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jeudi, 13 juillet 2006

Zidane livre quelques raisons de son geste en finale

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Trois jours après son coup de tête sur Marco Materazzi qui a fait le tour du monde, Zinédine Zidane était sur le plateau de Canal +, mercredi, pour expliquer son geste. L'ancien capitaine de l'équipe de France a présenté ses excuses en déclarant que son geste était impardonnable. L'interview en intégralité.

Avant le départ pour l'Allemagne
On ne comptait pas beaucoup sur l'équipe de France. Mais ce qui était super pour nous, c'est qu'il y avait une bonne ambiance. Quelque chose s'était créé entre nous pour faire quelque chose de bien. On ne savait pas si on irait très loin. On était peut-être en décalage avec les gens, mais nous à "l'intérieur", je peux vous assurer que l'on était conscient de ce que l'on pouvait faire.

Le match contre la Corée du Sud
Il n'y a jamais eu de fossé avec le sélectionneur et moi. Tout a été clair dès le départ. Il s'est dit que je n'appelais pas notre entraîneur de la même façon que les autres entraîneurs. C'était un faux débat à chaque fois. J'ai toujours respecté tout le monde et encore plus mes entraîneurs. Le problème est que l'on a envie de me faire dire des choses qui ne sont pas de moi. Si j'avais eu quelque chose à dire, je lui aurais dit. C'est ce que j'ai fait à plusieurs reprises. c'est également ce qu'il a fait avec moi. Le regard que j'ai quand je sors du terrain, c'est simplement que je suis très déçu. On a fait 0-0 contre la Suisse, on fait 1-1 contre la Corée du Sud. Je sors à la 90e minute...Qu'est-ce que vous croyez ? Que je sors avec un grand sourire et que je vais taper dans les mains de tout le monde ? Non. Je suis comme ça. Je suis quelqu'un d'entier qui montre ses émotions. Je me suis expliqué avec l'entraîneur après. Il n'y avait pas de souci. Notre relation a toujours été honnête, avec le sélectionneur. J'étais le capitaine de cette équipe. J'étais chargé de faire le lien avec les autres joueurs.

Le match contre le Togo
Ce match a fait la différence. Gagner signfiait que l'on passait vraiment à autre chose. On se qualifiait, on oubliait 2002 et on tombait, soit disant, sur un adversaire plus fort que nous. Qui allait faire qu'une bouchée de la France. C'est là que l'on a pu oublier les mauvais résultats que l'on a eu en 2002. La victoire contre le Togo nous a permis de chasser les démons. J'ai suis le match depuis le vestiaire. Ce n'était pas terrible. Je n'étais pas seul, on était deux ou trois avec Eric Abidal. On a regardé tranquillement le match. Et on s'est libéré quand Pat' Vieira a marqué, et totalement soulagé après le but de Thierry Henry.

Le match contre l'Espagne
Ce qui a fait la différence, c'est que l'on a vraiment pris confiance en nous. Si vous regardez bien, on a joué tous nos matches de la même façon. On a bien défendu et on a attaqué par à-coup. On a joué qu'avec une seule pointe, ce qui n'était pas facile pour Titi. C'est ce qu'il fallait faire. On a bien défendu ensemble. Et on savait que l'on pouvait faire la différence avec les joueurs que nous avions. Et nous sommes montés en puissance physiquement. On terminait mieux nos matches, notamment contre l'Espagne. Robert Duverne a bien fait son boulot. Il a pris le risque de programmer l'équipe pour les huitièmes de finale. Il était en accord avec l'entraîneur. C'était un traval d'équipe. Après cette belle victoire, on a eu beaucoup confiance en nous.

Les critiques
Elles sont surtout désolantes pour votre entourage qui lit ça. Mais cela fait partie du jeu. J'ai toujours accepté les critiques quand je n'étais pas bon sur le terrain. Mais il faut l'accepter quand on vous ensence et accepter les critiques quand on n'est pas bon. Mais quand ça sort du cadre sportif cela touche.

Le tee-shirt d'adieu
Il était là à chaque match. Quelque part, il m'a bien servi. Il n'avait pas envie de se découvrir. La retraite, j'y pensais avant match. Après, sur le terrain, je n'y pensais plus.

Le match face au Brésil
Quand on joue contre les champions du Monde, on n'a rien à perdre. C'était bien pour tout le monde, pas que pour moi. C'est une belle victoire et ce n'est pas parce que le Brésil a mal joué mais plutôt parce que nous avons bien joué. Nous les avons bien pris. Je ne pense pas que cela soit le meilleur match de ma vie. J'ai fait mieux. C'est sûr, c'est un match avec l'équipe de France, un quart de finale de Coupe du monde... Eliminer le Brésil avec tout ce que cela comporte, c'est beau. Quand vous gagnez contre le champion du monde en titre, vous avez envie d'aller au bout, de continuer l'aventure.

