Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 09 décembre 2007

Bruxelles:Reynders ulcéré par Milquet : fâchés pour de bon ?

Dans Le Vif de la semaine, Joëlle Milquet s’épanche : « On vit sur un volcan. L’avenir de la Belgique tient à une virgule, à une crise de nerfs… » La crise de nerfs a eu lieu. C’était mercredi, pendant le reportage RTBF sur la palabre Orange bleue. Par deux fois, la présidente du CDH étrille le MR. En disant difficile d’être « la seule francophone à la table » de négociations. Et en accusant le MR de vouloir élargir la charge de l’assainissement budgétaire sur les Régions (où PS et CDH sont en coalition). Didier Reynders explose et se lâche jeudi. Pour le libéral, Milquet a été trop loin. Ses propos, dit-il en gros, relèvent de l’aveu : Milquet aurait joué double jeu, négociant l’Orange bleue avec l’idée de ruiner celle-ci – pour ramener le PS en piste. « Depuis le 11juin, elle se paie notre tête, dit-il à La Libre. Elle a tout fait pour qu’Yves Leterme échoue. Elle ne veut pas de l’Orange bleue ? Elle n’a qu’à rester dans l’opposition. »

Au MR, on s’agace de voir « Madame non » s’offrir le joli rôle dans la défense des francophones ou de l’entendre qualifier ses partenaires de « machos » : « Elle veut du temps pour s’occuper de ses enfants ? Elle va en avoir : des jours et des nuits. »

Vendredi, Milquet en appelait au « sang-froid ». Elle parle d’une « charge infondée du MR pour occulter une soudaine nervosité ou un changement de choix politique ». Au MR, on dit le président « vraiment exaspéré » et on le signale « à un doigt d’exclure pour de bon l’idée d’une majorité avec le CDH ». On avance alors l’idée d’une formule VLD-MR-CD&V-PS. Tout en admettant ceci : 1. difficile de s’associer avec un parti que le MR se réjouissait tant de voir filer dans l’opposition ; 2. à force d’émettre des exclusives, on finit par s’auto-exclure. On ajoutera : le PS (qui prône une tripartite) pourrait n’avoir aucun intérêt à se mouiller avant les régionales, surtout si c’est au prix de concessions à la Flandre que le CDH n’était pas prêt, lui, à lâcher. Soit, dit-on au MR, mais il y a un argument « jouable » : passer pour un parti responsable, qui se mouille pour sortir le pays de la crise.

Yves Leterme pose une nouvelle équation: RTBF = Radio Mille Collines, radio rwandaise génocidaire

182 jours sans gouvernement. L’ex-formateur a comparé la chaîne publique belge à une radio qui appelait à la violence lors du génocide rwandais, suscitant de nombreuses réactions indignées. Yves Leterme a ensuite accepté l’invitation au dialogue formulée par l’administrateur général de la RTBF, Jean-Paul Philippot.
Lire l'article de Colette Braeckman : "Flashback sur la radio qui tue".

Dans un entretien accordé aux quotidiens Het Belang van Limburg et Gazet van Antwerpen, M. Leterme affirme que la RTBF est aussi appelée « Radio Mille Collines », faisant ainsi référence à la radio du même nom, qui émettait au Rwanda en 1993 et 1994 pendant le génocide, appelant notamment aux actes de violence envers les Tutsis.

« Savez-vous comment on appelle aussi la RTBF ? Radio Mille Collines », déclare Yves Leterme au journaliste qui l’interroge.

M. Leterme est très critique à l’égard de la chaîne publique francophone, à la suite de son émission « Questions à la Une », mercredi dernier, sur les coulisses des négociations gouvernementales. Au cours de ce reportage, Joëlle Milquet, présidente du CDH, déclarait que ces négociations se déroulaient de manière trop chaotique.

« Le problème de Milquet est qu’elle est menée par tout un groupe de collaborateurs, qu’elle est incertaine et qu’elle a visiblement peu d’expérience dans des négociations », rétorque Yves Leterme. Il qualifie dès lors la RTBF de « chaîne de propagande de Joëlle Milquet ».

Leterme n’a pas regardé l’émission
Yves Leterme n’a pas comparé la RTBF à « Radio Mille Collines », il a seulement « déclaré que les programmateurs ne pouvaient pas sous-estimer les effets » du reportage diffusé mercredi dernier dans le magazine ertébéen Questions à la Une, a expliqué son porte-parole Peter Poulussen.

Dans une interview accordée aux quotidiens « Het Belang van Limburg » et « Gazet van Antwerpen », Yves Leterme s’est vu demander s’il avait regardé ce reportage, ce qu’il a réfuté. Il a toutefois souligné que d’autres l’avaient vu et s’est fait l’interprète de ce qu’il entendait dans les sphères politiques, a poursuivi son porte-parole.

L’ex-formateur accepte l’invitation
L’administrateur général de la RTBF, Jean-Paul Philippot, s’indigne qu’une comparaison puisse être faite entre la RTBF et une radio génocidaire.

M. Philippot estime ces propos « inacceptables » et rappelle que la démocratie se nourrit de la liberté et de l’indépendance des journalistes.

« C’est pour privilégier cette liberté et cette indépendance que la RTBF souhaite avoir au plus vite un dialogue franc et constructif avec Yves Leterme, et ce dans un souci de compréhension, de respect et de dialogue entre nos Communautés », indique la RTBF.

En réponse, Yves Leterme désire accéder à l’invitation au dialogue de Jean-Paul Philippot, formulée dans le communiqué de la chaîne publique. C’est ce qu’a indiqué le porte-parole de M. Leterme.

