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vendredi, 12 janvier 2007

De plus en plus de criminels infiltrent les entreprises (De Tijd)

(Belga) La criminalité organisée infiltre les entreprises belges, selon Bruno Frans qui est à la tête de la direction centrale de la division de lutte contre la criminalité organisée au sein de la police fédérale.

Le monde des entreprises en Belgique se voit essentiellement en tant que victime de la criminalité organisée mais il sous-estime grandement son rôle en tant que facilitateur pour le milieu criminel, dit Bruno Frans. Près de trois entreprises criminelles sur quatre utilisent des structures commerciales. Le directeur du service de police déplore que, contrairement à ce qui se passe chez nos voisins du nord, le monde des entreprises fait peu contre la menace de la criminalité organisée. "Le milieu criminel n'a souvent prise que sur un pourcentage limité d'un secteur mais sa présence peut perturber de manière importante la concurrence loyale", selon le spécialiste. (GFR)

Pas d'interdiction de fumer sur les cours de récréation (HLN)

(Belga) Alors que les adultes ne peuvent pratiquement plus fumer nulle part, les écoliers, un groupe particulièrement vulnérable en matière de consommation de produits à base de tabac, peuvent eux fumer dans les cours de récréation.

Le ministre flamand de l'Education Frank Vandenbroucke n'a pas l'intention de modifier la législation à ce sujet. Il estime que c'est aux écoles de prendre leurs responsabilités et d'interdire ou non le tabac dans les cours de récréation, comme c'est de toute façon le cas dans les bâtiments scolaires. Cela serait déjà le cas dans un grand nombre d'établissements dans l'enseignement communautaire en Flandre bien qu'aucune obligation dans ce sens ne soit imposée par le réseau. (GFR)

Le bilinguisme permet de retarder la sénilité (étude)

(Belga) La pratique du bilinguisme permet de retarder la sénilité, selon une étude d'un institut canadien de recherche dont les résultats ont été dévoilés jeudi.

Les chercheurs ont découvert que, dans le groupe de 184 personnes étudiées qui étaient venues consulter pour des troubles cognitifs, des symptômes de sénilité faisaient en moyenne leur apparition à 71,4 ans chez les personnes unilingues, contre 75,5 chez celles qui sont bilingues. Cette différence demeure même lorsque l'on tient compte du niveau d'éducation, du sexe et du milieu social ou du pays d'origine des 184 personnes étudiées. Aucun traitement pharmacologique n'a un effet aussi spectaculaire que la pratique de deux langues, selon les chercheurs canadiens qui soulignent que ces résultats sont préliminaires. L'étude a été conduite par le Rotman Research Institute, un organisme de recherche associé à l'université de Toronto. (BVH)

jeudi, 11 janvier 2007

Belgique:La vignette auto décolle enfin

SOUMOIS,FREDERIC

Dans un an, il faudra payer pour emprunter l'autoroute. Mais seuls les étrangers verront leur note grimper.U ne petite souris assistant discrètement aux négociations entre cabinets ministériels dira sans doute que c'est grâce au déblocage d'un accord de coopération sur la politique des handicapés entre la Région bruxelloise et la Région wallonne, grippé depuis 2001, que la vignette autoroutière a été introduite en Belgique. Le 21 décembre, le gouvernement bruxellois a en effet accepté le principe de descendre ses exigences précédentes (9 à 10 %) à 6 % de retour de recettes sur les montants collectés au niveau national. Les trois Régions doivent en effet s'entendre sur la répartition : selon que l'on détermine les parts selon le nombre d'habitants ou de kilomètres de voiries, les sommes obtenues peuvent varier.
Finalement, le gouvernement bruxellois semble s'être contenté de 6 %. « Semble », car la décision n'est finalement pas actée officiellement. Dans cette hypothèse, Régions flamande et wallonne, qui avaient fait une proposition aux Bruxellois à hauteur de 5 %, devraient marquer leur accord, l'un et l'autre se réservant 60 et 34 % de la manne. Ce sera l'objet d'un comité de concertation encore prévu le 17 janvier. Celui-ci examinera aussi les résultats du comité de pilotage qui travaille sur la mise en oeuvre du projet depuis des mois et qui rend un rapport théoriquement final ce vendredi. Car tout n'est pas décidé, et de loin.
Pas de surcoût. Seule chose sûre à ce stade, le prix de la vignette, environ 60 euros, ne coûterait rien en plus à l'automobiliste belge, qui verrait sa taxe de circulation diminuer du même montant. Seuls les automobilistes étrangers devront donc payer davantage qu'aujourd'hui. Le prix fort pour ceux qui empruntent régulièrement nos autoroutes, mais sans doute un prix allégé pour un passage ponctuel de touriste. Ceux-ci pourraient acheter la vignette à distance, notamment via internet, avant d'entamer leur voyage, afin d'éviter de longues files aux frontières.
Electronique ou papier ? Les négociations ont longtemps achoppé sur le fait que la Flandre veut directement une vignette électronique, afin de pouvoir se tourner de plus en plus vers une fiscalité adaptée à l'environnement. Des véhicules propres ou des utilisations équitables des voitures pourraient progressivement bénéficier de tarifs avantageux. Le ministre wallon des Finances Michel Daerden a fini par s'y rallier, mais évoque plutôt un système de reconnaissance de plaques d'immatriculation. « Des portiques seraient disposés à des endroits stratégiques et des voitures de surveillance feraient des coups de sonde dans la circulation. » D'après le ministre wallon, l'opération rapportera 24 millions d'euro par an au sud du pays, frais de contrôle déduits, sur une base de 4 millions de passages de véhicules. « Je veux que l'infrastructure ne coûte pas plus de 20 % des sommes collectées. »
Routes. Les routes concernées sont les autoroutes et les grandes voies à quatre bandes. Le Belge qui ne monterait jamais sur ce réseau de 2.000 kilomètres pourrait éviter légalement de payer la vignette, mais la majorité des conducteurs l'empruntent.
Délai. Lassé d'attendre, le ministre Daerden voulait lancer sa vignette seul en septembre 2005. La date de mise en oeuvre actuellement envisagée est le 1 er janvier 2008. Mais en Flandre, on tempère : « C'est l'objectif. Mais si on aboutit pour juin, ce n'est pas grave. »

