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mardi, 23 janvier 2007

Belgique:Six autres dossiers de fraude à la Défense nationale

Six autres dossiers de fraude, en plus de celui jugé à Hasselt, concernent la Défense nationale, a indiqué lundi la ministre de la Justice Laurette Onkelinx.

Au total, ce ne sont pas moins de dix dossiers qui ont été ouverts pour fraude à la Défense nationale au cours de ces dix dernières années, a indiqué Laurette Onkelinx. Trois dossiers ont déjà été clôturés l'année dernière. "Le premier après un acquittement des suspects, le deuxième après un classement sans suite et le troisième après une régularisation dans le cadre de la médiation pénale", a précisé la ministre. Hormis le très médiatisé dossier de Hasselt, il en reste donc encore six à traiter. Selon la ministre de la Justice, ces six dossiers ne sont pas de la même ampleur que celui de Hasselt. (NLE)

Ces adolescents qui tapinent (Le Soir)

Quinze mineurs prostitués sont détectés en moyenne chaque année, mais beaucoup exercent dans l'ombre, selon les résultats d'une étude sur la prostitution des mineurs en Communauté française commandée par la ministre de l'aide à la jeunesse, Catherine Fonck, dont Le Soir publie les résultats mardi.

Une partie de la prostitution échappe aux dispositifs de détection, comme la prostitution privée en appartement ou la traite à caractère sexuel dans des cas de séquestration, précise l'étude. Celle-ci détermine deux catégories de mineurs prostitués: les mineurs belges, pour qui la prostitution semble se rattacher à des problèmes familiaux, économiques et affectifs, et les mineurs étrangers qui sont eux plus souvent victimes de réseaux. D'après l'étude, 60 pc des mineurs prostitués détectés sont étrangers, la plupart issus d'Europe de l'Est et d'Afrique. L'auteur de l'étude, la sociologue Myriam Dieleman, souligne encore le problème de la judiciarisation des dossiers concernant des mineurs prostitués, ceux-ci étant placés avec des délinquants "alors qu'ils sont des victimes". (GFR)

lundi, 22 janvier 2007

Décès de l'abbé Pierre: Jean-Louis Borloo rend hommage "à l'homme qui a passé sa vie au service des autres"

PARIS (AP) - Jean-Louis Borloo a rendu hommage lundi "à l'Homme qui a passé sa vie au service des autres", ajoutant que "sa détermination sans faille, son indignation répétée, sa lutte permanente contre les fatalismes, les archaïsmes de nos systèmes, pour réduire l'injustice sociale, nous donnent l'exemple que nous pouvons ensemble changer les choses".

Dans un communiqué, le ministre de la Cohésion sociale note que "ses interpellations répétées de tous ont permis grâce à lui et à ses compagnons de grandes avancées, de nouvelles espérances".

"Le plus bel hommage sera le vote prochain par les parlementaires, dont il fut, de la loi sur le logement opposable, une loi qui pourrait porter son nom, une manière de maintenir toujours vivante sa mémoire et son action", ajoute encore M. Borloo. AP

L'abbé Pierre, le fondateur d'Emmaüs, est mort

PARIS (AFP) - L'abbé Pierre, fondateur des compagnons d'Emmaüs, résistant et ancien député, est décédé lundi à 05H25 à l'âge de 94 ans à l'hôpital parisien du Val-de-Grâce où il était hospitalisé depuis une semaine, a annoncé le président d'Emmaüs France, Martin Hirsch.

"L'abbé Pierre est mort cette nuit à 5H25 au Val de Grâce entouré de quelques proches", a indiqué Martin Hirsch. "L'infection pulmonaire pour laquelle il avait été hospitalisé après une amélioration tout au long de la semaine l'a finalement emporté".

"C'est bien entendu une peine terrible pour l'immense famille qu'il représentait, pour les compagnons et toutes celles et ceux qu'il a aidés", a ajouté M. Hirsch, en quittant l'hôpital vers 07H45. L'abbé Pierre, de son nom Henri Grouès, était hospitalisé depuis le 14 janvier.

Il avait fondé la première communauté Emmaüs en 1949. En février 1954, il lança un appel resté célèbre sur les ondes de Radio-Luxembourg en faveur des sans-abri. Il fut longtemps la personnalité préférée des Français.

Les modalités de l'hommage qui lui sera rendu seront connues en fin de matinée, après une réunion au siège de la Fondation Emmaüs France, a indiqué un membre de la fondation.

A l'annonce de son décès, de très nombreuses personnalités ont salué la mémoire de l'abbé Pierre. Le président Jacques Chirac s'est dit lundi matin "bouleversé" d'apprendre son décès estimant que "c'est toute la France qui est touchée au coeur". Il a aussi exprimé l'"immense respect" et la "profonde affection" qu'il éprouvait pour l'abbé Pierre.

L'abbé Pierre "nous a montré la voie de la générosité individuelle et collective", "il manquera à tous les Français", a pour sa part déclaré le Premier ministre Dominique de Villepin dans un communiqué, saluant "la mémoire d'un homme de coeur et d'engagement, qui a montré à tous le chemin vers les plus démunis".

"Le long cri de colère de l'abbé Pierre contre la pauvreté ne doit pas s'éteindre ", a affirmé sur RTL Ségolène Royal, candidate socialiste à l'élection présidentielle, alors que son rival de l'UMP, Nicolas Sarkozy, déclarait dans un communiqué qu'"avec la disparition de l'Abbé Pierre, le coeur de la France est en berne".

Dans une déclaration à l'AFP, Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman, a rendu hommage à cet "homme de Dieu" qui a consacré sa vie "à la défense des humbles et des droits des plus pauvres à vivre dignement".

Pour le directeur des centres Emmaüs, Xavier Vendraume, "il restera une oeuvre considérable" car l'Abbé Pierre "a certainement inventé une nouvelle formule de fraternité, de solidarité dans nos sociétés abondantes. Ce message continue plus que jamais". L'abbé Pierre était "le pèlerin des sans-droits, des plus démunis, et puis combattant pour la dignité de tout homme, de ceux qui sont blessés, sans logement, dans la pauvreté extrême", a estimé Mgr Stanislas Lalanne, secrétaire général de la Conférence des évêques.

"Bouleversé", Bernard Kouchner, fondateur de Médecins sans Frontières et ami de l'abbé Pierre, a salué un "abbé de combat" dont il a appris "la leçon de colère, d'illégalité lorsqu'il fallait".

L'abbé Pierre, de santé fragile du fait de ses 94 ans, vivait à Alfortville (Val-de-Marne) et faisait des contrôles de santé de plus en plus fréquemment peu de temps avant sa mort. "Il était prévu que l'abbé Pierre soit hospitalisé pour un bilan de santé" mais son admission le 14 janvier au Val de Grâce avait été anticipée du fait d'"une petite infection", avait alors déclaré Martin Hirsch.

dimanche, 21 janvier 2007

Pas de rencontre Abbas-Mechaal ce dimanche

DAMAS (AP) - La rencontre attendue entre le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le chef politique du Hamas Khaled Mechaal, exilé en Syrie, n'aura pas lieu dimanche, en raison des divergences persistantes entre les deux parties, selon un haut responsable du Hamas.