Laanan : des déclarations odieuses
La ministre de l’Audiovisuel, Fadila Laanan, trouve « inacceptable » qu’un responsable politique accuse la chaîne de service public et la compare à une radio génocidaire.

« Que ce soit M. Leterme lui-même ou une certaine presse en Flandre, je trouve ces déclarations vraiment odieuses à l’égard d’une chaîne de service public composée de journalistes professionnels et indépendants qui font leur métier avec une grande rigueur », a-t-elle confié.

Enfin, la ministre a fait savoir qu’elle reformule sa confiance en la RTBF et son équipe de journalistes, sous la direction de leur administrateur général et de leur conseil d’administration.

De Gucht : Leterme a déraillé
Yves Leterme a « déraillé » lorsqu’il a comparé la RTBF à Radio Mille Collines, a estimé le ministre des Affaires étrangères, Karel De Gucht, au retour du sommet UE-Afrique à Lisbonne.

« Je ne crois pas qu’il avait l’intention de banaliser le génocide rwandais », a nuancé M. De Gucht.

Il ne s’en est pas moins ouvertement interrogé sur les conséquences qu’auraient eu les déclarations de M. Leterme si ce dernier était Premier ministre.

La SDJ dénonce l’analogie
Dans un communiqué, la Société des journalistes (SDJ) de la RTBF, dénonce « avec la plus grande fermeté » l’analogie qu’Yves Leterme a cru bon de faire entre la RTBF et « Radio mille collines », radio rwandaise tristement célèbre pour ses appels à la haine et au génocide.

Enfin, la SDJ rappelle que les journalistes de la RTBF, tant en radio qu’en télévision, observent, en particulier dans le traitement des affaires politiques, tous les principes de rigueur et d’objectivité imposés par leur déontologie journalistique.

Groen ! : des propos inimaginables
Les propos de l’ancien formateur Yves Leterme (CD&V) comparant la RTBF à « Radio Mille Collines » sont « inimaginables », selon le parti Groen ! Le député écologiste Stefaan Van Hecke exige que M. Leterme s’excuse pour ses déclarations faites dans la presse flamande de ce samedi.

Selon Stefaan Van Hecke de Groen !, les propos de M. Leterme sont irrespectueux et ils témoignent d’un manque de goût et de conscience historique. « C’est très grave. Nous exigeons que Leterme présente ses excuses, non seulement à la RTBF, mais aussi aux familles des victimes du génocide », a-t-il réagi samedi.

(D’après Belga)

Les six prévenus de L'Arche de Zoé entament une grève de la faim

N'DJAMENA (Reuters) - Les six humanitaires français de l'ONG "L'Arche de Zoé" inculpés d'enlèvement de mineurs et d'escroquerie ont entamé vendredi soir une grève de la faim en se plaignant d'être oubliés, a-t-on appris de source juridique à N'Djamena.

Les six prévenus avaient été arrêtés le 25 octobre à Abéché alors qu'ils s'apprêtaient à acheminer par avion en Europe 103 enfants âgés de un à dix ans présentés comme des orphelins du Darfour.

"Ils observent une grève de la faim depuis hier soir", a confirmé à Reuters cette source sous le sceau de l'anonymat. Les six, écroués à la prison centrale de la capitale tchadienne, refusent de s'alimenter mais continuent à boire.

Nicolas Sarkozy a évoqué l'affaire avec son homologue tchadien Idriss Déby, lors d'une rencontre en marge du sommet Union européenne Afrique à Lisbonne.

"Les choses progressent dans le bon sens", a déclaré le président français lors d'une conférence de presse. "Nous faisons confiance à la justice tchadienne, dont je suis certain qu'elle va accueillir bientôt les juges français (...) Les liaisons entre les deux justices progressent."

"Mon but (...) c'est que la situation se débloque à bref délai", a ajouté Nicolas Sarkozy.

Les six expliquent pourtant leur geste par le sentiment d'avoir été oubliés par tous, notamment des autorités françaises, ainsi que par le fait qu'un ressortissant tchadien impliqué dans l'affaire n'a pas été arrêté.

Cette source a ajouté que la décision a été prise d'organiser le procès au Tchad, dans les semaines à venir, des six inculpés français, qui sont passibles d'une peine de travaux forcés en cas de culpabilité.

L'EUFOR ÉVOQUÉE À LISBONNE

Pour le moment, aucun responsable judiciaire tchadien ou avocat des Français n'a réagi à cette nouvelle.

L'affaire, qui a ouvert une crise dans les relations tchado-françaises, avait incité Nicolas Sarkozy à effectuer un voyage-éclair à N'Djamena pour obtenir la libération de l'équipage de l'avion espagnol affrété pour ramener les enfants en Europe, ainsi que trois reporters français.

Le gouvernement français a condamné sans équivoque l'initiative de "L'Arche de Zoé", qui est intervenue quelques semaines avant le déploiement prévu dans l'est du Tchad d'une force européenne Eufor à forte composante française chargée de protéger les réfugiés et les humanitaires opérant au Darfour voisin.

Selon David Martinon, Nicolas Sarkozy et Idriss Déby ont également évoqué ce dossier lors de leur entretien de samedi.

"Ils ont fait un point sur le déploiement de l'Eufor. Le président de la République a donné un certain nombre d'éléments d'information au président Déby sur les différents moyens qui devraient être apportés au profit de cette force", a dit le porte-parole de l'Elysée.

Sarkozy rencontre le président rwandais à Lisbonne pour un "début de normalisation"

LISBONNE (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy a rencontré samedi à Lisbonne, en marge du sommet UE-Afrique, son homologue rwandais Paul Kagame, dont le pays a rompu ses relations diplomatiques avec Paris en 2006, et fait état d'un "début de normalisation" entre les deux pays.