Belgique:Le prince Laurent remboursera

DELEPIERRE,FREDERIC;METDEPENNINGEN,MARC

La Défense ne réclamera qu'aux inculpés le remboursement de l'argent détourné. Mais Laurent rendra « l'argent sale ».L 'heure des comptes a sonné. Après une journée de relâche, ce jeudi, au procès des fausses factures de la Marine à Hasselt, les avocats de la Défense (le ministère), constituée partie civile, diront vendredi de quelle somme, et de qui, ils entendent obtenir le remboursement, des 2,2 millions d'euros détournés des caisses de l'armée.
Ils ne réclameront rien au prince Laurent (qui n'est pas inculpé), se satisfaisant des comptes bancaires et des biens (immeubles, notamment) des inculpés - comptes et biens qui ont été séquestrés et devraient, selon le ministre de la Défense Flahaut (lire ci-dessous), largement compenser les pertes subies par la Marine.
Mais le prince Laurent, lui aussi, remboursera, a-t-on appris à bonnes sources. Non qu'il y soit contraint. Ni qu'il soit sous la menace d'une procédure civile, la Défense ne l'envisageant pas, même si elle en a la possibilité.
Il remboursera, nous dit-on, les 175.000 euros perçus en fournitures, équipements et travaux d'aménagement pour sa villa de Tervuren et pour sa Fondation pour le bien-être animal.
L'aveu du prince qu'il « savait que la Marine payait » a rendu incontournable ce remboursement. Qui sera par ailleurs conforme à la « décision » du Roi, qui indiquait dans son discours de Noël que « lorsque la justice établit des détournements, il me semble équitable que la réparation concerne tous ceux qui en ont tiré avantage ».
Quelques jours plus tôt, le Premier ministre Verhofstadt avait exprimé le même souhait.
« Lorsque la justice établit des détournements » : ce n'est donc qu'à l'issue du jugement, si son prononcé établit dans le chef des inculpés la matérialité de ces détournements, que le remboursement princier devrait être effectué. Ce faisant, Laurent, outre qu'il se conformerait à la volonté de son père et Roi, se débarrasserait de « l'argent sale » des prévenus de Hasselt comme du soupçon de s'en être accommodé.
Retrouvez dans notre édition PDF l'interview du ministre de la Défense André Flahaut "Revoir l'argent" en p.4 et "L'ASBL princière divise la Flandre" en p.5

Bush reconnaît et assume ses erreurs

Le président américain George W. Bush a annoncé le renfort de plus de 20.000 militaires américains en Irak, en mettant en garde ses dirigeants contre une perte de soutien des Etats-Unis. Il a également affirmé assumer les erreurs commises dans la gestion de la guerre depuis l'invasion de mars 2003. J'ai mobilisé plus de 20.000 soldats américains supplémentaires en Irak. La vaste majorité d'entre eux, cinq brigades, seront déployés à Bagdad", a déclaré George W. Bush dans une allocution télévisée de la Maison Blanche, en présentant son ultime stratégie pour l'Irak.
Si les Etats-Unis décidaient de rapatrier leurs soldats, cela "provoquerait l'effondrement du gouvernement irakien, déchirerait le pays et déclencherait un massacre d'une dimension inimaginable", a souligné le président.
Debout face à la caméra, costume sombre et arborant un air solennel, il a affirmé assumer les erreurs commises dans la gestion de la guerre depuis l'invasion de mars 2003. George W. Bush a indiqué que le gouvernement irakien, qui pourrait "perdre le soutien des Américains" s'il ne tient pas ses promesses, s'était engagé à prendre le contrôle de toutes les provinces irakiennes "d'ici à novembre". "L'engagement des Etats-Unis n'est pas illimité", a-t-il averti.
"Même si notre nouvelle stratégie fonctionne exactement comme prévu, les actes de violence meurtriers vont continuer, et nous devons nous attendre à plus de victimes irakiennes et américaines", a-t-il ajouté.
Il a précisé qu'un "coordinateur à Bagdad" allait être nommé par le Département d'Etat "pour faire en sorte que l'aide économique dépensée en Irak donne de meilleurs résultats".
100 civils tués par jour
Le nouveau plan de George W. Bush représente un coût total de 6,8 milliards de dollars. Les Etats-Unis ont déjà dépensé 350 milliards depuis l'invasion du 20 mars 2003. La nouvelle enveloppe budgétaire prévoit un milliard pour relancer l'économie, la société civile, les infrastructures et le système judiciaire de l'Irak, dévastés par la guerre.
Les renforts militaires se décomposeront en 4.000 Marines supplémentaires déployés dans la province irakienne de Al-Anbar et de 17.500 soldats affectés à Bagdad, s'ajoutant aux 132.000 militaires américains déjà présents en Irak.
"Il n'y avait pas assez de troupes irakiennes et américaines pour sécuriser des endroits d'où les terroristes et les insurgés avaient été chassés", a expliqué le président, jugeant que les règles d'ouverture du feu des troupes sur le terrain devaient être assouplies.
Selon un responsable américain, l'envoi des renforts se fera progressivement avec une première vague le 15 janvier et une seconde un mois plus tard.
Près de quatre ans après l'invasion de l'Irak, plus de 3.000 soldats américains sont morts dans ce pays et plus de 22.000 ont été blessés alors que la violence a redoublé depuis le début de l'année. En moyenne, plus de 100 civils sont tués chaque jour en Irak.
"La situation en Irak est inacceptable pour le peuple américain, et elle est inacceptable pour moi", a déclaré le président, en promettant d'interrompre le soutien apporté, selon lui, par la Syrie et l'Iran aux insurgés irakiens.
Les démocrates désapprouvent
L'opposition démocrate, majoritaire au Congrès depuis début janvier, a rejeté en bloc le plan de George W. Bush. "La décision du président est mauvaise pour l'Irak et mauvaise pour l'Amérique - et il est temps que le nouveau Congrès empêche Bush de poursuivre aussi obstinément une stratégie qui a déjà échoué en Irak", a déclaré John Edwards, candidat à la présidentielle de 2008.
"Je ne peux pas soutenir l'escalade qu'il propose pour la guerre en Irak", a dit la sénatrice démocrate Hillary Clinton, à qui il est prêté également des ambitions présidentielles, en dénonçant "l'incompétence et l'arrogance" de l'administration.
Les démocrates n'ont toutefois aucun moyen légal de s'opposer à l'envoi de nouvelles troupes en Irak.
(D'après AFP)

mercredi, 10 janvier 2007

Plus de 5.000 postes d'enseignants supprimés à la rentrée 2007 dans les collèges et lycées

