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samedi, 24 novembre 2007

L’élection de Musharraf validée

La Commission électorale pakistanaise a confirmé samedi la victoire de Pervez Musharraf à l'élection présidentielle du 6 octobre. La Cour suprême du Pakistan, qui a été purgée de ses membres les plus critiques à l'égard du général-président Pervez Musharraf depuis l'imposition de l'état d'urgence le 3 novembre, a levé jeudi les derniers obstacles juridiques à son maintien au pouvoir en qualité de président civil. Mercredi, le procureur général Malik Mohammed Qayyum avait déclaré que le général-président pourrait rapidement quitter son poste de chef des armées et être investi dès samedi pour un nouveau mandat de cinq ans en tant que président civil.

Grèves: Nicolas Sarkozy "a tablé sur un pourrissement", selon François Rebsamen

PARIS (AP) - Le No2 du Parti socialiste François Rebsamen accuse mercredi Nicolas Sarkozy d'avoir "tablé sur un pourrissement" des mouvements sociaux, avançant que "tous les éléments sont réunis pour une crise profonde". "C'est le gouvernement qui est responsable de la durée du blocage", affirme François Rebsamen dans "Le Parisien/Aujourd'hui en France". "Depuis le 19 octobre, les syndicats demandent des négociations (...) Mais Sarkozy a tablé sur un pourrissement". Le maire de Dijon prévient qu'"on ne peut pas diriger un pays en opposant les salariés entre eux et en jouant sur l'exaspération des usagers". Mais "le mouvement social est plus enraciné qu'il (Sarkozy NDLR) ne le croyait". Et de lancer que "tous les éléments sont réunis pour une crise profonde. La vérité c'est que Super Sarko patine". "Nous ne pouvons qu'être solidaires d'un mouvement social qui trouve ses racines dans une politique injuste, même si personne ne conteste la nécessité d'un alignement de la durée des cotisations, il faut prendre en compte la pénibilité du travail", conclut-il. AP

Nord: un lycéen placé dans un centre éducatif après l'agression d'une enseignante

LILLE - Un élève de 15 ans, qui avait violemment frappé mercredi une de ses enseignantes dans un lycée professionnel privé de Loos, près de Lille (Nord), a été placé dans un centre éducatif fermé à l'issue de son audition vendredi par un juge des enfants, a-t-on appris auprès du parquet de Lille.

L'adolescent sera jugé devant le tribunal des enfants de Lille dans un délai de dix jours à deux mois pour violences volontaires dans un établissement scolaire sur une personne dépositaire d'un service public. Il risque jusqu'à 30 mois de prison.

L'enseignante souffre de multiples contusions et d'une fracture du nez. AP

xlep/mw

vendredi, 23 novembre 2007

France:Le trafic se rétablit progressivement à la SNCF et à la RATP

PARIS (Reuters) - Au lendemain du vote quasi unanime de la reprise du travail et après neuf jours de grève, le trafic se rétabli progressivement sur le réseau ferroviaire et dans les transports parisiens.

La SNCF et la Régie autonome des transports parisiens ne prévoient pas un retour complet à la normale avant le week-end mais la reprise est plus nette que prévu, en particulier à la RATP.

"Le plus dur de la crise est fini", a déclaré sur Europe 1 Raymond Soubie, conseiller social de l'Elysée, pour qui la réforme des régimes spéciaux de retraite, à l'origine du mouvement de grève des cheminots et agents de la RATP, se fera.

Le président Nicolas Sarkozy, qui faisait face au premier conflit social d'envergure de son quinquennat, s'adressera aux Français quand "le conflit sera vraiment derrière nous", probablement à son retour de Chine où il effectue une visite d'Etat de trois jours à partir de dimanche.

Nicolas Sarkozy, qui avait promis durant sa campagne d'être le "président du pouvoir d'achat", a annoncé de prochaines initiatives dans ce domaine, sans fournir de détails.

LE COÛT DE LA GREVE

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, s'est réjoui que la reprise du travail "s'affirme sur le terrain". Le Premier ministre, François Fillon, a rendu hommage à la responsabilité des organisations syndicales et à la patience des Français, qui ont "donné l'image d'une France qui ne baisse pas les bras."

L'ouverture mercredi de négociations tripartites - Etat, entreprise, syndicats - a permis d'amorcer une sortie de crise alors que la grève commençait à peser sur l'économie française et sur la vie quotidienne des habitants d'Ile-de-France.

Pour l'économiste Marc Touati, du cabinet de conseil ACDEFI, la facture des grèves sera lourde.

Il la chiffre "tout compris à cinq milliards d'euros, ce qui correspond à 0,3 point de PIB au moins". Rappelant, dans un entretien accordé au Parisien, que la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a évoqué un coût de 400 millions d'euros par jour, il juge ce chiffre "nettement sous-évalué".

Pour l'institut de conjoncture privé Rexecode, en revanche, les dégâts vraiment sérieux concerneront la SNCF et son activité fret. Son directeur, Michel Didier, estime "impossible de dire que cette grève coûte x euros par jour à la France".

"Il faut relativiser au plan macroéconomique", a-t-il expliqué au journal Le Monde cette semaine, car moins de 10% des transports en France ont été paralysés et il s'est agi en fait "d'une paralysie localisée à la région parisienne".