(Publicité)
"C'est un début de normalisation, c'est vrai, nous souhaitons tourner la page, nous souhaitons regarder vers l'avenir", a déclaré M. Sarkozy lors d'une conférence de presse.

"Nous avons convenu de mettre en place un groupe de travail qui doit aboutir à la reprise de nos relations diplomatiques, parce que le Rwanda et la France regardent vers l'avenir ensemble", a-t-il ajouté.

"M. Kagame nous a autorisés à rendre public et l'entretien, et son contenu, je crois que c'est quelque chose d'important", a insisté le président français.

"Il y a eu trop de souffrances au Rwanda, j'ai moi-même employé dans mon discours un certain nombre de mots, je crois qu'ils ont touché les autorités rwandaises", a poursuivi Nicolas Sarkozy en évoquant un discours prononcé à la mi-journée à huis clos lors d'une séance du sommet.

"Nous n'avons pas toujours su prévenir ou arrêter des drames innommables. Je pense au Rwanda et à son génocide qui nous oblige à réfléchir, France comprise, à nos faiblesses ou nos erreurs", a-t-il déclaré lors de ce discours, rendu public par la présidence française

Crise au Darfour : l'avis de Jose Manuel Barroso et du Colonel Kadhafi au micro d'Euronews

Nous avons transmis très clairement au président Bechir notre préoccupation et nous lui avons dit clairement que nous attendons de lui la coopération avec les Nations-unies. La vérité c'est que le Soudan a accepté le principe d'une coopération mais que dans la pratique tout cela prend du temps et il y a des délais qui ne sont pas acceptables de notre point de vue" a-t-il déclaré.

De son côté le leader libyen, le colonel Khadafi a un tout autre avis sur la question du Darfour : Pour lui, il ne faut surtout pas intervenir. Selon lui, "Chaque fois que l'on ignore ce problème de la crise au Darfour, ce problème a une chance de trouver un règlement. Mais si l'on axe notre attention sur ce problème, ce problème n'en finira jamais. Car l'intervention au Darfour ne fait qu'envenimer la situation"

La balle est maintenant dans le camp du président soudanais Omar el Béchir qui insiste pour que la composition de la force de paix onusienne soit majoritairement africaine. Les européens ont encore du temps pour le faire changer d'avis.

samedi, 08 décembre 2007

ROME - Une petite-fille de Me Wade se met le feu : Une vieille affaire d’argent se règle avec des flammes

Penda Kébé, la petite-fille de Me Wade qui a tenté de se suicider, avant-hier, devant la mairie de Rome en s’immolant, semble avoir prémédité son geste. Alors qu’elle tardait à rentrer en possession d’une somme d’argent que devrait lui remettre un proche collaborateur de son grand-père, elle avait prévenu des proches d’une telle initiative.
f905fb7c46f207af6f7fef7c2aa5e877.jpg
L’incident a eu pour cadre la devanture de la mairie de Rome où une Sénégalaise du nom de Penda Kébé s’est aspergée d’un liquide inflammable avant de s’immolant. Cette native de Kébémer, par ailleurs petite-fille du chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, a voulu accéder à la salle où son grand-père rencontrait, en sa qualité de président de la République et secrétaire général du Parti démocratique sénégalais (Pds), en privé, des ressortissants du Sénégal à Rome. Mais, les mesures sécuritaires prises par la police italienne sont telles qu’il était impossible de franchir le cordon policier. Ce dispositif tient du fait qu’il a été annoncé à Rome une manifestation contre Me Wade. Selon les confidences faites par des témoins, Penda Kébé a voulu, «malgré les consignes, s’introduire dans la salle au moment où le chef de l’Etat s’était déjà installé». Ce que les policiers italiens n’ont pas accepté.

Devant le refus qui lui avait été signifié, «la femme est soudainement apparue sous les fenêtres de la mairie, avec ses vêtements trempés, aspergés d’un produit inflammable, auxquels elle a mis le feu avec un briquet qu’elle avait à la main», rapportent nos confrères de l’Agence France presse (Afp) et repris par le journal Le Monde. Il a fallu l’intervention des carabiniers (gendarmes italiens) qui étaient sur la place pour mettre fin au feu à l’aide d’un extincteur. L’attitude rebelle de Penda Kébé avait commencé dans la matinée, alors qu’elle avait vainement demandé à être reçue par le chef de l’Etat en se rendant à son hôtel. Ainsi, «elle avait commencé à crier», si l’on en croit un conseiller à l’Ambassade du Sénégal à Rome.

Si les motifs et les mobiles de cette action de Mme Kébé restent encore un mystère, il reste, selon des confidences de quelques-uns de ses amis, que la petite-fille de Me Wade avait juré de se suicider en se mettant le feu. Les raisons de cette décision sont liées à une affaire d’argent qui remonte à plus de deux ans. «Au moment où Momar Guèye était l’ambassadeur du Sénégal à Rome, un problème l’avait opposé à Penda Kébé. D’ailleurs, M. Guèye l’avait battue à ce moment jusqu’à ce que son épaule se déboîte. La fille décide alors de convoquer la presse italienne pour vilipender le diplomate. C’est à la suite d’une entreprise menée par ses proches que la dame s’est résolue à renoncer à faire des déclarations à la presse.» Cela, après que le diplomate a été relevé de ses fonctions. Malgré cet apaisement, le ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, avait été informé de cette situation et, d’après des personnes ayant été au cœur de cette affaire, «il a été décidé de dédommager la fille».