PARIS (AP) - Plus de 5.000 postes d'enseignants équivalent plein vont être supprimés dans les collèges et les lycées à la rentrée scolaire de septembre 2007, a-t-on appris mardi de source ministérielle. Les académies de Lille, Versailles, Nancy-Metz, Dijon, Reims et Amiens sont les plus touchées par ces suppressions.

Au total, 3.058 postes équivalent temps plein seront supprimés par allongement du temps de travail de certains enseignants (dans le cadre de la réforme des "décharges de service") et par le biais d'autres mesures, dont un non remplacement d'enseignants en surnombre, a-t-on précisé de source ministérielle.

Par ailleurs, 2.002 postes seront supprimés, la mesure représentant la traduction mécanique de la baisse du nombre des élèves, 24.757 collégiens et lycéens en moins étant attendus à la rentrée prochaine. Et 456 postes seront retirés, dans le cadre d'une mesure de rééquilibrage des dotations entre les académies.

Ce qui fait au total plus de 5.000 suppressions sur toute la France.

Dans le même temps, plus de 450 postes seront créés dans des unités pédagogiques d'intégration accueillant des élèves handicapés et les dispositifs relais, destinés à accueillir les élèves les plus difficiles et en voie de déscolarisation.

L'académie la plus affectée par les suppressions de postes sera celle de Lille où 701 postes d'enseignants équivalents temps plein doivent être supprimés. Suivent celles de Versailles (-500 postes), de Créteil et de Nancy-Metz (plus de 300 postes supprimés dans chacune de ces académies), ainsi que de Dijon, d'Amiens et de Reims (plus de 250 postes supprimés dans chacune de ces académies), a-t-on précisé de source ministérielle.

Ce projet de répartition des moyens de l'enseignement scolaire à la rentrée doit être présenté jeudi aux organisations syndicales lors du comité technique paritaire. AP

Wallonnie:Après la Magouille, le beau temp!

La résolution Immo Congo adoptée sans débat

Le parlement de la Communauté française a adopté sans guère de débat, majorité contre opposition, la résolution de la majorité PS-cdH rédigée à la suite des travaux de la Commission spéciale conjointe parlement wallon-parlement de la Communauté, dite "Immo Congo".Déjà approuvée par le parlement wallon avant les congés de fin d'annnée, la résolution demande notamment au gouvernement de veiller à une meilleure transmission d'informations tant entre ses membres, avec ses administrations fonctionnelles.
Elle juge indispensable de poursuivre l'accentuation des synergies entre les entités fédérées francophones et recommande au gouvernement de finaliser la fusion entre le Commissariat Général aux Relations Internationales (Communauté) et la Direction des Relations Internationales (Région wallonne).
Le texte prévoit encore qu'afin d'éviter l'urgence susceptible de mettre le gouvernement ou l'adminisration dans des situations difficiles, les administrations concernées établiront un plan d'occupation immobilière.
Les chefs de groupe avaient convenu de ne pas refaire mardi en séance publique à Bruxelles le débat déjà mené à Namur sur cette résolution. Ils se sont donc contentés de commenter brièvement le déroulement des travaux de la Commission.
Anne-Marie Corbisier (cdH)a souhaité qu'à présent, la justice continue le travail jusqu'au bout. Françoise Bertieaux (MR) a averti qu'elle interrogerait la ministre des Relations internationales Marie-Dominique Simonet sur les zones d'ombre et les questions laissées sans réponses. Léon Walry (PS) s'est félicité de l'impartialité et du sérieux manifestés par le président de la Commission, Maurice Bayenet, après les suspicions que certains avaient exprimées à son égard.
(d'après Belga)

Belgique:Le prince laurent a témoigné à Hasselt

lesoir:Le prince laurent a témoigné à Hasselt. Il connaissait l'origine des fonds, mais il ne doutait pas, affirme-t-il, de leur légalité. Le procès des fraudes à la Marine se poursuit aujourd'hui.P remière : en se rendant à Hasselt mardi, au procès sur les fraudes à la Marine, Laurent entre dans l'histoire de Belgique comme le premier prince royal à témoigner devant un tribunal correctionnel dans une affaire de droit commun. Il a ainsi vécu quelques heures dans la peau de tout citoyen cité comme témoin : une longue matinée d'attente pour un petit quart d'heure d'audition...
Audition courageuse, dans le contexte que l'on sait. Audition brève et moins « titillante » que pour un simple quidam.
Audition utile, cependant.
Laurent reconnaît en effet qu'il savait que « la Marine supporterait les coûts de l'arrangement de la maison » - même si c'est davantage explicite dans son audition écrite de lundi soir par la police fédérale que dans ses déclarations devant le tribunal, mardi.
Voilà en tout cas une déclaration qui bat en brèche la théorie retenue par l'instruction durant six ans : à savoir qu'il n'était pas utile d'entendre le prince Laurent puisqu'il n'était au courant de rien...
Mais le prince affirme aussi qu'il ne doutait pas de la « légitimité de la méthode » de financement des travaux par la Marine. Il avait toute confiance dans le colonel Vaessen. Ce conseiller « désigné par le Palais », précise-t-il, comme s'il s'agissait de renvoyer la balle dans un camp qui l'a un peu trop abandonné ces temps-ci, à travers le discours royal de Noël ou la signature de l'arrêté royal autorisant sa déposition.
Le colonel Vaessen, principal inculpé dans cette affaire de détournements, s'est réjoui de ce témoignage : Laurent a reconnu mardi - alors que, lundi soir, sa mémoire lui faisait défaut - qu'en 1999, année charnière du dossier répressif, le militaire avait quitté son service et arrêté du même coup de « l'aider

mardi, 09 janvier 2007

Boeing disparu en Indonésie: sur la piste d'un accident en mer

Par Adek BERRY
A BORD DU NAVIRE FATAHILAH (AFP) - Plusieurs navires faisaient route mardi vers une zone maritime d'Indonésie où aurait pu s'abîmer il y a huit jours un Boeing 737 avec 102 personnes à bord.

