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dimanche, 23 septembre 2007

Angela Merkel reçoit le Dalaï Lama à Berlin

BERLIN - Angela Merkel a reçu dimanche le Dalaï Lama à Berlin. Pékin a manifesté son mécontentement devant cette rencontre qui semble témoigner d'une volonté de la chancelière allemande de ne pas laisser de côté les sujets qui fâchent dans sa relation avec la Chine.


Angela Merkel et le chef spirituel du bouddhisme tibétain en exil ont posé pour les photographes dans les bureaux de la chancellerie, mais n'ont pas fait de déclarations à la presse.

Le Dalaï Lama avait déjà rencontré Angela Merkel quand elle était à la tête de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) alors dans l'opposition. "Elle a maintenu de vieilles amitiés alors -je- suis très content", a-t-il dit à sa sortie devant une foule de badauds et admirateurs.

C'est la première fois que le Dalaï Lama est reçu à la chancellerie allemande. Jeudi, le prix Nobel de la paix 1989 avait été reçu à Vienne par le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer.

Les autorités allemandes ont qualifié la visite -la première du guide spirituel tibétain à la chancellerie allemande- de rencontre privée avec un chef religieux qui n'a aucun rapport avec les relations sino-allemandes.

Signe du déplaisir chinois, l'ambassadeur d'Allemagne en Chine a été convoqué au début du mois au ministère des Affaires étrangères à Pékin. La porte-parole du ministère Jiang Yu avait rapporté que Pékin avait expliqué à l'Allemagne sa position sur le Dalaï Lama accusé d'utiliser la religion à des fins politiques et de mener des "activités sécessionnistes".

Autre signe de tension, la Chine, invoquant des "raisons techniques, a annulé une réunion bilatérale prévue dimanche à Munich à laquelle devait participer la ministre allemande de la Justice Brigitte Zypries.

Si les entreprises allemandes convoitent l'immense marché chinois, Angela Merkel n'en a pas moins abordé des sujets sensibles, soulevant la question des droits de l'Homme en Chine, récemment lors d'une visite dans le pays il y a un mois.

Aujourd'hui, âgé de 72 ans, le Dalaï Lama a fui en Inde lors du soulèvement manqué de 1959 contre l'occupation chinoise du Tibet. Le chef spirituel des bouddhistes tibétains reste très populaire au Tibet et respecté dans le monde. Accusé par Pékin de militer pour l'indépendance du Tibet, il dit souhaiter aujourd'hui une autonomie du territoire himalayen. AP

sb/v153

L'explosion de Jérusalem ne serait pas un attentat

JERUSALEM (Reuters) - Une explosion a retenti dimanche dans le centre de Jérusalem mais la police a indiqué qu'il ne s'agissait pas d'un attentat.

La déflagration, selon cette même source, serait liée à une explosion contrôlée sur un chantier de construction

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Israël décide de libérer 90 prisonniers palestiniens

JERUSALEM (Reuters) - Le conseil des ministres israélien a approuvé dimanche la proposition du Premier ministre Ehud Olmert de libérer environ 90 détenus palestiniens, geste visant à renforcer le président palestinien Mahmoud Abbas avant la conférence de paix souhaitée par les Etats-Unis en novembre.


Les premières libérations pourraient intervenir dans les 48 heures, ont précisé des responsables.

Olmert avait envisagé de procéder à cette nouvelle vague de libérations avant le mois sacré du ramadan, mais le gouvernement avait suspendu son feu vert en raison de la poursuite des tirs de roquettes des activistes de Gaza sur le sud d'Israël.

Israël a par ailleurs accepté, à la demande de l'Autorité autonome d'Abbas, le déploiement d'un demi-millier de policiers palestiniens à Naplouse pour y maintenir l'ordre aux heures de jour, l'armée israélienne conservant sa liberté de mouvement, a-t-on appris de source militaire.

De source diplomatique occidentale, on estime qu'il s'agit là d'un premier pas vers un plus grand contrôle de la sécurité par les forces palestiniennes en Cisjordanie, une revendication d'Abbas soutenue par les Etats-Unis.

"CRITÈRES TROP RESTRICTIFS"

"Nous essayons de relancer le processus de négociation avec les Palestiniens et, à mon avis, c'est là l'une des choses les plus importantes pour eux", a confié le ministre israélien de l'Environnement, Gideon Ezra, avant la décision du gouvernement sur la libération des prisonniers.

Pour sa part, Miri Eisin, porte-parole d'Olmert, a déclaré que "l'idée de libérer des détenus vise très précisément à renforcer le camp des modérés" et elle a laissé entrevoir d'autres gestes de conciliation.

Saëb Erekat, proche conseiller d'Abbas, s'est réjoui des libérations, tout en en jugeant les critères "trop restrictifs".

