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lundi, 03 septembre 2007

FEMMES ZAMBIENNES AYANT SUIVI LEURS EPOUX AU SENEGAL : Ces malheureuses dames perdues

Elles sont près de trente femmes zambiennes abandonnées, veuves ou divorcées vivant entre Dakar et le Fouta dans la discrimination et la violence. Leurs maris travaillant dans les mines d’extraction de pierres précieuses en Zambie les auraient abandonnées. C’est pour alerter l’opinion sur leur situation que l’Ong Awomi a convié les médias, samedi dernier 1er septembre dans l’après-midi, à une conférence de presse à son siège située sur la route de l’aéroport à Yoff Layène.

Alerter l’opinion nationale et internationale sur la situation de ces malheureuses femmes zambiennes pour que des actions judiciaires soient initiées et qu’une grande mobilisation sociale et un plaidoyer auprès des autorités sénégalaises et zambiennes puissent être entamés. C’est le dessein que nourrit l’Initiative des Femmes Africaines du Millénaire contre la Pauvreté et pour les Droits Humains (Ifaped) ou Awomi, en conviant les médias à une conférence de presse samedi dernier 1er septembre à son siège sis à Yoff Layène sur la route de l’aéroport. En démarrant la manifestation à 16 h, la coordonnatrice des programmes d’Awomi, Mme Salimata Bocoum a noté la mise en œuvre par son institution de deux programmes, le Yowli (Initiative pour le Leadership de Jeunes Femmes) et le Wefu (Fonds d’encadrement des femmes) qui leur offre des opportunités économiques et soutient ce groupe de femmes zambiennes victimes de violences basées sur le genre.

Désespoir et suicide

Au total, elles sont une trentaine de femmes zambiennes qui ont choisi de suivre leurs maris au Sénégal. La plupart d’entre elles résident au Fouta, certaines devenues veuves ou divorcées vivent à Dakar. Les maris sont des Toucouleurs du Fouta ou des Sarakholés émigrés à Kitwe, la principale région d’extraction des pierres précieuses en Zambie. Les témoignages de ces femmes sont dramatiques et époustouflantes. La veuve Maman Ida Atanda est brisée, la quarantaine sonnée, elle vit mal encore le souvenir du suicide mélancolique et altruiste facultatif de sa fille aînée. Elle raconte son histoire en ces termes : « J’avais deux enfants avec mon mari quand nous étions arrivés à Dakar. Par la suite, nous avons sept enfants au total, quatre garçons et trois filles. Quand ses parents sont venus nous voir, ils lui avaient demandé si j’étais excisée et si je priais. Ils lui avaient proposé de marier une autre femme alors que nous avions choisi la monogamie surr notre certificat de mariage…Déjà au village, alors que j’étais au terme de ma grossesse, les parents de mon mari m’avaient invité dans une hutte au lieu de me porter à l’hôpital. Une vieille femme m’avait demandé de me déshabiller parmi d’autres. Quand je l’ai fait, en voyant mon clitoris, elles avaient toutes fuit dehors, aucune d’elles ne voulait s’occuper de moi. C’est une femme venue de Tosriga qui m’a assistée. Après cela et la discrimination qui s’en suivit, j’étais revenue à Dakar… Au moment de mon mariage, mon mari avait accepté que je garde ma religion, c’était notre pacte car je voulais rester chrétienne.

Un jour, de retour de la messe, j’étais rentrée dans la cuisine pour faire le repas quand une de mes belles sœurs m’avait dit que ce que je préparais était impropre à manger dans la mesure où je n’étais pas musulmane. De l’altercation qui s’en était suivie, mon mari m’avait sévèrement battue, ma belle sœur m’avait donné un coup de pilon à la tête. J’avais réussi à m’échapper en direction de la plage, là où est érigée la porte du Millénaire. J’avais tenté de me suicider. J’avais attaché mes yeux et plongé dans l’eau », déclare-t-elle en notant qu’elle doit son salut à la vigilance d’un vendeur peulh dont la femme avait alertée. Recueillie après un quart d’heure par les sapeurs pompiers, Maman Ida avait fait une semaine à l’hôpital. Après ce drame, son mari lui avait proposé d’aller au village dans le département de Bakel. « Je lui avais intimé de me ramener chez moi en Zambie », dit-elle. Meurtrie par les nombreuses histoires vécues par la suite au village, Maman Ida Atanda avait fui pour revenir à Dakar.

Quand son mari décéda quelque temps après, sa belle famille lui avait proposé de se remarier avec son beau frère. Selon elle, ce dernier était plus terrible que son frère. « Il m’aimait, mais pas mes enfants. Il les chassait de la chambre au moment de se coucher. Mes enfants étaient obligés de traîner jusque tard dans la nuit », avoue-t-elle. La gorge nouée par l’ampleur des sentiments, elle ressasse le suicide de sa fille aînée. « Elle s’est suicidée à cause de ces problèmes. Enfermée dans sa chambre, elle avait avalé des comprimés. Quand nous avions défoncé la porte, elle gisait par terre, de sa bouche sortait une mousse visqueuse. Elle avait rendu l’âme sur le chemin de l’hôpital Abass Ndao… Au moment de se suicider, elle m’avait laisse une note retrouvée dans son soutien-gorge lors de l’autopsie. Elle y avait écrit : Maman pardon. Ta souffrance est grande dans ce pays, mais je pense que tu es la seule à pouvoir la supporter, moi non. Je préfère mourir… Cette note, je la garde toujours sur moi. Voilà mon histoire », confesse Maman Ida qui est par ailleurs indignée par le fait que toutes ces filles sont excisées contre son gré. « C’est abominable. On leur a coupé le clitoris. Elles saignaient à la traînée », dit-elle.

Incertitude, faiblesse, et maladie

Pour ce qui concerne Véronique, elle révèle que depuis 16 ans, elle ne peut pas dire si elle est mariée ou divorcée. Elle a trois enfants, deux filles et un garçon. « C’est par amour que je me suis mariée. Je suis une chrétienne pratiquante depuis l’âge de seize ans. Mon mari m’avait proposé de me convertir à l’Islam. Par amour pour lui, j’avais essayé de pratiquer sa religion. J’ai passé cinq ans pour cela à Tambacounda et Matam. En venant au Sénégal, j’avais laissé ma voiture à l’aéroport. Depuis neuf ans que je vis à Dakar, je n’ai pas pu obtenir une maison et le loyer est très cher. Mon mari est resté en Zambie et s’est marié à une autre femme avec qui il a deux enfants. Je souffre beaucoup et demande de l’aide. Je lance ce message aux sénégalais et aux zambiens. Mon fils aîné est en 3e année à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, il m’était difficile de l’entretenir jusque là », dit-elle.