Le bâtiment Fatahilah de la marine indonésienne, équipé d'un sonar, a annoncé lundi avoir détecté des morceaux métalliques de taille importante au fond du détroit de Macassar. Cela a renforcé la piste d'un accident en mer de l'avion de ligne porté disparu.


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Mais l'état-major de la marine n'était pas en mesure d'affirmer avec certitude si ces objets, reposant à des centaines de mètres de profondeur, provenaient bien du Boeing activement recherché également sur terre.

Le Fatahilah a appareillé à nouveau tôt mardi matin de Macassar (Célèbes, île également appelée Sulawesi) pour se rendre dans cette zone.

Le navire a réalisé ces découvertes alors qu'il croisait dans la mer au sud-ouest de Mamuju, dans la région où le Boeing a disparu des écrans radar.

Le détroit de Macassar sépare les rivages indonésiens des îles de Bornéo et de Célèbes.

Le Boeing 737-400 de la compagnie indonésienne Adam Air était parti lundi dernier de Surabaya (île de Java) à destination de Manado (Célèbes) où il n'est jamais arrivé.

Il a tenté d'éviter une tempête avec des vents très violents qui sévissait depuis plusieurs jours sur le centre de l'archipel indonésien.

Au total, 96 passagers (dont trois Américains) se trouvaient à bord - 85 adultes, onze enfants dont quatre nourrissons - plus six membres d'équipage.

Le Fatahilah devrait retrouver en mer, mardi ou mercredi, un navire d'études océanographiques américain, l'USNS Mary Sears, qui dispose d'appareils de surveillance perfectionnés.

Un officier de la marine indonésienne a indiqué mardi que cinq bateaux au total devraient bientôt croiser dans la zone.

Parmi ceux-ci figure un autre bâtiment, le KRI Leuser, du département océanographique indonésien, capable d'opérer des détections jusqu'à 2.000 mètres de profondeur.

"Nous nous concentrons maintenant sur les découvertes réalisées au large de la côte de Tanjung Rangas dans le district de Mamuju", a déclaré à l'AFP Toni Syaiful, porte-parole de la Flotte de l'Est.

"Nous nous efforçons d'identifier les objets", a-t-il ajouté.

Le Fatahilah ne peut scruter les fonds marins avec précision que jusqu'à une profondeur de 120 mètres et les pièces détectées gisent à une profondeur comprise entre 500 et 1.800 mètres, selon un autre officier, l'amiral Gatot Subyanto.

Deux pêcheurs ont raconté avoir vu le 1er janvier, jour de l'accident, un avion voler bas en direction de Mamuju. Ils se trouvaient alors en mer.

Leur témoignage concorderait avec l'emplacement où ont été repérés les pièces métalliques sur le fond marin, a estimé Toni Syaiful.

"Les deux hommes ont également relaté avoir entendu une forte explosion juste après avoir perdu de vue l'avion", a-t-il ajouté.

Ségolène Royal appelle à la libération des journalistes et avocats détenus en Chine

PEKIN (AP) - Au quatrième et dernier jour de sa visite en Chine, Ségolène Royal a appelé mardi à la libération des journalistes et avocats détenus dans le pays et s'est prononcée pour un renforcement des liens commerciaux entre Paris et Pékin.

"J'ai fait une démarche pour demander la libération de journalistes et d'avocats incarcérés en remettant une lettre à l'association des journalistes et à l'association des avocats, dans une démarche opérationnelle et utile, qui va au-delà des formules", a déclaré la candidate socialiste à l'élection présidentielle lors d'une conférence de presse.

Ségolène Royal a également appelé à un renforcement des liens commerciaux entre la France et la Chine, invitant Pékin à ouvrir ses marchés aux entreprises étrangères.

"La Chine est en quelque sorte aussi notre nouvelle frontière", a-t-elle estimé. "Il faut surmonter les craintes, maîtriser la mondialisation, imposer des règles communes et défendre une nouvelle forme de développement".

Selon la candidate socialiste, "il faut sortir de cette logique qui consiste à refuser radicalement les transferts des technologies".

"Ce qu'il faut c'est mieux protéger les savoir-faire français et les brevets français, qui sont aujourd'hui encore insuffisamment protégés, lutter contre la contrefaçon mais accepter des financements croisés, qui permettent des co-financements franco-chinois, notamment dans les centres de recherche", a-t-elle affirmé. "Pour qu'il y ait une logique de gagnant-gagnant".

Face aux récents échecs commerciaux de la France en Chine, notamment la perte par Areva de la course à la construction de quatre réacteurs nucléaires, la présidente de la région Poitou-Charentes a par ailleurs appelé les entreprises françaises à faire "leur propre évaluation".

"C'est trop facile, lorsque la France perd un marché, d'aller trouver des justifications qui ne relèvent pas de la performance et de la compétence des entreprises elles-mêmes ou de leur stratégie", a-t-elle souligné avant de préciser: "ça c'est vraiment une posture bien franco-française que de penser que quand on perd un marché c'est toujours de la faute des autres".

Pour la candidate socialiste, "on ne peut pas non plus faire porter toujours la responsabilité sur les Chinois des choix qui sont faits". Et de déplorer que "quand ce sont des choix français, les choix sont bons, et quand ce sont d'autres entreprises les choix seraient mauvais".

