaient déjà partis à Abéché", témoigne-t-il.

"C'est du vol d'enfants", tonne un avocat des parties civiles.

NOA choqué par Sarkozy

PARIS (Reuters) - Le chanteur Yannick Noah affirme que "tout le choque" chez Nicolas Sarkozy, notamment "l'attitude, le ton et l'arrogance" du chef de l'Etat.
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Yannick Noah, qui a repris sa place en tête du classement des personnalités préférées des Français réalisé deux fois l'an par le Journal du dimanche, s'était engagé aux côtés de la socialiste Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle.

Dans le JDD, l'ancien champion de tennis devenu chanteur estime que Nicolas Sarkozy n'a rien fait concrètement depuis son accession à l'Elysée.

"Qu'est-ce qu'il y a eu à part un brouhaha et de la godille ? Je ne veux même pas parler du côté diversion avec la mise en scène de sa vie privée et tous les médias qui suivent. C'est le roi avec sa cour et les courtisans qui se mettent à genoux", dit-il.

"Tout me choque ! L'attitude, le ton, l'arrogance me choquent. Le déballage de richesse, le cynisme me choquent. La désinformation me choque. Tout me choque, tout", ajoute-t-il.

Revenant sur la visite de Mouammar Kadhafi en France, Yannick Noah reproche par ailleurs à Rama Yade, secrétaire d'Etat aux droits de l'homme, d'être arrivée trois jours après "en disant que c'est un scandale."

"Mais tu fais quoi ? Tu restes au gouvernement ou tu démissionnes parce que, justement, c'est scandale ? Ben non, elle fait une première page d'une magazine de propagande et elle continue", déplore-t-il.

Gérard Bon

Verhofstadt III en toute confiance

Verhofstadt III est sur les rails. Vendredi, le Premier ministre avait livré sa déclaration gouvernementale à la Chambre. Dimanche, après huit heures de débats, il a obtenu la confiance des dép

Le vote a été obtenu majorité (PS, MR, VLD, CD&V/N-VA et CDH) contre opposition (Ecolo, Groen, Vlaams Belang et Lijst Dedecker). Soit 97 oui et 46 non.
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Comme annoncé, la N-VA a voté oui (pour soutenir l'aile CD&V du gouvernement…) mais une élue s'est abstenue pour marquer la défiance du parti nationaliste à l'égard d'un gouvernement dirigé par Guy Verhofstadt, le Premier ministre que l'on n'attendait plus et que la N-VA veut voir décamper le plus vite possible…

Le vote de confiance acquis, le gouvernement peut se mettre au travail. Au fait, ces prochains jours vont surtout permettre aux ministres de s'installer et former leurs cabinets. On sera donc en janvier quand ce gouvernement se mettra à vraiment tourner.

Le vote de confiance a conclu un débat d'intérêt variable. Il a fait percer une certitude : si l'institutionnel promet des étincelles, ce sera chaud aussi sur le socio-économique. Le PS a répété qu'il voulait apporter une « empreinte sociale forte » à un gouvernement dont Bart Tommelein (VLD) attend une « politique avec des accents libéraux forts. » Daniel Baquelaine (MR), lui aussi, a annoncé la couleur. Il soulignera qu'il n'y a pas de « pensée unique francophone » sur le socio-économique comme il en existe une sur l'institutionnel. Au passage, il moque le CDH : « Il est sain que les partis de gauche comme le PS et le CDH expriment leur sensibilité. Nous, nous développerons notre projet. » Piqué au vif, Melchior Wathelet (CDH) lui renverra : « Certains partenaires n'arrivent pas à s'extraire d'un jeu politique de bac à sable. »

Servais Verherstraeten, le nouveau chef du groupe CD&V (il remplace Pieter De Crem, devenu ministre), se fait applaudir quand il salue l'effort de Verhofstadt pour former ce gouvernement intérimaire. Et se fait huer quand il précise aussitôt que, tout de même, la « mission d'Yves Leterme était plus lourde. » Il tente de rassurer ses francophones : « La demande d'une réforme n'est pas axée sur le souci d'un bien-être flamand qui serait au détriment de la Wallonie ». Puis : « Toutes les réformes de l'Etat ont été des compromis. Celle-ci le sera aussi. Il faudra un “win win”. Et que ceux qui s'opposent à une réforme sachent qu'ils risquent de rendre ce pays ingouvernable ».