Mariée en 1995, Madjuri qui a eu son premier enfant l’année suivante a été elle aussi trompée par son mari qui l’a conduite au Sénégal sous un faux prétexte. « Quand j’ai eu mon deuxième enfant en 1998, mon mari avait décidé de revenir avec moi au Sénégal. Il m’avait dit qu’il voulait partir aux Etats-Unis et attendait le visa. Il m’avait promis qu’il nous ferait partir dès l’obtention du visa. Quand j’en avais parlé à mes parents, mon père était d’accord, mais ma maman était réticente. Mais comme j’aime mon mari, je suis venue en 2002 au Sénégal. L’année suivante, j’avais un autre enfant. Mon mari décéda après. J’avais le choix de me remarier à son frère ou de repartir sans mes enfants. J’avais accepté, mais je n’avais pas la paix au Fouta. Il y avait beaucoup de problèmes. J’avais regagné Dakar où une de mes sœurs m’avait hébergé. J’étais retournée reprendre mes deux filles et laisser le garçon au village avec beaucoup de difficultés. Trouver un logement n’est pas facile à Dakar. C’est seulement l’année dernière que j’en ai trouvé un qui est très cher, j’éprouve d’énormes difficultés pour le payer. Présentement, je voudrais rentrer au pays », souligne-t-elle.

Une autre qui a vécu 16 ans au Fouta est schizophrénique depuis 6 ans. Son internement pour une période d’une vingtaine de jours a beaucoup contribué à l’amélioration de sa santé. Selon elle, les membres de sa belle famille l’enfermaient et l’attachaient à une corde. « Mon mari n’a plus de moyens, il est au village », raconte-t-elle. Deux autres concitoyennes sans doute écœurées par ce traitement inhumain dont elle fait état versent des larmes de compassion. « Chantal en est une autre, elle devait être là pour témoigner, ce bébé est sa fille. Il y a un huissier qui est présentement chez elle pour la faire sortir », révèle Mme Salimata Bocoum.

Recherche de solutions

En guise de réponse à ces témoignages, Mme Bocoum rappelle que ces femmes n’ont pas le choix car une fois au Sénégal, les maris confisquent leurs passeports. Elles n’ont plus de papiers légaux. Certaines sont divorcées et jetées à la rue, elles ne peuvent plus réclamer leurs droits. Toutefois c’est le dilemme qui entoure leur situation. Certaines, disent-elles, se sont mariées sans le consentement de leurs parents et auraient honte de rentrer dans ces conditions désastreuses. Il y a aussi leurs enfants qu’elles ne veulent pas abandonner sur place. Sur cet aspect précis, Me Demba Ciré Bathily a suggéré l’établissement pour elles de dossiers individuels pour savoir celles qui veulent rentrer et celles qui choisiront de rester pour une raison ou une autre. Il a par ailleurs suggéré de faire l’inventaire d’autres femmes étrangères qui seraient dans la même situation, à l’image des congolaises, pour entamer une procédure plus élargie.

Dans sa démarche, Awomi offre à ces femmes des opportunités économiques par le plaidoyer et les aide à mener des activités génératrices de revenues. Il faut retenir que Awomi a été crée en Mai 2005 au Sénégal et lancée au Kenya. Son but est de mettre en avant le savoir des femmes, leur leadership, et surtout leurs droits à tous les niveaux du processus d’élaboration et de mise en œuvre des politiques économiques et des stratégies d’éradication de la pauvreté. Il s’investit aussi dans la lutte contre les violences faites aux femmes et pour le renforcement de leurs capacités dans le domaine socio-économique.

ENCADRE

Les deux cas de suicide notés dans ce texte (Maman Ida Atanda et sa fille aînée) confortent la théorie Durkheimienne sur le suicide. « Si un individu se suicide, c’est qu’il est mené à l’autolyse par une force plus grande que lui qui le dépasse ». La première tentative de suicide de Maman Ida, même si elle est avortée, ressort du même mobile que celle qui a emporté la vie de sa bien aimée fille aînée. Les deux cas de suicide sont causés par la mélancolie, et sont par conséquent liés à « un état d’extrême tristesse vécue en constance ». Les mobiles les rangent dans la même catégorie du « suicide altruiste facultatif » dont a parlé Emile Durkheim dans son ouvrage. Dans cette catégorie, « il serait mieux que l’individu le fasse », pense Durkheim. Le même sentiment a animé la maman et sa fille au moment de passer à l’acte, bien qu’elles sachent qu’il leur coûterait la vie.

Dans une autre mesure, la différence culturelle a porté un grand coup sur ces braves dames perdues par leur amour. En parcourant des milliers de kilomètres pour venir au pays de la Téranga, elles ont fait face à la souffrance conjugale. Sur qui faut-il reposer la responsabilité ? Sinon sur elle ou sur leurs maris ? Dans la mesure où elles sont chrétiennes, et choisi délibérément de se marier pour le meilleur et pour le pire, pourquoi ne se résignent-t-elles pas ? Pour le cas de leurs maris, il est loisible d’admettre qu’ils ont simplement failli à leurs responsabilités. Car même si la religion musulmane admet la polygamie, il est plus correcte de dire la vérité en ces circonstances. Pourquoi avoir menti à ces femmes, juste pour le simple plaisir de les marier ? C’est honteux et irresponsable. Ils devraient prendre le temps de connaître tous les paramètres inhérents à la culture qui est la leur.



Auteur: Cherif Faye

dimanche, 02 septembre 2007

Sénégal - Il y a 150 ans, les tirailleurs sénégalais

Il y a cent cinquante ans, naissait le Corps des tirailleurs sénégalais, à l’instigation du gouverneur de l’Afrique occidentale, Louis Faidherbe. Même si beaucoup d’entre eux servirent de supplétifs à l’armée coloniale, l’histoire retiendra surtout leur participation massive à la Première et la Seconde Guerre mondiale. Sans oublier le long combat pour l’égalité de traitement avec leurs frères d’armes français. Des commémorations sont prévues ce premier septembre à Toulon tout comme au Sénégal, où l’on constate un regain d’intérêt pour ces aînés qui ont fait la Grande Guerre.
En 2004, le rond-point situé face à la gare ferroviaire de Dakar a été rebaptisé place du Tirailleur. Au milieu, trône une statue d’un poilu et d’un combattant sénégalais, côte à côte.

Depuis lors, une journée d’hommage aux soldats africains des deux guerres mondiales est célébrée chaque année.

Alors qu’en France, le grand public commence enfin à connaître le rôle joué par les combattants des anciennes colonies dans la libération de la France, de nombreux Sénégalais redécouvrent leur histoire.

Car même si les tirailleurs ont toujours eu ici une place dans l’enseignement, ces dignes vieillards couverts de décorations avaient souvent le sentiment d’être ignoré de leurs concitoyens.

Depuis la polémique sur les pensions, le regain d’intérêt est certain. Récemment, les élèves de troisième ont même eu à plancher sur une page tragique : le massacre de Thiaroye, qui vit des soldats français ouvrir le feu sur des dizaines de tirailleurs, le 1er décembre 1944. C’est d’ailleurs cette date qui a été retenue cette année pour la journée nationale du tirailleur.


Nettali

jeudi, 30 août 2007

France: Ambassadeur belge relevé de ses fonctions

En poste à Paris, Pierre-Dominique Schmidt est rappelé à Bruxelles.
Il est soupçonné de "faux en écriture" pour obtenir une ligne de crédit auprès d'une banque.
Il dément et annonce un dépôt de plainte contre X.


D.R.

