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vendredi, 16 février 2007

Alain Duhamel suspend son activité éditoriale sur RTL

PARIS (Reuters) - Alain Duhamel a décidé de suspendre son activité éditoriale à l'antenne de RTL le temps de la campagne présidentielle après sa prise de position en faveur de François Bayrou, apprend-on à l'écoute de cette radio.

Le journaliste politique continuera à participer aux émissions de débats contradictoires de la station, précise la direction de l'information de la chaîne de radio qui dit lui garder "toute sa confiance".

Une vidéo enregistrée fin novembre lors d'un débat contradictoire à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris (Sciences Po) et diffusée sur internet montre le chroniqueur de disant vouloir voter pour le candidat UDF à la présidentielle.

France Télévisions avait déjà annoncé jeudi qu'Alain Duhamel ne participerait plus aux émissions du groupe audiovisuel jusqu'à la fin de la campagne en raison de sa prise de position.

"Du point de vue de la direction de France Télévisions, c'était tout à fait normal", a estimé Alain Duhamel interrogé à l'antenne de RTL.

"Elle a raison, un de mes frères est le numéro deux depuis quelques temps. Et donc, si j'avais continué, on aurait pris ça pour de la protection familiale", a-t-il ajouté.

Patrice Duhamel, frère d'Alain, est directeur général de France Télévisions chargé des antennes, du développement et de la diversification.

Les propos incriminés ont été filmés lors d'un débat contradictoire à Sciences Po avec Marielle de Sarnez, vice-présidente de l'UDF, et devenue depuis directrice de campagne de François Bayrou, a précisé Alain Duhamel.

"J'étais assez critique vis-à-vis de la campagne de François Bayrou (...). Bon, je critiquais pas mal François Bayrou. Et puis à un moment, dans la chaleur de la discussion, j'ai voulu un peu rectifier les choses. François Bayrou, comme bonhomme, je l'aime bien, sur l'Europe on est très proches. (...) Et je dis : je voterai pour lui. Dans ma tête d'ailleurs, ça voulait dire je voterai pour lui sur l'Europe", a raconté Alain Duhamel.

"C'était un débat privé, on ne savait pas qu'on était filmés. Et les images se sont retrouvées sur internet. C'est comme ça", a ajouté le chroniqueur.

"Sur le fond, je n'aurais pas dû dire ça devant des étudiants. D'autant plus que dans ma tête c'était à propos de l'Europe. J'aurais pas dû le dire. Je l'ai dit. Je le paie, c'est disproportionné", a estimé le journaliste qui exerce à la télévision depuis 37 ans.

"Ce qui me choque dans cette histoire, a-t-il ajouté, ce sont que des propos privés se retrouvent en public".

jeudi, 15 février 2007

Ségolène Royal à la rencontre de salariés d'Airbus dans la Somme

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal va rencontrer une délégation de l'intersyndicale de l'usine Airbus de Méaulte, dans la Somme, inquiète à l'approche de l'annonce du plan de réorganisation de la production de l'avionneur européen.

Avant un meeting consacré à l'éducation à Dunkerque dans la soirée, la candidate socialiste à l'élection présidentielle tiendra une séance de travail à la mairie d'Airaines en présence de représentants de la CGT, de la CFDT et de FO de Méaulte, a fait savoir son service de presse mercredi.

Elle doit en outre visiter l'usine Pic Industrie Production, un fabricant de peintures qui fait l'objet d'un plan de sauvegarde de l'emploi de la région Picardie, et rencontrer d'autres délégations d'ouvriers et de salariés à Fressenville.

La Picardie "est un symbole de cette France en difficulté où l'action de gauche est fondamentale", a expliqué à Reuters Vincent Peillon, député européen et premier secrétaire de la fédération socialiste de la Somme.

"La région est au croisement des problématiques de fermetures de sites et de délocalisations", a-t-il ajouté.

Dimanche, dans son discours-programme de Villepinte, Ségolène Royal a évoqué, parmi ses "cent propositions" pour rendre la France "plus juste et plus forte", la mise en place de la sécurité sociale professionnelle et la revalorisation des "petites retraites" - des thèmes fondamentaux pour le bassin industriel qu'est la Picardie, a souligné Vincent Peillon.

Le site de Méaulte, une des quatre usines françaises d'Airbus, qui emploie 1.300 personnes, fabrique des pièces en alliage léger et assemble les pointes avant des fuselages de la gamme Airbus, notamment le "nez" de l'A380 ou de l'A400M.

L'avionneur est l'un des cinq premiers employeurs privés de la Somme. Il doit inaugurer à Méaulte en juin une plate-forme destinée aux gros porteurs, notamment l'avion-cargo Beluga conçu pour transporter les pièces d'A380 d'un site à l'autre.

La piste, qui a coûté 40 millions d'euros dont douze financés par la région Picardie, doit permettre de supprimer les convois exceptionnels entre Méaulte et le site Airbus de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique.

Louis Gallois, P-DG d'Airbus, doit présenter vers le 20 février les modalités du plan de réorganisation de la production. Baptisé "Power 8", il doit permettre d'économiser deux milliards d'euros par an d'ici 2010.