Le penalty contre le Portugal
Comme toujours, je le tire à droite. Cette fois, j'ai la chance de frapper fort le ballon, ça rentre. Non, ce n'est pas aussi simple que cela mais vous vous concentrez. Quelques fois, ça sort. Là, j'ai eu de la chance. A Saint-Etienne, contre la Chine, le ballon était parti dans les nuages.

La préparation de la finale
Tous nos matches ont été préparés de la même façon. Nous avions chacun nos petits rituels, nos petits trucs à nous. Après le déjeuner j'étais souvent avec Claude Makele, Willy Sagnol et Fabien Barthez. On buvait un thé ou un café. Et après on se reposait dans la chambre. On s'entraînait vers 17h00-18h00. Sauf les jours de matches où l'on se préparait pour aller au stade.

La finale
Je suis concentré comme pour tous les matches. J'ai besoin de cette concentration là. J'ai besoin de me retrouver seul. C'est ce qu'il se passe à chaque fois. Je suis dans ma bulle. Je me dis qu'il va falloir que je sorte le meilleur match possible pour l'équipe. Et pour tous les gens qui sont venus nous voir, nous applaudir et qui veulent la victoire de l'équipe de France. Des proches que j'avais eu au téléphone m'avaient dit d'en profiter. C'est ce que j'ai fait. En entrant sur le terrain, j'avais envie de profiter de tous les moments qui m'étaient accordés.

La Panenka
C'était la première fois de ma vie que je tirais de la sorte. En face, il y avait un grand gardien et je voulais pas tirer comme d'habitude, à ma droite. Je me suis dit que si je tirais de la même façon, il pourrait l'arrêter. C'était la seule façon. Comme j'avais du temps avant le penalty, j'ai pensé à tout ça et je l'ai décidé au moment de la course d'élan. Ca c'est bien passé. C'était un risque. Cela pouvait foirer. Je voulais que ça reste et j'ai fait ce geste.

La tête sortie par Buffon
Je la prends vraiment bien, j'aurais aimé la rater un petit peu. Mais c'est comme cela.

Le coup de tête
Il n'y avait pas de contentieux avant le match, même s'il y a toujours des frictions avec certains joueurs. Ca existe depuis toujours. Je n'ai jamais eu de contencieux avec Materazzi. Jusqu'à ce moment où il y a ce tirage de maillot. Je lui dis d'arrêter et que s'il le veut nous échangerons le maillot à la fin du match et là il me dit des mots très durs. Et qu'il répète plusieurs fois. Des mots qui sont plus durs que des gestes. Tout s'est passé très vite. Ce sont des mots qui me touchent au plus profond de moi. Les répèter ? Ce serait très grave. Ce sont des choses très personnelles qui touchent à la maman, la soeur. Ce sont des mots très durs. Vous écoutez une fois et vous essayer de partir. Ce ce que je fais. Puis vous l'entendez deux fois et la troisième fois, voilà... Je suis un homme avant tout. Et il y a des mots... J'aurais préféré me prendre une droite dans la g... que d'entendre cela. J'ai réagi et bien sûr, ce n'est pas un geste à faire. Je tiens à le dire haut et fort car il a été vu par 2 ou 3 milliards de téléspectateurs, et des millions d'enfants. Je m'en excuse auprès d'eux et aussi auprès des éducateurs qui sont là pour les éduquer, leur montrer les choses à faire. Mais je ne peux pas regretter mon geste parce que le regretter signifierait qu'il ait eu raison de dire cela. Je ne peux pas. Je m'excuse auprès de tous les enfants et les personnes qui ont vu cela parce que c'est geste pas tolérable mais le regretter...non je ne peux pas.

L'enquête de la Fifa
J'y répondrai bien sûr. On parle toujours de la réaction qui est condamnable, mais s'il n'y a pas provocation, il ne peut pas y avoir une réaction. Il faut d'abord dire qu'en face il y a une provocation. Le coupable, c'est celui qui provoque. J'ai envie de le dire et de le défendre. Cela suffit de toujours sanctionner la réaction. Si je réagis, c'est qu'il s'est passé quelque chose. Est-ce que vous croyez que dans une finale de Coupe du monde, alors que je suis à dix minutes de la fin de ma carrière, j'ai envie de finir comme ça ? Que cela me fait plaisir de faire ce geste ? Il y a une provocation très grave. Mon geste n'est pas pardonnable, ce n'est pas ce que je suis en train de dire. Je dis juste qu'il faut sanctionner le vrai coupable. Et le coupable c'est celui qui provoque. Voilà.

L'arbitre
Je lui explique qu'il y a eu des provocations, que je n'ai pas fait cela comme ça. Je lui dis que si quelqu'un lui a dit quelque chose, parce que lui n'avait rien vu, il faut aussi regarder ce que l'autre a fait.

Conclusion
Le plus important c'est que ce geste ne soit pas pardonnable et je m'en excuse auprès de tous les enfants qui ont vu ça. J'ai des enfants, je sais ce que c'est. Je leur dirai qu'il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds et d'éviter toujours ce genre de choses. Je dis merci au football et aux gens qui ont pu soutenir l'équipe de France et qui, par la même occasion, m'ont soutenu. C'était touchant.