"J'attends aussi des entreprises françaises qu'elles fassent leur propre évaluation pour que ça ne se reproduise pas", a encore lancé Ségolène Royal. "S'il y avait un état d'esprit européen entre les différentes entreprises pour faire des accords, pour être plus fort collectivement face aux entreprises américaines, je pense que l'on n'aurait peut-être pas perdu un certain nombre de marchés. Et il serait souhaitable que les pouvoirs publics soutiennent ce type de démarche".

Ségolène Royal achevait mardi une visite de quatre jours en Chine lors de laquelle elle a notamment rencontré le vice-président Zeng Qinghong au Grand palais du peuple à Pékin. Elle a, à cette occasion, prôné un "développement harmonieux" de l'Empire du Milieu dans un "monde multipolaire" où seraient défendus les "droits humains". AP

lundi, 08 janvier 2007

Trois personnes tuées par un hélicoptère en Camargue

ARLES (AFP) - Trois personnes ont été tuées dimanche par un hélicoptère privé qui s'est écrasé sur elles alors qu'elles le regardaient décoller près d'un restaurant en Camargue (Bouches-du-Rhône), un accident qui soulève des questions sur la sécurité de ces zones d'atterrissage.

Une femme d'une quarantaine d'années a également été grièvement blessée et devrait être amputée de la jambe. Transportée à l'hôpital nord de Marseille, "elle est dans un état très grave et son pronostic vital est engagé", a indiqué l'Assistance des hôpitaux publics de Marseille (APHM) dimanche soir.

L'accident s'est produit vers 15H30, près du restaurant "Chez Bob", un établissement situé en pleine Camargue, dans une zone agricole près de l'étang du Vaccarès. Le temps était ensoleillé et sans vent.

Quatre personnes d'une même famille des Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône) quittent le restaurant et montent dans leur hélicoptère de type "Alouette 2", garé à 20 ou 30 mètres du lieu, selon un témoin sur place.

"L'hélicoptère s'est crashé sur les voitures garées près du restaurant. Il y avait des personnes qui étaient venues assister au décollage. Deux au moins ont été décapitées. Les parents d'une petite fille de cinq ans ont été tués. La petite fille qui a pu s'en sortir criait +mon papa n'a plus de tête+". Tout le monde était très choqué", a raconté un ancien journaliste de l'AFP présent sur les lieux au moment du drame.

Outre les parents de la petite fille, un homme a également trouvé la mort.

"Face au danger d'explosion, puisque le réacteur de l'hélicoptère tournait toujours, le patron du restaurant a fait évacuer tout le monde", a raconté l'ancien journaliste de l'AFP.

"Le pilote a expliqué que l'appareil semblait avoir eu une panne et il n'a pas pu le redresser", a-t-il ajouté.

Les quatre occupants de l'hélicoptère, le pilote, sa femme, son frère et sa belle-soeur, sont indemnes mais choqués.

L'enquête judiciaire qui a été confiée au groupement de gendarmerie des transports aériens par le procureur de Tarascon (Bouches-du-Rhône) devra déterminer si un incident technique ou une erreur de pilotage est à l'origine de l'accident.

La prise de sang effectuée sur le pilote pour déterminer son taux d'alcoolémie s'est révélée négative, a indiqué le sous-préfet d'Arles, Jacques Simonnet.

Il a fustigé "l'insouciance" et "l'irresponsabilité" qui ont entouré l'accident. "On se trouve là face à un problème, à mon avis, de localisation de ces zones d'atterrissage que je vais regarder de près parce que je trouve qu'il y a une forme d'insouciance", a déclaré M. Simonnet.

"Quand on accepte ça (l'arrivée d'hélicoptères) dans un établissement recevant du public, on s'arrange pour éloigner les gens au moment des atterrissages et des décollages. Je suis assez furieux de ce point de vue-là. On est dans l'aberration la plus totale", a-t-il ajouté.

Le restaurant avait l'habitude de recevoir des clients qui venaient en hélicoptère, selon lui.

"Je vais mettre en parallèle la situation du moment avec la réglementation en vigueur et prendre les sanctions qui s'imposent au plan administratif s'il doit y en avoir. On ne peut pas accepter des morts aussi stupides", a dit le représentant de l'Etat après s'être entretenu avec le préfet.

La fillette qui a perdu ses parents a bénéficié de l'aide d'une cellule psychologique et a quitté l'hôpital pour aller chez son grand-père.

