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samedi, 15 septembre 2007

Guy Quaden craint pour la crédibilité de la Belgique

Dans une interview accordée à L'Echo, le gouverneur de la BNB Guy Quaden prévient: la crise politique actuelle altère l'image et la réputation du pays à l'étranger.

A mesure que la Belgique s'enfonce dans la crise politique, se multiplient les interrogations quant aux conséquences économiques de ce blocage. Pour le gouverneur de la Banque nationale Guy Quaden, il ne faut pas dramatiser l'impact économique de la crise. Il se déclare néanmoins inquiet du choix des négociateurs gouvernementaux de s'écarter du Pacte de stabilité en acceptant un déficit en 2007 et 2008, alors que les instances européennes recommandent au contraire de dégager des excédents budgétaires pour préfinancer le choc du vieillissement. Mais surtout, Guy Quaden nourrit de sérieuses craintes pour la réputation internationale de notre pays. "Jusqu'ici la Belgique a toujours eu une influence supérieure à sa taille sur la scène internationale", rappelle- t-il. "Or aujourd'hui j'entends de plus en plus le discours suivant : les Belges plaident pour plus d'intégration politique et économique en Europe, mais ils sont incapables de se mettre d'accord entre eux sur l'organisation de leur propre pays. (…) J'essaie d'expliquer et de rassurer."

Le gouverneur estime par ailleurs que la crise du subprime ne devrait pas affecter l'économie belge en 2007. La prévision réalisée par la Banque d'une croissance de 2,5% cette année reste toujours de mise. Par contre, pour 2008, la situation s'annonce nettement plus incertaine. La principale question, selon lui, porte sur les effets d'un éventuel ralentissement américain sur les exportations européennes. Guy Quaden souhaite enfin que la crise du subprime soit appréciée à sa juste mesure. "Je préfère parler de turbulences que de crise. Nous avons assisté à des évolutions cahotiques sur les marchés financiers". Mais, dit-il, il n'y a pas eu d'effondrement systémique ou de krach boursier.

Lire l'interview complète à l'adresse suivante

Irak: Al-Qaïda veut montrer sa puissance après l'assassinat d'Abou Richa

BAGDAD - Après le coup d'éclat de l'assassinat du chef tribal sunnite Abdul-Sattar Abou Richa, Al-Qaïda entend mettre au pas la rébellion irakienne intérieure et avoir les mains libres dans son face à face sanglant avec l'occupant américain. Au lendemain des funérailles du cheikh, un groupe affilié à Al-Qaïda a ainsi annoncé son intention de traquer et de tuer les chefs tribaux sunnites qui coopèrent avec les Etats-Unis et leurs partenaires irakiens dans leur révolte contre le mouvement terroriste.

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Parallèlement, l'organisation Etat islamique en Irak a annoncé dans un communiqué une nouvelle offensive pendant le mois sacré du Ramadan, destinée à rendre hommage à Abou Moussab al-Zarqaoui, le fondateur d'Al-Qaïda en Irak, tué dans un raid aérien américain en juin 2006.

Ces différents communiqués diffusés vendredi et samedi sur des sites Internet islamistes revendiquaient par ailleurs l'assassinat jeudi d'Abdul-Sattar Abou Richa, fer de lance du soulèvement contre Al-Qaïda dans la province d'Anbar, à l'ouest de la capitale irakienne.

L'Etat islamique en Irak ajoute avoir formé "des comités spéciaux de sécurité" chargés de traquer et d'"assassiner les personnalités tribales, les traîtres, qui ont entaché la réputation des vraies tribus en se soumettant aux soldats de la Croisade", et au gouvernement sous domination chiite du Premier ministre Nouri al-Maliki.

Samedi, dans un second communiqué, le chef autoproclamé de l'Etat islamique, Abou Omar al-Bagdadi, s'est dit "honoré d'annoncer" une nouvelle offensive en mémoire du "martyr Abou Moussab al-Zarqaoui au début du Ramadan", qui a commencé jeudi pour les Irakiens sunnites et vendredi pour les chiites.

"Nous sommes aujourd'hui à la veille d'une nouvelle ère, d'un virage pour la région et pour le monde. Aujourd'hui nous sommes témoins de l'échec de la civilisation occidentale et de la renaissance du géant islamique", a déclaré Bagdadi dans un fichier audio d'une demi-heure.

Côté américain, les autorités craignent que l'assassinat d'Abou Richa ne freine le mouvement anti-Al-Qaïda qui a émergé l'an dernier lorsque le cheikh a fédéré des clans sunnites pour combattre le mouvement terroriste, provoquant une spectaculaire volte-face à Ramadi et dans la province d'Anbar en général.

La révolte a gagné des groupes d'insurgés sunnites à Bagdad, dans la province de Diyala et ailleurs. Certains insurgés qui tendaient des embuscades aux troupes américaines il y a encore quelques mois travaillent désormais main dans la main avec les Etats-Unis pour débarrasser leurs communautés d'Al-Qaïda.

Peu après l'assassinat d'Abou Richa, c'est son frère, Ahmed qui a été élu à la tête du Conseil du salut d'Anbar. Une foule de 1.500 personnes a clamé vengeance en accompagnant le cortège funèbre vendredi. Le général Ray Odierno, le No2 des forces américaine en Irak, et plusieurs hauts responsables du gouvernement ont assisté aux funérailles, dont les ministres irakiens de l'Intérieur et de la Défense.

"Nous condamnons l'assassinat d'Abou Richa, mais cela ne nous dissuadera pas d'aider la population d'Anbar, au contraire. Nous les soutiendrons davantage encore qu'avant", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale Mouwaffak al-Roubaie. "C'est une catastrophe nationale et une grande perte pour le peuple irakien: Abou Richa était la seule personne à défier Al-Qaïda en Irak".

