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dimanche, 04 novembre 2007

Sept libérations peu après l'arrivée de Nicolas Sarkozy au Tchad

N'DJAMENA (Reuters) - La justice tchadienne a libéré dimanche, peu après l'arrivée du président français Nicolas Sarkozy à N'Djamena, sept des 16 Européens mis en cause dans l'affaire de "L'Arche de Zoé".

Selon l'avocat tchadien Me Jean-Bernard Padaré, il s'agit des trois journalistes français - le photographe de Capa Marc Garmiran, celui de l'agence angoumoisine Synchro X Jean-Daniel Guillou et Marie-Agnès Peleran, de France 3 Méditerranée) - et de quatre hôtesses de l'air espagnoles de l'avion qui devait acheminer en France 103 petits Africains.

"Ils sont contents, ils sont libres", a annoncé à Reuters l'avocat, qui a précisé que les sept étaient en train de récupérer leurs effets personnels au palais de justice.

A Madrid, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a déclaré que les hôtesses de l'air libérées gagneraient le plus rapidement possible Paris dans l'avion de Nicolas Sarkozy.

"Nous allons envoyer un avion de façon à ce qu'elles soient immédiatement transférées pour être réunies avec leurs familles", a-t-il dit à la presse.

Neuf autres Européens restent incarcérés dans la capitale tchadienne, sous le coup d'une inculpation pour enlèvement de mineurs et escroquerie, ou complicité: les six membres de l'ONG mise en cause et trois stewards espagnols.

Dimanche matin, Nicolas Sarkozy s'était envolé pour le Tchad pour, selon le porte-parole de l'Elysée, évoquer avec son homologue tchadien Idriss Déby "(...) la protection consulaire de nos ressortissants et la coopération judiciaire entre le Tchad et la France dans le cadre des instructions ouvertes dans les deux pays".

DÉBY À L'AÉROPORT POUR SARKOZY

Il a été accueilli à son arrivée à l'aéroport par Idriss Déby, dont le pays joue un rôle-clé dans le dispositif militaire français en Afrique et dans l'avenir de la paix au Darfour voisin.

La justice tchadienne a entamé ce week-end à N'Djamena les auditions des Européens interpellés le 25 octobre à Abéché et inculpés pour enlèvement et escroquerie dans l'affaire de l'"Arche de Zoé".

Selon l'Onu et les autorités tchadiennes, la majorité des 103 enfants regroupés par l'ONG française ne seraient pas orphelins et seraient issus de familles vivant de part et d'autre de la frontière.

Vendredi, le porte-parole de l'Elysée, avait souligné que la "première priorité" de Paris était d'obtenir la libération des trois journalistes français et du personnel navigant espagnol.

L'affaire, outre qu'elle embarrasse Paris dans ses relations avec le Tchad, a pris un tour polémique en France à propos du rôle des autorités françaises.

En Gironde, le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, a souhaité que les membres de "L'Arche de Zoé" soient jugés en France et s'est interrogé sur l'opportunité du déplacement au Tchad de Nicolas Sarkozy.

"Je crois que le mieux, c'est de faire le clair sur tout ce qui s'est passé et de faire en sorte que les sanctions puissent être prononcées en France", a-t-il dit à Saint-Médard-en-Jalles.

Le déplacement au Tchad de Nicolas Sarkozy est "une méthode" qui consiste à "être toujours en mouvement, toujours présent sur tous les terrains pour saturer l'espace public", a expliqué le dirigeant socialiste. "Mais en même temps je ne vais pas ici déconsidérer la cause", a-t-il ajouté.

Sénégal:LE PREMIER MINISTRE PERTURBE LE SOMMEIL DES MINISTRES - La réduction « considérable » de la taille du gouvernement annoncée

Le Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré a annoncé hier, vendredi 2 novembre, au Cices, la réduction « de manière considérable » de la taille du gouvernement. Il délivrait le message du Chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, aux députés et Sénateurs. « En dehors des mesures complémentaires prises en Conseil des ministres (vendredi), le chef de l’Etat m’a également instruit, en tant que chef du gouvernement de lui faire des propositions d’allégement du gouvernement et j’y travaille », a-t-il souligné.

La réduction de la taille du gouvernement, dit-il, est une mesure voulue par le président de la République dont le souci est d’atténuer les « effets négatifs » de la hausse des produits pétroliers sur la vie des ménages.

Interpellé au sujet des « retenues » sur les salaires, le Premier ministre a révélé que leur pourcentage varierait entre 1 et 30%.

Selon lui, cette décision du président de la République s’explique du fait les « 19 mesures » prises par le ministre du commerce sont jugées « insuffisantes » par le Chef de l’Etat. C’est pourquoi il a donné des instructions pour que le gouvernement fasse plus ou aille au-delà. « Il m’a demandé, conformément au disposition de l’article 79 de la constitution, de venir délivrer un message au Parlement », a expliqué Cheikh Hadjibou Soumaré.

Le Premier ministre n’a pas manqué d’expliquer la flambée actuelle des prix du baril du pétrole qui, selon lui, « désarticule toutes les économies des pays non producteurs. Et notre ne peut échapper à ce phénomène. C’est la raison pour laquelle le chef de l’Etat a pris ces importantes mesures », dit-il.