Interpellé à l'Assemblée nationale par le député picard UDF Stéphane Demilly, le ministre délégué à l'Industrie, François Loos, a affirmé la semaine dernière que le gouvernement avait reçu "des engagements d'Airbus concernant l'emploi et l'activité de ce site (de Méaulte), dont le plan de charge est fourni pour les années à venir".

"Des réponses dilatoires", a estimé mercredi Vincent Peillon. "Les salariés de Méaulte veulent des assurances qu'ils resteront dans le giron d'Airbus", a-t-il souligné.

Vingt-neuf prévenus jugés pour les attentats de Madrid

MADRID (Reuters) - Vingt-neuf accusés comparaissent à partir de ce jeudi devant la justice espagnole pour leur rôle présumé dans les attentats de Madrid qui ont fait 191 morts il y a trois ans, précipité l'alternance politique en Espagne et abouti au retrait d'Irak des forces espagnoles.

Les autorités ont relevé le niveau d'alerte à l'approche du procès des attentats du 11 mars 2004, qui demeurent à ce jour les attaques islamistes les plus meurtrières jamais commises sur le sol européen.

Près de trois ans après le début de l'enquête, 29 prévenus devront expliquer, dans une salle sous étroite surveillance, la façon dont ces attentats ont été imaginés, organisés, financés et réalisés.

Vingt Arabes, en majorité d'origine marocaine, sont inculpés pour appartenance à une organisation terroriste. Certains sont accusés de meurtres. La plupart sont par ailleurs mis en cause pour avoir pris part à un trafic de drogue afin de dégager les fonds nécessaires à l'achat des explosifs, pour avoir aidé des suspects à prendre la fuite ou encore pour avoir préparé les bombes mortelles qui ont explosé dans quatre trains de banlieue et blessé en outre près de 2.000 personnes.

Neuf Espagnols comparaissent quant à eux pour avoir fourni les explosifs à la cellule islamiste.

"C'est le début, ou plutôt la fin d'un long et difficile périple que nous avons entamé il y a trois ans", a déclaré Pilar Manjon, qui préside l'association des victimes des attentats.

Pendant les audiences, qui devraient se dérouler sur plus de cinq mois, l'accusation cherchera à comprendre comment une cellule islamiste s'est développée en Espagne et a décidé de commettre un attentat pour infléchir la politique étrangère espagnole.

ONZE SUSPECTS ABSENTS

En novembre dernier, un tribunal italien a condamné l'Egyptien Rabeï Osman Sayed Ahmed à dix ans de prison pour son rôle dans les attentats. Ahmed, également connu sous le nom de "Mohamed l'Egyptien", avait été arrêté à Milan trois mois après les attentats.

Les autorités italiennes l'ont extradé pour permettre à la justice espagnole de le juger. Il est soupçonné d'être l'un des idéologues à l'origine de l'opération.

"Il sera très difficile de prouver qu'il a eu une responsabilité quelconque dans ces attentats", a affirmé son avocat Luca D'Auria, qui avait assuré sa défense en Italie et sera de nouveau présent dans le prétoire au procès de Madrid.

"Les preuves qui pèsent contre lui ont été collectées à Milan et rien ne prouve qu'il a eu des contacts avec les organisateurs, avec les autres accusés", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'Ahmed ne connaissait certains suspects que par la fréquentation de la même mosquée.

Onze des principaux suspects ne seront pas dans le box des accusés. L'un d'eux a vraisemblablement été tué en Irak. Trois sont en fuite et certains des instigateurs des attentats ont péri quand sept suspects se sont fait exploser dans un appartement de la banlieue de Madrid encerclé par les forces de sécurité quelques semaines après les attaques.

"C'est probablement le procès le plus compliqué qui ait été organisé en Espagne", estime-t-on de source proche de l'Audience nationale, la Haute Cour de justice espagnole. "Au fur et à mesure que les preuves seront rassemblées, il y aura sans doute de nouvelles affaires liées au 11 mars. Mais au moins, à l'issue de ce procès, on devrait savoir l'essentiel de ce qu'il y a à savoir."

600 TEMOINS ET 100 EXPERTS

La police enquête toujours sur ces attentats. Elle a récemment arrêté six autres personnes soupçonnées d'avoir des liens avec les fugitifs.

Les quelques 100.000 pages du dossier d'accusation évoquent notamment les trafics de haschisch et d'ecstasy mis en place pour financer les attentats et les contacts pris auprès d'anciens mineurs du nord de l'Espagne pour acheter la dynamite.

Plus de 600 témoins et une centaine d'experts seront appelés à la barre d'un procès qui sera retransmis en direct à la télévision et sur internet, via le site datadiar.com.