L'assassinat d'Abou Richa a jeté un voile sur les affirmations de George W. Bush selon lesquelles la situation en Irak connaissait des progrès, en particulier à Anbar, coeur de l'insurrection sunnite jusqu'au spectaculaire revirement des chefs tribaux. Le 3 septembre, lors de sa visite surprise à Bagdad, le président américain avait tenu à rencontrer Abou Richa. AP

Par Sinan Salaheddin

Belgique -Télécom: Proximus et Base se disputent encore

Les tarifs de terminaison mobile ne sont pas les mêmes pour Proximus et Base. Le régulateur veut corriger cette inégalité, mais Base s'y oppose par tous les moyens.


Les tarifs de terminaison mobile (MTR) continuent à diviser Proximus et Base. De quoi s'agit-il ? Des tarifs que se facturent les opérateurs GSM entre eux pour l'établissement d'un appel vocal d'un réseau à un autre. Autrement dit, c'est ce que Mobistar paie à Proximus, par exemple, lorsqu'un de ses clients appelle un client Proximus.

Le problème, c'est que Proximus et Base ont des visions diamétralement opposées sur la manière dont ces tarifs doivent évoluer. Alors que l'IBPT, le gendarme du secteur des télécoms, a beaucoup fait baisser les MTR ces dernières années, ce qui a notamment permis de diminuer les tarifs finaux de fixe à GSM, Proximus se plaint depuis des années de l'asymétrie qui existe entre les tarifs de terminaison appliqués pour les appels se terminant sur son réseau et ceux appliqués à Base et à Mobistar. Selon Dirk-Frans Segers, le responsable des affaires régulatoires chez Proximus, la différence serait encore de 25 pc avec Mobistar et de 50 pc avec Base. "Une telle asymétrie n'existe pas ailleurs en Europe", dit-il.

Bellens face à Scheepbouwer

Même les plus hauts dirigeants des deux groupes se mêlent de cette affaire pourtant très technique. Alors que l'IBPT propose de résoudre le problème de l'asymétrie en imposant les mêmes MTR pour Proximus et Mobistar et des tarifs 10 pc plus élevés pour Base d'ici la mi-2008, le patron de Belgacom Didier Bellens s'est réjoui de cette proposition en faisant valoir que "les clients de Proximus vont enfin arrêter de subsidier Base". Ce à quoi Ad Scheepbouwer, le patron de l'opérateur néerlandais KPN (la maison mère de Base), a répondu que "l'asymétrie était là pour corriger les inégalités sur le marché". Dans une interview accordée à "La Libre" et au "Tijd" il y a quelques jours, Ad Scheepbouwer ajoutait que KPN porterait plainte contre les nouveaux tarifs de terminaison "auprès de l'IBPT, auprès du ministre compétent et auprès de la Commission européenne".

Il semble d'ailleurs que Base ait mis l'IBPT en demeure, ce qui pourrait expliquer pourquoi il n'y a toujours pas de décision finale du régulateur sur les nouveaux MTR.

"Lorsqu'on examine la marge opérationnelle des troisièmes opérateurs mobiles en Europe, ce qui est le cas de Base en Belgique par exemple, on constate qu'au 3ème trimestre 2006, elle était de 43,8 pc pour Base, contre seulement 28,1 pc pour Bouygues Telecom en France, 27 pc pour Wind en Italie et 24,8 pc pour T-Mobile aux Pays-Bas, soit trois pays où les différences entre tarifs de terminaison sont bien moindres", affirme Dirk-Frans Segers.

A noter qu'Eric Van Heesvelde, le patron de l'IBPT, a confié récemment à un quotidien néerlandais que Base avait bénéficié très longtemps de tarifs avantageux, et que les dirigeants de l'opérateur GSM "ne pouvaient donc pas se plaindre".


© La Libre Belgique 2007

Bruxelles:De Gucht à Téhéran pour accueillir l'otage Stefaan De Boeve

Notre compatriote enfin libéré après plus d'un mois passé aux mains de trafiquants de drogue en Iran. Y a-t-il eu rançon?



BRUXELLES Le touriste belge détenu depuis plus d'un mois par des trafiquants de drogue dans le sud-est de l'Iran, Stefaan Boeve, sera remis samedi aux autorités belges, a confirmé vendredi le ministre belge des Affaires étrangères, Karel de Gucht, qui se rendra à cette occasion à Téhéran.

Il a remercié les autorités iraniennes pour les "efforts infatigables" déployés en vue d'obtenir cette libération, qu'il a qualifiée d'"affaire très compliquée". Les autorités iraniennes, ministère de l'Intérieur et des Affaires étrangères, ont vraiment fait tout ce qu'elles pouvaient pour obtenir cette libération, qui s'est déroulée "sans intervention de
l'armée".

M. De Gucht a toutefois renvoyé aux autorités de Téhéran pour toute précision sur les modalités de la libération de l'otage belge, qui, a-t-il ajouté, a été "bien traité", même s'il a fait l'objet de menaces de mort voici deux semaines environ.

Stefaan Boeve, domicilié à Berlare (Flandre orientale) avait été enlevé avec sa compagne Carla Van Eecckhoudt le 12 août dans une région notoirement dangereuse, par des trafiquants de drogue. Il a été libéré vendredi et sera de retour en Belgique dimanche en fin de journée.
"J'irai demain à Téhéran pour le transfert, à la demande des autorités iraniennes" de Stefaan Boeve et l'"accueillir" en compagnie de ses parents, a affirmé M. De Gucht lors d'une conférence de presse à Bruxelles, précisant qu'il resterait deux jours sur place.