Rappelons que le présent gouvernement est composé de 38 ministres dont sept qui ont rang de ministre d’Etat.

Arche de Zoé: François Hollande prône un procès des cette bande de voyoux en France

SAINT-MEDARD-EN-JALLES, Gironde (Reuters) - François Hollande a souhaité dimanche que les membres de "L'Arche de Zoé" soient jugés en France et s'est interrogé sur l'opportunité du déplacement au Tchad de Nicolas Sarkozy.

"Je crois que le mieux, c'est de faire le clair sur tout ce qui s'est passé et de faire en sorte que les sanctions puissent être prononcées en France", a déclaré le Premier secrétaire du PS à Saint-Médard-en-Jalles (Gironde), en marge du 8ème congrès du Mouvement des jeunes socialistes (MJS).

Le déplacement au Tchad de Nicolas Sarkozy est "une méthode" qui consiste à "être toujours en mouvement, toujours présent sur tous les terrains pour saturer l'espace public", a expliqué le dirigeant socialiste. "Mais en même temps je ne vais pas ici déconsidérer la cause", a-t-il ajouté.

François Hollande a jugé "nécessaire de libérer ces journalistes qui avaient été pris alors qu'ils faisaient leur travail."

"Est-ce le rôle du président de la République de venir les chercher lui-même alors qu'il y a d'autres ressortissants français qui sont dans des procédures judiciaires ? Chacun se posera la question", a-t-il souligné.

Le Premier secrétaire du PS a souhaité "qu'il y ait un entretien entre Nicolas Sarkozy et le président tchadien pour qu'il puisse y avoir une solution qui soit trouvée pour l'ensemble des ressortissants français et notamment pour que cette association et ces responsables de 'l'Arche de Zoé' puissent être rapatriés en France, jugés si c'est nécessaire."

Il a dit attendre "clarté" et "transparence" de la part du chef de l'Etat et a souhaité la constitution d'une "mission d'information au Parlement" pour que "toutes les données de cette affaire soient connues."

"Je pense qu'il ne faut pas laisser nos ressortissants, quelle que soit leur responsabilité, être l'instrument d'une pression exercée par le régime tchadien", a-t-il souligné.

Milan Baros pris à 271 Km/h en Ferrari

Il voulait entendre le bruit du moteur ! C’est en tout cas l’explication qu’a donnée le footballeur Milan Baros, évoluant à l’Olympique Lyonnais au poste d’attaquant, après avoir été flashé sur l’autoroute a 42 par la gendarmerie à 271 Km/h, au volant d’une Ferrari F430.

Le gendarme a dû refaire le contrôle tellement il n'en croyait pas ses yeux quand il a vu la vitesse enregistrée par le radar. Le footballeur a expliqué qu’il voulait faire entendre le bruit du moteur à son ami qui l’accompagnait.

Une bien mauvaise idée puisque la Ferrari a été confisquée et son permis de conduire a été retiré sur le champ. Il sera convoqué devant le tribunal de Trévoux, dans l’Ain (à 40 km de Lyon). Il risque 3 ans de suspension de permis ainsi qu’une belle amende.

Arche de Zoé:Nicolas Sarkozy en route pour le Tchad

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy est en route pour le Tchad où il doit rencontrer le président Idriss Déby afin d'évoquer la situation des 16 Européens, parmi lesquels neuf Français, poursuivis dans le cadre de l'affaire "Arche de Zoé", a annoncé dimanche le porte-parole de la présidence française.

"Le président de la République est en route pour N'Djamena pour y rencontrer son homologue tchadien M. Idriss Déby Itno", indique David Martinon dans un communiqué.

"L'entretien des deux présidents portera notamment sur la protection consulaire de nos ressortissants et sur la coopération judiciaire entre le Tchad et la France dans le cadre des instructions ouvertes dans les deux pays", précise le texte.

La justice tchadienne a entamé samedi les auditions des Européens inculpés pour enlèvement et escroquerie dans l'affaire de l'"Arche de Zoé".

Les 16 Européens - neuf Français et sept Espagnols - ont été interpellés le 25 octobre à Abéché, dans l'est du Tchad, alors qu'ils tentaient d'emmener en France 103 enfants africains âgés d'un à dix ans.

Selon l'Onu et les autorités tchadiennes, la majorité des enfants ne seraient pas orphelins et seraient issus de familles vivant de part et d'autre de la frontière.

Vendredi, le porte-parole de l'Elysée, avait souligné que la "première priorité" de Paris était d'obtenir la libération des trois journalistes français et du personnel navigant espagnol - sept hôtesses et stewards - détenus avec les six membres de "L'Arche de Zoé".

A N'Djamena, le consul d'Espagne, Vicente Mas, a déclaré dimanche aux journalistes présents devant la maison d'arrêt où les 16 ont été écroués après leur transfert d'Abéché: "Je suis sûr qu'ils vont être libérés". Le diplomate, qui est en poste au Cameroun, n'a pas fourni de plus amples précisions.

Quant à l'ambassadeur de France, Bruno Foucher, qui avait quitté la prison en voiture un peu plus tôt, il a refusé de faire le moindre commentaire.