A l'issue des audiences, les trois juges réunis sous la présidence de Javier Gomez Bermudez devraient mettre plusieurs mois avant de rendre leurs verdicts. Sans doute pas avant octobre. La peine maximale d'emprisonnement en Espagne est de 40 ans.

mercredi, 14 février 2007

COMMUNIQUE N°3 DU MOUVEMENT CITOYEN DE GUINEE

Chers Compatriotes,

C’est avec une totale indignation que le Mouvement Citoyen de Guinée constate l'entêtement ignoble du général Conté face aux revendications légitimes du peuple de Guinée.
La maturité et la sagesse de notre peuple n'ont pas suffi à amener le dictateur à la raison, au contraire cela a été vu par le clan du tyran comme une faiblesse.
La révolution des Citoyens de Guinée est en marche et demeure irréversible, car seul le peuple est souverain! Rien n'ébranlera la volonté de changement du peuple.
Nous, Mouvement Citoyen de Guinée, condamnons avec fermeté les atrocités perpétrées par ce gouvernement sanguinaire qui n'hésite pas à avoir recours à des mercenaires étrangers pour exterminer les fils du pays.
Nous promettons que ces crimes barbares contre les citoyens ne resteront pas impunis.Les auteurs et les complices répondront de leurs actes devant la justice souveraine de notre pays.
Par ailleurs, nous, citoyens de Guinée, présentons nos condoléances les plus attristées aux familles des victimes et à la nation Guinéenne.

POUR LE MOUVEMENT CITOYEN DE GUINEE
LE BUREAU EXECUTIF

Site : www.guineecitoyens.org

Adresses de contact :
contact@guineecitoyens.org
dialloeo@hotmail.com

Appel - Face Aux Répressions Sanglantes De L’armée : Les Guinéens Interpellent Les Médiateurs Wade Et Obasanjo

- LeQuotidien
Les guinéens veulent abréger les souffrances de leurs compatriotes restés au pays. Pour eux, cela passe par une sortie de crise. D’où la saisine des deux médiateurs de la Cedeao que sont les Présidents Wade et Obasanjo. Les répressions sanglantes que le régime dictatorial de Lansana Conté est en train de perpétrer sur la population, ne doivent pas laisser indifférente la Communauté internationale, encore moins la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Dans une lettre ouverte, lue lundi, au siége de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho), la Communauté guinéenne de Dakar a lancé un appel aux Présidents Abdoulaye Wade du Sénégal ...

Laurent Fabius renvoie dos à dos Sarkozy et Bayrou

ARIS (Reuters) - Laurent Fabius, candidat malheureux à l'investiture présidentielle du PS, a renvoyé dos à dos samedi l'UMP Nicolas Sarkozy, "Monsieur Supercherie", et l'UDF François Bayrou et "son aimable imposture".

"Monsieur Sarkozy, c'est Monsieur Supercherie. Il promet de gouverner comme s'il n'avait pas depuis cinq ans tout gouverné", a déclaré le député de Seine-Maritime lors d'un discours à Paris, transmis à la presse.

"Il annonce des dépenses massives et y ajoute des baisses d'impôts sans jamais dire comment il financera. Il prétend revaloriser la fonction enseignante, mais ne remplacera qu'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux. Il parle peuple aux travailleurs pour mieux les abuser", a-t-il accusé.

Pour Laurent Fabius, "Monsieur Sarkozy, c'est donc une sorte de Monsieur Chirac en culottes courtes, avec la guerre en Irak en plus et la laïcité républicaine en moins".

L'ancien Premier ministre a également dénoncé l'"aimable imposture" de François Bayrou, qui progresse dans les derniers sondages au détriment des candidats de gauche.

"Le but de Monsieur Bayrou, en tous cas son résultat, c'est d'attraper des voix au premier tour pour mieux les offrir moyennant récompense au candidat de la droite au second."

"Ne laissons pas se développer cette ambiguïté", a insisté Laurent Fabius, demandant que "le PS réaffirme clairement qu'il n'envisage pas de gouverner avec l'UDF".

Bayrou veut un nouveau référendum sur un nouveau traité européen

STRASBOURG (Reuters) - François Bayrou s'est prononcé lundi à Strasbourg en faveur d'un nouveau référendum sur un nouveau traité constitutionnel de l'Union européenne après une phase de "clarification" sur le contenu du texte.

"Pour moi, lorsque cette question sera posée, il est hors de question qu'elle soit traitée en dehors du référendum des citoyens", a déclaré le candidat de l'UDF à l'élection présidentielle lors d'une conférence de presse au Parlement européen.

"Je m'opposerai à ce qu'une ratification parlementaire élude la réponse extrêmement forte que les citoyens français ont énoncée en mai 2005", a ajouté le candidat centriste en faisant allusion au rejet français par référendum du projet de Constitution européenne il y a près de deux ans.

Le nouveau référendum pourrait, selon lui, se tenir en 2009, au moment des élections européennes, après une phase de clarification, suivie d'une conférence intergouvernementale chargée d'arrêter les termes du nouveau traité.

"Il faut un texte bref, dense, significatif, pas mini mais solide, lisible par tout le monde", a-t-il précisé.

François Bayrou a critiqué le silence supposé des autres candidats sur le sujet.

"Personne n'en parle. Tout se passe comme si c'était un sujet éloigné des préoccupations des Français. Je le crois au contraire central", a affirmé le président de l'UDF.

"Pourquoi Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sont-ils aussi éloignés du projet européen ? Parce qu'ils estiment que c'est un sujet secondaire, qu'il n'y a que des coups à prendre", a-t-il poursuivi.