Petite bombe dans les milieux diplomatiques belges : l'ambassadeur à Paris, Pierre-Dominique Schmidt, soupçonné d'avoir commis un faux en écriture, a été relevé de ses fonctions. Il dément et annonce le dépôt d'une plainte contre X.

Une banque alertée

Comment a démarré l'affaire ? A la mi-août, une institution bancaire belge (Fortis, même si la banque a bien évidemment refusé de commenter l'information) est interpellée par une demande de crédit formulée par l'ambassade de Belgique à Paris alors que le compte est dans le rouge (de 75000 euros, selon P-Magazine qui révélait le scandale mercredi sur son site Internet). La banque sollicite le ministère des Affaires étrangères à Bruxelles pour une vérification du document qui est censé autoriser la rallonge de crédit. Or, les premiers éléments de l'enquête interne au ministère révèlent que "de sérieuses indications" inclinent à penser que le document n'est pas authentique et que la signature - en l'occurrence, celle du fonctionnaire du ministère censé donner ce type de blanc-seing - a été falsifiée.

Conformément à la loi (article 29) qui enjoint à tout fonctionnaire ayant eu connaissance de faits potentiellement délictueux de transmettre le dossier à la justice, le ministère des Affaires étrangères a alerté le parquet. Le ministre Karel De Gucht a, de son côté, relevé l'ambassadeur de ses fonctions "dans l'intérêt du service", souligne-t-on aux Petits Carmes. Et le ministère de préciser que M. Pierre-Dominique Schmidt sera affecté à une fonction correspondant à son statut dans l'attente des conclusions de l'enquête. Il n'est donc pas - encore - question de sanction.

Réagissant par voie de communiqué, l'ambassadeur a démenti "de la manière la plus solennelle qui soit" être l'auteur d'un faux visant à obtenir des facilités bancaires et avoir utilisé des fonds publics à des fins privées. P-Magazine, sur son site Internet, suggère en effet que la demande de crédits auprès de la banque aurait été requise par l'organisation de fêtes à titre privé. Pierre-Dominique Schmidt a annoncé avoir chargé son conseil, Me Uyttendaele, de déposer une plainte avec constitution de partie civile contre X. Il se réserve la possibilité de prendre toutes les initiatives qui permettront de rétablir son honneur.

Fêtes à l'ambassade

L'ambassadeur de Belgique à Paris, étiqueté PS et proche de Elio Di Rupo, évoque une campagne de déstabilisation et s'interroge sur son origine et ses mobiles. Pierre-Dominique Schmidt est réputé avoir dépoussiéré les activités de l'ambassade dans la Ville Lumière. Il n'a pas hésité à multiplier les événements culturels et festifs, une démarche quelque peu éloignée de l'image que certains se font du rôle traditionnel d'une ambassade. Nommé par Louis Michel, ministre des Affaires étrangères, à la demande, dit-on, du président du PS, Pierre-Dominique Schmidt n'est, du reste, pas issu du sérail diplomatique.

Il est aussi membre du Collège d'autorisation et de contrôle au sein du Conseil supérieur de l'Audiovisuel. Il est évidemment trop tôt pour savoir si cette affaire aura des répercussions sur ses autres activités.

Claude Allègre impute à François Hollande la "pagaille" au PS

PARIS (Reuters) - L'ancien ministre socialiste de l'Education Claude Allègre considère que le premier secrétaire du PS François Hollande est le principal responsable des défaites électorales et du désarroi dans son parti.

"Il est le responsable principal de toute cette pagaille. Il a joué au plus fin avec tout le monde et il a perdu (...) Il pensait que plus le marigot était rempli de crocodiles, plus il avait de chances. Il a foutu un bordel noir", dit-il dans un entretien à Libération.

Claude Allègre brocarde aussi Ségolène Royal, qui, selon lui, est dynamique mais n'a pas d'idées: "Elle ne s'intéresse pas aux dossiers, uniquement à son promotion."

Il condamne aussi les quadragénaires du PS, rassemblés autour d'Arnaud Montebourg et Manuel Valls, qu'il nomme les "jeunes chacals et les jeunes hyènes". "Ils n'ont pas la moindre idée, il n'y a rien, le vide. La rénovation du PS, ce n'est pas eux."

Pour Claude Allègre, le PS est dans la situation du parti conservateur anglais quand les travaillistes ont pris le pouvoir en 1997: "la rénovation prendra 10 ou 15 ans".

mercredi, 29 août 2007

libre échange entre l'UE et le Sud Corée

Bonjour à tous,


Du 17 au 21 septembre dèjà une troisième session des négociations pour un accord de libre échange entre l'UE et le Sud Corée prendra lieu à Bruxelles.

Des activistes de KOA, l'Alliance Coréenne contre les accords de libre échange avec l'USA et l'UE viendront spécialement pour cet occasion à Bruxelles. Il seront ca 30 personnes (surtout des syndicalists, des paysans, etc). Ils ont l'intention de manifester chaque jour devant les portes de la Commission où prendront lieu les négociations.

Ils cherchent des amis belges et européens pour:
- renforcer la solidarité
- renforcer leurs actions (manifester ensemble, organiser des
conférences de presse)
- échanger des informations, idées, analyses (est-ce qu'on peut
organiser une soirée?)
- leurs aider avec leur logistique (ils cherchent un hébergement avec
cuisine pour qu'il puisse faire leurs repas coréens)

Envie de joindre? Laissez-moi savoir (surtout si vous connaissez un
hébergement avec cuisine à Bruxelles)


Marc Maes
Chargé des politiques commerciales de 11.11.11

Si la Belgique était le Congo…

Par JP MBELU

Plus de septante jours après les élections de juin, la Belgique n’a toujours pas un gouvernement fédéral. Les débats et les négociations entre acteurs politiques du Sud et du Nord de ce pays ont accouché d’une souris. Un politologue de l’Université libre de Bruxelles explique cet échec : « Mais oui, on a trop peu voire pas du tout préparé les négociations : il n’y a pas eu ou alors très peu de rencontres au préalable et l’on n’a pas non plus créé un espace de discussion où les uns et les autres auraient déjà pu présenter leurs grandes positions. Cela aurait permis de synthétiser les points de vue et faciliter des rapprochements. Mieux ou, sans doute pire, la campagne électorale a semblé se poursuivre après les élections. On a assisté à diverses radicalisations qui ont évidemment fait se cabrer les communautés respectives. » (Delwit : ‘Un échec qui n’étonne pas’. Entretien Christian Laporte, dans La libre Belgique du 24 août 2007). Pour ce politologue, « les négociations pour la formation du gouvernement n’ont jamais commencé. En cause, notamment, leur grande impréparation. »