L'affaire, outre qu'elle embarrasse Paris dans ses relations avec le Tchad, a pris un tour polémique en France à propos du rôle des autorités, qui étaient au courant des intentions de l'ONG et l'avaient mise en garde mais ne sont pas intervenues pour interrompre l'opération.

samedi, 03 novembre 2007

Un juge américain destitué après avoir pris une décision à pile ou face

RICHMOND, Virginie - Un juge américain qui avait pris une décision en tirant à pile ou face et qui avait demandé à une plaignante de lui montrer ses jambes a été destitué par la cour suprême de Virginie.

Le juge James Michael Shull, qui était chargé des affaires familiales, a été privé de ses fonctions pour avoir mis en cause la dignité de la justice, a expliqué la cour.

Selon le tribunal, le juge Shull avait tiré à pile ou face devant un couple séparé pour savoir qui, du père ou de la mère, aurait le droit de passer Noël avec leur enfant. Il avait d'abord expliqué qu'il entendait ainsi pousser les parents à prendre la décision eux-mêmes, avant de reconnaître avoir commis une faute.

Une autre fois, il avait demandé à une femme qui affirmait avoir été poignardée à la jambe par son compagnon de baisser son pantalon pour lui montrer la cicatrice. Il avait quitté l'estrade et demandé à la femme de baisser son pantalon une seconde fois pour observer la cicatrice de plus près. AP

lp/v516

Des milliers d'habitants évacués au Mexique, 800.000 sans-abri

VILLAHERMOSA, Mexique (Reuters) - Des milliers d'habitants ont fui vendredi la ville mexicaine de Villahermosa où l'eau s'est engouffrée après la rupture de digues, une catastrophe qui a fait 800.000 sans-abri, et la majeure partie de l'Etat de Tabasco est inondée.

Une personne a également péri dans les pires inondations survenues dans cet Etat marécageux du Mexique depuis plus d'un demi-siècle.
Les rives du fleuve Grijalva, qui serpente dans Villahermosa, ont rompu après plusieurs jours de pluies torrentielles. Les sacs de sable n'ont pu retenir des tonnes d'eau brunâtre et boueuse qui se sont déversées dans la principale artère de cette ville de 500.000 habitants.
Des habitants, affamés et assoiffés, ont formé de longues files d'attente devant les supermarchés mais certains ont trouvé porte close, des commerçants ayant épuisé leurs stocks de nourriture, d'eau et de médicaments.

"Il n'y a pas grand-chose dans les rayonnages et ce qui reste est très cher", explique Juan Pablo Rosas.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, l'armée a évacué la plus grande partie du centre-ville après la rupture d'une première digue, pourtant renforcée. Le niveau d'eau y atteint entre deux et six mètres.

"NOUS LUTTIONS CONTRE UN MONSTRE"

"Nous luttions contre un monstre", a déclaré le gouverneur de Tabasco, Andres Granier.
Le président Felipe Calderon a fait savoir que l'armée de l'air était entièrement mobilisée pour acheminer des vivres à Villahermosa et évacuer sa population. Il a sollicité l'aide de compagnies aériennes privées.
"Nous sommes dans une situation critique", a déclaré Calderon lors d'une visite dans la région.
Il a ajouté que des soldats et des membres de la police fédérale viendraient bientôt patrouiller dans les rues pour empêcher les pillages et les hausses de prix inappropriées.

La Croix-Rouge a fait savoir vendredi que la catastrophe avait fait 800.000 sans-abri.
Le ministre de l'Intérieur, Francisco Ramirez, a reconnu que l'ampleur du désastre avait pris le gouvernement par surprise.
"L'événement a pris tout le monde de court et c'est pourquoi nous devons travailler intensément", a-t-il dit.
Garnier a déclaré que plus d'un million d'habitants, soit la moitié de la population de l'Etat, étaient affectés.

Les inondations recouvrent en partie plusieurs têtes sculptées, en pierre, provenant de la civilisation olmèque, sur le site archéologique de La Venta. Certaines de ces têtes mesurent plus de trois mètres de haut.
Des responsables ont dit que l'Etat de Tabasco avait perdu la totalité de ses bananeraies ainsi que ses autres récoltes, et que les quatre cinquièmes de son territoire étaient sous l'eau.

L'Arche de Zoé: les inculpés transférés à N'Djamena

PARIS/N'DJAMENA - Le dossier de l'Arche de Zoé et les 17 Européens arrêtés dans cette affaire ont été transférés vendredi d'Abéché, dans l'est du Tchad, à N'Djamena, sur ordre de la Cour suprême tchadienne. Les avocats des Français se rendront mardi dans la capitale.

Les neuf Français -dont trois journalistes, en reportage pour deux d'entre eux-, sept membres de l'équipage espagnol de l'avion qui devait emmener en France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour, et un pilote belge, avaient été arrêtés le 25 octobre. Les Français ont été inculpés d'enlèvement de mineurs et d'escroquerie, les Espagnols et le Belge de complicité. Deux Tchadiens ont également été inculpés pour complicité.

Les enfants ont été placés sous la protection d'organisations humanitaires internationales officielles à Abéché. Il semble d'après leurs déclarations que beaucoup d'entre eux n'étaient ni du Darfour, ni orphelins, contrairement à ce qu'affirmait L'Arche de Zoé, mais tchadiens et ayant au moins un parent ou une personne qu'ils considèrent comme telle.