François Bayrou avait lancé en 2000 une initiative pour une constitution européenne avec le Vert Daniel Cohn-Bendit, quand tous deux étaient eurodéputés.

Passant de la parole aux actes, le candidat centriste a consacré à l'Europe la moitié du discours d'une heure et demie qu'il a prononcé dans la soirée au Palais des congrès de Strasbourg.

2.00O PERSONNES A STRASBOURG

Dans cette terre démocrate-chrétienne et majoritairement acquise à la cause européenne, il a réuni plus de 2.000 personnes, faisant de la réunion le plus important meeting politique qu'ait connu la capitale alsacienne depuis longtemps.

En dépit de l'ouverture d'une seconde salle, le public s'était massé dans le hall du bâtiment pour regarder sur un écran l'orateur, entouré de parlementaires européens parmi lesquels le Polonais Bronislaw Geremek, ancien leader du syndicat Solidarité.

François Bayrou a opposé ceux qui veulent "l'Europe pour en faire un grand marché" et ceux qui veulent "l'union de l'Europe pour changer le monde et défendre notre modèle de société européen, nos valeurs d'efficacité et de solidarité, notre modèle social et culturel".

"Ma conviction est que ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est d'une Europe pour changer le monde", a-t-il dit sans exclure une Europe formée de deux cercles concentriques ou "une fédération dans une confédération", selon les termes de François Mitterrand, qu'il a cité.

François Bayrou a proposé "sept grands chantiers" qui doivent être au coeur du premier cercle, "l'Europe politique" : politique économique, diplomatie, défense, politique environnementale, politique énergétique, immigration et codéveloppement ainsi que recherche.

Interrogé au Parlement européen sur la Banque centrale européenne, le candidat de l'UDF s'est dit "en désaccord profond" avec Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, qui souhaitent élargir ses missions au-delà de la lutte contre l'inflation et les déficits publics.

Il a néanmoins estimé qu'on "gagnerait à développer les échanges entre la Banque centrale et l'Eurogroupe" (les ministres des Finances des pays de la zone euro). "Je pense qu'on pourrait en faire une disposition constitutionnelle", a-t-il ajouté.

Dominique Voynet veut être "la surprise du 22 avril"

NANTES (Reuters) - Dominique Voynet a dévoilé les grandes lignes de son "contrat écologique", à l'occasion de son premier grand meeting de campagne vendredi à Nantes (Loire-Atlantique).

Devant une salle comble (800 personnes), la candidate des Verts à l'élection présidentielle a énuméré quelques unes de ses "15 orientations et 50 propositions" pour faire, dit-elle, "la révolution écologique" en France.

Parmi elles, figurent la "construction d'un million de logements sociaux" en cinq ans et la création d'un poste de vice-premier ministre "chargé du développement soutenable".

Le "contrat écologique" prévoit en outre des mesures économiques (abandon du nucléaire en 30 ans, smic à 1500 euros net, plafonnement des loyers), sociales (adoption d'une loi sur le mariage homosexuel) ou administratives (fusion progressive des régions et des départements, extension de la carte scolaire au privé, régularisation des sans-papiers).

"Le grand mérite du Pacte écologique a été de faire appel à l'opinion pour remettre cette question au coeur du débat présidentiel", a déclaré Dominique Voynet, qui "veut être la surprise du 22 avril", date du premier tour de l'élection présidentielle.

De récents sondages d'opinion la créditent d'environ 2% des intentions de vote au premier tour.

Un peu plus tôt dans la journée, lors d'une conférence de presse, la sénatrice de Seine-Saint-Denis avait souhaité faire une distinction entre son "contrat écologique" et le "Pacte écologique" de Nicolas Hulot, qui a annoncé lundi dernier qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle et retirait son "ingérence politique".

"Le contrat implique un dialogue avec les partenaires", a estime Dominique Voynet, alors que le pacte présenté par le journaliste et animateur de télévision "était presque 'à prendre ou à laisser', du type 'signez en bas'".

mardi, 13 février 2007

Coalition Sopi 2007 À KÉbÉmer, Louga Et Saint-louis : Me Wade Réaffirme Sa Volonté De Faire Du Sénégal Un Pays émergent

La caravane du candidat de la Coalition Sopi 2007 était, hier, dans les localités de Kébémer, Louga et Saint-Louis. Trois étapes très significatives au regard du symbole que représente chacune d’entre elles. À Kébémer, sa ville natale, Me Abdoulaye Wade, qui a été accueilli par une foule nombreuse, depuis le stade municipal jusqu’à la place publique de l’hôtel de ville, a promis de construire une grande école d’excellence pour les jeunes filles. À Louga, 15 milliards de FCfa sont annoncés pour la modernisation de la ville, au moment où une Université des métiers sera installée à Gandon, non loin de la commune de Saint-Louis.

- Soleil

Pour José Bové, le pacte de Ségolène Royal va dans le bon sens

PARIS (Reuters) - José Bové a estimé mardi que les 100 propositions présentées dimanche par Ségolène Royal allaient "dans le bon sens", malgré un certain nombre d'oublis.