Face à cet échec, le formateur, Yves Leterme a rendu son tablier en avouant : « J’ai constaté ce jeudi midi qu’il était momentanément impossible d’arriver à mettre au point un programme de gouvernement ambitieux pour lequel l’électeur a donné un signal clair le 10 juin dernier. » (F. VAN de WOESTYNE, Val Duchesse. Les 24 heures d’intrigues, dans La Libre Belgique du 24 août 2007). Et Joëlle Milquet, nommée ‘Madame non’ est désignée par une certaine presse, au Nord comme au Sud du pays, comme étant la responsable de cet échec. Répondant à cette accusation, elle dit : « C’est très caricatural. Il ne devait pas y avoir d’échec, ni hier, ni jeudi dernier. Il y avait des pistes de solutions en termes institutionnels. Mais il fallait les voir, les exploiter, les proposer et ne pas se fixer sur l’obsession des deux tiers. On pouvait vraiment travailler à partir de propositions de compromis. Est-on responsable d’un échec lorsqu’on considère que la frontière est franchie, lorsqu’on respecte les engagements que tous les partis francophones ont pris publiquement ? Dans un gouvernement à majorité simple, on peut difficilement faire une grande réforme de l’Etat parce qu’on n’a pas la majorité de deux tiers. Cela ne s’est jamais fait. Au mieux, on organise une procédure pour après. C’est très facile de critiquer le CDH. Mais que refusons-nous en fait ? Les ultimatums que la N-VA a posés.» (F. VAN de WOESTYNE, Val Duchesse. Joëlle Milquet : ‘Il y avait des solutions’, dans La Libre Belgique du 24 août 2007)

Cet échec dit la gravité de la crise qui secoue la Belgique ces jours-ci. Le Roi en est conscient et a décidé d’y trouver une solution en consultant encore une fois la classe politique et les ministres d’Etat. Forts de l’expérience du passé, du diagnostic interne effectué, les négociateurs belges sont convaincus qu’ils finiront par trouver une issue à cette crise.

QUELQUES CONSTATS

Au Nord comme au Sud du pays, les partis politiques invités aux négociations en vue de former un gouvernement fédéral affirment qu’ils ne voudraient pas trahir les engagements pris avec les électeurs avant le 10 juin. Ils manifestent un grand attachement à leurs communautés respectives. ‘Madame non’ est très cohérente et très responsable dans ses prises de position.

Face à certains ‘ultimatums’, les représentants politiques de deux communautés belges se retrouvent en aparté pour affiner des positions communes. Plusieurs d’entre eux ne veulent pas voir la Belgique volée en éclats.

Pendant le temps que durent toutes ces négociations, le principe de la continuité de l’Etat est respecté. L’administration tourne comme si de rien n’était. Le dialogue et les négociations sont permanents. Aucun pays de l’Union Européenne ne vient s’immiscer dans ces tiers-lieux belgo-belges. Les partenaires extérieurs ne sont pas appelés au secours de la maison belge qui risque de brûler. La Belgique n’est sous le diktat d’aucune force extérieure. Certains de ses fils trop impliqués dans les crises extérieures à leur pays se taisent dans toutes les langues !

Si la Belgique était le Congo, « les chirurgiens » de tout bord auraient déjà pris l’avion pour se précipiter à son chevet….

APPRENDRE ET DESAPPRENDRE DE LA BELGIQUE

Un pays de 10.000.000 habitants dominé par deux communautés (flamande et wallonne), 80 fois plus petit que le Congo et ses centaines de communautés, prend son temps pour avoir un gouvernement répondant aux attentes de ses fils et filles. C’est ce même pays qui, hier, à travers certains de ses fils, a cherché à imposer à son ex-colonie une vitesse de croisière pour régler les questions liées à sa crise anthropologique millénaire ! Quand nous pensons à tous ces va-et-vient des politiques belges au Congo avant et après la mascarade électorale de 2006, quand nous pensons à la façon dont certains d’entre eux nous ont interdit de traiter en profondeur la question de la congolité, quand nous pensons au jeu d’exclusion de certains fils et de certaines filles du Congo (sur le conseil de certains politiques belges) des négociations pouvant mener à une sortie noble de notre crise, il y a lieu de comprendre l’asymétrie du partenariat entre nos deux pays.

Serait-il possible que notre ambassadeur en Belgique et notre Ministre des affaires étrangères convoquent les politiques belges et le Roi autour d’une table pour leur faire des propositions congolaises sur la gestion de la crise belge actuelle ? une question folle, pourrait-on nous rétorquer ! Le Congo apprend encore la démocratie. Il n’a que de leçons à recevoir et non pas à donner…

Oui. Il pourrait apprendre de la gestion de la crise belge que les pays souverains règlent les questions qu’ils rencontrent par le dialogue et la négociation en impliquant tous leurs fils et toutes leurs filles. Ne fût-ce qu’au niveau de leurs représentations. Le Congo pourrait apprendre à désapprendre l’asymétrie du partenariat et opter, dans la gestion de certaines questions géostratégiques, pour la politique « du donner et du recevoir ».

En effet, au vu de la gestion démocratique de la crise belge, il ne serait pas trop osé de se poser la question de savoir pourquoi nous devons demeurer éternellement dans la position de ceux qui doivent recevoir des autres. Oui. Il ne serait pas trop oser de se demander comment faire en vue de briser les verrous de ce partenariat asymétrique pour une souveraineté assumée de manière adulte.

Comment ? Avec des hommes et femmes politiques formés, informés, adultes et responsables, rompus dans l’art de dialoguer et de négocier, sans haine. Et le Congo n’en manque pas…

Joëlle Milquet, Didier Reynders, Yves Leterme, Isabelle Durand et les autres débattent, souvent, dans le respect mutuel, mus par un désaccord fondateur des consensus provisoires salutaires pour la Belgique. Au quotidien, ils sont présents à travers les médias pour expliquer leurs prises de position afin que leurs concitoyens suivent de plus près l’évolution de la situation politique du pays. (Ce matin (28 août 2007) par exemple, Joëlle Milquet a été l’invitée de l’émission Questions publiques sur la RTBF. Elle a fait montre de beaucoup de cohérence et de maîtrise dans la réponse aux questions des auditeurs.)

Ce faisant, ils contribuent tant soit peu à la fabrication de leur opinion publique.

Il y a un échange permanent, non seulement entre les politiques, mais aussi entre les politiques et leurs populations. Ne fût-ce qu’à travers des éminssions telles que Questions publiques, Mise au point (de la RTBF ) et Controverse (RTL-TVI). Les auditeurs et les autres intervenants à ces émissions ne sont pas pourchassés après par une police politique chargée de suivre en catimini la police des échanges (comme au Congo !).

Disons que les institutions démocratiques belges sont les garantes de ce jeu démocratique indispensable à l’avancement du pays. Mais ces institutions démocratiques se renouvelant régulièrement de l’intérieur par le dialogue et la négociation malgré les casses du « turbo-capitalisme ».

Le jour que le Congo se laissera contaminer par « ce virus » du dialogue et de la négociation et de la formation de l’opinion publique en faisant participer les populations aux échanges citoyens, sa face brillera.

Mais « ses partenaires belges » sont-ils disposés à le contaminer ? Ces jours-ci, les fils et les filles du Congo sont-ils attentifs à la façon dont la crise belge est en train d’être gérée afin qu’ils arrêtent de se laisser abuser par « les experts belges » et par d’autres partenaires extérieurs dans la fabrication de la res publica congolaise? Même s’il est plus difficile d’apprendre que de désapprendre ?