Interrogé par l'Associated Press, un avocat du groupe, Me Mario Stasi, président d'honneur d'Avocats sans frontières (ASF), a estimé probable que le procès des Français, du moins ceux qui ne sont pas journalistes, ait lieu au Tchad, et que d'éventuelles extraditions vers la France n'interviennent qu'ensuite.

"Les accusations ne tiennent pas", a affirmé vendredi Me Gilbert Collard, l'un des avocats des Français, reçu pendant environ deux heures au Quai d'Orsay avec les familles des détenus par la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Rama Yade. "On a affaire à des rêveurs qui ont trébuché sur leurs rêves, pas à des voyous", a-t-il insisté, "si je crois à la justice, je crois qu'ils vont revenir en France".

En ce qui concerne les journalistes -Marc Garmirian de l'agence Capa, Jean-Daniel Guillou, photographe à l'agence Synchro X, et Marie-Agnès Pèleran, de la chaîne de télévision France-3 Méditerranée, le président français Nicolas Sarkozy a demandé qu'ils soient relâchés, et son homologue tchadien Idriss Déby a également souhaité jeudi qu'ils le soient "dans les plus brefs délais", avec "les hôtesses de l'air et ceux qui ne sont pour rien". Selon la soeur de Mme Pèleran, Marie-Pierre Ruhlmann, Rama Yade "a confirmé que le sort des trois journalistes serait sans doute traité un peu a part".

Contrairement à ses confrères, Marie-Agnès Pèleran avait pris un congé pour participer à une mission humanitaire, mais selon la radio RTL, tous étaient munis de lettres de mission de l'association Children Rescue, nom de l'Arche de Zoé au Tchad. C'est cependant une pratique courante pour ce genre de reportages, selon des professionnels. Mme Ruhlman a déclaré sur France-3 que les familles avaient reçu du courrier des prisonniers et leur en avaient transmis vendredi.

Dans la matinée, l'épouse de Marc Garmirian avait été reçue au Quai d'Orsay. Le président de Reporters sans frontières (RSF), Robert Ménard, le patron de Capa, Hervé Chabalier, et le directeur général adjoint chargé de l'information à France-3, Paul Nahon, devraient arriver samedi au Tchad.

Interrogé sur les divers documents dont se font l'écho les médias, Me Collard a appelé à "être particulièrement prudent" car "il y a un risque énorme de manipulation". Quant à la plainte pour escroquerie déposée par l'une des familles volontaires pour accueillir un enfant, l'avocat n'entend pas y attacher d'importance.

"J'ai l'impression maintenant que le but des autorités françaises est de tout faire pour nous aider", a déclaré Me Collard, qui leur a reproché d'avoir dans un premier temps condamné publiquement l'action de L'Arche de Zoé. Selon lui, l'un des Français a été "fouetté" par un policier avant que Paris n'intervienne. "A présent, on a l'assurance que la santé physique et morale des incarcérés est protégée (...) Probablement que si les choses avaient été ainsi tout de suite, l'affaire n'aurait pas évolué comme elle a évolué", a-t-il lancé.

A présent, a-t-il conclu, "on est dans une phase judiciaire et diplomatique où on doit avancer avec beaucoup de prudence et faire preuve d'une certaine retenue de parole". AP

vendredi, 02 novembre 2007

Arche de Zoé: Deby souhaite la libération des journalistes et des hotesses de l'air

PARIS/ABECHE, Tchad - Le président tchadien Idriss Déby s'est prononcé jeudi en faveur de la libération des journalistes et des hôtesse de l'avion espagnol dans l'affaire de L'Arche de Zoé.

"Je souhaite que la justice tchadienne fasse très rapidement la lumière sur cette affaire et que les journalistes, les hôtesses de l'air et ceux qui ne sont pour rien soient libérés dans les plus brefs délais", a-t-il déclaré.

La France a accueilli cette déclaration "comme un signe encourageant", a réagi le porte-parole du président, David Martinon, interrogé au téléphone par l'Associated Press. Il a ajouté que Nicolas Sarkozy avait de nouveau appelé avec son homologue tchadien dans la soirée et que "l'entretien (s'était) déroulé dans une atmosphère extrêmement positive". Il n'a pas fourni de précisions sur la teneur de l'échange.

C'est à Abéché, dans l'est du pays, que sont détenus les 17 Européens -neuf Français et sept Espagnols membres de l'équipage de l'avion qui devait amener en France une centaine d'enfants présentés par l'association comme des orphelins du Darfour.

Parmi les Français se trouvent trois journalistes: Marc Garmirian, journaliste reporter d'image à l'agence Capa, et Jean-Daniel Guillou, photographe à l'agence Synchro X, qui couvraient l'opération, et Marie-Agnès Pèleran de la chaîne de télévision France-3 Méditerranée, qui avait pris un congé pour participer à une mission humanitaire.

Le président de Reporters sans frontières (RSF) s'est félicité sur France-Info de la déclaration d'Idriss Déby, après celle du président français Nicolas Sarkozy allant dans le même sens. "C'est plus qu'une bonne nouvelle", a dit Robert Ménard. "J'ai le sentiment -je peux me tromper- qu'on est peut-être dans la dernière ligne droite. Ça ne veut pas dire que les choses vont se débloquer en quelques heures mais là, on voit le bout du tunnel."