Libération de Jaime Razuri, photographe de l'AFP enlevé à Gaza

afp:Le photographe péruvien de l'Agence France-Presse, Jaime Razuri, retenu sept jours en otage à Gaza où il avait été enlevé par des hommes armés, a été libéré en bonne santé dimanche.
Jaime Razuri, 50 ans, a été libéré peu avant 20H00 locales (18H00 GMT) et remis aux services de sécurité palestiniens qui l'ont ensuite conduit au siège de la présidence, où il a retrouvé ses collègues de l'AFP.
"Je vais très bien. Mes ravisseurs m'ont bien traité, bien nourri. Je suis très heureux d'être dehors", ont été ses premiers mots. "Ce n'était pas un hôtel cinq étoiles, mais c'était très bien. Je remercie toutes les personnes qui ont permis ma libération", a-t-il ajouté.
Accompagné de diplomates péruviens et français, Jaime Razuri a traversé le point de passage d'Eretz pour se rendre en Israël, juste avant 20H00 GMT.
Le député et homme fort du Fatah, Mohammad Dahlane, qui a oeuvré à sa libération, s'est dit "heureux que cela se soit bien terminé". "Nous n'avons fait que notre devoir", a-t-il commenté.
Le photographe avait été capturé le 1er janvier par quatre hommes armés, à visage découvert, au pied de l'immeuble du bureau de l'AFP à Gaza alors qu'il rentrait d'un reportage, en compagnie d'un chauffeur et d'un traducteur.
Selon des sources sécuritaires palestiniennes, Jaime Razuri était entre les mains d'un grand clan familial qui le retenait dans un quartier de Gaza.
Les principales radios et télévisions péruviennes ont interrompu leurs programmes pour annoncer la nouvelle.
Le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a salué cette libération, remerciant "tous ceux qui y ont contribué".
La diplomatie péruvienne et française, ainsi que le gouvernement issu du Hamas et la présidence de Mahmoud Abbas, ont mené d'importants efforts pour assurer la libération du photographe.
L'organisation Reporters sans frontières s'est dite "extrêmement soulagée" par sa libération, demandant "aux autorités de traduire en justice les ravisseurs".
Une vingtaine d'étrangers, dont plusieurs journalistes, ont été enlevés ces derniers mois à Gaza, avant d'être tous relâchés, pour la plupart très rapidement.
En Irak, l'AFP était toujours sans nouvelles de son collaborateur irakien Salah Jali al-Gharraoui, plus de neuf mois après son enlèvement à Bagdad par des hommes armés et cagoulés.
Sur le plan politique, des dizaines de milliers de partisans du Fatah, de M. Abbas, se sont livrés à une démonstration de force à Gaza à l'occasion de l'anniversaire de leur parti, engagé dans une lutte de pouvoir meurtrière avec son rival, le Hamas.
Lors de cette manifestation monstre, Mohammad Dahlane a menacé de riposter à toute attaque contre les partisans du Fatah, devant des milliers d'hommes armés scandant à l'adresse du mouvement islamiste: "La mort pour les meurtriers!".
Evoquant l'assassinat jeudi du colonel Mohammed Ghraib, de la Sécurité préventive (organe de sécurité fidèle à Mahmoud Abbas) par des partisans du Hamas, il a mis en garde: "S'ils pensent que ce meurtre restera sans réponse, ils se trompent. (...) Si quelqu'un du Fatah est attaqué, nous riposterons deux fois plus fort".
Cette manifestation intervient au lendemain de la décision M. Abbas de déclarer "illégale" la Force exécutive du Hamas, si elle n'était pas intégrée dans l'appareil sécuritaire existant.
Le Hamas a riposté en annonçant le doublement des effectifs de la force, pour la faire passer de 5.500 à 12.000, dans une escalade dangereuse qui fait craindre une confrontation d'envergure entre les deux camps.
Les islamistes avaient décidé de créer leur propre force après l'entrée en fonction du gouvernement en mars, pour contrecarrer la mainmise du Fatah sur les appareils sécuritaires.
M. Abbas a accentué dimanche sa pression sur le Hamas en se disant déterminé à mener des élections générales anticipées contre l'avis des islamistes.

Procès en Algérie de Khalifa Bank pour faillite frauduleuse

afp:Le procès du plus grand scandale financier de l'Algérie, celui de la faillite frauduleuse de Khalifa Bank qui implique 104 accusés, s'ouvre lundi en l'absence du principal protagoniste, Rafik Khalifa, un ex "golden-boy" en exil depuis 2003 à Londres.
"Le procès doit s'ouvrir lundi 8 janvier, selon le tribunal criminel" de Blida (sud-ouest d'Alger), a indiqué un des avocats, Me Khaled Bergheul.
Les audiences seront consacrées au volet principal de l'affaire qui porte sur un "trou" de 3,2 milliards de dinars (environ 320 M d'euros) constaté dans la caisse principale de la banque à la suite d'irrégularités dans la gestion des dépôts et de la non-observation des règles prudentielles dans l'octroi des crédits.
Un total de 104 accusés sont cités par l'arrêt de renvoi, dont Rafik Khalifa, contre qui les autorités algériennes ont émis un mandat d'arrêt international. M. Khalifa sera jugé par contumace, la justice britannique n'ayant pas ordonné son extradition malgré la récente signature d'une convention d'extradition avec l'Algérie.
Les accusés doivent répondre d'une trentaine de chefs d'accusation, dont ceux de faillite frauduleuse, association de malfaiteurs, abus de confiance, détournement de fonds, faux et usage de faux, corruption. Ils encourent des peines allant jusqu'à dix ans de prison et des amendes. Cinq accusés sont en détention préventive depuis près de trois ans, 92 sont en liberté provisoire sous contrôle judiciaire et sept sont en fuite.
Le procès de Khalifa Bank doit être suivi par d'autres concernant les filiales du groupe, sa compagnie aérienne Khalifa Airways et une chaîne de télévision installée en France K-TV. Rafik Abdelmoumen Khalifa, 40 ans, pharmacien, fils d'un ministre du premier président algérien Ahmed Ben Bella (1963-1965), avait édifié en cinq ans (1998-2003) un empire employant quelque 20.000 personnes et connu une ascension sociale foudroyante.
Khalifa Bank, première banque privée en Algérie qui gérait des dépôts privés et institutionnels avec 7.000 salariés, était le noyau central de cet empire. Le groupe comptait aussi une compagnie aérienne, Khalifa Airways, qui exploitait une trentaine d'avions en leasing, et une télévision qui employait 400 personnes en France. Il s'est diversifié dans l'immobilier, le bâtiment et la location de voitures de luxe (200 véhicules).
A l'apogée de sa puissance, le "tycoon" algérien disposait d'un ensemble immobilier de trois villas à Cannes, dans lesquelles où il donnait de somptueuses réceptions où se pressaient de grands noms du show-biz. Flambeur, il dépensait sans compter pour pénétrer ce milieu de vedettes qui bénéficiaient de ses largesses, selon les enquêtes judiciaires. En septembre 2002, il avait réuni quelque 300 VIP à Cannes pour lancer K-TV. Les déboires de l'empire Khalifa avaient commencé par l'arrestation, en février 2003, à l'aéroport d'Alger de trois de ses cadres qui tentaient de sortir frauduleusement une mallette contenant deux millions d'euros. Elle a été suivie par la faillite du groupe en juin 2003.
Auparavant, en novembre 2002, les autorités algériennes avaient gelé les opérations de commerce extérieur de Khalifa Bank et mis l'établissement sous tutelle administrative. Plusieurs milliers de petits épargnants ont subi des préjudices.

Tentative d'enlèvement d'enfants à Oléron

La gendarmerie a lancé un appel à témoin dimanche soir après une tentative d'enlèvement sur trois enfants âgés de 10 à 12 ans dans l'île d'Oléron, en Charente-Maritime.