Stefaan Boeve se trouve à Zahedan (sud-est, la capitale du Sistan-Balouchistan, deuxième plus grande province iranienne située à la frontière avec l'Afghanistan et le Pakistan) et à notre connaissance en bonne santé, a dit le ministre, expliquant que sa libération était "une affaire purement iranienne". Les ravisseurs ont toutefois pris contact à huit reprises directement avec la famille de Stefaan, à des moments convenus.

"Nous n'avons pas directement négocié" avec les ravisseurs, a assuré M. De Gucht, affirmant que les négociations n'avaient été menées que par les autorités iraniennes et que cela avait sans doute été la meilleure décision.

A Téhéran, le ministère iranien de l'Intérieur a affirmé que cette libération est le fruit "de l'effort et de l'action du service de la sécurité du ministère et du conseil de sécurité de la province du Sistan-Balouchistan".

M. De Gucht a cependant précisé que le directeur du comité de gestion de son département, Jan Grauls, et son chef de cabinet adjoint Jean-Luc Bosdon, s'étaient rendus à trois reprises à Téhéran. Il a remercié ses collaborateurs pour ce dénouement heureux, de même que le haut représentant pour la politique étrangère de l'Union européenne, Javier Solana, la présidence portugaise de l'UE et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, pour leurs interventions dans ce dossier.
Le ministre a encore annoncé que la Belgique contribuerait à un programme de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) en Iran, comme elle le fait en Afghanistan. Il a cité un montant de 500.000 euros - équivalent à celle engagée en Afghanistan -, tout en jurant qu'il ne s'agissait pas d'une "compensation". "Nous soutenons l'action des autorités (iraniennes) dans la lutte contre les trafiquants", a-t-il dit.

Il s'est enfin refusé à tout rapprochement entre l'attitude de Téhéran et la menace de nouvelles sanctions contre l'Iran pour la poursuite de son programme nucléaire. Les six grandes puissances impliquées dans les discussions sur le dossier nucléaire iranien plancheront le 21 septembre à Washington sur un projet de résolution de l'ONU prévoyant de nouvelles sanctions contre l'Iran.

"Je parlerai du dossier nucléaire avec mon homologue iranien" Manoucherh Mottakki, a-t-il affirmé.

vendredi, 14 septembre 2007

Procès de CRS pour viols de prostituées: sept ans ferme pour trois des accusés

La cour d'assises de Paris a condamné vendredi à une même peine de sept ans de prison trois anciens CRS de Deuil-la-Barre (Val-d'Oise) reconnus coupables de viols aggravés de prostituées, et a ordonné leur placement en détention.
Parmi leurs quatre anciens collègues qui comparaissaient à leurs côtés depuis une semaine pour complicité, deux ont été condamnés à de la prison avec sursis et deux autres ont été acquittés.
Sur Cyril Dussart, 31 ans, Romaric Leclercq, 28 ans, et Yohann Mahé, 29 ans, pesaient les accusations les plus lourdes. Contre eux huit à dix ans de prison avaient été requis et ils ont écopé de sept ans. Tous trois devaient être écroués dans la soirée.
Ils avaient chacun effectué six mois de détention provisoire après leur mise en cause dans l'affaire, fin 2003, et comparaissaient libres à leur procès.
Le trio a notamment été reconnu coupable d'une série de trois viols aggravés commis dans la nuit du 8 au 9 avril 2003. Ces faits avaient été dénoncés à une association d'aide aux prostituées qui avait à son tour alerté l'Inspection générale des services (IGS, police des polices).
Le verdict, rendu après plus de sept heures de délibérations, a été accueilli dans un silence de cathédrale dans la salle d'audience, la compagne d'un des condamnés essuyant des larmes. Les avocats sont sortis sans faire de déclaration.
Parmi les quatre accusés qui devaient répondre de complicité de viols aggravés, Gilles Gainaux, 28 ans, a été condamné à trois ans de prison avec sursis et Christophe Fradelin, 31 ans, à un an avec sursis.
Le président de la cour, Dominique Coujard, a précisé que les condamnés allaient faire l'objet d'une inscription au fichier des délinquants sexuels.
Les accusés, tous anciens de la CRS 7, une unité autoroutière établie à Deuil-la-Barre, étaient soupçonnés d'avoir abusé de prostituées lors d'expéditions nocturnes souvent très alcoolisées, au-delà de leur secteur de compétence c'est-à-dire dans Paris.
Une série de onze viols au total a été retenue, commis sur des étrangères généralement en situation irrégulière. Après avoir contrôlé leur identité les policiers exerçaient un chantage d'après l'accusation : ils promettaient de ne pas les inquiéter en échange de rapports sexuels gratuits.
Les faits se produisaient en général à l'arrière de fourgons de police sérigraphiés où ils faisaient monter leurs victimes.
Au cours des huit jours de débats où ils ont fait face à une de leurs victimes, une Albanaise de 28 ans seule partie civile au dossier, les accusés ont exprimé des regrets, imputant leurs actes à leur grande immaturité à l'époque, conjuguée à un "manque d'encadrement" à la CRS 7.
Moment fort des débats, cette victime venue spécialement d'Albanie a raconté la "terreur" vécue lors du viol qu'elle a subi. "Je me suis sentie comme un objet, jamais ça ne s'était passé comme cela auparavant", a-t-elle expliqué.
Elle s'est vu attribuer par la cour 12.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral subi.
Dernière avocate de la défense à plaider, Me Françoise Cotta, défendant M. Leclercq, avait invité dans la matinée la cour à se souvenir des pénibles conditions d'exercice du métier de policier après le retour de la droite au pouvoir en 2002.
A l'époque, selon Me Cotta, les policiers étaient "chauffés par la propagande (..) on leur avait désigné les prostituées comme des délinquantes". "Ils étaient dans un état d'esprit qui a pu les amener à se fourvoyer", a affirmé l'avocate.

