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mardi, 14 novembre 2006

Sarkozy: "Ségolène Royal me protège depuis plusieurs mois"

AFP:Nicolas Sarkozy, quasi candidat à l'"élection présidentielle de 2007 a affirmé lundi à Alger, où il est en visite officielle en tant que ministre de l'Intérieur, que Ségolène Royal le "protège depuis plusieurs mois".
"Elle me protège depuis plusieurs mois, car le phénomène +tout sauf Ségolène+ empêche le phénomène +tout sauf Sarkozy+", a affirmé le président de l'UMP devant quelques journalistes français à la résidence de l'ambassadeur de France à Alger.
Pour M. Sarkozy, si le candidat du Parti socialiste était Laurent Fabius, "on aurait une campagne violente, parce que c'est un homme violent, le risque pour moi est beaucoup plus grand qu'avec une campagne apaisée".
A cet égard, "Si c'est Ségolène Royal, c'est tout bénéfice", a-t-il jugé.
Selon lui, Ségolène Royal "nous impose malgré tout un processus de modernisation", mais elle est "en totale décalage avec son électorat et elle aura beaucoup de mal à assurer un rassemblement des voix à gauche".
Enfin, a ajouté M. Sarkozy, "je pense qu'elle montrera sa vraie nature, qui est quelqu'un d'irascible, dur et, quand ça ne va pas, qui se crispe".
Les trois candidats à l'investiture PS pour 2007, Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn, seront départagés par les adhérents de leur parti, lors d'un vote les 16 et 23 novembre (si un deuxième tour est nécessaire".
Quant aux adhérents de l'UMP, ils choisiront le candidat qui sera soutenu par leur parti en 2007, lors d'un congrès le 16 janvier, selon toute probabilité, ce devrait être M. Sarkozy.

jeudi, 09 novembre 2006

Nouvel élément sur le supposé compte bancaire de Chirac au Japon

PARIS (Reuters) - Un livre publie pour la première fois un document interne de la DGSE, les services secrets français, vieux de dix ans qui fait état de l'existence d'un compte bancaire détenu par Jacques Chirac au Japon, crédité de 300 millions de francs.
Il s'agit d'un message secret classé "urgent réservé" et envoyé par le chef de poste de la DGSE à Tokyo au siège des services à Paris, le 11 novembre 1996, écrivent les journalistes Laurent Valdiguié et Karl Laske dans le livre "Machinations", à paraître la semaine prochaine.

"Le montant des sommes versées sur le compte ouvert par Sowa au nom de M. Chirac serait de 70 oku-yens, soit sept milliards de yens, soit environ 300 millions de francs", dit le message.

Il résume les informations obtenues d'un informateur baptisé du sobriquet "Jambage" - destiné à protéger son anonymat - sur la banque Tokyo Sowa, qui veut faire des affaires en France et dont la DGSE examine la probité.

"Jambage paraît sincèrement penser que cette banque n'est pas, du fait de sa présidence actuelle, fréquentable et il ne veut pas y toucher", dit encore le message.

L'Elysée a déclaré au mois de mai dernier que Jacques Chirac n'avait jamais eu de compte à la Sowa Bank et évoqué une "campagne de calomnies" remontant à 2001 "dont il a été établi qu'elles étaient sans aucun fondement".

Le document en question a été saisi en début d'année chez le général Philippe Rondot par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, chargés d'une enquête sans rapport avec cet épisode et portant sur les faux listings de la société Clearstream.

Le général, spécialiste du renseignement, a eu ce document en sa possession car il a mené en 2001 une enquête interne sur les services secrets pour savoir s'ils avaient enquêté sur le président de la République, à la demande de ce dernier.

Il a conclu plutôt négativement et estimé que les investigations sur la banque Sowa se justifiaient. Interrogé par les juges le 28 mars 2006, le général a confirmé dans un premier temps l'existence d'un compte Chirac et donné une précision.

"A ma connaissance, ce compte avait été ouvert en 1992", a-t-il dit sur procès-verbal. Plus tard, il est revenu sur ces propos dans la presse.

En 2000, le patron de la Sowa Bank, Shoichi Osada, a été emprisonné dans son pays pour des malversations. Il avait auparavant été décoré de la Légion d'honneur en France.

En 2002, le patron de la DGSE, Jean-Claude Cousseran, et un magistrat qui travaillait dans ce service, Gilbert Flam, ont été limogés après la réélection de Jacques Chirac