"Les dégâts d'une grève sont exponentiels", dit-il. "Au cours de la première semaine, ils sont inexistants au niveau macroéconomique, car les individus et les entreprises s'organisent".

PRUDENCE DE RIGUEUR

Dans un climat alourdi par des actes de sabotage sur des voies, la grande majorité des assemblées générales de cheminots et d'agents de la RATP ont voté mercredi soir puis jeudi matin la suspension de la grève.

Le taux de grévistes dans les chemins de fer est tombé jeudi à 14,5% contre 22,8% la veille et celui de la RATP à 11,7% contre 16,4%.

Si le mot d'ordre de reprise du travail l'a emporté un peu partout, directions et syndicats restaient prudents vendredi sur de possibles "queues de conflit."

A la SNCF, les négociations portant sur des mesures d'accompagnement de la réforme doivent reprendre le 29 novembre et durer jusqu'au 18 décembre. A la RATP, elles reprendront lundi et se poursuivront jusqu'au 13 décembre.

De nombreuses syndicalistes ont affirmé que la grève n'était que suspendue et que les discussions se dérouleraient sous haute surveillance.

L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin, très critique ces derniers mois envers le gouvernement, a adressé un satisfecit à Nicolas Sarkozy pour sa gestion de la crise.

"Je pense que le souci affiché de ne pas politiser, de ne pas chercher à faire en sorte qu'il y ait un vainqueur et un vaincu, c'est la bonne stratégie en matière sociale", a-t-il dit sur France 2.

En revanche, le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, qui avait appelé jeudi à la reprise du travail, a critiqué le fait que les négociations n'aient pas débuté plus tôt. "Des préalables ont été inutilement posés", a-t-il estimé.

Pour justifier ces délais, Raymond Soubie a invoqué des questions de "culture et d'histoire sociale" à la SNCF comme à la RATP. "L'important, c'est qu'on a fini par y arriver", a-t-il dit.

DAKAR = APRES LES MANIFESTATIONS DE MERCREDI, L’ARMEE S’EN MELE:

C’est un calme fort précaire qui règne au centre ville de Dakar. Les hostilités qui ont repris vers les coups de 10 heures, à Petersen se sont vraiment tassées avec l’intervention musclée et très tôt des forces de l’ordre. Cela n’a tout de même pas empêché que des cantines soient brûlées dans l’enceinte du Garage Petersen par les d82454ce9b6d07b3976cd932a2b2c8cb.gif
marchands ambulants et petits commerçants. Vers 13h, un impressionnant dispositif de l’armée vient prendre position au rond-point Petersen Des pourparlers se sont tenus toute la journée d’hier, jeudi entre le maire de la ville de Dakar, Pape Diop et les représentants des marchands. Il a ainsi été décidé, à la suite de ces rencontres, la reprise par les ambulants et commerçants leur emplacement initial d’ici la fin des fêtes de Tabaski et du nouvel an.

L’ordre a eu du mal à se rétablir hier, jeudi 22 novembre, à Dakar après les manifestations violentes des marchands ambulants qui ont créé, mercredi plusieurs foyers de tension dans la capitale sénégalaise. Le climat reste encore très tendu au centre ville de Dakar.

C’est aux environs de 10h, hier jeudi, que les marchands ambulants ont commencé à manifester. Telle une « guérilla », les jeunes commerçants sortent par groupuscules pour attaquer les éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) en faction au garage Petersen et ses alentours. Ils viennent du garage et des rues environnantes et font des attaques furtives avec des jets de pierre avant de se replier très vite. Avant « l’Intifada », ils ont commencé par brûler toutes les cantines qui étaient à l’intérieur du garage de Petersen que la mairie de Dakar leur avait allouées. C’est ainsi, sous un feu ardent, que toutes ces installations se sont presque entièrement consumées avant que les sapeurs pompiers interviennent pour éteindre l’incendie.

Les forces de l’ordre qui sont venues en nombre suffisant ont, à cet effet, utilisé les gros moyens pour étouffer rapidement la furie de ces jeunes commerçants. Les éléments des Gmi en tenue d’émeute, armés de lance-grenades et de matraques ont assiégé le garage tout en le « bombardant » de grenades lacrymogènes. Quelques minutes après, ils ont pu contenir le mécontentement de cette foule de marchands ambulants qui s’est retranchée aux confins du garage et du marché Petersen.

Cela peut dégénérer à tout moment

Non loin de cet endroit, notamment sur l’avenue Lamine Gueye qui mène vers le rond-point de Sandaga, c’est une atmosphère fortement morose qui y règne. Cela peut dégénérer à tout moment. Les forces de l’ordre ont pris d’assaut les périmètres à partir desquels les manifestations de mercredi ont démarré. Armés de fusils lance-grenade, casques bien vissés et visage grave, les policiers se sont postés sur des points stratégiques. Toutes les intersections, grandes rues et carrefour sont assaillis par les forces de l’ordre. Sur les trottoirs et à proximité des cantines installées régulièrement, des groupes de petits commerçants et de marchands ambulants font grise mine. La plupart d’entre eux palabre. Ils discutent des événements de mercredi qui ont embrasé la capitale Sénégalaise. Les commentaires vont, ainsi, bon train chez les commerçants ambulants dont certains jugent les concessions de l’Etat « insuffisantes ».

C’est le même climat, le même décor qui prévaut, également, à l’avenue Georges Pompidou. Les rues sont vides, une bonne partie des cantines fermées, les gens perplexes. Les commerçants en situation régulière craignent une reprise des échauffourées entre les ambulants et les forces de l’ordre.