Robert Ménard, le patron de Capa, Hervé Chabalier, et le directeur général adjoint chargé de l'information à France-3, Paul Nahon, devraient arriver samedi au Tchad. AP

Génocide: Amnesty invite à ne pas extrader de suspects au Rwanda

NAIROBI (Reuters) - Amnesty International a exhorté vendredi la communauté internationale à ne pas extrader au Rwanda, pour qu'ils y soient jugés, des individus soupçonnés d'avoir commis des crimes pendant le génocide de 1994, en exprimant ses réserves quant au système judiciaire rwandais.

Le Rwanda réclame le transfert sous sa juridiction de toute personne soupçonnée de participation dans le massacre de 800.000 Tutsis et Hutus modérés.

Mais Amnesty estime que malgré une amélioration du système judiciaire rwandais, de sérieux doutes pèsent sur la capacité du pays à enquêter sur des crimes liés au génocide et à les juger de manière équitable, impartiale et en conformité avec les normes internationales.

"Nous comprenons l'importance pour les tribunaux nationaux rwandais d'assumer la responsabilité des enquêtes et des poursuites sur les personnes accusées de crimes haineux", explique en préambule Erwin van der Borght, du programme Afrique d'Amnesty, dans un communiqué.

"Toutefois, beaucoup de travail reste encore à faire pour garantir que les droits des accusés et des victimes soient totalement respectés et protégés par ces tribunaux."

Aucun responsable du gouvernement rwandais n'a pu être contacté dans l'immédiat pour commenter l'analyse d'Amnesty.

Van der Borght a estimé que les pays où se trouvent actuellement des suspects doivent les poursuivre eux-mêmes.

Il a exhorté le Tribunal pénal international pour le Rwanda, basé en Tanzanie, et qui juge les principaux artisans du génocide, à ne pas dépayser des procès au Rwanda jusqu'à ce que les autorités rwandaises aient prouvé qu'elles pouvaient organiser des procès équitables et qu'elles avaient l'intention de protéger toutes les victimes et tous les témoins.

Amnesty juge que le tribunal d'Arusha devrait demander au Conseil de sécurité de l'Onu davantage de temps et d'argent pour finir les procès elle-même plutôt que de transférer certains dossiers en souffrance à Kigali quand son mandat aura expiré, l'an prochain.

Cette année, Amnesty avait fait savoir que le Rwanda avait demandé, officiellement ou non, à la Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, au Canada, à la France et à la Finlande l'extradition de plusieurs personnes accusées de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis en 1994.

Six pays du Golfe persique proposent d'enrichir de l'uranium pour l'Iran

RIYAD, Arabie saoudite - Alors que l'Iran et l'AIEA achevaient une nouvelle série de discussions, les pays du Conseil de coopération du Golfe persique ont proposé jeudi de mettre sur pied un consortium chargé de fournir à Téhéran de l'uranium enrichi afin de sortir de la crise autour de son programme nucléaire.

Dans un entretien au magazine "Middle East Economic Digest", le ministre saoudien des Affaires étrangères Saoud al-Faisal a expliqué que les six pays du Conseil de coopération (Bahreïn, le Koweït, Oman, le Qatar, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis) avaient décidé de développer une centrale d'enrichissement de l'uranium dans un pays étranger du Proche-Orient afin de fournir du combustible nucléaire à la région.

"Nous pensons qu'elle devrait se trouver dans un pays neutre, comme la Suisse par exemple", a-t-il déclaré. "Toutes les centrales du Proche-Orient ayant besoin d'uranium enrichi auraient leur quota".

Le Conseil de coopération du Golfe persique s'assurerait que cet uranium enrichi ne soit pas détourné afin de développer des armes nucléaires, a ajouté le ministre saoudien.

Le prince Saoud al-Faisal a affirmé que les Iraniens réfléchissaient à l'idée du consortium. "Ils nous ont répondu que c'était une idée intéressante et qu'ils reviendraient vers nous", a-t-il indiqué.

Quant aux Etats-Unis, il a estimé qu'ils ne seraient pas "hostiles" à cette proposition qui "résoudrait une grande zone de tension entre l'occident et l'Iran".

Parallèlement, les représentants iraniens et de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont conclu jeudi à Téhéran une nouvelle série de discussions sur la question nucléaire de Téhéran. Vendredi, les six pays engagés sur ce dossier (France, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) se retrouvent à Londres pour coordonner leur stratégie. AP

Bondy : Gaz de France nie toute erreur

Gaz de France avait "décidé de ne pas parler publiquement avant d'avoir été entendue par le procureur", mais "devant les accusations qui s'accumulent", elle a décidé d'apporter des explications précises dès ce jeudi soir. Un porte-parole de Gaz de France a réfuté toute erreur de sa part dans l'explosion de Bondy, en Seine-Saint-Denis.

Répondant point par point aux accusations portées contre l'entreprise à la suite de l'explosion meurtrière mardi à Bondy, le porte-parole de GDF a affirmé que toutes les règles avaient été respectées tant pour la mise en place de la canalisation que pour l'information à l'entreprise de travaux publics avant les travaux et l'intervention de GDF à la suite de l'explosion.