Jean-Marc Nollet (Ecolo) retient que les partis du Verhofstadt III se sont d'abord préoccupés de leurs postes ministériels avant de se soucier du contenu. Puis : « Vous dites avoir arrêté le compteur de la crise. Sachez que d'autres compteurs continuent de tourner : les compteurs du gaz, de l'électricité et du mazout… »

Bacquelaine revient sur la réforme de l'Etat et pose les balises du MR : « Nous ne souscrirons à aucune réforme susceptible d'atteindre aux droits et libertés des citoyens. Les droits attachés à la personne revêtent une portée universelle qu'aucune réforme ne pourra altérer. » Autre message : si on fédéralise des compétences (de l'Etat vers les régions), l'inverse doit être possible aussi.

Bart de Wever (N-VA) dit son parti « prêt à des compromis honorables ». Mais : « Pas question de s'aplatir. On ne l'a jamais fait. On ne le fera jamais ». Il explique pourquoi la N-VA n'a pas embarqué dans le gouvernement : « La réforme de l'Etat est, pour nous, plus importante. Les choses urgentes peuvent être gérées par d'autres. »

Elio Di Rupo, président du PS, intervient : « Aujourd'hui, après le désarroi, c'est le soulagement. Le PS s'était placé dans l'opposition. Je n'adresse aucun reproche à celles et ceux qui ne sont pas joints au gouvernement. Mais j'ai estimé qu'il était de mon devoir et celui de mon parti de prendre ses responsabilités. L'opposition est utile. Elle est souvent stérile pour résoudre les problèmes des gens. » Sur la réforme de l'Etat : « Nous devons retrouver le fil de la négociation constructive, pour mieux faire évoluer la Belgique. Je pense qu'il faut le faire pour tous et avec tous. C'est-à-dire, selon moi, avec une majorité parlementaire plus large encore que celle que compte le gouvernement qui se met en place. » En… néerlandais, il prônera la recherche de formules win-win pour apporter une meilleure qualité de vie à tous.

En clôture du débat, Verhofstadt répliquera au Belang qui disait représenter la Flandre. « Non. Vous ne représentez qu'une minorité de la Flandre, celle qui veut le séparatisme. » Le Premier ministre évoque le Fonds mazout, dont on tentera d'élargir les bénéficiaires. « Mais le carcan budgétaire est là. N'attendez pas de miracle. Mais ce que nous pourrons faire, nous le ferons… »

Réforme de l'Etat : le CD&V demande que le Groupe des 12, qui préparera le terrain dès janvier, associe les Régions. Verhofstadt parle plutôt d'un « contact permanent » entre le groupe et les régions. Puis : « Nous avons 25 ans de réformes institutionnelles derrière nous. Nos prédécesseurs sont parvenus à construire un état fédéral en dialoguant. » Il appelle chacun à se délivrer de ses tabous et « no pasaran ». Pour conclure : « Nous vivons dans un pays fantastique, sans chauvinisme. Avec des gens courageux, qui travaillent dur. Faisons la même chose ! »

Le procès de l'Arche de Zoé reprend à N'Djamena

N'DJAMENA (AFP) - Le procès des six Français, trois Tchadiens et un Soudanais comparaissant devant la Cour criminelle de N'Djamena dans l'affaire de L'Arche de Zoé, suspendu samedi en fin d'après-midi, reprend ce lundi.
L'Arche de Zoé rejette depuis le début de son procès la responsabilité sur ses intermédiaires locaux, qu'elle accuse d'avoir présenté comme orphelins du Darfour les 103 enfants, mais elle peine à justifier les conditions de leur exfiltration avortée.

Habilement, le président de L'Arche de Zoé Eric Breteau, jugé notamment pour "tentative d'enlèvement d'enfants tendant à compromettre leur état civil" avec cinq Français de son association, s'est imposé, dès l'ouverture vendredi du procès devant la Cour criminelle de la capitale tchadienne, comme le meneur des débats.

A la barre comme dans le box, il intervient pour argumenter, réfuter, dédouaner les uns et charger les autres. Ainsi, il a mis hors de cause samedi les trois Tchadiens jugés pour "complicité", mais s'en est vivement pris aux deux principaux intermédiaires qui ont "fourni" les enfants à l'association: le Soudanais Souleïmane Ibrahim Adam, inculpé des mêmes faits, et le Tchadien Mahamat Eritero, arrivé samedi à la barre comme simple témoin et reparti en fourgon cellulaire pour la prison.

"Les enfants nous ont été présentés par Mahamat Eritero et Souleïmane Ibrahim comme des orphelins du Darfour", région soudanaise en guerre civile, a lancé devant la Cour Eric Breteau, rejetant sur eux tout "mensonge ou tromperie sur leur état civil". Un autre intermédiaire cité comme témoin, Moktar Fadoul, a reconnu samedi que L'Arche de Zoé demandait des orphelins du Darfour.