"Je pense que c'était très varié. Ce n'était pas très chiffré. J'aurais presque envie de dire : socialistes, encore un petit effort et vous serez à gauche", a déclaré le candidat altermondialiste à la présidentielle, interrogé sur France 2. On voit que ça va dans le bon sens."

Il a noté que le programme de la candidate socialiste reprenait des éléments contenus dans les 125 propositions avancées par les antilibéraux, par exemple sur le smic.

Ségolène Royal a promis de porter le salaire minimum à 1.500 euros bruts par mois "le plus tôt possible dans la législature".

José Bové a estimé toutefois qu'il manquait "beaucoup de choses" dans le programme présidentiel socialiste et qu'il y avait "beaucoup de flou" sur la question européenne.

Selon lui, "la donne sociale et économique" ne pourra être modifiée sans "remettre en cause la logique de l'Organisation mondiale du commerce (OMC)."

"On ne peut pas défendre les services publics sans remettre en cause les accords de libre-échange qui ont été mis en place. Là, il n'y a pas de réponse, mais je pense qu'on est en train d'assister à un virage", a déclaré José Bové.

Il a indiqué avoir obtenu 230 promesses de signatures "en 15 jours" sur les 500 nécessaires pour pouvoir se présenter à la présidentielle.

"On est arrivé à obtenir 230 signatures. Aujourd'hui, la dynamique est en marche. Il y a des équipes dans tous les départements. Je suis persuadé que le 16 mars, on sera capable d'avoir plus de 500 signatures à déposer devant le Conseil constitutionnel", a-t-il déclaré.

Accord sur l'arrêt des activités nucléaires de la Corée du Nord

TOKYO (Reuters) - Un accord sur l'arrêt des activités nucléaires de la Corée du Nord semblait en passe d'être convenu mardi après le compromis trouvé entre les délégués présents aux pourparlers à six sur l'aide énergétique qui sera accordée à Pyongyang.

Alors que des détails commençaient à filtrer sur le contenu de l'accord, un conservateur américain a estimé qu'il s'agissait d'un "très mauvais accord" et le Japon a exprimé des doutes sur sa solidité.

Des sources proches des négociations ont indiqué à l'agence de presse japonaise Jiji que les deux Corées, les Etats-Unis, le Japon, la Russie et la Chine étaient parvenus à un accord de facto.

Une source diplomatique a cependant précisé à Reuters que la Corée du Nord n'avait pas encore donné "officiellement" sa réponse au projet d'accord.

L'agence sud-coréenne Yonhap a rapporté qu'une annonce officielle serait faite à 08H30 GMT.

Les pourparlers à six ont débuté jeudi dernier à Pékin et se sont poursuivis pendant le week-end.

Les discussions ont principalement porté sur la mise en oeuvre d'une déclaration commune convenue en septembre 2005, qui prévoit la fermeture des installations nucléaires nord-coréennes en échange d'aides économiques et de garanties en matière de sécurité.

La mise en oeuvre de cet accord permettrait de mettre fin à des années de confrontation, qui ont culminé avec le premier essai nucléaire de la Corée du Nord en octobre.

"PREMIERE ETAPE"

L'accord, qui pourrait être annoncé dans le courant de la journée, ne constituerait qu'une première étape de la dénucléarisation de la Corée du Nord et plusieurs questions cruciales nécessiteront d'autres négociations.

"Il ne s'agit que d'une phase de la dénucléarisation. Nous n'en avons pas fini", a expliqué le chef de l'équipe de négociateurs américains, Christopher Hill.

Selon une source diplomatique proche des discussions, le projet d'accord prévoit que la Corée du Nord recevra chaque année un approvisionnement de 50.000 tonnes pétrole lourd.

En échange, elle accepte de fermer l'installation nucléaire de Yongbyon, qui produit du plutonium utilisable à des fins militaires, et elle autorise par ailleurs les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à mener des inspections.

Pyongyang pourrait en outre recevoir une aide énergétique supplémentaire, équivalant à 950.000 tonnes de pétrole lourd, si elle acceptait de fermer l'ensemble de ses sites nucléaires, a rapporté cette source.

Avant même d'être annoncé, l'accord suscite déjà les critiques. L'ancien représentant permanent des Etats-Unis à l'Onu, John Bolton, a estimé que le régime communiste ne devrait pas être récompensé par "d'énormes livraisons de pétrole".

"Cela envoie exactement le mauvais signal à tous les Etats qui souhaitent se doter de l'arme nucléaire à travers le monde", a-t-il déclaré sur CNN.

La réussite de l'accord dépendra de sa mise en oeuvre effective par Pyongyang.

"C'est une première étape", a déclaré le ministre japonais des Affaires étrangères, Taro Aso, à la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice lors d'un entretien téléphonique. "Nous ne savons pas s'il va être suivi dans les faits simplement parce qu'il a été signé".

lundi, 12 février 2007

Presque nostalgiques des duels Diouf-Wade !