Les faits se sont déroulés en fin d'après-midi sur une place de la commune de Château d'Oléron. Un homme dune cinquantaine d'années accompagné dune femme dune quarantaine d'années et dune jeune adulte d'environ 20 ans auraient essayé d'attirer les enfants avec des bonbons et des grimaces, mais un témoin est intervenu, et le trio en voiture est parti, selon la gendarmerie.

En trois semaines, c'est la troisième alerte à l'enlèvement d'enfants en Charente-Maritime. Un appel à témoin avait été lancé le 21 décembre à Châtelaillon pour un collégien de 11 ans qui avait été importuné par un homme de 25 à 30 ans alors qu'il attendait son bus de ramassage scolaire. Une fausse alerte a fait long feu le 27 décembre à La Rochelle.

En Aquitaine, région limitrophe du Poitou-Charentes, la gendarmerie a organisé une cellule qui centralise les données sur ce type d'affaires après la multiplication des alertes, d'abord dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques il y a plusieurs mois, puis en Gironde et en Dordogne à l'automne. AP

Villepin annonce qu'il ne votera pas Sarkozy au congrès de l'UMP

afp:Dominique de Villepin a annoncé dimanche sur Canal+ qu'il serait présent mais ne voterait pas au Congrès de l'UMP du 14 janvier, qui doit introniser Nicolas Sarkozy, auquel il a lancé des piques et prodigué des conseils en vue de la présidentielle.
Sans aller jusqu'à pousser le président de l'UMP vers la sortie du ministère de l'Intérieur -"c'est d'abord la responsabilité de Nicolas Sarkozy"-, le Premier ministre a indiqué avoir déjà en tête son successeur, tout en refusant d'en dévoiler le nom.
Il appartient à M. Sarkozy de savoir "ce qui est le meilleur pour lui, ce qui lui donne le plus de liberté, ce qui permet d'aller davantage à la rencontre des Français", a-t-il ajouté avant de lâcher, en guise d'avertissement, qu'il fallait que le travail gouvernemental "soit fait".
Plusieurs noms ont circulé pour succéder le moment venu à M. Sarkozy place Beauvau, dont le ministre de l'Outre-mer, François Baroin.
S'il assistera bien dimanche au déjeuner du Congrès de l'UMP, un "moment de rassemblement pour notre famille politique", le chef du gouvernement n'entend pas participer au sacre de M. Sarkozy, seul candidat en lice. "Le président de la République ne s'étant pas prononcé" sur ses propres intentions, "comme chef du gouvernement, je ne suis pas en mesure de participer à ce vote", a-t-il expliqué.
Le très chiraquien président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, avait déjà vendredi annoncé qu'il voterait blanc, invoquant la même raison.
Réaffirmant son intention de gouverner jusqu'au dernier jour "au service des Français", M. de Villepin a une nouvelle esquivé sur ses propres ambitions: "Je suis à ma place et à ma tâche de Premier ministre". "Il semble qu'il n'ait pas renoncé" à être candidat, avait commenté par avance le sarkozyste Patrick Devedjian avant d'estimer que M. de Villepin ne disposait pas de l'"espace politique" nécessaire.
Après M. Chirac, qui a distillé pendant ses voeux moult petites phrases qui sonnaient comme autant d'avertissements à M. Sarkozy, le Premier ministre y est allé lui aussi de son couplet et rappelé qu'il participerait au débat électoral "en toute liberté". Il a d'ailleurs regretté qu'à ce stade de la campagne, "le débat ne se noue pas" et ne soit pas au niveau d'une présidentielle. "Si on veut aligner une famille politique réunie derrière un candidat sous forme de petits pois ou de sardines dans une boîte, vous ne gagnez pas comme ça", a-t-il ajouté dans une allusion transparente à M. Sarkozy.
"Aujourd'hui, il n'y a pas de candidat qui puisse, sur son nom, l'emporter", a-t-il enchaîné. Le Premier ministre a ainsi appelé l'UMP à réaliser, à l'instar de M. Chirac lors de sa campagne victorieuse en 1995, une "coalition des volontés" associant toutes les personnalités du parti -il a cité Jean-Louis Borloo et Michèle Alliot-Marie notamment- et à faire preuve d'un esprit "pas réducteur" pour "gagner". "Aujourd'hui, il y a encore un élan à donner" dans ce domaine, a-t-il lancé à M. Sarkozy.
Interrogé aussi sur l'avenir de M. Chirac, M. de Villepin lui a souhaité "plein de bonnes choses" pour l'année 2007, "et d'abord la santé". M. Chirac candidat à un nouveau mandat ou pas ? C'est "un choix qui lui appartient" et "je souhaite qu'il exprime ce qu'il pense être le meilleur pour la France et pour lui", a-t-il sobrement répondu.
Selon un sondage publié dimanche, 81% des Français souhaitent que M. Chirac ne se représente pas.
Dominique de Villepin a également promis dimanche sur Canal+ qu'une "solution" serait trouvée "dans les prochaines heures" pour les SDF installés dans des campements de tentes, qui ont propulsé le thème du logement au centre de l'agenda politique ces dernières semaines. Le Premier ministre a précisé que le gouvernement apporterait "des réponses ponctuelles en liaison avec les collectivités".
"Nous sommes en discussion avec les associations", notamment Les Enfants de Don Quichotte, pour "régler le problème de ceux qui sont dans la rue et en particulier (près du) canal Saint-Martin (à Paris) et autres" et "trouver une solution à ceux qui sont sous les tentes", a-t-il déclaré.
"Jean-Louis Borloo s'est couché à trois heures du matin (dimanche matin). Nous allons, je le pense dans les prochaines heures, trouver cette solution, trouver une solution pour chacun", a-t-il dit. Dans l'entourage du Premier ministre, on évoquait le délai d'un à deux jours.
Les Enfants de Don Quichotte, à l'origine de la médiatisation du sujet, ont confirmé les discussions en cours. Leur co-fondateur, Jean-Baptiste Legrand, a néanmoins souligné "attendre d'avoir des choses concrètes pour parler

dimanche, 07 janvier 2007

Acte de cannibalisme à Rouen: l'avocat dénonce la maison d'arrêt

PARIS (Reuters) - L'avocat d'un détenu qui revendique un acte de cannibalisme sur un compagnon de cellule, à Rouen, reproche à la maison d'arrêt d'avoir refusé le placement en isolement de son client.