"La possibilité d'une rencontre aujourd'hui est devenue non-existante", a déploré Moussa Abou Marzouk, numéro deux du bureau politique du Hamas, accusant le président modéré membre du Fatah d'être à l'origine de cet échec. Des "facteurs externes (...) ont provoqué cette dernière crise", a-t-il ajouté sans plus de précisions.

Ces propos viennent doucher les espoirs de rapprochement entre les deux principales factions palestiniennes en vue de la formation d'un gouvernement d'union nationale.

Arrivé à Damas samedi, Mahmoud Abbas a pu s'entretenir avec des responsables d'autres factions palestiniennes avant d'être reçu par le président syrien Bachar el-Assad. Il devait ensuite rencontrer Khaled Mechaal, mais le tête-à-tête a été annulé à la dernière minute.

Izzat Rachaq, autre membre du bureau politique du Hamas à Damas, assurait alors que des discussions supplémentaires étaient nécessaires pour réduire les divergences mais que la rencontre aurait lieu dimanche. Le report s'est depuis transformé en annulation pure et simple.

Ce face-à-face annoncé devait faire avancer la question gouvernementale et mettre fin, à terme, à des mois de violences interpalestiniennes qui ont fait au moins 62 morts. Les deux hommes ne se sont plus rencontrés depuis juillet 2005. AP

Turquie: le suspect dans le meurtre du journaliste Hrant Dink avoue son crime

ISTANBUL (AFP) - Le jeune homme âgé de 17 ans arrêté en Turquie pour le meurtre de Hrant Dink a avoué avoir tué ce journaliste qui dénonçait le génocide des Arméniens au début du siècle dernier, a annoncé dimanche l'agence de presse Anatolie.

Le suspect, interpellé tard samedi à la gare routière du port de Samsun, sur la mer Noire, a "admis avoir commis le crime", au cours d'un interrogatoire préliminaire réalisé avant son transfert à Istanbul, a déclaré à Anatolie le procureur général de Samsun, Ahmet Gökçinar.


Ce chômeur proche de groupes nationalistes, selon la presse, et que M. Gökçinar a identifié comme étant Oguz Samast, a été arrêté tandis qu'il regagnait Trabzon (nord-est), sa ville d'origine, en possession de l'arme à l'aide de laquelle les coups de feu ont été tirés vendredi à Istanbul sur le journaliste.

Son identité a été révélée par son propre père à la police, après que celle-ci eut diffusé dans les médias des images sur lesquelles apparaissait le jeune homme et provenant des caméras de surveillance de magasins de la rue où Hrant Dink, 52 ans, a été abattu de trois balles dans la tête et dans le cou, ont assuré les autorités.


Six autres personnes, soupçonnées d'être impliquées dans l'assassinat, ont été arrêtées à Trabzon, et quatre d'entre elles ont été transférées à Istanbul dimanche.

Parmi elles figure un ami de Samast, Yasin Hayal, qui a passé 11 mois en prison pour un attentat à la bombe contre un restaurant McDonald's de Trabzon ayant fait six blessés, ont rapporté les médias.

Selon le quotidien Milliyet, Samast aurait affirmé à la police que Hayal l'avait encouragé à tuer Hrant Dink et lui avait donné l'arme utilisée pour le meurtre.

Hrant Dink a été abattu devant les locaux de l'hebdomadaire bilingue turc-arménien Agos, dont il était le directeur de la publication, dans le quartier cosmopolite de Sisli, en plein centre de la rive européenne d'Istanbul.

Le suspect s'était rendu vendredi dans les bureaux d'Agos environ trois heures avant l'attentat, a indiqué le gouverneur d'Istanbul Muammer Guler, citant des déclarations à la police des secrétaires du journal.

Il avait affirmé être un étudiant de l'université d'Ankara et avait demandé à rencontrer M. Dink, se heurtant à un refus. Lorsque l'une des secrétaires était sortie environ deux heures plus tard, il était toujours dans la rue en bas de l'immeuble.

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a salué l'arrestation du meurtrier présumé "au nom de la démocratie et de la lutte pour les libertés".

M. Erdogan a déclaré, selon la presse, que la police enquêtait sur de possibles liens entre l'assassinat de Dink et celui, en février à Trabzon, d'un prêtre catholique italien.

Un adolescent de 16 ans a été reconnu coupable en octobre du meurtre du Père Andrea Santoro, abattu à l'entrée de l'église Santa Maria de Trabzon, un bastion nationaliste.

Les autorités ont rejeté les critiques selon lesquelles elles n'ont pas su assurer la protection de Hrant Dink, qui avait écrit dans ses articles qu'il recevait des menaces et des courriers haineux.

L'assassinat de cet intellectuel ayant critiqué la position officielle turque sur les massacres d'Arméniens commis en Anatolie à la fin de l'empire ottoman et qualifié de "traître" par l'extrême droite pour avoir à ce sujet parlé de "génocide", a créé une onde de choc à travers le pays.

Plusieurs milliers de personnes se sont réunies vendredi soir pour dénoncer le meurtre, scandant "Nous sommes tous Arméniens, nous sommes tous Hrant !".

En dépit des controverses, Hrant Dink avait forcé l'admiration de beaucoup par son dévouement à la cause du dialogue turco-arménien, qui l'avait notamment conduit à vertement fustiger en octobre une proposition de loi française visant à pénaliser la négation du génocide arménien.

Il devait être inhumé mardi.

Nicolas Hulot révèlera lundi s'il choisit d'être candidat

PARIS (Reuters) - Nicolas Hulot révélera lundi, au palais de la Découverte à Paris, s'il choisit ou non d'être candidat à l'élection présidentielle.

Plusieurs partis, en particulier les Verts, sont suspendus à la décision de l'animateur de télévision, à l'origine d'un "pacte écologique" soumis à l'ensemble des candidats.

Selon un sondage Ifop pour le Journal du dimanche, 59% des Français, contre 40%, ne souhaitent pas que Nicolas Hulot se présente, une tendance déjà amorcée (51% contre 45%) dans une enquête CSA pour Le Parisien.

Si le producteur de "Ushuaïa nature" renonçait, la candidate des Verts Dominique Voynet est jugée la plus apte (18%) à faire des propositions pour protéger l'environnement, devant le président de l'UMP Nicolas Sarkozy (17%), précise l'Ifop.

Ses proches assurent que Nicolas Hulot, qui a passé le week-end à Saint-Malo, face aux embruns de la Manche, n'a pas encore tranché.