Ainsi, poursuivent nos interlocuteurs à qui Penda s’était confiée à l’époque, elle débarque à Dakar pour prendre l’argent qui lui avait été promis. Mais, un proche collaborateur de Me Wade qui était chargé de lui remettre l’enveloppe exige la présence de témoins. Cette condition posée par l’intermédiaire n’est pas gratuite car, dans le passé, «Penda Kébé avait fait main basse sur une somme de 10 millions de francs que Me Wade lui avait remis pour le compte des libéraux d’Italie», rappelle-t-on. Toujours selon nos interlocuteurs, Mme Kébé refuse d’accepter la présence de témoins pour recevoir l’argent qu’elle n’a pas, d’ailleurs, jusque-là, perçu. Et lors d’une discussion avec des amis sur ce sujet, elle a promis de se suicider. En effet, d’après les recoupements faits par quelques-uns de ses proches, on lie cette affaire à ce qui s’est produit jeudi dernier à Rome, parce que l’on estime que la volonté obsessionnelle de Penda Kébé à rencontrer son grand-père était l’unique moyen, pour elle, de rendre compte au Président Wade de la suite qui a été donnée à son affaire d’argent.

Actuellement, Penda Kébé souffre de «graves brûlures sur 70% de son corps», selon l’agence Ansa. Mais, une partie de la presse italienne avance un pourcentage de 40. Mme Kébé est internée dans un hôpital de Rome.

Reynders: "La limite est franchie ! "

Didier Reynders affirme que Joëlle Milquet a franchi la limite. Elle a déclaré qu'il est "ingérable d'être la seule francophone autour de la table".

Le président du MR, Didier Reynders, affirme vendredi dans La Dernière Heure que "la limite est franchie", à la suite de la diffusion, mercredi soir, sur la RTBF d'un reportage de l'émission "Questions à la Une" sur les coulisses des négociations de formation de l'orange bleue dans lequel Joëlle Milquet dit notamment qu'il est "ingérable d'être la seule francophone autour de la table".

La présidente du cdH affirme dans le même extrait d'émission lors des négociations à Val Duchesse cet été: "Ils veulent que les entités fédérées paient, et Reynders est avec eux". Elle a réitéré ses propos dans une interview accordée au Vif L'Express de ce vendredi 7 décembre 2007. Dans La Dernière Heure, Didier Reynders affirme vendredi prendre "acte de cette attitude d'une présidente de parti à l'égard d'un partenaire avec lequel, au moment où elle prononce ces phrases, elle est en train de négocier. Cela pose désormais, à tout le moins, un sérieux problème de confiance", affirme le président du MR. (GFR)

La mère de Sarkozy souhaite que son fils reste célibataire

(Belga) Andrée Sarkozy espère que son fils Nicolas Sarkozy, divorcé de son épouse Cécilia, ne se remariera pas. Elle a confié qu'elle en a "marre des mariées", dans un entretien au magazine Point De Vue.

"A son poste, il ne peut qu'avoir l'embarras du choix. Mais j'espère que personne ne se remariera! J'en ai marre des mariées! ". Voilà ce qu'a déclaré la mère de Nicolas Sarkozy. A propos de Cécilia Sarkozy, la mère du chef de l'Etat, qui a accompagné pour la première fois son fils lors de sa récente visite d'Etat en Chine, dit: "Moi, je m'entends bien avec elle, j'avais de bons rapports sans être proche". "Elle est froide mais ce n'est pas exprès et a toujours été gentille avec moi". (SAB)

Au moins sept morts dans un attentat-suicide à la périphérie de Beiji

BAGDAD - Un attentat-suicide à la voiture piégée a visé samedi matin un commissariat à la périphérie de Beiji, dans le nord de l'Irak, faisant au moins sept morts et 13 blessés, selon la police irakienne.

L'attentat survient au lendemain de l'explosion qui a visé un oléoduc stratégique juste à l'est de Beiji, l'un des principaux centres pétroliers du pays. Il s'est produit à 9h30 devant un commissariat situé à environ cinq kilomètres au nord du centre-ville, selon un responsable de la police. Il a précisé que cinq policiers et deux civils avaient été tués dans l'attentat.

Beiji, à 250km au nord de Bagdad, abrite la plus grande raffinerie pétrolière du nord de l'Irak et constitue une plate-forme clé pour le brut exporté par l'Irak. AP

Accord de libre échange entre la Côte d'Ivoire et l'UE

ABIDJAN (Reuters) - La Côte d'Ivoire a conclu vendredi un accord intérimaire de libre échange avec l'Union européenne, qui s'efforce d'en signer le plus grand nombre avant l'expiration, le 31 décembre, du régime préférentiel appliqué à plus de 80 pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP).

"Nous pensons avoir un bon accord. Il s'agit d'un accord consensuel entre le secteur privé, le gouvernement ivoirien et l'Union européenne", s'est félicité Amadou Koné, ministre ivoirien de l'Intégration, qui a paraphé le document en compagnie du représentant de l'UE à Abidjan.

Premier pays africain à conclure un accord bilatéral de partenariat économique avec les Vingt-Sept, la Côte d'Ivoire s'est ainsi désolidarisée de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), qui espère prolonger sous une autre forme le régime réservé aux membres du groupe ACP, jugé illégal par l'OMC.

L'accord, qui ouvre la voie à une baisse progressive des tarifs douaniers sur 15 ans, entrera en vigueur le 1er janvier mais pourrait ne pas être ratifié avant juin.

Pour l'organisation humanitaire Oxfam, la Côte d'Ivoire "prend le risque de détruire une communauté économique en cours de construction dans l'une des régions les plus pauvres au monde.