Gaz de France répond point par point

En mars 2007, de nouvelles canalisations avaient été "installées à la demande de la mairie" pour permettre des travaux de voirie. Elles avaient été "enterrées réglementairement à 80 cm de profondeur" et un "grillage jaune avait été déposé 20 cm au-dessus". Pour preuve selon le porte-parole de GDF, "des morceaux de ce grillage ont été retrouvés jeudi matin sur les lieux de l'explosion".

A propos du délai de 2 heures avant la coupure du gaz, GDF explique que cette décision a été "prise en commun avec les pompiers" pour éviter tout risque d'explosions secondaires et être "arrivé sur le site de l'accident 19 minutes" après signalement de l'accident, soit dans le délai imparti par la réglementation ("entre 30 et 60 minutes"). "Si nous avions écrasé les tuyaux pour arrêter le gaz, nous prenions le risque de fuites annexes créant des poches, et donc d'autres explosions". Il a donc été décidé dans un premier temps "de sécuriser les lieux et les alentours avant d'écraser les canalisations". "Les victimes ont été blessées par l'explosion et non par la torchère", poursuit le porte-parole, en reconnaissant qu'une "torchère de 10 m de haut et faisant beaucoup de bruit est très impressionnante".

S'agissant des plans fournis à l'entreprise avant les travaux, il affirme qu'il avait été "remis le 12 juin deux plans" à la société, "l'un retraçant le parcours des canalisations originales, et le second, dit 'plan minute' intégrant toutes les modifications datant de mars et non encore enregistrées informatiquement". Enfin, il précise qu'une "réunion de préparation de chantier a été organisée le 16 juillet avec discussion précise sur l'emplacement des canalisations et des branchements". Une procédure exceptionnelle "réservée aux chantiers lourds".

Bilan définitif

Les pompiers ont annoncé jeudi avoir achevé leurs recherches dans les décombres de l'immeuble soufflé par l'explosion, sans découvrir de nouvelle victime. Le bilan définitif des victimes est de un mort, 34 blessés légers dont un sapeur-pompier et 13 blessés graves.

Le maire de Bondy, Gilbert Roger (PS), a par ailleurs affirmé qu'il n'y avait a priori "plus aucun disparu". Le cadavre de l'homme retrouvé mardi, et qui est actuellement en cours d'identification à l'Institut médico-légal, correspond vraisemblablement à celui de la dernière personne recherchée, a-t-il précisé. Concernant les autres personnes un temps portées disparues, elles faisaient en réalité partie des victimes hospitalisées, mais n'avaient pas été comptabilisées dans la première liste de victimes, a-t-il expliqué.


La préfecture de la Seine-Saint-Denis a mis en place deux numéros de téléphone à destination des personnes souhaitant disposer d'informations sur les victimes de l'explosion : 01.41.60.63.53 et 01.41.60.63.59.

Vous assisté au drame ? Réagissez sur LCI.fr en cliquant ici.

Un autre internaute a filmé la scène de l'explosion alors que l'incendie faisait rage :

jeudi, 01 novembre 2007

Plainte pour "tentative d'extorsion" contre Bernard Laporte

BORDEAUX (Reuters) - L'avocat de l'exploitante du casino de Gujan-Mestras (Gironde) a porté plainte lundi contre Bernard Laporte pour "tentative d'extorsion de capital".
Frédérique Ruggieri accuse l'ex-sélectionneur du XV de France et secrétaire d'Etat aux Sports d'avoir tenté d'obtenir des parts de son établissement en 2005 en échange d'une intervention de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, en sa faveur.

"L'avocat de la société, Me Francis Terquem, a jugé bon au regard des dernières déclarations de Bernard Laporte dans la presse de déposer une plainte pour tentative d'extorsion de capital. Cette plainte est un complément de celle déposée contre X en mars 2007 pour favoritisme", a précisé mercredi à Reuters Frédérique Ruggieri.

Selon la présidente de la Socodem, qui possède le casino de Gujan-Mestras ouvert depuis décembre 2005 sur les bords du bassin d'Arcachon, la plainte a été adressée par courrier lundi au procureur de la République de Paris.

Frédérique Ruggieri déclare avoir croisé fortuitement Bernard Laporte durant l'été 2005 alors qu'elle rencontrait de grandes difficultés pour obtenir l'autorisation d'ouverture du ministère de l'Intérieur sur avis de la Commission supérieure des jeux (CSJ).

"C'était au cours d'un repas dans un restaurant du Pyla, sur les bords du bassin d'Arcachon, avec Marie-Hélène des Esgaulx", député UMP de la circonscription de Gujan-Mestras et première adjointe de la ville dont elle est depuis devenue maire, témoigne-t-elle.

"Bernard Laporte, que je ne connaissais pas, est entré dans le restaurant et est venu saluer la député. Elle nous a présentés et il a engagé la conversation sur les problèmes que je rencontrais. Il m'a dit qu'il connaissait bien Nicolas Sarkozy, avec qui il jouait au football pendant les vacances, et qu'il était prêt à intervenir auprès de lui", poursuit-elle.

