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vendredi, 14 septembre 2007

Basket Euro 2007 - La France de Sarkozy est une France qui Perd

La France ne fera pas une troisième demi-finale de suite à l'Euro. Les Bleus ont été battus par la Russie (75-71). Défaillants aux lancers-francs (9/20) sur l'ensemble de la rencontre, les coéquipiers de Parker avaient les moyens de passer ce tour. Rageant...

C'est paradoxal : Le changement de salle lui a décidément fait du bien et pourtant la France est déjà hors course pour une médaille. Pour leur premier match au Palacio de Deportes, les Français ont pourtant récité une partition d'une autre qualité que celles entrevues depuis leur arrivée en Espagne. On le sait cette atmosphère particulière des matches couperets, leur va si bien. Ils en ont profité pour montrer le visage que l'on attendait d'eux. Au meilleur des moments. Mais voilà, la Russie, séduisante depuis le début du tournoi, n'est pas n'importe quelle équipe.

Dominateurs aux rebonds (37 à 25), adroits (54% à deux points), les Tricolores ont réalisé le match le plus abouti de leur tournoi avec des fixations à l'intérieur, un jeu plus léché et de bons transferts de balle. Séduisant sauf que les vieux démons ont resurgi. Comme en 2005, comme face à la Slovénie en poule, les coéquipiers de Tony Parker ont encore craqué dans les dernières minutes sur la ligne de réparation. Boris Diaw, puis Tony Parker ont littéralement coulé aux lancers-francs sur les dernières possessions. Au moment où ils pouvaient recoller au score. Et voilà les Bleus sortis de la course aux médailles avec l'obligation de réagir au plus vite pour gagner son billet pour les Jeux.

Dominateurs une grande partie du match

Pourtant, la France a eu son coup à jouer. Comme ils l'avaient promis, les Bleus sont rentrés dans le match avec envie. Agressifs en défense, mobiles en attaque, ils trouvent des solutions pour prendre l'avantage grâce à notamment à un Tony Parker toujours aussi incisif (4-8, 4e). Même quand TP prendre sa deuxième faute (6e), les Bleus rassurent. Le meneur français retourne sur le banc. Joseph Gomis passe en 1. Et là, les Français surprennent en prenant le match à leur compte. Adroits aux tirs (60% aux shoots dans le premier quart temps), ils passent la vitesse supérieure avec Yakhouba Diawara et Ronny Turiaf (21-23, 10e).

On se met alors à rêver. Les protégés de Claude Bergeaud sont bien en jambes. La niaque est présente. Andrei Kirilenko est bien muselé. Et surtout les Bleus ont semblé moins dépendant de TP. Le début du deuxième quart ramène pourtant tout le monde sur terre. Les Français continuent de shooter mais voilà l'adresse n'est plus au rendez-vous et les Russes s'offrent un 6 à 0 pour revenir à 27-23 à la 14e. Les Bleus passent alors en zone. Retrouvent leur impact défensif dans le sillage d'un Ronny Turiaf monstrueux. L'intérieur des Lakers fait la loi dans la raquette (6 pts, 6 rbds, 2 contres à la pause). Et surtout, ses coéquipiers rentrent de nouveau leurs tirs ouverts grâce à Tariq Kirksay, Cédric Ferchaud et Florent Pietrus. L'écart se creuse (34-40, 19e puis 39-42, 20e).

L'histoire se répète

Tout va pour le mieux à la mi-temps. Et le match prend une tournure intéressante quand Boris Diaw retrouve son impact pour guider les Bleus (39-46, 21e). Et surtout quand Andrei Kirilenko et Viktor Khryapa prennent rapidement trois fautes. Mais la Russie reste dans le match, revient pour finalement passer devant. La pression monte, l'atmosphère est pensante. Les équipes ne se lâchent plus. On esquisse même un sourire quand Andrei Kirilenko reçoit sa cinquième faute (64-63, 36e). Mais voilà, l'histoire se répète encore une fois.

A l'image du match contre la Slovénie, les coéquipiers de la star du Jazz prennent leurs responsabilités. Jon Robert Holden prend feu et assomme les Bleus (69-64, 37e). On retrouve pourtant le sourire avec un panier de Boris Diaw avant que TP ne sorte de sa boite avec son premier trois points du match pour recoller au score (69-69, 38e). Les supporters français soufflent un peu. Mais les deux héros français vont se décomposer sur la ligne de réparation. Bobo puis TP manque trois lancers sur quatre. Les Russes, malgré deux ratés de Pashutin, en profitent. Le coup est dur. Ses maudits lancers ont encore joué un mauvais tour aux Français. Et dire que les Bleus sortent là leur meilleur match du tournoi...

RUSSIE - FRANCE 75-71


(21-23, 18-19, 14-14, 22-15)

Russie : 29 paniers (dont 8 sur 16 à trois points) sur 52 tirs (56%) - 9 LF sur 17 tentés - 25 rebonds (Khryapa 7) - 15 passes décisives (Khryapa 6) - 17 balles perdues - 21 fautes personnelles - Joueur sorti: Kirilenko (37e)

Marqueurs: Holden (15), Kirilenko (6), Morgunov (14), Samoylenko (6), Khryapa (16), Pashutin (11), Monya (2), Savarsenko (4), Padius (1)

France : 27 paniers (dont 8 sur 22 à trois points) sur 57 tirs (47%) - 9 LF sur 20 tentés - 37 rebonds (Turiaf 7) - 11 passes décisives (Parker 3) - 19 balles perdues - 20 fautes personnelles

Marqueurs: Gomis (5), Badiane (0), Diawara (5), Parker (15), Ferchaud (3), Pietrus (8), Kirksay (8), Diaw (17), Turiaf (8), Weis (2)

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