"S'il y va, il prendra des coups. Mais s'il n'y va pas, il risque de donner l'impression de s'arrêter en chemin", explique son porte-parole Jean-Paul Besset dans le Journal du dimanche.

"Qu'est-ce que Nicolas Hulot va venir dire de plus dans cette campagne ? Je crois qu'il a plus à perdre qu'à gagner", a déclaré de son côté sur RTL l'altermondialiste José Bové, qui envisage à nouveau de se lancer dans la course à l'Elysée.

Pour Antoine Waechter, président du Mouvement écologiste indépendant (MEI), l'animateur "ne peut pas s'esquiver" au contraire et bénéficie de sa "neutralité politique".

Nicolas Hulot a été crédité de 11% des voix dans un récent sondage, contre 2% pour Dominique Voynet.

Il avait menacé il y a plusieurs mois de se présenter à l'élection présidentielle si tous les candidats à l'Elysée ne s'engageaient pas "de façon satisfaisante" en faveur de son "pacte écologique".

DEMANDE POLITIQUE ?

L'animateur semble avoir rempli son contrat, les principaux prétendants ayant signé son "pacte écologiste", à l'exception de l'extrême droite et de l'extrême gauche.

Pour justifier sa candidature, l'animateur devrait donc prendre acte que "quelque chose d'imprévu s'est déroulé autour du pacte, qu'une demande politique a gonflé autour de cette démarche", explique Jean-Paul Besset.

De plus, l'écologiste le plus populaire du pays pourra arguer que les réponses des autres candidats sont assorties de bémols, certains ayant tendance à renier les politiques menées jusqu'à présent par leur propre parti ou à juger qu'il va trop loin.

L'annonce d'une candidature de Nicolas Hulot risque d'accentuer le trouble chez les Verts, dont la candidate ne décolle pas dans les sondages et peine à se faire entendre.

Dominique Voynet a annoncé qu'elle se maintiendrait quelle que soit la décision de l'animateur mais son parti ne cache pas son inquiétude, d'autant que trois de ses eurodéputés ont lancé un appel pour la candidature de l'animateur de télévision.

Pour l'ex-ministre de l'Environnement, l'écologie politique ne peut s'occuper simplement d'environnement.

Pour Corinne Lepage, autre candidate écologiste, les grands partis peuvent s'acheter à peu de frais une bonne conscience avec Nicolas Hulot.

De son côté, José Bové n'a pas caché lors d'une réunion des antilibéraux samedi à Montreuil, près de Paris, son "envie" d'y aller.

"Il y a une dynamique en train de se mettre en place, je suis le premier étonné (...) Ça donne envie collectivement de faire quelque chose (...), de se réapproprier cette campagne", a-t-il souligné dimanche sur RTL.

Depuis que la dirigeante du PCF Marie-George Buffet et le porte-parole de la LCR Olivier Besancenot ont annoncé chacun de leur côté leur candidature, une partie des antilibéraux espère toujours trouver un candidat de la gauche radicale.

José Bové, qui exigeait initialement le désistement de Marie-George Buffet et d'Olivier Besancenot, s'appuie aujourd'hui sur une pétition qui a recueilli plus de 23.000 signatures sur un site internet.

Il a confirmé qu'il prendrait sa décision avant le 1er février.

samedi, 20 janvier 2007

Fidel Castro livre "une bataille pour la vie", affirme Hugo Chavez

RIO DE JANEIRO (AFP) - Le dirigeant cubain Fidel Castro livre "une bataille pour la vie", a affirmé son ami et allié, le président vénézuélien Hugo Chavez.

Fidel Castro "est de nouveau dans la Sierra Maestra menant une bataille pour la vie", a déclaré Hugo Chavez, lors d'un discours prononcé vendredi devant l'Assemblée législative de l'Etat de Rio de Janeiro, faisant allusion aux montagnes de l'ile d'où le leader cubain avait lancé la révolution au milieu des années 1950.

M. Chavez, qui se trouvait à Rio en marge du sommet du Mercosur, a cependant fait part de sa confiance en une "pleine récupération" de Fidel Castro.

"Je ne peux pas donner de détails (sur la santé de M. Castro) parce que je ne suis pas son médecin, et même si je l'étais, je n'en donnerais pas", a-t-il ajouté devant l'assemblée après avoir été décoré de la médaille "Tiradentes", l'une des plus hautes distinctions brésiliennes.

"Il y a ceux qui souhaitent la mort de Fidel (Castro), et qui affirment qu'il est déjà mort, mais non, (car) je lui ai parlé il y a quelques jours", a assuré le dirigeant vénézuélien.

"Nous avons confiance que Fidel (Castro) va récupérer pleinement", a indiqué M. Chavez. "Je ne sais pas quand il mourra, pourvu qu'il vive 80 ans de plus, 100 ans de plus, mais Fidel (Castro) fait partie de ces hommes qui ne meurent jamais", a-t-il poursuivi, le comparant à Che Guevara, une figure de légende de la révolution cubaine.

Officiellement en convalescence après une opération chirurgicale des intestins le 27 juillet 2006, les autorités cubaines, comme la presse officielle, observent un silence total sur l'état de Fidel Castro, maintenant le "secret d'Etat" décrété par le leader cubain lui-même sur son état de santé.

Le quotidien espagnol El Pais avait relancé cette semaine les spéculations en affirmant que M. Castro se trouvait dans un état "très grave" après trois interventions chirurgicales ratées.

Mais le médecin espagnol qui avait examiné Fidel Castro fin décembre avait fait part mercredi d'une "amélioration progressive" de l'état de santé du président cubain, réfutant les informations alarmistes publiées par El Pais.

Aucun organe officiel cubain n'a fait une quelconque allusion cette semaine à la convalescence de Fidel Castro.

Quatre jours après son opération du 27 juillet pour une "importante hémorragie intestinale", le "lider maximo" a laissé le pouvoir, "provisoirement", à son frère Raul.

Fidel Castro est apparu pour la dernière fois à la télévision cubaine le 28 octobre, très amaigri, pour démentir les rumeurs sur la gravité de son état.

Dans un message de voeux du Nouvel An lu dans les médias officiels, il a assuré que sa convalescence était "loin d'être une bataille perdue".

Les services de renseignements américains ont indiqué début janvier qu'il était en phase terminale et qu'il lui restait "des mois et non pas des années" à vivre.

Un journaliste turc d'origine arménienne abattu à Istanbul

ISTANBUL (AFP) - Le journaliste turc d'origine arménienne Hrant Dink, plusieurs fois poursuivi par la justice turque et devenu la cible des cercles nationalistes pour ses propos sur le génocide arménien, a été tué par balles vendredi par un inconnu à Istanbul.

"On lui a tiré dessus devant le (siège du) journal, il est mort", a déclaré en pleurs une employée de son hebdomadaire, Agos.

Selon les chaînes de télévision, au moins deux balles l'ont frappé à la tête et une autre vraisemblablement à la gorge, le tuant sur le coup devant les locaux du journal bilingue, d'expressions arménienne et turque, situés à Sisli, en plein centre de la rive européenne de la métropole.