Olmert, qui doit tenir compte des réticences au sein de sa coalition gouvernementale, a souligné que seuls les prisonniers qui "n'ont pas de sang israélien sur les mains" et acceptent de renoncer à la violence étaient libérables.

Achraf Adjrami, ministre palestinien chargé des prisonniers, a relativisé de son côté le geste d'Israël au regard du nombre de prisonniers détenus par Israël - près e 11.000.

"Israël parle de sa bonne volonté mais la bonne volonté, ce serait de libérer 1.000 prisonniers ou plus, pas une centaine", a-t-il dit.

Israël en a libéré plus de 250 cette année, pour la plupart des membres du Fatah, dont il cherche à renforcer la main face aux islamistes du Hamas qui contrôlent depuis la mi-juin la bande de Gaza.

Birmanie: 10.000 moines et au moins autant de civils bravent le régime

RANGOUN (AFP) - Environ 10.000 moines bouddhistes, soutenus par un nombre au moins équivalent de civils, ont manifesté dimanche à Rangoun contre la junte birmane, accentuant la pression sur les généraux au pouvoir.


Il s'agit du plus important défilé depuis le début d'un mouvement de protestation contre la vie chère, déclenché il y a tout juste cinq semaines par des opposants politiques.

En fin de journée, un petit groupe de plus de 200 manifestants, dont 120 bonzes, a cherché à pénétrer dans l'avenue menant à la résidence de l'opposante Aung San Suu Kyi , Prix Nobel de la Paix, mais des policiers armés ont bloqué l'accès.

Dimanche, les religieux ont marché dans Rangoun pour la sixième journée consécutive.

Ils sont partis sous la pluie de la célèbre pagode Shwedagon, complexe magnifique de temples qui est aussi l'une des principales attractions touristiques de Birmanie.

Leur nombre a nettement augmenté lorsqu'ils ont atteint, une heure plus tard, une autre pagode, celle de Sule, dans le centre-ville, où étaient rassemblés d'autres moines et leurs partisans, selon des témoins.

Les bonzes, en robe couleur cannelle ou safran, marchaient pour la plupart pieds nus.

Portant des drapeaux religieux et des images de Bouddha, ils étaient accompagnés pour la première fois par 150 religieuses en robe rose pâle.

Pour la première fois aussi, des bonzes qui dirigeaient la manifestation ont appelé explicitement la population à manifester.

"Nous marchons pour le peuple", ont-ils scandé, ajoutant: "Nous voulons que la population se joigne à nous".

Quelque 200 personnes formaient une chaîne humaine devant des rangées de moines, en majorité jeunes, qui étaient eux-mêmes suivis par un grand nombre de civils, ont précisé des témoins.

Des badauds se pressaient sur les trottoirs et applaudissaient, offrant de l'eau, des fleurs et même du baume pour apaiser les douleurs aux pieds.

"Nous voulons la réconciliation nationale, le dialogue avec les militaires et la liberté pour Aung San Suu Kyi et les autres prisonniers politiques", a lancé un des leaders de la manifestation en utilisant un mégaphone.

Après chaque slogan, la foule levait les mains en l'air et criait: "Notre Dieu".

Après la pagode Sule, les manifestants se sont rassemblés sur une place toute proche où se trouve la municipalité de Rangoun. Ensuite, la foule s'est scindée en plusieurs groupes, ont indiqué des témoins, précisant que d'autres moines semblaient manifester ailleurs dans la ville.

Aucun incident n'avait été signalé à 18H30 locales (12H00 GMT), soit cinq heures après le début du premier grand défilé qui s'est dispersé.

Fait exceptionnel, samedi, les autorités, sous pression, avaient laissé environ 2.000 bonzes et civils passer devant la maison où Mme Suu Kyi a été confinée pendant la majeure partie des 18 dernières années.

La célèbre opposante, âgée de 62 ans, assignée à résidence depuis 2003, était alors brièvement sortie en larmes pour saluer respectueusement les moines.

Dimanche, un petit groupe, composé de 120 bonzes et de 100 civils, s'est arrêté à deux mètres d'une barrière érigée par les forces de sécurité qui ont, cette fois, empêché les manifestants d'entrer sur l'avenue de l'Université bordant le lac Inya où Mme Suu Kyi est maintenue en isolement, ont précisé des témoins.

Certains bonzes portaient une banderole jaune sur laquelle on pouvait lire: "La bonté l'emportera à chaque fois".

Des moines sont désormais à l'avant-garde du mouvement de protestation déclenché le 19 août par des opposants en Birmanie après l'augmentation massive des prix des carburants et des transports en commun, qui affecte durement la population de ce pays pauvre d'Asie du Sud-Est.