L’armée s’en mêle

Retour au rond-point de Petersen. La situation n’a pas sensiblement évolué. Sauf qu’à la place des éléments du Gmi, c’est un impressionnant dispositif de l’armée qui se positionne. Aux commandes de ce détachement, un adjoint qui n’a pas voulu un seul instant communiquer avec la presse. Il s’est juste contenté d’indiquer « qu’on est là pour l’ordre et la sécurité des citoyens et des biens ». Ce sont deux camions qui, selon nos sources, ont pris départ de l’état-major des armées situé à Dial Diop. Ils sont sous les ordres du commandant de la zone militaire numéro un, le colonel Antoine Wardini. Ces militaires ont tenu un petit regroupement sous le commandement de leur supérieur qui leur a donné des instructions fermes avant le déploiement sur le terrain (rond-point, devant le garage et les rues situées aux alentours de Petersen). Ils sont en tenue de combat et sont armés de fusil d’assaut ( des Fa-Mas ou des M 16).

Au domicile privé du président de la République, Abdoulaye Wade situé au Point E, c’est un camion de la gendarmerie rempli d’agents armés jusqu’aux dents qui est en faction devant la maison, en plus des trois gardes qui y sont postés habituellement tous les jours.

Les autorités font machine arrière

Les autorités de l’Etat et de la Mairie de Dakar sont depuis l’éclatement des manifestations en conclave pour trouver des solutions. Face à la détermination des jeunes, elles ont reculé. Le maire de la ville de Dakar et président du Sénat, Pape Diop a annoncé en fin d’après-midi que les marchands ambulants et les petits commerçants peuvent regagner leur emplacement habituel en attendant la fin des fêtes de Tabaski et du nouvel an. Il leur a, simplement, demandé de ne pas se mettre sur les trottoirs pour ne pas gêner la circulation. Le maire de Dakar a, en outre, avancé des projets qui sont en train d’être réalisés pour recaser dans des sites répertoriés par la mairie et dans des centres commerciaux les ambulants. Il a promis que certains projets seront réalisés en collaboration avec les commerçants. « Nous sommes en train de lancer des travaux complémentaires à Petersen et à la Foire. Si nous arrivons à faire 5000 magasins et à y caser des commerçants, ce serait déjà un grand pas », a-t-il déclaré.

Le premier magistrat de la ville de Dakar a beaucoup déploré le problème d’interlocuteur qui se pose avec ces commerçants. L’Association des marchands ambulants du Sénégal et le Groupement des jeunes marchands de Dakar ne sont pas les seuls cadres d’expression des jeunes. Préoccupation exprimée par le maire de Dakar et président du Sénat, Pape Diop qui a demandé que les autres associations se signalent. Il a, ainsi, pu rencontrer hier, jeudi dans la matinée une bonne frange de ces marchands ambulants et commerçants. « Ils ne s’organisent pas. Nous avons un crédit municipal pour le financement de leurs activités, mais il n’y a pas plus de dix marchands ambulants qui y ont ouvert un compte », a déploré l’édile de la ville de Dakar. Pape Diop a, par ailleurs, souligné des problèmes liés à la saturation du métier d’ambulant. « Tout le monde ne peut pas faire ce métier. Nous ne pouvons pas prendre 20.000 ou 30.000 jeunes », a-t-il indiqué.



Auteur: Ibrahima Lissa FAYE

Libération des infirmières bulgares: la commission d'enquête veut entendre le fils de Kadhafi

PARIS (AFP) - La commission d'enquête parlementaire française sur les conditions de la libération des soignants bulgares détenus en Libye, a souhaité jeudi pouvoir auditionner le fils du colonel Mouammar Kadhafi, Seif el-Islam.
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Le président de la commission, le député Pierre Moscovici (PS), a invité l'ambassadeur de France à Tripoli, Jean-Luc Sibiude, qui était entendu jeudi, à en faire "la demande officielle" auprès des autorités libyennes, en soulignant "le rôle très important" joué par le fils du dirigeant libyen dans ce dossier.

En août, Seif el-Islam Kadhafi avait déclaré à l'hebdomadaire américain Newsweek que l'affaire des infirmières bulgares a été un "chantage", mais que les Européens ont aussi fait chanter les Libyens et ont "payé le prix" d'un "jeu immoral".

A la question de Newsweek: "Qu'est-ce que les Français ont offert et que personne n'a fait?", le responsable libyen avait répondu: "Nous parlons de centaines de millions d'euros pour soutenir le secteur de la santé en Libye."

Il avait aussi déclaré dans Le Monde qu'un important contrat d'armement avec la France avait joué un rôle important dans l'affaire de la libération des soignants.

Devant la commission d'enquête, l'ambassadeur de France a quant à lui réaffirmé que les accords signés après cette libération ne constituaient pas des "contreparties".

"Ce ne sont pas les accords qui (ont permis) la libération des infirmières mais c'est l'inverse. Il ne faut pas inverser les facteurs, la cause et les faits", a-t-il dit.

"La France n'était pas dans la logique +on va signer des contrats pour libérer les infirmières+ mais plutôt +grâce à la libération des infirmières, on va passer à une étape supérieure de nos relations+", a ajouté M. Sibiude.