"Il est ironique qu'à la veille du Sommet (UE-Afrique) de Lisbonne, qui est censé magnifier le partenariat, l'Union européenne cherche à diviser les pays africains", a-t-elle commenté.

Ouverture du 2e sommet UE-Afrique à Lisbonne

LISBONNE, 8 déc 2007 (AFP) - Le 2e sommet UE-Afrique s'est ouvert samedi à 10H30 (locales et GMT) à Lisbonne en présence de près de 70 chefs d'Etat et du gouvernement, dont le très controversé président du Zimbabwe Robert Mugabe.

Ce sommet, sept ans après une première édition en 2000 au Caire, a pour ambition d'ouvrir une nouvelle ère en instaurant un véritable "partenariat" entre les deux continents, à l'heure où l'Afrique suscite les appétits des géants du sud, en particulier de la Chine.

"Ce sommet est un sommet entre égaux. Nous sommes tous égaux ici", a déclaré le Premier ministre portugais, et président en exercice l'Union européenne (UE), José Socrates, lors de la cérémonie d'ouverture. Il a assuré que ce sommet ouvrait "quelque chose de nouveau entre l'Europe et l'Afrique".

Peu avant l'ouverture du sommet, le commissaire européen au Développement Louis Michel a déclaré que "l'objectif aujourd'hui est de consacrer un changement de nature de la relation entre l'Afrique et l'UE", qui "doit devenir politique".

"Nous devons parler de tout, a-t-il encore dit. Les sujets sur lesquels nous aurons facilement un accord mais aussi ceux sur lesquels il est plus difficile de trouver un accord, comme la situation au Darfour (ouest du Soudan), les accords de partenariat économique, les droits de l'homme et la gouvernance".

Le président soudanais Omar el-Béchir est présent à ce sommet.

La Grande-Bretagne n'est représentée que par un membre de la Chambre des Lords, le gouvernement de Gordon Brown refusant de s'asseoir à la même table que le président Mugabe, soumis à des sanctions européennes pour violations des droits de l'homme.

Outre M. Socrates, devaient s'exprimer à l'ouverture de ce sommet le président en exercice de l'Union africaine (UA), le président ghanéen John Kufuor, le président de la Commission de l'UA Alpha Oumar Konaré, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et le président égyptien Hosni Moubarak.

Suivront des séances plénières à huis clos sur cinq thèmes: paix et sécurité; démocratie et droits de l'homme; commerce et développement; changement climatiques/énergie; migrations et emplois.

La question du Zimbabwe, si elle ne figure pas officiellement à l'ordre du jour du sommet, devrait être également soulevée par certains responsables européens, qui en avaient fait un préalable à la levée temporaire de l'interdiction de séjour, imposée à Mugabe et aux dignitaires de son régime depuis cinq ans.

vendredi, 07 décembre 2007

Belgique 180 jours sans gouvernement fédéral.

L'idée d'une coalition élargie fait son chemin. Mais celle d'une tripartite bleu-rouge-orange boit la tasse.

Est-ce tactique, est-ce véridique ? Toujours est-il que, jeudi, le scénario de sortie de crise qui, la veille encore, tenait la route, a été attaqué tous azimuts. Une tripartite, après un gouvernement en affaires courantes « élargies » ? L'Open VLD, parti du dépanneur royal Guy Verhofstadt, a tiré le premier.

« Nous n'avons jamais changé d'avis. Nous nous sommes toujours opposés à une tripartite classique. Nous ne refusons aucune autre piste et nous privilégions toujours celle de l'Orange bleue, même si sa clef est entre les mains de la famille sociale-chrétienne. » Telle est la version officielle livrée jeudi par Tom Ongena, porte-parole du VLD.

Derrière cette déclaration, le parti du Grand Bleu réaffirme que, même s'il plaide en faveur d'une réforme de l'État, il rejette toute formule gouvernementale qui privilégierait essentiellement ce volet institutionnel.

« Ce n'est pas notre “core business”, rappelle-t-on dans l'entourage des négociateurs VLD. Ce que nous souhaitons, c'est un programme économique ambitieux, articulé sur la diminution de la fiscalité et des transformations profondes sur le terrain de l'emploi. »

Les libéraux flamands n'ont aucune intention d'embarquer dans un gouvernement qui se limiterait à réaliser le big-bang institutionnel dont rêve le cartel flamand, en snobant leurs priorités fiscales. Ce serait faire un pont d'or aux troupes de Leterme, au moment où la campagne des régionales 2009 se profile. En attendant, le VLD tente aussi de démontrer que les démocrates-chrétiens sont dispensables.

Sur le terrain de la tripartite, le CD&V fait la même allergie. « La piste qui conduirait dans un premier temps à voir un gouvernement violet suivi quatre mois plus tard d'une tripartite englobant le CD&V est une construction que nous ne soutenons pas », a ainsi déclaré le sénateur Hugo Vandenberghe, dans la foulée de la réunion de groupe CD&V de la Chambre et du Sénat, jeudi matin. Motif : « Ou bien vous êtes dans la majorité ou bien dans l'opposition, mais pas quelque part entre les deux. Les enfants peuvent croire à Saint Nicolas mais nous n'y croyons pas. »

Son collègue Tony Van Parys comme le ministre-président flamand, Kris Peeters, ajoutent : « Je pense que nous devons aller vers un gouvernement disposant d'une large majorité. » Pour, bien sûr, réaliser une réforme de l'État.

Au cabinet de Guy Verhofstadt lui-même, on affirme que « toutes les options restent ouvertes ». Et au MR, on n'apprécie pas davantage, et c'est peu dire, l'idée de la tripartite traditionnelle.