D'autres manifestations ont été signalées dimanche, notamment à Magwe et à Mandalay, la deuxième ville de Birmanie, qui compte de nombreux monastères et centres d'éducation religieuse, selon des habitants.

samedi, 22 septembre 2007

Le fisc réclame 128 millions d'euros à Elia

Elia, le gestionnaire du réseau électrique à haute tension, fait l'objet d'un "colossal redressement fiscal" de plus de 80 millions d'euros, révèle vendredi le quotidien Le Soir. Si on y ajoute l'amende, la facture totale s'élève à 128 millions d'euros.

Le fisc s'intéresse aux exercices 2003 et 2004. Il est reproché à Elia d'avoir présenté un chiffre d'affaires revu illégalement à la baisse, de quoi réduire l'assiette fiscale et donc le montant de l'impôt. La direction d'Elia réfute, elle, toute fraude. "Les montants en question ne sont pas des revenus, mais des surplus tarifaires qui doivent venir en déduction des tarifs des années suivantes". Le quotidien Le Soir s'interroge: qui paiera la note fiscale? "Elia semble sous-entendre que le consommateur acquittera la facture", indique le journal. Et d'ajouter que le fisc analyse également en ce moment les comptes de Fluxys, la filiale de Suez qui gère le réseau gazier belge, qui aurait employé les mêmes procédés. (GFR)

Pour le PS, Sarkozy est victime du "syndrome du petit homme"

PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste a estimé vendredi que le président Nicolas Sarkozy était victime du "syndrome du petit homme".

Benoit Hamon, porte-parole du PS, a commenté la déclaration du chef de l'Etat où il estimait avoir préparé la plus grande réforme sociale en France depuis la Libération.

"En psychanalyse, c'est ce qu'on appelle le syndrome du petit homme qui considère que tout ce qu'il fait est plus grand que tout ce qui est jamais arrivé", a-t-il dit à la presse.

"En réalité, on n'a jamais assisté à une telle régression depuis la Libération, tant sur la question sociale que sur l'immigration", a ajouté Benoit Hamon.

Benoit Hamon a ensuite précisé qu'il ne faisait pas référence à la taille du chef de l'Etat. "Ce n'est évidemment pas la taille mais la communication présidentielle qui est en cause et son obsession à vouloir toujours expliquer que ce qu'il fait est toujours le plus grand, le plus beau qui a été fait depuis 50 ans", a-t-il dit à Reuters.

Le PS s'oppose à la définition de quotas d'immigration proposée par le président de la République, qui envisage que soit défini un chiffre plafond d'immigrés autorisés à entrer en France, ventilé par catégories professionnelles.

"Si vous voulez lutter efficacement contre l'immigration clandestine, il vaut mieux faire en sorte que les pays faiblement développés puissent précisément se développer", a dit Benoit Hamon.

"Car si l'on attire uniquement les diplômés, vous ne laissez aucune chance aux pays en difficulté de pouvoir se développer correctement", a-t-il ajouté.

vendredi, 21 septembre 2007

Nicolas Sarkozy: Ségolène Royal est "une femme courageuse et très estimable"

PARIS - Interrogé sur les attaques de Lionel Jospin à l'encontre de Ségolène Royal, le président Nicolas Sarkozy a estimé jeudi soir que l'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle était "une femme courageuse et très estimable".

"Je trouve que c'est une femme courageuse et très estimable. Peut-être avez-vous noté que pendant les mois de campagne, je ne l'ai jamais attaquée parce que ce n'est pas ma conception des rapports humains. Et je trouve que parfois les attaques contre elles sont un peu déplacées", a expliqué le chef de l'Etat sur TF1 et France-2.

Dans son livre "L'Impasse" (Flammarion) à paraître lundi, Lionel Jospin impute la défaite du Parti socialiste lors de la présidentielle à Ségolène Royal, qu'il qualifie de "mythe", "illusion" et "figure seconde de la vie publique" qui n'était "pas taillée pour le rôle".

S'il a refusé de "qualifier" ces attaques, Nicolas Sarkozy a souligné que "dans la vie politique, la concurrence c'est normal. Et que celui ou celle qui veut être président ou présidente de la République démontre qu'il ou qu'elle est la meilleure". Mais, "pour démontrer qu'on est le meilleur, il faut parler de ses projets, et pas vouloir démolir les autres", a-t-il jugé. AP

Immigration: François Hollande dénonce la "méthode détestable" et les "objectifs irréalistes" de Nicolas Sarkozy

PARIS - Le premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande a dénoncé vendredi la "méthode détestable" et les "objectifs irréalistes" de Nicolas Sarkozy, qui s'est déclaré favorable jeudi soir à des "quotas" en matière d'immigration "par régions du monde" et par catégories professionnelles.