On en serait presque nostalgique des duels Diouf-Wade ou Senghor-Wade pour ceux qui les ont connus ! Face aux récentes dérives verbales et à l’énervement, les fameuses boutades que Senghor, Diouf et Wade ont échangées passent pour mots de sympathie. L’allusion à la légendaire ruse du lièvre est entrée dans les annales politiques sénégalaises, dans une signification même gratifiante pour l’ancien opposant à Senghor et actuel locataire du palais de l’avenue du même nom.

En 2000, l’allusion à l’œuf visible a permis à Diouf de se tirer d’un mauvais pas sur une question relative à la diabolisation du candidat Wade. Après avoir détendu l’atmosphère avec son humour croustillant en wolof, le candidat-président socialiste d’alors s’est démarqué des dérives verbales avant de faire le serment de féliciter son tombeur. Quid de cet adversaire ? Eh bien, Wade a tout bonnement refusé de donner « un chèque en blanc à Diouf ».

Et pourtant, tout s’est bien passé à la fin. Malgré la prison. Malgré la contestation des résultats de 1988 qui a poussé l’opposant à servir un récurrent « Monsieur Diouf » à l’ancien président de la République.

Les exemples peuvent être multipliés dans ce duel qui a tenu les Sénégalais en haleine pour quatre élections présidentielles (83, 88, 93 et 2000). Moralité : l’humour et la dérision sont le charme de l’adversité en politique, alors que la nervosité gâche et lui ôte toute élégance.

Aujourd’hui, le paysage politique est vide d’un duel de ce type. En attendant l’éventualité d’un second tour qui créerait un face-à-face obligatoire, ils sont nombreux à s’étalonner par rapport au candidat-président, Me Abdoulaye Wade, pour deux raisons : l’héritage politique (pour la famille libérale élargie) et la succession (pour toute l’opposition et les indépendants). Cette succession, quel que soit le résultat de cette présente présidentielle, sera à l’ordre du jour, étant entendu qu’une victoire de Wade en 2007 différerait l’échéance à la présidentielle 2012.

• Wade-Niasse : Directeur de campagne d’un candidat qui livre, selon nombre d’observateurs, sa dernière grande bataille politique, Macky Sall a envie de s’affirmer. Une victoire de son candidat au premier tour le placerait sur orbite en écartant tout faiseur de roi dans un second tour. D’où sa sortie à Ziguinchor. Seulement, cette sortie a l’heur de tirer Niasse de son « isolement » après les soupçons de deal passé avec Wade. Le candidat de la Coalition « Alternative 2007 » s’est payé une tirade sur la responsabilité du chef de l’Etat sortant sur le naufrage du « Joola », avec, en prime, un : « Je ne suis pas l’égal de Macky ni celui ne Wade ». La réaction ferme de Wade génèrera chez Niasse un exercice de rhétorique : « Je ne dis pas que Wade est responsable du naufrage, mais il était au courant » de la défectuosité des moteurs. N’est-ce pas là la « faute morale » relevée ?

• Wade-Idy : Très attendu, le corps à corps oral attendu n’a pas encore eu lieu. Les attaques sont sans commune mesure avec le contenu des Cd définis comme des « bombes thermonucléaires ». En vérité, il n’y pas de choc frontal entre Idrissa Seck et son « père ».Le leader de la Coalition « And Ligueey Sénégal » s’en prend à un système plutôt qu’à un homme. Il propose « le vrai changement » Est-ce là une lapidation des actes posés par son successeur depuis avril 2004, date du départ de ce même Seck de la Primature ?

• Wade-Tanor : Il n’y a pas de duel, encore moins d’attaque personnelle. Seules quelques piques sur « l’incompétence de ce gouvernement ».

Ousmane Tanor Dieng s’adosse à l’héritage de Senghor et Diouf, deux anciens adversaires qui ont affronté Wade avec succès avant que le dernier perde le pouvoir en 2000. Les deux anciens présidents deviennent, dans cette présente campagne, des ombres tutélaires de leur successeur qui sollicite, pour la première fois, le suffrage de ses compatriotes à une présidentielle.

• Wade-Bathily : Déçu de la gestion de l’alternance, Abdoulaye Bathily s’emploie, avec hargne, à créer les conditions de départ de son ancien allié au sein de la Coalition Alternance 2000 puis du Front pour l’Alternance. A le suivre, l’alternance ne serait qu’un gros acte raté.

• Wade-Savané : Pas un duel, mais une adversité pleine d’ambiguïtés. Landing Savané ferme la parenthèse de l’alternance, mais a du mal, dans son discours, à délimiter la frontière entre revendiquer un bilan (actif et passif) et en rejeter quelques aspects (l’échec des Ics imputé, par l’ancien ministre de tutelle, au président et au Premier ministre). La notion de solidarité gouvernementale lui est opposée dans certains milieux des Libéraux, ceux-là mêmes qui rappellent le montage financier fait par les Socialistes.