Bruxelles:Manneken-Pis a mal à la prostate

BRUXELLES (AFP) - Le célèbre Manneken-Pis, symbole de la ville de Bruxelles, a participé vendredi matin à une Journée de prévention contre le cancer de la prostate en ne faisant pipi qu'au compte-goutte.
A l'occasion de la Journée européenne de la prostate, cette sculpture/fontaine d'un petit garçon qui fait pipi a considérablement réduit son jet d'eau, à l'initiative de l'association belge d'urologie.

Pour expliquer et sensibiliser l'opinion publique aux problèmes de prostate, un panneau a été placé qui lance aux centaines de touristes qui viennent chaque jour le photographier: "Des difficultés pour uriner? Faites contrôler à temps votre prostate".

La Commission européenne s'est elle inquiétée du fait que les Européens ne font pas suffisamment de tests pour vérifier s'ils sont atteints d'un cancer colorectal ou de la prostate. Selon une enquête Eurobaromètre publiée vendredi, seuls 8% des hommes ont fait des tests pour détecter le cancer de la prostate et 13% pour le cancer colorectal.

Mondial: l'Afrique du Sud Pulvérise l'Angleterre 36-0

PARIS (Reuters) - L'Afrique du Sud s'est dégagé l'horizon vendredi dans la Coupe du monde de rugby en sortant largement vainqueur 36-0 du choc de la poule A contre l'Angleterre, tenante du titre humiliée.

Cette victoire, due notamment à des essais de Juan Smith et de JP Pietersen, auteur d'un doublé, et à la précision chirurgicale de Percy Montgomery au pied, ouvre la voie vers la finale pour l'Afrique du Sud, qui devrait ainsi éviter l'Australie et la Nouvelle-Zélande en quart et en demi.

L'Angleterre est en revanche confrontée à cette sombre perspective. Ses supporters craignent même peut-être déjà le prochain match de poule contre les Samoa, le 22 septembre à Nantes, s'ils se souviennent que les joueurs du Pacifique avaient fait trembler les futurs champions du monde en 2003.

L'Afrique du Sud était la dernière équipe à avoir battue l'Angleterre en Coupe du monde, en quart de finale en 1999.

Sereine et sûre de son jeu, elle a récidivé sans surprise, mais sans le point de bonus offensif, face à une Angleterre décimée, maladroite et guère inspirée.

Déjà privée de Jonny Wilkinson et d'Olly Barkley, blessés, et de son capitaine Phil Vickery, suspendu, l'Angleterre peut aussi se croire poursuivie par la malchance avec la blessure à la cuisse gauche de Jason Robinson, foudroyé en pleine course.

En début de match, les Anglais font pourtant mieux que résister en conquête, l'Afrique du Sud se faisant même sanctionner plusieurs fois en mêlée, au point de conduire les supporters de la Rose à entonner leur "Swing low, sweet chariot" des périodes fastes de domination.

La jeunesse, le talent et la vitesse de François Steyn, Bryan Habana et JP Pietersen contrastent pourtant rapidement avec la lourdeur et l'âge d'Andy Farrell et de Mike Catt, chargés d'animer le jeu anglais, comme sur cette relance plein axe de Robinson contraint de poursuivre seul son action après avoir désespérément cherché du soutien.

IMPUISSANCE ANGLAISE

A la 6e minute, Pietersen perce petit côté. Il est relayé par Fourie du Preez, qui remet dans l'axe à Smith. Le flanker sud-africain n'a plus qu'à filer derrière la ligne.

Puis à la 21e, sur un coup de pied dans l'axe, Jaque Fourie prend encore de vitesse la défense anglaise mais lâche le ballon sur le placage au moment d'aplatir dans l'en-but.

Les Springboks tentent ensuite de prendre le large au pied, mais manquent trois tentatives de drops, même si Montgomery alimente le score sur deux pénalités. Leur jeu de déplacement est en revanche parfait et maintient l'Angleterre dans sa moitié de terrain.

Juste avant la mi-temps, la défense anglaise est une nouvelle fois dépassée par la vivacité sud-africaine. Du Preez récupère un ballon dans son camp et remonte tout le terrain sans rencontrer le moindre Anglais, hormis Robinson, totalement impuissant sur le cadrage du demi de mêlée Springbok qui sert Pietersen. L'ailier n'a plus qu'à filer derrière la ligne.

Assommée, l'Angleterre retourne aux vestiaires avec 20 points encaissés sans le moindre inscrit.

La pause ne change rien à l'impuissance anglaise, illustrée par cette curieuse tentative de coup de pied à suivre du deuxième ligne Ben Kay.

Et alors que Catt paraît incapable de trouver la moindre touche, Du Preez, Butch James et Montgomery ramènent sans cesse le jeu dans le camp anglais avec une insolente facilité.

Montgomery continue à enfiler les pénalités et l'Angleterre, drapée de fierté, préfère chercher l'essai plutôt que de sauver l'honneur sur pénalité. Chacune de ses tentatives d'accélération est cependant annihilée par des fautes de main.

L'Afrique du Sud n'a en revanche besoin que d'une seule incursion dans les 22 mètres anglais pour planter un nouvel essai par Pietersen, parfaitement servi dans le côté fermé par Du Preez, omniprésent.