"Nous n'avons même pas encore écrit la dernière loi sur le sujet qu'il faudrait déjà en préparer une autre?" s'est demandé M. Hollande sur France Info, dénonçant la "mystification" et la "méthode détestable" de Nicolas Sarkozy.

"Ou cette politique à un sens, c'est-à-dire les quotas, et à ce moment, qu'on en parle tout de suite (...)au Parlement, ou elle n'en a pas, (et) elle est simplement dans l'effet d'annonce pour essayer d'impressionner l'opinion", a-t-il dit.

Sur le fond, le député de la Corrèze a considéré que l'on pouvait "regarder" l'idée des quotas, mais a estimé que "fixer à la personne près les mouvements qui vont être autorisés, ça n'a pas de sens".

On peut étudier "le fait qu'il puisse y avoir pour l'immigration un certain nombre de professions qui soient sollicitées, qu'il puisse y avoir des accords avec les pays d'origine, nous l'avons toujours dit, c'est l'immigration partagée", a-t-il déclaré.

Mais "le vrai problème que nous avons, c'est l'immigration clandestine", a estimé François Hollande, pour qui "il faut traiter le problèmes avec les pays d'origine et pas annoncer des chiffres aujourd'hui qui n'auront aucun sens, puisqu'il n'y a aucun texte".

"Méthode détestable -on discute d'un texte et Nicolas Sarkozy parle déjà d'un autre- et objectifs irréalistes parce que ça ne peut pas se faire simplement avec des annonces chiffrées", a conclu François Hollande.

Nicolas Sarkozy a souhaité jeudi soir sur TF1 et France-2 "que nous arrivions à établir chaque année, après un débat au Parlement, un quota avec un chiffre plafond d'étrangers que nous accueillerons sur notre territoire".

Lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, il s'était prononcé à plusieurs reprises pour des quotas en matière d'immigration. Or, le chef de l'Etat a précisé cette fois "qu'à l'intérieur de ce chiffre plafond", il souhaitait qu'on "réfléchisse" à "un quota par régions du monde", en plus de quotas "par professions, par catégories". AP

pf/ll

Sarkozy fuit ses responsabilités sur la croissance, dit Hollande

PARIS (Reuters) - François Hollande reproche à Nicolas Sarkozy de fuir ses responsabilités sur le rythme de croissance et sur le pouvoir d'achat, thème central de sa campagne présidentielle.

"Nicolas Sarkozy parle toujours de responsabilité, de résultats, mais fuit devant sa responsabilité et il n'essaie pas de regarder ses résultats, par exemple sur la croissance", a dit le Premier secrétaire du Parti socialiste sur France info.

"Il dit: '2007, ce n'est pas moi". Parce que Nicolas Sarkozy n'est pas au pouvoir depuis cinq ans et cinq mois ? 2007, c'est pas lui, 2008, ce n'est pas encore lui (...) et peut-être qu'en 2009, il acceptera de rendre des comptes sur ses résultats économiques", a ajouté François Hollande.

Pour le dirigeant socialiste, il faudra bien que "cette majorité et que Nicolas Sarkozy rendent des comptes dès 2007 sur l'ampleur des déficits (...) et, surtout, sur l'absence d'augmentation du pouvoir d'achat."

"Il a fait toute sa campagne sur le pouvoir d'achat et aujourd'hui, le pouvoir d'achat, il n'en parle plus parce qu'il est en berne", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a estimé jeudi que l'économie française devait avoir un rythme annuel de croissance entre 2,5% et 3% pour parvenir au plein emploi et que la situation actuelle n'était pas de sa responsabilité.

"Il faut que nous ayons une croissance entre 2,5% et 3% pour arriver au plein emploi", a déclaré le président de la République dans un entretien sur TF1 et France 2. "2007, je n'y suis quand même pour rien, 2008 on va essayer de la doper, et 2009 ce sera la mienne", a-t-il dit.