Parmi les pistes envisagées par Verhofstadt, celle d'un gouvernement violet (rouge-bleu) « réaménagé » – ce qui ne signifie pas élargi à certains partis d'opposition – et disposant d'« appuis extérieurs » pour voter certains dossiers urgents (touchant les produits énergétiques, la réforme fiscale…). Histoire, selon l'expression de Didier Reynders, d'arrêter « le compteur » de la crise.

Dans un deuxième temps, il s'agirait de former un nouveau gouvernement. Et ce gouvernement ne serait certainement pas, selon un avis libéral francophone cette fois, une tripartite classique : le MR n'en veut pas plus que le VLD. L'autre option bleue étant un gouvernement asymétrique, entre ses ailes nord et sud, excluant par exemple les humanistes du CDH.

Et si ce futur nouveau gouvernement dispose de la majorité des deux tiers, la Convention nord-sud pour réformer l'État sera morte : la nouvelle coalition s'en chargera elle-même…

Jeudi, Guy Verhofstadt réfléchissait à tout cela. Avant de s'envoler, ce vendredi après-midi, vers Lisbonne et le sommet Europe-Afrique. Dimanche, de retour au pays, il pourrait livrer le premier résultat de ses cogitations…

François Hollande condamne l'"attentat lâche" du boulevard Malesherbes, Ségolène Royal exprime son "horreur"

PARIS/TOULOUSE - Après l'explosion d'un colis piégé qui a fait un mort et un blessé grave dans un cabinet d'avocats à Paris, le Premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande a condamné jeudi un "attentat lâche et hélas meurtrier".

"Aucune raison ne justifie une action aussi misérable et aussi scandaleuse", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Toulouse.

Ségolène Royal a quant à elle exprimé son "horreur" devant "l'odieux attentat" commis dans l'après-midi dans le VIIIe arrondissement de Paris. Dans un communiqué, la candidate socialiste à la dernière présidentielle a exprimé "sa plus vive émotion et fait part de sa totale solidarité pour les familles et les collègues des victimes qui sont profondément traumatisés par cet attentat".

L'ancienne ministre socialiste de la Justice Elisabeth Guigou a également condamné l'attentat, souhaitant dans un communiqué "que la police et le parquet antiterroriste retrouvent rapidement la trace des auteurs de cet acte intolérable afin qu'ils soient jugés".

Julien Dray, porte-parole du PS, a aussi "condamné avec la plus grande fermeté cet acte sauvage", demandant, dans un communiqué, que "toute la lumière soit faite sur cet attentat et que ses auteurs soient sanctionnés". AP

Colis piégé à Paris: un suspect en garde à vue

PARIS - Un homme a été placé en garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi dans le cadre de l'enquête sur l'explosion jeudi d'un colis piégé qui a fait un mort et un blessé grave à Paris, a-t-on appris de source proche de l'enquête.

Agé de 45 ans, l'homme est actuellement interrogé par la Brigade criminelle qui mène une perquisition au domicile de sa mère.

Le suspect, un architecte connu des services de police, avait été soupçonné il y a deux ans d'avoir harcelé une avocate du cabinet visé par le colis piégé. Ce dernier avait fait l'objet d'une plainte. "Cet homme un peu dérangé n'est pas un voyou", indiquait-on de source policière. "Il faut purger cette piste".

Par ailleurs, les enquêteurs cherchent à identifier la coursière casquée qui a livré jeudi en début d'après-midi le colis piégé. Brune, cette suspecte de petite taille est âgée d'une vingtaine d'années. Les policiers devraient également savoir aujourd'hui quel type d'explosif a été utilisé pour cet attentat. La piste terroriste n'est désormais plus privilégiée. AP

jeudi, 06 décembre 2007

Bruxelles: Sabar - Tam Tam

Le Grand Tambour Major Prince du Tam Tam et de l'animation newshow à Bruxelles le Samedi 22 Décembre 2007 au 7 rue des hirondelles à 1000 Bruxelles avec les participations des miss Athia et Ndèye. ç a ambiance!87c57ade17c747bc2cfbf2f2bdc070e8.jpg

18:05 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) |  del.icio.us |  Facebook | | |

Enrico Macias a demandé à Nicolas Sarkozy de lui confier une mission sur l'Union de la Méditerranée

PARIS - Le président Nicolas Sarkozy pourrait confier une mission sur l'Union de la Méditerranée à Enrico Macias, a avancé le chanteur jeudi, alors que le chef de l'Etat est rentré la veille d'un voyage de trois jours en Algérie.

"Ce n'est pas encore officialisé, donc je ne peux pas l'affirmer de façon catégorique", a déclaré Enrico Macias sur RTL. "J'en ai parlé au président Sarkozy et je lui ai dit que mon rêve, c'était de m'occuper de ce magnifique projet dont il est le fondateur: je ne crois pas qu'il y ait quelqu'un de mieux placé que moi qui puisse s'occuper de l'Union de la Méditerranée", a-t-il confié.

Interrogé pour savoir s'il se verrait confier une mission par le chef de l'Etat, il a répondu: "Je pense, je l'espère en tout cas."

Le chanteur, qui a renoncé à accompagner la délégation présidentielle en Algérie plus de 40 ans après avoir quitté le pays, a également accusé les autorités algériennes de le considérer persona non grata. "J'ai eu envie d'aller avec Nicolas Sarkozy, je pensais que c'était mon unique chance de pouvoir partir et puis quand j'ai vu la polémique que ça provoquait, immédiatement j'ai demandé à Nicolas Sarkozy de renoncer (...) parce que je voulais que son voyage réussisse à tout point de vue", a-t-il expliqué.