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mardi, 28 août 2007

PORTRAIT : Youssou N’Dour, musicien surdoué et militant

LE MONDE - Elégant, affable, efficace, le chanteur sénégalais Youssou N’Dour, 48 ans, figure au palmarès des cent personnalités les plus influentes de la planète publié chaque printemps par le Time Magazine. "J’ai vu Youssou être l’objet d’une attente croissante et devenir sans effort un leader africain de premier plan. Il a imaginé avant tout le monde de lancer des campagnes pour l’élargissement des nouvelles technologies, il s’est engagé dans un combat contre le paludisme, a milité à l’Unicef. Il est pour moi une source d’inspiration, pas seulement comme artiste, mais comme individu", écrivait le chanteur Peter Gabriel pour présenter dans l’hebdomadaire américain du 14 mai celui qu’il découvrit à Dakar en 1984. Youssou N’Dour, qui a commencé sa carrière musicale à l’âge de 14 ans, y était déjà célèbre et adulé.
Youssou N’Dour, musulman de confrérie mouride, est un chanteur populaire, un gamin à la voix d’or né dans la Médina de Dakar, il gère des affaires et s’implique dans l’humanitaire, mais pas seulement. De timide et introverti qu’il était en dehors de la scène à ses débuts, il est aujourd’hui devenu le porte-parole d’une Afrique urbaine et économiquement consciente.

Ainsi, début juin, il était au G8 d’Heiligendamm, près de Rostock, en Allemagne, avec ses amis Bono (chanteur de U2) et Richard Branson (fondateur de Virgin). Du voyage également, Sir Bob Geldof, promoteur du Live Aid en 1985 contre la famine en Ethiopie, puis du "Live 8" en 2005, série de shows télévisés planétaires montés pour exiger des puissants l’abolition de la dette des pays les plus pauvres. Youssou N’Dour avait alors été le seul chanteur africain à figurer dans les concerts "nobles" de Paris ou de Londres.

Les présidents présents à Rostock, dont Nicolas Sarkozy pour la France, n’ont pas manqué de se laisser photographier aux côtés de ces stars du show-biz, une aristocratie à laquelle, bizarrement, Youssou N’Dour appartient. "You", en effet, vit, travaille à Dakar. Il aurait pu toute sa vie vendre un nombre de disques proportionnel à la connaissance mondiale du wolof.

Mais le musicien surdoué a su décupler ses forces de vente par un incontestable talent, et par un gracieux système d’alliances : duo de charme avec Neneh Cherry (7 Seconds, standard absolu), appui confraternel du cinéaste américain Spike Lee, puis flirts avec la musique arabe, notamment dans Egypt, hymne à l’islam tolérant enregistré au Caire, et récompensé en 2005 par un Grammy Award américain, malgré le choc irakien, alors que, en 2003, il avait annulé sa tournée américaine en signe de protestation. Le voici acteur, rejouant la tragédie de la traite négrière dans le rôle de l’esclave-poète Olaudah Equiano pour Amazing Grace, du Britannique Michael Apted, à sortir prochainement.

Nouvelle cause : le Darfour. Le 6 juillet, en ouverture du festival de jazz de Montreux, il organise une marche en bordure du lac Léman, au côté du rapporteur spécial de l’ONU Jean Ziegler. "Pourquoi Montreux ?", lui demanda la plate-forme d’informations suisse Swissinfo. "Pour moi, le contraste entre Montreux - avec ses belles voitures et ses gens arborant des airs de fête - et le Darfour, avec 200 000 morts et plus de 2 millions de réfugiés, montre que ce monde est déséquilibré. C’est choquant, c’est vrai, mais cela pousse surtout à réfléchir. Le Darfour pose un problème à la fois ethnique, religieux et politique, qui a trait au terrorisme et à l’islam." Je veux, nous disait-il en juin à Paris, emmener au Darfour des artistes et des intellectuels africains.

La rumeur voudrait que Youssou N’Dour soit mûr pour entrer en politique : il serait candidat à la députation, à la mairie de Dakar, à la présidence de la République du Sénégal, à celle de l’Union africaine... Mais, invité en mai à la grande "party" qui réunissait les cent personnalités de l’année retenues par Time Magazine, il en revient sceptique, chamboulé et gêné : "On a l’impression que, dans ces milieux-là, on peut décider du sort du monde."

A Dakar, pourtant, la polémique va bon train : sous le baobab Youssou, aucune herbe ne repousserait. Il serait l’ami des présidents, intime d’Abdou Diouf, puis d’Abdoulaye Wade, toujours du côté du manche. Youssou N’Dour possède un studio d’enregistrement, Xippi, un label de disques, Jojoli, une boîte de nuit, le Thiossane, deux fondations humanitaires. Il a créé Joko, un réseau d’accès à Internet pour les plus démunis. Il possède une radio, Radio Futur Medias, un journal, L’Observateur (60 000 exemplaires par jour), regroupés au sein du groupe Futur Medias, qui emploie 104 personnes. Il a des projets de télévision, parce que "les Africains doivent créer leurs médias".

Son récent divorce à l’amiable d’avec sa première femme, Mamy Camara, a alimenté les gazettes, autant que le procès en diffamation que lui a intenté Karim Wade, le fils du président, après la révélation, dans L’Observateur, d’un trafic de devises de plusieurs millions de dollars l’impliquant. Youssou N’Dour avait soutenu sans réserve ses journalistes. "Les médias, c’est difficile, commente le directeur de la publication, on dit toujours : c’est Youssou qui dit que... Mais non, je découvre le journal chaque matin, c’est un challenge."

Ce patron de presse inhabituel insiste : "Les Africains ne sont pas forcément bien informés. En 1985, quand je demandais à ma mère ce qu’était l’apartheid, elle ne savait pas. Alors, j’ai écrit la chanson Nelson Mandela. Aujourd’hui, j’ai des amis qui me demandent qui est le président du Darfour ! Nous devons obtenir de vraies informations et les mettre en commun avec les peuples du continent." Dès 1985 (pour exiger la libération de Mandela), les concerts ont été la première arme de ce père de sept enfants. Au printemps 2005, avec l’organisation internationale Roll Back Malaria (RBM), il organise l’Africa Live à Dakar, contre le paludisme, avec, en octobre, retrouvailles à Genève pour le 60e anniversaire des Nations unies avec Peter Gabriel, Tiken Jah Fakoli, Stephan Eicher, Gilberto Gil et Kofi Annan.

"Il fallait prendre cette maladie au sérieux. En pleine crise de paludisme, les Sénégalais disaient, avec une grande légèreté : je suis un peu "sibirou". Aujourd’hui, le discours a changé. On sait qu’il y a près de 3 millions de morts du paludisme par an. Je m’étais fixé un seuil de 3 milliards de dollars pour lutter contre cette maladie et notamment acheter des moustiquaires." Il dit avoir réuni 1,4 milliard.

Véronique Mortaign

Olmert et Abbas discutent des sujets-clé du processus de paix

JERUSALEM - Le président palestinien Mahmoud Abbas a été reçu mardi à la résidence du Premier ministre israélien Ehoud Olmert à Jérusalem, où les deux hommes ont pour la première fois abordé en profondeur les sujets-clé les plus délicats du processus de paix, les questions des frontières définitives, du sort des réfugiés et du statut de Jérusalem.