jeudi, 20 septembre 2007

Face à la Chine, la lenteur européenne

A la veille de la rentrée parlementaire, les autorités congolaises étaient écartelées entre des exigences contradictoires : répondre le plus rapidement possible aux immenses et légitimes aspirations de la population et satisfaire aux conditions posées par les institutions de financement occidentales pour le déboursement de l'aide promise mais trop lentement déboursée. La Chine a mis fin au dilemme : à raison de prêts pour un montant total de cinq milliards de dollars, elle s'est engagée à soutenir les cinq chantiers définis comme prioritaires par le président Kabila. Avec, en contrepartie, des accords de partenariat dans le domaine minier, où la Chine prendra place aux côtés des plus grandes sociétés occidentales. Ces accords passés avec la Chine s'inspirent de l'exemple angolais, où la reconstruction du pays se fait en échange de l'accès au pétrole. Il ne fait aucun doute que cette entrée en force de la Chine sera amèrement critiquée par les Occidentaux, qui estiment, Union européenne en tête, ne pas avoir ménagé efforts financiers et diplomatiques pour mettre fin à la guerre, gérer la transition et placer le pays sur les rails de la démocratie.
Les Occidentaux devraient s'interroger sur leurs propres exigences : dans ce pays où les conflits sont à peine éteints, où il est urgent de payer les militaires et les enseignants, le gouvernement ne dispose que d'un budget de 2,4 milliards de dollars, dont 800 millions consacrés au remboursement d'une dette particulièrement « odieuse », car contractée du temps de la dictature mobutiste. En l'absence de programme avec le Fonds monétaire international, qui, après avoir suspendu ses prêts en mars dernier ne renverra que fin septembre une nouvelle mission à Kinshasa, crédits internationaux et mesures d'allègements de dette demeurent en suspens. Quant aux coopérations européennes, elles sont paralysées par de multiples lenteurs bureaucratiques tandis que les exigences d'appels d'offres internationaux excluent presque automatiquement les entreprises congolaises Assortis de peu de conditions, les prêts chinois ne sont cependant pas sans risques, qu'il s'agisse de la forêt tropicale, de l'environnement et surtout de la gouvernance.

BRAECKMAN,COLETTE

mardi, 18 septembre 2007

visite de Yade aux squatteurs est un sujet clos, dit Wauquiez

STRASBOURG (Reuters) - Le porte-parole du gouvernement a qualifié vendredi de "clos" le débat sur la visite controversée de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, Rama Yade, à des squatteurs d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).


"Le sujet est clos. Le Premier ministre l'a reçue, il a clairement fait passer le message que sur des questions comme celle-là, il était indispensable qu'il y ait une concertation entre les différents ministres concernés", a déclaré Laurent Wauquiez lors du compte rendu du conseil des ministres à Strasbourg.

Rama Yade, jeune femme d'origine sénégalaise et membre emblématique du gouvernement "d'ouverture" de François Fillon, n'a pas assisté à ce conseil décentralisé.

"Les membres du gouvernement de la République doivent prendre des décisions qui sont des décisions coordonnées et en particulier ne pas interférer dans le fonctionnement de la justice de notre pays", a déclaré pour sa part François Fillon, qui avait reçu Rama Yade la veille pour un rappel à l'ordre.

Interrogée vendredi matin sur Europe 1, le secrétaire d'Etat a expliqué qu'elle s'était rendue à Aubervilliers, ville communiste, pour montrer que "l'extrême gauche n'a pas de leçon à donner" à la droite en matière de droit au logement.

Sur cette question, "le camp du bien n'est pas à gauche et le camp du mal n'est pas à droite", a-t-elle affirmé.

"Nos militants en ont assez de se faire insulter quand c'est une mairie de droite qui opère ainsi. On en a assez de nous faire traiter de fascistes par certains qui, au nom d'une supposée supériorité morale, n'ont cessé depuis des mois de nous donner des leçons sur notre supposée inhumanité", a-t-elle fait valoir.

Le Premier ministre "a tout à fait compris le fond de ma pensée", a-t-elle ajouté. "Il a surtout expliqué qu'en matière de cohérence gouvernementale il faut en parler entre nous avant".

Lors de sa visite improvisée, Rama Yade avait rencontré des habitants qui venaient d'être évacués sur décision du tribunal de Bobigny, à la demande de la mairie. Cette dernière s'est indignée du "soutien apporté à des squatteurs" par la secrétaire d'Etat.

La municipalité a obtenu l'expulsion pour "trouble de l'ordre public" d'un campement installé depuis début juillet près de l'école Joliot-Curie, où les élèves ont fait leur rentrée cette semaine.

Moscou met en garde l'Occident contre tout usage de la force contre l'Iran

MOSCOU - Le ministre russe par intérim des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a vivement critiqué les sanctions unilatérales imposées à l'Iran sur son programme nucléaire et a mis en garde l'Occident contre tout usage de la force contre Téhéran.


"La multiplication des informations faisant état de l'éventualité de sanctions militaires contre l'Iran inquiète la Russie. Il est difficile d'imaginer que ces sanctions apaisent les tensions dans la région", a souligné Lavrov à l'issue d'un entretien avec son homologue français Bernard Kouchner.