Il a déploré de ne pouvoir retourner en Algérie "tant qu'il y aura ces responsables qui ne veulent pas de moi parce que je suis juif et parce que je soutiens Israël", a-t-il dit, avant d'affirmer qu'il soutient "aussi les Arabes dans le monde entier".

"Je suis pour un Etat palestinien, je suis pour que les gens puissent vivre normalement et puis pour Israël, pour sa sécurité", a-t-il déclaré.

"J'ai promis au peuple algérien de les retrouver, je les retrouverai quoi qu'il arrive, en Algérie, et si je ne peux pas et bien je les invite à venir me voir au Maroc ou en Tunisie, parce que je ne veux pas me couper du peuple algérien", a confié Enrico Macias. "Mais je pense que nous allons y arriver, que je vais y aller en Algérie." AP

Algérie: le FLN et ses satellites font campagne pour un troisième mandat présidentiel pour Bouteflika

ALGER - Le Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique), qui contrôle la majorité des assemblées nationales et locales en Algérie, a lancé jeudi par le biais de ses organisations satellites une campagne en faveur d'un troisième mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika, alors que la Constitution algérienne en vigueur depuis 1989 n'en permet que deux.

Les satellites du FLN, soupçonnés d'être directement actionnés par l'entourage de M. Bouteflika, justifient leur démarche par le fait que le président "a permis à l'Algérie de retrouver sa stabilité politique, la croissance économique et sa place sur la scène régionale et internationale".

Ainsi, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), puissante centrale syndicale, jugeant que le chef de l'Etat sortant a fait beaucoup pour les travailleurs pendant ses deux mandats, demande "la poursuite de son action pour un nouveau mandat".

L'Union de la jeunesse algérienne (UNJA) va dans le même sens et assure d'emblée le président de son "appui sans réserve" pour un troisième mandat en récompense des "réalisations majeurs accomplies au cours de ses deux mandats".

Même l'organisation des Moudjahiddine (vétérans de la guerre d'indépendance), habituellement distante, considère que Bouteflika "est le mieux placé pour continuer à diriger l'Algérie".

Les partis politique, en dehors du FLN qui est derrière cette campagne avant l'heure, affichent une réserve embarrassante, à l'image du Rassemblement national démocratique(RND), membre de la coalition présidentiel.

"Il faut qu'il y ait une démarche sérieuse et légaliste d'abord et après, nous nous prononcerons", a souligné jeudi Sedik Chhab, vice-président de ce parti dans une déclaration au quotidien "Al Watan".

Le Mouvement pour la société et la paix (MSP), islamiste modéré et membre de la coalition présidentielle, préfère "attendre que le président Bouteflika prenne sa décision pour (se) prononcer sur cette question qui n'est pas à l'ordre du jour", estime son bouillonnant député Abdérazak Mokri.

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), parti d'opposition dirigé par le Dr Said Sadi considère pour sa part que la campagne orchestrée par le FLN et ses satellites "est en total déphasage avec les préoccupations de citoyens".

La position du Comité de coordination des démocrates et républicains (CCDR) est plus tranchée. Dans un communiqué, il dit "non" à un troisième mandat pour Bouteflika. Le CCDR, où l'on retrouve les opposants les plus farouches de Bouteflika, juge que le président algérien "a totalement échoué dans sa mission".

Pour le moment, le président entretient le mystère sur ses intentions. Mais il avait assuré dernièrement dans un entretien à l'agence iranienne IRNA que, dans le cas de figure où il serait tenté par un nouveau bail de quatre ans, "la souveraineté populaire serait respectée et les modalité de son expression démocratique observée scrupuleusement".

Un éventuel désir d'être reconduit à la tête de l'Etat pour Abdelaziz Bouteflika passera alors inévitablement par une révision constitutionnelle pour faire sauter le verrou qui limite à deux les mandats présidentiels. Deux voies s'offrent à lui: un référendum, option risquée, compte tenu de la désaffection des Algériens pour les urnes, ou la convocation du Parlement en congrès pour modifier la constitution. AP

Paris-Tripoli:La Libye envisagerait d'acheter 10 à 14 avions Rafale

PARIS (Reuters) - A l'occasion de la visite officielle du colonel Kadhafi en France la semaine prochaine, Paris et Tripoli pourraient conclure la vente de 10 à 14 avions de combat Rafale, fabriqués par Dassault Aviation, lit-on sur le site internet du quotidien économique La Tribune.
Lors de cette visite à Paris, prévue à partir du 10 décembre, "les deux chefs de l'Etat Mouammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy discuteront notamment de l'acquisition par les Forces spéciales libyennes, dirigées par Saadi Kadhafi, de 10 à 14 avions de combat Rafale armés notamment de missiles air-air Mica du missilier européen MBDA", écrit La Tribune, qui ne précise pas la nature de ses sources.

"Il existe une chance significative pour concrétiser ce dossier", a-t-on dit à La Tribune, qui indique toutefois que Paris n'a pas à ce jour d'assurance de la part de Tripoli.

L'Elysée n'a fait "aucun commentaire" sur cette information dans l'immédiat.

Interrogé, un porte-parole de Dassault Aviation n'a pas souhaité lui non plus commenter ces informations.

Les dates de la visite du dirigeant libyen n'ont pas encore été officiellement confirmées par Paris, mais des sources concordantes parlent d'une visite du 10 au 13 décembre. .

Selon La Tribune, la Libye serait également intéressée par l'achat de l'hélicoptère de combat Tigre, fabriqué par Eurocopter, une filiale du groupe européen EADS, également pour les forces spéciales libyennes.

