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lundi, 20 mars 2006

Le réalisateur Joseph Gai ramaka désavoué à Bruxelles

Le réalisateur Joseph Gai ramaka désavoué à Bruxelles pour son film ‘ Et si Latif avait raison’

Dans son montage d’une longueur d’une heure et trente minutes, le cinéaste présente le Sénégal comme un cimetière en faisant des amalgames dans le temps et dans l’espace évoquant les morts de Me Babacar Sèye sous l’ère d’Abdou Diouf et de Blondin Diop mort aux temps de Senghor, accuse directement et maladroitement le Président de la République sénégalaise de l’ère de la première alternance d’être responsable. C'est pourquoi il a été traité par les sénégalais de Bruxelles de colporteur de mensonges et de marchand d’angoisses.

Ce qu'il n'a pas perçu, c'est qu'au-delà de leurs perceptions politiques et des ambitions qui poussent les sénégalais à émigrer, il y a que la dignité et la fierté de ces derniers surtout hors de leur territoire restent davantage au premier rang de leurs valeurs de référence. Pourquoi n'a t'il pas donné le micro à ceux qui défendent le Sénégal, ne serait ce que par souci didactique. Les spectateurs y verraient son souhait de partager sa vision avec une réelle volonté de bien informer et non sa tendance à incriminer sans preuves.

Jo Ramaka accuse, persiste et signe, que le président sénégalais a bafoué la constitution et la démocratie, le traite d’assassin et de menteur, d’administrateur de terreur et de peur en faisant parler et mettre en scène des personnages peu scrupuleux aux objectifs douteux aux comportements de guignols à la solde de certains capitaux étrangers. C’est visible, c’est évident.

Mieux, évoquant la dimension institutionnelle, il commence par dire tout le respect que tout citoyen doit au Conseil constitutionnel, mais le drame c'est surtout qu'il oublie que le Président e la République Maître Abdoulaye Wade représente le suffrage des sénégalais et qu'il est la première institution de notre pays.

Les sénégalais de Bruxelles venus nombreux à l’Horloge du Sud dans le quartier ixellois de Bruxelles ont été choqués par le manque de déontologie dudit cinéaste, par son manque de tact et de stratégie de bonne communication, lui demande plus de respect envers le peuple sénégalais, sa constitution, son guide choisi mais aussi plus de respect aux sénégalais de l’extérieur et aux amis du Sénégal.
Les bruxellois ont tout simplement trouvé que le plat servi par Jo Gaï Ramaka reste indigeste.
Un bruxellois interpelle Jo Ramaka en le sensibilisant pour lui apprendre que dans toute accusation il y’a un droit de défense et tel n’est pas le cas dans son montage où il faisait parler une bande de copains. Soit, Maître Wade est un bon fonds de commerce.

Le cinéaste imagine et crée un portrait sombre, obscur, ténébreux du Sénégal à la limite de l’impossible. Il affirme avoir travaillé dans la clandestinité pour justifier les manquements techniques et intellectuels du film….ridicule…mais au moins il parvient à avoir des documents précieux à la RTS qui est un organisme d’état et dans d’autres organismes privés ou politiques dans sa clandestinité.
Jo Ramaka parle de la mort de Me Babacar Sèye sans faire parler aucun membre de la respectueuse famille dudit Maître, sans faire parler les vrais responsables du parti socialiste qui étaient au pouvoir et nous sort en grand écran une horde de personnages anonymes qui sillonnent l’Europe pour faire plaisir aux ennemis de l’Afrique et du Sénégal en particulier pour bénéficier de piètres subsides.
Les sénégalais sont conscients qu’il y a beaucoup à faire pour améliorer leur niveau de vie dans le pays mais savent pertinemment que la démocratie avec Abdoulaye Wade est un des fleurons dans le monde entier.
Jo Ramaka affirme qu’il n’aime pas Wade, et il fera tout pour le détruire et qu’importe la manière. Ramaka pose un geste étonnant en comparant le Président Maître Abdoulaye Wade à Duvalier et à Bokassa…quel pamphlet de haines, quelle catastrophe, quelle méchanceté, quelle jalousie !
Par ailleurs l’une des dernières leçons que les bruxellois ont infligée à Ramaka est qu’un linge sale se lave en famille et pas à des longueurs de kilomètres.
Quel ambassadeur ! Quel genre de sénégalais est il?
Aux sénégalais de juger.

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