Les Anglais sont définitivement à terre et les Springboks ne cherchent même pas à prendre le bonus offensif.

Cohn-Bendit: Sarkozy "énerve" les Allemands mais pas de "crise"

Retour au pays natal-Sarkozy en Hongrie pour tisser de "nouveaux liens" avec l'Europe centrale

PARIS (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy se rend vendredi en Hongrie, la terre de ses ancêtres paternels, avec la volonté de "tisser des liens nouveaux avec les pays d'Europe centrale", à quelques mois de la présidence française de l'Union européenne.


Cette visite de M. Sarkozy traduit une "rupture" supplémentaire avec son prédecesseur Jacques Chirac, qui entretenait des relations difficiles avec certains pays d'Europe de l'Est auxquels il avait vivement reproché un soutien à l'intervention américaine en Irak en 2003.

"Ce voyage marquera le retour de la France en Europe centrale et orientale", assure-t-on dans l'entourage de M. Sarkozy, où l'on souligne que "ce sera le premier déplacement préparatoire à la présidence française de l'UE", au second semestre 2008.

C'est également le premier voyage d'un président français en Hongrie depuis l'entrée de ce pays dans l'Union européenne, le 1er mai 2004.

M. Sarkozy prononcera une allocution devant les parlementaires hongrois et les corps constitués en début d'après-midi et multipliera les entretiens avec les dirigeants du pays, notamment son homologue Laszlo Solyom (droite libérale) et le Premier ministre Ferenc Gyurcsany (socialiste).

Deux visites symboliques sont également prévues à Budapest: l'une devant le monument aux Martyrs de l'insurrection de 1956 contre la présence soviétique, l'autre sur le chantier de la ligne n°4 du métro de la capitale hongroise, réalisée par le groupe de BTP français Vinci.

Le chef de l'Etat français effectue ainsi sa première visite officielle dans le pays de son père Pal (Paul), né en 1928 à Budapest et qui a immigré de Hongrie en France après la Seconde guerre mondiale.

La famille Sarközy de Nagy Bocsa est une ancienne famille noble hongroise qui possédait un petit château dans le village d'Alattyan, à 100 km à l'est de la capitale. M. Sarkozy, qui a eu l'occasion dans le passé de le visiter à titre privé, ne s'y rendra pas cette fois.

La Hongrie, pour une fois unie politiquement, attend avec une fierté particulière celui qu'elle considère en partie comme un "enfant du pays".

Pour les Hongrois, "la visite revêt un fort côté émotionnel", assure le politologue Krisztian Szabados, coauteur d'un livre sur M. Sarkozy, intitulé "La Tornade".

Cousine germaine de son père, Mariann Sarkozy, 92 ans, a témoigné dans un entretien à l'AFP de la détermination à réussir du petit Nicolas quand il n'avait que huit ans.

Dernière parente connue du président Sarkozy en Hongrie, elle n'a "vu Nicolas qu'une fois à Paris quand il était garçon". "Il m'avait fait déjà grande impression et j'ai dit à son père qu'un jour il deviendrait un grand homme. Pal a juste ri, mais j'avais raison", raconte-t-elle.

Une rencontre avec son "petit neveu" n'est pas à l'ordre du jour de la visite officielle d'une journée à Budapest: "Nous nous verrons peut-être, mais il n'aura pas peut-être pas le temps, après tout ce n'est pas une visite de famille", relève Mariann Sarkozy.

Elle a quand même reçu un carton d'invitation pour entendre le discours de M. Sarkozy devant le Parlement.

Le Japon lance une sonde lunaire

TOKYO (Reuters) - Le Japon a lancé sa première sonde lunaire, au moment où la Chine, l'Inde et les Etats-Unis préparent eux aussi des missions vers la Lune.


La fusée transportant la sonde Selene a décollé à 10h31 (01h31 GMT) de la petite île de Tanegashima, à un millier de km au sud de Tokyo.

La sonde s'est séparée de la fusée au bout de trois quarts d'heure avant de faire deux fois le tour de la Terre puis de poursuivre sa course vers la Lune, distante de 380.000 km.

"Le premier étage fonctionne normalement", s'est félicité le commentateur de l'agence spatiale lors du lancement retransmis en direct sur le site de l'agence (www.jaxa.jp).

Les scientifiques japonais soulignent que le lancement de Selene, d'un coût de près de 500 millions de dollars, constitue la mission vers la Lune la plus complexe depuis le programme américain Apollo, il y a plusieurs décennies.

La mission, surnommée Kaguya, du nom d'une princesse sélénite d'un conte japonais, est constituée d'un satellite principal et de deux mini-satellites équipés de 14 instruments d'observation destinés à examiner la surface du sol, la gravité et d'autres caractéristiques de la Lune afin d'en étudier l'origine et l'évolution.

L'agence japonaise d'exploration aérospatiale (Jaxa) affiche comme objectif l'envoi d'astronautes sur la Lune d'ici 2025, bien que le Japon n'ait encore tenté aucun vol habité.

Kaguya emporte en aussi une caméra haute définition pour filmer le "lever" de Terre sur l'horizon lunaire, dont les images seront renvoyées vers la Terre. La sonde restera en orbite autour de la Lune pendant un an, jusqu'à ce qu'elle tombe en panne de carburant.

Le lancement s'est fait avec quatre ans de retard sur le calendrier initial à cause de lancements ratés et autres problèmes techniques.

La Chine compte lancer cette année une sonde "Chang'e 1" autour de la Lune pour prendre des images en 3D et elle espère y envoyer en 2010 un véhicule automatique.