mardi, 07 novembre 2006

Jean-Jacques Servan-Schreiber est mort

Le patron de presse et homme politique Jean-Jacques Servan-Schreiber, auteur du "Défi américain", est mort dans la nuit de lundi à mardi à Fécamp (Seine-Maritime) à l'âge de 82 ans, a annoncé sa famille.
Le décès est intervenu à minuit quarante mardi matin. Atteint d'une bronchite, "JJSS" avait été admis dimanche dans l'hôpital de Fécamp, alors qu'il passait le week-end dans sa demeure familiale à Veulettes-sur-Mer.
Le décès du fondateur de l'Express et auteur du best-seller "Le défi américain" "a été soudain", a expliqué son fils Franklin. Il a révélé que son père, né le 2 février 1924 à Paris, était atteint d'une "forme de dégénérescence qui affectait sa mémoire". "Mais il était tout à fait conscient, lisait la presse et relisait les grands livres", a-t-il ajouté.
JJSS a lu "jusqu'au bout" L'Express, le magazine qu'il avait fondé il y a plus de 50 ans, a indiqué son fils Franklin. Ses derniers mots furent pour demander qui était Ségolène Royal, en couverture de cet hebdomadaire. Comme on le lui expliquait, JJSS a lancé : "il faut lui dire que c'est la pagaille", a indiqué son fils Franklin Servan-Schreiber. JJSS avait aussi avec lui le dernier volume des mémoires de Valéry Giscard d'Estaing, dont il fut brièvement un ministre.
Selon son fils Franklin, il a fini sa carrière comme enseignant, jusqu'en 1995, à l'Université Carnegie Mellon de Pittsburgh, en Pennsylvanie. Demeuré conscient et passionné jusqu'au bout par l'actualité malgré la dégénérescene qui affectait sa mémoire, JJSS n'apparaissait plus guère en public. Il partageait sa retraite entre son domicile de Neuilly-sur-Seine et la maison normande de Veulettes-sur-Mer, après avoir jusqu'en 1995, enseigné à l'université Carnegie Mellon de Pittsburgh (Pennsylvanie).
Jean-Jacques Servan-Schreiber fut un homme de presse, fondateur de l'Express, un homme d'action engagé en politique et un homme d'idées, précurseur des technologies du futur. "Celui qui voulait tout changer" : tel est le titre d'une biographie de ce touche-à-tout dont les amis saluaient l'inventivité et l'énergie, et dont les adversaires pointaient la versatilité. Surnommé par la presse "JJSS", il aura eu une carrière politique en zig-zag: député de Nancy, président de la région Lorraine, ministre de quelques jours sous Valéry Giscard d'Estaing, qu'il avait connu à polytechnique dont il fut l'élève en 194.
A peine élu à Nancy en 1970, après une campagne électorale à l'américaine qui avait bousculé les habitudes françaises, JJSS était allé intrépidement défier Jacques Chaban-Delmas à Bordeaux, où il avait été sévèrement battu. Il fut aussi un militant de la décolonisation et ancien des Forces françaises libres. JJSS avait publié en 1967 "Le défi américain", où il analysait les risques d'un retard face au formidable développement technologique des Etats-Unis. Traduit en une quinzaine de langues, l'ouvrage sera un best-seller inattendu et durable. Il sera suivi du "Défi mondial" dans lequel JJSS évoquait notamment le déollage du Japon.
Cet entrepreneur-né était l'héritier d'une famille influente, petit-fils d'un secrétaire du chancelier allemand Bismarck, fils d'Emile Servan-Schreiber, directeur des Echos. Il était, rappelle son fils Franklin, d'une fratrie de 5 enfants comptant Brigitte Gros, sénateur des Yvelines, décédée, l'écrivain Christiane Collange, le patron de presse Jean-Louis Servan-Schreiber, créateur notamment du magazine à succès Psychologies.
JJSS était lui-même père de quatre garçons, nés de son second mariage avec Sabine de Fouquières : David, neuro-psychologue qui a signé le méga-hit "Guérir", Emile, Franklin, qui a travaillé au CIO, et Edouard, qui a collaboré à un livre avec Madeleine Chapsal, première épouse de son père. Cette dernière avait consacré à JJSS en 2004 un livre au titre-programme, "L'homme de ma vie".
Car JJSS fut aussi un séducteur, grand amour de la femme de lettres Françoise Giroud qui tentera de mettre fin à ses jours après leur rupture. C'est avec elle qu'il avait fondé en 1953 L'Express, grande affaire de sa vie. Il avait 29 ans seulement et fera de ce journal innovant le laboratoire de ses idées. Il dirigera cet hebdomadaire jusqu'en 1969 avant de devenir président (1970-1971) puis PDG du Groupe Express (1974-1977).
Sous sa houlette et celle de Giroud, l'hebdomdaire - premier news magazine français - réunira les plus grandes plumes, de Mauriac à Aaron. C'est de ce creuset que sont issus de grands noms du journalisme: Claude Imbert, Michèle Cotta, Catherine Nay... Partisan de Pierre Mendès-France, JJSS fut mobilisé en 1957 en Algérie - il l'a raconté dans un livre témoignage "Lieutenant en Algérie" - et avait d'emblée engagé son journal dans la lutte pour la décolonisation.
Il était aux yeux de ses adversaires, gaullistes notamment, un "turlupin", selon le mot de Jacques Chirac. Pour ses admirateurs, ce passionné d'Amérique et de nouvelles techniques était un incomparable surdoué.

lundi, 06 novembre 2006

Zidane au Bangladesh pour y rencontrer Yunus, Prix Nobel de la paix

L'ancien joueur de football Zinédine Zidane se rend lundi au Bangladesh pour deux jours à l'invitation du Prix Nobel de la paix 2006, Muhammad Yunus, a annoncé dimanche Dipal Barua, directeur général de la Grameen Bank, banque de micro-crédit qu'a fondée l'économiste bangladais.
L'ex-capitaine de l'équipe de France doit rencontrer mardi des clients de cette banque puis des jeunes joueurs de la Fédération bangladaise de football.
Il participera mercredi à Dacca à la cérémonie d'inauguration d'une manufacture de produits alimentaires, située à Bogra (nord) et détenue conjointement par la Grameen Bank et le groupe français Danone, dont le patron Franck Riboud est un ami de Zidane.
Cette usine d'un million de dollars est censée subvenir aux besoins des personnes à bas revenus.
La cérémonie d'inauguration devait initialement se dérouler sur le site de Bogra, mais l'agenda a été modifié la semaine dernière. Les médias locaux attribuent ce changement aux violences politiques liées à la mise en place d'un gouvernement intérimaire, qui ont fait au moins 25 morts. Ce que n'ont pas confirmé les autorités.

Transport aérien: interdiction des liquides en cabine dès lundi

Les liquides et gels d'un volume supérieur à 10 cl seront interdits en cabine dans les vols au départ de tous les aéroports européens à compter de lundi, une nouvelle mesure risquant d'allonger les files d'attente à l'embarquement.
D'après cette nouvelle réglementation, annoncée lors d'une conférence de presse samedi à l'aéroport de Roissy, les liquides, gels et pâtes peuvent être emportés à condition de ne pas excéder 100 millilitres --ou 10 centilitres-- par objet concerné.
Plusieurs liquides n'excédant pas 10 cl chacun peuvent être transportés, mais tous les liquides emportés en cabine doivent être stockés dans un sac hermétique et transparent de vingt centimètres sur vingt au maximum. Les liquides dont le volume ne satisfait pas aux exigences seront détruits.
Des exceptions sont prévues pour les aliments pour bébés et pour les médicaments sur présentation d'une ordonnance.
En outre, les liquides acquis entre le point de contrôle des passagers et l'embarquement, en zone douane des aéroports, ne sont pas soumis à cette réglementation.
Cette exception se justifie par "un système d'approvisionnement sécurisé" dans ces zones, a expliqué Michel Perol, PDG d'Aélia, qui gère les boutiques hors-taxes à l'aéroport de Roissy.
Il y a "un traçage complet, très strict, de tous les produits duty-free", a précisé René Brun, directeur de l'aéroport Paris Charles-de-Gaulle (Roissy).
Selon lui, les passagers doivent s'attendre à connaître à l'embarquement "quelques difficultés les premiers jours" suivant la mise en place de la nouvelle mesure.
"Il faut que les passagers (..) mettent les liquides dans leurs bagages de soute. Il faudra arriver un petit peu plus tôt lundi, peut-être trente minutes ou une heure, cela dépend des compagnies aériennes", a-t-il poursuivi.
A cette période de l'année, 150.000 voyageurs transitent chaque jour par l'aéroport de Roissy, dont la moitié au départ, selon M. Brun. Il a ajouté que "plus de 400 personnes" supplémentaires s'occuperont de l'information des voyageurs à Roissy à partir de lundi.
A Orly, où transitent "entre 65.000 et 80.000 passagers" chaque jour, 200 personnes seront affectées aux mêmes fonctions d'information, selon Patrice Hardel, directeur de cet aéroport.
Les personnes déployées en renfort informeront les passagers avant les comptoirs d'enregistrement et les points de contrôle des voyageurs. Elles distribueront, dans un premier temps gratuitement, des sacs transparents d'un litre pour stocker les liquides emmenés en cabine.
Ces nouvelles mesures s'appliqueront sur tous les vols à destination ou au départ de l'Union européenne, de la Norvège, de l'Islande et de la Suisse.
Elles avaient été décidées par les 25 après la mise au jour en août par les autorités britanniques d'un complot terroriste présumé destiné à faire sauter en vol des avions assurant des liaisons transatlantiques au moyens d'explosifs liquides.
Sont concernés par les nouvelles mesures les liquides comme les boissons, les soupes, les parfums, mais aussi les aérosols (laque pour les cheveux, déodorants...), les gels (pour la douche, les shampooings) ou encore des pâtes plus solides comme le dentifrice ou le mascara.

mardi, 31 octobre 2006

Le Paris-Dakar débute ce jeudi 2 novembre 2006

Que ceux qui trouvent que le Paris-Dakar a perdu son charme originel se réjouissent : la Transafricaine Classic est faite pour eux !