"Et il a ajouté : 'on fait 50-50 sur le casino'."

"Je ne lui avais rien demandé. La situation était si complexe à l'époque que je n'ai pas imaginé qu'il avait le pouvoir de faire avancer mon dossier", affirme-t-elle.

Bernard Laporte, qui a eu connaissance des propos de Frédérique Ruggieri, a déclaré à L'Equipe Magazine que "c'est elle qui m'avait demandé de lui organiser une entrevue avec Nicolas Sarkozy ».

"En déconnant, j'ai répondu 'donne-moi 10% et je te l'aurai ce rendez-vous", a-t-il dit à l'hebdomadaire.

C'est à la suite de ces propos que l'avocat de Frédérique Ruggieri a décidé de porter plainte

mercredi, 31 octobre 2007

Des experts dénoncent le racisme en République dominicaine

SAINT DOMINGUE (Reuters) - Deux experts de l'Onu ont déclaré que le racisme était un problème "profond et bien enraciné" en République dominicaine, ce à quoi le gouvernement a répondu mardi dénonçant un complot contre l'image du pays.

Ces experts des Nations unies - Doudou Diene, rapporteur spécial sur le racisme et l'intolérance, et Gay McDougall, expert indépendant sur les questions de minorités - affirment, dans un rapport préliminaire rédigé à l'issue d'un séjour d'une semaine dans le pays, qu'ils n'ont pas trouvé trace d'une politique gouvernementale de discrimination.

"Il y a néanmoins un problème profond et bien enraciné de racisme et de discrimination vis-à-vis de groupes tels que les Haïtiens, les Dominicains d'origine haïtienne et, plus généralement, contre les Noirs, dans la société dominicaine", disent-ils.

Le ministre dominicain des Affaires étrangères Carlos Morales Troncoso a qualifié ce rapport de complot, estimant qu'il reflétait les opinions de "traîtres" qui ont un intérêt financier à qualifier la République dominicaine de raciste.

Confrontés à la pauvreté, à des catastrophes écologiques et au chômage, un million de Haïtiens auraient pénétré illégalement en République dominicaine, pays voisin bien plus prospère, en quête de travail. Les deux pays se partagent l'île d'Hispaniola, dans les Caraïbes.

De nombreux clandestins haïtiens travaillent dans des champs de canne, des usines ou des élevages de bétail dans des conditions que des ONG jugent souvent proches de l'esclavage. Ils sont exposés périodiquement à des expulsions de masse.

Arche de Zoé: écroués à Abéché, les 16 Européens attendent un éventuel transfert vers N'Djamena

ABÉCHÉ (AFP) - Seize Européens et deux Tchadiens, inculpés lundi soir dans l'est du Tchad pour avoir voulu emmener en France 103 enfants de la région, ont été placés mardi sous mandat de dépôt en attendant un éventuel transfèrement vers N'Djamena.Evènement

"Le juge d'instruction a été saisi et l'inculpation a été prononcée", a confirmé mardi le ministre tchadien de la Justice Albert Pahimi Padacké, précisant que les personnes poursuivies avaient été placées "sous mandat de dépôt".

Neuf Français - des membres de l'association française Arche de Zoé et trois journalistes - ont été inculpés à Abéché, principale ville de l'est du Tchad, d'"enlèvement de mineurs" et d'"escroquerie". Les sept Espagnols de l'équipage de l'avion qui devait emmener les enfants en France, ainsi qu'un sous-préfet et un chef de quartier tchadiens, sont poursuivis pour "complicité". Madrid a fait part de son "désaccord", estimant qu'il n'y "avait pas de preuves concluantes contre les Espagnols".

Un des avocats des bénévoles français a demandé mardi que ses clients soient jugés en France. "On souhaite que nos ressortissants soient jugés en France. Une convention judiciaire entre la France et le Tchad le permet, il faut que les autorités françaises en fassent la demande et qu'il y ait un accord avec les autorités tchadiennes", a déclaré à l'AFP Me Gilbert Collard.

Nicolas Sarkozy a affirmé mardi lors d'un déplacement en Corse qu'il allait "essayer de trouver des accords" pour que, dans l'affaire de l'Arche de Zoé, "personne ne perde la face", assurant une nouvelle fois que cette association a agi à "tort". "On va essayer de trouver des accords pour que dans cette affaire, personne ne perde la face, pour qu'on sache exactement la vérité, pourquoi ils (l'association Arche de Zoé) ont été récupérer ces enfants et dans quel but", a déclaré le président de la République.

Le gouvernement tchadien a assuré pour sa part mardi ne pas chercher "à se servir" de l'affaire née de la tentative d'une association française d'emmener de l'est du Tchad en France 103 enfants de la région, assurant qu'elle n'empêcherait pas le déploiement prévu d'une force européenne.

Rama Yade, secrétaire d'Etat chargée des Affaires étrangères et des droits de l'homme, "recevra mercredi une délégation de parlementaires (toutes familles politiques confondues) pour faire un point de situation" dans l'affaire de l'association l'Arche de Zoé, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères et européennes. De même source, il est précisé qu'elle recevra les familles des Français inculpés au Tchad dans cette affaire.