Les explications du vieux marabout Souleïmane Ibrahim Adam, pressé de toutes parts, sont apparues plus confuses. Il a d'abord reconnu sa signature au bas de documents attestant que les enfants sont des orphelins du Darfour, mais a estimé, sans plus de précisions, que sa vigilance avait été "trompée". Il a assuré que ces 63 enfants étaient en fait tchadiens, sans vraiment convaincre sur le fait qu'il les a présentés comme tels.

Libération des otages prisonniers en Colombie, les FARC retardent

La libération de trois otages prisonniers de la guérilla colombienne des Farc, jusqu'ici pressentie avant Noël, pourrait être retardée, bien que le gouvernement colombien ait nié dimanche avoir lancé des opérations militaires destinées à contrarier cette remise en liberté.

Le quotidien vénézuélien Vea, très proche du pouvoir, a affirmé dimanche que "la remise des otages est difficile" et qu'"il est possible que ce soient les Rois Mages et non l'enfant Jésus qui apportent les trois personnes libérées".

La veille, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba et ex-médiatrice dans ce dossier, en visite au Venezuela, avait dit craindre que les opérations militaires menées par l'armée colombienne contre les Forces armées révolutionnaires de Colombie, ne retardent la libération des otages promise mardi dernier par les Farc.

Ces libérations devraient avoir lieu au Venezuela, où les trois otages devraient être remis au président Hugo Chavez.

Les autorités colombiennes, qui luttent contre la guérilla marxiste notamment dans la région frontalière du Venezuela contrôlée par le groupe rebelle, ont affirmé à plusieurs reprises qu'il "n'est pas question de mettre fin" aux opérations anti-terroristes.

Mais dimanche, le Haut commissaire colombien pour la paix, Luis Carlos Restrepo, a nié que le gouvernement ait lancé des opérations militaires destinées à empêcher la triple libération.

"Il n'y a aucun type d'opérations destinées à empêcher les personnes séquestrées de retrouver la liberté", a affirmé M. Restrepo à la radio privée Caracol.

Mardi, le président vénézuélien avait laissé entendre que la libération était imminente, en disant que ce serait un beau "cadeau de Noël" pour les familles.

Hugo Chavez a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche qu'il allait travailler à l'élaboration d'une "formule" de libération, pour que la sécurité des otages ne soit pas menacée, une opération "délicate" selon lui.

Il n'y avait cependant pas dimanche de dispositif militaire particulier dans la province d'Apure à la frontière entre le Venezuela et la Colombie, à 500 km au sud-est de Caracas, où les trois otages des Farc étaient censés être remis aux autorités vénézuéliennes, selon un correspondant de l'AFP sur place.

Dans l'Etat voisin de Barinas, dont le gouverneur est le père du président Hugo Chavez et où, selon certains, la libération des otages pourrait avoir lieu, il n'y avait pas non plus de présence militaire particulière.

En Colombie, les familles sont suspendues aux nouvelles venues du Venezuela, où s'est rendue samedi Piedad Cordoba. La sénatrice était médiatrice officielle en compagnie de M. Chavez, avant que cette mission ne leur soit retirée par le président colombien Alvaro Uribe.

dimanche, 23 décembre 2007

Un réfugié soudanais incrimine les membres de l'Arche de Zoé

N'DJAMENA (Reuters) - Un réfugié soudanais travaillant pour "L'Arche de Zoé" accuse les membres de l'ONG française de lui avoir menti en dissimulant leur projet de transfert des enfants en Europe.

Le témoignage de Souleyman Ibrahim contredit les dépositions faites auparavant de membres de l'Arche, dont six ressortissants français comparaissent actuellement à N'Djamena pour "tentative d'enlèvement de mineurs et escroquerie", un délit passible au Tchad de cinq à 20 ans de travaux forcés.

Interrogé par le juge au deuxième jour du procès devant la Cour criminelle, Ibrahim, qui est inculpé de complicité dans cette affaire, a affirmé que les humanitaires français lui avaient demandé de recruter des enfants défavorisés dans les villages de l'est du Tchad limitrophe du Darfour soudanais.

Il a précisé devant les magistrats que ses interlocuteurs lui avaient dit que les enfants seraient scolarisés dans les centres que l'ONG française devait gérer dans la région frontalière.

"Ils m'ont trompé. Ils m'ont dit qu'ils vont rester à Adré (NDLR: localité de l'est du Tchad proche du Darfour) (...). Si c'était pour amener les enfants ailleurs, je ne serais pas d'accord", a-t-il dit en arabe.

"Ils m'ont demandé si je pouvais leur trouver des enfants des pauvres et (ils ont dit) qu'ils vont leur ouvrir un centre où les enfants vont étudier l'arabe et le français".