Organisée par Patrick Zaniroli - vainqueur du Paris-Dakar en 1985 avec Mitsubishi - la Transafricaine Classic est un rallye-raid de régularité entre Paris et Dakar. Son parcours entraînera les 76 engagés à travers la France, l'Espagne, le Maroc, la Mauritanie, le Mali et le Sénégal. Son départ sera donné le jeudi 2 novembre 2006 à Courbevoie, en région parisienne.

Point de « top team » dans la liste des engagés : que des amateurs originaires de France, d'Italie, d'Espagne ou de Belgique. Point trop de « people » non plus, puisque seules les skieuses Carole Montillet et Mélanie Suchet, aux commandes du Nissan Patrol numéro 30, sont connues du grand public. Enfin, le plateau est d'une grande variété, puisqu'on y trouve des voitures de 1967 à nos jours, ainsi que des camions.

Lors des vérifications techniques prévues le mercredi 1er novembre et le jeudi 2 novembre au matin, le public pourra approcher les équipages et leurs véhicules boulevard Aristide Briand, à Courbevoie. Le départ sera donné le jeudi à 15 heures devant le Parc de Bécon

samedi, 28 octobre 2006

Marine Le Pen persona non grata en Israël

JERUSALEM (Reuters) - Israël refuse de recevoir une délégation du Parlement européen en raison de la présence en son sein de Marine Le Pen, fille du président du Front national, fait savoir le ministère des Affaires étrangères.

"L'un des membres de la délégation appartient à un parti politique qui, malheureusement, est à la fois raciste et négationniste", a déclaré un porte-parole.

"C'est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas recevoir la délégation dans sa composition actuelle", a-t-il ajouté.

A Bruxelles, un porte-parole du parlement européen a invoqué un "problème technique" susceptible de compromettre le succès du déplacement des eurodéputés. Mais une source parlementaire a confirmé que l'annulation de ce voyage venait du refus des autorités israéliennes.

La vice-présidente du Front national devait faire partie d'une tournée d'un groupe d'eurodéputés au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens du 28 octobre au 4 novembre.

La délégation conduite par le chrétien-démocrate allemand Elmar Brok devait notamment être reçue par le Premier ministre israélien Ehoud Olmert.

"Marine Le Pen a reçu une lettre" du Parlement européen expliquant le refus des autorités israéliennes, a précisé un porte-parole du Front national.

Le 20 octobre, Marine Le Pen, membre du Parlement européen depuis 2004, avait déclaré à Reuters que ce voyage devait être l'occasion de "lever un certain nombre de malentendus". Elle avait ajouté ne pas avoir d'hostilité particulière envers l'Etat hébreu.

Jean-Marie Le Pen a été condamné par la justice française pour avoir qualifié les chambres à gaz de "point de détail" de l'histoire de la Seconde guerre mondiale.

vendredi, 27 octobre 2006

Paris Banlieues: marche à Clichy en mémoire des deux jeunes électrocutés dans un transformateur il y a un an

CLICHY-SOUS-BOIS (AP) - Plusieurs centaines de personnes ont commencé à défiler ce vendredi matin à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) afin de rendre hommage à la mémoire de Zyed Benna et Bouna Traoré, les deux jeunes électrocutés il y a un an jour pour jour, alors qu'ils s'étaient réfugiés dans un transformateur électrique au cours d'une poursuite avec des policiers.
medium_sarko2.jpg Le vilain méchant loup
Ce drame avait été suivi par plusieurs semaines de violences urbaines dans les quartiers dits "sensibles" de nombreuses banlieues en France.

Un an après vendredi matin, les habitants de Clichy, dont beaucoup de jeunes des cités de la ville, mais également des personnes venues de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) et même de Sartrouville (Yvelines), ont quitté la place de la mairie peu avant 10h pour une marche silencieuse.

Derrière une banderole sur laquelle on peut lire sous forme de tag "Morts pour rien", les membres des familles des deux jeunes décédés ont pris la tête du cortège qui doit faire le tour de la ville avant qu'une stèle à la mémoire de Zyed Benna et Bouna Traoré ne soit dévoilée à proximité de la mairie en fin de matinée.

C'est l'association "Au-delà des mots", créée par des jeunes de Clichy juste après la mort de deux d'entre eux, qui a organisé l'évènement.

Ils sont d'ailleurs nombreux à porter les T-shirt blancs distribués par l'association et sur lesquels on peut lire en noir les noms de Zyed et Bouna, avec ce commentaire: "Morts pour rien". AP

lundi, 09 octobre 2006

CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE SENGHOR - Un géant entre deux siècles : L’avocat du dialogue des cultures

Il aurait eu 100 ans ce 9 octobre 2006 . Léopold Sédar Senghor , ancien président de la République du Sénégal. Poète il l’était bien avant d’être élu académicien.

Homme politique de stature internationale , son humanisme et sa défense des cultures et celles d’Afrique en particulier l’ont fait connaître au monde qui rend unanimement en cette année du centenaire de sa naissance, un hommage mérité à un grand génie du 20e siècle.

Il aurait eu 100 ans ce 9 octobre 2006 . Léopold Sédar Senghor , ancien président de la République du Sénégal naquit le 9 octobre 1906 à Joal sur la Petite Côte sénégalaise , à l’entrée du terroir du Sine . Cette aire géographique fut son royaume d’enfance et il en a gardé des souvenirs vivaces fixés à jamais dans les lignes de sa poésie mondialement connue. Premier président de la République du Sénégal indépendant . Léopold Sédar Senghor fut sans conteste le meilleur ambassadeur que son pays n’est jamais eu , compte tenu de son aura politique et sa stature d’humaniste et d’homme de culture sur le plan international .

Après ses études au Lycée Louis Le Grand et à la Sorbonne à Paris, Léopold S. Senghor est en 1935 le premier agrégé africain de l’Université et sera nommé à la chaire de linguistique de l’Ecole nationale de la France d’Outre mer .

Docteur honoris causa de nombreuses universités et membre de l’Institut de France, L. S. Senghor fut reçu le 2 juin 1983 et élu dans le cénacle de l’Académie française.

L’année 1945 marqua les débuts en politique de Senghor député du Sénégal , réélu en 1946 , 1951 et 1956 . Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil en 1955 , le parcours politique de Léopold S. Senghor le portera à la présidence de la République du Sénégal le 5 septembre 1960 , après les péripéties de la Communauté franco africaine qui sera vite abandonnée au profit de l’ indépendance acquise par les pays africains. Cette division arriva , contrairement à la volonté de Senghor qui avait redouté la division des pays africains et avait créé le mot “ balkanisation ”, un néologisme adopté alors pour la pertinence de son propos sur le morcellement de l’Afrique en petits territoires étatiques .