"Pourquoi la France devrait-elle s'interdire seule d'avoir une relation forte et globale avec la Libye alors que tous les autres partenaires ont déjà cette politique, alors que les Américains ont déjà signé un accord de coopération nucléaire, alors que les Anglais envoient les industriels de l'armement dans ce pays?", s'est-il interrogé.

La commission d'enquête poursuivra jeudi prochain ses auditions en recevant Jean-David Levitte, conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, le ministre de la Défense, Hervé Morin, puis celui des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.

Les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien naturalisé bulgare, incarcérés depuis 1999 en Libye et condamnés à mort sous l'accusation d'avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens, ont été libérés le 24 juillet.

Hausse de la consommation de cocaïne en Europe

BRUXELLES - Le cannabis reste la drogue la plus consommée dans l'Union européenne, mais la cocaïne fait une percée malgré des saisies record de cette substance illicite, souligne un rapport de l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) publié jeudi.

L'usage de l'héroïne et la consommation de drogue par injection sont en déclin, relève le rapport 2007 de l'OEDT sur l'"Etat du phénomène de la drogue en Europe". Toutefois, le nombre de décès liés à la drogue reste élevé, s'établissant à 7.000 ou 8.000 dans les 27 pays membres de l'UE et en Norvège en 2005, dernière année pour laquelle ces chiffres sont disponibles.

Une hausse de plus de 30% des overdoses mortelles a été recensée en Grèce, Autriche, Portugal et Finlande, selon le rapport annuel. "Plus de 7.000 vies perdues par an, c'est une indication forte que nous avons encore beaucoup à faire sur la prévention de l'overdose en Europe", souligne Wolfgang Götz, directeur de l'OEDT, basé à Lisbonne.

L'usage de cocaïne a fortement augmenté. On estime que 4,5 millions d'Européens en ont consommé en 2006, soit un million de plus que l'année précédente. Par ailleurs, 107 tonnes de cocaïne ont été saisies en 2005, un chiffre en progression de 45% par rapport à 2004. La cocaïne entre essentiellement en Europe via l'Espagne et le Portugal.

Près d'un quart des adultes dans l'UE -environ 70 millions de personnes- avouent avoir déjà essayé le cannabis au cours de leur vie, et 23 millions en ont consommé l'an dernier, selon le rapport. La plus forte consommation de cannabis chez les moins de 34 ans est recensée en Espagne, République tchèque, France et Italie.

"Si la consommation de drogues illicites dans l'UE s'est stabilisée pour la première fois depuis dix ans, la consommation de cocaïne continue à augmenter", note la Commission européenne dans un communiqué.

"Le niveau élevé des décès liés à la drogue et l'augmentation inquiétante de la consommation de cocaïne dans certains Etats membres montrent qu'il est nécessaire de poursuivre la coopération au niveau européen afin de mettre un terme" à la vente de drogues à grande échelle, insiste Franco Frattini, commissaire européen à la Liberté, Sécurité et Justice, cité par le communiqué. AP

jeudi, 22 novembre 2007

Selon un sondage, 47% des Français pensent qu'ils pourraient devenir un jour SDF. Quelles sont vos solutions ?

Il suffiarait d'augmenter le pouvoir d'achat en augmentant les salaires et en arrétant d'inventer chaque jour ne nouvelles taxes touchant les plus pauvres.

Ce n'est surement pas en faisant des cadeaux d'impots aux plus riches et en les répercutants sur les moins aisées que les choses vont s'arranger...

Augmentation du SMIC, taxe sur els grosses fortunes. Et arrétons de pleurer sur le sort des plus riches. Comme johnny qui vient pleurer car le pauvres payent des millions d'impots. En 2006 il a gagné 15 millions d'euros soit la paye annuelle de 1000 smicardS. Je ne pense pas que ce brave monsieur consomme 1000 fois plus et quil se demande comment manger à la fin du mois...

L'ex-président Jacques Chirac inculpé de détournement de fonds

PARIS (AFP) - Six mois après son départ du pouvoir, l'ex-président français Jacques Chirac, 74 ans, a été inculpé mercredi pour "détournement de fonds publics" dans une affaire remontant à l'époque où il était le puissant maire de Paris, une décision sans précédent en France.

C'est en effet la première fois qu'un ancien président de la République française est ainsi mis en cause par la justice.

M. Chirac a été mis en examen (inculpé) dans le dossier des chargés de missions de la mairie de Paris, une affaire d'emplois de complaisance présumés payés par le cabinet du maire de Paris avant 1995, au bénéfice de proches du RPR, le parti de Jacques Chirac devenu l'actuel UMP au pouvoir.

M. Chirac, entendu pendant trois heures au pôle financier du palais de justice de Paris, n'a pas été soumis à un contrôle judiciaire.

Les faits qui lui sont reprochés sont passibles de dix ans de prison et 150.000 euros d'amende.

Posant sa défense, l'ex-président a souligné qu'il ne s'était jamais personnellement enrichi, dans une tribune publiée par le quotidien Le Monde au moment ou tombait l'annonce de son inculpation.

Mais cette décision, qui signifie que la juge Xavière Simeoni considère avoir des "indices graves et concordants" contre M. Chirac, a fait l'effet d'un coup de tonnerre.

Après 12 années à la tête de l'Etat, M. Chirac a été remplacé le 16 mai par Nicolas Sarkozy. Il a perdu le 17 juin l'immunité liée à sa fonction présidentielle pour retrouver un statut de justiciable ordinaire.

