Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 14 septembre 2007

Retour au pays natal-Sarkozy en Hongrie pour tisser de "nouveaux liens" avec l'Europe centrale

PARIS (AFP) - Le président français Nicolas Sarkozy se rend vendredi en Hongrie, la terre de ses ancêtres paternels, avec la volonté de "tisser des liens nouveaux avec les pays d'Europe centrale", à quelques mois de la présidence française de l'Union européenne.


Cette visite de M. Sarkozy traduit une "rupture" supplémentaire avec son prédecesseur Jacques Chirac, qui entretenait des relations difficiles avec certains pays d'Europe de l'Est auxquels il avait vivement reproché un soutien à l'intervention américaine en Irak en 2003.

"Ce voyage marquera le retour de la France en Europe centrale et orientale", assure-t-on dans l'entourage de M. Sarkozy, où l'on souligne que "ce sera le premier déplacement préparatoire à la présidence française de l'UE", au second semestre 2008.

C'est également le premier voyage d'un président français en Hongrie depuis l'entrée de ce pays dans l'Union européenne, le 1er mai 2004.

M. Sarkozy prononcera une allocution devant les parlementaires hongrois et les corps constitués en début d'après-midi et multipliera les entretiens avec les dirigeants du pays, notamment son homologue Laszlo Solyom (droite libérale) et le Premier ministre Ferenc Gyurcsany (socialiste).

Deux visites symboliques sont également prévues à Budapest: l'une devant le monument aux Martyrs de l'insurrection de 1956 contre la présence soviétique, l'autre sur le chantier de la ligne n°4 du métro de la capitale hongroise, réalisée par le groupe de BTP français Vinci.

Le chef de l'Etat français effectue ainsi sa première visite officielle dans le pays de son père Pal (Paul), né en 1928 à Budapest et qui a immigré de Hongrie en France après la Seconde guerre mondiale.

La famille Sarközy de Nagy Bocsa est une ancienne famille noble hongroise qui possédait un petit château dans le village d'Alattyan, à 100 km à l'est de la capitale. M. Sarkozy, qui a eu l'occasion dans le passé de le visiter à titre privé, ne s'y rendra pas cette fois.

La Hongrie, pour une fois unie politiquement, attend avec une fierté particulière celui qu'elle considère en partie comme un "enfant du pays".

Pour les Hongrois, "la visite revêt un fort côté émotionnel", assure le politologue Krisztian Szabados, coauteur d'un livre sur M. Sarkozy, intitulé "La Tornade".

Cousine germaine de son père, Mariann Sarkozy, 92 ans, a témoigné dans un entretien à l'AFP de la détermination à réussir du petit Nicolas quand il n'avait que huit ans.

Dernière parente connue du président Sarkozy en Hongrie, elle n'a "vu Nicolas qu'une fois à Paris quand il était garçon". "Il m'avait fait déjà grande impression et j'ai dit à son père qu'un jour il deviendrait un grand homme. Pal a juste ri, mais j'avais raison", raconte-t-elle.

Une rencontre avec son "petit neveu" n'est pas à l'ordre du jour de la visite officielle d'une journée à Budapest: "Nous nous verrons peut-être, mais il n'aura pas peut-être pas le temps, après tout ce n'est pas une visite de famille", relève Mariann Sarkozy.

Elle a quand même reçu un carton d'invitation pour entendre le discours de M. Sarkozy devant le Parlement.

Les commentaires sont fermés.