Le gouverneur d'Istanbul Muammer Guler, cité par l'agence Anatolie, a déclaré dans la soirée que trois suspects avaient été interpellés..

"Nous sommes très proches de résoudre l'affaire. Nous avons des preuves", a-t-il déclaré, précisant que la police d'Istanbul, assistée par un groupe d'experts venus d'Ankara, travaillait à partir "de documents, d'images et de témoignages".

La chaîne d'information NTV avait auparavant affirmé que la police recherchait un jeune homme de 18-19 ans portant un béret blanc et vêtu d'une veste en jean, l'agence Anatolie citant de son côté des témoins qui affirmaient avoir vu un homme de 25 à 30 ans prendre la fuite.

Le cadavre, qui est resté au sol couvert d'une bâche blanche pendant plus d'une heure, a ensuite été transporté à la morgue sous les regards de plusieurs centaines de personnes présentes sur les lieux, dont des membres manifestement choqués de la minorité arménienne.

Une trentaine de personnes ont scandé à ce moment-là: "l'Etat assassin va rendre des comptes !" ou bien "Vive la fraternité des peuples !"

Deux mille personnes se sont rassemblées dans la soirée à Istanbul et 700 autres ont manifesté à Ankara pour protester contre le meurtre du journaliste.

"Nous sommes tous Hrant Dink, nous sommes tous Arméniens", ont scandé les manifestants rassemblés à Taksim, centre névralgique d'Istanbul.

Hrant Dink, âgé de 53 ans, était connu et respecté dans le milieu de la presse en Turquie.

Il avait fait l'objet de poursuites en raison de ses propos sur les massacres d'Arméniens commis sous l'empire ottoman, qu'il a, à plusieurs reprises, qualifiés de génocide.

Les autorités turques considèrent que les massacres d'Arméniens commis en 1915-1917 ne constituent pas un génocide.

Hrant Dink avait été condamné en octobre 2005 à six mois de prison avec sursis pour "insulte à l'identité nationale turque".

En mai dernier, le journaliste avait été pris à partie par plusieurs membres d'une association de juristes nationalistes qui l'avaient qualifié de "traître" et l'avaient appelé à quitter la Turquie.

Selon son avocat, il avait reçu des menaces de mort.

Des réactions diffusées sur les chaînes de télévision évoquaient une "provocation" visant à créer des tensions en Turquie et à remettre en cause le processus d'adhésion à l'UE lancé en octobre 2005.

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan y a vue "une attaque contre la liberté d'expression", et a promis d'élucider cet "assassinat haineux".

L'Arménie, la France, les Etats-Unis ont dénoncé cet assassinat, qualifié d'"acte abominable" par le président français Jacques Chirac.

Le commissaire européen à l'Elargissement Olli Rehn a appelé les autorités turques à "amener les auteurs (du crime) devant la justice", tout comme des organisations de défense des droits de l'Homme, dont Amnesty International et Reporters sans Frontières (RSF).

La tempête fait au moins 41 morts en Europe

VARSOVIE (Reuters) - Les vents dépassant par moment les 200 km/h qui ont balayé jeudi et vendredi le nord de l'Europe ont fait au moins 41 morts, perturbant les transports, déracinant des arbres et arrachant des lignes électriques.

L'Allemagne et la Grande-Bretagne faisaient face vendredi encore à des perturbations des liaisons ferroviaires et aériennes et des milliers de foyers étaient privés d'électricité.
La compagnie aérienne allemande Lufthansa a dit s'attendre à ce que de nombreux vols soient annulés ou retardés, en particulier à l'aéroport de Francfort où les vents restent forts. La compagnie ferroviaire Deutsche Bahn s'attend aussi à d'importantes perturbations.

L'aéroport londonien de Heathrow a fait savoir que les vols moyen-courriers et intérieurs subissaient des annulations et des retards.
En Allemagne, onze personnes ont été tuées et 200 blessées par la tempête. En Grande-Bretagne, où les vents ont soufflé à 160 km/h, avec une violence sans précédent depuis 17 ans, on déplore 12 morts. Six morts ont été signalés en Pologne, quatre en République tchèque, six aux Pays-Bas et deux en France.

La chute d'une ligne à haute tension a incité l'Ukraine a suspendre pendant une quinzaine d'heures les livraisons de brut russe à l'Europe centrale par l'oléoduc traversant son territoire.


Un toit a été endommagé à l'aéroport international de Prague, ce qui a entraîné des retards pour certains vols.

Plus d'un million de Tchèques ont subi des coupures de courant et des chutes d'arbres ont perturbé le trafic ferroviaire.

Les météorologues ont enregistré des bourrasques de 216 km/h au sommet de la Snezka, la plus haute montagne de Bohême.

VELIPLANCHISTES EN QUETE DE SENSATIONS FORTES

Dans les montagnes du sud de la Pologne, la vitesse du vent a dépassé 200 km/h et certains postes-frontières ont été fermés, a rapporté vendredi la chaîne de télévision TVN24.

Un million de Polonais sont privés d'électricité et l'entraînement pour les championnats de saut à ski de Zakopane ont été annulés vendredi en raison du temps.

Un routier a été tué par un arbre déraciné et un homme a trouvé la mort dans la chute de la grue qu'il actionnait. La troisième victime a péri sous les décombre de son toit, arraché par le vent.

A Szczecin, au bord de la mer Baltique, un hôtel a été évacué à la suite de la chute d'un arbre sur une citerne de gaz.

En Hongrie, où les vents les plus violents ont atteint 108 km/h, les pompiers ont dû intervenir plus de 400 fois, le plus souvent à la suite de chutes d'arbres.

En Suisse, le vents ont soufflé dans la nuit à 130 km/h, déracinant des arbres et perturbant les liaisons aériennes.

Les autorités ont conseillé à la population de ne pas sortir, mais la télévision suisse a montré des véliplanchistes en quête de sensations fortes sur le lac de Neuchatel.

Des pirates de l'informatique ont profité de la tempête pour disséminer un virus appelé "Storm Worm (Vers de Tempête)" conçu pour infecter les ordinateurs dont le propriétaire ouvre une pièce jointe censée contenir des informations sur la météo.

En Allemagne, les trains ont été pratiquement paralysés durant la nuit et la gare centrale de Berlin, première plate-forme ferroviaire d'Europe, est restée portes closes, une poutre métallique étant tombée jeudi de la façade.

"Nous allons maintenant reprendre le service ligne par ligne", a déclaré Volker Knauer, porte-parole de la Deutsche Bahn, interrogé par la chaîne ZDF.

En Autriche, quelque 150.000 foyers ont été privés d'électricité après la chute d'une ligne électrique, entraînée par un arbre déraciné, qui a déclenché un incendie de forêt près de Salzbourg. Dans l'ensemble du pays, une centaine de routes ont dû être fermées.