L'homme âgé de 35 ans, qui purgeait une peine de cinq ans de prison pour viol avec violence, souffrait de "schizophrénie" et était "potentiellement dangereux", a dit à Reuters Me Fabien Picchiottino.

Vendredi, le procureur de la République de Rouen a estimé "très probable" l'hypothèse d'un acte de cannibalisme, après une autopsie approfondie de la victime de 31 ans.

Elle a été retrouvée morte mercredi dans sa cellule avec une plaie au thorax. Il lui manque une partie du poumon et des muscles intercostaux.

Transféré dans une maison d'arrêt parisienne, le meurtrier présumé a été depuis été placé en isolement et mis en examen pour "assassinat" et "atteinte à l'intégrité d'un cadavre".

Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de ce drame, survenu en présence d'un troisième détenu, qui n'est pas intervenu.

Sur place, une casserole a été retrouvée. Le meurtrier présumé a déclaré aux enquêteurs qu'elle avait servi à cuisiner les organes sur un petit réchaud, notamment un morceau de coeur qu'il dit avoir consommé, a rapporté l'avocat.

EXPERTISES

Des expertises sont en cours afin de "vérifier si tout ce qu'il a dit est vrai", a-t-il dit.

De précédentes expertises psychiatriques avaient, selon lui, permis d'établir que l'homme souffrait de "schizophrénie" et présentait "des antécédents psychiatriques importants".

"Il était potentiellement dangereux. Il était capable d'être normal, mais dès qu'il y avait un évènement particulier, il était capable d'avoir des pulsions et de passer à l'acte", a

dit l'avocat qui le défend depuis deux ans et demi.

"C'est quelqu'un qui aurait dû être en psychiatrie.

"Je reproche à la maison d'arrêt de ne l'avoir pas placé en isolement, comme l'avait demandé un juge d'instruction, il y a un mois et demi", a-t-il déploré.

"Mon client l'avait également demandé. Mais le directeur de la maison d'arrêt a certainement estimé que ce n'était pas nécessaire, donc ne l'a pas fait", a-t-il reproché.

"Pour qu'un détenu demande un isolement et que ce soit conseillé par un juge, c'est assez exceptionnel!", a fait valoir l'avocat.

"Même si on ne pouvait pas prévoir ces faits, le juge d'instruction a senti que le détenu n'était pas bien. Il fallait le préserver de lui même et des autres", a-t-il ajouté.

Il y a un an, à sa sortie d'une incarcération, ses parents adoptifs avaient adressé un courrier à la préfecture de Seine-maritime "pour le faire interner", a-t-il souligné.

Pologne: le nouvel archevêque de Varsovie a démissionné

afp:Le nouvel archevêque de Varsovie, Mgr Stanislaw Wielgus, convaincu de collaboration avec l'ancienne police secrète communiste, a démissionné et le pape a accepté sa démission, a annoncé dimanche la nonciature apostolique à Varsovie.
Mgr Wielgus, 67 ans, avait pris ses nouvelles fonctions vendredi, succédant au cardinal Jozef Glemp, parti à la retraite à 77 ans mais qui conserve son titre de primat de Pologne.
Une cérémonie solennelle d'intronisation était prévue ce dimanche.
La collaboration avouée du nouvel archevêque de Varsovie, Mgr Stanislaw Wielgus, avec l'ancienne police secrète communiste a plongé la puissante Eglise catholique de Pologne dans une crise sans précédent.
Depuis un an environ, un débat est ouvert sur la collaboration du clergé polonais avec les anciens services secrets communistes.
Principal rempart pendant quarante ans contre l'ancien régime, l'Eglise a gardé le silence depuis 17 ans sur ses rapports avec le pouvoir totalitaire de l'époque.
Le clergé était souvent contraint à entretenir des contacts avec la police secrète (SB) mais plus de 10% de ses membres sont devenus ses collaborateurs, selon les historiens.
Dans un message aux fidèles publié vendredi soir, Mgr Wielgus, 67 ans, a reconnu sa "faute" et s'en est remis à "la décision" du pape Benoît XVI.
"Je confesse aujourd'hui devant vous cette erreur que j'ai commise autrefois, comme je l'avais déjà confessée au Saint-Père", a déclaré Mgr Wielgus dans ce message, lu samedi dans les églises de l'archidiocèse de Varsovie.
Une commission spéciale de l'épiscopat polonais a conclu vendredi que Mgr Wielgus avait bel et bien collaboré avec l'ancienne police communiste.
Selon les documents étudiés par la commission et rendus publics, le nouveau métropolite de Varsovie avait été recruté par la police secrète en 1967, alors qu'il était encore étudiant en philosophie de l'Université catholique de Lublin (est). Sa collaboration a duré plus de vingt ans.

Dakar 2007: le rallye arrive en Espagne

afp:Le 29e rallye-raid à destination de Dakar quitte le Portugal et arrive dimanche dans le sud de l'Espagne, avec deux Portugais en tête: Ruben Faria à moto et Carlos Sousa en auto.L'événement
Cette étape de transition de 545 km ne comporte qu'une spéciale de 67 km.
Les 510 véhicules engagés (231 motos, 14 quads, 180 voitures et 85 camions) prendront ensuite le ferry à destination de Nador (Maroc) où se déroulera lundi la première étape africaine jusqu'à Er Rachidia.
A l'issue de la première étape portugaise, les écarts étaient déjà importants: près de 5 minutes entre les deux premiers motards, Ruben Faria et son compatriote Helder Rodriguez (à 16 sec) sur le 3e, l'Espagnol Isidre Esteve Pujol, et 2 min 31 sec entre le premier équipage auto Sousa-Schulz et le 2e, De Villiers-Von Zitzewitz.
Classement provisoire de la première spéciale du Dakar-2007