Depuis, l'épée de Damoclès des "affaires" pesait sur l'ex-président, qui s'est montré discret depuis sa retraite et siège de droit parmi les "sages" du Conseil constitutionnel.

Son nom était apparu à plusieurs reprises dans des dossiers qui ont valu à plusieurs de ses proches, dont l'ex-Premier ministre Alain Juppé, d'être condamnés.

L'avocat de M. Chirac, Me Veil, a tenté de minimiser la portée de l'inculpation, décrite comme un acte de procédure logique. "On ne peut pas interroger quelqu'un dans un dossier qui dure depuis autant d'années sans qu'il soit mis en examen", a-t-il fait valoir.

Vingt personnes sont soupçonnées d'avoir attribué des emplois de complaisance ou d'en avoir bénéficié dans les années 80-90, du temps des maires Jacques Chirac (1977-1995) et de son successeur Jean Tiberi (1995-2001).

Dans sa tribune au Monde, M. Chirac reconnaît avoir "souhaité ou autorisé" les recrutements de chargés de mission car ils étaient "légitimes autant que nécessaires".

Et, surtout, "jamais les moyens de la Ville de Paris n'ont été mis aux services d'autres ambitions que d'agir pour les Parisiennes et Parisiens. Jamais il n'y a eu d'enrichissement personnel", écrit M. Chirac.

Dans cette affaire, les policiers s'intéressent aussi à la fille de M. Chirac, Claude, qui fut conseillère à la mairie de Paris.

M. Chirac avait été entendu en juillet dans le cadre d'une autre affaire liée à la mairie, concernant des emplois fictifs (sans aucune prestation réelle pour les Parisiens) et non simplement de complaisance.

Les proches de M. Chirac ont salué sa "dignité" et rappelé qu'il bénéficiait de la présomption d'innocence.

Le Parti socialiste a joué la discrétion, son chef François Hollande jugeant qu'il fallait éviter "une polémique inutile".

La ministre du Logement, Christine Boutin, a elle parlé d'une décision "tragique" pour "l'image de la France".

"Une fois encore, l'image de la France est salie par celui dont la fonction était de la valoriser", a réagi le leader d'extrême-droite Jean-Marie Le Pen, vieil ennemi politique de M. Chirac.

M. Chirac, qui aurait traversé un moment de dépression après son départ du pouvoir, selon des médias, prépare le lancement d'une fondation sur l'environnement et le développement. Son épouse Bernadette l'a décrit comme "un retraité comme d'autres retraités" qui "veut se rendre utile"

Rejet du dernier recours contre Pervez Musharraf au Pakistan

ISLAMABAD (Reuters) - La Cour suprême du Pakistan a rejeté le dernier recours déposé par l'opposition contre la réélection du président Pervez Musharraf, levant ainsi l'ultime obstacle à sa prestation de serment.

"Rejeté", a dit le président de la Cour suprême, Abdul Hamid Dogar, après l'audition de la plainte.

Musharraf s'est plusieurs fois engagé à quitter l'armée une fois levés les obstacles à sa réélection du 6 octobre, afin d'être investi dans son nouveau mandat présidentiel en tant que civil.

L'opposition pakistanaise avait rejeté sa réélection, estimant que son statut de chef des armées le rendait inéligible.

Après l'instauration de l'état d'urgence le 3 novembre, Musharraf avait entrepris d'écarter de la Cour suprême les juges qui ne lui étaient pas favorables.

La Fédération Internationale des ComitésIngrid Betancourt demande l'intervention de Nicolas Sarkozy

PARIS - La Fédération Internationale des Comités Ingrid Betancourt (FICIB) a déclaré avoir appris "avec consternation" que le président Alvaro Uribe venait de mettre fin unilatéralement à la mission de médiation du président Hugo Chavez dans la question des otages colombiens et demande l'intervention du président français Nicolas Sarkozy.

"Nous lançons un appel pressant au président français Nicolas Sarkozy pour qu'il intervienne immédiatement auprès de son homologue colombien. Nous demandons à la communauté internationale de le soutenir pour réclamer avec force le retour à la médiation, et nous demandons aux élus qui nous soutiennent de le faire savoir au gouvernement colombien par l'intermédiaire de ses ambassades", souligne la FICIB dans un communiqué.

"Tout comme Yolanda Pulecio, la maman d'Ingrid, et toute sa famille, nous réaffirmons notre totale confiance au président Chavez, qui a obtenu des avancées significatives qui permettaient jusqu'à aujourd'hui d'espérer enfin une libération d'Ingrid Betancourt et de ses co-détenus".

"Il n'y a en ce moment aucune alternative acceptable à cette médiation, et nous demandons avec insistance au président Uribe de revenir sur sa décision, montrant ainsi que c'est lui - et non ses généraux - qui dirige le pays", estime encore la FICIB. AP

Qualif. Euro 2008 - Frey rate sa première

Pour sa première sélection, Sébastien Frey a vécu une soirée cauchemardesque à Kiev (2-2). Coupable sur le deuxième but ukrainien, le gardien de la Fiorentina a conforté la position de Mickaël Landreau. Seul Franck Ribéry a vraiment illuminé le jeu des Bleus.