En France, une inspectrice d'auto-école a trouvé la mort jeudi dans sa voiture à Roubaix après la chute d'un poteau électrique sur son véhicule. Dans la Somme, le conducteur d'une camionnette poussée par le vent, non loin d'Abbeville, a percuté un camion et a été tué sur le coup.

En Grande-Bretagne, on prévoyait une accalmie pour vendredi, mais des vents violents rendaient toujours la circulation dangereuse.

vendredi, 19 janvier 2007

Serena Williams frappe un grand coup

Williams a surpris les commentateurs à l'Open d'Australie de tennis en éliminant la Russe Nadia Petrova en trois sets 1-6, 7-5, 6-3, à Melbourne. La Française Amélie Mauresmo a pour sa part battu la Tchèque Eva Birnerova en deux sets 6-3, 6-1. L'Américaine était pourtant très mal embarquée dans cette partie en étant menée 6-1, 5-3 face à la 6e joueuse mondiale. C'est au courage qu'elle a remporté six jeux de suite pour se remettre en selle, avant de retrouver toute sa puissance, en limitant les fautes directes, Avant le tournoi, l'ancienne N.1 mondiale avait annoncé qu'elle n'était pas venue pour faire de la figuration dans un tournoi qu'elle a remporté à deux reprises, en 2003 et 2005.