“ Glorification ” de la culture africaine

De Léopold Sédar Senghor l’humanité retiendra beaucoup de ses écrits , de sa poésie et de l’humanisme négro africain qui anime sa politique . Celle-ci prend sa source dans ses années estudiantines dans les années “ 30 ” avec le mouvement de la Négritude qu’il fonde avec ses amis Aimé Césaire le martiniquais, Léon Gontran Damas et René Maran de la Guyane française.

Perçue comme une “ glorification ” de la culture africaine en réaction à un environnement colonial empreint de racisme, la Négritude de Senghor se préoccupait de transcender les divisions entre Arabes, Négro africains et diaspora en vue d’une “ forte présence noire dans le monde ”. Senghor théorisa la Négritude en tant “ culture ”. Il a soutenu qu’elle est “ ... l’ensemble des valeurs économiques, politiques, intellectuelles, morales, artistiques et sociales des peuples d’Afrique et des minorités noires d’Amérique, d’Asie et d’Océanie ”.

La Négritude de Senghor s’est voulu à la fois “ retour sur soi et ouverture à l’autre ”.L’enracinement et l’ouverture.

Senghor c’est avant tout le poète

N’est ce pas lui-même qui disait un jour , qu’il souhaitait par-dessus tout que l’on gardât surtout de lui la poésie qu’il déclamait , sa poésie. Il préférait ainsi que l’on mette en avant son statut de poète : Senghor le poète président .

Comme un Maître des mots , il ciselait le verbe pour en sortir une vision puissante à travers des œuvres impérissables.

La poésie a jalonné sa vie, inspirée par une muse généreuse . Il a célébré l’Afrique et ses mythes , il a chanté la mélancolie de l’être aimé , il a conjuré ses peurs et laissé éclater ses joies. Il a parlé comme un homme pour dire “ Chants d’ombre ”( Paris, Le Seuil, 1945) ; “ Hosties noires ”( Paris, Le Seuil, 1948) ; “ Chants pour Naett ”, (Paris, Seghers, 1949) ; “ Éthiopiques ”, (Paris, Le Seuil, 1956) ;

“ Nocturnes ”, (Paris, Le Seuil, 1961) : “ Élégie des alizés”( Paris, Le Seuil, 1969) : “ Lettres d’hivernage ”( Paris, Le Seuil, 1973) ; “ Élégies majeures, suivies de Dialogue sur la poésie francophone ” avec Alain Bosquet, Jean-Claude Renard et Pierre Emmanuel, Paris, Le Seuil, 1979 .

Senghor s’est fait le chantre de la poésie négro africaine qu’il considère comme “ un ensemble d’images analogiques, mélodieuse et rythmées ” ; le rythme identifié comme “ des répétitions qui ne se répètent pas ”.

L’esthétique négro-africaine en valeur

Cette définition qu’il appliquera aux arts en général , il tentera de l’illustrer et de défendre son esthétique à travers la politique culturelle qu’il met en place dés le début de l’indépendance nationale.

On retiendra ainsi des grandes réalisations culturelles et artistiques encouragées sous Senghor , l’organisation du premier Festival Mondial des Arts Nègres en avril 1966 à Dakar . Ce grand événement international avait justifié la construction du Musée dynamique . Senghor voulait que soit instauré , dans ce musée, un dialogue entre l’art traditionnel et contemporain . Il s’ouvrira en fait , à toutes les créations en particulier à celles d’Occident influencées par l’esthétique négro africaine. C’est ainsi que Dakar accueilli des expositions d’artistes célèbres tels que , Picasso, Manessier et Soulages.

La construction du Théâtre national Daniel Sorano à Dakar, la création de la Manufacture nationale de tapisseries (actuelles Manufactures sénégalaises des Arts décoratifs), de l’Ecole d’Architecture et d’Urbanisme, l’Ecole nationale des arts, les Nouvelles éditions africaines, L’école de danse Mudra Afrique sont autant de réalisations soutenues et encouragées par Léopold Sédar Senghor. Il fut en ce sens un grand artisan du dialogue culturel considéré de son point de vue, comme un échange réciproquement enrichissant et ses thèses à ce sujet font chorus avec la défense de la diversité culturelle prônée de nos jours par les nations unies au sein de l’Unesco.

La célébration du centenaire de la naissance de Léopold Sédar Senghor à travers le monde et particulièrement au sein de la communauté francophone internationale est ainsi l’expression d’une reconnaissance universelle .

Elle magnifie le parcours exceptionnel de cet homme considéré comme un des derniers géants du 20e siècle.

Pour Léopold Sédar Senghor, la vie s’est arrêtée le 20 décembre 2001 dans la ville de Verson (France) où il s’était retiré au lendemain de son historique départ du pouvoir en 1981. Le temps était seulement suspendu sans arrêter l’histoire. De l’œuvre de ce grand poète, humaniste et philosophe le genre humain doit garder précieuse ses enseignements afin qu’ils profitent aux générations.

Auteur: Jean PIRES

Ce que j'ai vraiment dit à Zidane", Materazzi sort un livre de propositions

Après la chanson, les blagues, les jeux vidéos et les publicités, voici un nouvelle déclinaison du coup de tête le plus célèbre de l'histoire du football: le défenseur italien Marco Materazzi s'apprête à sortir un ouvrage intitulé "Ce que j'ai vraiment dit à Zidane".
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"Comme tu vas le comprendre, cher lecteur, je me suis amusé à développer le côté absurde de cette affaire", écrit Materazzi dans l'introduction de son ouvrage, publié par les éditions Mondadori, a révélé dimanche la Gazzetta dello Sport sur son site internet (www.gazzetta.it).

Sur une centaine de pages, le joueur de l'Inter Milan a écrit 249 phrases plus ou moins absurdes, mais parmi lesquelles pourrait pourtant figurer celle qu'il a vraiment prononcé lors de la finale de la Coupe du monde, le 9 juillet à Berlin, et qui a amené le capitaine de l'équipe de France Zinédine Zidane a lui asséner un coup de tête dans la poitrine.

Exemples parmi les 249 propositions:

- "Hé ! Mais il est où exactement le sternum?"

- "Zinédine, qu'est-ce que tu fabriques? Vous n'avez pas encore perdu... et tu t'es déjà arraché les cheveux!"

- "Maintenant je te dis comment se termine (la série télévisée) Lost".

- "Simona Ventura (animatrice de la télévision italienne, ndlr) m'a demandé si tu voulais participer à la prochaine édition de +L'île des célébrités+ (émission de télé-réalité, ndlr)?"

- "Depuis que Foucault est mort, la philosophie française est lamentable".