SEBASTIEN FREY

Domenech avait promis de ne pas toucher à la hiérarchie des gardiens. La titularisation de Frey a donc sonné comme un avertissement pour Landreau. La prestation du gardien de la Fiorentina n'a pas dû l'inquiéter. S'il ne peut rien sur le but de Voronin (14e), sa boulette sur le deuxième but ukrainien de Shevchenko va faire couler beaucoup d'encre. Une première sélection à oublier.

ERIC ABIDAL

On l'a connu plus rassurant. Peut-être trop attiré par le but adverse - on l'a beaucoup vu dans la moitié de tableau ukrainienne - , Eric Abidal a souvent semblé en retard en défense. Une vraie concurrence avec Patrice Evra est peut-être en train de se dessiner.

LILIAN THURAM

Son manque de compétition avec Barcelone s'est fait ressentir. Souvent pris de vitesse, Lilian Thuram a vécu une 136e sélection difficile face à Voronin et Shevchenko. Au lendemain de ses déclarations laissant entendre qu'il pourrait poursuivre sa carrière internationale après l'Euro, on commence à craindre la bataille de trop...

WILLIAM GALLAS

A l'image de la défense tricolore, William Gallas n'a pas particulièrement brillé. Passif sur le but d'Andrei Shevchenko après la pause (47e), il a souvent été mis en difficulté.

FRANÇOIS CLERC

Comme au Stade de France face au Maroc, le Lyonnais a tenté de faire de preuve de davantage d'audace, notamment sur le plan offensif où il est souvent monté. Sans succès malgré deux têtes face au but (17e, 74e). Défensivement, il n'y a pas grand chose à lui reprocher.

CLAUDE MAKELELE

On l'a beaucoup vu en première période où il a délivré une passe décisive en plaçant Thierry Henry sur orbite (20e). Mais le milieu de Chelsea a progressivement disparu après la pause, même s'il aurait pu marquer les esprits en marquant son premier but sous le maillot bleu d'une frappe lointaine juste à côté du but de Piatov (73e).

LASSANA DIARRA

Le "jumeau" de Claude Makelele a suivi la même trajectoire de son illustre aîné. Dans un registre plus défensif, Diarra a récupéré beaucoup de ballons dans son poste de prédilection. Habituellement utilisé au poste de latéral droit, sera-t-il désservi par sa polyvalence ?

SIDNEY GOVOU

Sans faire de bruit, le Lyonnais répond toujours présent. Buteur face au Maroc, Govou a remis ça en Ukraine (34e) pour faire passer les Bleus devant au tableau d'affichage. Outre son but, Raymond Domenech a dû apprécier ses efforts pour bousculer la défense ukrainienne. Alors que le compte-à-rebours est lancé pour la liste des 23, il marque déjà des points.

FRANCK RIBERY

Le Bavarois a été la véritable satisfaction du match. Pas utilisé face au Maroc, Franck Ribéry s'est illustré par son habituelle activité, notamment en seconde période où il a multiplié les percussions sur le côté gauche. A son crédit, une belle frappe juste au-dessus de la barre (46e). Remplacé par HATEM BEN ARFA (88e).

THIERRY HENRY

Toujours aussi précieux. Malgré un faible nombre d'occasions, Henry a su profiter d'une ouverture de Makelele pour accélérer et aller battre le gardien ukrainien du pied gauche (20e). Son 44e but en équipe de France. Il aurait même pu doubler la mise sur un service d'Abidal (57e).

KARIM BENZEMA

L'attaquant de l'OL a eu peu de ballons à exploiter en situation de but. Il a toutefois réussi le une-deux sollicité par Govou sur le premier français (34e) avant de s'illustrer d'une frappe lourde à l'entrée de la surface (42e). Remplacé pas SAMIR NASRI (46e) qui s'est peu mis en évidence.

A.P. / Eurosport

mercredi, 21 novembre 2007

Equipe de France: la petite guerre des bulletins médicaux

PARIS (AFP) - Nicolas Anelka, entré en jeu vendredi avec la France contre le Maroc, a été jugé "opérationnel" par Raymond Domenech pour le match de Kiev mercredi, alors que Bolton le déclarait inapte: un exemple parmi d'autres de la petite guerre des bulletins médicaux entre clubs et sélection.

Le rassemblement de l'équipe de France qui a commencé mardi dernier est parfait pour illustrer ces petits conflits d'intérêts. Trois joueurs sont arrivés touchés à Clairefontaine, Malouda, Toulalan et Anelka.

Dès l'annonce de la convocation de Toulalan, Alain Perrin, entraîneur de Lyon, a tiré le signal d'alarme sur RMC. "J'ai appris ce matin que Jérémy (...) serait très vraisemblablement +out+ pour les 10 prochains jours. Donc je ne vois pas comment il pourrait jouer en équipe de France en fin de semaine prochaine (contre le Maroc en amical). Pour moi c'est compromis...".

Et pourtant le Lyonnais s'est entraîné normalement avec les Bleus et a joué toute la deuxième mi-temps avec la France contre le Maroc (2-2) vendredi. Dimanche, Domenech indiquait qu'il le comptait dans les joueurs à sa disposition pour le match des qualifications à l'Euro-2008 à Kiev, mercredi, désormais sans enjeu puisque la France est qualifiée et l'Ukraine depuis longtemps éliminée.