Sur ce dossier, Paris n'attend pas un contrat en bonne et due forme mais plutôt la signature d'un protocole d'accord portant la vente de huit à douze Tigre, ajoute le quotidien, pour qui Tripoli est également intéressé par des hélicoptères, type Fennec et Cougar (Super Puma) là encore fabriqués par Eurocopter.

Dans le naval, DCNS pourrait aussi signer un protocole d'accord portant sur la vente de deux corvettes Gowind. La Libye souhaiterait aussi moderniser ses patrouilleurs maritimes, un contrat estimé à 400 millions d'euros pour six bâtiments, fabriqués par Thales et les Constructions Mécaniques de Normandie).

Sarkozy:Je forme un rêve: celui de voir Ingrid au milieu des siens pour Noël

Nicolas Sarkozy a adressé hier soir deux messages audio et vidéo aux Forces armées révolutionnaires colombiennes et à leurs otages. A Ingrid Bétancourt, il promet: «Nous ne vous laisserons jamais tomber».

Nicolas Sarkozy en a appelé mercredi aux sentiments humanitaires des guérilleros colombiens pour "sauver une femme en danger de mort", Ingrid Betancourt, qu'il "rêve" de voir revenir parmi les siens pour Noël. Dans ce dossier "prioritaire" pour lui, le président français s'est impliqué encore plus personnellement en enregistrant deux messages: l'un, à la radio pour les otages des Forces armées révolutionnaires colombiennes (Farc), l'autre, à la télévision pour leur chef Manuel Marulanda.

L'initiative du chef de l'Etat intervient quelques jours après la publication de preuves de vie de seize des otages. Parmi ces preuves, une longue lettre pathétique d'Ingrid Betancourt, prisonnière depuis plus de cinq ans dans la jungle colombienne, et une vidéo la montrant totalement abattue et à bout de forces.

A Marulanda, le président français "demande solennellement de relâcher Ingrid Betancourt et de ne pas porter sur [sa] conscience le risque que ferait peser sa disparition". Lui-même s'engage à rechercher "une solution humanitaire pour la libération de tous les autres séquestrés", alors que les Farc demandent notamment un échange avec leurs propres prisonniers. "Mais pour l'heure, Monsieur Marulanda, il faut sauver une femme en danger de mort. Je forme un rêve: celui de voir Ingrid au milieu des siens pour Noël", affirme-t-il.

Aux otages, il exprime la "solidarité de la France", avec une pensée particulière pour sa "compatriote": "je veux vous dire, chère Ingrid, mon admiration pour votre dignité, pour votre courage dans une situation où des êtres plus faibles auraient perdu jusqu'à leur humanité".
"Ingrid, nous ne vous laisserons jamais tomber", lui promet-il. "Après ces journées de profonde douleur, nous remercions le geste fort, audacieux et emprunt d'humanité de Nicolas Sarkozy", a affirmé la soeur d'Ingrid Betancourt, Astrid, qui venait de s'entretenir par téléphone avec leur mère Yolanda Pulecio, résidant à Bogota.

"Nous espérons que Manuel Marulanda saisisse la portée d'un tel appel fait par le président français devant les drapeaux de la France et de la communauté européenne", a-t-elle souligné en ajoutant attendre "un geste humanitaire de Manuel Marulanda, c'est-à-dire la libération d'Ingrid".
La Fédération des comités Ingrid Betancourt (Ficib) a également salué "le geste humain et solennel du Président Sarkozy qui, pour la première fois, s'adresse directement au commandement des FARC."

Le comité Agir pour Ingrid a indiqué de son côté ne pas douter "un instant que ce message agira comme un sérum de survie pour Ingrid Betancourt et les otages de Colombie". Dans sa longue missive à sa mère, datée du 24 octobre, la jeune femme exprimait tout l'espoir et la confiance qu'elle plaçait en la France et son président. "Quand la nuit était la plus obscure, la France a été le phare. Le président Sarkozy est sur le méridien de l'histoire", écrivait-elle.

C'est mercredi soir, à l'Elysée, que le président a enregistré ses deux messages. L'adresse aux otages passera par Radio France Internationale (RFI) qu'Ingrid Betancourt a dit pouvoir capter. L'autre message a été mis en images par TF1 et injecté, à partir de minuit, dans le réseau mondial d'images Serpe, devenant ainsi accessible aux chaînes qui veulent le retransmettre. Le président s'exprime en français, avec sous-titrages en espagnol. Sarkozy endosse ainsi le rôle de médiateur qui a été retiré par Alvaro Uribe, le président colombien, à son homologue venezuelien Hugo Chavez, accusé par lui d'ingérence dans les affaires de Bogota.

Dans l'activité qu'il déploie depuis son élection pour faire libérer les otages colombiens, et plus particulièrement Ingrid Betancourt, le président de la République avait reçu le 2 novmebre dernier le très controversé Hugo Chavez à l'Elysée. Mardi, le gouvernement colombien avait fait savoir qu'il allait proposer à Nicolas Sarkozy de participer à une réunion avec les guérilleros des Farc pour négocier la libération de leurs otages.
L'Elysée avait auparavant indiqué que le président n'excluait pas de se rendre en Colombie "pour y être utile", mais réfléchissait toujours à la "meilleure stratégie" pour tenter d'obtenir la libération des otages de la guérilla marxiste.

Le chef de l'Etat a déjà à son actif la libération, en juillet, des soignants bulgares emprisonnés en Libye. En novembre, il était allé cherché lui-même à N'Djamena une partie des Français et les hôtesses de l'air espagnoles emprisonnés dans l'affaire de l'Arche de Zoé.