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Ce nouvel entretien était destiné à fixer les grandes lignes du processus de paix en prélude au sommet prévu à l'automne sous l'égide des Etats-Unis. Cette rencontre est la dernière en date d'une série d'entretiens entre Ehoud Olmert et Mahmoud. Leur dernière rencontre remontait au début du mois à Jéricho en Cisjordanie.

Selon un responsable israélien, c'était la première fois que les deux dirigeants abordaient ces questions en profondeur. "Ces questions centrales doivent être discutées, sur les moyens de trouver une solution diplomatique dans le cadre de deux Etats pour deux peuples", a ajouté ce responsable, sous couvert d'anonymat, en citant Ehoud Olmert.

Avant son arrivée, Abbas avait jugé qu'une conférence de paix internationale serait une "perte de temps" si elle n'aborde pas les questions-clé, frontières, réfugiés et Jérusalem. Il veut que l'Etat hébreu soit plus précis, jugeant que la "déclaration de principes" présentés par Olmert ne suffirait pas.

"S'il y a un cadre clair incluant les questions du statut final, nous nous en réjouirons et irons à la conférence", a-t-il déclaré sur les ondes de la radio Voix de la Palestine. AP

ma/v0/nc

Démantèlement d'un bidonville hébergeant des Roms à Vénissieux

LYON (Reuters) - Un bidonville où résidaient près de 300 Tziganes de Roumanie a été démantelé mardi à Vénissieux (Rhône), en exécution d'un jugement du tribunal de Lyon, saisi par le propriétaire du terrain, a annoncé la préfecture.

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L'opération, menée avec d'importantes force de police, s'est déroulée dans le calme, selon un responsable d'association.

"Les familles étaient prêtes, elles avaient préparé leurs bagages, elles sont montées dans les cars et ont été conduites jusqu'à la plate-forme de 'Forum Réfugiés' qui doit leur trouver un logement pour 24 heures", a déclaré André Gachet, responsable de l'Alpil (Association lyonnaise pour l'insertion par le logement).

Le campement, constitué de cabanes de fortune, a été détruit. Le préfet du Rhône, Jacques Géraud, a déclaré que 225 personnes au total, 124 adultes et 101 enfants, avaient été évacuées. Une soixantaine d'autre résidents semble avoir quitté le site avant l'opération.

La plupart des 225 personnes ont accepté la procédure de retour volontaire, qui prévoit une aide de 153 euros par adulte et de 47 euros par enfant. Ils doivent repartir en Roumanie mercredi en cars.

Le préfet a également précisé que 47 personnes du campement de Vénissieux avaient cependant été autorisées à rester sur le territoire français.

"Nous mettons en place une politique d'insertion réelle. Ils vont recevoir un apprentissage à la langue française, un bilan professionnel et des propositions de logement provisoire. Les enfants seront scolarisés", a-t-il dit.

De son côté, le député-maire communiste de Vénissieux, André Gerin a demandé au Premier ministre un plan d'aide national aux Roms. "Il faut sortir de l'immobilisme politique", a-t-il dit à la presse. Une conférence d'agglomération sur la question des Roms se tiendra à Lyon en octobre.

Début août, une opération similaire avait déjà été menée dans un bidonville de Villeurbanne abritant 449 personnes, dont 393 ont accepté l'aide au retour. L'agglomération lyonnaise compte encore un camp de réfugiés roumains dont le nombre d'occupants n'est pas connu.

Abdullah Gül élu président de la Turquie par le parlement

ANKARA (Reuters) - Abdullah Gül a été élu mardi président de la Turquie lors d'un troisième tour de scrutin à la majorité simple au parlement, a déclaré un député du Parti de la Justice et du Développement (AKP) au pouvoir, à Reuters.

L'AKP, issu de la mouvance islamiste, et Gül sont soupçonnés par l'opposition laïque et l'armée de vouloir revenir sur la séparation de l'Etat et de la religion en Turquie.

La première tentative d'élection de Gül à la présidence avait été contrecarrée par l'opposition laïque en avril. La crise politique qui avait suivi a débouché sur des élections législatives remportées haut la main par l'AKP.

Les incendies continuent en Grèce, le mécontentement grandit

KRESTENA, Grèce (Reuters) - Les pompiers grecs, soutenus par des collègues européens, continuaient de lutter mardi contre des feux de forêt qui ont fait 63 morts en près de cinq jours et valent au gouvernement conservateur des critiques de plus en plus vives à trois semaines d'élections législatives.

L'opposition socialiste (Pasok) s'est emparée de la tragédie en cours à l'approche du scrutin, taxant le gouvernement d'incompétence et affirmant que les accusations portées contre des pyromanes visaient à dissimuler un manque de réactivité face à cette crise sans précédent depuis des décennies.

"Ce gouvernement s'est révélé tragiquement incapable de gérer la crise du feu", a déclaré aux journalistes Georges Papandréou, dirigeant du Pasok. "Il n'a pas été capable de sauver des gens, des biens et des habitations (...) Il est temps que les Grecs choisissent un gouvernement fort qui assure la sécurité, la confiance et l'espoir."

Les journaux athéniens fustigent eux aussi le gouvernement en affichant des titres comme "L'Etat paralysé, indignation contre le gouvernement", ou encore "Les élections de la colère".

Le gouvernement de Costas Caramanlis a décidé de maintenir les élections à la date du 16 septembre.

Selon un sondage, l'avance des conservateurs sur les socialistes s'est réduite en partie du fait de leur gestion de la crise. Le parti de la Nouvelle démocratie ne devance plus le Pasok que de 0,8%, contre 1,3% dans un sondage précédent, d'après l'enquête réalisée par l'institut Alco pour Alter TV.

Des pompiers épuisés, à présent épaulés par des équipes et du matériel venus de l'étranger, tentent désespérément de maîtriser les feux depuis plus de quatre jours.

"J'ai dû déverser 300 litres de vin pour essayer d'éteindre le feu qui encerclait ma maison", déclarait Georgios Dimopoulos, habitant de Makistos, dans le Péloponnèse. "J'ai combattu les flammes pendant 17 heures, nous étions à leur merci, je ne savais plus si c'était le jour ou la nuit."

APPEL A L'UNITE

Alors que brûlaient les régions si souvent célébrées de la péninsule du Péloponnèse et, au nord d'Athènes, l'île d'Eubée, le gouvernement a répondu aux critiques en faisant valoir qu'un tel nombre de départs de feu simultanés ne pouvait pas être le fait du hasard.

"Tous les Grecs doivent rester unis (...) Comme dans le passé, nous devons prouver que nous formons une âme unique, un seul poing dans une crise nationale", a dit Caramanlis en annonçant des secours d'urgence.

Le gouvernement a offert jusqu'à un million d'euros de récompense pour faciliter la capture de pyromanes et a demandé à un procureur général de déterminer si ces derniers pouvaient être poursuivis pour terrorisme.

De nombreux maires ont accusé des promoteurs immobiliers véreux d'avoir déclenché des feux de forêt pour libérer de nouveaux terrains constructibles. Trois personnes âgées et deux jeunes garçons ont été inculpés d'incendie criminel.

Débordés par l'ampleur de la tâche, les services anti-incendie ont fait savoir qu'ils luttaient sur 25 fronts mardi. Un état d'urgence est en vigueur au plan national et des pays étrangers ont répondu aux demandes d'assistance d'Athènes par l'envoi d'avions bombardiers d'eau et de pompiers.