L'entraîneur de Bolton, Gary Megson, lâchait quant à lui lundi dernier à propos d'Anelka: "Il souffre d'une élongation à une cuisse et le pronostic prévoit une indisponibilité de six semaines. Ce serait une erreur immense de leur part de dire qu'il peut rester et donc s'entraîner ou jouer. Ce serait un cauchemar pour Nico et pour nous". L'attaquant a bien terminé plus tôt le premier entraînement des Bleus, mais depuis il s'exerce normalement avec les autres et est entré après l'heure de jeu sur le terrain face aux Lions de l'Atlas. Il est lui aussi à la disposition du patron des Bleus pour le match de Kiev.

En revanche, Chelsea ne s'est pas exprimé publiquement pour Malouda, qui lui, a été autorisé à rentrer à Londres car il n'était pas rétabli de sa blessure à un genou, ayant été ménagé (il est resté aux soins) lors des entraînements avec les Bleus.

Dans deux cas sur trois, les joueurs se sont tout de même remis plus vite que prévu.

"C'est le talent de nos médecins, a plaisanté Domenech dimanche. Je comprends les clubs, ils ont fait des examens (pour leurs joueurs touchés), il reste un doute, si leur joueur peut être épargné, ils anticipent et grossissent (les doutes). Après, nous, on fait tous les examens qu'il faut, et on ne prend pas de risque, il n'y a pas de souci, pas de problème."

Un cadavre au canal:Le corps sans vie d'un Bruxellois de 80 ans disparu depuis la veille...

BRUXELLES Selon nos infos, le corps sans vie d'un noyé a été découvert et repêché, mardi, en fin de matinée, à Bruxelles, dans le canal de Willebroek. Après midi encore, la police de Bruxelles-Capitale-Ixelles se refusait à tout commentaire, s'agissant, selon son porte-parole, d'un dossier judiciaire porté à la connaissance du parquet. L'autopsie sera pratiquée pour confirmer la cause du décès. Le suicide est privilégié. La présence du cadavre a été constatée vers 11 h près du pont Van Praet à hauteur du quai des Usines et du parc royal de Laeken, non loin de l'avant-port de Bruxelles.

C'est le personnel d'une barge de dragage, appartenant à la firme Baeck & Jansen, qui a fait appel à la police. Le décès ne faisait aucun doute. Un périmètre a été installé.

Le corps, encore intact, a été remonté : un homme vêtu d'un costume et d'un pantalon gris, encore chaussé, avec des bas brun foncé. Le parquet a requis un légiste aux fins d'effectuer les premières constatations médico-légales. Dans l'après-midi, la substitute, Estelle Arpigny, porte-parole, indiquait que la victime était identifiée : un homme né en 1926, dont la disparition avait été signalée lundi par la famille.

Le fils du défunt n'avait pas caché que son papa avait des tendances suicidaires.

À ce stade, il n'est signalé aucune blessure suspecte ni indice d'intervention d'un tiers. Sauf surprise, l'autopsie devrait très certainement confirmer le suicide.

Gil.

L'infirmière a voulu tuer

Elle ne supportait pas l’attention dont faisait l’objet sa filleule de 14 mois
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MORTIER Coréenne de naissance, Carine Garray a été adoptée, il y a bien longtemps, par une famille liégeoise. Celle-ci l’a entourée d’affection et lui a notamment permis de suivre et de réussir des études d’infirmière.

Il y a quatorze mois, Carine Garray devenait la marraine de sa nièce par alliance, Alexia. Prématurée, celle-ci est née à 28 semaines tandis que sa sœur jumelle, Maud, décédait lors de l’accouchement. N’empêche. Vaille que vaille, le bébé fragile allait se battre pour sa survie. Avec succès jusqu’au mois d’octobre dernier…

Jalousie mortelle

À l’époque, en effet, la jeune Alexia était hospitalisée, dans un état semi-comateux, au CHR de la Citadelle. Les soins attentifs dont elle a été entourée lui ont permis de se sortir d’affaire. Avant qu’une rechute subite et étrange n’intrigue les médecins.

Ceux-ci ont à nouveau soigné le nourrisson tout en remarquant qu’il ne recevait pas du lait de la Citadelle qu’il digérait mal. Alexia était donc nourrie de biberons dont le lait venait d’une boîte fournie par ses propres parents. Des analyses ont été faites et ont montré que la poudre de lait avait été mélangée avec du Temesta, du Stilnocte et du Trazolan !

La police a été prévenue et les parents – principaux suspects à l’origine – ont été interrogés. Ils ont rapidement été mis hors cause, l’enquête se tournant désormais vers la marraine. Et pour cause : c’est elle qui, en profitant des prix accordés au personnel médical et paramédical, s’était chargée de fournir le lait familial…

L’enquête a finalement abouti, ce début de semaine, sur l’arrestation de la marraine d’Alexia. Celle-ci a avoué, après plusieurs heures d’interrogatoire, qu’elle était bien à l’origine de la mystérieuse maladie de sa filleule.
C’est par jalousie que Carine Garray aurait agi. Elle ne supportait plus, semble-t-il, l’attention dont faisait l’objet sa nièce au sein de la famille. Infirmière au Centre hospitalier universitaire du Sart-Tilman, elle n’a pas eu trop de mal pour se procurer les médicaments mentionnés ci-dessus. Elle les a broyés finement avec un pilon de pharmacien avant de les mélanger dans une boîte de lait apportée à Alexia.