"Nous sommes convaincus qu'aucun problème moderne ne peut avoir de solution militaire et cela s'applique aussi au programme nucléaire iranien", a encore dit le chef de la diplomatie russe. AP

ma/v0/tas

Belgique:La guerre des 100 jours sans gouvernement

© BELGA
Van Rompuy cherche toujours les clés de l'impasse qui s'assombrit

Deux Flamands sur trois pensent à la scission

BRUXELLES Pas sûr que quelqu'un ait pensé à mettre le champagne au frais. À raison. Car personne n'a à se réjouir de l'anniversaire que la Belgique célèbre ce mardi : ses 100 jours sans gouvernement.

Ou plutôt, sans nouveau gouvernement. Car rassurez-vous, même s'il trouve le temps long, Guy Verhofstadt (Open VLD) est toujours bien en place et veille à expédier ce qu'on appelle les affaires courantes.

Et à l'horizon ? Toujours rien, ou presque. Herman Van Rompuy (CD & V/NV-A) a fait son troisième rapport au Roi, ce lundi, sur sa mission d'exploration. Pour l'anecdote, il ne s'est pas rendu au Belvédère mais à Ciergnon, où le Souverain prolongeait son week-end.

Ce qu'il lui a dit ? Qu'il n'a toujours rien engrangé de bien concret, 100 jours après le passage de ses sujets par les urnes. Pire : qu'on semble plus bloqué que jamais.

Le CDH renâcle toujours à coucher des promesses de réforme de l'Etat dans l'accord de gouvernement. Motivation en deux temps. Un : il n'en veut pas, et l'a annoncé bien avant les élections. Deux : l'Orange bleue qu'on cherche à former n'a pas les 2/3 nécessaires.

Au Nord, la NV-A reste aussi sur ses positions. Cette réforme, elle l'a promise à ses électeurs. Donc, elle la veut. Sinon : pas de gouvernement.

Par quel subterfuge concilier des positions à ce point antagonistes ? C'est le noeud du problème qu'Herman Van Rompuy tente de solutionner. Il bénéficie d'appuis extérieurs discrets, dont son fidèle ami, Jean-Luc Dehaene. Mais le démineur, pour l'heure, reste sur un refus du PS d'entrer dans le jeu des 2/3 sans accéder au gouvernement.


Formule PS-MR


Bref, le pas de côté est attendu de la NV-A, à l'image écornée par l'affaire du drapeau brûlé. "Le CD & V est convaincu de la nécessité de mettre de l'eau dans son vin ", croit dur comme fer ce francophone.

"Entre ses volontés de mettre le PS hors-jeu et de réformer l'Etat, il doit choisir ", nuance cet autre. "Son aversion pour les socialistes reste plus forte, encore faut-il faire avaler la couleuvre à sa branche nationaliste ". Mais "le cartel CD & V/NV-A est incontournable " rappelle ce cacique. "Et sans la NV-A, l'Orange bleue n'a plus la majorité requise... "

Faut-il s'inquiéter de la durée de la crise ? On reste encore loin du record des 148 jours nécessaires pour mettre sur pied Martens VIII, en 1988. "Mais là, au moins, on négociait ", corrige cet expert. "Ici, on n'en est encore qu'à essayer de mettre tout le monde autour d'une table... "

L'Orange bleue reste privilégiée. M. Van Rompuy a de nouveau reçu MR et CDH hier soir. Il verra leurs pendants flamands ce mardi. Avec l'aval du Palais, il doit d'ailleurs explorer les sujets chauds sur la Justice puis le socio-économique cette semaine. Et si l'échec perdure ? Le retour d'une alliance MR-PS reste possible. Mais le MR exigera alors de faire son retour dans les entités fédérées, à la place du CDH. Pas sûr que le PS acceptera si facilement de donner l'image du parti prêt à tout pour sauver sa peau. Ni que le MR fera si aisément ce grand écart par rapport à ses 100 jours de discours...





Christian Carpentier

Iran: les propos de Kouchner provoquent une polémique

PARIS - Les propos de Bernard Kouchner envisageant "le pire" dans la crise nucléaire iranienne ont provoqué lundi une polémique en France et dans le monde, obligeant le Premier ministre François Fillon à corriger les déclarations du ministre des Affaires étrangères.


"Tout doit être fait pour éviter la guerre. Le rôle de la France, c'est de conduire vers une solution pacifique", a déclaré M. Fillon à Angoulême, où il visitait le 1er Régiment d'infanterie de Marine (RIMA). "Une confrontation avec l'Iran, c'est la dernière extrémité que n'importe quel responsable politique peut souhaiter."

Le Premier ministre a cependant convenu qu'une "très grande tension" règne actuellement avec Téhéran en raison de la poursuite par les Iraniens de leur programme d'enrichissement de l'uranium.

Dans cette situation, la France est favorable à des "sanctions les plus sévères possibles à l'égard du gouvernement iranien s'il perdure dans son projet". "Je crois que les sanctions n'ont pas encore été jusqu'au bout de ce qu'il est possible de faire", a souligné M. Fillon.