La France a indiqué avoir saisi le président tchadien Idriss Deby Itno du cas des journalistes arrêtés, afin qu'il soit tenu compte de leur profession "dans les décisions qui seraient prises".

Les autorités françaises ont continué mardi de critiquer l'opération de l'Arche de Zoé, qui affirme avoir voulu "sauver" des "orphelins" du Darfour, région de l'ouest du Soudan frontalière du Tchad, en proie à une guerre civile.

Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé qu'il avait mis en garde les autorités tchadiennes contre des "projets très généraux" de l'association, 48 heures avant les arrestations, tout en indiquant que le transfèrement des enfants vers l'aérodrome d'Abéché avait été découvert parce que leur convoi avait enfreint le couvre-feu en vigueur dans la région.

La France n'avait aucun moyen d'arrêter l'opération ni préventivement sur son territoire ni au Tchad, a assuré mardi de son côté la secrétaire d'Etat française aux Affaires étrangères, Rama Yade. La France a annoncé que ses ressortissants impliqués répondraient "de leurs actes au Tchad", suscitant les protestations de l'opposition socialiste qui a réclamé qu'ils soient jugés sur le sol français.

Les agences humanitaires continuent d'enquêter sur l'origine et le statut familial des enfants. Mais Eric Chevalier, conseiller spécial du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, a affirmé que la majorité étaient "Tchadiens avec des parents tchadiens" et l'Unicef disait mardi ignorer s'ils "sont ou non orphelins et d'où ils viennent".

M. Kouchner de son côté a estimé que l'action humanitaire ne pouvait "agir sans règle", mais s'est montré réticent à s'exprimer sur l'affaire. La justice française soupçonne l'Arche de Zoé d'avoir tenté de servir d'intermédiaire illégal dans le domaine de l'adoption et a ouvert la semaine dernière une information judiciaire.

Le Myanmar "recruterait" des enfants pour étoffer son armée

NEW YORK (Reuters) - Le Myanmar tente d'étoffer les rangs de ses forces armées en enrôlant des enfants n'ayant parfois que dix ans, affirme mardi Human Rights Watch.

L'ex-Birmanie est, selon l'ONG, tellement pressée de gonfler les effectifs de son armée, frappée par des désertions notamment, que des enfants sont achetés et vendus par des recruteurs militaires.

Ils sont battus et détenus quasiment comme des prisonniers tandis que le gouvernement nie les faits, poursuit le rapport.

La junte militaire au pouvoir au Myanmar, observée de près par la communauté internationale depuis qu'elle a violemment réprimé les plus grandes manifestations pro-démocratie que le pays ait connues depuis 20 ans, soutient que ses forces armées sont composées de volontaires âgés de plus de 18 ans, peut-on lire encore dans ce document de 132 pages.

Il ajoute que sur 20 anciens soldats interrogés par Human Rights Watch, 19 pensent qu'au moins 30% des nouvelles recrues formées en même temps qu'eux avaient moins de 18 ans.

"Le déploiement par le gouvernement de l'armée en septembre 2007 pour attaquer des moines bouddhistes et d'autres manifestants pacifiques pourrait encore accroître la vulnérabilité des enfants face au recrutement", peut-on lire dans le rapport.

"Avant la répression déjà, les jeunes gens étaient souvent réticents à rejoindre l'armée (...). L'utilisation de l'armée dans des attaques, des meurtres et des arrestations de manifestants pourrait décourager davantage l'enrôlement volontaire, et pousser les recruteurs à chercher plus de recrues parmi les enfants."

De nombreux pays occidentaux ont décrété des sanctions économiques et militaires contre le Myanmar. Human Rights Watch a appelé le Conseil de sécurité de l'Onu à renforcer ces sanctions, afin qu'elles comportent notamment un embargo sur les armes.

En 2005, on pouvait acheter et vendre des recrues pour 25.000 à 50.000 kyats, soit 20 à 40 dollars, ce qui représente une fois et demie à trois fois le salaire mensuel d'un soldat de base dans l'armée, écrit HRW.

Birmanie: Une riposte boudhiste au Myanmar

RANGOUN (Reuters) - Environ 200 moines bouddhistes ont défilé mercredi à Pakkoku dans le centre de l'ex-Birmanie pour la première fois depuis que l'armée a violemment réprimé le mouvement de contestation du mois dernier.

Les moines en robe safran ont manifesté à travers la ville en récitant des prières.

"Environ 200 moines ont participé à une manifestation par des prières ce matin", a déclaré un témoin à Reuters.

Selon les médias officiels, 10 personnes ont été tuées lors du plus vaste mouvement de protestation contre la junte militaire au pouvoir organisé dans le pays depuis vingt ans. Selon certains gouvernements, le bilan serait en réalité bien supérieur.

Les moines bouddhistes ont été à la pointe de ce mouvement de contestation.

mardi, 30 octobre 2007

L'interview de Sarkozy qui scandalise New York

La bande annonce de l'émission « 60 minutes » qui est diffusée dimanche soir sur CBS, montre le président français interrompre brusquement l'interview et quitter la pièce suite à une question sur sa vie privée.On peut voir, donc sur Europe Horizon la bande annonce de l'émission.

lundi, 29 octobre 2007

la vidéo de l'interview choc de Sarkozy qui traite la journaliste de ....