Carine a été présentée, dans la nuit de lundi à mardi, à la juge d’instruction Mme Rusinowski. Celle-ci l’a placée sous mandat d’arrêt pour tentative d’assassinat et fait écrouer à la prison de Lantin.

Une grève des fonctionnaires "moyenne", dit André Santini

PARIS (Reuters) - La grève dans la fonction publique mardi s'est traduite par une mobilisation significative mais moyenne des fonctionnaires, estime le secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, André Santini.

"La mobilisation d'hier il faut la re-situer, 29,36% de grévistes (...) c'est une grève moyenne", a-t-il dit sur Canal+.

Le mouvement de mobilisation nationale lancé pour la défense du pouvoir d'achat et des effectifs a rassemblé environ 700.000 manifestants à travers le pays selon la CGT, un peu plus de la moitié selon la police.

André Santini a reconnu que le pouvoir d'achat était un problème pour les fonctionnaires qui, a-t-il dit comme son ministre de tutelle Eric Woerth, sont mal payés.

Les syndicats disent que les fonctionnaires ont perdu 6% de leur pouvoir d'achat depuis 2000 mais André Santini a souligné que les chiffres du ministère montraient que "c'est faux" et qu'ils ont en fait gagné 1,42%.

Sondage: 69% des Français souhaitent que le gouvernement ne cède pas face à la grève

PARIS - Près de sept Français sur dix (69%) souhaitent que le gouvernement ne cède pas aux revendications des syndicats, et 68% jugent la grève injustifiée selon un sondage Opinionway pour "Le Figaro" et LCI, rendu public mercredi.

Alors que des négociations s'ouvrent sur les régimes spéciaux, 69% des Français demandent à l'exécutif de ne pas céder face aux revendications des syndicalistes, contre 30% qui veulent le contraire.

Ils sont 43% à considérer que ce mouvement social est injustifié et 25% pas justifié (68% au total), contre 31% qui le trouvent justifié (14% tout à fait justifié; 17% plutôt justifié). Ce sont en majorité les salariés du secteur privé qui trouvent la grève injustifiée (68%), alors que 57% de ceux du secteur public l'estiment justifiée.

Pour la moitié des sondés (50%), ce sont les grévistes qui portent la responsabilité de ce conflit. Ils sont 32% à en attribuer la responsabilité au gouvernement et 16% ni à l'un ni à l'autre.

Enfin, 41% des personnes interrogées avancent que ni gouvernement ni les grévistes ne sont ouverts au dialogue, même si 40% pensent que le gouvernement l'est davantage que les syndicats (17%).

- Sondage réalisé en ligne, sur système Cawi, du 17 au 19 novembre auprès d'un échantillon de 1.001 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas. AP

SNCF: Bernard Thibault "condamne" les actes de malveillance sur les lignes à grande vitesse

PARIS - Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a "condamné" mercredi de "manière claire (...) les actes inadmissibles" sur des installations ferroviaires occasionnant de très nombreux retards sur les réseaux des lignes à grande vitesse (LGV).

"S'il s'agit d'actes de sabotage, c'est-à-dire délibérément de dégrader les installations ferroviaires en période de conflit social, je considère que ce sont des actes inadmissibles et surtout destinés à porter le discrédit sur une profession", a-t-il estimé sur Europe-1. "La CGT ne peut être partie prenante de ce genre d'actes mais les condamne de manière tout à fait claire".

Ignorant qui est à l'origine de ces actes, Bernard Thibault s'est demandé si c'est "une provocation, une manipulation". "On veut nous faire sortir du sujet qui est au coeur de ce conflit, qui est l'avenir des retraites".

"Les cheminots, comme les agents de la RATP, les électriciens et gaziers ne se laisseront pas éloigner de leurs revendications sociales", a prévenu le leader syndical. AP

mardi, 20 novembre 2007

Sarko joue avec le feu

PARIS7 (AFP) - La mobilisation sociale a atteint un pic mardi en France, avec une grève simultanée des fonctionnaires et des cheminots, mais le président Nicolas Sarkozy a affiché sa détermination à poursuivre son programme de réformes et à ne pas "céder". Evénement

Des manifestations contre la politique de M. Sarkozy ont réuni des centaines de milliers de personnes dans de nombreuses villes de France, où 148 défilés ont été dénombrés. A Paris, entre 30.000 et 70.000 personnes ont manifesté derrière une banderole proclamant: "Ensemble pour les salaires, l'emploi et les services publics".

Des centaines de milliers de fonctionnaires ont cessé le travail et rejoint pour une journée les cheminots en grève depuis une semaine, alors que la moitié des universités sont elles aussi touchées par un mouvement de contestation.

Le mouvement des fonctionnaires a été particulièrement suivi dans l'éducation avec 39% de grévistes, selon le gouvernement, et plus de 60% selon les syndicats. De nombreuses écoles sont restées fermées.

Dans sa première intervention publique depuis le début du conflit dans les transports, M. Sarkozy a insisté sur le "besoin de réformes", qui ont selon lui "trop tardé".

"On ne cèdera pas et on ne reculera pas", a-t-il asséné, notamment sur la réforme des régimes spéciaux de retraite au coeur du conflit dans les transports et dont il a fait une question "d'équité" entre Français.

Longtemps reportée, cette réforme vise à allonger la durée de cotisations de 37,5 à 40 ans pour aligner certaines professions, comme les cheminots, sur le régime général.