L'Inde prévoit quant à elle d'envoyer en 2008, grâce à un lanceur indien, sa première sonde automatique autour de la Lune. Elle envisage d'autre part un vol habité vers la Lune d'ici 2020.

Les Etats-Unis, dont la dernière mission habitée sur la Lune remonte à 1972, comptent lancer l'an prochain une sonde lunaire.

Le Ramadan a commencé en Libye et au Nigeria

LE CAIRE - Le mois de jeûne du Ramadan a commencé mercredi en Libye et au Nigeria, et doit débuter jeudi dans la plupart des pays arabes, comme l'Arabie Saoudite, la Jordanie, le Liban, la Syrie et l'Egypte.

Fait rare, l'Iran chiite a annoncé qu'il serait synchronisé avec les pays arabes majoritairement sunnites, et entamerait aussi le Ramadan jeudi.

Pendant ce mois sacré, les musulmans sont notamment invités à jeûner du lever au coucher du soleil. Il s'agit de l'un des cinq piliers de l'Islam. La date du début du Ramadan est fixée en fonction de la nouvelle lune.

Pour les Palestiniens, le Ramadan sera marqué cette année par la scission entre la Cisjordanie et la Bande de Gaza. Riad Malki, le ministre de l'Information du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a demandé cette semaine aux prédicateurs des mosquées de ne pas faire de sermons politiques ou incendiaires pour l'occasion.

L'Irak, le Bahrein, les EAU, le Koweït, le Qatar, le Soudan, l'Emirat d'Oman et le Yémen font partie des pays qui entameront le Ramadan jeudi. AP

pyr/v632

Nigeria: la fillette d'un employé pétrolier enlevé par des hommes armés

LAGOS - Une fillette de deux ans a été enlevée mercredi soir par des hommes armés au domicile de son père, un employé local de la compagnie Shell à Port Harcourt, le grand centre pétrolier du Nigeria, a-t-on appris jeudi auprès des services de sécurité et de l'entreprise.


"Nous avons été informés que la fille d'un de nos employés a été enlevée. Nous lançons un appel à la libération rapide de la petite fille", a déclaré à l'AFP le porte-parole de Shell, Precious Oklobo, précisant que l'enfant était âgée de deux ans.

"Il y a eu un incident impliquant des hommes armés la nuit dernière, au cours duquel une fillette a été enlevée. Nous avons ouvert une enquête", a confirmé la porte-parole de la police de l'Etat de Rivers, Ireju Barasua

Les motivations des ravisseurs n'étaient pas connues dans l'immédiat et aucun groupe armé n'a revendiqué jusqu'à présent l'enlèvement, qui intervient après une série de kidnappings touchant des membres de famille de responsables politiques importants dans cette région troublée.

La plupart des otages ont été libérés après quelques jours, parfois après quelques semaines, après semble-t-il, le paiement de rançon, ce que n'ont jamais admis, ni le gouvernement nigérian ni les compagnies pétrolières.

Le Nigeria est le premier producteur de brut en Afrique, et 8e exportateur mondial, avec 2,14 millions de barils par jour, mais sa production a été amputée de 25% depuis 2006 en raison de la situation dans le delta du Niger.

La banlieue donne un nouveau champion du monde pour la France-Teddy Riner

A seulement 18 ans, Teddy Riner est devenu vendredi le nouveau prodige du judo français. En décrochant le titre mondial des lourds à Rio de Janeiro face au Russe Tamerlan Tmenov, Riner succède au "grand" David Douillet, dernier vainqueur tricolore en 1997.

Véritable phénomène, le tout jeune français Teddy Riner s'est offert sa première couronne mondiale en catégorie poids lourds. Encore junior, Riner apporte la première médaille d'or à la France et la deuxième breloque après le bronze de Stéphanie Possamaï (-78 kg) et met fin à dix années de disette dans la catégorie. Depuis 1997 et David Douillet, plus aucun Français n'avait remporté le titre chez les lourds. En finale, Riner est venu à bout d'une pointure de la catégorie, le médaillé olympique et mondial Tmenov, celui dont il se méfiait le plus en raison de sa vitesse de jambe.

Exceptionnel par son gabarit puissant et athlétique, par sa maturité psychologique et sa palette technique, Riner a bluffé tout le monde tout au long d'une très longue journée de 12 heures qui avait superbement débuté par la victoire sur le roi des podiums japonais, Kosei Inoue. Riner avait ensuite enchaîné sur deux combats contre des cadors, le Belarus Yuri Rybak et l'Allemand Tino Bierau, dont il s'est débarrassé en leur infligeant chacun un ippon.

Les combats de Riner ont une nouvelle fois provoqué une avalanche de superlatifs dans le milieu, bluffé par la capacité de ce gamin à conserver sa lucidité sur tous les combats. Beaucoup lui prédise une plus belle carrière que son illustre aîné, David Douillet.

Eurosport

Basket Euro 2007 - La France de Sarkozy est une France qui Perd

La France ne fera pas une troisième demi-finale de suite à l'Euro. Les Bleus ont été battus par la Russie (75-71). Défaillants aux lancers-francs (9/20) sur l'ensemble de la rencontre, les coéquipiers de Parker avaient les moyens de passer ce tour. Rageant...

C'est paradoxal : Le changement de salle lui a décidément fait du bien et pourtant la France est déjà hors course pour une médaille. Pour leur premier match au Palacio de Deportes, les Français ont pourtant récité une partition d'une autre qualité que celles entrevues depuis leur arrivée en Espagne. On le sait cette atmosphère particulière des matches couperets, leur va si bien. Ils en ont profité pour montrer le visage que l'on attendait d'eux. Au meilleur des moments. Mais voilà, la Russie, séduisante depuis le début du tournoi, n'est pas n'importe quelle équipe.