"Il faut se préparer au pire", à savoir "la guerre", a déclaré dimanche soir Bernard Kouchner lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Le ministre des Affaires étrangères a toutefois ajouté que cette issue "n'est pas pour demain".

Ces propos peu diplomatiques ont semé le trouble en France et à l'étranger. L'agence de presse officielle iranienne IRNA a vivement critiqué lundi les "occupants de l'Elysée", devenus des "traducteurs de la politique de la Maison Blanche". Les dirigeants français, selon IRNA qui les accuse d'"extrémisme", ont "adopté un ton encore plus dur, plus enflammé, et plus illogique que celui de Washington".

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) Mohammed El-Baradeï a de son côté rappelé qu'il "y a des règles sur la façon d'utiliser la force". "Nous devons rester calmes. Nous ne devons pas dramatiser cette question", souligne-t-il.

En France, la gauche a demandé des explications à Nicolas Sarkozy. Le Premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande a réclamé un "vrai débat au Parlement" sur l'Iran. "La déclaration de Bernard Kouchner ne peut pas rester sans précision et sans prolongement", a-t-il estimé.

Pour l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin, "il faut éviter de donner de mauvais signaux à l'administration Bush. Elle n'a pas besoin de nous (...) pour être encouragée plus avant vers la guerre". La France, estime-t-il, doit "au contraire", jouer "tout son rôle pour défendre une solution de paix".

Le propos du locataire du Quai d'Orsay "témoigne d'une désinvolture dangereuse", s'est de son indigné Jean-Pierre Chevènement. "La France n'a rien à gagner à épouser docilement les vues les plus agressives de la politique étrangère américaine", a jugé le président d'honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC).

Dans un communiqué, le Parti communiste français a condamné "une confirmation dangereuse de la politique atlantiste de Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner".

Quoi qu'il en soit, les déclarations du ministre des Affaires étrangères traduisent le durcissement de ton de la France à l'égard de l'Iran depuis quelques semaines.

Dans son discours le 27 août à la conférence des ambassadeurs, Nicolas Sarkozy a évoqué la possibilité de "sanctions croissantes" si Téhéran ne se conforme pas aux résolutions de l'ONU. "Cette démarche est la seule qui puisse nous permettre d'échapper à une alternative catastrophique: la bombe iranienne ou le bombardement de l'Iran", avait alors estimé le président français.

Paris envisage des sanctions économiques au niveau européen contre Téhéran en dehors du cadre de l'ONU, a confirmé dimanche soir M. Kouchner.

Cette nouvelle attitude française rejoint celle des Etats-Unis, qui n'excluent pas l'éventualité d'un recours à la force contre l'Iran si Téhéran continue de défier le Conseil de sécurité de l'ONU. Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a toutefois déclaré dimanche que l'administration Bush privilégiait "l'approche diplomatique et économique". Une réunion des six pays (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Chine, Russie, Allemagne) impliqués dans les discussions sur le dossier nucléaire iranien est programmée vendredi à Washington. AP

lundi, 17 septembre 2007

L'Iran ne suspendra pas l'enrichissement d'uranium mais ne veut pas la bombe, affirme Mahmoud Ahmadinejad

LONDRES - L'Iran ne suspendra pas l'enrichissement d'uranium, malgré la menace de sanctions plus dures de l'ONU, a affirmé mercredi le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, mais il a assuré que Téhéran ne cherchait pas à fabriquer des armes nucléaires.

"Nous ne voulons pas la bombe. Nous sommes contre la bombe. Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles nous sommes contre", a-t-il déclaré lors d'un entretien accordé à la chaîne de télévision britannique Channel 4.

Il a également dit que l'Iran pourrait aider les Etats-Unis en Irak si Washington et Londres arrêtaient d'accuser Téhéran d'armer les insurgés. "Nous pouvons aider à résoudre beaucoup de problèmes en Irak; nous pouvons aider à sécuriser l'Irak; nous pouvons aider à faire sortir les agresseurs et les insurgés d'Irak, si les gouvernements américain et britanniques se corrigent", a souligné M. Ahmadinejad, dont les propos étaient traduits. AP

L'Amérique a échoué au Moyen-Orient, juge l'ayatollah Khamenei

TEHERAN (Reuters) - Le Guide suprême de la révolution islamique en Iran, l'ayatollah Ali Khamenei, affirme que la politique américaine au Moyen-Orient a échoué et que George Bush sera un jour jugé pour "la tragédie irakienne".


"L'Amérique a échoué en Irak, au Liban et en Palestine. La politique américaine a échoué au Moyen-Orient", a-t-il dit lors d'un discours à l'université de Téhéran retransmis en direct à la télévision.