Selon la Gazzetta, Materazzi versera l'intégralité de ses droits d'auteur à l'Unicef. La sortie de l'ouvrage - dont la couverture, forcément, est une photo du coup de tête - est prévue dans les prochains jours. Le livre devrait être vendu aux alentours de 10 euros

vendredi, 06 octobre 2006

FABIEN BARTHEZ S'EN VA...APRES ZIZOU

Sans club depuis son départ de l'OM, Fabien Barthez a annoncé sur TF1 qu'il mettait un terme à sa carrière. Le meilleur gardien français de l'histoire aura tiré sa révérence sur la finale du Mondial perdue face à l'Italie. "Je vais continuer à me faire plaisir sans le football", a-t-il expliqué.
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Plus les jours passaient, plus l'hypothèse d'un départ à la retraite de Fabien Barthez prenait du poids. Sans club depuis son départ à l'OM après la Coupe du monde, le "Divin chauve" a officialisé la nouvelle, lors du journal de 20h00 de TF1. A la question "Et maintenant?", le gardien a été sans équivoque. "Maintenant je vais continuer à me faire plaisir comme je fais depuis l'âge de 15 ans. Mais d'une autre façon, sans le football, je vais partir dans une nouvelle vie. J'arrête le football, l'équipe de France" . A 35 ans et après 87 sélections nationales, le natif de Lavelanet raccroche donc les gants.

Les raisons de cet arrêt sont simples. Elles étaient connues de tous. Fabien Barthez n'avait qu'une dernière envie, qu'un seul projet pour finir sa carrière: rejoindre Toulouse, le club qui l'a formé, le club qui l'a révélé. Le retour d'Elie Baup dans la ville rose ressemblait à un appel. Près de chez lui, Barthez aurait été heureux. Ça ne s'est pas fait. "Le seul club où je voulais aller n'était pas tellement content de m'avoir. C'est comme ça, on fait avec, on s'adapte. J'avais besoin d'une aventure humaine, je n'ai jamais été un homme de projet. J'ai toujours fait les choses comme je le sentais donc je vais continuer mais pas dans le football".

"Que du bonheur"

Evidemment, comme il est de coutume dans ces moments-là, il est rapidement revenu sur ces quinze années de professionnel. "Ce n'était que du plaisir, que du bonheur, ce n'est pas tous les jours rose. Comme dans toutes les carrières de sportifs, il y a des blessures. Il faut s'en servir, tourner tout ça en positif, c'est ce que j'ai fais pendant ces dernières années." Et quand on lui reparle de l'affaire du crachat sur l'arbitre marocain, il devient plus volubile qu'au moment des faits, comme libéré. "Ça se passe comme régulièrement dans la rue, quand on n'est pas d'humeur, quand on insulte ses proches."

Comme un écho à une affaire plus récente. Materazzi et Zidane. "On peut dire ça, oui". De cette histoire de crachat, il en retire toutefois du positif. "Ça m'a permis de me préparer pour la Coupe du monde". La Coupe du monde. La dernière compétition qui a vu Fabien Barthez sur un terrain. Comme un symbole, c'est lors d'une finale, bien que perdue, qu'il a dit adieu au football. Il pourrait retrouver cette ambiance dès l'an prochain lors de la Coupe du monde de rugby en France. Un poste de consultant? "Pourquoi pas, ça serait intéressant, avoir un oeil extérieur, de sportif aussi, je suis né dedans". Fabien Barthez a bien arrêté le foot mais quelque chose nous dit qu'il n'a pas fini de se faire plaisir.

FABIEN BARTHEZ EN BREF
Né le 28 juin 1971 à Lavelanet (Ariège)

Clubs successifs: Toulouse (1986-92), Marseille (1992-95), Monaco (1995-2000), Manchester United (2000-décembre 2003), Marseille (janvier 2004-2006)

Palmarès: Ligue des champions 1993 (Marseille)
Champion de France 1997 et 2000 (Monaco)
Champion d'Angleterre 2001 et 2003 (Manchester United)
Trophée des champions 1997 (Monaco)
Community Shield 2003 (Manchester United)

Equipe de France: Sélections: 87 (record national pour un gardien)
1ère sélection: le 26 mai 1994, France-Australie (1-0)
Palmarès: Coupe du monde 1998, Euro 2000, Coupe des confédérations 2003

vendredi, 29 septembre 2006

Abdou Diouf décroche un second mandat à la tête de la Francophonie

SOMMET DE BUCAREST :
Il voulait rester au poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), Abdou Diouf a réussi son parti. Le 11e sommet de la Francophonie s’achève vendredi 29 septembre à Bucarest avec la nomination d’Abdou Diouf à la tête de l’organisation. Abdou Diouf a été reconduit à l’unanimité et sans aucune contestation. Une vingtaine de chefs d’Etat ont participé au vote. Le Président français, Jacques Chirac, qui n’a jamais caché les liens affectifs très forts qu’il entretient avec l’ex-président du Sénégal, a rendu un vibrant hommage à Diouf.
« Il a travaillé avec toute l’intelligence, la sensibilité, la compétence qui sont les siennes et il a remarquablement réussi à doter notre organisation des moyens de fonctionnement nécessaires, il a donné une superbe image de la Francophonie dans le monde, il a eu et a toujours un rôle très important dans le domaine de la paix et de la solidarité dans les domaines des différents conflits qui existent dans le monde d’aujourd’hui et naturellement, il a été réélu à l’unanimité sans même qu’il y ait eu une question qui se pose », a déclaré M. Chirac. Abdou Diouf avait succédé en 2002 à l’Egyptien Boutros Boutros-Ghali, au poste de secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie. Beaucoup de rumeurs ont circulé au Sénégal faisant croire qu’Abdou Diouf serait intéressé par le poste de Président de la République du Sénégal en 2007. Avec cette réélection à la tête de la Francophonie, la participation à la compétition politique entrevue par certains en 2007, est définitivement écartée. Jacques Chirac et Abdou Diouf ont enclenché un énorme lobbying pour la réélection de ce dernier. Pour beaucoup d’observateurs, même la sortie jugée trop complaisante de Diouf à l’endroit du Président Wade lors de la remise du Prix Houphouët Boigny pour la paix à Paris, était liée aux manœuvres pour enlever tous les obstacles à la reconduction de Diouf à la tête de l’Oif.

vendredi, 22 septembre 2006

Sarkozy, la défausse a encore frappé !

Après : « le déclin de la France ?, c’est pas moi c’est Chirac », Sarkozy joue depuis hier une nouvelle partition : « l’échec en matière de sécurité, c’est pas moi c’est la justice ! ». Que fait-il, une fois de plus de la solidarité gouvernementale ?
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Le numéro 2 du gouvernement, aura malgré tout du mal à faire oublier qu’il a saccagé la police de proximité mise en œuvre par Jean-Pierre CHEVENEMENT, alors que c’était là l’outil d’avenir, efficace, pour une politique de sécurité au plus proche du terrain, combinant prévention et répression. C’est tout le pays qui paye aujourd’hui le prix de cette décision aberrante ayant pour seul but de concentrer les moyens sur la police spectacle du Président de l’UMP.

Le Ministre d’État se plaint de l’insuffisance des sanctions judiciaires contre les personnes interpellées ; que n’a-t-il veillé à la création des centres de retenue proposés par Jean-Pierre Chevènement ? Il y en a moins de vingt au total après cinq ans de gouvernement de la droite !