Dominateurs aux rebonds (37 à 25), adroits (54% à deux points), les Tricolores ont réalisé le match le plus abouti de leur tournoi avec des fixations à l'intérieur, un jeu plus léché et de bons transferts de balle. Séduisant sauf que les vieux démons ont resurgi. Comme en 2005, comme face à la Slovénie en poule, les coéquipiers de Tony Parker ont encore craqué dans les dernières minutes sur la ligne de réparation. Boris Diaw, puis Tony Parker ont littéralement coulé aux lancers-francs sur les dernières possessions. Au moment où ils pouvaient recoller au score. Et voilà les Bleus sortis de la course aux médailles avec l'obligation de réagir au plus vite pour gagner son billet pour les Jeux.

Dominateurs une grande partie du match

Pourtant, la France a eu son coup à jouer. Comme ils l'avaient promis, les Bleus sont rentrés dans le match avec envie. Agressifs en défense, mobiles en attaque, ils trouvent des solutions pour prendre l'avantage grâce à notamment à un Tony Parker toujours aussi incisif (4-8, 4e). Même quand TP prendre sa deuxième faute (6e), les Bleus rassurent. Le meneur français retourne sur le banc. Joseph Gomis passe en 1. Et là, les Français surprennent en prenant le match à leur compte. Adroits aux tirs (60% aux shoots dans le premier quart temps), ils passent la vitesse supérieure avec Yakhouba Diawara et Ronny Turiaf (21-23, 10e).

On se met alors à rêver. Les protégés de Claude Bergeaud sont bien en jambes. La niaque est présente. Andrei Kirilenko est bien muselé. Et surtout les Bleus ont semblé moins dépendant de TP. Le début du deuxième quart ramène pourtant tout le monde sur terre. Les Français continuent de shooter mais voilà l'adresse n'est plus au rendez-vous et les Russes s'offrent un 6 à 0 pour revenir à 27-23 à la 14e. Les Bleus passent alors en zone. Retrouvent leur impact défensif dans le sillage d'un Ronny Turiaf monstrueux. L'intérieur des Lakers fait la loi dans la raquette (6 pts, 6 rbds, 2 contres à la pause). Et surtout, ses coéquipiers rentrent de nouveau leurs tirs ouverts grâce à Tariq Kirksay, Cédric Ferchaud et Florent Pietrus. L'écart se creuse (34-40, 19e puis 39-42, 20e).

L'histoire se répète

Tout va pour le mieux à la mi-temps. Et le match prend une tournure intéressante quand Boris Diaw retrouve son impact pour guider les Bleus (39-46, 21e). Et surtout quand Andrei Kirilenko et Viktor Khryapa prennent rapidement trois fautes. Mais la Russie reste dans le match, revient pour finalement passer devant. La pression monte, l'atmosphère est pensante. Les équipes ne se lâchent plus. On esquisse même un sourire quand Andrei Kirilenko reçoit sa cinquième faute (64-63, 36e). Mais voilà, l'histoire se répète encore une fois.

A l'image du match contre la Slovénie, les coéquipiers de la star du Jazz prennent leurs responsabilités. Jon Robert Holden prend feu et assomme les Bleus (69-64, 37e). On retrouve pourtant le sourire avec un panier de Boris Diaw avant que TP ne sorte de sa boite avec son premier trois points du match pour recoller au score (69-69, 38e). Les supporters français soufflent un peu. Mais les deux héros français vont se décomposer sur la ligne de réparation. Bobo puis TP manque trois lancers sur quatre. Les Russes, malgré deux ratés de Pashutin, en profitent. Le coup est dur. Ses maudits lancers ont encore joué un mauvais tour aux Français. Et dire que les Bleus sortent là leur meilleur match du tournoi...

RUSSIE - FRANCE 75-71


(21-23, 18-19, 14-14, 22-15)

Russie : 29 paniers (dont 8 sur 16 à trois points) sur 52 tirs (56%) - 9 LF sur 17 tentés - 25 rebonds (Khryapa 7) - 15 passes décisives (Khryapa 6) - 17 balles perdues - 21 fautes personnelles - Joueur sorti: Kirilenko (37e)

Marqueurs: Holden (15), Kirilenko (6), Morgunov (14), Samoylenko (6), Khryapa (16), Pashutin (11), Monya (2), Savarsenko (4), Padius (1)

France : 27 paniers (dont 8 sur 22 à trois points) sur 57 tirs (47%) - 9 LF sur 20 tentés - 37 rebonds (Turiaf 7) - 11 passes décisives (Parker 3) - 19 balles perdues - 20 fautes personnelles

Marqueurs: Gomis (5), Badiane (0), Diawara (5), Parker (15), Ferchaud (3), Pietrus (8), Kirksay (8), Diaw (17), Turiaf (8), Weis (2)

jeudi, 13 septembre 2007

FRANCE- POLITIQUE- IMMIGRATION : Sarkozy s’est aligné sur Rama Yade, selon Le Pen

LIBERATION.FR : Le président du FN, Jean-Marie Le Pen, et sa fille Marine ont tous deux accusé le gouvernement mardi d’avoir finalement adopté la ligne de la secrétaire d’Etat Rama Yade dans l’affaire des squatteurs d’Aubervilliers, après l’avoir dans un premier temps désavouée.
Le dénouement de la crise « montre que la politique du président de la République en la matière est bien celle qui a été exprimée par Rama Yade, ministre des passe-droits de l’homme étranger et hors-la-loi », a déclaré Jean-Marie Le Pen dans un communiqué.