Auparavant, des membres de "L'Arche de Zoé" avaient nié devant la cour avoir dupé les familles africaines pour les inciter à leur confier leurs enfants.

"On n'a rien promis aux villageois. On leur a expliqué seulement l'objectif de notre association, qui est d'aider les enfants orphelins du Darfour, (...) des enfants malades dans une zone de guerre", a ainsi déclaré l'ambulancière Emilie Lelouch en s'adressant au juge au moyen d'un micro.

Quant à Eric Breteau, l'ancien pompier et fondateur de l'ONG, il a rejeté en bloc le témoignage d'Ibrahim. "Tous ces propos sont faux", a lancé le président de "L'Arche de Zoé", entendu le premier à l'ouverture, vendredi, du procès.

Outre Emilie Lelouch, l'infirmière Nadia Merimi a été interrogée samedi par le juge et le ministère public.

BISCUITS ET FRIANDISES

Elles ont repris les arguments de défense exposés la veille par Eric Breteau, qui a déclaré que les intermédiaires locaux auxquels son groupe avait fait appel lui avaient assuré qu'ils venaient en aide à des orphelins abandonnés et malades de la province soudanaise du Darfour.

Des enquêtes de l'Onu et des autorités tchadiennes ont révélé que la plupart des enfants de "L'Arche de Zoé" n'étaient ni orphelins, ni malades. Certains ont dit qu'on leur avait offert des friandises et des biscuits pour partir de chez eux.

Les six humanitaires sont inculpés de tentative d'enlèvement de 103 enfants de un à dix ans originaires de l'est du Tchad. Ils ont été arrêtés le 25 octobre à Abéché, dans l'est du pays, alors qu'ils allaient faire monter les enfants dans un avion à destination de la France.

Trois Tchadiens et un Soudanais sont également accusés en tant que complices.

Des avocats tchadiens et beaucoup d'autres Tchadiens s'attendent cependant à ce que les six Français soient rapatriés après le verdict aux termes d'accords judiciaires bilatéraux ou en vertu d'une grâce accordée par le président Idriss Déby.

Un avocat représentant des parents d'enfants a déclaré aux journalistes qu'ils réclamaient le versement par les accusés de 100 millions d'euros de dommages et intérêts.

L'affaire de "L'Arche de Zoé", qui a suscité des manifestations antifrançaises au Tchad, est une source d'embarras pour Paris, qui soutient le gouvernement de Déby.

Des troupes françaises aident l'armée tchadienne à combattre des rebelles dans l'est du pays et doivent fournir le gros des effectifs de la force européenne Eufor dont le déploiement est prévu en janvier dans l'est du Tchad, pour y protéger des camps de réfugiés et des équipes humanitaires.

Des responsables tchadiens ont accusé "L'Arche de Zoé" d'avoir cherché à organiser un système d'adoptions illégales sous le couvert d'une opération humanitaire. Des représentants du groupe affirment que l'adoption n'est pas l'objectif poursuivi mais que certaines familles françaises espéraient accueillir des enfants.

Version française Philippe Bas-Rabérin et Jean-Loup Fiévet

Le tube Nicolas Sarkozy primé œuvre artistique de l’année 2007 .

Europehorizon (Paris): C’est une chanson et un clip d’actualité qui frise le paradoxe de l’être humain.
Nicolas Sarkozy qui est fils d’immigré et petit fils d’immigré dans la mesure où le père de sa mère n’est pas français, lutte farouchement contre l’immigration. Ce combat dégradant a été et demeure son cheval de bataille dans ses propagandes politiques.
Seulement, Sarkozy n’est français qu’à 25% et il est à vérifier si ces 25% de francité sont de pur-sang.
Aujourd’hui la justice française est retardée par les questions liées à l’immigration au détriment d’autres dossiers plus importants.
En cette date de 23 Décembre 2007, la France est un pays virtuellement puissant et économiquement pauvre. Ce que Nicolas Sarkozy ne comprend pas, c’est que la France tire sa richesse de cette immigration made Africa qu’il combat. Regardez la France qui gagne !

Après six mois de règne Sarkozy tire son oxygène, de l’argent et de l’emploi pour les français d’Afrique. En Afrique où il a signé des contrats plus que juteux : un TGV au Maroc, le métro et le gaz en Algérie, l’énorme contrat avec Khadafi et la Libye et j’en passe.
Et pourtant dans sa politique de dénigrement et de haine en France, Sarkozy tire sur marocain, libyen, algérien et leurs cousins.

En vérité la nouvelle orientation des émigrés n’est pas la France mais ailleurs !




Alain lenoir