La tempête fait deux morts en Belgique

Dans toute l'Europe, trente-trois personnes au moins ont été tuées depuis hier. En Belgique, l'automobiliste touché par un arbre à Ambresin et la jeune fille écrasée par la chute d'un mur à Hal sont décédés. Les transports ont été perturbés et les pompiers submergés. Les secours sont restés actifs toute la nuit.Plusieurs services incendie de la région de Mons et du Centre sont restés en action dans la nuit de jeudi à vendredi à la suite de la tempête. A Enghien, une quinzaine d'interventions étaient encore en attente chez les pompiers vendredi matin et près d'une dizaine à la protection civile de Ghlin (Mons).
La protection civile précise que certains bâchages n'ont pu se faire la nuit, soit en raison du vent qui persistait, de la hauteur des toitures, ou de l'importance des dégâts occasionnés. A La Louvière, les pompiers ont arrêté le travail vers 3 heures, à Braine-le-Comte vers minuit et à Saint-Ghislain vers 10h30. Tous services de secours confondus, le nombre d'appels reçus a dépassé 450.
Le plan d'urgence levé à Tournai
Le calme est revenu vendredi matin dans le Tournaisis, région la plus touchée jeudi après-midi et en soirée par la tempête qui a secoué le Hainaut occidental. Jeudi, vers 18h, le standard des pompiers étant submergé par les appels, le bourgmestre de Tournai Christian Massy avait déclenché le plan communal d'urgence et d'intervention. Tous les appels téléphoniques ont ainsi été centralisés vers la caserne des pompiers où les services d'intervention d'urgence, la police et les services communaux effectuaient un tri avant toute intervention. Peu après 22h, le nombre d'appels téléphoniques étant devenu gérable, le plan communal d'urgence et d'intervention a été levé.
Entre jeudi 15h et vendredi vers 2h du matin, les pompiers de Tournai ont travaillé sans discontinuité. En permanence, en rotation selon les services, une cinquantaine de pompiers étaient sur le terrain. A cela s'ajputent les nombreuses interventions des policiers de la zone de Tournai et des ouvriers de la commune de Tournai qui avaient été rappelés. Selon le dispatching de la caserne des pompiers de Tournai, parmi les centaines d'appels qui ont été enregistrés, on peut estimer à 260 le nombre d'interventions "graves". Parmi celles-ci, l'envol du toit du centre culturo-sportif du Pas-du-Roc à Vaulx, celui du toit du magasin "Carpetland" dans le zoning commercial de Froyennes ainsi que des coupoles placées sur le toit de l'hôpital civil et la destruction des bardages à la maison de la culture de Tournai.
Dans la cité des Templiers à Pecq, les toitures menaçant de s'envoler, des sacs de sable ont dû être posés sur les toits de ces maisons. A Wez (Brunehaut), des bardages d'un hangar agricole, pesant de une à deux tonnes, s'étaient soulevés et étaient retombés quelques mètres plus loin sur d'autres bardages. Malgré la violence de la tempête, les services de secours n'ont enregistré aucune victime ni aucun blessé dans la région de Tournai. Certaines villes et communes proches de Tournai ont été privées de télédistribution dès jeudi à 18h. Vendredi matin (6h), la télédistribution ne fonctionnait toujours pas.
Deux victimes en Belgique
Tous les services de secours du pays étaient mobilisés jeudi en raison des fortes rafales de vents qui ont soufflé avec parfois une intensité dépassant les 130 km/h (133 km/h au port d'Ostende). La tempête a fait pour l'heure deux victimes. Quelques blessés sont également à déplorer, mais les dégâts sont essentiellement matériels.
En province liégeoise, un arbre a été arraché par la tempête, à Ambresin, dans la commune de Wasseiges. L'arbre est tombé sur une voiture et sur son occupant qui venait d'en sortir. Celui-ci est décédé des suites de ses blessures. Les policiers de la zone Hesbaye-Ouest ont établi un périmètre de sécurité, fermant à toute circulation les routes du quartier. Une entreprise privée devait arriver sur place vers 19h15 pour abattre les quatre autres peupliers menaçants, se trouvant dans le prolongement de celui qui a provoqué le drame.
Une adolescente de 16 ans est décédée jeudi des suites de ses blessures, après avoir été écrasée par un mur qui s'était écroulé sous de fortes rafales de vent, vers 15H45 à Hal. Le bassin de la jeune fille avait été brisé sous le choc et elle avait été emmenée à l'hôpital, où elle devait subir une opération. Elle est finalement décédée des suites de ses blessures.
Selon l'Institut royal météorologique (IRM), la Belgique n'avait pas connu pareille tempête depuis le 27 octobre 2002. Chutes d'arbres, caves inondées, toitures envolées, murs effondrés... Les raisons étaient nombreuses pour faire appel aux services de pompiers jeudi. Tous les corps de pompiers s'attendent d'ores et déjà à une multitude d'interventions ce vendredi, seules les situations d'urgence ayant été prises en considération ce jour. Selon les pompiers, le vent commençait à se calmer en soirée et les interventions étaient plus limitées.
Les pompiers submergés d'appel
Le service 100 des pompiers de Liège a reçu plus de 3.000 appels, à la suite à la tempête, entre jeudi en début de soirée et vendredi matin, peu avant 6 heures. Au total, 715 interventions ont eu lieu un peu partout à Liège et dans la Région. Peu avant 7 heures vendredi, il restait une cinquantaine de demandes d'interventions à satisfaire et qui le seront en cours pour la journée.
Les pompiers de Charleroi avaient reçu plus d'une centaine d'appels, jeudi peu après 20H, en raison des dégâts occasionnés par la tempête. Il s'agissait le plus souvent de chutes d'arbres ou d'arrachages de parties de toitures. Un arbre est tombé sur une voiture et une façade à Courcelles. Pour les pompiers de Beaumont, après une très brève accalmie, les interventions ont repris de manière intense.
Les pompiers de Thuin ont également reçu de très nombreux appels. Des chutes d'arbres sur des fils électriques ont provoqué des coupures de courant dans les communes d'Anderlues, Thuin et Gozée. A Anderlues encore, deux arbres sont tombés sur la même voiture, dont l'occupante a cependant pu s'extraire avant même l'arrivée des secours.
Les pompiers de l'arrondissement de Verviers sont sortis une bonne vingtaine de fois pour dégager un arbre présent sur la rue ou replacer des plaques de zinc envolées. Plusieurs lignes électriques ont été coupées jeudi par des chutes d'arbres, tombés sous l'effet des vents violents, ce qui a provoqué des coupures d'électricité dans la région de Verviers, Malmedy et Waimes, apprend-t-on des pompiers. Dans la soirée, plusieurs centaines de maisons se sont retrouvées sans électricité suite à des coupures dues aux rafales de vent.
A noter que certains habitants des environs de Stavelot ont également subi quelques brèves coupures de courant. Les pompiers ont envoyé les agents d'Electrabel sur les lieux pour tenter de régulariser la situation.
Du côté de Herve et Battice, les secours sont intervenus pour des câbles arrachés, quelques toits envolés ou encore des arbres tombés. Les pompiers de Spa ont eux dû faire face à quelques caves inondées, ainsi que des branches sur la chaussée.
A Theux et à Pepinster, le constat est le même. Les pompiers sont sortis à de nombreuses reprises pour des arbres menaçants.
Dans l'arrondissement de Huy-Waremme, les pompiers et services de police ont été mobilisés durant tout l'après-midi de jeudi. Dans la région de Hannut, une habitation de Lens-Saint-Remy dont le toit s'est effondré est devenue inhabitable.
Dans la région de Waremme, les pompiers citent le chiffre de 60 à 70 interventions en quelques heures. Jeudi, peu après 20 heures, le bourgmestre Guy Coëme, les services communaux et les sapeurs waremmiens tenaient une réunion de crise afin de dresser le bilan des dégâts.
Dans la région de Huy, de nombreux dégâts sont également à déplorer. Une cheminée s'est effondrée dans la rue Rihoul, on ne compte plus les arbres déracinés et de nombreuses toitures ont été endommagées à des degrés divers. Les pompiers de Huy signalent en outre que le bâchage des toits a été pratiquement rendu impossible par la force des vents. A Ocquier, dans le Condroz, les pompiers de Huy ont néanmoins couvert une habitation sérieusement touchée par un arbre imposant tombé dessus.
Dans la région de Hamoir enfin, câbles électriques touchés et arbres sur les routes se sont comptés par dizaines. Il semble également que les services de l'ALE (Association liégeoise d'électricité) aient été débordés durant tout l'après-midi.
Quelques communes situées en Pays de Waas (Flandre) ont déclenché le plan catastrophe jeudi en raison des vents violents qui frappent l'ensemble du pays. Il s'agit notamment de Kruibeke et Beveren, en Flandre orientale. La plupart des services de secours de ces régions ont reçu entre 100 et 200 appels ce jeudi.
Le toit d'un hangar s'est envolé à Huivelde et est tombé sur une voiture stationnée et contre la façade d'une habitation. Une personne a également été grièvement blessée à Beveren sur le chantier de la nouvelle station d'épuration à Vrasene. Les vents violents ont fait chuter un échafaudage sur lequel se trouvait un ouvrier. Une grue s'est effondrée sur la chaussée à Burcht, ne faisant heureusement aucun blessé mais endommageant fortement deux véhicules.
Les cours d'eau atteignent leur niveau d'alerte
Plusieurs cours d'eau ont également atteint leur niveau d'alerte. C'est le cas de la Semois à Chiny, de la haute Lesse à Libin et Tellin. La Lhomme est également en alerte à Wellin et Daverdisse. A Burg-Reuland, l'Our est sortie de son lit, inondant au passage quelques champs.
Le nouveau gouverneur de Namur, Denis Mathen, s'est rendu ce jeudi soir à Rochefort. Il a pu vérifier sur place que la montée des eaux de la Lesse et de la Lhomme n'avait pas eu les conséquences redoutées. "Tout se passe bien pour l'instant", a confirmé le commandant des pompiers de Rochefort, Francis Bodart, contacté en fin de soirée. "Aucune habitation n'a été touchée par les crues des cours d'eau. Nous avons bon espoir qu'aucune ne le sera. Le Sethy annonce en effet la fin de la crue pour minuit et il ne pleut plus. Par précaution, nous avons tout de même placé quelques sacs de sable dans le village de Belvaux (Rochefort) mais il reste encore un peu de marge avant que l'eau n'atteigne les premières habitations", a-t-il ajouté.
En province de Namur, le toit du hall omnisports de Noville-les-Bois s'est envolé en fin d'après-midi. A Dinant, quelques arbres sont tombés sur les chaussées et un conteneur s'est envolé dans la Meuse.
Dans la région de Mons, quatre ou cinq arbres jonchaient la chaussée de Beaumont, allant de Mons à Spiennes (Mons). L'un d'eux est tombé sur une voiture et a fait un blessé léger.
A Anvers, un enfant de 12 ans a été grièvement blessé à la tête par des débris de pierres soulevés par le vent, alors qu'il sortait de l'école. Il a été emmené à l'hôpital où son état est jugé critique. Un homme a également été victime de débris tourbillonnants. Il souffre d'un nez cassé et d'une commotion cérébrale. L'hôtel de ville d'Anvers a dû être évacué, car les vents violents menaçaient une coupole de verre du bâtiment.
Les dégâts matériels étaient importants en Flandre occidentale. Un pylône de 40 mètres de haut de la station Topradio Westhoek est tombé sur une habitation à Zonnebeke. A Lendelede, un pan de mur d'une longueur de 25 mètres a cédé sous les rafales de vent.
En Flandre orientale, un enfant de 2 ans de Watervliet a été blessé à la tête par la chute d'une porte. Par ailleurs, un magasin de meubles à Zulte a perdu un morceau de sa toiture qui a atterri dans le showroom. Le gérant a estimé les dégâts à quelque 750.000 euros.
Dans le Brabant flamand, à Budingen, commune de Zoutleeuw, c'est une toiture d'une superficie de 1.500 mètres carrés, appartenant à une menuiserie, qui a été soufflée par le vent.
A Mouscron, plus de 300 interventions ont été recensées. L'incident le plus grave s'est déroulé au fast-food McDonald's où une immense enseigne s'est écrasée sur des voitures. Au stade de l'Excelsior de Mouscron, les pompiers sont également intervenus pour des enseignes qui menaçaient de s'écrouler sur la voie publique.
A Pecq, quelques minutes après l'évacuation des enfants, le toit de l'école St-Martin s'est envolé puis s'est écrasé sur des véhicules.
A Ath, quelque 120 interventions ont été enregistrées. A Leuze, les pompiers ont effectué quelque 80 sorties.
A Péruwelz, une soixantaine d'appels ont été enregistrés. Par sécurité, les services de secours ont bloqué le passage à niveau de la Roë où des arbres menaçaient de tomber. Les pompiers de Chièvres et Beloeil ont reçu une centaine d'appels. Les services d'Electrabel sont intervenus à Stambruges qui était privé d'électricité.
Enfin, à Lessines, plus d'une centaine d'appels téléphoniques ont été passés au service des pompiers. Les secouristes sont notamment intervenus pour un arbre qui avait écrasé une cuve de gaz. La fuite a rapidement été colmatée.
Plusieurs arbres sont tombés jeudi sur les routes de la province du Luxembourg en raison de la tempête, a-t-on appris auprès des pompiers qui, à Arlon, ont reçu plus de 2.000 appels.
Alors que la chaussée N4 était dans le noir à cause d'une panne d'électricité, un automobiliste s'est laissé surprendre par un tronc d'arbre tombé partiellement sur la route à hauteur de Malmaison (Bastogne), vers 20H30. Il n'a pas été blessé, mais les dégâts au véhicule sont importants. Les pompiers et le ministère wallon de l'Equipement et des Transports (MET) sont descendus sur place afin de dégager l'arbre et rétablir le courant.
Un arbre est également tombé sur la E25, provoquant quelques embarras de circulation, cependant résorbés depuis 21h40.
Des arbres sont également tombés sur des routes secondaires jeudi soir dans les régions de Marche-en-Famenne et de Houffalize notamment. Les dégâts sont plus limités.
Inondations à Couvin
Des inondations ont été constatées jeudi en fin d'après-midi dans la région de Couvin, suite aux nombreuses pluies. Selon les pompiers locaux, deux campings, dont un situé à Petigny, ont déjà dû être évacués après la montrée de l'Eau Noire. Le gouverneur de la province de Namur est descendu sur place. Les personnes ont été relogées soit chez des membres de leur famille, soit au Centre Public d'Aide Sociale (CPAS). Par ailleurs, dans le centre de Couvin, les taques d'égouts de deux rues ont déjà commencé à déborder. Les pompiers sont aussi intervenus. Une alerte à la crue a par ailleurs été décrétée à Brûly, non loin de la frontière belgo-française.
(D'après Belga)