Une équipe chypriote s'employait à creuser des couloirs anti-incendie dans les montagnes situées au nord du site archéologique d'Olympie, berceau des Jeux de l'Antiquité situé dans l'ouest du Péloponnèse. Le célèbre site a échappé de justesse aux flammes dimanche.

"Le feu s'est éloigné, il n'y a pas de vent dans la région et les bombardiers d'eau nous survolent, mais nous devons rester vigilants", déclarait Marcos Strangoulas, chef de pompiers. "Je suis sur une hauteur et il y a des chênes tout autour de moi. Espérons que cela restera comme ça."

Accord sur la libération des 19 Sud-Coréens en Afghanistan

SEOUL (Reuters) - Les taliban ont accepté de libérer les 19 otages sud-coréens qu'ils détiennent en Afghanistan depuis la mi-juillet en échange de certaines conditions acceptées par Séoul, a annoncé mardi la présidence sud-coréenne

En Afghanistan, Qari Mohammad Yousuf, porte-parole des taliban, a déclaré que les négociations avec une délégation sud-coréenne avaient été "fructueuses", mais, interrogé sur l'annonce par la présidence sud-coréenne de la libération prochaine des évangélistes, il s'est refusé à tout commentaire.

Les taliban ont jusqu'ici exigé, en échange de la libération de leurs otages, celle des prisonniers islamistes détenus par Kaboul, ce à quoi se refuse le gouvernement afghan.

Parmi les conditions acceptées par Séoul, la Corée du Sud a promis d'empêcher ses ressortissants de poursuivre des activités missionnaires en Afghanistan.

Selon la chaîne de télévision Al Djazira, qui cite son correspondant à Kaboul, Séoul a aussi promis le retrait des forces sud-coréennes d'Afghanistan avant la fin de l'année.

Un porte-parole de la présidence sud-coréenne a déclaré que la libération des 19 volontaires pourrait prendre un certain temps.

Les taliban ont enlevé le 19 juillet 23 volontaires chrétiens sud-coréens dans un bus dans la province de Ghazni. Ils ont tué deux d'entre eux, des hommes, et ont relâché deux femmes en signe de bonne volonté pendant une première série de discussions.

lundi, 27 août 2007

Job au CREA-AC

Le Centre belge de référence pour l’expertise sur l’Afrique centrale (CRE-AC) est une Association internationale sans but lucratif de droit belge (AISBL) qui a pour objectifs majeurs de contribuer à mieux centraliser et diffuser l’information sur les expertises belges, européennes, africaines et internationales disponibles sur l’Afrique Centrale. Le CRE-AC vise aussi à stimuler l’accroissement, l’actualisation et la mise en œuvre de cette expertise en fonction des besoins de l’Afrique centrale pour son développement. Pour avoir une réelle valeur ajoutée, et ne pas se substituer à ce qui existe déjà, le Centre joue un rôle catalytique de “mise en réseau” des structures et bases de données existantes. Il favorise le dialogue et les synergies entre sphères académique/scientifi que, ONG et secteur privé et entre celles-ci et le secteur public. Dans ce cadre, il vise à promouvoir l’expertise belge et africaine sur l’Afrique centrale au niveau international et à assurer une meilleure compréhension de cette partie du monde par le grand public.

Le CRE-AC est animé par une équipe réduite chargée notamment de produire et de gérer un centre de documentation virtuel ainsi que de faciliter la diffusion, sous des formes diverses, des connaissances sur l’Afrique centrale et les enjeux de son développement.



Le CRE-AC recherche un assistant à la direction (m/f)



FONCTION:

- secrétariat et comptabilité du Centre ;

- création et gestion d’une banque de données ;

- organisation des Conseils d’administration et des autres réunions ;

- assurer l’interface entre le Centre et les membres fondateurs.



PROFIL:

- être détenteur d’un diplôme en secrétariat de direction ou l’équivalent ;

- être trilingue : néerlandais - français - anglais ;

- pouvoir se prévaloir d’une expérience réussie dans une fonction similaire ;

- maîtriser parfaitement l’outil informatique.



NOUS OFFRONS:

- Un mandat de deux ans renouvelable ;

- Une rémunération équivalente à celle d’une fonction dans le secteur fédéral public ;

- Un cadre de travail agréable au sein d’un environnement en mouvement.



CANDIDATURE:

La lettre de motivation et le CV sont à envoyer avant le 10 septembre à l'attention de

Theodore TREFON

Directeur

CRE-AC

Leuvensesteenweg, 13

3080 Tervuren



Pour plus d'information: 02/686.02.74 ou theodore.trefon@africamuseum. be

Ligue 1 - Guy Roux jette l'éponge

Après seulement cinq journées passées sur le banc artésien, Guy Roux a démissionné de son poste d'entraîneur du Racing Club de Lens. L'envie n'habitant plus le coeur du bonhomme, ce dernier a décidé de renoncer au pari lensois. Jean-Pierre Papin serait pressenti pour reprendre le flambeau artésien.

Plus d'infosNancy s'invite seul en tête
Tout ça pour ça. Une montée au créneau contre l'UNECATEF, un soutien médiatique et appuyé de la part du président de la République, Nicolas Sarkozy, pour finalement quitter le navire artésien au bout de... cinq journées de championnat seulement (et quatre journées jouées). La nouvelle est d'autant plus surprenante qu'elle ressemble si peu au personnage mais elle est vraie : Guy Roux n'est plus l'entraîneur du Racing Club de Lens.

Une décision que l'on ne voyait pas venir. Difficile, en effet, d'imaginer l'un des entraîneurs les plus respectés et méritants du championnat, jeter l'éponge aussi tôt dans la saison et encore moins en pleine mi-temps d'une rencontre (face à Strasbourg). Surtout, et après avoir rapatrié auprès de lui ses plus fidèles lieutenants (Pieroni, Akalé, Kalou), Guy Roux semblait s'être donné les clefs pour s'assurer un début d'exercice plutôt convaincant et il faut bien le dire, sans risques apparents. Mais voilà, les chiffres sont là, éloquents, terribles : un petit but marqué, pas la moindre victoire en 360 minutes de jeu en championnat. Dur.

Trop vite en perte de vitesse

Pis, ses anciens protégés bourguignons n'ont pas convaincu. Pas tous du moins. Hormis le gaucher Kanga Akalé, intermittent du spectacle sur son flanc droit, peu d'entre eux ont eu le mérite de briller sous les couleurs artésiennes. Kalou, en manque de rythme, a amené avec lui toute la bonne volonté qu'il affichait avec le PSG, quand il jouait... Pas de quoi amuser la galerie et amener un peu de sérénité dans une mécanique lensoise sérieusement enrayée.

Aux premiers regards accueillants, aux banderoles sympathiques d'intronisation, se sont succédés des sifflets beaucoup moins réconfortants. Que ce soit en Ligue 1 ou sur la scène européenne, Lens est poussif. Déçoit. Et inquiète. Même le discours de convenance de Guy Roux ne fait plus effet. "Le temps travaille pour nous. La finition, ça vient quand on est au point" martelait pourtant le coach sang et or. Justement, le Racing ne l'est pas. Certains (Dindane, Kalou, Pieroni) traînent leur forme derrière eux, la langue pendante. De quoi énerver les remplaçants de luxe, à l'image d'Eric Carrière, prêt à quitter le club.