Le résultat de cinq ans de sarkozysme est un fiasco : les agressions les plus violentes (celles contre les personnes) et la délinquance des mineurs progressent ; ailleurs, les baisses statistiques sont obtenues par détournement des plaintes vers les mains courantes.

Il est grand temps de mettre en œuvre une politique volontariste, républicaine, équilibrée, en matière de sécurité, et de cesser d’instrumenter la police, la justice, et l’insécurité, au profit d’un supposé destin présidentiel.

mercredi, 13 septembre 2006

Mahmoud Abbas obtient le feu vert du Hamas pour négocier avec Israël

GAZA, Bande de Gaza (AP) - Des dirigeants du Hamas on donné mardi le feu vert au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas pour reprendre des pourparlers avec Israël, au lendemain d'un accord pour former un gouvernement de coalition entre le Fatah et le Mouvement de la résistance islamique.
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Plus tôt mardi, le porte-parole du gouvernement palestinien sortant dirigé par le Hamas avait déclaré que la nouvelle coalition n'aurait "aucun problème" à avoir des pourparlers de paix avec Israël, ce qui semble être un revirement important dans la politique du Hamas, qui ne reconnaît pas officiellement Israël."Nous n'avons aucun problème sur le fait que ce gouvernement ait des pourparlers de paix avec Israël", avait dit Ghazi Hamad à la radio israélienne.

Mahmoud Abbas fait depuis longtemps pression pour une reprise des pourparlers de paix avec Israël, et s'est donc vu confier par le Hamas la pleine autorité pour mener ces négociations.

Le Premier ministre Ismaïl Haniyeh a toutefois précisé que le gouvernement lui-même ne serait pas impliqué directement des ces discussions qui doivent être menées par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).

De son côté, le porte-parole adjoint du Département d'Etat américain Tom Casey a déclaré que le gouvernement de coalition palestinien ne pourrait participer au processus de paix, parce qu'il ne semblait pas prêt à renoncer au terrorisme et reconnaître le droit à l'existence d'Israël.

"Nous devons voir tous ces critères remplis avant de pouvoir vraiment parler d'un partenaire valable pour la paix dans la région", a déclaré Tom Casey.

Il a ajouté que les Etats-Unis ne reprendrait pas leur aide au gouvernement palestinien tant que ces conditions ne seraient pas remplies.

Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne ont fréquemment exigé que le Hamas renonce à la violence, reconnaisse Israël et accepte les accords de paix signés dans le passé. AP

lundi, 04 septembre 2006

Sarkozy s'associe avec la RACAILLE Johnny Hallyday et Doc Gynéco

par Emmanuel Jarry

MARSEILLE (Reuters) - Nicolas Sarkozy a lancé ce week-end une opération séduction à l'adresse de l'électorat jeune, dans lequel il pâtit de l'image attachée à ses fonctions de ministre de l'Intérieur et de sa réputation de libéral.
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"Je vous demande de m'aider à agir si vous ne voulez pas subir", a-t-il lancé dimanche à quelque 6.000 personnes, en majorité de jeunes militants, réunis au parc d'exposition de Marseille pour la conclusion de l'université d'été de l'UMP.

"Je suis venu vous demander d'être l'âme du changement, d'être les acteurs d'une rupture dont je suis certain qu'au fond de vous-même vous l'appelez de vos voeux", a-t-il ajouté.

Tout au long du week-end, Nicolas Sarkozy est apparu sûr de lui et dominateur, fort de sondages qui le donnent largement favori des Français pour porter les couleurs l'UMP lors de l'élection présidentielle d'avril-mai 2007.

Le président du principal parti de droite, qui admet se préparer depuis quatre ans à briguer la succession du président Jacques Chirac, s'estime également conforté dans ses ambitions par le succès de son livre, "Témoignage", publié en juillet et déjà tiré à 335.000 exemplaires.

Ses déclarations à l'emporte-pièce sur la situation dans les banlieues, ses propositions en matière d'immigration "choisie", l'expulsion d'enfants d'immigrés sans papiers scolarisés, passent cependant mal dans la jeunesse.

Il pâtit sans doute aussi de son appartenance à un gouvernement contre lequel des centaines de milliers de lycéens et d'étudiants ont fait grève et ont manifesté au printemps dernier pour obtenir le retrait du "contrat première embauche".

En mai, juste après cette fronde anti-CPE, un sondage LH2 le créditait de 26% d'avis favorables parmi les jeunes de 18 à 24 ans, contre 49% en faveur de Ségolène Royal, aujourd'hui sa principale rivale socialiste dans l'opinion.

"Je suis venu vous proposer de construire ensemble une société où chacun recevra selon son mérite et où chacun aura sa chance", a-t-il lancé dimanche à l'adresse de ces jeunes.

Dans un discours de plus d'une heure, ponctué de références littéraires et historiques et aux accents souvent lyriques, il a déroulé l'ébauche d'un programme présidentiel.

"TOUT EST POSSIBLE"

Il a notamment assuré que sa "plus grande ambition" était de ramener le taux de chômage en France à 5% de la population active dans les cinq années de la prochaine législature.

Il a cependant rappelé que si les jeunes avaient des droits, ils avaient aussi des devoirs, et annoncé qu'il proposerait la création d'un service civique de six mois pour les 18-30 ans, faisant ainsi concurrence au Parti socialiste et à l'UDF de François Bayrou, qui proposent également un service civique.

Nicolas Sarkozy avait invité, pour écouter son discours, Johnny Hallyday, toujours très populaire et adhérent de l'UMP.

Pas sûr, en revanche, que les déclarations d'un autre artiste invité, le rappeur français de parents antillais Doc Gynéco, adhérent de fraîche date, ait l'impact espéré.

"Les banlieusards, c'est des clowns. Ils sont choqués d'avoir entendu 'racaille' ou 'Kärcher' (dans la bouche de Nicolas Sarkozy) quand tous les jours entre eux ils s'insultent", a-t-il déclaré samedi à propos des violences urbaines de l'automne dernier.

Dix mois après cette crise, Nicolas Sarkozy a lancé un appel aux jeunes de banlieue issus de l'immigration : "La France est votre pays (...) Aimez la France parce que la France le mérite (...) Battez-vous pour construire et non pas pour détruire."

S'il est trop tôt pour juger de l'effet de son discours sur l'électorat jeune, le ministre de l'Intérieur a en tout cas atteint un double objectif: faire de l'université d'été de l'UMP une démonstration d'unité après la cacophonie de celle du Parti socialiste le week-end précédent à La Rochelle, tout en marginalisant, au moins pour le moment, ses rivaux potentiels.

Des intervenants, le Premier ministre Dominique de Villepin et la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie en tête, ont certes invité l'UMP et son président à ne pas jeter aux orties le bilan du quinquennat de Jacques Chirac.

Michèle Alliot-Marie n'a pas exclu de se présenter en 2007. Mais tous ont multiplié les appels au rassemblement.