"Je suis certain qu'un jour Bush et d'autres hauts responsables américains seront jugés devant un tribunal international pour les tragédies dont ils sont à l'origine en Irak", a-t-il ajouté.

Plusieurs milliers de personnes s'étaient rassemblées dans le centre de Téhéran pour entendre le discours de l'ayatollah Khamenei en ce premier vendredi de prière du mois sacré du ramadan.

"La puissance de l'Amérique dans la région est en déclin (...) Les Américains sont impatients de se retirer d'Irak", a poursuivi le Guide suprême, qui a le dernier mot dans toutes les affaires de l'Etat.

Des représentants de l'Iran et des Etats-Unis, qui n'entretiennent plus de relation diplomatique depuis la révolution de 1979, se sont rencontrés à plusieurs reprises à Bagdad pour discuter des moyens de rétablir la sécurité en Irak.

Washington accuse Téhéran de financer, d'armer et d'entraîner des insurgés chiites irakiens et, plus généralement, de soutenir des groupes terroristes dans toute la région.

Les deux pays sont également aux prises sur les ambitions nucléaires de l'Iran. "La nation iranienne a résisté aux sanctions depuis la révolution. Sous un régime de sanctions, l'Iran est allée de l'avant (...) Nous avons mis au point notre programme nucléaire en dépit des sanctions", a dit l'ayatollah Khamenei.

Deux adolescents iraniens condamnés à mort pour viol et meurtre

TEHERAN - Deux adolescents iraniens ont été condamnés à mort pour viol et meurtre, rapporte dimanche le quotidien "Iran Daily".

Le tribunal de Shiraz, à 900km au sud de Téhéran, a condamné les deux adolescents, âgés de 16 et 18 ans, pour avoir violé et tué deux garçons âgés de 9 et 10 en avril dernier. Ils ont également écopé de trois ans de prison et 100 coups de fouet.

Selon le quotidien, publié par l'agence de presse officielle iranienne IRNA, les suspects ont reconnu avoir violé les deux victimes. Ils les ont ensuite attachées et jetées dans une rivière pour les noyer. Deux autres suspects étaient jugés. L'un d'entre eux a été acquitté, tandis que le second était condamné à des coups de fouet.

En juillet et août, l'Iran a pendu des dizaines de personnes accusées de viol, cambriolage et enlèvement, ainsi que trafic de drogue. Ces crimes sont tous passibles de la peine capitale en Iran.

Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch, l'Iran a exécuté au moins trois délinquants mineurs en 2004, huit en 2005 et quatre en 2006. En juin, Téhéran affirmait que l'exécution des mineurs était pratiquement suspendue et que le gouvernement s'apprêtait à interdire cette pratique. AP

Kouchner invite à se préparer "au pire" sur le nucléaire iranien

PARIS (Reuters) - La communauté internationale doit "se préparer au pire" y compris "la guerre" dans la crise du nucléaire iranien, a estimé dimanche le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.


"Il faut se préparer au pire (...) Le pire, c'est la guerre", a-t-il déclaré lors du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro.

"On se prépare en essayant d'abord de mettre des plans au point qui sont l'apanage des états-majors. Ça, c'est pas pour demain. Mais on se prépare (aussi) en disant: 'Nous n'accepterons pas que cette bombe soit construite. Suspendez l'enrichissement d'uranium' et on vous montre que nous sommes sérieux en proposant (des sanctions plus efficaces)", a-t-il poursuivi.

Pour autant, "l'armée française n'est pas pour le moment associée à quoi que ce soit, ni à aucune manoeuvre que ce soit, a précisé Bernard Kouchner, qui ne croit pas à une intervention militaire américaine en Iran avant la fin du mandat de George Bush, en 2008. "Je ne crois pas que nous en soyons là, pas du tout. En tout cas je l'espère", a-t-il dit.

"Nous avons décidé pendant que la négociation se poursuit (...) de nous préparer à des sanctions éventuelles en dehors des sanctions de l'ONU et qui seraient des sanctions européennes", a précisé le chef de la diplomatie française, indiquant qu'il s'agirait de "sanctions économiques à propos des circuits financiers".

"Nos amis allemands l'ont proposé. Nous en avons parlé il y à quelques jours", a-t-il précisé.

De plus, le gouvernement français a demandé à certaines grandes entreprises françaises de ne pas répondre aux appels d'offre en Iran.

"On n'interdit pas aux entreprises de soumissionner. On leur a conseillé de ne pas le faire. Ce sont des entreprises privées. Mais je crois que ça a été entendu", a-t-il poursuivi, citant notamment Total, Gaz de France "et d'autres".