Plus le coeur à ça...

Autant de soucis au-dessus de la tête d'un seul homme, c'est beaucoup, surtout quand ce dernier n'est plus tout jeune (68 ans) et qu'il semble si peu capable de renverser la situation. Inpuissant face au manque d'identité de jeu de ses hommes, Roux a tout tenté. Secouer ses joueurs après la défaite récoltée à Bordeaux lors de la première journée. Ou encore procéder à trois changements dans le même match, une "révolution" pour le technicien emblématique de l'AJA...

Surtout, l'homme n'en pouvait plus. Alors que son retour avait fait débat dans le monde du football mais également en dehors, ce dernier s'est enfin avoué une chose : il était peut-être temps pour lui de dire stop. "Quand un joueur est hors de forme, il va voir son entraîneur pour le lui dire. Quand un entraîneur manque de forme, il va également voir son président pour le lui dire", déclare sans vergogne l'ex-technicien sang et or. Usé par toutes ses années passées à écumer les bancs de touche hexagonaux, le poids des années a rattrapé Guy Roux. "Sur le plan du marketing et du sportif, il n'y avait aucun problème. En revanche, je n'avais plus la grinta. Je n'avais plus la force ni la même envie pour lever les joueurs, pour les motiver. Alors, je suis allé voir mon président pour lui dire qu'il valait mieux arrêter et qu'il prenne un jeune à ma place" . Et pourquoi pas faire appel à Jean-Pierre Papin, libre depuis son départ de Strasbourg...

Finalement, et non sans user de son verbe désormais aussi célèbre que son style inimitable, le consultant de Canal + a montré qu'il avait encore un certain art dans la volte-face. Le Racing, KO debout ces dernières semaines, va probablement mettre du temps à se relever.

Alix DULAC / Eurosport

dimanche, 26 août 2007

Une trentaine de kayakistes en perdition secourus sur la Lesse

Des touristes, qui effectuaient samedi la descente de la Lesse en kayak, se sont retrouvés en fâcheuse posture. Leurs embarcations, après s'être renversées, ont poursuivi leur chemin à vide sous l'effet du puissant débit de la rivière consécutif à l'importante crue de la Lesse de ces derniers jours.

Une trentaine de touristes se sont ainsi retrouvés perdus en pleine nature, sans moyen de transport. Alertés en fin de matinée, les pompiers de Beauraing, aidés par leurs confrères de Dinant ainsi que les policiers de la zone "Lesse et Lhomme" ont secouru les touristes en perdition. Une seconde patrouille a été organisée vers 17h00 pour vérifier qu'il ne restait effectivement plus de touristes égarés. (GFR)

Les Finlandais champions du monde du lancer de portables

Les Finlandais ont dominé les Championnats du monde de lancer de téléphones portables, avec un jet de Tommi Huotari à 89,62 mètres, a-t-on appris dimanche auprès des organisateurs.

Loin des Championnats du monde d'athlétisme d'Osaka, cette compétition s'est déroulée samedi pour la huitième fois à Nyslott en Finlande, au pays de Nokia. Chez les hommes, seul un Canadien a réussi à s'intercaler à la 10ème place parmi les 17 premiers, tous Finlandais, selon le communiqué officiel. Des Russes, des Allemands, des Américains, des Hollandais et des Autrichiens participaient aussi à ces Championnats du monde. La Finlandaise Eija Laakso a renoué, comme l'année dernière, avec la victoire avec un lancer de 44,49 mètres devant la néerlandaise Farah el Airoudi à 42,06 mètres. (VPT)

Explosions en Inde: 42 morts et plus de 50 blessés (nouveau bilan)

Au moins 42 personnes ont été tuées et plus de 50 blessées dans deux attentats à la bombe survenus simultanément samedi à Hyderabad (sud de l'Inde) selon un nouveau bilan établi dimanche par les autorités, qui accusaient les militantss islamistes d'être impliqués.

"Le bilan est maintenant de 42 morts. Plus de 50 personnes sont en train d'être soignées dans divers hôpitaux", a déclaré le ministre de l'Intérieur l'Etat de l'Andhra Pradesh K. Jana Reddy. Une dizaine de blessés sont dans un état grave. Une explosion s'est produite dans l'auditorium d'un parc où se déroulait un spectacle au laser et l'autre a eu lieu, à peu près au même moment, dans un restaurant en plein air très fréquenté, dans un autre quartier de la ville. Samedi, les autorités avaient affirmé que cinq explosions s'étaient produites simultanément. 38% des 6,5 millions d'habitants d'Hyderabad, capitale de l'Etat de l'Andhra Pradesh, sont musulmans. La ville est considérée comme un foyer de tensions entre communautés religieuses. (GFR)

Incendies en Grèce: le bilan s'alourdit à 56 morts

Le bilan des incendies meurtriers qui ravagent depuis trois jours le Péloponnèse et l'île d'Eubée, au nord-est d'Athènes, a atteint dimanche soir 56 morts, après la découverte de cinq corps en Eubée.
Les victimes, dont deux pompiers saisonniers, ont été découvertes dans la région de Mystro, près d'Erétria, au centre-ouest de l'Eubée. Deux personnes ont également été blessées. Le feu qui a éclaté dans l'après-midi a été attisé par de forts vents et provoqué d'importants dégâts dans des maisons de Mystro, se propageant dans la forêt proche. Les régions de Stira et d'Aliveri, plus au sud sur l'île d'Eubée, sont la proie des flammes depuis samedi. Plusieurs villages ont été évacués, des maisons ont brûlé et plusieurs hectares de pinèdes et d'oliveraies sont partis en fumée. Deux autres fronts se sont par ailleurs ouverts en début d'après-midi dans le département de Phthiotide dans le centre du pays. (GFR)

Les Américains ont failli découvrir Ben Laden à l'hiver 2004-05

Les forces américaines en Afghanistan étaient si proches de découvrir Oussama ben Laden pendant l'hiver 2004-2005, que ses partisans étaient sur le point de l'abattre pour éviter sa capture, annonce dimanche l'hebdomadaire américain Newsweek.


L'entourage de Ben Laden, qui avait reçu l'ordre d'éliminer le chef d'Al-Qaïda et de se tuer pour éviter d'être arrêtés, étaient prêts à mettre l'ordre à exécution en utilisant un code spécial, quand les troupes américaines qui s'approchaient ont changé de direction, explique le magazine dans son édition à paraître lundi. "S'il y a 99% de risques que le cheikh (Ben Laden) soit capturé, il a dit à ses hommes qu'ils devaient tous mourir et le faire lui-même mourir en martyr", aurait déclaré, selon Newsweek, un chef égyptien d'Al-Qaïda, le cheikh Said, à un responsable taliban, Omar Farooqi. L'hebdomadaire américain, qui consacre sa couverture au cerveau des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, ajoute que les intenses recherches menées par Washington pour le retrouver avaient fait peu de progrès en six ans. (GFR)