Deux morts et un disparu suite à la tempête dans le Nord

LILLE (Reuters) - La violente tempête qui a frappé jeudi le nord de la France a fait deux morts et un disparu, a-t-on appris auprès des pompiers et de la gendarmerie.

Une inspectrice d'auto-école a trouvé la mort dans sa voiture à Roubaix, après la chute d'un poteau électrique sur son véhicule, la conductrice a été blessée.


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Dans la Somme, le conducteur d'une camionnette poussée par le vent, non loin d'Abbeville, a percuté un camion et a été tué sur le coup, ont précisé les gendarmes.

Dans le centre de Lille, les sauveteurs, aidés par des chiens recherchaient dans l'après midi de jeudi une personne disparue sous les décombres d'un magasin, en partie soufflé par le vent, une première victime, blessée a été secourue.

Les pompiers du département et les responsables de la Protection civile font état de nombreuses toitures envolées et d'arbres déracinés provoquant la coupure de plusieurs axes routiers.

Les services Eurostar et Thalys au départ de la France et de la Belgique ainsi que ceux en provenance de la Grande Bretagne ont été un moment arrêtés en raison des conditions météorologiques dans le nord de la France.

Une porte-parole de la SNCF a précisé que les deux derniers Eurostar, l'un au départ de Londres, et l'autre au départ de Paris, n'étaient pas partis et que le trafic était suspendu jusqu'à vendredi matin.

Dans la journée, plusieurs trains à grande vitesse ont assuré les liaisons prévues mais "en empruntant des lignes classiques", a-t-elle précisé.

Plusieurs trains internationaux ont été également supprimés dans la soirée gare du Nord à cause des intempéries en Allemagne, où la circulation des trains est totalement interrompue, de même qu'en Hollande.

L'autoroute A16, Boulogne-Dunkerque a été aussi coupé à la circulation en raison des vents violents.

Plusieurs milliers de foyers étaient aussi privés d'électricité dans le Nord et le Pas-de-Calais d'après des responsables d'EDF.

Météo-France a annoncé jeudi après-midi des vents à 150 kilomètres par heure au cap gris-nez et jusqu'à 110 kilomètres par heure à l'intérieur des terres.

Le trafic des trains entre Thalys et Eurostar était stoppé jeudi après midi en raison des vents violents qui ont arraché des caténaires et fils électriques.

Le trafic maritime entre les ports de Calais, Dunkerque et Douvres a été interrompu, le port anglais de Douvres ayant été fermé dans la matinée.

Intempéries aux USA: 65 morts en une semaine, surtout sur les routes

Le mauvais temps a continué de sévir jeudi aux Etats-Unis, où de la neige et de la pluie verglaçante sont tombées sur des régions où règnent habituellement des températures clémentes, faisant au moins 65 morts en près d'une semaine, selon les médias.

La plupart des décès sont à déplorer dans des accidents de la route sur des chaussées verglacées. Des inondations, des pluies verglaçantes, des tempêtes de neige, parfois des tornades perturbent fortement les activités, entraînant des fermetures de routes, d'écoles et d'entreprises, des annulations de vols dans les aéroports et d'importantes coupures d'électricité touchant des milliers de personnes. La Californie (ouest), habituellement connue pour la clémence de son climat, même en hiver, est touchée depuis vendredi par une masse d'air polaire. Un manteau de neige a recouvert les hauteurs de Malibu, la ville des stars au bord du Pacifique, célèbre pour ses plages, près de Los Angeles. La vague de froid a même touché le sud du Texas (sud), non loin de la frontière avec le Mexique, habitué à un temps chaud. Près de huit centimètres de neige sont tombés sur Dallas où un quart des vols ont été annulés mercredi. D'importantes chutes de neige sont attendues dans les prochaines 48 heures. (FLO)

Israël va transférer 100 millions de USD à l'Autorité palestinienne

Israël va transférer "dans les prochaines 24 heures" à l'Autorité palestinienne 100 millions de dollars des fonds palestiniens gelés, a indiqué jeudi un haut responsable à la présidence du Conseil israélien.