"Tout est possible si on le veut. Et ici, à Marseille, je suis venu vous dire que nous le voulons (...) plus que jamais, plus que quiconque ne l'a jamais voulu", a lancé Nicolas Sarkozy en conclusion de son discours de dimanche.

jeudi, 24 août 2006

La France et les Français préfèrent Thuram que Sarkozy

Lilian Thuram a annoncé mercredi soir sur TF1 qu'il poursuivait son aventure en équipe de France. "Je n'avais pas le choix", a-t-il expliqué. A 34 ans, le défenseur de Barcelone s'est senti poussé par l'amour des supporters et espère désormais être à la hauteur. Jusqu'à l'Euro 2008 ? Pas sûr.

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LILIAN THURAM, allez-vous continuer en équipe de France ?

L.T. : Je n'ai pas tellement eu le choix car je dois avouer que, depuis la fin de la Coupe du monde, j'ai rencontré pas mal de supporters français en peu partout, que ce soit en Afrique ou à New-York où j'étais avec mon club (lors de la tournée du FC Barcelone). Quelque part, tout cet engouement et tout cet amour m'oblige à revenir en équipe de France. Je voudrais remercier tous ces gens qui m'ont couvert d'amour et leur dire que j'espère être à la hauteur.

Pourquoi avez-vous douté si longtemps ?

L.T. : Parce que c'est vrai que aujourd'hui j'ai 34 ans et je viens de rejoindre le meilleur club du monde. J'avais beaucoup de doutes pour savoir si je pouvais concilier les deux. L'année dernière, j'ai fait beaucoup d'efforts pour l'équipe de France. Tellement d'efforts que, en fin de saison, je n'étais plus titulaire dans mon club, à savoir la Juventus Turin. Ces personnes me donnent le courage de revenir et d'essayer de mener à bien à la fois l'équipe de France et le FC Barcelone.
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On se rappelle que vous étiez revenu sur la pointe des pieds avant le Mondial...

L.T. : C'est vrai. Je ne vais pas revenir sur le sujet mais c'est vrai que j'avais été un peu poussé par le sélectionneur. Je le remercie d'ailleurs pour ça. Sinon, je n'aurais pas vécu ces moments extraordinaires pendant la Coupe du monde. Mais c'est sûr que mon retour est lié à toutes ces personnes qui m'ont couvert d'amour. Après le Mondial, je suis rentré aux Antilles et là j'ai compris que quelque chose s'était passé. Quelque part, j'essayais de prendre du recul. Je me disais que j'allais attendre que les émotions passent pour prendre ma décision plus clairement car, à ce moment, ma décision était de ne plus revenir en équipe de France.

Quel a été le déclic dans votre réflexion ?

L.T. : Mais tout au long de ces vacances... Même ici à Barcelone, j'ai rencontré un vieux monsieur à mon hôtel. Il s'est arrêté pour parler avec moi. Il ne me parlait même plus que la Coupe du monde. Il me disait simplement pourquoi je devais rester en équipe de France. Je lui disais que c'était très difficile car il y a très peu de joueurs de mon âge qui évoluent à ce niveau là et que je ne me sentais peut-être pas à la hauteur. Mais il m'a expliqué que si je n'essayais pas, je ne pourrai jamais le savoir si je serai à la hauteur. Je vais simplement essayer et voir ce que ça va donner mais surtout me rassurer.

Serez-vous présent en Géorgie le 2 septembre ?

L.T. : Je serai présent pour le premier match de qualification... si je ne suis pas blessé.

Et participerez-vous à l'Euro 2008 ?
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L.T. : Savoir si je participerai au championnat d'Europe... déjà j'espère que l'équipe de France pourra se qualifier. Ensuite, j'espère que je serai encore au niveau. Car ça n'est pas dit que j'ai encore le niveau de l'équipe de France dans deux ans. Simplement, je demanderai peut-être aux gens qui m'ont conseillé de revenir en équipe de France à chaque fois qu'ils m'ont rencontré de ne pas insister tout de suite pour me dire que je ne suis pas à la hauteur. J'aimerais que ça vienne du sélectionneur qui me dira : "Lilian, je crois qu'il y a des joueurs meilleurs que toi et je ne vais peut-être plus te convoquer". Tout simplement. J'espère que ça se passera comme ça.

mardi, 15 août 2006

Un incendie "contenu" près de Ramatuelle

NICE (Reuters) - Près de 3 500 personnes ont été brièvement évacuées lundi après-midi en raison d'un violent incendie qui a parcouru près de 80 hectares de pinède à Ramatuelle dans le Var, apprend-on auprès des pompiers.
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Quatre Canadair, deux Tracker, deux hélicoptères bombardiers d'eau et 300 hommes au sol ont été mobilisés contre le feu nourri par un violent mistral, entre le Cap Camarat et les plages de l'Escalet, sur la presqu'île de Saint-Tropez.

La progression du sinistre, qui est allé jusqu'à la mer, a été enrayée en fin de journée.

"Le feu est contenu mais pas encore tout à fait maîtrisé", a déclaré à Reuters un responsable des secours. "Une partie des personnes évacuées ont pu regagner leur lieu de résidence".

Le feu s'était propagé dans une zone très urbanisée, menaçant plusieurs villas. Par précaution, le centre de vacances Léo Lagrange de Ramatuelle avait été évacué.

mercredi, 09 août 2006

Les incendies repartent en force au Portugal et en Espagne

Dix feux de forêts ou broussailles, dont six encore hors de contrôle, brûlaient mardi midi au Portugal, mobilisant près de 900 pompiers et 300 véhicules anti-incendie, selon un bulletin de la protection civile portugaise diffusé à 12h00 GMT.
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Les secours portugais, qui s'attendaient à vivre une journée difficile mardi, voient leur travail compliqué par les vents forts, des températures élevées et des zones difficiles d'accès, alors que le pays est en alerte maximale.

L'incendie le plus préoccupant est celui de Valongo, près de Porto. Attisé par le vent, ce foyer, qui fait rage depuis lundi matin, avançait à midi sur deux fronts. Il était combattu par quelque 300 hommes, une centaine de véhicules et un hélicoptère bombardier d'eau.

En revanche, l'incendie qui sévissait depuis lundi dans le massif d'Ossa, près de la ville d'Estremoz dans le district d'Evora (sud) a été déclaré circonscrit en milieu de matinée après avoir ravagé quelque 4.000 hectares de forêts d'eucalyptus.

Les pompiers ont signalé des petites reprises d'incendies, mais sous contrôle. Plus de 200 hommes soutenus par une soixantaine de véhicules et un avion lourd participaient à des opérations sur place.

"Avec la hausse des températures dans la journée et la baisse du taux d'humidité dans l'air, le risque de nouveaux départs s'accroît", a expliqué José Palmeiro, maire d'Estremoz, à la radio privée TSF.

La police judiciaire a ouvert une enquête pour déterminer l'origine de l'incendie, avant lequel plusieurs témoins affirment avoir vu une voiture quitter la montagne.

Les autorités portugaises ont déjà interpellé 17 incendiaires présumés cette année, dont deux récidivistes, selon la police judiciaire qui prévoit d'autres arrestations "dans les prochains jours".

La majorité de ces personnes a été arrêté cet été, au cours d'une "période relativement courte", a indiqué Pedro do Carmo, directeur national adjoint de la police judiciaire, à l'agence de presse Lusa.