• Wade et les indépendants : Le discours sur l’éthique n’est plus porté par Idrissa Seck dans sa formule de cohabitation difficile entre « le vice et la vertu ». Depuis sa déclaration de patrimoine, Me Mame Adama Guèye est identifié à ce thème de la transparence. Alioune Mbaye a sa métaphore du grand malade pour dépeindre le Sénégal. Modou Dia et Mamadou Diallo se démarquent des pratiques de la classe politique traditionnelle et omniprésente dans l’espace public. Toutefois, le Sénégal attend encore le candidat indépendant qui bousculerait les habitudes de consommation en matière d’offre électorale.



Auteur: HABIB DEMBA FALL

Le maire de Jérusalem décide de suspendre les travaux

Le maire de Jérusalem a décidé de suspendre des travaux près de l'Esplanade des Mosquées, dans la vieille ville de Jérusalem, qui ont provoqué des heurts ces derniers jours entre la police et des manifestants palestiniens, a indiqué lundi la radio militaire. Uri Lupolianski a annoncé dimanche tard dans la soirée qu'il avait décidé d'interrompre la construction d'une nouvelle rampe d'accès à l'esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l'Islam, a précisé la radio.


© BELGA

IRGT: "le prince Laurent travaille" (La Capitale)

Depuis 1995, le prince Laurent est sorti 620 fois pour l'Institut royal pour la gestion durable des ressources naturelles et la promotion des technologies propres (IRGT), dont il est président, indique le directeur de l'IRGT Jacques Wirtgen lundi dans La Capitale. Le directeur de l'IRGT entend ainsi répondre à ceux qui affirment que cette asbl a été créée pour assurer l'avenir financier du prince. Depuis 1995, le prince a effectué 620 sorties pour le compte de l'IRGT. "Cela représente une peu plus de 50 déplacements par an, avec une moyenne de 3 heures par activité. Vous pouvez y ajouter 3 heures de briefing et la coordination.(...) Il participe également à deux comités scientifiques par an et, sur les 23 conseils d'administration, il n'en a raté qu'un pour cause de maladie". "Quant on dit qu'il n'y connaît rien, c'est un mensonge. Il en sait beaucoup plus que certains pseudo-spécialistes (...). C'est sur le terrain qu'on peut se rendre compte de la réalité", conclut le directeur. (mjn)


© BELGA

Le catalogue imparfait de Mme Royal

Par Bernard Delattre
Il y a un vraiment un peu de tout dans les 100 propositions du "Pacte présidentiel" présenté hier par Ségolène Royal.

Il y a du bon, de l'excellent même : nombre de mesures concrètes, quotidiennes et simples, aussi urgentes que salutaires, en matière de réforme de l'Etat, d'éducation, de formation, d'environnement ou de social. Sans oublier que Ségolène Royal a consacré le cinquième de son discours de dimanche à afficher un réel volontarisme dans le domaine international. Ce fut la vraie bonne surprise du congrès, venant d'une candidate qui, jusqu'à présent, a légitimement décontenancé maints observateurs étrangers par son amateurisme sur ces questions.

Il y a du moins bon, aussi. Le dirigisme économique réaffirmé par les socialistes va sans doute effrayer dirigeants d'entreprises et milieux d'affaires tant, malgré un vernis nouveau de pragmatisme, il traduit encore souvent un certain dogmatisme. Surtout, à première vue, ce catalogue présidentiel, s'il devait être intégralement mis en oeuvre, nécessiterait des moyens bien supérieurs au budget actuel de l'Etat. Pourra-t-il, dès lors, être appliqué sans laisser filer les dépenses et les déficits ?

Il y a encore, dans ce "Pacte", des déclarations d'intention si vagues et si dépourvues de chiffrage qu'elles en sont vraiment très - trop - confortables. Il y a enfin, parfois, comme un léger parfum de mystification dans l'air. Ainsi, comment Ségolène Royal peut-elle décemment invoquer sa "franchise", sa "lucidité", sa "rigueur" et sa "volonté de refuser les fausses promesses" puis, immédiatement après, promettre des choses aussi irréalisables pour elle-même et pour la France que la "réforme profonde du FMI, de la Banque mondiale et des statuts de la Banque centrale européenne" ?

L'humanisme mis en avant dimanche par Ségolène Royal est salutaire dans un pays que le pouvoir sortant, ces cinq dernières années, a laissé profondément se précariser sur le plan social et se tendre sur le plan sociétal - l'effarante flambée des banlieues de l'automne 2005 l'a bien montré. Mais cet humanisme n'est pas toujours crédible.

Pas plus que, dans le camp d'en face, n'est encore crédible le virage social d'un Nicolas Sarkozy que l'on a connu, ces mêmes années, si brutal.

Il reste moins de cent jours aux deux principaux candidats à l'Elysée pour crédibiliser tout cela. Et se montrer donc à la hauteur.

vendredi, 09 février 2007

''podor Peut être Un Centre Touristique'', Selon Abdoulaye Wade

APS
Le secrétéaire général du Parti démocratique sénégalais, candidat de la coalition Sopi 2007, a déclaré, vendredi à Podor, que ce département peut être un centre touristique au vu de son passé historique. Me Wade s'exprimait au stade départemental devant une assistance nombreuse venue l'accueillir dans le cadre de la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 25 février. ''Le bateau Bou El Mogdad a déja repris ses activités avec le lancement du programme de navigation de l'OMVS et nous allons procéder à la construction de quais tout le long du fleuve Sénégal'', a dit Me Wade promettant aussi de doter la zone d'aéroglisseurs pour faciliter les déplacements des populations.