"Une somme de 100 millions de dollars sera transférée dans les prochaines 24 heures", a affirmé à l'AFP ce haut responsable sous le couvert d'anonymat. Le transfert de cette somme provenant des fonds collectés au titre de taxes et droits de douane sur les marchandises destinées aux territoires palestiniens transitant par Israël avait été décidé lors du sommet qui a réuni le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président palestinien Mahmoud Abbas le 23 décembre à Jérusalem. Depuis la mise en place en mars dernier du gouvernement palestinien issu du mouvement islamiste Hamas, considéré comme "terroriste", Israël a gelé le transfert de ces fonds à l'Autorité palestinienne d'un montant de 60 millions de dollars par mois. (FLO)

Gare centrale de Berlin évacuée après la chute d'une poutre

La gare centrale de Berlin, la plus grande gare ferroviaire d'Europe, a été évacuée jeudi soir après la chute d'une poutre d'acier provoquée par les vents violents qui soufflent sur la capitale allemande, a annoncé la compagnie des chemins de fer Deutsche Bahn.

La poutre, située sur l'aile sud-ouest de la gare, est tombée de plusieurs dizaines de mètres de haut, endommageant au passage deux autres poutres, a indiqué la Deutsche Bahn dans un court communiqué, sans préciser si des personnes avaient été blessées. La tempête qui s'est abattue sur l'Allemagne et sur une partie de l'Europe a déjà fait au moins 7 morts dans le pays. Cathédrale de verre et d'acier, la gare centrale de Berlin a été inaugurée il y a huit mois seulement.(cat)

Irak: 17 morts jeudi matin à Bagdad dans une série d'attentats

Au moins 17 personnes ont été tuées et 48 blessées jeudi matin à Bagdad, au cours d'une série d'attentats à la voiture piégée.

Trois voitures piégées ont explosé en quelques secondes, près d'un marché aux légumes très fréquenté, dans le quartier de Doura, dans le sud-ouest de Bagdad", à majorité sunnite, a indiqué une source de sécurité. Dix personnes ont été tuées et 30 blessées. Auparavant, une voiture piégée a explosé vers 8h15 (6h15, heure belge) dans le centre de Bagdad, au passage d'une patrouille de la police irakienne, tuant quatre personnes dont deux policiers et faisant 11 blessés. Une autre voiture piégée a explosé dans le quartier de Kamsala, dans le sud-est de Bagdad, faisant trois morts et 7 blessés. (NLE)

jeudi, 18 janvier 2007

Arnaud Montebourg suspendu de ses fonctions par Ségolène Royal

PARIS (Reuters) - Ségolène Royal a suspendu jeudi Arnaud Montebourg de ses fonctions de porte-parole, après un commentaire qui se voulait humoristique sur François Hollande présenté comme "seul défaut" de la candidate à la présidentielle.

Arnaud Montebourg est "suspendu", il ne parlera pas au nom de Ségolène Royal "pendant un mois", après les propos qu'il a tenus sur Canal+ concernant le premier secrétaire du Parti socialiste, a-t-on dit dans l'entourage de la candidate du PS.

Arnaud Montebourg avait auparavant fait savoir, dans un communiqué, qu'il avait "remis ce matin à la première heure à Ségolène ses fonctions de porte-parole dont elle disposera".

Interrogé mercredi soir sur le plateau du Grand Journal de Canal+ sur le principal défaut de la candidate socialiste dans la course à l'Elysée, le député de Saône-et-Loire avait répondu : "Ségolène Royal n'a qu'un seul défaut, son compagnon".

Face à l'incrédulité générale suscitée par ses propos, il avait ajouté : "Je pensais vous faire rire. C'était pour rire", parlant aussi de "boutade".

Dans son communiqué, Arnaud Montebourg redit que ses propos avaient une "vocation humoristique" et qu'ils ont été "malheureusement mal interprétés". Il précise avoir présenté dès mercredi soir ses excuses à François Hollande et Ségolène Royal.

Arnaud Montebourg fut l'un des trois porte-parole de Ségolène Royal pendant la campagne interne pour l'investiture socialiste. Depuis l'annonce de son organigramme de campagne présidentielle, en décembre, la candidate n'a pas confirmé les noms de ses porte-parole officiels. Dans son état-major, Julien Dray occupe la fonction de "coordinateur des porte-parole".

Ce dernier a relativisé cet apparent nouveau "couac" de campagne, qui s'ajoute aux tiraillements des derniers jours entre la candidate et son compagnon, à la polémique sur leur patrimoine née de rumeurs diffusées sur internet et aux inquiétudes sur le tempo de la campagne socialiste.

"Cela s'appelle de l'humour", a assuré Julien Dray au micro d'Europe 1.

Un responsable socialiste n'a pas fait la même analyse.

"Déjà qu'il avait failli nous faire déclarer la guerre avec la Suisse, c'est consternant", a-t-il dit en référence aux propos d'Arnaud Montebourg contre le "paradis fiscal" helvète.

Stéphane Le Foll, directeur de cabinet de François Hollande et député européen, a, de la même manière, jugé les propos d'Arnaud Montebourg "inadmissibles".

"C'est une faute", a-t-il déclaré à Reuters. "Une campagne longue et dure a commencé, comme le prouvent les attaques de la droite et leurs méthodes sur internet. Tout le monde au Parti socialiste doit avoir le sens des responsabilités", a-t-il dit.

Nicolas Sarkozy a, pour sa part, réagi sur le mode ironique.

"Franchement, quand j'ai entendu ça, je me suis dit, heureusement qu'il est le porte-parole de la candidate", a dit à la presse le candidat de l'UMP à l'élection présidentielle.

"Parce que, un porte-parole pareil ...", a-t-il ajouté dans un sourire, lors d'un déplacement sur le plateau de Saclay, dans l'Essonne, en tant que ministre de l'Aménagement du Territoire.

France: Premiers accrocs dans la campagne pour la présidentielle

Les candidats français à la présidentielle avaient promis une "campagne digne" mais les premiers dérapages s'amorcent

La socialiste, Ségolène Royale, est accusée par les conservateurs de l'UMP d'avoir monté une SCI (société civile immobilière) pour ne pas payer l'impôt sur la fortune. Faux, s'insurge l'intéressée qui propose que chacun déclare publiquement ses biens. "Cela évitera les méthodes de racailles de l'UMP : diffuser à des millions d'exemplaires sur internet l'affirmation mensongère selon laquelle je fraudai le fisc", déclarait mercredi la candidate socialiste. Le compagnon de Ségolène Royale, François Hollande, également chef de file du PS, a porté plainte pour diffamation contre un député conservateur, un quotidien régional et les sites internet qui dénonçaient cette supposée "fraude fiscale". Le couple reconnaît en outre payer 862 euros d'ISF. De son côté, le candidat de l'UMP, également ministre de l'Intérieur, affirme ne pas "tirer la campagne vers le bas". Nicolas Sarkozy dit ne pas vouloir entrer dans la polémique. Il reconnaît néanmoins payer l'ISF et promet de rendre sa déclaration fiscale publique sous peu...