Le Portugal a connu le week-end dernier la pire situation sur le front des incendies depuis 2003, a affirmé Gil Martins, le responsable du Service national portugais des pompiers et de la protection civile qui a appelé la population portugaise à la plus grande vigilance.
Le niveau d'alerte maximale aux incendies devrait se maintenir jusqu'à vendredi en raison des températures caniculaires prévues.

Parallèlement, de l'autre côté de la péninsule ibérique, une unité de la garde civile spécialisée dans la lutte contre le crime organisé enquêtait mardi en Galice, dans le nord-ouest de l'Espagne, en proie à une vague de dizaines d'incendies volontaires, a-t-on appris mardi de sources officielles.

Une centaine de foyers, très rapprochés les uns des autres et proches des habitations, y ont été recensés par les autorités régionales.


Appuyées par une trentaine d'avions, les unités de lutte anti-feu, composées de pompiers et de plus de 3.500 membres de brigades forestières, luttaient contre 56 incendies, tandis qu'une quarantaine d'autres étaient considérés comme contrôlés.

Comme au plus fort de la catastrophe écologique du naufrage du pétrolier Prestige, en 2002-2003, l'armée a été déployée pour coordonner les tâches de la protection civile, notamment les évacuations. Les militaires patrouillent également près des villages pour dissuader l'action des incendiaires.

"La majorité de ces incendies sont volontaires", a déclaré mardi une porte-parole du département de l'Environnement rural du gouvernement régional.

Les motivations prêtées aux incendiaires vont de "conflits entre éleveurs et propriétaires des terrains" pour étendre les espaces de pâturage à des "troubles du comportement", selon cette source.

Mais, de même source, "on n'exclut pas qu'il y ait derrière tout ça une organisation", ce qui a motivé l'envoi en Galice d'une unité spécialisée dans la lutte contre le crime organisé.

En déplacement mardi dans la région, le directeur de la garde civile, Joan Mesquida, s'est refusé à détailler les hypothèses de l'enquête qui commence.

La ministre de l'Environnement, Cristina Narbona, a parlé de "terrorisme forestier" et estimé que nombre des incendiaires pouvaient être des travailleurs forestiers qui voulaient se venger de n'avoir pas été embauchés cette saison dans les unités de lutte anti-feu.

Pour tenter de freiner les incendies volontaires liés à la spéculation immobilière, le gouvernement socialiste avait adopté à la suite des violents incendies de l'été 2005 une loi interdisant de qualifier immédiatement comme constructibles les terrains ravagés par le feu.

Le feu a fait depuis vendredi trois morts en Galice, tous victimes du même incendie, à Cerdedo.

Deux nouvelles arrestations d'incendiaires présumés ont été annoncées mardi, dont l'une près de la ville de Saint-Jacques de Compostelle, qui s'est trouvée cernée lundi par une dizaine de foyers.

Les feux les plus proches de la cité historique, visitée chaque année par des dizaines de milliers de touristes, avaient été éteints mardi.

La municipalité de Pontevedra, la plus touchée par le feu, a encouragé la population à dénoncer les incendiaires.

Plus de 3.000 hectares ont brûlé ces derniers jours, un bilan susceptible d'évoluer en raison du nombre de foyers encore actifs.

En Catalogne, où les incendies font rage depuis vendredi, les incendies évoluaient mardi "favorablement" après une nuit de travail des pompiers, et malgré le fort vent qui règne sur la province de Gérone, selon le gouvernement régional. Les feux sont considérés comme "stabilisés" mais non encore "contrôlés".

L'an dernier, à la faveur de la pire sécheresse enregistrée depuis 1947, plus de 180.000 hectares avaient brûlé en Espagne, du jamais vu en dix ans, et les incendies avaient fait 17 morts, dont onze pompiers volontaires.

mercredi, 26 juillet 2006

Liban: Louis Michel accuse Israël de violer le droit humanitaire

(Belga) Le commissaire européen à l'aide humanitaire, Louis Michel, a accusé mardi Israël de violer le droit international humanitaire en bombardant massivement le Liban, dans un entretien avec l'agence Belga.
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"Le droit d'Israël à l'autodéfense ne l'autorise pas à raser Beyrouth et toutes les infrastructures vitales du pays au nom de la lutte contre le Hezbollah", a affirmé M. Michel, qui se trouve actuellement à New York pour un séminaire des Nations Unies. Le commissaire belge se démarque ainsi de la ligne officielle de l'Union européenne, qui a seulement qualifié de "disproportionnée" l'offensive israélienne. Pour Louis Michel, "il n'y a pas de solution militaire" au conflit au Proche Orient. "Il faut un dialogue", a-t-il dit.(VVA)

Une base de l'Onu au Liban touchée par une bombe israélienne

BEYROUTH (Reuters) - Une bombe larguée par un avion israélien a détruit une base d'observateurs de l'Onu dans le sud du Liban, et elle a fait des victimes, annonce un porte-parole de l'Onu.
"Une bombe (larguée par un avion) est tombée sur le bâtiment et l'abri dans la base du Groupe d'observation des Nations unies au Liban, dans la région de Khiam", a dit Milos Strugar, porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul).

"Il y a des victimes parmi les observateurs. Une équipe de secours de la Finul dépêchée sur place n'a pas encore pu déblayer les décombres".

Strugar n'a pas voulu dire si l'on craignait qu'il y ait des morts, mais il semble que tout le bâtiment se soit effondré alors que les observateurs de l'Onu se trouvaient dans l'abri situé en dessous.

À la une :
Conférence à Rome sur le Liban dans un contexte troublé ( Reuters)
BEYROUTH (Reuters) - Le Hezbollah a fait savoir qu'il refuserait toute condition "humiliante" à une trêve avec Israël, à quelques heures de l'ouverture à Rome d'une conférence internationale sur la crise au Liban, assombrie par la mort de quatre employés de l'Onu tués par l'aviation israélienne. et aussi...

Plusieurs soldats israéliens auraient été tués au Sud-Liban ( Reuters, mercredi 26 juillet 2006, 11h29)
JERUSALEM (Reuters) - Plusieurs soldats israéliens ont été tués dans des combats contre des miliciens du Hezbollah dans le Sud-Liban, selon des sources médicales et les chaînes arabes Al Arabiya et Al Djazira.

Liban: les banques ont bien encaissé le contre-coup de l'offensive israélienne ( AFP, mercredi 26 juillet 2006, 11h27)
Les banques, moteur de l'économie libanaise, ont résisté avec succès aux premiers effets de l'offensive israélienne en se battant pour garder leurs clients et lorgnent sur l'énorme marché que représente la reconstruction du pays.

Bataille de Bint Jbaïl: au moins 12 soldats israéliens tués, selon la chaîne Al-Arabiya ( AP, mercredi 26 juillet 2006, 11h06)
BEYROUTH (AP) - Au moins 12 soldats israéliens ont été tués mercredi dans les violents affrontements pour le contrôle de Bint Jbaïl, un fief du Hezbollah dans le sud du Liban, selon une chaîne satellitaire panarabe.