Tunisie: condamnation de terroristes présumés à des peines de prison

TUNIS (AP) - Le tribunal militaire de Tunis a condamné jeudi plusieurs terroristes présumés à des peines de prison ferme allant de cinq à huit ans, a-t-on appris auprès de l'un de leurs avocats, Me Samir Ben Amor.

La plupart extradés d'Italie, les sept prévenus, âgés de 30 à 40 ans, sont accusés d'"appartenance à une organisation terroriste opérant à l'étranger en temps de paix", en l'occurrence l'organisation djihadiste salafiste "Ahl Al Sunnah wal jamaâ" (partisans de la Sunnah).

Ils comparaissaient devant cette juridiction militaire pour des faits qui remontent à une dizaine d'années. L'un d'eux, Mehdi Kammoun qui dirigeait la cellule de Milan et s'était rendu en Afghanistan, a été remis aux autorités tunisiennes après avoir passé un séjour en prison en Italie. Il a été condamné à huit ans d'emprisonnement.

Trois co-accusés ont écopé respectivement de cinq, six et sept ans de prison ferme, tandis que les trois autres ont bénéficié d'un non-lieu dans cette affaire, ayant déjà été condamnés pour les mêmes griefs à de lourdes peines dans des procès similaires.

Il s'agit de Béchir Ben Zayed (10 ans), Saïdane Mohamed (10 ans) et Adel Soltane (20 ans).

La défense a plaidé l'acquittement des inculpés pour "absence de preuves" et demandé, en vain, le transfert du jugement devant une juridiction civile, désormais habilitée à examiner de telles affaires depuis l'adoption par le Parlement tunisien de la loi antiterroriste en décembre 2003.

La veille, huit autres présumés terroristes, sept en état d'arrestation et un en liberté, avaient été condamnés à des peines allant de 3 à 11 ans de prison ferme, pour "adhésion à une organisation ayant opté pour le terrorisme pour atteindre ses objectifs" et "utilisation de noms de guerre".

Le principal prévenu, Nabil Slimani, qui s'apprêtait à se rendre en Irak à partir de la Syrie, a été arrêté par les autorités de Damas qui l'ont remis à leurs homologues tunisiennes. Il a écopé de 11 ans d'emprisonnement.

Parmi les six co-inculpés en état d'arrestation, deux ont été condamnés à cinq ans de prison, deux à sept ans, un à neuf ans et un à 11 ans.

Quatre d'entre eux, n'ayant pas pu gagner l'Irak à partir de la Syrie, avaient regagné Tunis où ils ont été interpellés.

Le huitième accusé a été condamné à trois ans de prison pour avoir tenté de se rendre en Irak.

Les avocats de la défense se sont retirés de cette audience, le tribunal ayant rejeté leur demande de renvoi du procès pour leur permettre de rendre visite à leurs clients incarcérés dans des prisons éloignées et préparer leur plaidoiries, a justifié Me Ben Amor. AP

Darfour: départ de la mission d'enquête sur les droits de l'Homme samedi

GENEVE (AP) - Une mission d'enquête sur les droits de l'Homme conduite par l'Américaine Jody Williams, prix Nobel de la Paix pour son action contre les mines antipersonnel, partira samedi pour le Darfour, a annoncé jeudi le porte-parole de l'ONU, Rolando Gomez.

Les six envoyés sont chargés d'enquêter pendant dix jours sur les viols, massacres de civils, destructions de villages et l'exode massif dans cette région de l'ouest du Soudan. Ils rendront leurs conclusions au Conseil des droits de l'Homme en mars.

La présence dans le groupe de deux diplomates représentant des pays qui refusent de condamner le Soudan pour les violations des droits de l'Homme -Patrice Tonda, du Gabon, et Makarim Wibisono, d'Indonésie- a soulevé des questions sur la capacité de la mission à effectuer son travail en toute indépendance. Les autres membres de l'équipe sont Sima Samar, rapporteuse spéciale de l'ONU sur la situation des droits de l'Homme au Soudan, Bertrand Ramcharan, ancien haut commissaire aux droits de l'Homme par intérim, et Mart Nutt, membre du Parlement estonien.

Plus de 200.000 personnes sont mortes et 2,5 millions d'habitants ont quitté leur domicile depuis le début des affrontements entre les milices arabes janjaweed soutenues par le gouvernement de Khartoum et des groupes rebelles noirs en 2003. AP

Trois soldats américains succombent à leurs blessures en Irak

BAGDAD (Reuters) - Trois soldats américains ont succombé à des blessures contractées pendant des combats dans la province d'Anbar, dans l'ouest de l'Irak, annonce l'armée américaine.

Ces décès portent à 14 au moins le nombre de militaires américains tués en Irak ces trois derniers jours.

La province d'Anbar, un fief de l'insurrection sunnite contre le gouvernement irakien et les forces sous commandant américain, est l'un des endroits les plus dangereux pour les soldats américains dans ce pays.