« M. Sarkozy a décidé d’aligner la politique de son gouvernement sur la désastreuse position de Rama Yade et le politiquement correct », a renchéri Marine Le Pen, vice-présidente du parti, dans un autre communiqué. « Les squatteurs immigrés pourront donc continuer de dicter leur loi en toute tranquillité. Mais où est donc la rupture tant annoncée ? », a-t-elle ajouté.

La secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme, Rama Yade, avait rendu une visite controversée aux squatteurs jeudi, qualifiée ensuite de « gaffe » par le Premier ministre François Fillon.

Les 71 familles africaines qui se relayaient jour et nuit sur un parvis d’Aubervilliers depuis le 11 juillet pour demander leur relogement ont levé le camp lundi soir, la préfecture ayant promis de reloger immédiatement cinq familles expulsées fin juin et début juillet et de lancer des enquêtes sociales pour étudier le relogement d’autres familles.

Le séisme qui a frappé Sumatra a fait au moins 10 morts

Les dommages semblaient moins importants qu'initialement redoutés, jeudi en Indonésie, au lendemain du séisme potentiellement dévastateur au large de l'île de Sumatra qui a fait au moins dix morts et plusieurs dizaines de blessés. "Hier (mercredi), nous nous attendions à des destructions très importantes. Mais, d'après les informations qui nous sont parvenues ce matin, nous sommes heureux de constater que les dégâts ne sont pas aussi importants que nous l'avions pensé", a déclaré le vice-président indonésien Jusuf Kalla. Sur le terrain, des milliers d'Indonésiens ont passé la nuit dehors, hantés par le souvenir du tsunami dévastateur de décembre 2004 qui avait endeuillé la province de Banda Aceh, au nord de Sumatra. Les autorités, confrontées à une remontée problématique de l'information en raison des mauvaises communications, s'efforçaient jeudi d'évaluer l'étendue des dommages. Des équipes médicales faisaient route vers les zones les plus affectées. Une secousse sous-marine d'une magnitude de 8,4, selon l'Institut de géophysique américain (USGS), s'est produite mercredi vers 13h00 (heure belge) à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bengkulu. Elle a été suivie de plusieurs répliques dont la plus forte a atteint, jeudi matin, 7,8 degrés et provoqué le déclenchement d'une alerte locale au tsunami, la quatrième en moins de 24 heures. Des alertes au tsunami ont été lancées pour la plupart des pays du pourtour de l'océan Indien avant d'être levées tour à tour. (CYA)


© BELGA

Huit mois de prison ferme pour avoir écrasé du piment sur le sexe de sa compagne

LE HAVRE - Un Congolais de 30 ans soupçonné d'avoir écrasé du piment sur le sexe de sa compagne pour soi-disant éloigner les mauvais esprits a été condamné mercredi par le tribunal correctionnel du Havre (Seine-Maritime) à huit mois de prison ferme, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.

L'homme qui comparaissait dans le cadre de la comparution immédiate a expliqué à la barre que, dans son pays, apposer du piment sur le clitoris de sa compagne favorise une vie sexuelle épanouie.

La justice à quant à elle assimilé cet acte à une torture compte tenu de la violente douleur causée à la victime et de la brûlure qui en a résulté.

L'auteur présumé des faits qui réside en France depuis plus de vingt ans a été condamné à 18 mois de prison dont dix avec sursis et mise à l'épreuve pendant deux ans. Il a été écroué au Havre. AP

Le couple Beckham à bout de souffle ?

Le couple le plus célèbre du Royaume-Uni aurait pris des cours de gym privés dans un prestigieux club californien.Après avoir déménagé pendant l'été aux États-Unis, David et Victoria Beckham s'entraînent à Beverly Hills pour garder la forme.Le footballeur star qui a signé un contrat en juin dernier, pour jouer dans l'équipe Galaxy de Los Angeles, a préféré se contenter d'un massage, pendant que la Spice Girl pratiquait un cours de pilates.D'après un proche du couple, qui s'est exprimé sur le site E! On line : "Victoria a appelé le centre pour prendre un rendez-vous en urgence. Elle voulait absolument faire une session de Pilates dans la minute. Et pendant qu'elle était en cours, David a demandé un massage."

Football: l'agresseur d'Alex Ferguson plaide coupable

LONDRES - L'homme qui a frappé le manager de Manchester United Alex Ferguson à la sortie d'une gare de Londres a plaidé coupable mercredi.


Kevin Reynolds, un homme de 43 ans originaire d'Ecosse décrit devant le tribunal comme un sans domicile fixe ivre au moment des faits, a également reconnu avoir attaqué et proféré des injures racistes contre un policier appelé sur les lieux de l'agression.

Ferguson attendait qu'on vienne le chercher devant la gare de Euston dans le centre de Londres quand il a été attaqué lundi après-midi.

Ferguson avait pris son agresseur pour un mendiant mais Reynolds l'a frappé au bas ventre avant de lui dire: "Désolé Fergie, je ne savais pas que c'était toi."

Reynolds aurait ensuite chanté "Fergie, Fergie, ferme-là", un air de football connu en Ecosse.

Reynolds aurait consommé une demi-bouteille de vodka et plusieurs bières avant de s'en prendre au manager des Red Devils.

Reynolds a été maintenu en détention dans l'attente d'une date pour son procès. Il risque jusqu'à deux ans d'emprisonnement.

Ferguson, qui lui aussi est Ecossais, a remporté 20 titres en deux décennies avec United, dont neuf titres de Premier League et la Ligue des champions en 1999. Il a été anobli par la reine Elizabeth II, ce qui l'autorise a se faire appeler Sir Alex. AP