La fin d'une carrière
Beaucoup de personnes ont essayé de me convaincre de continuer mais c'est une décision que j'ai prise et je ne reviendrai pas dessus. En tous cas, j'espère parce que...(sourire). C'est définitif. Par contre, prendre une licence amateur dans mon quartier de toujours et y retourner de temps en temps pour jouer avec les potes, pourquoi pas ?

lundi, 20 mars 2006

Le réalisateur Joseph Gai ramaka désavoué à Bruxelles

Le réalisateur Joseph Gai ramaka désavoué à Bruxelles pour son film ‘ Et si Latif avait raison’

Dans son montage d’une longueur d’une heure et trente minutes, le cinéaste présente le Sénégal comme un cimetière en faisant des amalgames dans le temps et dans l’espace évoquant les morts de Me Babacar Sèye sous l’ère d’Abdou Diouf et de Blondin Diop mort aux temps de Senghor, accuse directement et maladroitement le Président de la République sénégalaise de l’ère de la première alternance d’être responsable. C'est pourquoi il a été traité par les sénégalais de Bruxelles de colporteur de mensonges et de marchand d’angoisses.

Ce qu'il n'a pas perçu, c'est qu'au-delà de leurs perceptions politiques et des ambitions qui poussent les sénégalais à émigrer, il y a que la dignité et la fierté de ces derniers surtout hors de leur territoire restent davantage au premier rang de leurs valeurs de référence. Pourquoi n'a t'il pas donné le micro à ceux qui défendent le Sénégal, ne serait ce que par souci didactique. Les spectateurs y verraient son souhait de partager sa vision avec une réelle volonté de bien informer et non sa tendance à incriminer sans preuves.

Jo Ramaka accuse, persiste et signe, que le président sénégalais a bafoué la constitution et la démocratie, le traite d’assassin et de menteur, d’administrateur de terreur et de peur en faisant parler et mettre en scène des personnages peu scrupuleux aux objectifs douteux aux comportements de guignols à la solde de certains capitaux étrangers. C’est visible, c’est évident.

Mieux, évoquant la dimension institutionnelle, il commence par dire tout le respect que tout citoyen doit au Conseil constitutionnel, mais le drame c'est surtout qu'il oublie que le Président e la République Maître Abdoulaye Wade représente le suffrage des sénégalais et qu'il est la première institution de notre pays.

Les sénégalais de Bruxelles venus nombreux à l’Horloge du Sud dans le quartier ixellois de Bruxelles ont été choqués par le manque de déontologie dudit cinéaste, par son manque de tact et de stratégie de bonne communication, lui demande plus de respect envers le peuple sénégalais, sa constitution, son guide choisi mais aussi plus de respect aux sénégalais de l’extérieur et aux amis du Sénégal.
Les bruxellois ont tout simplement trouvé que le plat servi par Jo Gaï Ramaka reste indigeste.
Un bruxellois interpelle Jo Ramaka en le sensibilisant pour lui apprendre que dans toute accusation il y’a un droit de défense et tel n’est pas le cas dans son montage où il faisait parler une bande de copains. Soit, Maître Wade est un bon fonds de commerce.

Le cinéaste imagine et crée un portrait sombre, obscur, ténébreux du Sénégal à la limite de l’impossible. Il affirme avoir travaillé dans la clandestinité pour justifier les manquements techniques et intellectuels du film….ridicule…mais au moins il parvient à avoir des documents précieux à la RTS qui est un organisme d’état et dans d’autres organismes privés ou politiques dans sa clandestinité.
Jo Ramaka parle de la mort de Me Babacar Sèye sans faire parler aucun membre de la respectueuse famille dudit Maître, sans faire parler les vrais responsables du parti socialiste qui étaient au pouvoir et nous sort en grand écran une horde de personnages anonymes qui sillonnent l’Europe pour faire plaisir aux ennemis de l’Afrique et du Sénégal en particulier pour bénéficier de piètres subsides.
Les sénégalais sont conscients qu’il y a beaucoup à faire pour améliorer leur niveau de vie dans le pays mais savent pertinemment que la démocratie avec Abdoulaye Wade est un des fleurons dans le monde entier.
Jo Ramaka affirme qu’il n’aime pas Wade, et il fera tout pour le détruire et qu’importe la manière. Ramaka pose un geste étonnant en comparant le Président Maître Abdoulaye Wade à Duvalier et à Bokassa…quel pamphlet de haines, quelle catastrophe, quelle méchanceté, quelle jalousie !
Par ailleurs l’une des dernières leçons que les bruxellois ont infligée à Ramaka est qu’un linge sale se lave en famille et pas à des longueurs de kilomètres.
Quel ambassadeur ! Quel genre de sénégalais est il?
Aux sénégalais de juger.

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